Magyar ♠ La (méchante) chouette d'Eugenia

Magyar

A little dragon

Choisit pour son mauvais caractère, Eugenia a passé son enfance à la rendre encore plus agressive car, faute de pouvoir s'offrir un dragon, elle en aura un simulacre. Résultat des courses, Magyar mord facilement, se supporte pas les câlins et adore manger la nourriture des autres chouettes. Si elle est gentille avec Eugenia on ne peut pas dire qu'elle soit affectueuse, si bien que la Serpentarde en vient à regretter de l'avoir élevé de la sorte.

Vincent Shepherdson

Chère Eugenia,

J'ai été agréablement surpris de recevoir un message de ta part. Je pensai que tu étais fâché suite à notre sortie et à ce que je t'ai dis...Je ne voulais pas te blesser mais je ne voulait pas que tu penses être la seule à avoir des interdictions...Quant à mon père et les autres qui me prennent pour un raté, ne t'en fais pas...Je sais que je suis pas 100% pourri grâce au professeur Oulianov qui m'aide énormément à prendre plus confiance en moi...Il y aussi d'autres personnes qui ont vu quelque chose en moi Very Happy

J'ai hâte de voir les photos que tu prendras !

A la prochaine
Gros bisous
Vincent

PS : Magyar a essayé de me pincer mais il a vite compris qui était le patron hahaha

Abel T. McMillan

Bonsoir Eugenia.

Pardon pour l'écriture, je suis dans la volière. Je vois que Magyar est toujours aussi aimable, elle m'a fait une entaille dans la main, d'où la tâche peu esthétique sur le papier. Toutes mes excuses par ailleurs de ne pas te présenter un écris un peu plus officiel. Considère ceci comme un courrier personnel exceptionnellement chiffonné.

Je voulais prendre de tes nouvelles, depuis la fête, et me demandais si ta famille organisait quelque chose en décembre pour ton anniversaire.

Ah, et question embrassant. Je ne sais plus qui est ton fiancé. Ce serait malheureux que je me trompe.

Si tu n'arrives pas à trouver Rookie pour me répondre, ta chouette fera l'affaire. mais généralement si tu as un peu de viande sur toi en te baladant à l’extérieur, elle devrait vite te trouver.

Je m'excuse encore pour la demande cavalière. Je te souhaite une bonne nuit.

Abel T. McMillan.

Abel T. McMillan

Bonjour Eugenia.
(Abel dit en fait "Good Morning")

Content de ne pas être de si mauvaise compagnie pour ta chouette finalement. Je serais ravie de réutiliser ses service. Et pardonne l'indiscrétion, mais je devine que Rookie a été excessivement affectueuse avec toi également. Elle portait encore ton odeur cette nuit. Si elle t'ennuie, n'hésite pas à la repousser, elle ne te mordra pas.

Concernant la réception comme ta fête personnelle, je me ferai un plaisir de venir. Du moins j'essaierai, tu sais sans doute que je ne suis pas friand de bain de foules. Si à la réception, je pourrais m'occuper l'esprit à parler science-politique et agrandir le réseau familiale, il m'est impossible de m'évader aussi facilement face à des personnes dont la moitié de la masse liquide s'est changé en éthanol... Mais ne t'en fais pas, je ne pourrai prétexter de maux de ventre pour me dérober, ni à l'un, ni à l'autre. Y a-t-il quelque chose qui te fait envie ? Si les McMillan t'offriront un cadeau au nom de toute la famille, je pense que je suis assez vieux pour m'occuper moi-même de tes présents, surtout si je peux avoir l'occasion de te l'offrir dans le cadre d'une fête un peu plus personnelle. Du moment que ce n'est pas un bijoux, je suppose que cela ne posera pas de problème à ton futur.

Par ailleurs, il serait temps qu'Haimon se ressaisisse et se mette un peu de plomb dans la tête. Je crois que tu l'as remarqué, je n'apprécie par vraiment Eren autant que je le voudrait. Il est comporté de manière on ne peu plus odieuse avec ma sœur, et chanteuse pour moldu ou pas, elle reste de ma famille. Je considère qu'il l'a publiquement offensée, pendant cette fête, qu'elle et Silver ont entreprise au début de l'année. Et il l'a fait juste devant moi. C'était assez pénible. Je n'ai honnêtement of une confiance en le personnage.

Mais ce sont sans doutes des impressions personnelles, très biaisées par une fiertés bafouée. Si tu lui es promise, c'est si il doit bien être capable. Penses-tu pouvoir lui confier ta famille ? Si oui, je ne peux qu'espérer que cela se passe au mieux.

Au sujet d'Alysandra, nous ne nous sommes pas adressé la parole. L'an dernier, beaucoup de choses de sont déroulées, il y a eu énormément de chose à gérer, et toute l'école avait les yeux rivés sur elle. De plus, je ne peux pas vraiment lui faire la conversation. Je crois que je n'ai rien à lui dire sans la blesser. Quand bien-même elle le mériterai, je n'ai pas envie de me blesser avec.
Père et mère m'ont ordonné d'aller à sa rencontre. Ils ont une affaire à régler avec elle, et aimeraient bien reprendre le contrôle sur ses actions. Je n'en ai pas envie. Pour être exact, je ne m'en sens pas capable.

~~Il y a~~
Il y a vraiment eu un moment où j'ai ressenti de la joie. Peut-être un instant, où j'ai réalisé qu'elle allait nous revenir. Mais c'est très vite parti sous une couche d'angoisse et de paperasse. J'ai fais de mieux pour aider Père, mais c'était le désordre. Et puis ça aurait été indécent d'exprimer une joie d'enfant de douze ans alors qu'on enterrait notre premier né.

Je veux lui parler, depuis presque dix ans. Mais je ne peux pas. Je m'en sens incapable. Je vais probablement envoyer un mot par son chat. Je n'ai vraiment pas le courage.

~~Je .~~

Pardon pour ce message un peu brouillon et les quelques interventions impolies. Je te souhaite de passer une agréable journée.

À ton service,
Abel.T. McMillan.

Je place cette conversation avant le rp avec Hell, qu'il fini par rencontrer tout de même.

Abel T. McMillan

Bonsoir Eugenia.

Voilà plusieurs jours que je ne t'ai pas répondu, mais j'avoue avoir priorisé mon travail. Ne crois en rien que j'oublie. J'ai passé aujourd'hui une journée fort éreintante, je me permets donc de prendre un peu de temps pour te répondre.

Je proteste donc vivement au sujet de ton élevage de rats ; te connaissant, tu as sans doute pris les meilleurs spécimens qui soit, et personne ne peut douter de ton bon goût aujourd'hui. Plaisanteries à part, c'est sans doute pour ton bien. Si d'ici à ce que j'ai des enfants je ne trouve pas de raison d'envoyer les animaux de compagnie dans une autre dimension ou les changer en verre à pied, je les laisserai faire tous les élevages qui leur plaisent.

Tes boutades font peur, Eugenia, mais elles me font sourire quand même. Est-ce normal ? Dans tous les cas, je ferrais travailler mon imagination de bernique en hibernation à la fois pour échapper à ce bien triste destin pendant la fête et pour te trouver un cadeau. Je suis certain que je peux faire autre chose que rester le nez dans mes bouquins.

À l'égard d'Eren, je me dois de me confondre en excuses si tu as pris ma méfiance pour de la jalousie ou de la rancœur. Et je m'excuse une nouvelle fois, parce que c'en était peut-être bel et bien. Tu as bien raison, et si tu as confiance, j'aurais confiance également. Jusqu'à ma limite humaine. Tu es une des seules à savoir que j'en ai une, mais elle existe.
Sois assurée que tu ne trouveras jamais meilleur défenseur de la paix entre nos familles que moi. Je m'en remets à ton jugement, sans doute mieux avisé que le miens.

N'ayant pas de fiancée, et aucune intention d'en prendre une pour le moment, je peux difficilement comprendre tes sentiments à cet égards. Mais je sais que celui qui aura ton soutien aura le soutien aura le soutien des Bogart. e sais que tu n'es pas libre de soutenir n'importe qui, je pense que nous sommes maintenant assez adultes et réfléchis pour comprendre ce qu'il y a de mieux pour notre famille. Je sais et j'espère que tu diras "oui" devant l'hôtel avec toute la conviction qui est tienne, sans hontes, ni remords. C'est peut-être le seul moment de notre vie où nous sommes libres. Et c'est libre qu'un jour j'aimerais répondre oui aux attente de tout mon clan.

J'ai bien réfléchis à ce que tu m'as dit à propos de ma sœur. J'irai la voir. Je ne suis pas certain de ce qu'il va se passer, mais je vais tenter de me souvenir de ce que tu m'as écrit. Tu connais mon talent pour l'expression. Mais je vais essayer. Pour moi-même.
Alors rends-moi ma Rookie, c'est la seule femme au monde sur laquelle je puisse compter. À l'avenir, je ne sous-estimerais plus jamais les pouvoirs du chantage.

Je te remercie pour ces précieux conseils.Si tu as le moindre problème dont tu aimerais parler, je serais ravi de t'aider. Parait-il d'après mon Père que je suis quelqu'un de très fiable. Il m'arrive d'en douter, mais si c'est toi, je ferrai mon possible.

Très reconnaissant et redevable,
Abel.T. McMillan.

Abel T. McMillan

Bonjour Eugenia.

Ne t'en fais jamais pour ce qui est de me déranger. Je serais heureux de délayer quelques engagements si c'est pour toi.

J'ai toute confiance en toi, Eugenia.

Comme toi. J'ai peur d'être libre. Et j'ai mal de ne pas avoir le choix. Je l'ai choisi, ce chemin tout tracé pour moi. J'ai choisi cette attente constante. parce que si j'étais libre, je ferai des choses irréparable à ceux que j'aime. Père et Mère bien sûr. Mais mes frère et sœur aussi.
Haïmon fait des choix. Et toi tu fais les bons. Bien sûr que ça va te faire mal. Mais nous allons vieillir. Mûrir. Et un jour ça ne fera plus mal. C'est ce que je me forcer à penser lorsque je regarde Alysandra. Elle va choisir sa vie, et je ferrai tout pour que personne ne puisse l'en empêcher. Si mon nom y parvient mieux que moi, je veux me servir de ce nom. C'est notre seule voie pour protéger les nôtres. Si le nom n'a plus d'importance, alors garde ta baguette près de toi. Parce que tu risque de t'en servir.

Je suis prêt à encaisser tout ce qu'il faudra. Si un jour j'ai le pouvoir de les protéger quoiqu'il arrive, alors je serai patient. Peu importe si je m'éloigne d'elle. Un jour, je serai au-dessus de tout ça. Je serais plus sage, et plus fort que ça.

Mais j'ai mal, Eugenia. À toi je peux bien le dire. Je l'aime. Et parce que je l'aime, il faut que je fasse les bons choix, pour qu'elle ne souffre pas. Et un de ces choix est de ne pas être faible, de ne pas couler avec, ou compter sur sa force. Je ne la suis pas parce que je l'aime, bien plus que personne ne peut l'imaginer.

J'irai la voir. Je te raconterai. J'essaierai de faire en sorte que ça se passe convenablement. Je ne suis pas certain que ce soit la même chose que "bien".

Ne t'en fias pas. Je ne suis moi-même pas très bon lettré, ni orateur. Peu importe la forme, je suis honoré de pourvoir te lire. Heureux que tu me témoignes autant d'amitié.

J'ai passé vingt ans de ma vie à taire toutes mes craintes, et elles ne se sont pas effacées. Au contraire, je crois qu'aujourd'hui elles m'empoisonne, parce que je ne suis plus capable de le dire à personne. C'est une tradition chez nous, de couvrir les horreurs d'un voile et de rester muet pour faire comme si ça n'avait pas existé. Notre Histoire en est remplie. Et lorsque ces petites choses ressortent, elles donnent naissance à des monstruosités. C'est ironique de ma part, mais si nous faisions part de la moindre de nos craintes, elles finiraient par toute disparaître d'elles-mêmes.

Je t'écrit ceci, et je me rends compte à quel point il est trop tard pour moi. Mais donne tes craintes. Elles deviendront réelles, le temps d'une conversation, puis cesseront de te hanter comme des fantômes, auront une forme et des limites. Ce réel va vivre et mourir, et tu en seras libre.

Tu accoucheras de petites peurs et de petites hontes, devant ceux en qui tu crois uniquement. Et les fantômes disparaîtrons d'eux-même.

Merci de t'inquiéter de ma santé. cela me fait très plaisir. Prend soin de toi élégamment, Eugenia.

Amicalement,
Abel.T. McMillan.

Abel T. McMillan

Bonsoir Eugenia.

J'ai reçu ton message ce matin avant de me réveiller. Je t'écris aussi pendant le sommeil de mes camarades. Il y a une heure et demi déjà que j'ai éteint mon tourne-disque. La lune est pleine.

J'aimerais te remercier d'ors et déjà. Je me sens moins seul. Je suis rassuré. J'ai fait ce qu'il fallait, et tu as fait ce qu'il fallait. La jalousie existe. Mais ce ne doit pas être plus fort.
Soyons heureux, Eugenia.

J'ai mauvaise conscience ; lire des aveux aussi direct ne me donne pas le droit d'ignorer ta requête. Tu n'es pas sans savoir que les McMillan sont des spécialistes du développement de la magie noire. J'ai toujours grandit dans l'idée qu'on ne doit se refuser aucune arme. Mais uniquement contre les ennemis. Si tu es irréprochable, Eugenia, il n'y aura personne qui voudra, au sein de ta famille, s'en prendre à toi. Si tu es meilleure que ça, ils te suivront.

Tu as le droit d'être impitoyable envers les fêlons. Impitoyables envers ceux qui ne respectent pas ce que ta famille t'as enseignée. Impitoyable envers toi-même.

Mais parce que tu as de la compassion, tu ne deviendras jamais la même que ta mère. Tu dois simplement être meilleure. Tu ne peux devenir que toi-même Eugenia. Si tu as conscience de tes propres instincts, c'est que tu peux les contrôler. C'est la peur que ton Clan ne fasse pas les bons choix qui te pousse à douter. Ne doute pas d'eux. Fais-toi la place que tu mérites. C'est plus efficace que n'importe quel sortilège.

Si le destin n'a pas fait justice lui-même d'ici là, patiente. Que ce soit la justice des hommes, ceux des sorciers et celle de ton cœur, un jour tu seras assez forte pour réparer l'affront par toi-même. Mais pas encore. Pas encore.

J'ai commencé cette lettre il y a deux jours. Je n'ai pas eu le courage d'écrire la suite. Je ne suis pas tranquille à l'idée de connaître une de tes peines et refuser te te livrer la mienne. Mais je ferrai comme toi. Ceci est un secret, Eugenia. J'en dépose une partie ici parce qu'il est lourd, et par ce que je te fais confiance. Je sais que je ne le regretterai pas. Mais j'ai peur.

J'ai décidé que je t'avouerai ici eux choses. La première, pour te rendre la confiance que tu m'as offerte. Et l'autre pour me décharger. Si tu ne la lis pas, ne me révèle plus rien d'autre à l'avenir. Peut-être que certaines choses ne sont pas faites pour être écrites, même cachées sous des sortilèges.

En premier lieu, je n'ai jamais pleuré mon frère. Caleb est mort, trop tôt, mais je n'ai pas été endeuillé. Je ne le détestais pas. Mais je n'arrive pas à me souvenir de ce que j'ai pu ressentir pour lui. Ni pendant l'enfance, ni pendant l'absence.
Tout le monde semble avoir oublié ses défauts. Y compris moi.

Je n'arrive pas à me faire à l'idée que mon frère est mort. Ni que j'ai eu un autre frère que Caïn.

Si tu me le demandais maintenant, je répondrais que je n'ai pas aimé Caleb.

Si ce premier aveu t'effraie, je te prierai de brûler la lettre. Le reste ne t'intéresse en rien.

Il n'est un secret pour personne que je suis très facile à obtenir comme partenaire nocturne. Même, en vérité, je n'ai jamais refusé personne.

J'ai un plus grand vice.

Je pense qu'après cela, ton estime pour moi pourras baisser. Je le sais. Si tu ne le veux pas, brûle cette lettre avant.

J'aime Caïn et Alyssandra.
D'un amour passionnel, et sale.

J'aime Caïn et Alysandra.

Abel T. McMillan

J'ai cru que tu ne répondrais jamais.

Je t'envoie ton amour pour Haïmon, même si il ne doit pas être facile à vivre. Au moins n'est-il pas un crime.

Je te suis très reconnaissant de ton honnêteté. Je suis très conscient que peu peuvent admettre ce qui m'arrivent. Et je n'en fait pas parti. Je ne compte pas vivre cet amour. Ces amours. Alyssandra, je l'espère, sera épargnée de mes songes. Quand à Abel, je crains l'avoir déjà salit.

Par pitié ne le répète à quiconque. Je nierai. Pour son bien. Pour notre bien. Et même encore aujourd’hui j'ai besoin de nier à travers la chair des autres. Je succombe souvent. Caïn est un garçon possessif. Je ne pense pas qu'il partage mes sentiments.

Parfois je pense qu'il trouve simplement son compte à cet attachement démentiel et irraisonné. Il y a des années que je ne lis plus dans ses yeux les sentiments qu'il me porte. Je sais pour tout le reste. je sens pour tout le reste. Mais c'est comme si il me devenait opaque quand il me faisait face, pour ce que je suis, pour l'amour que je lui porte.

Il m'aime sans doute comme un frère. Parfois il joue, et je ne trouve pas ça drôle. Et quand il ne rit plus, je tombe en ruine. Alors je m’affaiblis. il sait. Il sait que je l'aime. Il est le seul à savoir. Pour Aly, aussi. Il est le seul à savoir pourquoi je me suis accroché aussi longtemps à l'étude des moldus.

Je ne sais plus. Je ne sais plus. Je ne sais pas ce que je veux. À chaque fois que je veux me détacher de lui, bafouer ces sentiments dans les bras d'une autre, d'un autre... Je trouve sa jalousie, et mon amour refait surface, comme si je le rencontrait pour la première fois, dans une splendeur renouvelée.

Alyssandra est différente. peut-être que j'aime plus le fantasme que je me fais d'elle. Pourtant je ne peux pas m'empêcher de la vouloir lorsqu'elle m'apparait en face. Je ne peux pas m'empêchre de vouloir lui dire que je l'aime, peu importe ce qu'elle est devenue, qu'elle a été et sera toujorus, est, au moment où je la vois, la plus belle des femmes.

C'est affreux. Pardon, Eugenia. Pardon, je n’arrive pas à expliquer. Ils sont une partie de moi. Je vis à travers eux, je ne suis que les angoisses que je porte en pendant à eux. Ma vie tourne autour de ça. Autour d'eux. Autour de ce dilème ente l'amour que je me dois de leur porter et celui que je leur porte en fait. Je dois les respecter, les pardonner, les élever au dessus de tout danger, de toute atteinte, de toute insulte, malgré leur ferveur à toujours demander plus de confrontation.

Et malgré la noblesse avec laquelle on a tenté de m'instruire dans le bonheur de ma famille, je ne rêve que du jour où je pourrais les prends tous les deux dans mes bras, les embrassant l'un et l'autre, comme si c'était le seul moyen de me retrouver moi-même.

je sais que c'est faux. Je le sais. Je suis bien là. Je reste loin d'Alyssandra, pour son bien. je m'éloigne de Caïn, pour son bien. je me refuses à les détruire.

Mais j'ai l'impression de me détruire moi-même.

Ce que tu as entendu à travers mon tourne-disque, ce sont les chansons d'Alyssandra. La musique est de Caleb.

Je l'éteint dès que quelqu'un entre dans ma chambre. Mes camarades de chambres savent que quelque chose cloche. je m'évertue à les écouter en boucle, sans cesse, dans ma solitude. mais j'en ai fait un tabou.

Je suis obsédé par eux. Je n'ai pas le droit de faire ça. pas le droit de les réclamer. j'entrainerais leur perte morale, leur bonheur, leur avenir.

Je crains ne pas voir la force de partager cela avec toi. Cette musique, les dernières photos récentes que j'ai d'elle. Je crois que je ne peux le partager avec personne.

Pardonne-moi Eugenia. Je te réécrirai bientôt, une fois mon entre-vue avec Alyssandra terminée. mais je ne crains pas avoir la force de continuer sur cette voie. Reprenons tout cela plus tard. Tu as toute ma reconnaissance pour rester malgré tout là. Je me dois de te considérer comme l'une de mes amies les plus porches et sincère. J'espère pouvoir faire preuve de ce que requiert cette amitié pour t'aider à ton tour, quoiqu'il arrive.

Mais pour l'instant, j'aimerais m'arrêter. Je ne me sens pas bien. J'ai besoin de recul. Besoin d'être un peu seul avec ces pensées.

Pardon, Eugenia.

Je pense avoir trouvé ton cadeau d'anniversaire.

Quelques jours plus tard.

Abel T. McMillan

Bonsoir Eugenia.

J'ai aujourd’hui parlé à ma sœur. Je pense l'avoir faîte pleurée, à force de ne pas trouver les bons mots pour lui faire comprendre. Je pense qu'elle me déteste, à juste titre. Je pense qu'elle n'aime ni ma compagnie, ni les mots de raisons que je me dois de lui apporté. J'ai certainement été dur ; c'était cela ou me condamner.

J'ai fais la connaissance agréable de l'actuelle professeur de Divination. Tu connais mon désamour pour la matière, mais cette femme est très agréable, et cultivée par expérience. Elle n'est pas bien plus vieille que nous mai semble avoir énormément voyagé. Si tu as une curiosité musicale à satisfaire, moldu ou pas, je suis certain qu'elle pourras t'aider.

Je pense avoir fait quelques erreurs de calculs, et m'être beaucoup ouvert à force de conversations, dont les tiennes. mais je vais mieux. Je compte me reprendre. je me dois de remplir mon rôle, et je le ferrai, sans faiblesse.

Les échéances festives approchant à grand pas, je te cache évidemment mon impatience. Les couvres-feus me font rire. j'ai beaucoup de mal à les respecter. je sors souvent la nuit, et récolte de la retenue par la même occasion, pour le plus grand plaisir de notre surveillante. Ne te mêle pas à Calixte si tu le peux, ce n'est pas une personne qui se soucie d'être agréable à son interlocuteur.

J'espère que vous vous portez bien.
Votre, profondément,
Abel T. McMillan.

Abel T. McMillan

Installé avec Caïn. Passé par les décombres l'autre jour. Dortoir des Serpentard pulvérisé. Plus rien à récupérer. Stress montant sans tourne disque. Reçu l'attrape je de rêve de l'ami du Professeur Fawley. Pas eu l'occasion de l'utiliser. Insmonie. Caïn. Alyssandra croisée, parlé un peu.

Conversation avec Père et Jefferson McMillan. Conversation avec Arya. Fiancés.
Doit voir Annabeth. Rdv forêt ?

Pendentif Rapeltou de Rookie rouge en permanace. 3 listes de vérification tous les matins. Organisation parfaite. Rapeltou rouge quand même.

Tiens,
Abel.

Magyar ♠ La (méchante) chouette d'Eugenia

Magyar ♠ La (méchante) chouette d'Eugenia

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