Sujet: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens) Ven 12 Sep - 16:26
all we need is faith (feat. Rubens)
Un petit carnet. Un ouvrage vêtu d'un cuir usé par le temps, d'un brun délavé, serti de quelques entailles. Il m'avait fallu des heures et des heures de réflexion intense pour me permettre de l'ouvrir. Je n'étais certainement pas un voyeur, malgré mon immense curiosité. Et je me serais jamais permis de regarder les mots inscrits à l'encre noire à l'intérieur. J'avais ouvert la première page l'oeil mi-ouvert, comme un gamin pris en faute à regarder les copies d'examens pour tricher avant l'heure. Un nom. Un simple nom. Des initiales pour être précis. R.B. Qui pourraient être celles de n'importe qui. Des lignes de mots couchés sur le papier d'un blanc passé coquille d'oeuf après le passage du temps dessus. Mais ce qui m'avait le plus intéressé au final, ce furent les noms. Des ingrédients. Belladone. Crin de licorne. Baies de valériane. Quelques gouttes d'eau du fleuve Léthé. Des ingrédients chers, difficiles à se procurer. Mais qui partaient presque tous dans la même direction. La mémoire. Cela ne semblait pas vouloir prédire une potion pour faire perdre la mémoire mais pour aller dans l'autre sens. Pour raviver la mémoire d'un être qui en perd le contrôle. Des ingrédients râturés, mélangés, opposés à d'autres pour tenter d'en contrer les effets. L'idée partait d'une bonne intention, mais la méthode n'était pas la bonne. Cette énigme m'avait plu à la seconde où j'avais posé mes yeux sur ce carnet. J'étais résolu à aider cette personne dans cette mission, qu'elle quelle soit. La science n'a pas de visage, je n'avais pas à juger l'identité de la silhouette qui pensait à bien dans ce dessein. Même si j'allais devoir lui demander ce qu'elle comptait en faire.
Ma première question fut de me demander ce que j'allais bien pouvoir faire pour trouver le possesseur de ce carnet. J'imagine et je dis possesseur parce que l'écriture me semble bien masculine. Un peu brouillon, mais définitivement masculine. Ce ne fut que de courte durée parce que je devais bien penser que la personne essayait de s'entraîner à maîtriser la potion, à expérimenter quelques petites choses. À tester le véracités de ses écrits. Le seul endroit possible mis à part la salle de potions, restait la salle désaffectée qui servait de laboratoire à un ancien professeur. Vide de tous ingrédients, mis à part quelques restes devant sans doute être inutilisables, il devait néanmoins rester des vieux chaudrons et quelques autres objets utiles. C'est là-bas, que je me rendais, pour trouver des réponses à mes questions. La porte était étrangement dénuée de toute magie, comme je m'étais pris à la penser. Les professeurs devant penser que personne ne s'y rendrait. Et c'était mal nous connaître, bien entendu. Je jetai un regard à la dérobée pour vérifier que personne ne traînait dans les couloirs des sous-sols à ce moment-là, mais disons que peu de monde apprécie de s'y trouver, que ce soit en journée et encore moins de nuit. Y règne une atmosphère étrange, pesante. Presque obscure. Rentrant discrètement, je laissai la porte fermée et disponible à quiconque voudrait s'y rendre. Vu le créneau dans lequel nous étions, il était très probable que ladite personne que je cherchais, s'y rende également.
Je humai l'air afin de remarquer quelque chose d'inhabituel et mon flair ne me trompa pas. Il semblait se répandre dans la pièce, des effluves d'ingrédients. Une trappe, que je trouvai rapidement, remplie de fioles pleines de différents herbes, de divers ongles, crins, queues. Des fioles remplies de liquides variés. Que je pouvais énumérer rien qu'à l'odeur qu'ils dégageaient, à la couleur qu'ils renvoyaient. Efficace et pratique d'être un lycanthrope, avec les capacités qui l'accompagnent. Je referme la trappe et fait venir à moi une chaise vêtue d'un manteau de poussière. Un coup de poignet et elle s'évapore. M'asseyant, j'attrape mon livre à peine commencé, que je pose sur mes jambes. Un mouvement, un bruit et je saurai quand commencer mon investigation. En attendant, je vais lire. Comme d'habitude. Les origines de la magie. D'où provient-elle et comment est-elle parvenue jusqu'à nous ? Personnellement, je pense qu'elle est une partie intégrante de nous, comme un second sang qui coule délibérément dans nos veines. Je me plonge dans ces lignes de syllabes et de lettres qui s'écoulent dans mon esprit, que j'imprime au plus profond pour être certain de m'en souvenir. Les minutes passent et repassent, longues, apaisantes. Le silence est seulement troublé par le bruit des pages qui se tournent. Puis dans l'ombre, je distingue le grincement de la porte qui s'ouvre doucement. Comme si personne ne devait savoir que la personne se trouve ici. J'attends. J'ai envie d'arriver sur une note théâtrale et surprenante. Je distingue une silhouette mince, une chevelure bouclée. Ça ne me dit rien. En même temps, je n'aime pas me mêler à la foule, alors je ne dois pas connaître la moitié des élèves qui évoluent dans ce château. Là. C'est le moment. « Les baies de valérianes ne conviennent pas. Il faut remplacer celles-ci par des baies de gui, qui seront plus plausibles pour raviver la mémoire. Le gui est un semi-parasite qui s'accroche désespérément à l'arbre auquel il va voler sa nourriture. Il est plus indiqué pour que les souvenirs s'accrochent à la mémoire et ne disparaissent pas. » Un souffle. Un brin de respiration. « Mais elles ne suffiront pas à garder la mémoire aussi longtemps que tu le veux. Il faut trouver une autre combinaison. »
W.B
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens) Ven 12 Sep - 23:36
[ce message n'existe plus car je suis un gros boulet qui a édité le mauvais message uu"]
Maxwell T. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens) Sam 13 Sep - 13:10
all we need is faith (feat. Rubens)
Les potions. Cet art que je considère comme tel à cause de la difficulté de sa compréhension et les infimes possibilités qui s'offrent à celui qui semble s'y intéresser. Il y aura toujours ceux qui suivront les instructions à la lettre, réalisant des breuvages exemplaires et dénués de fausses notes. Mais qui n'auront jamais la présence d'esprit de penser que d'autres choses peuvent être faites. Ceux qui ne comprendront pas qu'on peut remplacer des pattes d'araignée par des pattes de sauterelle et que la potion obtiendra la même couleur et produira le même effet. Et après plusieurs tergiversations, j'ai compris que l'on peut modifier la composition d'une potion sans en changer les effets. Il suffit de remplacer un ingrédient par un autre, usant du même symbolisme. Parfois il faut un insecte, peut importe lequel. Un fruit amer par un autre. Un crin, un cheveu, par un autre. Il suffit simplement de réfléchir à la raison pour laquelle cet ingrédient a été choisi à la base et lui trouver un alter-ego possédant les mêmes propriétés. C'est d'une simplicité étonnante, mais peu de gens y pensent réellement. Pour eux, l'art des potions est une science immuable et stricte, à laquelle on ne peut déroger. Oncle Théodore me disait souvent qu'il avait vu Severus Rogue, feu Maître ès Potions, trouver des alternatives pour des commandes, utilisant ce qui lui restait sous la main, mais réussissant sans grand mal à respecter les indications. Je ne pouvais nier avoir toujours été fasciné par ce monde rempli d'effluves, de couleurs, d'actions diverses et variées. Savoir dire avec exactitude si la réalisation d'une potion a été correctement effectuée, rien que par sa couleur. Et donner l'exacte nuance de bleu, de vert, d'orange, qui doit être la bonne. Savoir distinguer les parfums qu'émanent le chaudron, savoir repérer si quelque chose ne va pas. Hacher au lieu de trancher. Découper au lieu de finement ciseler. Aplatir au lieu d'écraser. Tant de choses que l'on peut oublier sous peine d'explosions, d'acides, de problèmes qui peuvent même à la mort. Quand on se souvient des expériences de la mère de Luna Lovegood qui ont mené à sa fin précoce dans son propre laboratoire. Il faut respecter les potions, les traiter avec égard. Parce qu'elles peuvent être le reflet de nos propres pensées, elles peuvent trahir nos actions et nos plus noirs désirs.
Qu'est-ce que tu fous avec ça ? Je suis tout aussi calme qu'à l’accoutumée. Les cris et les injures ont autant d'effets sur moi que les pourcentages d'alcool dans mon sang. J'ai longuement appris à maîtriser ma colère et mon instinct animal. Malgré le fait qu'ils reviennent parfois à la charge durant certaines périodes, ils sont généralement confinés tout au fond de la prison qu'est mon propre corps. J'aurais pu ajouter à la colère qui semble déjà bouillonner dans son être, me jouant de lui grâce à mes réflexions surhumains. Mais il n'est pas nécessaire d'ajouter de l'eau dans le gaz. « Je l'ai trouvé par terre, par hasard. Dans ce même couloir. » Pas besoin d'en rajouter plus. J'ai appris à ne parler que le strict nécessaire en compagnie de gens irritables comme il semble me le démontrer. L'agacement augmente au fur et à mesure des provocations. Et je ne veux pas de cela. Je veux travailler, résoudre cette énigme, découvrir de nouvelles choses. Il feuilleta avec empressement son petit carnet relié de cuir, comme pour vérifier que je n'ai rien tenté dessus. Je levai les yeux vers le plafond, comme seul indicateur de mon exaspération. « Tout doux, détends-toi le gryffon. Je ne suis pas là pour te chercher des ennuis. Tes recherches m'ont intéressé et j'aimerais participer à la création de cette potion. »
Il est farouche. Et finalement, ses éclats de voix ne me sont pas inconnus. Il m'est déjà arrivé de l'entendre ronchonner, grogner ou encore se plaindre. Toujours la bouche ouverte, somme toute. Une grande gueule. Génial. Il va falloir se faire légèrement respecter si je veux pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Et je n'aime pas réellement ce regard haineux alors que nous n'avons jamais eu à nous parler depuis nos entrées respectives à Poudlard. Cela veut dire qu'il a quelque chose en rapport avec moi, mais direct- Silver. Je ne veux pas savoir quoi, sinon je suppose que ce sera à mon tour de me mettre en colère. Mes lèvres se plissent, je serre ma mâchoire un peu trop fermement. Je me lève, élégamment. Restant à ma place. « Ma question est : sauras-tu te défaire des rancunes que tu sembles projeter contre ma petite soeur ? Ou vas-tu rester prostré dans cette haine que tu lui voues au risque de gâcher ta chance ? » Je me pince l'arête du nez de deux doigts. Début d'une collaboration qui s'annonce explosive. « Je ne m'arrêterais pas sur ce qui te lies à ma soeur, simplement pour le fait de pouvoir travailler sur cette potion. Mais mon poing me démange sérieusement alors je te conseille simplement de calmer tes ardeurs envers moi, de mettre tout de côté et de ne penser qu'à ton but. » D'ailleurs, je fais quelques pas en sa direction. Bras croisés sur mon torse, éclairé simplement par les ondulations verdoyantes du lac qui s'insinue par la seule fenêtre poussiéreuse, je penche la tête sur le côté pour l'observer. « Quel est ce but, justement ? Tu veux raviver la mémoire à long terme de quelqu'un ? »
W.B
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens) Ven 19 Sep - 17:48
Ses arguments se défendent mais il a tellement de mal à croire qu'un Serpentard, le frère de Barbie qui plus est, ait envie de l'aider. Comme si quelqu'un comme lui pouvait avoir envie d'aider un mec comme lui. Oh, il n'est pas le premier à proposer son aide mais qu'une amie née-moldue le fasse cela semble normale, qu'un fils de Sang-Pur tombe dans la générosité l'était beaucoup moins ! Fils de Mangemort, le crime dans le sang a balayé les bons sentiments de l'enfant, me méfier de l'eau qui dort, de sa sollicitude. Un serpentard, pour porter le blason, est un ambitieux prêt à tout pour arriver à ses fins. Que vas-t-il me demander en échange ? Souhaite t-il se servir d'une dette pour m'obliger ? A moins qu'il ne mente pour le plaisir de me voir échouer, le sadisme ne manque pas de ressources dans leurs esprits. Il finit par se lever, la mâchoire si crispé qu'il frémit de crainte, voilà, il a cessé de jouer à l'ami, il va m'égorger ici. Parce que c'est ce qu'ils font, dès qu'ils s'ennuient, dès que vous ne jouez pas leur jeu, ils vous font souffrir.
Il ne s'attendait pas à un sermon, ni à entendre une invitation au calme aussi menaçante. Putain vas-y continue à me parler comme ça et je vais avoir vachement envie de t'obéir ! Sentiment incongru que Maxwell est en train de l'obliger à partager ses informations avec lui, il a vraiment envie de travailler là-dessus mais la raison lui échappe. Plus par peur qu'autre chose, Rubens se détendit un peu, ou du moins fit-il semblant de l'être sans être convaincant. Lentement, sans le quitter des yeux, il alla s'asseoir à la table en face de lui puis, un peu tremblant, posa le carnet entre eux. Son sac fut ouvert et il en sortit deux plumes. Oui. Sa voix est timide, faiblarde et ses yeux font des vas et vient entre le visage du Serpentard et la porte de la salle. S'enfuir, il doit le planter. En sautant il est en à peine deux minutes à la porte, cinq pour rejoindre l'escalier, dix il est dans son dortoir. Il court très vite, souplement, peu de chance d'être rattrapé. Ne plus le recroiser, éviter les Nott et être libre de cette étrange situation. Partir avant qu'il ne dise son prix.
Pourtant Rubens ne bouge pas, il a chaud, son cœur tambourine dans sa poitrine et la simple idée qu'il l'aide lui donne des remontées, mais il ne bouge pas. Jusqu'où es-tu prêt à aller pour la sauver ? lui souffle sa confiance, rien ne s'obtient sans sacrifice, dévoue toi pour une fois, dévoue toi. Tu n'as rien fais pour elle pendant toute cette année, tu as brassé du vide, tu en es qu'à l'introduction. Hésitation, et si Maxwell bousillait ses notes ? Risque à prendre, de toute façon tu n'avances pas, tu coules. Feodora est partit, elles partent toutes, elle est la seule qui te reste. Peu importe son prix, accepte le, ne le fais pas pour toi, fais le pour elle. La lacheté de Rubens n'a plus besoin d'explication, sa peur le cisaille quotidiennement, le poussant à agir sans réflexion, sans honneur et pourtant il y a eu de microscopiques, de rarissimes occasions, où il a agit en Gryffondor. Comme ces deux journées où il s'est imposé auprès de ses camarades, motivés plus par le désir égoïste de solidariser, de fédérer les autres, que par conviction personnelle. Qu'il s'agisse de lui et il devient le plus égoïste, qu'il s'agisse de ses propres idées, ses convictions, et il n'est qu'une grande gueule. Touchez à son entourage et il montre ses petits crocs. Sans bravoure, sans charisme, Rubens arrive à trouver ce que le Choixpeau à vu en lui mais que personne, pas même lui-même, n'a encore cerné. Il est des lions qui mettent des années à se révéler. Cela semble rien, il accepte simplement l'idée d'une collaboration avec un Serpentard. Ce n'est pas grand chose et pourtant, pour lui qui les craint autant qu'il les hait, c'est un pas de géant. Son regard se baisse sur sa plume.
D'accord... il a du mal à parler, passant d'une moue réfléchit à une expression agacée, il se mit à tourner sa plume entre ses mains en un geste nerveux. J'ai envie d'une clope. J'ai quelqu'un qui perd la mémoire et j'aimerais fixer les souvenirs qui lui restent. Il soupire, se passe la main sur la nuque avant de reprendre en regardant cette fois, non plus la plume, mais Maxwell. J'ai essayé de trouver comme faire revenir des souvenirs mais je n'ai pas trouvé, c'est...tu as parlé des baies de gui ? Merlin c'était laborieux mais il était là, il faisait l'effort de discuter avec lui, suscitant tout son corps, toute sa motivation pour ne serait-ce qu'amorcer un échange entre eux. Il est tout sauf naturel. Je... même si elle doit prendre régulièrement une potion ce n'est pas grave et puis... Il se tut, ne précisant pas que d'après les médecins ce n'était pas qu'une question de mémoire, qu'inévitablement c'était une longue destruction du corps, de l'esprit, qui s'opérait. Il ne sait s'il doit tout lui raconter, peut-être, au point où il en est. Son prix va sûrement augmenter et il soupir. Ecoute, elle a une maladie qui détruit son cerveau si j'ai bien compris, elle perd la tête et moi j'ai envie qu'elle la garde sa putain de tête, d'accord ? J'ai commencé en cherchant sur la mémoire mais peut-être qu'il faut autre chose, ou mélanger... Tu as dis qu'on pouvait remplacer les baies de valériane par celles du gui, je n'y aurais pas pensé, enfin je n'aurais pas osé interchanger des ingrédients... Rubens se pencha en avant, pointant sa plume sur Maxwell, je pensais plus à des combinaisons, tu vois, reprendre la potion classique et y ajouter des ingrédients mais tu me fais penser qu'on a qu'à en fabriquer une nouvelle. Il s'affirmait un peu plus qu'il y a deux minutes, maintenant qu'il s'était embarqué sur le bateau il n'allait pas sauter dans l'eau. Repoussant sa chaise d'un coup de pied en se levant, Rubens se rendit au tableau avec sa baguette. Je vais noter tes remarques, qu'on voit les ingrédients qu'on devraient changer ou garder, on pourra faire des tests ici et, hm, elle a soixante-quinze ans donc on évite de lui faire un truc trop hard. Il eut un sourire un peu moqueur, pas méchant mais on sentait qu'il prévenait le Serpentard qu'il allait veiller à ce que sa potion ne tue pas sa grand-mère. Son regard se tourna sur le tableau encore vierge alors qu'il terminait sur une voix vacillante qu'il aurait voulu neutre, si tu y arrive, ton prix sera le mien Maxwell. Après tout, ça marche comme ça, la générosité n'existe pas dans votre monde.
Maxwell T. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens) Sam 4 Oct - 9:51
all we need is faith (feat. Rubens)
Il n'y pas à tergiverser longtemps, tout se lit dans ses yeux comme s'il avait ouvert le carnet de ses pensées sur la table. Il y a de l'incompréhension, comme toujours pour les gryffondors. Ils ont un esprit tellement arrêté sur les choses, tout est noir, tout est blanc. Il n'imaginent pas une seconde que le monde peut être gris, que la maison qui est devenue ennemie depuis la nuit de temps, sera celle qui peut devenir son alliée. Il pense certainement que je ne fais pas ça par charité, qu'il y a forcément quelque chose derrière, quelque chose de malsain, de mauvais. Que je ne peux pas juste avoir envie de l'aider, pour le simple fait de rechercher une nouvelle potion, une possible découverte qui pourrait faire avancer le monde magique. Non, je ne suis qu'un serpentard, après tout. Les serpents sont mauvais, ambitieux, rusés, manipulateurs, c'est ce qu'on dit hein ? Il est effrayé, en plus. Suffit que je me lève pour le voir frémir, pour sentir les particules de peur s'échapper de toutes les pores de sa peau. Un trouillard, mais c'est génial. Je n'ai pas confiance dans les gens qui ont peur, ils finissent toujours par devenir lâches et s'enfuir au moindre obstacle, à la moindre contrariété. La peur est un fléau inimaginable. L'on oublie tout, par peur, l'on oublie tant de choses. L'on change de comportement et de valeurs. C'est pitoyable. C'est faible. Mais si je veux pouvoir atteindre mon but, travailler sur cette possible potion, je dois mettre de côté mes " à priori" et rester neutre. Ce qui ne sera pas chose aisée, surtout d'après le caractère impulsif du rouge et or.
Il dépose le carnet sur la table, ce carnet de cuir noir que j'ai retourné dans tous le sens, dont j'ai lu et relu les lignes jusqu'à presque en trouer le papier de mon regard concentré. J'ai l'impression qu'il va se pisser dessus, tellement il tremble. Il regarde la porte avec insistance. Souvent. Comme si j'allais le bouffer littéralement. T'inquiètes pas mon pote, c'est pas encore la pleine lune, si tu veux je te mange à ce moment-là. Il semble en pleine introspection alors je prends juste la peine de m'asseoir en face de lui, doucement. Le laissant à ses réflexions qui je l'espère, vont arranger son opinion sur la situation. Et s'il le faut, je lui expliquerais de moi-même comment se passent les choses ici. D'accord... Oh, enfin quelque chose. Je me serai presque impatienté. J'écoute avec attention les mots faiblards qui sortent de sa bouche. Son regard vert est étrange, à mi-chemin entre la détermination et l'angoisse. Étrange personne qu'il est. Garder le peu de souvenirs qu'un personne possède encore. J'avais entendu parler de la maladie moldue qu'était Alzheimer. Un fléau, elle aussi. Il fallait trouver quelque chose qui puisse raviver certains souvenirs et les garder emprisonnés afin qu'il ne puissent s'échapper de nouveau. Mmh. « Garder les souvenirs...nh, raviver la mémoire... » je marmonne, comme à mon habitude. Je réfléchis souvent à voix haute. « Il faudra tester la durée de la potion quand elle sera terminée, afin de rajouter ou non un ingrédient pour l'allonger. » Elle ? Une patente proche. Une soeur, une mère, une grand-mère ? Une femme, donc. Des doses plus légères pour ne pas endommager l'esprit. Une maladie qui détruit. Il est passionné mais le désespoir se fait lourd dans son discours. Il semble au bout de sa peine. « Il faut rester sur la mémoire pour le moment. Il faudrait baser ce thème sur une version de la potion d'aiguises-méninges, qui à la base aide à la concentration et contre les effets du sort de confusion. La maladie étant une sorte de confusion de l'esprit, il est possible que ce soit une bonne piste. Après, on peut essayer d'inverser la potion d'Oubli, trouver les ingrédients qui donneraient des effets inverses, soit le fait de retrouver des souvenirs oubliés. » Il se sent un peu plus impliqué et légèrement détendu. Je peux sentir la tension qui l'habite diminuer de peu, comme un marqueur de bouge au fil de ses répliques enflammées. Un léger sourire en coin a pris place sur le coin de mes lèvres. « Il y a beaucoup d'hypothèses à tester, ça va prendre du temps. On va devoir expérimenter pas mal de choses. »
Je me sens déjà totalement impliqué là-dedans, c'est une merveilleuse annonce. Je suis prêt à me battre et à user de la moindre particule de matière grise qui compose mon cerveau pour trouver une solution à ce problème épineux. Jouer avec la mémoire est un énorme soucis et l'on doit faire preuve de délicatesse pour ne pas l'endommager encore plus. Une grande mère-donc. Il notait de son écriture fluide et ronde, un peu bâclée sur une page du carnet, encore vierge. « Les baies de gui pour changer celles de valériane. Si je fais simple, tous les ingrédients de la plupart des potions peuvent être inter-changées avec des éléments équivalents. Un fruit par un fruit, une fleur par une fleur. Tant qu'ils ont la même propriété. Un fruit acide, citron pour pamplemousse, par exemple. » Et je souris légèrement en réponse à son rehaussement de bouche. « Les doses sont forcément plus douces vu que c'est une femme, mais on trouvera des ingrédients qui ne nuiront pas à sa santé. » Si tu y arrives, ton prix sera le mien. Je laisse échapper un rire léger. En quelques enjambées, je me retrouve à sa hauteur. Je ne veux pas le laisser s'enfuir, alors que l'on vient juste de commencer. Je m'amusais bien, moi. « On va réussir, puisque tu vas m'aider à la concevoir. Et il n'y a pas de prix, si ce n'est que je veux évidemment breveter la potion si elle réussit et marche correctement à long terme. À nos deux noms, bien entendu. Mais je ne veux pas priver le monde magique d'une innovation qui pourrait aider bien des gens. » C'est là le fond de ma pensée. Aider. Toujours. Le syndrome du super-héros, comme le dit si joyeusement ma petite soeur. C'est la raison pour laquelle je suis tant intéressé dans la recherche magique, pour faire avancer les choses et permettre à ceux qui sont en danger de vivre, parce qu'ils n'ont pas demandé à être malades. « Je vais t'apprendre quelque chose, petit Gryffondor. Tu devrais t'ouvrir au monde et ne pas catégoriser les gens que tu rencontres. Oui mon uniforme est paré de vert et d'argent. Mais j'aurais du aller à Serdaigle, initialement. » Je suis adossé près de la porte, le regard absolument dénué de toute émotion. Je ne fais qu'énoncer des faits. Oui je lui fais la morale, mais j'en ai marre d'être considérés comme les autres membres de ma maison. Oui, il y a eu des monstres parmi ma maison, il y a en aura encore. Mais il faut regarder partout. Des Serdaigles, des Gryffondors, parfois des Poufsouffles se sont révélés être des fous, des sociopathes. Des gens dangereux. Mais, allez faire comprendre ça à quelqu'un de normal, un étudiant lambda. « Ce n'est pas parce que je viens de la maison de Salazar que je vais forcément t'entourlouper. Je veux participer à cette recherche parce que c'est ce que je veux faire de mon avenir. La recherche expérimentale concernant les potions. Bref. Réfléchis-y un peu et regarde autour de toi, tu verras que les mauvaises personnes ne sont pas toujours celles que l'on pense. »
W.B
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens) Sam 15 Nov - 23:45
Il l'écoute, attentivement, il écoute chacun de ses mots car il semble si connaisseur, car il est un peu sa bouée de secours. A mesure que Maxwell parle, Rubens réfléchit de son côté s'il va lui demander des cobayes pour tester leurs potions... il va leur falloir un sujet test et avec horreur il se demande qui pourrait subir une telle potion. Ils poursuivent, Rubens finit par parler prix car c'est ainsi que les choses fonctionnent avec les Serpentards. Maxwell ne semble pas apprécier, il se rapproche à trop grandes enjambées à son avis et lui, il recule jusqu'à ce que son dos touche le tableau froid. Yeux dans les yeux il l'entend déblatérer un discours altruiste qu'il ne veut croire. Qu'il ne peut croire. Et il n'y a pas de prix, si ce n'est que je veux évidemment breveter la potion si elle réussit et marche correctement à long terme. Breveter ? Pourquoi tu veux la faire breveter ? À nos deux noms, bien entendu. Parce que tu ne comptes vraiment pas m'évincer quand cela fonctionnera ? Que tu iras jusqu'au bout ? Mais je ne veux pas priver le monde magique d'une innovation qui pourrait aider bien des gens. Tu blagues. Tu ne peux pas être sérieux. C'est impossible. Vous n'êtes pas comme ça, ne me mens pas, je ne suis pas naïf ! Maxwell se moque de son visage méfiant, de son envie clair d'entrer dans le mur pour devenir un élément du décor, lancé, le Serpent poursuit ses petits commentaires. Chaque mots fait mouche. Encore un qui n'est pas dans la bonne maison, à croire qu'être envoyé à Serpentard n'est qu'une étrange question de nuance. Tu peux avancer Serdaigle, tu n'en est pas moins un Serpent. Un fourbe manipulateur prêt à tout pour ses objectifs. Tu me mens quand tu me dis que tu veux agir pour le bien de tous, tu me mens quand tu me demande de ne pas faire dans la discrimination. Tu mens quand tu me conseilles avec justesse, comme un ainé avisé. Tu me fais chier Maxwell Nott. Il ronge son frein, ne dit rien, car pour une fois il ne sait pas quoi ajouter, aucune réplique cinglante ne lui vient. Si c'est vrai, il est bien plus généreux que lui, plus tolérant et ça, il ne veut pas y croire. Pas qu'il se prenne pour un modèle de tolérance mais un Nott n'est PAS bon. Cent pour cent Serpentard ou pas, ce n'est pas quelqu'un de bien.
T'as finis, on bosse maintenant ? Grognon il se tourne vers le tableau, se met à écrire tout ce que Maxwell lui a dit précédemment au sujet de la potion. Et évidemment pour le brevet, menteur, tu n'y avais pas pensé et ta voix mal assurée crie la vérité, par contre je me demandais comment on allait pouvoir tester les potions tests. Brièvement il se tourne vers le Serpentard pour avoir son avis avant de se tourner à nouveau vers le tableau. La tension dans son corps est revenue, mais il ne faillit pas, il continue à écrire. Est-ce possible de mélanger la potion d'aiguise-méninge avec celle d'oubli ? Comme ça ses souvenirs reviendraient mais ne partiraient pas. En attendant sa réponse, il inscrit au tableau la potion d'oubli d'une écriture ronde et scolaire, après avoir consulté son carnet : Ajouter 2 gouttes d'eau du fleuve Léthé dans le chaudron Faire chauffer à feu doux pendant 20 secondes Ajouter 2 brins de valériane dans le chaudron Remuer 3 fois, dans le sens des aiguilles d'une montre Agiter votre baguette Laisser bouillonner la potion pendant 51 minutes Ajouter 2 mesures de l'Ingrédient Standard dans le mortier Ajouter 4 baies de gui dans le mortier Écraser à l'aide du pilon pour obtenir une poudre moyen à fine Ajouter 2 pincées du mélange écrasé dans le chaudron Remuer 5 fois, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre Agiter votre baguette
Sa main dans les cheveux, Rubens recula jusqu'à ce se mettre à côté de Maxwell, plus pour prendre du recul sur l'ensemble que pour rejoindre le Serpentard. Le fleuve Lethé fait oublier, l'ennui c'est qu'il n'y a pas de fleuve du souvenir à ma connaissance. Il faut de l'eau ou l'ont peut y substituer un élément de la déesse Mnémosyne ? Ses attribues sont...attend ça va me revenir, je l'avais lus... les perles voilà.. non, je ne pense pas que ça fonctionne, y a peu de chance qu'on ait des perles divinisées en son nom... Pour la plante il y a... il attrapa à nouveau sur la table son carnet qu'il se mit à feuilleter jusqu'à la page des ingrédients « en vrac », la guarana qui est énergisante.... le gui c'est pour parasiter l'esprit, ça le gangrène et ça permet de bien enlever les souvenirs. L'idée est bonne, ça permet de diffuser la potion mais c'est peut-être un peu trop fort non ?
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Sujet: Re: « all we need is faith, all we need is faith » (rubens)
« all we need is faith, all we need is faith » (rubens)