Eugenia H. Bogart Serpentard Messages : 631 Galions : 570 Âge : 20 ans Classe : L2 Médicomagie Avatar : Léa Seydoux
| Sujet: Eugenia Bogart | vous allez adorer me détester Ven 20 Déc - 17:17 | |
| Eugenia Bogart S’il n’y a pas de bourreaux pour de semblables crimes, je te prendrai par le chignon du cou et t’y ferai sentir un fer plus mordant que ne l’est le couteau de la Grève. Acier contre acier, nous verrons quel cœur sera plus tranchant. Nom de famille : BogartPrénoms : Eugenia, Helena, MadeleineAge : 19 ansDate et lieu de naissance : 31 décembre 1994, Londres | Qualité du sang : sang-purOrientation sexuelle : bisexuelleStatut social : célibataire mais se considère comme déjà fiancée à Haimon BogartAvatar : Léa Seydoux |
Le choixpeau m'a envoyé à SerpentardLicence 1 - médicomagie Baguette Magique : Bois de houx, rigide, ventricule de dragon Balai : nimbus 2001, parce que sa mère désapprouve ce sport Eugenia fait croire qu'elle est une joueuse pitoyable pourtant elle est vraiment douée comme gardienne Animal de compagnie : une chouette Harfang prénommée Magyar, assez taciturne et un peu méchante envers les inconnus Épouvantard : Une rumeur lui a fait changer sa peur : Elphias Rosenwald lui tend une main, avec un sourire entendue Ridiculus : Elphias se transforme en Oreste Patronus : une salamandre, elle est si petite qu'elle a mit du temps à identifier ce que c'était | Matière préférée : soin aux créatures magiques Matière détestée : astronomie, à part se repérer si on est perdu elle n'a pas encore saisi tout l'intérêt de la matière Options (minimum deux) : soins aux créatures magiques et divination lors du cursus primaire, elle suit actuellement : créatures magiques, enchantement & Sortilèges renforcés et études des troubles psychomagiques.Rêve d'avenir : c'est très clair dans sa tête, elle va épouser Haimon et ils auront un fils puis, quand l'influence des Bogart ne pourra plus être contesté, quand leur fils sera parfaitement éduqué, elle disparaîtra pour enfin vivre sa vie. En même temps elle trouvera une façon d'annihiler la famille Rosenwald. Un avenir tout tracé, précis, qu'elle ne veut pas bouleverser. |
Son caractère Je suis née dans une famille qui m'imaginait une personnalité et brodait mon destin avant même que je ne parle. J'ai grandis dans un école qui n'a cessé de me juger sans penser que je pouvais être différente. Il a donc fallu que je m'adapte. Certains parlent d'éducation, d'orgueil, moi je parle d'instinct de survie. Il était hors de question que je change ce que j'étais, mais il m'était tout aussi impossible de résister au monde, aussi j'ai choisi de devenir ce que tous imaginaient. Je jongle avec les masques comme d'autre avec un souafle, si bien qu'il est très difficile de savoir qui est véritablement Eugenia Bogart.
La lucidité est ma plus grande qualité et, à elle seule, m'a permit de ne pas laisser mourir celle qui dort en moi. Que cela soit les agissements de ma famille à mon égard ou l'attitude des autres élèves, j'ai une conscience aiguë de mon environnement, de ce qu'on attend de moi... A dire vrai, tant de lucidité m'a rendu pessimiste, un brin fataliste : il existe des choses qu'on ne peut changer, il faut donc faire avec. Mentir, tromper, trahir, sont des atouts de poids pour résister, l'amitié aussi me direz-vous, mais il m'est si difficile de me confier à quelqu'un avec honnêteté que je lui préfère les mensonges. Le plus important est de toujours savoir ce que vous désirez, les actes que vous commettez pour atteindre votre objectif ont alors peu d'intérêt, d'envergure : c'est le résultat final qui compte. Il faut aussi de la patience, beaucoup de patience. On n'obtient rien dans la précipitation, il faut laisser le temps à l'esprit d'assimiler la situation, laisser mûrir la réflexion, la haine... Cela fait tellement longtemps que je prépare ma vengeance envers les Rosenwald. J'ai plusieurs coups d'avance sur eux, leur vie n'est pas comme celle des pions d’échiquier, ils ne sont pas des poupées entre mes mains il ne faut pas exagérer, n'empêche, c'est sur mon plateau qu'ils se baladent.
Outre ces deux qualités qui sont devenu un véritable mode de vie, je suis d'une nature secrète, peu bavarde et assez frustrée. Ce n'est pas simplement le fait que je m'ennuie vite, non c'est que toutes mes passions ont été interdites si bien que je lis des livres dont je n'ai rien à faire, pratique un instrument sans envie... Je vous entend d'ici me crier de me laisser aller, mais, idiots, si je le fais vous imaginez vraiment que ma mère n'en saura rien ? Soyez pas naïfs... Je rêve de dragon, de balade dans la forêt interdite pour m'y promener parmi les centaures ; je me vois dans l'équipe de quidditch au poste de gardienne que nos buts soient enfin décemment protégé ; le violon ne sera plus pratiqué avec douceur mais avec rage, je danserais au lieu de fermer posément les yeux... Laissez moi sortir, laissez celle que j'aurais du être s'exprimer et ce sera un florilège de couleurs sanguines, un bazar d'émotions, de sentiments, qui partiront en tout sens.
N'allez pas imaginer que j'aurais pu être une meilleure personne. Mes goûts ne font pas le caractère. Jamais je n'aurais pu éprouver de compassion pour la faiblesse, je serais toujours aussi médisante et promptes à rabaisser, et mes relations auraient été les mêmes. En amitié je suis difficile à attraper, ma confiance est lente à obtenir et si rapide à perdre. Il vous est interdit de me décevoir, de me trahir, de m'oublier ou de me juger. Par contre, moi, je ne promets rien. La façon dont je vous déçois est à la mesure de mon affection envers vous, plus grande est la chute et plus vous savez que je vous aime. C'est une mauvaise habitude que j'ai, de supprimer ce qui pourrait me rendre heureuse. Au final, que ce soit en amour ou en amitié, c'est toujours compliqué. Je ne vis qu'à travers la passion, celle avec un grand « P » et qui vous pousse à détruire l'autre. Amour vache, amitié toxique.. les expressions s'accumulent pour décrire comment je noue un lien avec vous, faites votre choix et souhaitez ne m'avoir jamais rencontré.
Sa vie Je suis née par une froide nuit d'hiver, la neige s'acharnait à essayer d'entrer dans l'hôpital alors que la pluie se transformait en de minuscules épis de glace. Les passants glissaient sur les trottoirs gelés, alors que les préparations du nouvel an se faisaient dans la hâte. La plus part étaient pressés de rentrer chez eux pour fêter dignement la nouvelle année à venir, malgré la guerre qui continuait de hanter nos ruelles. Ma mère m'a serré contre son sein chaud avant de me donner à mon père, qui me montra ce monde blanc auquel j'appartenais. Étrangement silencieuse, j'ouvrais de grands yeux étonnés, curieux ; ma petite main lâcha le gros doigt de mon père et se posa sur la fenêtre glacée. La froideur de la vitre, l'air glacial du dehors, s’infiltrèrent en moi et, il semblerait, ne m'aient jamais quitté. Je suis née par une froide nuit d'hiver et c'est dans un cocon gelé que mon cœur grandit. La petite fille qui rêvait de chaleur Lasse d'attendre l'été, elle s'enferma dans un château de glace « Tiens toi droite », « pense utile, pas plaisir », « Eugenia, vient ici que Monsieur te regarde »... L'enfance n'existe pas chez les Bogart. Naître Bogart implique des responsabilités, c'est avoir le poids d'un nom sur ses épaules et, même si vous aviez l'idiote envie de vouloir choisir votre avenir, vous comprendriez bien vite que l'on n'échappe pas à un tel patronyme. Alors que je courais dans les couloirs de notre large demeure, j'entendais la voix de ma mère me rappeler qu'une bonne fille ne s'amusait pas à la guerre. Que c'était chose sérieuse réservée aux hommes, que je me devais d'aller me cultiver à la bibliothèque. Dans ses moments d'extrême bonté j'avais l'autorisation d'aller jouer avec mes figurines et, si j'étais habile, je pouvais attraper un des chatons des cuisiniers. Chacun de mes plaisirs étaient bridés, toujours avec justesse et sans jamais hausser le ton, mère m'expliquait qu'une femme en devenir ne devait pas se passionner pour les dragons mais que les licornes, ça oui, elle pouvait. Tout ce qu'il y avait d'unique en moi, de différent, d'étonnant, fut éliminés. Petit à petit, morceau par morceau, ma famille découpa, dépeça et annihila mon originalité, jusqu'à ce que, enfin, je fus la poupée parfaite qui convenait aux Bogart. - C'est certain Médéa, c'est Elphias qui l'a assassiné. - Mais pourquoi ?! Son propre frère ! Je... - C'est un traître, il est prêt à tout pour se racheter une conduite auprès de cette bande de rats morts. Tuer un frère devait être le prix à payer pour être intégré. - Il ne méritait pas de mourir ainsi, il tenait à lui, malgré tout, il tenait à lui et Elphias... ce... Qu'est-ce que je vais dire à Eugenia ? Comment vais-je lui annoncer que son oncle a assassiné son père ? Elle encore si petite ! Le climat de guerre qui était mon quotidien depuis ma naissance ne m'avait jamais paru aussi proche. Aussi dure ma mère soit-elle, elle avait toujours réussi à me protéger, si bien que ces conflits étaient comme une de ces histoires que l'on me racontait pour m'endormir. J'étais si jeune... je devais avoir quoi, quatre ans, quand je surpris cette conversation. Mon esprit juvénile ne comprit pas très bien ce qui se passait, quelque chose n'allait pas, ma mère ne pleurait pas pour un rien... - Maman ? J'avais poussé la porte attirée plus par les sanglots que par les propos, elle me prit dans ses bras et me serra si fort que je me m'y à pleurer à mon tour sans rien y comprendre. Ce n'était pas normal, ça n'arrivait jamais, c'était comme la fois où mon père m'avait annoncé que Magicdog n'allait plus revenir et puis, mère n'avait rien dit quand je l'avais appelé « maman »... Maman, pourquoi on pleure ? Si vous êtes triste, Eugenia aussi est triste et c'est pas bien, faut pas être triste. Maman, vous avez dis faut pas pleurer car... - Car pleurer est faiblesse et la faiblesse permet aux autres de te faire du mal, oui je sais ma chérie. Écoute, vient là, il faut que je te dise quelque chose. Soit attentive car je vais te parler comme à une grande. *
Il serait mentir que de dire que ma mère et mon père formaient un couple aimant mais il y avait malgré tout de l'affection entre eux. Aussi sèche soit ma mère et faible soit mon père, ils avaient réussi à trouver une façon d'être, un mode de vie, qui avait noué une complicité entre eux. Assez, du moins, pour que ma mère ne se remarie jamais et m'explique assez souvent, en détail, comment les Rosenwald avait détruit notre famille. Il s'agissait d'une guerre, les victimes étaient nombreuses, mais de là à tuer son propre frère il y avait une nuance. Un pas, une ligne, qu'Elphias avait franchit et pour lequel il devait payer. Mais grâce à une pirouette et à la mauvaise volonté du ministère, il ne fut pas attrapé. Ma famille fut salit, bafoués, pendant que ce traître puant s'amourachait d'une moldu et fondait une famille. Oui, il ne fut pas aimé d'un côté comme de l'autre, oh oui, son fils fut rejeté comme un vilain canard, mais ce n'était pas cher payé pour avoir tué son propre sang. A cause de lui ma mère jugea préférable de me renommer Bogart et toute mon éducation fut accès sur un simple objectif : donner un nouvel héritier à la famille. Un bon mâle qui saura faire oublier qu'une partie de ma généalogie est pourrie et permettra à ma mère de retrouver un peu de grâce. La victoire rend vos crimes légitimes et votre hypocrisie les camoufle
Poudlad. Quel château, quel organisme et quel hypocrisie. Sous couvert de vos proposer « la diversité », « la tolérance », on vous parque les pauvres élèves encore naïfs dans des maisons où, tout le temps de leur scolarité, ils auront une étiquette sur le front et des amis qui leur ressembleront. Pour un lieu de tolérance, ils ne mélangent pas beaucoup. A Serpentard on m'envoya et sans surprise les médisances salirent mon chemin. Ah ça, si j'étais chez les vert et argent, forcément j'étais une Mangemort qui s'ignorait. Une sale petite sang pur qui allait comploter, médire et pourrir l'existence des pauvres petits innocents. Dieu, que j'en subis, des moqueries, saloperies, si ça avait été la situation inverse, si moi je vous avais rejeté parce que vous étiez « né moldu », « sang mêlé » alors on aurait crié au scandale. Pas là, là on pouvait, ma famille avait perdu la guerre alors, gloire au vainqueur et mort au vaincu. L'hypocrisie du lieu me donnait envie de vomir, j'eus bien le désir en première année de changer tout ça. Être serpentard ne veut pas dire assassin mais c'était si idiot de ma part d'envisager changer la vision qu'ils avaient tous de ma famille. Et puis, pourquoi devrais-je faire des efforts pour eux ? Ils n'avaient qu'à me tendre la main au lieu de la mordre ! A vouloir me voir comme un être démoniaque, ils furent servit... Trop tôt je laissa ressortir la haine qui grondait en moi, mon maintient, ma façon de vous regarder, tout en moi criait le mépris que vous m'inspiriez. Avec un plaisir malsain, je m'amusais à cultiver une aura de mystère autour de ma petite personne, jouant avec le chaud et le froid. A la fois menteuse et généreuse, méchante et attentive, j'étais incernable, incompréhensible. Bien que fiancée à ce cousin, je m'amusai à lancer la rumeur qu'à meilleur partit je ne dirais pas non et de nouveaux jouets se pressèrent à ma porte. Ma famille m'imagina docile, belle et juste ce qu'il faut d'intelligence ; les autres me crurent démoniaque, méchante, alors je suis devenue exactement tout ceci : n'étais-ce pas ce que vous vouliez ? * - C'est une blague, mère ? - Bien sûr que c'est une blague, que crois-tu donc ? Tu me déçois à être aussi crédule, Eugenia, cela ne te ressemble pas. -Ce n'est pas ça, je suis agacée voilà tout. Ce n'est pas la première fois que je l'entends, c'est assez perturbant. - Tu es trop sensible, un rien te perturbe. Là, cessons de parler de ces sottises et tiens toi mieux. Bien, sourit et vient avec moi, Haimon est là, ils nous attendent tous dans le salon. Je suis suivie ma mère avec un sourire délicat au visage et des réflexions plein la tête. Mon cousin m'attendait, nous avions beau nous connaître depuis toujours ma mère s'acharnait à me présenter sous un jour toujours plus favorable. C'en était ridicule, lui dire que j'avais les hanches larges n'allait pas lui faire oublier mes défauts. Alors que nos familles jouaient une parade cynique où je n'étais qu'un pion, je repensais à ces rumeurs qui couraient. D'après certaines mauvaises langues je ne serais pas la fille de mon père, je ressemblerais un peu trop à ce cousin Rosenwald. Ce rat, je ne crois pas... Il n'empêche que cette rumeur persistante m’exaspérait et m'occupait l'esprit. - Eugenia continue en étude supérieur, cela va de soit. En justice magique, c'est une bonne filière. Elle sera un atout de poids, sans pour autant surpasser le talent de votre fils, bien entendu. - Mère, avant d'en dire plus il me semble qu'un thé chaud serait le bienvenue. - Oh, serait-il froid ? - Oui, nous étions tout à nos conversations si bien qu'il s'est tiédie. Mère, j'aurais besoin de vous pour savoir quelle boîte choisir, vous venez ? Alors que ma mère comprenait la manœuvre, depuis le temps qu'on l'utilisait, et sachant pertinemment que je continuerais à la couper jusqu'à ce qu'elle accède à ma requête, nous sortions de la pièce. Depuis le début de l'été nous avions débattu sur mes études à venir et, depuis le début de l'été, nous étions incapable de nous mettre d'accord. - Il est hors de question que j'aille faire de la justice. Ne vous méprenez pas, j'ai beaucoup de respect pour votre profession mais elle n'est pas faite pour moi. - Eugenia, je n'ai pas requis ton avis il me semble. Tu connais les règles, une femme se doit d'être un soutien à son mari mais pas une ombre. Tu t'imagines vraiment pouvoir devenir auror ou un membre haut placé du ministère ? C'est lui qui va porter le nom de Bogart, pas toi. C'est lui qui a le pouvoir, toi tu dois le soutenir, l'aider et prendre le relais s'il s'avère faible. Mais toujours, et je dis toujours, tu resteras dans l'ombre. -Je ne veux pas être au ministère ! J'aimerais étudier et élever les dragons, Haimon connaît déjà ma passion ça ne va pas le surprendre et.. - C'est encore pire ! Une saltimbanque ! Ce fut long, délicat et même difficile, mais nous arrivâmes à un accord. Ma mère jugeant les métiers en lien avec les créatures indignes de ma personne et quant à moi ne supportant pas l'idée d’abandonner l'unique passion qui me restait, je réussis à la convaincre que Médicomage était un bon métier. A la fois prestigieux, mais pas trop, je pouvais aider mon époux sans lui être supérieur ou ridicule. Ce que mère ignorait c'était qu'il y avait toujours des cours de soins aux créatures, je n'étais pas au cœur de ma passion mais c'était mieux que rien. Il me restait cinq ans pour accomplir ma voie sans que ma famille ne voit le coup venir, à cela j'ajoute qu'il était grand temps que je sortes de l'ombre et sache si ces rumeurs à mon égard étaient vraies... Derrière l'écran Prénom ou surnom : ClarisseAge : 24 ansRégion : Pays de la loireSexe : fémininComment as-tu découvert Ascensio ? Par PRD, Ernest a allumé une lampe et j'ai vu la lumière ♥ | Qu'en penses-tu ? ce forum à l'air vraiment accueillant et a une bonne ambiance ainsi que des prédef à tomber, j'ai craqué pour Eugenia, Harper et Audric, je me suis dis alors que j'allais arrêter de les lire avant de tous les imaginer. Autres chose ? j'espère avoir été cohérente dans l'histoire d'Eugenia, si je dois modifier n'hésitez pas à me le dire Code du règlement : Potty Pottam sur son nimbus 2000 |
Dernière édition par Eugenia Bogart le Jeu 29 Mai - 23:24, édité 6 fois |
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