Tu me troubles plus que tu ne le penses... {feat. Eugenia Bogart}
Auteur
Message
James E. Aylen
Poufsouffle
Messages : 251 Galions : 500 Âge : 18 ans Classe : L1 Sécurité Magique Avatar : Tyler Posey
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Rose I. Carthew & Stephen B. Maxwell & Kris C. Cartwright
Sujet: Tu me troubles plus que tu ne le penses... {feat. Eugenia Bogart} Mar 30 Déc - 12:02
Tu me troubles plus que tu ne le penses...
Cadeau de Noël !
James & Eugenia
Depuis l'annonce des fiançailles d'Eugenia, James ne lui avait pas vraiment parler. En fait, il l'évitait. Il s'était demandé pourquoi la jeune femme avait accepté ces fiançailles... Il savait que c'était une question de famille et d'héritage pour les Sang-Pur... Il ne pouvait pas vraiment comprendre ce que la jeune Serpentard pouvait ressentir... Le jeune homme leva les yeux de son livre d'histoire. Est-ce qu'il n'avait pas été trop dur avec elle ? Depuis l'annonce de son arrivée dans la maison de Poufsouffle, James avait décidé de prendre Eugenia sous son aile. Quelque chose l'attirait chez la jeune femme, il ne comprenait pas pourquoi... Il savait que Vincent avait été ami avec la jeune femme et il avait appris à la connaitre au travers les paroles de son ami. Et puis voilà, les choses avaient fait qu'ils se retrouvaient dans la même maison. Depuis ce temps, James ne lâchait plus la jeune femme lorsqu'ils étaient dans la salle commune des noir et jaunes.Bien sûr, il le faisait lorsque les autres Serpentard n'étaient pas dans la salle commune. Il s'entendait bien avec chacun d'eux parce qu'il ne les cherchait pas, mais il n'appréciait pas vraiment leur comportement. Eugenia était la seule à être soi même lorsque James était dans les parages. Il faut dire qu'il avait tout fait pour qu'elle se sente bien en sa présence... Mais cette annonce de fiançailles avait tué James. Il n'avait pas été sur des sentiments qu'il ressentait pour l'héritière Bogart... mais lorsqu'il avait reçu l'invitation, il avait été surprit de ressentir de la jalousie à l'égard du cousin de la blondinette... Il y était allé, mais sans grande conviction. Il voulait parler à Eugenia ce soir là, mais il ne l'avait pas fait parce que la jeune femme était occupée... Puis, les cours avaient repris et les devoirs s'accumulaient pour James, mais pas seulement...
Ce jour-là, il se rendit à Pré-au-Lard. Après s'être assurer que l'Auror Carthew était toujours vivante et de retour (car il avait besoin de son aide pour ses études), James allait dans une petite boutique que peu d'élèves connaissaient. C'était une boutique qui vendait des bijoux, surtout par correspondance. Le Poufsouffle s'était retrouvé par hasard dans cet endroit lorsque Philomena l'y avait emmené.Ce souvenir de sa douce amie lui serra le coeur, mais il l'oublia rapidement. Il savait qu'elle était mieux dans le monde des Moldus. Il entra dans la boutique et commença à regarder autour de lui. Il avait évité Eugenia depuis ses fiançailles parce qu'il voulait mettre des mots sur ses sentiments et surtout, il voulait lui trouver un cadeau de Noël digne d'une Bogart. Il savait que la jeune femme adorait les bijoux et il savait aussi que sa couleur préférée n'était pas le vert, mais le blanc. James sourit pour lui-même. Il était bizarre de se dire qu'une jeune femme comme Eugenia puisse aimé le blanc, mais au final, il s'était rendu compte que cette couleur lui allait parfaitement. Elle était sans doute plus pur qu'elle ne le laissait paraitre et ce n'était pas son sang qui donnait ce status. Tout en marchant entre les étagères, James était attentif. Il voulait avoir le coup de foutre pour le bijou qu'il allait lui offrir. Son regard tomba sur un pierre blanche d'une telle pureté que pendant un moment, il se demanda s'il ne l'avait pas rêvé. Le vendeur vient vers lui et lui donna les renseignements sur cette pierre. Bien sur, elle était hors de prix, mais il avait envie de l'offrir à Eugenia. Elle comprendrait peut-être qu'elle n'était pas faite pour la vie avec Eren Bogart et que lui, James Aylen, l'aimait plus que tout... Oui, c'était ça le problème, il aimait la jeune femme... Secouant la tête, il demanda au vendeur s'il pouvait le mettre sur un collier, une fine chaine en or. Il était important que ce bijour plaise à Eugenia sinon, elle allait l'oublié au milleu des centaines autres bijoux que son fiancé allait lui offrir... Il paya son achat et rentra au château. Il cacha le paquet sous son lit en attendant le moment voulu.
Quelques jours plus tard, il croisa finalement la jeune femme seule. Enfin ! Il l'entraina dans une salle de cours vide et lui souria à pleines dents. Bien sûr, depuis quelques temps, il avait l'impression d'être suivit et ce n'était sans doute pas qu'une impression... Il haussa les épaules, attrapa la main de la Serpentard qu'il serra doucement sans la lâcher.
"Eugenia, pour commencer..."
Elle ne lui en laissa pas le temps. Pendant un instant, James pensa qu'elle n'avait pas remarqué son comportement bizarre depuis quelques semaines, mais c'était peine perdu. Eugenia Bogart remarquait tout, il aurait du le savoir. Elle était en colère et pendant un instant, il se demanda s'il ne devait pas sortir sa baguette magique, juste au cas où... Le visage de la jeune femme lui indiquait qu'elle lui en voulait,mais contre toute attente, elle ne lui fit rien. Il ne savait pas quoi dire, alors il se lança :
"Je voulais m'excuser pour mon comportement au cours de ces dernières semaines..."
Il ne voulait pas lui dire ses véritables raisons alors il sortit l'écrin de sa poche et le posa dans les mains de la jeune femme.
Il fut un temps où j'étais pleine de rêve, un ailleurs où j'étais quelqu'un de bien et je reste persuadée qu'une autre famille aurait fait de moi une femme libre. Cela ne veut pas dire que je vais m'enfuir, que je renies la mienne, j'ai évolué dans ce monde de code et de rigueur, j'assèche mon coeur dedans mais j'y suis un poisson. Doux paradoxe qui me fait m'enliser dans des aventures complexes. Un fiancé, un amour interdit et toi. Toi qui m'a accueillit à bras ouvert dans une maison où l'ont nous a regardé de travers. Tu n'imagines pas ce que cela m'a fait James... tu ne peux pas le concevoir, tu as grandis dans un milieu choyé, chanceux né impur... J'ai toujours souffert de l'exclusion, de ces regards mauvais, de ces insultes sur ma famille. Longtemps j'ai eu envie de leur crier à ces détracteurs que je n'étais pas ma mère, que les erreurs de mes ancêtres n'étaient pas les miennes. Face au mépris j'ai capitulé, j'ai abandonné une amie, me suis enfoncée dans les ténèbres... J'ai simplement accepté que le monde allait devoir changer si je voulais y retrouver ma dignité. J'ai appris à la longue que personne n'a le coeur sur la main, que la bonté est inexistante. Solidarité ? Les plus belles amitiés finissent toujours par être pervertie par l'ambition et les histoires de couches. Au final, tu es toujours seul et moi, je me balades, moi, je me bats pour me sauver moi et mon nom. Je me noies dans mon Nom de famille, m'y oublie et que j'aime Haimon, Eren, ne change rien : je suis là uniquement pour laver mon nom de famille. J'ai appris qu'il n'y a pas de salut pour les filles de sang-pur et, une fois l'horreur acceptée, la vie semble bien plus simple.
Toutes ces années à Poudlard et un ami commun qui m'a empêché de me perdre. Il disparaît, mon pillier et je me dis que sa lâcheté, sa disparition, est la preuve que les sangs impurs sont indigne de confiance. Vous êtes tous les mêmes : méprisables. Au moins mes comparses ne jouent pas, je les sais suintant d'ambition. Puis tu es entré dans ma vie, ou plutôt t'y ais-je invité. Jeu dont je sors la victime. Tu m'as accueuillis comme une invitée, me protégeant sans y paraître, là sans m'étouffer, cordiale mais pas lèche-botte. Tout dans la demi mesure, la délicatesse et moi, habituée aux éclats de colère ou à la passion envoûtante, me reposait dans nos échanges simples. Au début glaciale, tu as fais fondre lentement mon masque, très lentement il a disparu mais cela ne m'a pas étonné. Ma faiblesse est la douce bontée, fort heureusement pour moi rare sont ceux qui s'y essaie avec moi. On m'agrippe, on me rudoit, cela est vaint mais me laisser venir, m'apprivoiser tel un animal sauvage... tu as fais ce que trois autres hommes ont réussi avant toi. Je me suis sentie libre à tes cotés, je n'étais plus Eugenia Bogart mais simplement "Eug" et ce surnom qui me fait rouler des yeux est devenu un symbole précieux qu'en ta présence, j'étais moi dans mon simple appareil. Moi, en mieux ; moi sans les complots. Celle que j'ai rêvé d'être avant que l'ambition ne me serre le coeur.
Eugenia s'en rentrait à sa nouvelle salle commune. Alors que bon nombre de ses comparses pleuraient leur maison perdue, elle était heureuse d'avoir enfin de la lumière et du jaune vif. Autre chose que ce vert déplorable, fière d'être Serpentarde mais soyons honnête, ce n'était pas chaleureux dans les cachots. Ce froid, cette ambiance sombre, elle n'avait jamais adhéré et puis.... chez les Poufsouffles, sous le couvert du "serrons nous les coudes" elle pouvait laisser son affection pour Annabeth s'exprimer librement. Avoir son frère de coeur, sa meilleure amie... et lui, elle y était comblée. Perdre son violon n'était pas une perte intolérable face à un lieu qu'elle pouvait enfin qualifier de "maison". Pourtant ce n'était pas le coeur souriant qu'elle s'en retournait chez son nouveau chez elle. Celui qui l'avait fait se sentir bien y était étrangement distant depuis ses fiançailles. Elle ne comprenait pas, seule explication qui lui sautait aux yeux : dégoûté de son milieu, il l'avait fuit. Tout simplement. James n'avait pas accepté la réalité, qu'elle n'est pas qu'une étudiante à l'humour souvent douteux, qu'elle est aussi une héritière, une femme mondaine qui s'y plait... Même lui s'est dégoûtée d'elle... y a pas d'exception.
Elle retient un soupir lasse. Elle n'avait pas fais l'effort de revenir vers lui car à quoi bon ? Elle avait saisit le message et puis son orgueil l'a retenait. Le coeur lourd elle s'était fait à l'idée que leur amitié était terminé, elle garde le goût de la liberté qu'il lui a donné et cela suffirait. Cela l'arrange, elle sait bien qu'à un moment elle ne pourra plus jongler entres les clans. Pourtant, l'idiote qu'elle est à acheté un cadeau de noël pour lui. Avant que cela ne dégénère, elle est passée à sa librairie préférée et la voilà avec un bel ouvrage qu'elle ajoute dans sa propre collection, faute de lui offrir. Le livre, vieux et poussiéreux, regorge de vieilles formules plus surprenantes les une que les autres. Idéal pour les inventeurs comme pour les duellistes se voulant surprenant, il promettait de longues heures d'apprentissage et il fallait bien être James ou Eugenia pour trouver passionnant de s'acharner à décortiquer un tel bouquin. Ecris en vieil anglais, elle avait commencé par le traduire avec plaisir, se libérant l'esprit dans cette activité nouvelle qui la ravissait.
Une main qui l'invite à entrer dans une salle vide, elle le suit l'air inexpressif. Tiens tiens tiens, un revenant. Le cynisme passa sur son visage alors qu'elle affichait clairement son dédain. Cause toujours tu m'intéresses. Muette, elle refusait de lui répondre, allez galère, pas envie de m'abaisser à te montrer que je t'en veux et combien tu m'as déçu. Pas envie de me montrer blessée, ne voit que mon dédain. Allez, dis quelque chose que je m'engouffre dedans, y plonge et te mords. Tu peux t'excuser mais je ne les acceptes pas. Tu crois quoi ? Que je suis du genre à pardonner si vite ? Oh merci d'être désolé mais cela ne répare pas la peine que j'ai eu ! Tes excuses, garde les !
C'est quoi ça ? Elle prit le coffret sans se départir de son inexpressivité. Ses doigts fins jouèrent sur la boîte, la retournant, un cadeau ? Boum. Boum. Elle ouvre enfin et son coeur fatalement manque un battement. Le collier orné d'un saphire d'une grande beauté, d'une pureté comme elle les aime. Un Saphir blanc, rare, précieux, parfait. La surprise transperce son masque, elle sort délicatement le collier de la boîte et fait couler la chaîne entre ses doigts. On dirait de l'eau tant elle est fluide. Ne pas lui pardonner, ne pas lui pardonner, il ne peut pas l'acheter avec tes cadeaux, ne soit pas de ces femmes. Elle est de ces femmes qui succombent aux cadeaux. C'est trop. Comment il a pu se payer un tel bijou ? C'est hors de prix. Il s'est souvenu de sa couleur préférée, le blanc, couleur pur, immaculé, toile blanche avant que les autres couleurs ne viennent le salir, le changer. Couleur malléable, pouvant devenir n'importe quoi. Son livre dans son sac lui brûle les hanches.
C'est magnifique, souffle t-elle enfin à le lui tendant, tu peux me le mettre ? Il est bien trop beau pour être porté sur son uniforme mais elle veut l'essayer. Alors qu'il récupère le collier, elle pose la boite sur une table et enlève son manteau. Eugenia cherche dans son sac, trouve son miroir et s'y admire. C'est vraiment très beau James. Tu es fou. Pourquoi tu m'as ignoré ? Je n'ai rien fais de mal. Orgueil, toujours cette pointe d'orgueil et elle fronce les sourcils pour ne plus le regarder, préférant caresser du bout des doigts la pierre qu'elle admire. Merci... je ne sais pas si tu mérites quand même ton cadeau de noël... ses yeux se relèvent où, enfin, il peut lire le reproche alors qu'un sourire vint le briser : mélange de taquinerie et de reproche. Tu as intérêt à avoir une bonne excuse.
James E. Aylen
Poufsouffle
Messages : 251 Galions : 500 Âge : 18 ans Classe : L1 Sécurité Magique Avatar : Tyler Posey
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Rose I. Carthew & Stephen B. Maxwell & Kris C. Cartwright
Sujet: Re: Tu me troubles plus que tu ne le penses... {feat. Eugenia Bogart} Mar 30 Déc - 14:56
Tu me troubles plus que tu ne le penses...
Cadeau de Noël !
James & Eugenia
Il savait qu'il avait fait une erreur de ne pas lui avoir parler pendant quelques jours. Il savait qu'elle allait sans doute lui en vouloir. Mais ça avait été plus fort que lui. Il ne savait pas pourquoi il n'avait pas eu envie de lui parler. Bon, d'un autre coté, il avait beaucoup de travail à faire, il avait donc privilégier ses études à son amitié avec Eugenia... Lorsqu'il lui avait tendit le coffret, le visage de son amie était resté impassible. Le coeur de James rata tout de même un battement. Et si son cadeau ne lui plaisait pas ? C'était une éventualité qu'il n'avait pas vraiment envisagé... Inquiet, il regarda la jeune femme puis le visage de la Serpentard changea. Elle était surprise de voir le cadeau qu'il lui offrait. Parfait, il avait réussit à la surprendre ! Un doux sourire illumina le visage du jeune homme. Elle lui dit qu'il était magnifique et elle lui tendit pour qu'il lui mette. Il glissa ses mains doucement dans sa chevelure blonde pour dégarder son cou et attacha le bijou. Elle se regarda dans le mirroir pendant un moment. Il ne la brusqua pas. Il continua de la regarder en sentant son coeur battre un peu plus fort à chaque battement. Elle était magnifique. Il savait que son bijou serait sans doute l'un des derniers qu'elle porterait, mais il s'en fichait. Il venait de marquer des points avec ce collier. Elle lui demanda alors pourquoi il l'avait ignoré pendant ces quelques semaines. La vérité n'était pas tout le temps bonne à entendre, alors il décida de mentir. Mentir pour la protéger et mentir pour se protéger.
"En fait, j'ai eu beaucoup de devoirs... Et j'ai rencontré l'Auror Carthew. Tu sais qu'elle avait disparu..."
Il passa une main dans ses propres cheveux et regarda le sol. Il n'aimait pas lui mentir, mais lui dévoiler ses sentiments maintenant pourrait la faire décarpir... Elle était fiancée à Eren Bogart maintenant, il n'avait pas le droit de lui faire des avances...
"Je sais que tu n'as rien fait... Ce n'est pas de ta faute, c'est de la mienne..."
Il allait devoir lui en parler, il sentait qu'il ne pourrait pas lui mentir bien longtemps. Elle avait un pouvoir de détecter ceux qui ment de toute façon. Il devait cacher ses sentiments pour elle. Elle le remerçia alors pour le cadeau en lui disant qu'elle n'était pas sur qu'il mérite son cadeau de Noël. Il écarquilla les yeux. Elle lui avait acheté un cadeau ? Il n'avait pas idée qu'elle puisse le faire. James aimait beaucoup donné, mais recevoir le gênait beaucoup. Le rouge lui monta légèrement aux joues alors qu'il vit le regard de la jeune femme. Les choses étaient tellement simple entre eux. Trop simple peut-être puisque James commençait à ressentir quelque chose pour la jeune femme. Il se reprit et lui dit :
"Mais je ne voulais pas de cadeaux ! Tu sais très bien que je préfère donner que de recevoir !"
Il s'approcha de la Serpentard en continuant de la regarder. Il devait lui dire. Il devait lui faire savoir qu'il était amoureux d'elle. Elle devait savoir qu'elle serait mieux avec lui qu'avec son cousin... Malgré lui, James serra les poings et perdit son sourire. Il détestait cette institution qu'était les Sang-Pur...
Certes, les devoirs... elle ne le croit pas, non qu'elle l'ait suivit dans tout Poudlard - elle n'a eu qu'un regard baladeur, c'est tout - mais elle n'aime pas passer après ce genre d'obligation. Vexée, égocentrique, boudeuse pour le plaisir de le voir un peu mal à l'avoir ainsi traitée. Fixe le sol, j'adore ça, te voir tout malheureux et elle, la sadique, se retient de sourire en coin. Il continue de s'excuser face à son silence, elle se trouve cruelle de jouer ainsi avec lui mais c'est si simple... Tout est toujours très simple avec James, il n'y a pas de jeu tordus, les mots veulent dire ce qu'ils sont et dans sa vie qu'elle adore complexifier, cela lui fait un bien fou. Bouffée d'air. J'ai envie de passer ma main sur ta nuque, de te souffler à l'oreille que j'adore te voir tout mal à l'aise puis glisser entre tes doigts ton cadeau pour te voir rougir. Elle parle du cadeau, le remercie et jubile de sa réaction.
Oui, je sais.
La simplicité me rend cruelle avec toi, te faire tourner en bourrique, te voir rougir de mes regards et de mes jeux. Si simple, bulle dans ma vie et, fatalement, elle lui sourit. Un sourire chaleureux grimpe sur son visage, s'étire jusqu'à ce qu'elle se morde la lèvre inférieur. Sans timidité, joueuse et aguicheuse, elle sourit de l'effet que son cadeau procure. Pas lui offrir tout de suite, le faire encore tourner en bourrique, oh, le faire deviner et lui faire croire qu'elle lui a pris quelque chose de bien absurde. Un truc qui l'effrairait... elle réfléchit, s'amuse alors que lui se rapproche. Tu ne devrais pas être avec Eren Bogart. Le sourire de James s'envole et celui d'Eugenia fait de même, son regard s'abaisse avant de doucement remonter sur lui. Pas toi... pourquoi tout ramener à lui... la bulle vole en éclat, explose même et le froid resserre sa prise sur elle. Brusque, violent, retour à la réalité. Comme si une eau lavait son visage, Eugenia perdit de sa chaleur, de sa légèreté et, instinctivement, recula d'un pas. Ses jeux disparurent, elle n'avait plus envie de rire autour de son cadeau, lui donner comme on donne un balai dont on veut se débarrasser puis s'en aller, voilà ce qu'elle veut faire.
James... La question ne se pose pas. Soupir, je ne veux pas parler de ça avec toi, mon Oasis... Vous êtes nombreux à me le dire, le faire comprendre mais à quoi bon me le répéter ? Je ne vais pas briser mes fiançailles sur un coup de tête, je ne peux pas faire ça... Je ne sais pas faire ça... Non, je ne le peux... Sauver la si vous le souhaitez, elle, elle est incapable de s'extraire seule de sa famille. C'est gentil de t'inquiéter mais tu ne peux rien y faire. Ses bras se croisent sur sa poitrine, elle fronce les sourcils. Eren n'est pas aussi mauvais que vous le croyez tous. Toujours à le défendre, toujours à se justifier de ne pas avoir la force de vivre pour elle. Tu n'as pas ton mot à dire de toutes façons ! Dans ton monde étudier suffit mais dans le mien il faut avoir un bon mariage, celui là est le meilleur que je puisse faire. Ne pas lui dire mais penser ardemment qu'elle enquête sur Eren pour trouver une faille dans le système. Ce ne sont pas tes affaires de toutes façons, tu ne peux rien y faire et moi non plus ! Fin de la discussion ! Les joues rouges d'agacement et le regard qui le fusille d'avoir brisé ce qu'il y avait entre eux, d'avoir brisé ce hors du temps qu'ils avaient réussi à créer.
James E. Aylen
Poufsouffle
Messages : 251 Galions : 500 Âge : 18 ans Classe : L1 Sécurité Magique Avatar : Tyler Posey
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Rose I. Carthew & Stephen B. Maxwell & Kris C. Cartwright
Sujet: Re: Tu me troubles plus que tu ne le penses... {feat. Eugenia Bogart} Ven 2 Jan - 23:06
Tu me troubles plus que tu ne le penses...
Cadeau de Noël !
James & Eugenia
James savait qu'il n'aurait pas du parler d'Eren Bogart. La vie de son amie ne le regardait pas, mais impossible pour lui de rester impassible. Il ne cmprenait pas pourquoi les gens ne voulaient pas se détacher du mode de vie imposée par leurs parents ou leurs familles. Le jeune homme avait perdu son sourire et par la même occassion la jeune femme aussi. Le Poufsouffle et la Serpentard se regardaient sans parler pendant quelques instants. Dans la tête de James, tout se bousculait. Il savait qu'il venait de faire une erreur en provocant Eugenia. Il savait qu'il allait le regretter. La jeune femme semblait sur le point de perdre son sang froid. De son coté, James essayait de ne pas laisser passer sa colère et son inquiétude de savoir son amie fiancée à ce garçon qui était au final son cousin... Lorsqu'elle lui dit qu'il ne devait pas s'en faire, James sentit son coeur faire un bond.
"Ce n'est pas possible Eugenia ! Tu es complètement inconsciente !"
Il perdait son sang froid à son tour. Il serra ses poigts pour ne pas faire un geste qu'il pourrait regretter... La blondinette devant lui semblait sur le point aussi de perdre le controle. Elle ajouta que toute cette histoire ne le regardait pas qu'il ne pouvait pas comprendre. Dans son monde, il pouvait ce qu'il voulait alors qu'elle ne pouvait pas le faire.
"Ce n'est pas une question de sang Eugenia bon sang ! C'est une question de volonté!"
Il laissa son sac tombé sur le sol et frappa la chaise la plus près de lui, laissant exploser sa colère. Son poing frappa le bois de la chaise et ses jointures se mirent à saigner, mais il ne ressentait pas la douleur. Il se retourna vers Eugenia, sa main blessée contre sa jambe. Son visage se transforma, ne laissant paraitre que de la tristesse...
"Eugenia, tu n'as pas idée comment notre amitié m'est précieuse."
Bien sûr, elle devait sans doute se douter qu'il ne ressentait pas que de l'amitié à son égard, mais il ne voulait pas lui avouer.Ce n'était pas le moment, elle n'avait pas besoin de ça. Le visage rougit de colère de la jeune femme lui donnait envie de l'embrasser pour qu'elle se calme, mais il ne se le permetterait jamais. Il n'avait pas envie de mourir aussi stupidement... Eren Bogart était un Serpentard, et un sang-pur, il connaissait des choses que James ne connaissait pas...
"Je n'ai pas envie de te voir malheureuse à cause de lui."
Sa main droite saignait toujours, mais il n'y prêtait pas attention, ce n'était pas important. La blessure n'était pas importante. Il fit un pas vers la Serpentard, mais il s'arrêta.
"Mais, tu ne peux pas comprendre ça..."
Il s'éloigna de nouveau d'elle. Bien sûr qu'elle ne pouvait pas comprendre...
Inconsicente ?! Elle est INCONSCIENTE ?! Question de volonté ?! Son sang ne fait qu'un tour et alors qu'il frappe une chaise, elle frémit mais ne sursaute pas. Bien campée sur ses deux pieds, fière, elle n'était pas femme à se laisser impressionner. Pourtant le voir au bord de la colère était impressionnant, étonnant même et alors qu'elle aurait pu haïr ce trait de caractère, il aurait plutôt tendance à lui plaire. L'ami doux s'affirme, s'énerve, pour elle. Eren a manqué de la frapper, James s'emporte et elle, tout ce qu'elle voit, c'est qu'elle n'aime au fond toujours les mêmes hommes. Si doux, si près à l'aider mais capable du pire pour la garder auprès d'eux, capable de violence si elle osait agir par elle-même, égoïstement, brisant sans vergogne l'image parfaite qu'ils ont d'elle. A grandir dans une prison je me suis mise à n'aimer que des geôliers aux visages d'anges.
Oh elle ne peut pas comprendre ? Tu n'es pas le premier à me le dire, je peux comprendre ! Aussi elle s'élança vers lui pour le retenir, il ne s'imagine quand même pas qu'il va partir sur ça ?! S'ouvrir la main et s'éloigner comme si elle agissait égoïstement ! LE SEUL DOMAINE OU JE NE PENSE PAS A MOI ! Elle ne comprenait pas à quel point il tenait à elle, si lucide mais pas sur tout. Vraiment pas sur tout... Sa main plongea dans sa poche d'où elle sortit sa baguette afin d'insonnoriser la pièce, sans prendre la peine de formuler le sortilège et, la rangeant à sa place, enfin elle se permis de s'exprimer franchement. Acerbe, autoritaire, elle se rapprochait de lui à chaque mot.
Tu blagues ?! Je sais très bien ce que je fais, je connais Eren mieux que personne ! Mieux que lui-même, mieux que son propre père, mieux qu'Audric... Il va me tuer si je le quittes mais plus encore, je veux qu'il parte de lui-même, si je dois être libre alors il perdra notre guerre. Pire encore mais ça vous ne l'envisager pas, pire encore que me soumettre à lui... Eren est un monstre mais c'est mon plus vieil ami ! L'élan du coeur tomba aux pieds de James, cette amitié violente, puissante, qu'elle éprouvait pour Eren. La loyauté pour un monstre mais dans ce cri transparaissait pas simplement de la loyauté, il y avait de la reconnaissance, une envie absurde de le protéger au prix de toute raison. Une chaleur affectueuse à rendre jaloux, elle n'est pas amoureuse d'Eren mais elle le défend comme une épouse, bec et ongles, elle défend ce bourreau auquel elle reste fidèle. J'ai grandis avec lui James. J'ai vu le monstre grandir mais quand rien n'allait c'est auprès de lui que je me réfugiais. Quand je faiblissais, c'est lui et Annabeth qui me relevait. Vous l'oubliez tous... Elle soupire, étrangement calmé après avoir bêtement, simplement, avoué que si elle restait avec Eren cela ne relevait ni du devoir ni de la peur mais parce qu'elle l'aimait de sa drôle de façon. Eugenia pris les mains de James dans les siennes avec douceur, maternelle elle se mit à lui caresser le haut de la main du pouce.
Quand rien n'allait il était là, quand j'étais perdu au manoir il était là... Tu n'es pas aveugle, ma famille n'a pas été bien accueillit, on a tous subis leur haine... Je me suis sentie seule James mais même à Dumstrang il continuait de me soutenir. Une voix qu'on ne lui connaissait pas, d'une très grande douceur, pas suppliante ou émouvante, simplement douce. L'évidence soufflée à ce cher ami, cela fait du bien de dire la vérité pour une fois et de ne plus me cacher derrière des excuses. Je ne peux pas lui faire ça, je ne suis pas loyale mais je ne peux pas le trahir, pas lui, même si ça veut dire que je n'écoute pas ce que je veux vraiment. Comprend moi mon ami, je t'en pries comprend moi, accepte que ma faiblesse est dans ma loyauté. Accepte ce que tous rejette, que l'héritière sublime est terriblement attachée à ce fiancé monstrueux et que cette amitié qui la dévore la pousse à sa perte. Comprend, mon ami, que l'agresser ne fait que la rendre encore plus mal, la fait culpabiliser de s'entendre dire qu'elle ne sera jamais heureuse. Sa tête s'en va se poser sur l'épaule de James, si peu tactile mais elle a besoin d'un peu d'affection, un peu de tendresse alors que beaucoup de ses hommes utilise la rage pour lui parler. J'aime vos colères qui gonfle mon orgueil, j'aspire à sentir qu'un de vous me comprenne.
Désolée...
Cela semble rien, cela semble creux. Accepte le sans faire d'histoire, cela semble fade. Elle n'est pas tactile. Ne pas s'abaisser à toucher l'autre, garder une distance, pas d'empathie, pas d'affection, cela ramollie le coeur. Elle se presse contre lui en une étreinte affectueuse. Ne jamais s'excuser, preuve de faiblesse. C'est la première fois qu'elle s'excuse.
James E. Aylen
Poufsouffle
Messages : 251 Galions : 500 Âge : 18 ans Classe : L1 Sécurité Magique Avatar : Tyler Posey
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Rose I. Carthew & Stephen B. Maxwell & Kris C. Cartwright
Sujet: Re: Tu me troubles plus que tu ne le penses... {feat. Eugenia Bogart} Lun 19 Jan - 19:19
Tu me troubles plus que tu ne le penses...
Cadeau de Noël !
James & Eugenia
Les voix s’élèvent l’une contre l’autre. Ce n’est pas possible, James ne peut pas élever la voix contre Eugenia. Et pourtant, il vient de le faire, frappant du point cette pauvre chaise qui n’avait rien demandé du tout. Elle lui dit qu’elle sait très bien ce qu’elle fait, mais est-ce seulement la vérité… James sent la douleur traversé sa main, mais il n’y prête pas attention… Il écoute à peine Eugenia défendre Eren. Il ne l’aime pas, ils ne s’aiment pas. Ce n’est qu’une question de famille et d’héritage. James secoue la tête. Il ne pourra jamais lui donner raison.
La voix d’Eugenia s’adoucit doucement alors qu’elle continue de parler de son cousin. Le Pousouffle ne veut plus rien entendre, il n’a plus le courage de l’écouter. Alors qu’elle lui dit qu’elle n’est pas loyale et qu’elle ne peut pas le trahir, James sent un excès de colère monté en lui encore une fois. Sifflant entre ses dents, il lui dit :
« Je n’ai pas envie que tu souffres. »
Contre toute attente, la jeune femme vient poser sa tête contre son épaule. Pendant une fraction de seconde, le jeune homme ne sait pas quoi faire. Déjà, les mains de son amie le troublaient, mais cette étreigne… Doucement, mais surment, faisant attention de ne pas la tâcher avec le sens qui coule de sa main, James entoure ses bras autour des épaules d’Eugenia. Si un Serpentard passait par là, James ne serait pas reconnaissable le lendemain. Il ne se doutait pas que ses actions pourraient mettre en danger sa jeune amie. Il ne se doutait pas que sa propre santé était en danger… Eugenia souffle un « Désolée » qu’il entend à peine, mais il se rend compte qu’il ne l’a jamais entendu s’excuser. Elle vient de s’excuser pour lui, elle vient de l’enlacer alors qu’elle ne le fait jamais.
« Je tiens vraiment à toi Eugenia… Plus que tu ne le penses… »
Sa carapace se brise. Il n’avait pas envie de retomber amoureux depuis son échec avec Nora et Philomena. Ça fait trop mal. Il ne sait pas quoi en penser. Mais il sait qu’il retombe amoureux et que ça va faire mal cette fois, beaucoup plus que les autres fois…
Un immense silence envahi la salle de classe. Aucun des deux ne s’éloigne et pourtant, il le faudrait… Ils ne savent pas le danger qui les entoure. Il a envie de lui dire, il a envie de lui dire qu’il l’aime… mais il ne peut pas. Doucement, il s’éloigne doucement de son amie, un triste sourire sur son visage.
« Plus que tu ne le penses… »
Ces derniers mots sont murmurent, des pas se font déjà entendre de l’autre côté de la porte. Il n’a pas peur. Pour elle, il pourrait mourir. Pour elle, il pourrait se battre contre le monde entier… Mais elle ne le comprend pas…