Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H.
Auteur
Message
Dorcas Derwent
Admin
Messages : 436 Galions : 565 Âge : 34 ans Avatar : Harry Lloyd
Sujet: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Jeu 12 Sep - 0:33
Intrigue #1 : la Marque
Partie I
Cela ne fait que quelques semaines que la rentrée a eu lieu à Poudlard. Après deux mois de vacances auprès de leurs familles, les élèves commencent peu à peu à retrouver la monotonie d’une journée de classe. Il ne leur a fallu que quelques jours pour reprendre leurs bonnes vieilles habitudes et très vite, l’année s’annonce calme mais enrichissante, loin de tous rebondissements qui pourraient changer pour de bon l’ambiance à Poudlard… Il est bien vrai que depuis la fin de la guerre, le monde magique essaie de se reconstruire sur un contexte de paix et que cette nouvelle philosophie de vie a ses marques dans la prestigieuse école de sorcellerie malgré les quelques rancœurs qui subsistent. On voit en Poudlard un lieu sûr, et les élèves n’ont pas un craindre une quelconque menace…
Pourtant cet après-midi-là qui s’annonçait alors « comme les autres », tout bascule. Tandis qu’une partie de l’école est en cours, une autre a le champ libre et profite du beau temps que leur offre la fin de l’été. Personne ne se doute que l’instant d’après, plus rien ne sera plus jamais pareil à Poudlard. Alors qu’un beau soleil brillait, le ciel commence à s’obscurcir tandis que l’on sent le vent se lever, comme si un orage se préparait. Et pourtant ce n’est pas la foudre qui s’abattra sur Poudlard… Chacun lève son regard vers le ciel et y distingue un symbole encore inconnu de tous mais qui rappellent la Marque des Ténèbres. Tout de suite des questions se posent, est-ce le retour du Mage noir ? Ou simplement une mauvaise blague ?
Alertés, les professeurs prennent rapidement les choses en main, ayant chacun un groupe d’élèves dont ils doivent s’occuper, afin de les interroger sur l’apparition de cette mystérieuse marque… Il est tout bonnement hors de question que le coupable s’en tire à bon compte. Le personnel le sait, le coupable se trouve parmi cette masse d’élèves. L’important désormais, est de savoir lequel est-ce.
______________________________________
Vous faite parti du groupe n°5
- Wallace V. Hammerschmidt - Phaedra N. Bellamy - Sigvard R. Mälhammar - Ephrem L. Hadcock - Zephryne Peregrym
Invité
Invité
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Sam 14 Sep - 11:16
Phaedra, Sigvard, Ephrem, Zephryne « bad day, bad news, my dears. »
Mauvaise augure. À peine avais-je posé un pied en dehors de mon lit douillet que j'avais ressenti quelque chose d'étrange, d'oppressant. Mon instinct m'avait toujours envoyé des signes, me rendant alerte et effectivement de mauvaise humeur. Mais je ne me fis pas de soucis, parce que cela devait se voir sur mon visage, laissant les élèves peu rassurés à mon propos. Déjà qu'ils ne l'étaient pas beaucoup, mais lors de mes journées noires, ils évitaient tout simplement de se montrer ou de se faire remarquer, ce qui était évidemment à mon avantage. Des pensées n'arrivaient cependant pas à s'éradiquer de ma mémoire et l'expression de mon visage se fit plus dure quant à la remémoration de ce qui s'était déroulé dans le placard à balais du rez-de-chaussée. Merlin...J'étais passé par toutes les sensations et émotions possibles, inimaginables. Mais passons, ce n'était pas dans les préoccupations actuelles. Alors que je n'avais fait qu'un pas dans la Grande Salle, on m'avait signalé l'apparition d'une marque noirâtre dans le ciel, semblable à celle qui représentait la venue de feu le seigneur des ténèbres. Fronçant les sourcils, j'attendis la suite des évènements avant que l'on ne me confie un petit groupe d'élèves de différentes maison. Observant chacun des visages, je fis un signe vif et direct. « J'ose espérer que vos cervelles démunies de la moindre intelligence sauront comprendre que ce signe signifie que vous me suivez jusque dans ma classe. Aucun écart ne saurait être accepté sous peine de graves et "douloureuses" conséquences. Allons-y. » Faisant voleter le bas de mon trench noir, je m'avançai, ayant posé un léger sort de traçage pour vérifier qu'ils me suivaient tous correctement. Et l'atmosphère se fit plus humide à notre arrivée dans les cachots. Faisant l'appel, je fis rentrer un à un les quatres élèves. Un aigle, deux lion et un serpent. Quatres personnalités complètement différentes, des visions diamétralement opposées sur la vie. M'appuyant contre mon bureau, je fis venir quelques chaises le plus près possible de l'estrade, d'un tour de main. Regard polaire, visage dégagé et dénué de toute expression, j'analysais rapidement les possibilités. Il ne me semblait pas réellement possible que l'un des trois puisse avoir un quelconque rapport avec cet évènement si particulier, et en vérité, effrayant. Mais mon devoir de professeur, d'enquêteur pour cette mission complexe et réellement dérangeante, me poussait à y aller quand même.
Décroisant les bras, mains presque mises dans les poches, je me déplaçai. Tournant comme un vautour entre les chaises, m'approchant des élèves dans une ambiance presque funeste, comme le Destin qui s'approche à grand pas pour ôter la vie, ou non. « Je suppose que la majorité d'entre vous connaissent la raison que vous emmène ainsi, en ma compagnie. Pour résumer clairement : un ou plusieurs élèves de cette école, qu'importe qui ils sont, souhaitaient s'amuser aux dépends de l'école en faisant apparaître une marque ressemblant à s'y méprendre à la marque des ténèbres. » Mon regard glasz passait d'un visage à l'autre, observant les expressions, les mimiques. La moindre erreur possible qu'un humain normalement constitué pouvait commettre. Un geste déplacé, une marque de stress, d'angoisse. L'héritière Bellamy, l'étrange et "effrayant" garçon Mälhammar et sa camarade à la longue chevelure brune, le mystérieux Hadcock. Je ne savais presque rien d'eux et pourtant, j'étais presque certain qu'ils n'avaient rien à faire là-dedans. « Premièrement. Vous allez me donner votre version des faits. Complète et en évitant d'être inintéressants. » Puis je croisai les bras, m'étant retrouvé à ma place initiale. Attendant quelques réponses utiles, quelques indices.
BY .TITANIUMWAY
Dernière édition par Wallace V. Hammerschmidt le Dim 15 Sep - 16:47, édité 2 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Sam 14 Sep - 19:23
Intrigue #1 : La Marque
C’est avec bonne humeur que je sors de la bibliothèque après avoir fini un devoir d’Histoire de la Magie qui m’a pris plusieurs heures ces derniers jours. Les bras encombrés par mes livres, je me hâte dans les escaliers pour sortir dans le parc. L’air frais me manque, je sais que c’est un trait particulier pour une Serpentard mais j’ai besoin de passer du temps dehors, au soleil, dans la forêt, les pieds nus dans l’herbe. Ouais, ça fait un peu hippie mais bon. Soudain, alors que je passe près d’une fenêtre, la lumière du jour se voile et je me fige, sentant comme quelque chose de pas naturel. Je sens mes cheveux sur ma nuque qui se dressent avant même que les premiers cris d’effroi ne parviennent à mes oreilles. Comme quoi, l’instinct animal, ça sert parfois. Entre deux cris, des mots se glissent : « c’est dehors », « il se passe quelque chose ». Je suis d’un naturel curieux, jusqu’à présent je n’aurais jamais cru que c’était un défaut, mais cette fois j’aurais préféré ne pas céder à cette petite voix qui me disait « allez, vas-y, qu’est-ce que tu as à perdre ? ». Je me tourne donc vers la fenêtre pour savoir ce qui peut bien provoquer ce tapage.
D’abord, je ne discerne qu’un gros nuage noir dans le ciel bas puis les contours se précisent, et je manque en faire tomber mes livres. Je ressers mes bras sur eux alors que de longs frissons parcourent mon échine. Cette marque… c’est pas la Marque des Ténèbres, on est d’accord, mais enfin tout de même, c’est bien imité. D’autres élèves arrivent finalement derrière moi, j’entends une fille se mettre à pleurer, pas une gamine, elle doit avoir mon âge. Même si on n’était pas à Poudlard au moment de la guerre, même si on était tout petit à cette époque, certains en ont des souvenirs douloureux… d’autres en ont simplement des souvenirs, mais moi à part ce qu’on m’a appris ici, je ne sais rien. Mon amnésie tient mes souvenirs captifs depuis toutes ces années, sans que je puisse savoir si elle me les rendra un jour. Je sens une main sur mon épaule, et on me demande si je me sens bien. Je suis toute pâle ? Je n’ai même pas senti mon sang refluer de mon visage… Je hoche la tête en souriant vaguement et m’éloigne de la fenêtre en me frayant un chemin parmi les élèves. Non, on ne peut pas dire que c’est la grande forme, mais c’est sans doute normal. Enfin, je crois. J’ai pourtant les nerfs solides d’habitude, mais je me sens sur le point de perdre pied, et commencer à trembler. Ce n’est pas de la peur. Durant mes premières années ici, née-moldue envoyée à Serpentard, j’ai eu tout le loisir d’expérimenter ce sentiment. Ce qui me secoue, à cet instant, c’est… je ne sais même pas, mais je veux que ça s’arrête.
Je regagne la grande salle, espérant en apprendre plus sur cette chose qui flotte parmi les nuages, et noyer mon trouble parmi le brouhaha. Une fois là-bas, je me fonds dans un coin, écoute ce qui se passe autour de moi et me cache de mes camarades qui pourraient avoir envie de me parler. Le trouble ambiant n’est pas encore passé quand les professeurs commencent à se répartir les élèves. Je dresse l’oreille en entendant mon nom et je suis le professeur auquel je suis assignée : le professeur de légilimancie, Mr Von Hammerschmidt. Je le rejoins rapidement, il ne me fait pas spécialement peur malgré son physique froid, mais, même si je ne l'ai jamais suivi son cours, je sais que c’est pas le genre d’homme qu’il est conseillé d’impatienter. Je me retrouve devant lui avec trois autres élèves. Sigvard Mälhammar et Ephrem Hadcock, deux garçons appartenant respectivement à Gryffondor et Serdaigle, et avec lesquels je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de parler, et la dernière, Zephryne Peregrym, c’est une Griffy aussi, mais je pense que depuis le temps qu’on se côtoie grâce au journal, je peux dire qu’on est assez bonnes amies, enfin je crois.
La douce entrée en matière de Von Hammerschmidt me reste quelque peu en travers de la gorge, mais ça a au moins le don de me secouer. Me redressant, les livres serrés contre ma poitrine, je le suis jusqu’aux sous-sols, et finalement les cachots. Alors que le professeur va à son bureau, des chaises s’avancent pour qu’on s’y installe. Décidant de ne pas me laisser déstabiliser par son adorable personnalité, je m’assois sur l’une des chaises en posant mes bouquins sur le sol. Le dos droit, parce qu’on m’a assez bien élevée pour que je ne m’affale pas sur une chaise devant un professeur, je croise néanmoins les jambes.
L’entendant résumer en deux phrases la situation, je fronce les sourcils. Quoi, ce sont des élèves qui ont fait ça ? Qui peut être assez con pour faire ça, sérieusement ? Ceci dit, c’est rassurant, en un sens, mais je voudrais pas être à leur place quand ils se feront mettre la main dessus, surtout par Von Hammerschmidt. Il nous demande finalement de lui donner notre version des faits. Je soupire doucement et secoue la tête. En tant que Serpentard, je me sens mal à l’aise, parce que ça m’étonnerait même pas que cela vienne de ma maison, et à bien y penser, je dois bien avouer qu’il y en a plusieurs à qui ce méfait irait à merveilles. Je lève les yeux vers le doux professeur en arquant un sourcil, je n’ai pas l’intention de lui laisser croire que je pourrais me sentir coupable de quelque chose de répréhensible.
« Parce que vous pensez qu’on peut en savoir plus que vous ? demandai-je sans animosité. Je ne crois pas que l’auteur de cette horreur a été s’en vanter avant de passer à l’acte. J’veux dire… même s’il a été assez idiot pour avoir une idée pareille, ça m’étonnerait qu’il le soit assez pour faire un message en avant-première, son public était déjà prêt à voir le spectacle. »
Faire ça alors que la guerre est encore trop bien ancrée dans les esprits de certains, il n’a même pas eu besoin d’allumer d’incendie, les braises étaient encore rougeoyantes, prêtes à repartir. Mais je ne pense pas qu'il soit idiot, bien au contraire, sauf que si je dis ça, ça éveillera ses soupçons, il se demandera sérieusement si je ne connais pas l’identité de celui qui a fait ça, ou carrément si je n’y ai pas participé. Pour certains, même si je ne suis pas de sang pur, comme je suis à Serpentard ils pensent que je suis le mouvement pour me faire bien voir. Comme si c’était mon genre...
attention les loulous ! Zephryne Peregrym a été ajoutée à notre groupe, elle passe en dernier, mais l'oubliez pas
Invité
Invité
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Jeu 19 Sep - 18:12
Intrigue #1
❝ Il faut que tu saches que les fidèles de Tu-Sais-Qui faisaient apparaître la Marque des Ténèbres chaque fois qu'ils tuaient quelqu'un. Tu n'as pas idée de la terreur qu'elle inspirait... Tu es trop jeune. Imagine que tu rentres chez toi et que tu voies la Marque des Ténèbres flotter au-dessus de ta maison en sachant ce que tu va trouver à l'intérieur... C'était la pire terreur de tout le monde... La pire... (Arthur Weasley) ❞
Alors que je me réveillais, les rayons du soleil transperçant les vitraux du dortoir des Gryffondor, une pointe de tristesse m'envahit tout à coup. Je revoyais nos visages à tous, heureux autour de cette table, partageant le gâteau d'anniversaire de mon père tous unis comme une famille... Une famille que je n'avais pas revue depuis bien trop longtemps, j'avais déjà hâte des fêtes de Noël pour les revoir, pour qu'on puisse passer du temps à famille à nouveau. Aujourd'hui, mon père allait fêter son anniversaire sans ses enfants. Le moral dans les chaussettes, je descendis déjeûner dans la Grande Salle, mais très vite, les cris et les blagues me tapèrent sur le système. Je n'étais vraiment pas d'humeur à entendre parler des dernières trouvailles des élèves dans le magasin des Weasley ou même de Quidditch. A vrai dire, j'avais besoin d'être seule aujourd'hui, le premier qui viendrait près de moi aurait de grandes chances de subir une avalanches de reproches et ma mauvaise humeur. Quoique finalement, un Serpentard pouvait bien venir, je prendrais un malin plaisir à lui cracher mon venin à la figure... Oui, j'avais envie d'être méchante aujourd'hui pour évacuer ma mélancolie. Un première année à traumatiser ? Je ne pouvais pas me laisser aller dans la Grande Salle devant tout le monde et surtout sous les yeux des professeurs. J'attrapai mes affaires, et monta quatre à quatre les marches des escaliers du château jusqu'à la volière. Je remarquai Ministra parmi tous les hibous, elle détonnait des autres avec son plumage blanc et son bec arrondi et à peine avais-je franchi le pas de la porte qu'elle s'envola e ma direction afin de se poser sur mon épaule. Je lui caressai la tête et m'asseyai dans un coin, trifouillant dans mon sac pour y attraper un bout de parchemin et une plume. J'essayais de trouver les mots exprimant tout l'amour que j'avais pour mes parents, le manque que je ressentais, sans pour autant les inquiéter. J'optais pour un message bref finalement, tant pis pour mes sentiments du jour, j'enroulai mon parchemin à la patte de la chouette et posai mon front contre le sien, lui demandant doucement de s'envoler jusqu'à la maison en lui déposant un dernier baiser sur son doux plumage avant qu'elle ne déploie ses ailes et se perde à l'horizon. Le soleil brillait déjà et la journée s'annonçait légère. A présent que mon courrier était partie, je me sentais déjà mieux, comme si d'avoir écrit cette lettre nous avait tous réunis l'espace d'un instant, au moins dans mon coeur.
La suite de la journée se déroula sans encombre, les cours avaient été très intéressants, il faut dire que les leçons de Défense Contre les Forces du Mal réussissaient toujours à me motiver, quelque soit mon humeur en entrant en classe. Nous mettions tellement de coeur dans la pratique qu'on en ressortissait tous complètement vidés mais fiers de nous et de nos progrès. Alors que l'heure était venue de prendre une pause bien méritée, mes affaires sous le bras, je peinais à me frayer un chemin parmi tous les élèves. Est-ce que mon cerveau ma jouait des tours ou y'avait-il plus de monde que d'habitude dans ces couloirs ? Déjà que les couloirs du premier étage grouillaient toujours de jeunes sorciers, j'avais l'impression d'être sur le Chemin de Traverse à quelques jours de la rentrée. On pouvait à peine circuler. Je descendis les marches tant bien que mal et c'est une fois dehors que je compris tout ce remue-ménage, ces élèves serrés les uns contre les autres et ce brouhaha. Elle était là, dominant Poudlard comme un rappel, comme un flashback d'il y a des années, ces années noires dont personne n'aime parler. Sans même m'en rendre compte, j'étais à genou devant le chateau, les mains devant les yeux. J'avais dû hurler car quelques élèves étaient à présent autour de moi. Chacun de nous vit avec ses blessures, ses doutes, ses peurs... Et la mienne, la plus profonde se trouvait là au dessus de moi. L'apparition de la marque des ténèbres signifiait bien plus qu'un sort, c'était le symbole d'une ère dévastatrice à venir, et j'avais grandi avec ces images, ces contes. Que ce soit à travers les livres d'histoires, dans ma quête d'informations sur la vie de Sirius Black ou bien en écoutant mon père parler de son frère, j'avais toujours redouté cet instant et prié pour que jamais je n'ai à supporter ça. J'imaginais déjà Poudlard attaqué par des Mangemorts en furie, quel rôle allais-je tenir ? Je devais me relever, je savais que le moment venu, je prendrai ma baguette et je me battrai pour un monde juste. Mais je compris très vite en ouvrant les yeux qu'il n'y avait pas à s'inquiéter, qu'on s'était jouer de nous et la voix de la directrice résonna dans l'école. On nous séparait en petit groupe pour nous interroger sur les évènements. c'était donc l'un des notres qui avait monté cette infâmie. Ca ne pouvait être qu'un Serpentard, ils étaient tous si avides de pouvoir, certains vouaient un culte à la magie noire et nourissaient l'ambition de dominer le monde grâce à la prétendue pureté de leur sang. Déjà que je ne les portais pas dans mon coeur, ma haine atteignait désormais des sommets. Je les méprisais au plus haut point.
J'entendis mon nom parmi ceux de Phaedra, Sigvard, et un certain Ephrem que je ne connaissais pas, amenés à suivre Mr Von Hammerschmidt, le professeur de légilimencie. Je ne le connaissais pas, je n'avais jamais eu à suivre ses cours et je ne m'en portais pas plus mal. S'il était un animagus, je suis sûre qu'il aurait été un basilic, déposant son venin dans les entrailles de ses victimes. Oui, son extrême froideur ajoutée à ses remarques acerbes me glaçaient le sang. Il ne dégageait rien de bon, et cette petite réunion non plus. J'avais suivi tout ce petit groupe jusqu'au sous-sol et voilà que nous étions à présent enfermés dans le bureau du professeur sans vraiment savoir à quoi nous attendre. Il commença la séance par une séquence d'intimidation réussie, j'avais envie de pleurer à nouveau. Non seulement l'apparition de cette marque m'avait traumatisée mais l'ambiance n'aidait pas du tout à se remettre de ses émotions. Je sentais mon corps trembler à nouveau. Il allait nous interroger comme des suspects, les uns après les autres, devant nous justifier de nos actes... Quel affront ! Comme si moi, Zephryne Peregrym, prétendant à travailler au Ministère de la Magie et étudiante en Justice Magique, allais dessiner une marque aussi lourde dans le ciel. J'entendis Phaedra expliquer son ressenti, elle avait l'air de prendre les choses avec calme. Bien qu'elle soit chez Serpentard, je la connaissais bien maintenant, ça faisait un bail que nous travaillions ensemble au journal et je ne doutais pas de sa parole, je savais pertinemment qu'elle n'aurait jamais fait une chose pareil, mais ses petits camarades par contre... La colère me rongeait, et on me gardait enfermée là telle une criminelle. "Non mais vous ne pensez pas sérieusement que j'ai fait une chose pareille, je... Enfin vous perdez votre temps, je connais Phaedra, et il est évident qu'aucun Gryffondor n'a pu faire une chose pareille. Laissez-moi sortir d'ici, j'ai été assez traumatisée comme ça pour qu'on me traite en plus de ça comme une suspecte !" Je criais sans même en avoir conscience, la peur, la frustration et les nerfs prenant le pas sur la raison.
(c) sweet.lips
Invité
Invité
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Ven 20 Sep - 20:04
Phaedra, Sigvard, Ephrem, Zephryne « bad day, bad news, my dears. »
Cette marque, cette noirceur pure et profonde que l'on avait voulu m'insinuer dans les veines, d'un coup de baguette, qui m'aurait rendu servile et soumis à un homme dont les intentions étaient à l'images de son symbole, mauvaises. Un crâne dont la bouche ouverte laissait transparaître un reptile au long corps sinueux. Et alors même que je n'avais jamais eu devant moi la silhouette décharnée et blafarde de Lord Voldemort, j'avais ressenti la peur, l'angoisse, la terreur qu'il déclenche chez tous les autres êtres. À travers la voix d'un autre, j'avais compris la réelle menace qu'était le refus de sa proposition, une épée de Damoclès qui tient dans un équilibre précaire. Ma conscience m'avait dicté de ne pas accepter cet ordre venu d'ailleurs, qui aurait obligé mon âme à me soumettre au mal, ce que je n'aurais jamais pu accepter. L'idée même d'avoir cette marque tatouée sur la peau blanche de mon bras gauche me donne encore, aujourd'hui, des frissons insoutenables. Et de voir une réplique presque identique, à quelques points près, était une chose que je n'aurais plus jamais souhaité avoir sous les yeux. Savoir qu'un individu, empli de desseins étranges et machiavéliques, voulait répandre la terreur dans les esprits, inspirer la crainte et l'angoisse, la peur d'évènements inattendus. Il nous fallait mettre un terme à toute cette histoire inquiétante, le plus vite possible. Sous peine d'être confrontés à des phénomènes de foules, encore plus dérangeants que le reste. La peur, la suspicion, pouvaient engendrer des réactions très anormales chez certaines personnes, dont l'esprit était tellement étriqué qu'il n'en fallait pas plus pour affoler leurs âmes.
La porte close, il ne restait que les quatre élèves et ma propre personne. Quasiment certain de n'avoir aucun suspect dans ma propre salle de classe, il me fallait tout de même orchestrer une intervention, un interrogatoire, qui serait susceptible de me donner quelques informations, des pistes, quelque chose de tangible pour avancer vers la solution. Les chaises formant un arc de cercle devant mon bureau, je me baladai entre eux, résumant la situation en quelques mots, dénués de toute accentuation, de toute émotion. Le demoiselle de la maison verte et argent, jambes croisées, chevelure d'un rose doux, quoi qu'extravagant, prit la parole en premier. Haussant un sourcil dans un délicat arc brun, j'allais répondre à mon tour lorsque la jeune gryffondor à la chevelure d'ébène, à la réputation en bonne et due forme, prit la défense hypothétique de son amie. Alors que je n'avais posé de suspicion sur aucune des autres personnes ici présentes, à aucun moment. « Peregrym, fermez-là. Vous insinuez des choses qui ne me plaisent pas. Vous comprenez ? Alors laissez-moi terminer et attendez gentiment votre tour. » Puis, prenant appui contre le bois d'ébène de mon bureau, mains posées à plat sur la surface lisse et parsemée de creux dénotant l'âge avancé de celui-ci, mes lèvres se retroussèrent légèrement. Un sourire narquois, qui se justifiait par l'inexactitude des propos de la rouge et or. « Je ne soupçonne aucun de vous, et j'espère pouvoir continuer à faire confiance à mon instinct, à ma raison. Malgré la sulfureuse réputation des élèves de la maison de Salazar, qui pourrait évidemment être en tête de liste, d'autres individus dans vos maisons respectives, peuvent très bien avoir crée cette émeute soigneusement calculée. Toutes les mauvaises personnes ne se retrouvent pas toujours dans la maison verte et argent, Peregrym. » Après cet réponse expédiée en quelques secondes, d'une voix monocorde, sans prendre la peine de respirer, je me tournai élégamment vers la jeune femme aux cheveux de guimauve. « Il est très certainement possible que vous ayez des soupçons sur certains élèves, quels qu'ils soient, Bellamy. Des comportements étranges depuis quelques années, des tournures de phrases, des sous-entendus, menaces. Tout est possible, tout est imaginable. Nous n'en savons pas beaucoup, alors nous préférons savoir si vous, élèves qui parcourez les couloirs, échangez avec les autres maisons, avez quelques indications à nous donner pour trouver une solution à ce problème épineux. » J'inspirai et expirai, lentement, calmement, avant d'ôter ma veste longue et noire, dévoilant ma chemise d'un violet royal. Désormais assis sur le bord de mon bureau, jambes croisées aux chevilles, j'attendais une quelconque réplique. « Personne ne sort de cette salle de classe tant que je n'aurais pas d'informations à transmettre à mes collègues. Exécution. Usez de vos matières grises pour trouver quelque chose, moindre ou non. »
BY .TITANIUMWAY
Invité
Invité
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Sam 21 Sep - 16:26
Intrigue #1 : La Marque
Dire que l’atmosphère de la pièce est lourde est un joli euphémisme, je le crains, mais je crois que je peux le comprendre… ou du moins, imaginer que ça puisse être normal. Du coin de l’œil, je vois Zephryne qui a l’air de ronger son frein en attendant d’exploser. Je connais son caractère franc, et je crains déjà le pire qui ne saurait que rendre ce moment encore plus pénible pour nous tous. Finalement, son impulsivité brise ses barrières et c’est d’un ton plus qu’offusqué qu’elle se défend de pouvoir être à l’origine de cette marque, mais je suis assez contente de constater que, malgré son aversion pour les Serpentards, elle croit en mon innocence que je n’ai néanmoins jamais vu bafouée. Son trouble est palpable, je ne connais pas bien sa vie, son passé sa famille, mais je sais que, comme les autres ici, cette marque est une douleur atroce, un coup porté aux craintes qu’ils éprouvaient déjà. Là encore, je suis perdue, ne sachant si je dois être soulagée de ne pas ressentir ce même cauchemar, ou bien lésée, ou horrifiée de ne rien ressentir de négatif.
Je porte doucement ma main à ma tempe, la massant du bout des doigts alors que Hammerschmidt n’attend pas pour réagir aux remarques de mon ami. Elle non plus ne suit pas son cours je crois, mais on sait tous que l’affrontement de face ne sert à rien, cet homme est un roc… ou un iceberg, au choix. Mais au moins, il est juste et intelligent, et pas hypersensible comme certains de nos profs qui, face à deux Gryffondor, un Serdaigle et un Serpentard, se serait déjà tourné vers moi avec un air d’avoir trouvé le coupable ou un complice. Je peux comprendre que, eux aussi, ils aient leurs cicatrices, d’autant qu’ils ont participé à la guerre pour la plupart, donc les rancœurs sont bien ancrées, mais en étant prof, il faut savoir faire la part des choses.
Enfin, après avoir expliqué que le coupable pouvait être de n’importe quelle maison, Hammerschmidt se tourne vers moi en me disant qu’on avait peut-être entendu ou vu quelque chose de louche. En réalité, oui je pourrais avoir des soupçons, je ne côtoie pas les « mauvaises personnes » des autres maisons, mais dans la mienne il y en a pas mal et je ne peux pas les éviter, d’ailleurs j’ai été leur souffre-douleur durant mes premières années, non ? Donc, oui, des noms, peut-être que je pourrais en avoir, mais… est-ce que je suis objective ? Ça m’étonnerait. Et je doute que beaucoup d’élèves le soient.
Je croise les bras sur ma poitrine en soupirant, en plus on va rester cloitrer là jusqu’à ce qu’on lui dise quelque chose qu’il aimera… ceci dit, je ne sais toujours pas quoi lui dire qui pourrait lui servir.
« Je comprends bien qu’on soit les premiers interrogés, puisque l’élève qui a fait ça ne doit ni avoir peur ni se soucier des autres élèves, mais est-ce que vous avez une idée du nombre de paroles virulentes qu’on entend tous les jours ? Je sais pas pour les autres, mais à Serpentard, c’est monnaie courante, mais ça veut rien dire. La plupart répètent juste ce que disent leurs parents en prenant ça pour parole d’Évangile ! … enfin… pour… sacré. »
Qu’est-ce qui me prend d’employer une expression religieuse devant des sorciers ? Comme s’ils savaient ce qu’est un Évangile et ce que ça peut représenter !
« B-bref, reprends-je, hésitante. Même si, j’ose l’espérer, aucune sanction ne sera appliquée avant de savoir avec certitude qui est le coupable, certains n’auront pas la délicatesse de ne pas profiter de ces interrogatoires pour lancer le nom de ceux dont ils veulent se venger pour X raison, ou de mettre leurs préjugés de côté. »
Combien d’élèves vont se braquer comme Zephryne et se sentir insultés d’être interrogés alors qu’ils sont persuadés que les Serpentards sont dans le coup ? Combien ne vont pas oublier les comportements des autres maisons pour trouver le coupable chez les vert et argent, hein ? Je ne dis pas que tous les élèves sont comme ça, mais je pense qu’il y en a assez pour que ces interrogatoires soient faussés. Je hausse les épaules en regardant le professeur dans les yeux.
« Désolée si ce que je vous dis ne vous mène à rien, mais autant que je vous dise comment je vois les choses, parce que j’ai rien d’autre à dire, et encore moins des noms de suspects à vous donner. »
Je sais, c’est pas coopératif, mais je me fiche qu’il se mette à hurler parce que je ne joue pas le jeu, je préfère me taire que de dire n’importe quoi, ou accuser des gens au hasard, quand bien même le coupable serait parmi eux. D’ailleurs, je crois que, quelque part, même si je savais qui est le responsable, ou si je savais qui pourrait être au courant, je ne dirais rien... Pas par peur des représailles, ça je m'en fiche, juste parce que... je sais pas, au fond de moi, quelque chose m'en empêcherait.
Dorcas Derwent
Admin
Messages : 436 Galions : 565 Âge : 34 ans Avatar : Harry Lloyd
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H. Mar 24 Sep - 20:47
Intrigue #1 : la Marque
Partie II
Le professeur Von Hammerschmidt en avait fait le serment : personne ne sortirait de ces cachots avant qu'un élément de réponse n'ait pu trouver sa source dans les paroles de ses élèves devenus pour l'heure des suspects. Malheureusement, malgré toute sa bonne volonté, le professeur de Legilimencie ne pus rien obtenir de la bouche ni des garçons, ni des filles. Ils ne savaient rien hormis ce que leur dictait leurs coeurs, leurs angoisses, leurs appréhensions. Autrement dit, rien qui n'ait pu faire avancer ne serait-ce que d'un iota cette douloureuse affaire.
Et dans le même temps, tandis que tous les élèves passibles d’être suspectés de l’apparition de la marque dans le ciel se faisaient également interroger, un drame effroyable vient s’additionner à cette fin de journée, pourtant déjà suffisamment teintée par l’angoisse. En effet, la jeune élève Charlie McCarthy, étudiante de la maison Serdaigle en 7ème année est retrouvée inconsciente dans les couloirs de Poudlard par Cédric Lewis, l’infirmier de l’école. Visiblement empoisonnée, ses jours ne sont pas en danger malgré le choc que l’agression a produit.
Cependant, un détail vient confirmer les doutes que chacun gardait pour soi. Sur le bras gauche de Charlie McCarthy a été gravée la mention « mudeblood ». A comprendre Sang-de-Bourbe. Alors que la nouvelle se repend comme une traînée de poudre, tous les élèves interrogés sont priés de se rendre dans la grande salle, et y sont bientôt rejoint par les nombreux autres élèves sortant progressivement de cours. A mesure que les professeurs expliquent combien la situation est sérieuse et grave, la tension monte parmi les élèves. Certains commencent à angoisser, s’imaginant déjà que se trouve parmi eux un nouveau mage noir. D’autres, plus nombreux, voient leurs rancœurs passées ressurgir.
Alors que l’équipe pédagogique permet aux élèves le souhaitant de se retirer, la plupart restent. Et pour cause. Une première voix s’est élevée pour assurer qu’il devait s’agir à coup sûr d’un sang-pur ou d’un Serpentard. Peut-être même les deux. Ceux qu’on insulte déjà suffisamment depuis la fin de la guerre se révolte alors et réplique. Bientôt, une zizanie sans pareil éclate dans la grande salle. Un chaos que les professeurs devront gérer tant bien que mal…
Règles & Liste
Pour cette IIème partie facultative, les élèves le souhaitant peuvent quitter la grande salle, et ainsi l’intrigue. Ceux ne souhaitant pas rester peuvent, ou écrire un unique topic dans lequel ils disent partir après l'aval des professeurs, ou signaler leur départ dans la partie « suivi de l’event ». Le topic étant commun à tous, nous vous conseillons de raccourcir quelque peu vos posts tout en évitant de répondre "trop". En effet, pensez que tout le monde doit pouvoir faire entendre sa voix : RP en duo dans un event n'a rien de drôle ni pour vous, ni pour les autres.
Enfin, et c’est là le plus important, n’hésitez pas à prendre des initiatives. Mettez-vous dans la situation : la paix que tous pensaient acquise semble de nouveau en danger. Si vous n’avez pas directement connu la guerre, elle a cependant souvent touché vos familles, votre monde. A vous donc de faire entendre votre voix et vos idéaux. Bon jeu à tous !
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H.
Intrigue #1 - Groupe n°5 | Wallace V-H., Phaedra B., Sigvard M., Ephrem H.