« - Némésis ? Hum.. J'sais pas trop.. Dire que c'est une gentille fille serait faux. Elle est.. Complétement barge cette nana ! Sa langue de vipère est le pire truc que j'ai jamais connu, constamment rempli, elle ne se lasse pas de cracher son venin à tout vas, à n'importe qui, que ça plaise ou non. » - Une élève de Serdaigle qu'il semble la connaître.

« - J'veux pas être méchante mais, cette fille c'est pas une fille hein.. Un vrai bonhomme ! Toute façon elle est même pas jolie.. Ouais c'est vrai je la hais ! J'ai essayé d'être amie avec cette peste mais, tout de suite elle se braque et devient totalement agressive. Elle m'a jeté une chaussure lorsque j'ai « osé » lui demandait si elle allait bien alors qu'elle chialée dans ce couloir désert. » - Eleve de troisième année à Poufsouffle.

« - Aaaaw.. Que puisse dire sur ma petite Némésis, j'crois que je fais partie des rares personnes qui apprécient cette fille, avec son caractère de vielle sorcière c'est pas étonnant. Mais je ne sais pas il y a quelque chose d'attachant chez cette fille, derrière ce petit chaton aigri ce cache une fille bien malgré qu'elle soit persuadée du contraire. » - Un élève de gryffondor, probablement un de ses amis.

« - Je sais pas ce qu'elle a à prouver cette garce mais, plus tu es gentil avec elle et plus elle te crache dessus ! C'est fou les gens comme ça, elle me sort carrément par les yeux, avec ses manières insupportables. Vous avez jamais remarqué cette foutue obsession pour le ménage ? J'vous jure ! Une fois j'étais assise à côté d'elle en potion et j'ai eu le malheuuuur de renverser un peu de potion sur sa table, deux minutes après elle essayait de me noyée dans le chaudron, une putain de psychopathe !» - Une élève de la même maison qu'elle et dans la même classe.

La jeune fille éclata de rire face aux écrits sur le parchemin qu'elle tenait entre ses mains, la reposant sur le bureau en acajou elle plantait son regard brillant d'amusement dans celui de son psychologue.

« - Oh Merlin.. C'est fou comme la plupart de ses gens sont hypocrites, vous pensez vraiment qu'ils oseront un jour me dire ça en face ? Ils ont peur de moi, pas seulement de mon nom, de moi. J'suis une fille instable, qui peut passer d'une émotion à l'autre et c'est ça qui leurs faits peur, ils ne peuvent pas me contrôler. Ecoutez docteur, au fond c'est gens n'ont pas tort, je suis née pour être une garce et je serais toujours une garce. Je prends mon pied à persécuter ses pauvres petites âmes, encore plus lorsque leurs sangs coulent sur mes mains. Ouais, j'suis un peu psychopathe sur les bords, sinon je ne serais pas là abruti. Et alors ? OUI je me braque et je montre les poings lorsque j'entends quelques choses que je ne veux pas entendre. Arrête docteur tu es comme tous les autres connards que j'ai consultés avant toi, je suis celle que tu méprises, insulte ou bien envie. Celle fille tu qualifies de pétasse mais, que tu crèves d'envie de comprendre. Un coup tu me détestes mais, l'instant d'après tu m'adore, derrière ton hypocrisie ce cache l'envie folle de me posséder ce qui m'amuse complètement parce que tu ne m'auras jamais. Je suis ce petit oiseau qui vole d'un lit à l'autre sans aucune honte, la nuit entre tes bras mais, au petit matin ton lit est déjà froid et vide, j'ai presque de la peine pour toi. Tu me qualifies de cœur de pierre parce que je ne suis pas comme les autres filles à s'accrocher à toi mais, je ne te blâme pas tu as raison, dans mon cœur il n'y aucune place pour toi. Parfois tu me qualifies de caïd des bacs à sable, parce que je m'énerve trop vite, que j'ai les coups qui partent trop facilement, que veux-tu j'aime être au-dessus des autres et la violence est mon seul moyen. Bien que je puisse facilement te lancer un impardonnable, ce n'est pas l'envie qui manque mais, je ne pense pas être encore prête au baiser du détraqueur. Et le plus fou dans tout ça c'est que tu n'as aucune idée de ce que je suis vraiment, est-ce que je suis cette fille détestable ou bien cette fille incomprise et meurtrie qui se cache derrière cette lourde carapace ? J'aimerais vraiment te dire que je fais partie de la deuxième catégorie mais, bordel ce n'est pas le cas et arrête de me casser les ovaires parce que je te jure que j't'en colle une dans les minutes qui suit. J'vais bien et j'ai absolument pas besoin de vous. Ni de personne d'ailleurs. »

Vous vous attendez sûrement à ce que je vous raconte une histoire à en faire pleurer à coeur de pierre hein ? Vous vous demandez mais, comment ce fait il que je sois devenu ainsi ? Que m'est-il arrivé ? La réponse est simple : Rien d'intéressant. Si, si je vous jure. Ma vie est une vie banale, aussi passionnante que.. que.. Rien en faîte. Bon bon.. Ok, je vais vous racontez mon histoire mais, profitez en, j'suis pas du genre à faire des confessions surtout lorsque ça me concerne.

On évite l'étape de la naissance je vous en prie, à moins que vous ne savez pas comment on fait des enfants ? Voilà, on est d'accord, c'est inutile. Dire que mon enfance a était normal serait un mensonge, en faîte je ne sais même pas ce qui est normal au fond.. Mon nom de famille, je le tiens de mon père. Le grand, le psychopathe Amycus toujours accompagné de sa soeur aussi barge que lui.. Entre mon père et moi çe n'est absolument pas le grand amour, ça ne l'a jamais été. On dit que je suis barge mais, lui il était bien pire que moi ! Je vous assure, le peu de temps que je l'ai côtoyé a était un véritable calvaire. Putain ce que je vais vous dire vous le gardez pour vous ou sinon j'vous assure que je vous casse les dents. Mon père, enfin.. Amycus n'a jamais était un homme tendre, dès ma plus jeune enfance il m'a fait connaître des choses qui m'ont perturbé du plus profond de mon être, je n'étais qu'une enfant hors, les coups et autres sortilèges pleuvaient sur moi pour un oui ou pour un non et Merlin sait que ma mère avait tenté un bon nombre de fois de m'éviter les autres punitions du Carrow, grave erreur. Lorsque ce n'était pas moi qui pleuvait sur les coups en tout genre c'était ma mère mais, aussi folle amoureuse qu'elle était-elle ne pouvait pas se résoudre à quitter cet homme, l'amour rend idiot mais, surtout aveugle aussi, c'est complètement pitoyable. Et comme si un quelque contre dieu avez entendu les prières de ma mère et du bambin que j’étais, la fin de la guerre signa notre délivrance. Emprisonné pour ses crimes commis durant la guerre, le patriarche à la poigne de fer  quitta sans remord sa famille. Enfin tranquille, du haut de mes deux ans je pouvais enfin découvrir ce qu’était vraiment la vie normal, folle illusion. Ma mère avait le chic pour tomber sur des hommes dérangés, une année après elle était déjà raide dingue d’un nouvel homme. Aussi puissant et redoutable que les Carrow, avait-elle eut encore l’espoir de pouvoir dompter cette bête ? Sûrement.

Elle était redevenu pitoyable au point de fermer obstinément les yeux sur ce qui se passer la nuit dans cette chambre sombre et lugubre qu'était ma chambre, à chaque fois que j'entendais ses pas lourd et pesant comme l'aura de la mort elle-même, je me cachais sous ma couette en priant tous les dieux de l'univers pour qu'il ne rentre pas dans ma chambre. Mais, que voulez vous-même le destin n'était pas avec moi. Lorsqu'il pénétrait ma chambre immédiatement l'odeur métallique du sang remplissaient mes narines mais, le pire c'est lorsque je sentais son souffle régulier et chaud contre mon oreille alors que sa main gantée glissée de mon cou jusqu'à mon aine. C'était le moment que je redoutais le plus parce que lorsqu'il me pénétrait aussi brutalement et cruellement, je devais me taire absolument, ne pas pleurer, ne pas crier, ne pas me débattre juste, resté dans ses bras subissant les coups de reins comme une vulgaire poupée de chiffon, seul les gémissements machinalement clairement simulé passait entre mes lèvres. Je devais heureuse lorsqu'enfin il se vidait dans mon corps de gamine mais, je ne l'étais pas, parce qu'au final tout de suite après ça recommençait jusqu'à ce qu'il soit pleinement satisfait. A l'époque je devais avoir sept-ans lorsqu'il a commençait à faire ce genre de chose et bien sûr du haut de mon jeune âge je ne comprenais pas que c'était mal, je pensais qu'il m'aimait.. Comme il me le répétait à chaque fois « Je t'aime », « c'est notre secret ma chérie ». Ouais.. Il ne m'a jamais aimé je sais.

Comme je l’ai dit ma mère fermé juste les yeux sur ce qu’elle ne voulait pas voir, aveuglé par l’amour elle faisait semblant de ne pas remarquer les marques sur mon corps de porcelaine ou bien les traces plus éloquentes de semence qui recouvrait mes draps. Je ne lui en veux pas, je peux comprendre qu’elle a était assez stupide pour vouloir garder le seul homme qui s’intéressait vraiment à elle et non parce qu'il cherchait à défouler sa violence. Le jour où elle a vraiment ouvert les yeux c'est lorsqu'un beau matin prise d'une pulsion soudaine elle a pénétré dans ma chambre, sûrement pour me réveiller hors, j'étais déjà bien réveillé j'encaissais une nouvelle fois les coups de butoir de mon nouveau papa qui avait duré bien plus longtemps que d'habitude. Elle était restée tétanisée sur le pas de la porte alors que son cher et tendre lui aboyait dessus de dégager rapidement, quelle honte j'avais ressenti ce jour là j'avais même versé une larme tellement j'étais désolée pour ma mère, une larme qui m'avait valu une belle gifle de la part du nouveau patriarche de la famille alors, qu'elle retroussée son chemin docilement. Ce fut ce jour-là, quelques semaines avant mes neuf ans qu'elle a enfin réagi, le midi alors que mon père allait retrouver sa chère et douce amante, ma mère s'est empressée de faire nos valises, emportant seulement le minimum, elle me hurlait dessus de me dépêcher et de prendre le nécessaire. Mon doudou, des livres et quelques habits avaient suffi, ni une, ni deux, nous étions déjà en route pour une nouvelle vie.

Nouvelle vie mon cul ouais. Deux putains d'années à rester caché comme des bêtes dans des vielles auberges qui puait le chou et le vieux à dix-mille kilomètres. Ma mère était devenue complètement parano, elle pensait que mon ex-beau-père allait nous retrouver pour me reprendre, on changeait toujours de logement lorsque nous sortions, nous faisions tout pour ne pas nous faire remarquer. On baisse la tête, on reste accroché au bras de maman, ne parle à personne et encore une fois j'obéissais sagement. Depuis que ma mère m'a surpris au lit avec cet homme, j'ai toujours fait en sorte de lui obéir à la moindre parole, faisant partie de celle qui avait des idéologies semblable au mage noir, je lui promis de suivre la voie de cette nouvelle guerre. Je te rendrais fière maman, je ne te ferrais plus jamais honte. Regarde-moi, je suis celle que tu as créée.

Ma mère a bien cru que je ne recevrais jamais ma lettre d'admission à Poudlard, mes pouvoirs avaient mis du temps à se déclarer, aussi bien ma mère que mon ancien beau-père était fou d'inquiétude. Était-je une cramol ? Moi ? Une Carrow ? Une sang-pur je n'étais qu'au final qu'une sorcière promit à un avenir brillant sans pour autant avoir de pouvoir ? Puis enfin la bénédiction. Mes pouvoirs commencèrent à se montrer parfois lors d'une séance quotidienne avec mon ancien beau-père, souvent envahis par des émotions beaucoup trop forte des meubles se mettaient à bouger tout seuls, des objets se briser ou bien des choses se mettaient à brûler soudainement.

Mon entrée à Poudlard ne fit qu'empirer l'adolescente instable que j'étais, liée à la débauche et aux pêchés plus tentant les uns que les autres je m'enfonçais et je m'enfonce encore aujourd'hui un peu plus dans les ténèbres. Vous voyez docteur, une vie banale.