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Serdaigle
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Serpentard
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 EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR

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Dorcas Derwent
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MessageSujet: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyLun 27 Oct - 2:26




Event#6 - Le jaune & le noir


Contexte
La fête battait son plein dans la grande salle. Oui, tout semblait se dérouler pour le mieux. Mais soudain, sur les coups de onze heures du soir, chant, musique et discussions se coupent soudainement, interrompues par un grondement de tous les diables suivi par un terrible tremblement de terre.

La grande salle se retrouve plongée dans le noir alors que le bruit de pans de roches qui se détachent lèvent une montée de panique derrière les portes d'où s'infiltre une épaisse fumée de poussière blanche. Les fantômes du château bientôt surgissent alors dans tous leurs états vers les adultes alors que la catastrophe fait encore tout trembler. Sir Nicolas en tête annonce : Les cachots, ainsi que tous les sous-sols de Poudlard viennent d'être emportés dans un éboulement souterrain incroyable. La Dame Grise est formelle : l'effondrement des sols serait le fruit d'un attentat orchestré par les gnomes afin de faire revendiquer leurs droits auprès des représentants du ministère à Poudlard. Le moine gras affirme quant à lui que la colère des gnomes n'a pas été plus destructrice que l'épidémie de Verlarage qui touche les Niffleurs depuis le début de l'été.

Mais qu'importe la raison, le constat reste le même. Rapidement, alors que l'on peine à se remettre, chacun réalise que les Serpentard n'ont désormais plus de maison qui leur soit propre, la salle et le clubs de potions devront être déplacés et l'on déplore la perte tragique de plus d'une vingtaines d'elfes de maisons alors présents dans les cuisines et n'ayant pas eu le temps de s'échapper avant que tout ne s'effondre.


Dans ce contexte de panique, nous vous invitons à jouer à l'heure où commence l'éboulement.





Règles de l'event


ϟ Ce topic est un topic libre qui ne suit pas d'ordre précis. Toutefois, veillez à ne pas poster de façon trop dense afin de laisser un peu de place aux autres membres.

ϟ L'éboulement des sous-sols a grandement secoué la grande salle, renversant tout sur son passage. Cependant, même si quelques désagréments peuvent subvenir, tous les occupants de la Grande Salle sont sains et saufs à la fin de la catastrophe.

ϟ A cause de l'éboulement des sous-sols, les Serpentard viennent désormais de perdre leur maison et tout ce qui constituait les sous-sols désormais ne forment plus qu'un amas de gravas impraticable. Pour plus d'informations, rendez-vous >> ICI <<

ϟ A la fin de vos topics merci de résumer votre réponse en 2 ou 3 phrases sous spoiler afin de faciliter l'intégration.  

ϟ Amusez-vous bien !! EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR 755920487








Plan du hall sinistré:

• Les hachures correspondent aux débris et gravats de l'entrée des sous-sols
• Le rond rouge correspond à un trou formé dans le sol.
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MessageSujet: À qui la faute, cette Apocalypse ?   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyLun 27 Oct - 13:34

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Arya, Callum, Rose et Tallulah

Audric me bouscule. Je relève la tête de mon malaise et ma colère noire. Sa voix me salut. Son regard me questionne. Il aperçoit Max, derrière-moi. En vitesse, puisque je ne peux le retenir du regard, je m’incline respectueusement, à l’arrêt. Si Audric ne m’avait pas percuté et salué, je ne me serais sans doute pas arrêté. Je n’aurais pas senti ta main, Max, sur mon épaule. Tu me retournes, et je suis plus pâle qu’un cadavre. Une crise.

Maxwell. Maxwell, ma cicatrice, mon curieux, mon serpent qu’on blâme si peu. Je te connais à travers ta peau, mais de ta taille sensiblement inférieure à la mienne je perçoit l’animal féroce qui réclame justice, dans ma fuite. Je le vois dans tes yeux avant que tu n‘ouvres la bouche. Tu ne me pardonne pas.

Tu le ressens, alors, cet élan de dégoût ? Ce rythme fou de mon cœur plein d’amour plus que de rancœur, pleins de blessures de suicidaire, de brisures comme la terre qui fait s’écraser entre elles, inexorablement, des plaques tectonique ? Peux-tu arrête les immenses plaques qui vont l’une contre l’autre ? Moi non plus, je ne veux pas savoir, d’où elles viennent tes cicatrices. On est deux, à vouloir les enterrer en nous, les cacher aux yeux de tous. On est deux à savoir à quel point il est important de se taire. Alors pourquoi me lances-tu ce regard ? Si tu sais, pourquoi est-ce que tu me dis…


« Ne fuis pas. »


Audric embrasse Silver derrière-toi. Je suis troublé. Comme en plein sommeil alors qu’on me secoue dans tous les sens. Je suis heureux pour ta sœur, l’espace d’une seconde. Ça y est, elle est enfin heureuse. Alors pourquoi je ressent de nouveau mon envie de vomir remonter ?

Parce qu’il t’aime. Tu en as de la chance, Silver. Celui que tu veux auprès de toi t’aime.

Je regarde Max, mes lèvres se serrent.


« Je ne suis pas en train de fuir, Maxwell. »

Je repense à Billie, et nos amours maladroits d’adolescent, notre amour qui n’en était pas vraiment. Une amitié curieuse, curiosité malheureuse, on a tenté, elle m’a quitté. Je revois mon Aly, mieux éduqué à 9 ans qu’à 22. Sa joie en concert, les articles scandales, son bonheur d’être avec Caleb. J’ai ma baguette dans les mains. Elle ne proteste jamais quand je suis en colère. Je la serre. Je suis sur le point de lâcher prise. Mais je ne dois pas.

« Je ne fuis pas, Maxwell, je protège le plus des miens possible. »

Tu entends ma voix se briser, à travers ce mensonge qui ne fait qu’énoncer la vérité. Une vérité pour le regard des autres, pour tous ceux qui n’admettent que le juste. Mais ce juste n’est pas ce dont mon cœur a besoin. Mon cœur de plus en plus vivant depuis le jour où les runes ont gravé ma peau. De plus en plus depuis qu’on m’a prouvé que cette vérité était un mensonge à moi-même.

« JE NE FUIS PAS ! »

Et le son de ma voix est recouvert par un tremblement de terre.

La grande salle tremble. Les cris s’élèvent. Les piliers restent en place, mais quelque chose semble se briser sous nos pieds. Quant à moi je perds l’équilibre, me raccroche à ton bras. Je lève les yeux au ciel.

Une bannière noire et jaune s’effondre, sur nous. Je prends tes épaules, te pousse, te prend dans mes bras. Nous heurtons le sol. La bannière heurte le sol. Je me redresse sonné, couvert de poussière. Je vérifie que tes jambes n’ont rien.


« Tu vas bien ? Max ?! »

Douleur légère. Bruit aiguë dans ma tempe. Je regarde autour de nous. C’est la panique générale. Comme l’annonce d’une nouvelle guerre. Pitié j’espère que ce n’est pas ça, la guerre.

Qu’est-ce qui se passe ?

Les portes s’ouvrent des c’est le cortège des fantômes et des petits elfes des cuisines. C’est d’abord des milliers de cris de blanchies indistincts. Puis des affirmations, des suppositions.

Le dortoir des Serpentards Ma maison. Le seul endroit où je me sois senti chez moi. Détruit. Panique. Je panique. La crise d’angoisse s’amplifie. Je vais faire un malaise. Non, pas le dortoir. Pas ça. Qui a pu…

Anarchy ? Non, pas contre les Serpentards.

Les serpentards… Où sont les filles ? Où sont mes cousines ? Le dortoir des Poufsouffles est aussi dans le sous-sol, près des cuisines, n’est-ce pas ? Où est Abigaïl ?


Ma voix est plus puissante qu’elle ne l’a jamais été. Rauque, et elle porte loin, dans toute la salle, avec l’énergie du désespoir.

« BÉDÉLIA ! ROSIE !! »

Je ne sais pas à quoi ressemble mon visage. Mais ça n’a plus d’importance. Si un seul McMillan meurt ce soir, je ne le supporterais pas.

J’ai déjà perdu Caleb.

Je me lève. Abandonne Maxwell Nott. Cours dans toute la pièce, les yeux hagards. Les aperçoit, les prend dans ses bras. Abigaël. Il est là aussi. Je lui fais signe d’approcher en avalant ma salive entre deux respirations d’asthmatique en phase terminale de souffrance. Je vérifie leur front à tous. Ils étaient là. Je jette un regard en panique pour apercevoir ma sœur et mon frère. Ils sont là. Ils ont l’air d’être là, conscients. Miracle. Caïn va bien. Aly va bien. Mon visage doit pleurer sans larme. Tout en moi tremble. Et pourtant, mon cerveau tourne à cent à l’heure. Qui ai-je oublié ? Caïn, Aly, Abi, Bédélia, Rosie…


« Où est votre sœur. Où est Arya ? »

Elles me jettent un regard choqué. Elles l’ignorent. Elles n’ont jamais été inquiétées. Ça doit leur faire un drôle d’effet, que ce soit moi, le Serpentard mâle de la génération, qui demande ça. Un jour je comprendrai leur dédain. Pour l’instant je ne vois que les yeux en panique du petit frère, aussi malheureux que moi d’être ignorant.

« ARYA ? »

Pas de réponse. Bordel de merde. Putain de bordel de merde. Putain de bordel de merde fais…

Serpentard. Qui sont les Serpentard. Je jette un œil au préfet, Audric. À travers mes yeux, à travers ses yeux, je fais la liste des membres de notre maison. La liste de nos frères et sœurs du Nid de Vipères, du Nœud de Vipères.

Qui est là.

Audric, Silver, Eugenia… Fais un effort, c’est important…


« Annabeth ? »

Où est Annabeth ?

Mes yeux s’arrêtent. Foudroyé. Les lèvres tremblantes, je me tourne vers Silver, dans les bras de son nouvel amant. Et des yeux je questionne.

Silver, où est Annabeth ?

Elle ne répond rien. Le vide dans ses yeux. Je cherche Eugenia du regard. La trouve, avec James.


« Eugenia ? »

Même réponse du regard. Mon cœur panique, s’emballe. Non. Non. Pas Anna…

Mes yeux se plantent dans ceux de Caïn, plein d’une espèce de rage et de colère à laquelle il n’avait le droit qu’aux plus mauvais jours. Et Merlin que ce jour est mauvais. Je pousse nos cousines et le benjamin du clan McMillan dans ses bras.


« Tu gardes un œil sur eux. Je déconne pas, Caïn, tu les surveilles ! Faut sortir du château. »

Un regard pour Hell. Plein de peine et de dégoût, plein de douleur et d’amour que je n’ai plus la force de cacher, alors que tout s’effondre sur nos têtes.

« Et toi pour l’amour de Dieu arrête d’embrasser des salopes. »

Je me redresse et me retourne, au bord des larmes. C’est trop pour moi. C’est trop tout court. C’est irréel, et pourtant la poussière au fond de ma gorge me rappelle que je suis bel et bien éveillé et vivant. Je m’en vais. Pour trouver qui. Arya ou Annabeth ?

Je traverse la grande salle et m’arrête devant les marches du Hall. D’en haut, je vois Tallulah et… L’inconnue, perchées en haut d’un trou qui semble avoir été créé par une bombe. Mais c’est juste le sol qui s’est effondré sur lui-même. Sur le sol, je vois Arya. Inconsciente.


« ARYA !! »

Je dévale plus que je ne descends les marches. Tallulah Fawley et la jeune femme avec qui j’ai passé une nuit sur le Lac Noir semblent préoccupés par un autre. J’entends le nom de Callum. Et pour l’instant je crois que je n’en ai rien à foutre.

Je m’agenouille près de ma cousine, supplie Tallulah du regard, comme si elle pouvait sauver le monde d’un regard. Ne laissez pas ma cousine mourir. Ne la laisser pas mourir. Pas de ça, plus de ça.

Professeur je vous en supplie…

Je regarde l’inconnue que je ne connais qu’à travers la peau et les lèvres, qu’à travers le regard en détresse. Elle me parait mille fois plus forte que ce soir-là. Mille fois plus solide. Mille fois plus maîtresse d’elle-même. Je ne veux pas comprendre pourquoi ces deux femmes sont là. Ni pourquoi Arya était au fond de ce gouffre avec Callum Hogson. Tout ce qui compte c’est qu’elle soit en vie. Par pitié dîtes-moi qu’elle est en vie. Je vous en prie.

Arya… C’est horrible. Juste horrible. Du sang partout. Des angles pas dans le bon sens dans ses membres. Je suis pas médecin. Il me faut un médecin. Un bon mage.

Je n’y peux rien, si elle crève là.

J’ai quelqu’un d’autre à sauver. Quelqu’un qui m’es peut-être aussi cher que tu ne l’es. Quelqu’un qui n’a personne. Je lève les yeux vers Tallulah qui semble aussi inquiète que moi du sort de ma cousine. Je ne parviens pas à parler, mais c’est aisé de comprendre.

Je me lève et me retourne vers la grande salle, et lance aux cousines et aux jumeaux :
« Arya est là ! »

Je cherche des yeux un médicomage. Vite, vite par pitié vite. On est en train de remonter Callum.

Je les regarde, troublés. Pourquoi eux deux, ici et maintenant ? Se connaissaient-ils à ce point ? Ignorer tant de chose d’elle, alors qu’ils se sont vu si souvent.

Morte, avant de l’avoir vraiment connue ?

Comme Caleb ?

Je secoue ma tête et passe ma main sur mon visage. C’est le carnage. Je n’en veux pas. Je vois Arya dans cet état, et j’y vois le visage d’Annabeth. Ce n’est pas bien difficile, avec ses cheveux noirs de jais des Leigh. Et le frisson me prend. Il est peut-être déjà trop tard. Je jette un regard suppliant à Tallulah. S’il vous plait, s’il vous plait, il faut que j’y aille.

C’est une question de seconde.

Je m’enfuis. M’enfuis vers toi. Vers l’amie que je sais si seule parfois.

Je traverse les couloirs et mes pas raisonnent sur les pavés défaits. Le château en ruine. Toujours des ruines. Des ruines. Des fantômes en panique, et des tableaux éventrés, des personnages qui fuient. Les cris ne couvrent pas l’écho de ma solitude, à travers l’immense dédale.

Poudlard, l’éternel recommencement.

Je cherche l’accès à nos chambres. Mais c’est comme si il n’y en avait plus. Je cours en silence. Mon regard, mes angoisses, une sacrée dose de folie. Ce monde ne peut être qu’un cauchemar. Des Elfes sont morts. Pourquoi pas les miens ?

Ma gorge est sèche. Je cherche, pierre après pierre. Je m’enfonce, encore et encore. Je dégage d’un mouvement e baguette les débris. Certains sont trop lourds. Certains si ils bougeaient ferraient s’effondrer le reste. Je marche, essoufflés. Je descends, manque de glisser. J’expire. Il y a du sable à la place de mes yeux, de mes poumons, de ma gorge. Ma vie glaciale a été changée en désert, à coup de tremblement de terre. Je marche, puis je renonce. Renonce à garder le silence. Mon visage est déjà brisé sans pouvoir appeler de larme, alors pourquoi se retenir ?

Je crie.


« ANNAAAAAAAA ! »

Bordel répond-moi. Répond-moi. J’ai peut-être perdu un autre membre de ma famille. J’ai peut-être encore perdu d’autres êtres qui m’étaient plus chers que je ne le croyais. Mais pitié pas toi. Pas une seconde je ne pense que ta peau me manque. Pas une seule fois je ne rêve ton souffle sur mes lèvres. Je pense juste à la femme qui m’a si souvent dépassé sur un balais et que j’ai faite tomber par jeu plus souvent encore. Je ne pense qu’à celle qui a rendu ma vie moins pénible par sa simple présence.

« ANNAAAAAAAAAAAA ! »

Je désespère de te trouver un jour. Je prie pour que tu entendes un écho de ma voix et sois en état de me répondre. J’ai atteint le cul-de-sac. Touché le fond. Adieu le Nid de Vipères. À qui la faute. J’ai peur de te retrouver comme Arya, ou pire en corps, de ne trouver qu’un morceau de toi.

Qui nous a fait ça, Annabeth ?


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Silver E. Nott
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyLun 27 Oct - 20:47

Le jaune et le noir

Partie I





Véritable rayon de soleil perfide dans ma vie. Voilà ce que représentait Eugénia pour moi, une vipère au venin sucrée mais encore plus venimeux que tout les autres. Elle était dans la plupart des situations mon parfait alter ego. Sauf qu'elle arrivait à parfaitement gérer sa vie, son image, ses pulsions et ses sentiments. Pas moi. J'étais souvent dans l’excès, je me laissais porter par le vent, au gré de mes humeurs et de mes passions. Et quand j'essayais de me restreindre ou de lutter contre ce que je ressentais, le résultat était tout bonnement chaotique, comme durant de long mois avec Audric. Je n'avais aucun secret pour cette blonde, j'accordais peu souvent ma confiance, mais en elle, bien que c'était dangereux, j'avais une confiance aveugle. En règle général j'étais celle qui écoutait et qui conseillait, pas celle qui parlait et se confiait. Il y avait très peu de personnes à qui j’osais confier certaines choses, je pouvais les compter sur les doigts d'une main, Abel, Audric, Hell, Eugénia et Max. Avec les autres je bridais mes conversations, je gardais toujours des secrets, une part de mystère certainement.

Mes yeux retombèrent sur ma voisine, un sourire narquois et taquin sur le visage. Et si j'avais bien couché avec. Histoire de quelques nuits, lorsque nous avions besoin de réconfort, d'une étreinte réconfortante. Pas de conversations, pas de sentiments, juste du sexe, du plaisir, bonjour, merci, au revoir ça se limitait à ça. Bien que nous ayons eu une conversation assez étrange un soir, laissant s'échapper des informations que nous aurions jamais du nous dire.

«  Ce n'est pas l'affaire du siècle tu sais Eug. Te laisse pas avoir, et joue un peu avec lui. »

En présence d'Abel et de ma blonde ce genre de sujet n'étaient absolument pas prohibés, ce n'était pas des choses dont j'avais honte, surtout pas devant eux. Je réponds à son sourire narquois, retenant légèrement un petit rire. Stephen voulait donc réussir à faire tomber dans ses filets ma sœur de cœur. Oh il ne savait pas à qui il avait à faire, elle allait le rendre dingue. Et il allait sûrement souffrir. Ais je m'en fichais je n'avais pas vraiment d'état d'âme pour mes anciennes aventures, j'étais beaucoup trop sadique et amusée par ce qu'était capable de faire Eugénia. S'il était parvenu à 'avoir c'était seulement parce que j'étais autant dans l'offensive que lui à ce moment. Voulant l'avoir, autant que lui me voulait. On c'était trouvé naturellement et on s'était séparé de la même manière. Je n'en gardais pas non plus un souvenir poignant, j'avais bien mieux à mes côtés à l'heure actuelle.

Mais pour le moment, j'avais bien mieux à faire qu'à me soucier de l'ancien Serpentard. Il me fallait trouver une cible, il y avait tellement de possibilités, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Rubens ? Non bien trop habituel, j'avais envie d'un peu de changement. Brennan ? Autant éviter ce poison autant que possible ce soir. Jake ? Non je l'aimais bien ce garçon, je serais bien incapable de lui faire un sale coups pour le moment. J'allais demander des conseils à Eug et Abel, quand celle ci arrêta son choix sur le poufsouffle qui était en cours avec moi. James. Il n'était pas bien méchant, un peu trop gentil, un peu trop mou à mon propre avis. Je lâche un petit rire en entend mon amie, elle était bien trop machiavélique.

«  Amuse toi bien ma belle. »

Avais-je de la peine pour sa cible ? De la pitié ? Non rien de tout ça, juste un amusement bien trop sadique en y pensant. Je restais donc avec mon comparse, observant le reste des personnes qui défilaient autour de nous. Et je me fige en apercevant au loin Hell, ma meilleure ami, en train d'embrasser Billie. Mon visage se fend dans un sourire tellement amusé. Elle a réussit le gage que je lui avait donné et brillamment en plus de ça. Je retiens quelques applaudissements alors que je lui fais un clin d’œil au loin. J'ai trouvé en cette blonde, une fille aussi cinglé que moi, et prête à tout pour s'amuser. J'aurais été lesbienne j'en serais tombé raide dingue amoureux. C'était une perle rare cette fille là.

Une dispute éclata avec comme protagonistes à peu près tout ceux que je détestais, toujours à vouloir se donner en spectacle... Mais je n'eus pas le temps d'y accorder plus de mon précieux temps que la réaction d'Abel à mes cotés attira plutôt mon attention. Je voyais dans son regard que le gage de Aly le touchait, il avait la même réaction que moi le soir où Audric avait embrassé Eugénia devant moi. Avais-je laissé filer des informations sous mon nez ? Non Abel ne pouvait pas être attaché à quelqu'un de cette manière, pas à sa sœur, non. Je préférais ignorer ces pensées désagréables et je ne le pousserais jamais à assouvir ses pulsions malsaines. Je savais que ça finirait par le rendre malheureux et ma meilleure amie le serait tout autant. Encore une histoire qui allait virer à la catastrophe. J’espérais juste me tromper, que c'était juste de la déception envers sa triplée, et pas plus. J'allais le suivre, aller à son aide, à sa rencontre, être l'épaule sur laquelle il pourrait se reposer mais mon frère m'en empêcha. J'hôchais doucement la tête les laissant filer.

Super ils m'avaient tous planté au milieu de la grande salle, je me retrouvais désormais toute seule. Je soupirais, me demandant vers qui je pouvais aller pour vaincre ma solitude. Je n'étais certainement pas le genre de fille, solitaire, ma main se glissa dans ma tresse. Mes prunelles finirent par tomber, sur quelqu'un que je ne m'attendais pas à trouver. Du moins que je ne pensais voir se diriger vers moi. Audric. Notre relation était secrète, nous la vivions à l’abri des regards et ça ne me dérangeait pas tellement au final, je me fichais pas mal de ce que les gens pouvaient dire ou ne pas dire. Je lâchais un petit rire devant ton petit numéro, levant les yeux au ciel et frissonnant en sentant son souffle dans mon cou. Il ne pouvait même pas imaginer ce que je ressentis lorsqu'il m'embrassa. Ce n'était pas la première fois bien sur, mais c'était la première fois qu'il osait s'afficher avec moi. Un sentiment de fierté incontrôlable s'empara de moi alors que j'enroulais mes bras autour de sa nuque répondant avec envie à son baiser. Je reste contre lui, mes doigts jouant négligemment avec le col de sa chemise.

«  Je dois en conclure que maintenant je peux me vanter officiellement de sortir avec le grand Audric Saddler. »

Je lui lance un regard taquin, bien trop joueur, avant de lui voler un autre baiser. Je suis bien moins timide que lui, bien moins sur la défensive, à examiner le moindre de mes gestes, beaucoup plus spontanée. Mais je me stoppe soudain alors qu'un bruit totalement horrible résonne dans la pièce, mes mains s'accroche à sa chemise alors que j'étouffe un cris contre son cou en entendant l'éboulement. Je manque de tomber mais ton étreinte me retiens. Je reçois je ne sais quoi sur le visage, mais cela suffit à entailler ma peau. Mais putain qu'est-ce qu'il se passe, aussitôt je dégaine ma baguette, comme si une horreur allait venir se planter devant nous. Le nuage de fumée arrive vers nous, me procurant une énorme quinte de toux alors que je lance à mon compagnon un regard paniqué.

« Audric il se passe quoi ? »

Toi qui a toujours réponse à tout dis moi, réponds à ma question. Mon cœur s'emballe alors que j'entends le rapport des fantômes. Notre maison disparue... Non pas ça. Pas l'un des seul lieu où je me sentais bien. Et dire que quelques minutes plutôt tu t'y trouvais et que j'aurais pus te perdre. Non tout mes pas ça. Mon étreinte se fait plus possessive alors que mes yeux cherchent tout les serpentards que je connais. Mon regard croise celui de Abel. Anna... Où est-elle ? Non dis moi pas qu'il t'est arrivé quelques chose, pas toi Anna...

« Audric dis moi que tu vois Anna ! »

Ma voix se fait pressante alors que je cherche ma comparse. Mon amie, mon plaisir d'un soir. Dans qu'elle pétrin s'était-elle mise ? Je te promets Anna s'il t'était arrivé malheur j'allais te le faire regretter.. Eugénia, Hell, Jake, Max, Abel, je vérifiais que chacun de mes proches allaient bien. Je me fichais de perdre ces putains de sous-sols, moi c'était mes proches que je ne voulais pas voir disparaître. Dans une telle situation les biens matérielles étaient tellement dérisoires. Rien ne valait aussi cher que le prix des êtres qui nous sont cher...

made by pandora.





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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMar 28 Oct - 1:39

Le jaune et le noir

Moi fêter l'honneur et la grandeur des blaireaux ? Plutôt crever.





Illusion fantomatique d'un garçon qui s'espère fort et puissant comme un roc, mais qui n'est qu'un minable caillou facilement éjectable de l’arène. Image pathétique d'un pseudo adversaire, qui ne me fera même pas trembler un jour, ni même frisonner d'effroi. Je veux de vrais adversaires, pas des espèces de tas sans cervelle bon qu'à agiter leurs bras pour frapper ou à tourner leurs langues pour siffler un flot de stupidité aussi grosse qu'eux. A l'instar de Cormac Ça me las ce genre de combat, je veux de vrai combattant face à moi, de véritables ennemis. A défauts d'avoir des amis, je veux pouvoir avoir des ennemis de qualités. Mais la finesse et la sournoiserie finissent par s'infiltrer dans le combat, m'arrachant un sourire narquois. Ma douce Eugénia, toujours là où on ne l'attend pas. Aurais-je pus réveiller meilleure fiancée ? Non. Est-ce celle que je souhaite véritablement ? Non. Seulement elle est là pour faire pencher la balance un peu plus de mon côté, ange maléfique qui tournoi autour de moi, cheveux d'une blondeur si candide et les yeux brillant grâce aux malheurs des autres. Pure Bogart, pure sang pure, finesse et noblesse concentrée en un corps, enfer et damnation sont ses maîtres mots. Mes doigts trouvent sa taille alors que mes lèvres murmurent à son oreille.

« Une fois n'est pas coutume ce soir je compte bien me tenir, j'en ferais un tas de cendre plus tard. »

Je lui lance un clin d’œil avant de la laisser fumée, comme une traînée de fumée. Elle seule peut savoir à quel point ces mots ne sont pas des menaces vaines et lancés sous le coups d'un énervement. Elle sait que je finirais pas le faire, par éradiquer ceux qui s'opposent à moi. Je n'ai pas de pitié, pas d'état-d'âme, certains disent que je n'ai même pas d'humanité. C'est sûrement vrai. Je fais tout pour ne pas en avoir, j'écrase ceux qui se soulèvent pour tenter de m'en donner, d'éveiller l'humain en moi. Mais crevez donc. Gardez vos joies, votre bonheur feint pour quelqu'un qui en veut. Vous n'êtes que des chèvres idiotes, pas capable de comprendre à quel point vous vous êtes enfermez dans un rêve trop beau pour être réel. L'amour n'existe pas. Il n'y a que la haine qui est vraie. Qu'est-ce que ça peut rendre dingue la haine, qu'est-ce que ça rend vivant. Crevez avec vos écrans de fumée, laissez moi dans la clarté.

Je tourne le dos à Cormac. Grain de poussière à qui j'ai déjà accordé bien trop d’importance. Qu'il aille donc taper quelqu'un à son niveau. Un mur. Et qu'il me laisse donc un peu en paix, il arriverait presque à me donner une migraine avec ses intonations gutturales et rauques, ces phrases coupées, comme s'il cherchait son vocabulaire après chaque syllabe. Crétin. Mon verre d'alcool en main, je m'échappe, allant plus loin m'asseyant presque à l’abri des regards, là où peu peuvent me voir, mais où moi je peux tous vous voir. Je m'installe en véritable démon observateurs, qui s'apprête à tout connaître tout savoir. Je veux vous arracher des informations que je n'aurais jamais du posséder. Qui sait je pourrais toujours les retourner contre vous, je n'ai pas le sens des affaires d'Euphémia moi.

Les gens se regroupent, les affinités se montrent, les groupes se sont et se défont. Mes pupilles transperceraient presque chaque enveloppes charnelles de cette pièce. Celle d'Eugénia, celle de ses comparses, celle de Alyssandra et de sa bande d'amis aussi cinglés qu'elle. Elle n'en rate vraiment pas une pour se faire remarquer. Elle m'arrache un bruit de dédain, qui s'étouffe lorsque je porte mon verre à ma bouche. Costume ridicule qui ne fait que confirmer mes pensées depuis la rentrée. Elle n'est qu'une catin qui veut se donner en spectacle, elle veut attirer l'attention, elle veut qu'on la remarque. Elle me fait pitié, on dirait qu'elle besoin du regard des autres pour avancer. Comme si elle avait cruellement besoin que l'on parle d'elle pour vivre. L'ancienne Alyssandra est morte est enterrée. Oublié la candide blonde qui était pure sur tout les plans, qui était une parfaite poupée de porcelaine. Il ne reste que ses restes calcinés, un ange scarifié dont on a arrachés les ailes. Ma seule consolation dans cette histoire est sans doute que je suis le facteur qui a le plus contribué à sa perte. Et alors que je m'apprête à regarder ailleurs, me concentrer sur d'autres choses, elle commet l'irréparable. Elle fait naître en moi un dégoût sans nom. Elle provoque, me met en furie. Ma possessivité passé renaît de ses cendres. Ses lèvres qui m'appartenaient, qui m'appartiennent toujours et qui m'appartiendront toujours se posent sur celles d'une rousse. Pêchée. Horreur qui brûle mes yeux, alors que les flammes de l'enfer y dansent. Plus de moue narquoise, juste une mâchoire qui se carre sous la fureur. Salope, elle me file la gerbe,elle me donnes envie de lui exploser le crâne contre un mur, elle et son espèce de greluche à la chevelure de feu. Je vais vous tuer. Vous assassinez Vous torturez et sourire à chacun de vos hurlements de douleurs.

Je détourne les yeux balançant mon verre au loin, me fichant qu'il atterrisse au visage de quelqu'un. J'essaie de me calmer, mais je n'y arrives pas. Putain. Je la hais, du plus profond de mon être je la hais. J'ai tellement espéré qu'elle devienne cette reine qui serait à mes côtés, qui s'affirmerait enfin. Mais j'ai créé un monstre que j'ai raillé de ma vie, que j'ai voulus écraser. Mais cela ne veut pas dire que j'ai renoncé à elle, dans un sens elle m'appartient toujours. Je l'ai mise de côté avec les autres pièces ébréché et cassé, elle n'avait pas le droit de s'échapper de ma prison. Elle doit me revenir. Je ferais tout pour qu'elle me revienne. Je la tuerais si c'est ce que je dois faire pour la récupérer.

Mes prunelles se posent sur le conflit au loin s'ils savaient à quel point ma rage dépasse la leur. Ils ne sont qu'une brève tempête alors qu'en ce moment je suis un ouragan, une tornade, un tsunami, ajoutait le tout et vous m'aurez moi. La rouquine, le chien, elle veut quoi se taper tout Poudlard ? Espèce de saleté de catin. Pourquoi même quand je détourne le regard je la voix encore ? Pourquoi son image entrain de se faire posséder par le clebs ou entrain d'embrasser l'autre pétasse danse dans mon esprit ? Elle veut me rendre fou. Elle veut que je perde la raison. Je ne vois pas d'autre solution.

Même Audric entre dans l'équation pour me filer la gerbe. Où est le référent si détaché de tout ce petit monde que je connais ? Celui qui ne laisse pas ces ombres féminines dégradantes, si impures, si sales, l'approcher ? Ailleurs apparemment. Je le vois fricoter, presque éclater son espèce de bonheur éphémère à la gueule des gens. Rire méprisant. Il s'affaiblit de lui même comme si ça allait le mener quelque part. Mais je n'ai pas le temps d'y penser plus qu'un bruit énorme se fait entendre. Je me relève aux aguets, m'avançant un peu plus dans la foule alors que le sol se met à trembler. C'est quoi se bordel. Je sais pas ce qu'il se passe, je comprends pas ce qui arrive. Tout ce que je sais c'est que j'ai l'impression que le sol va céder sous nos pieds, que l'on va tous se faire avaler et emmener dans les profondeurs des enfers. Sauf que j'ai bien l'impression que j'y arriverais dans un état bien loin d'être convenable pour pouvoir y régner. Je sais pas ce qui me prends, sûrement la panique qui fait de moins quelqu'un qui ne réfléchis plus. Mais tout ce que je trouve à faire c’est agripper quelqu'un pour l’empêcher de tomber. Et puis merde si je dois crever dans les 5 mins je m'en fous. Je la serre contre moi, en profitant presque pour respirer cette odeur qui me fouette et me rappelle tellement de souvenir aussi mauvais que bon. Non j'ai pas le droit de penser à ça, pas alors que tout semble s'effondrer autour de nous et que tout ce que je suis entrain de faire c'est de serrer le corps de mon ex contre moi pour la..protéger. Une espèce de panneau manque de nous tomber dessus alors que je nous pousse un peu à l'écart évitant de justesse qu'il nous tombe dessus. Une fois que le grabuge se calme,je me fige. Quoi on est pas mort ? J'ai fais ça de mon plein gré alors qu'il ne s'est rien passé d'autre qu'un violent tremblement ? Et merde je le savais que j'aurais jamais du me montrer humain. Tu me feras chier jusqu'au bout saleté de Mcmillan.

Plus de cachots, plus de dortoirs, plus de salle commune. Ma maison qui s'échappe en poussière. Je me recule d'un coups, la lâchant mes yeux restant toujours aussi froid. Je la regarde sans la regarder. Putain qu'est-ce que j'ai encore fait comme connerie. Qu'est-ce que je peux dire après ça ? Désolé je rêvais de pouvoir t'assassiner et alors que j'avais une super occasion j'ai voulus te protéger ? Autant que je la ferme. Alors plutôt que de parler, je préfère me reculer, faire comme si de rien était, lui lançant un dernier regard avant de rejoindre Eugénia pour vérifier qu'elle va bien. Mes yeux coulent autour de moi. Je n'ai que peu de proches et ils sont tous là. Tous à part Anna. Puis-je vraiment faire d'elle une proche, je ne sais pas, tout ce que je sais c'est qu'elle est importante pour le quatuor. Je souffle à l'oreille de ma cousine.

« Annabeth n'est pas ici. »

Si je ne m'inquiète pas pour elle, autant que quelqu'un le fasse à ma place. Bien qu'une mince part de moi, se demande ce qu'il lui est arrivé..

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Marlow F. Hodgson
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMar 28 Oct - 3:41

Event #6 - Partie II - Le jaune et le noir
Marlow a du rire une infinie de fois de son cher frère habillé en énorme poussin depuis les quelques heures. Ayant réussi à trouver des amis, la jeune fille échoua à faire danser Abigaïl. Il était vraiment nul celui-là. Il ne savait même pas danser. Pff ! Enfin, ils ne se lâchèrent plus de la soirée dégustant mets après mets au buffet et discutant, rigolant des plus vieux … Oui, telle la bagarre qui faillit éclater entre deux Gryffondor. Marlow ne les connaissait que de vue. Maintenant, elle se disait qu’ils étaient probablement stupides. Oui, c’était idiot les garçons. Tout le monde savait ça.

Son cœur dut faire une embardée toutefois lorsque sonnait les 23 h : 00. Alors qu’Abigaïl était retourné vers les autres membres de sa famille, Marlow se sentait fatiguée. Elle retournait finalement vers la tour de Gryffondor lorsque … Lorsque la terre trembla littéralement. « Un tremblement de terre en Angleterre » pensa-elle intriguée. Près de la porte, la jeune fille poussa un cri. Certes, personne ne l’entendit … Le bruit de roche qui tombait qui se fracassait était trop fort. Bien vite, Marlow perdit le contrôle et tomba au sol se cognant la tête contre le mur de la Grande Salle. Serrant les dents, elle ferma les yeux et se mit le plus possible en boule … Un jour, son père lui avait montré la technique pour se sortir lorsqu’un avion était accidenté. Ne me demandez pas comment ils en ont été appelé à parler d’avion. Heureusement, grâce à cela, la jeune fille se cacha la tête. Pendant de longues secondes qui semblaient être de longues minutes, elle sentait le sol trembler ou … Ou était-ce plutôt son corps ? Elle ne saurait le dire. La poussière était rauque. Elle cachait tout. Marlow sentit alors quelque chose la traverser … Un fantôme !

- Ahh !

Aussitôt, la jeune fille se remit debout trébuchant sur quelques petites roches qui s’étaient effondrées du plafond. Les fantômes des maisons dont Nick-Quasi-Sans-Tête parlaient d’une révolution venant des gnomes. Les sous-sols de Poudlard s’étaient effondrés.

- Mais c’est impossible ! Poudlard est magique non !

Rouspéta-elle refusant de croire la vérité s’offrant à ses yeux. Comment les sous-sol de Poudlard pouvaient s’effondrer. Qu’allait donc advenir des maisons Serpentard et Poufsouffle ? Fronçant les sourcils, Marlow ne voulait pas pleurer. Son cœur battait à tout rompre toutefois. Pourquoi ? Elle cherchait ses amis … Son frère. Ses parents. Elle vit d’un coup d’œil Abigaïl avec sa famille puis, un jeune homme – frère d’Abigaïl – sortir en trombe de la grande salle comme si sa vie en dépendait. Subitement, Marlow eut une mauvaise intuition. Oui, ce genre de chose qui vous bloquait le cœur, qui vous faisait mal. C’était comme si vous aviez envie de pleurer. Pourquoi avait-elle envie de pleurer ? C’était comme si elle venait de perdre un être cher.

- Maman ! Ma … Aïe !

Appela-t-elle sa mère qui devait certainement encore se trouver dans la Grande Salle. Néanmoins, la jeune fille trébucha et s’aperçut d’une douleur à sa cheville droite. Aussitôt, elle s’accrocha au mur et se laissa choir au sol en proie à une mauvaise chute de pression. Où était son père ? Il allait surgir d’un moment à l’autre. Pas vrai ? Pas vrai ? Elle ne vit même pas Abel entrer et ressortir presque aussi vite parlant de Arya. Marlow se mordit les lèvres et sans crier gare un sanglot s’échappa de sa bouche. Des larmes commencèrent à couler le long de son visage. Son maquillage, les étoiles jaunes et noires sur ses joues, se délavaient, bavaient sur son visage. Son déguisement n’était plus rien. Plus rien. La jeune fille espérait qu’Arya allait bien. Sa mère. Jacob. Son père. Où était ce dernier au fait ? Elle avait mal à la cheville. Elle ne pouvait pas aller le chercher en renfort. Son père allait tous les sauver non ? Non ? Dans un soupir de frustration, Marlow élimina les larmes de son visage. Des sanglots l’empêchaient de paraître forte. Idiote !

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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMar 28 Oct - 11:26


 ◈ LE JAUNE ET LE NOIR ◈
LE JAUNE ET LE NOIR

PARTIE II






J
ames veut de l'honnêteté, cela tombe mal, elle n'en a pas en elle. Il l'ennuie autant qu'il excite son côté joueur, te piéger, te faire tourner en bourrique, n'est pas aisé James. Tu retournes mes attaques, tu es lisse face à mes feintes, tu es l'insaisissable le plus faible, le plus larmoyant, du coin. Je me relâche pour ne pas t'avoir déjà dans mes filets. Eugenia s'en va répliquer, pas en avant, quand un violent tremblement de terre secoue la Grande Salle. Plongée brièvement dans le noir, la pièce n'en finit pas de trembler, de faire tomber son nuage de poussière, d'objets, sur eux tous qui hurlent. Et elle là dedans ouvre des yeux effrayés qui ne voient plus rien, par réflexe elle s'accroche à James comme s'il s'était agit d'un proche. Ne me lâche pas. La terre tremble, vibre, menace de s'ouvrir et elle, elle pousse un cri plaintif quand un des draps décoratifs à l'honneur des Poufsouffles leur tombe dessus. Eugenia s'enmêle, le drap se serre, mouvements dans tous les sens, mauvaise idée, le tissu se plaque plus contre elle, tu t’étouffe Bogart. James a raison du drap, elle aspire à grandes goulées l'air, une main agrippée à son bras, ongles dehors, l'autre autour de sa propre nuque. Quelques instants à suffoquer. Là où tous s'interroge, elle ne dit rien, son esprit se remet de l'angoisse alors qu'en même temps une peur nouvelle croit en elle. Haimon ! Il est où?! Sans lâcher James, elle tourne sa tête en tout sens pour trouver son ex fiancé qu'elle repère avec Serena, Mafalda, Silver avec Audric, Abel et Maxwell. Abel qui va mal.Haimon Elle s'en fout de son image, elle s'en fout de tout, elle veut juste le retrouver, le toucher, le sentir, s'assurer qu'il va bien. Abel qui hurle et elle qui le voit perdre de sa superbe. C'est une gifle. Je ne dois pas paniquer. Elle panique pourtant, sa respiration courte, la nouvelle des fantômes, ne craque pas Eugenia. L'angoisse monte en elle, la frustration de s'empêcher d'agir comme un Abel devenu comme fou. Reste là, auprès de James et ne bouge pas. Sa gronde en elle, elle n'arrive même plus à convenablement respiration, sensation du tissu sur sa bouche. L'air me manque. Anna. Elle comprend Abel avant qu'il ne s'en aille hurler dans le château, Annabeth. Une voix à ses côtés la rejoint, confirme ses craintes.

Eren...

Elle relève ses yeux bleus piqués de larmes, un temps, elle se blottit contre lui. Lâchant enfin James, Eugenia jette son dévolu sur son promis, à deux mains elle se retient à sa chemise, son visage enfouit sans pudeur dans son torse. Annabeth. On doit aller la chercher. Elle se maudit de penser qu'elle n'en a pas le droit. Depuis quand tu tiens tes promesses Eugenia ? Il faut qu'on la retrouve, elle va bien, elle va bien ! Sa voix monte, elle se mord la lèvre inférieur pour ne pas hurler. Ma douce, ma belle, Annabeth tu vas bien. Tu vas parfaitement bien. Tu es juste absente. Je vais rester aux cachots ce soir. Son nez dans la chemise d'Eren qu'elle trempe de ses larmes camouflées, elle se recule, lentement, le cœur battant de plus en plus lentement. Je vais rester aux cachots ce soir. Non. Phinéas. Voix blanche, sans timbre, elle regarde Eren effrayée. Phinéas m'a dit qu'il passait la soirée dans la salle commune. Sa meilleure amie, non son âme sœur, la fille qui la cotoie depuis l'enfance, sa partenaire, son alliée, sa moitié. La femme qui jamais ne l'a lâché, qui toujours la comprise, celle dont elle a eu l'audace de tomber amoureuse, se découvrant. Annabeth, son secret, Annabeth le secret du secret car même elle ignore l'affection démesurée d'Eugenia à son égard. Trouve les. Supplique, Eren je ne suis plus si Reine, si belle et cache moi, cache moi que personne ne voit mes larmes, mes inquiétudes. Phinéas, l'ami d'étude, le pion devenu tellement plus. L'homme qui s'épanouit un peu plus sous ses yeux à chacune de leur séances, l'être avec lequel elle a été le plus intime, lui ouvrant des pans de son âme qu'elle ne donnerait à personne. Personne ne la connait comme lui, personne ne le connait comme elle. La dernière chose qu'elle est dites à Annabeth c'est un distant « bonjour » ce matin car elles préférent que tous ignorent leur amitié ; à Phinéas elle lui a balancé quand il a refusé de la suivre à la soirée : ce n'est pas étonnant que Danyell t'ai laissé croupir ici, regardes toi, tu ne ressemble à rien.

Faut que je sache ! L'angoisse monte, monte, elle lâche Eren, tousse encore de la poussière, n'ose regarder Audric et Silver, n'ose un coup d'oeil à Haimon. Elle ne pense qu'à voir l'étendu des dégâts. Ca va aller, ça va aller, ils dramatisent tous, ça va aller. Elle ne met pas longtemps à arriver, dizaines de secondes éreintantes. Le sol du hall n'est plus qu'un trou béant où elle ne voit que des pierres, des pierres et deux blessés. Aucune compassion, simplement l'image de son Annabeth, de son Phinéas, dans un état bien pire. Merlin. On lui dit de reculer, elle porte sa main à sa bouche, recule quelques pas, les larmes affluent à ses yeux, ce n'est pas possible. Je vais rester... Lentement elle se tourne, hoquetant, le cœur batant sans régularité, ce n'est pas possible. Eren... elle le cherche dans les badauts, elle cherche Silver, Audric, vous êtes où ? Enfin elle les trouve, son inquiétude trouve écho dans les yeux de Silver. On va les retrouver, ma soeur. D'un coup elle se baisse pour attraper sa baguette dans sa botte. Il faut les trouver. Elle se baisse, se redresse, se foutant complètement que tout Poudlard découvre ces secrets qui lui paraissent si futile. Se concentrer. On se concentre comment quand votre visage est noyé, que votre pessimisme naturel vous fait imager le pire ? Ils ne sont plus.

Elle se redresse, s'apprête à se tourner quand elle le voit. Il est là, parmis les idiots qui regardent le trou. Temps d'arrêt où elle se demande si elle n'est pas devenu folle. A grand pas elle s'en va le rejoindre, blanche de douleur, le visage pincé, sa baguette passant dans sa main droite. Il est là. Tu es là. Sa main gauche se lève, tu es là, et s'en va sans prévenir s'abattre de toute ses forces sur la joue de Phinéas Thornquill. Certaine se jette dans les bras de soulagement, elle, elle met une gifle magistrale. Ne me refais jamais ça ! Tu m'avais dis que tu resterais dans la salle commune ! J'ai cru que t'étais mort !  Tu pense qu'à toi !  Tu m'avais dis que tu restais dans la salle ! Ses larmes ont fini par ressortir, malgré elle, elle s'en fiche, elle a crié aussi mais qu'importe. Anna, dis moi que tu as vu Anna ! Mélange d'ordre et de supplique, dis moi non et je traverse, ratisse, retourne chaque pierre jusqu'à ce que j'ai mis la main sur elle.

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Milo E. Burton
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMar 28 Oct - 14:12

Le jaune et le noir


Event#6 - Partie II



Quelle belle soirée que celle-ci ! Ayant remplacé Becky Barnes à son départ l'an passé, Milo n'avait eu jusque lors droit qu'à de tragiques événements en guise de bienvenue dans l'équipe pédagogique de Poudlard, le faisant parfois s'interroger sur le fait qu'il fut vraiment à sa place ici. Par bonheur, en ces lieux, il n'avait pas seulement retrouvé d'anciens professeurs, mais également d'anciens camarades comme la jolie Dymphna, désormais professeur de métamorphoses, ou comme... Assis dans un coin de la grande salle près du buffet, il la voit arriver, plus belle que jamais. June Baker. Un soleil resplendissant de beauté et d'intelligence qu'il a longtemps convoité avant de ne plus s'en considérer comme digne. A peine a-t-elle fait un pas dans la grande salle que le jeune homme se sent requinqué. Il veut la voir, lui parler, encore, mais impossible de faire faux bond à Dorcas Derwent lui expliquant d'un sourire charmant que le couvre-feu apportera plus de paix à cette école.

Il sourit, approuve chaque parole de son nouveau supérieur bien qu'il lui semble au fond que l'heure du couvre-feu que ce dernier a décidé d'établir est bien trop sévère. Il tente de lui faire remarquer que les clubs et autres répétitions de Quidditch risquent d'en pâtir, mais Dorcas rit nerveusement et le rassure. Cela donnera plus de temps aux élèves pour étudier leur théorie sagement dans leur salle commune. Poufsouffle dans l'âme, Milo ne se souvient pas avoir jamais vu ceux de sa maison plongés le nez dans leur bouquin en silence dans la salle commune, mais si cela peut rassurer le directeur, de toute évidence ancien Serdaigle, de le croire...
La conversation l'ennui rapidement. Monsieur Derwent de toute évidence est très sûr de lui pour bien des choses. A se demander si l'un et l'autre ont vraiment le même âge tant il semble incroyablement mature et confiant. Le professeur de vol l'envie. Malgré la guerre qui les a touché, de toute évidence, Dorcas qu'il ne se rappelle même pas avoir un jour croisé à l'école, s'en est tiré à merveille, faisant fit d'une carrière admirable dans le rectorat avant que de se retrouver au plus haut poste d'un coup d'un seul. C'est presque trop facile... pense-t-il amer, avant que de se gifler d'oser se montrer si bêtement jaloux face à la réussite d'autrui. C'est que le sujet le taraude, lui qui rêvait plus que de raison d'intégrer un jour l'équipe nationale de Quidditch comme l'avait fait son propre père mais de toute façon, il ne sert à rien de ruminer. Pas plus qu'il ne sert de se montrer impoli envers Tallulah Fawley lorsque cette dernière s'en vient rejoindre la table des professeurs. Il l'ignore. L'ignore pour ne pas la fusiller du regard, elle qu'il considère comme l'ayant trahi et qu'il ne désapprouve que plus lorsque cette dernière congédie sèchement sa parente venue leur faire la joie de sa présence. Billie. Non pitié Billie ne t'en va pas ! Mais la jolie rouquine s'en est déjà allée, traînant dans ses pas un garçon à l'air tout aussi renfrogné que le sien au même moment.

Perdu dans ses pensées, n'écoutant plus les conversations que d'une oreille fort peu attentive, le professeur de vol cherche sa douce du regard. Où est-elle allée après qu'il l'ait vu arrivée ? Pourquoi ne vient-elle pas près d'eux ? Il la cherche, mais ne trouve finalement dans la masse qu'un cow-boy et une indienne en passant pas inaperçu dans la foule. Un sourire né sur ses lèvres. Il trouve l'idée amusante, se dit qu'à leur âge il aurait adoré en faire de même. Fawley senior finit par se lever et quitter l'assemblée. Jamais cette dernière ne lui avait fait meilleure impression. Profitant de son départ, Milo se lève à son tour, s'excusant platement auprès de ses collègues. Bon sang il n'en pouvait déjà plus ! Mais que faire à présent que le voici seul au milieu de tout ces élèves ? Un instant, il cherche encore la journaliste quand de grands cris viennent se faire entendre près de l'entrée de la salle. Les conflits le rendent dingue, mais au moins aura-t-il eu une bonne raison de se lever de sa chaise...

Prêt à intervenir, il attrape sa baguette, se visse une figure d'autorité sur le visage et s'élance vers le groupe quand soudain, un corps courant à toute allure le dépasse, lui tapant brusquement dans l'épaule sur son passage. Il s'apprête à gueuler, à s'insurger contre ce manque de délicatesse, contre le fait qu'on a pas à courir et à bousculer comme ça les gens en plein milieu d'une fête, mais la surprise de découvrir qu'il s'agit là de Fawley Senior, encore une fois, le laisse pantelant. Cette dernière, telle une furie, s'en est allée de la grande salle comme si elle avait eu la mort aux trousses. Il hausse les épaules, la maudit un peu plus, tente de se reconcentrer sur ce qu'il devait faire mais déjà, le groupe de braillards s'est dispersé. Là, planté au milieu de la grande salle, Milo semble comme sonné, quelque chose cloche, il ne saurait dire quoi. Peut-être cette sensation de fourmillement sous ses pieds ? Il n'aura pas le temps de s'en interroger plus longuement, à peine a-t-il eu le temps d'observer le mince tremblement du sol que ce dernier, tel un monstre gigantesque surgissant d'outre-tombe, se met à trembler comme une feuille. Des cris se font entendre, lui déjà a perdu l'équilibre comme bon nombre d'élèves. Les secousses vont et viennent. Au dehors, le son de pans de roches se brisant de toute part couvrent les hurlements de paniques des élèves présents dans la grande salle tandis que des nuages de poussière blanche viennent bientôt s'infiltrer dans la pièce.

Rampant, tentant  de se diriger vers les portes, Milo sent la peur lui tordre le ventre. Fawley. Fawley est sorti il y a quelques secondes à peine ! Avait-elle senti la catastrophe arriver avant eux ? Bientôt,  les grondements infernaux cessent, mais l'air obstrué et les ravages de la secousse ont soufflé toute lumière. Seules les flammes  des quelques bougies du faux plafond encore allumées  éclairent la pénombre de la fête brisée des Poufsouffle. Tout le monde semble crier autour. Il repère près de lui un garçon à la chevelure d'un blond presque blanc hurlant des noms à la volée. Il se redresse tant bien que mal, voudrait le rassurer, mais encore une fois, voilà un corps qui court, le frôle et quitte la grande salle.

« Hey ! Non ! Non, ne va pas pars là ! Reviens ici tout de suite ! »

Il court, court après ce garçon laissé aux prises de l'angoisse mais ce dernier déjà a disparu alors même qu'une élève près de lui se débat sous la grande draperie jaune et noire tombée du plafond.

« Ne vous agitez pas, surtout gardez votre sang-froid, ça va aller ! »

Maladroitement, ses yeux ayant bien du mal à se faire à ce clair-obscur tranchant avec la luminosité passé de la grande salle, il palpe le lourd tissu jusqu'à en découvrir la demoiselle qu'il relève en douceur, prudent, peu désireux de la brusquer. Il s'enquiert de son état, tente d'analyser si la jeune fille se trouve blessée ou non. Près d'eux, le moine gras est interpellé par une élève de la maison des jaune et noir qui demande pour sa maison. Le fantôme la rassure, la salle commune des Poufsouffle a subit quelques dégâts mineurs mais ces derniers ne seront l'affaire que de quelques sort réparateur.  Un autre élève s'enquiert de ceux des Serpentard. La mine du moine gras flottant dans l'air se renfrogne. Rien. Il n'en reste absolument plus rien qu'un tas de pierre. La nouvelle fait s'effondrer l'élève en question, lequel pleure un souvenir précieux qu'il ne retrouvera jamais. Autour on tente de le consoler. Harponné de toute part par les cris de paniques, par les appels à l'aide, le professeur ne sait plus où donner de la tête. Il tremble, se sent submergé par les événements. Dehors. Oui dehors se trouve toujours Tallulah et cet élève blond qu'il faudrait aller secourir, mais quand finalement, Milo retrouve enfin l'effet de ses jambes et de sa raison, ce sont des pleurs tout près de l'entrée de la grande salle qui lui font rebrousser chemin. Quel idiot... Cet élève, Tallulah saura sans doute s'en occuper. Tous les enfants qui se trouvent ici ont besoin d'être rassuré, d'être pris en charge. Certains se sont peut être blessés en tombant ou en recevant des éléments de décoration sur eux. Il n'y a pas une minute à perdre, il faut agir ! Se tournant, cherchant de son mieux la provenance de ses sanglots, son cœur se heurta bientôt à la vue de la petite Marlow séchant ses larmes, avachies contre le mur. Marlow Hodgson, son élève, sa petite passionnée de vol si sûre d'elle. Il la sait tellement forte de manière générale pour son âge, ses larmes signifies sans doute que quelque chose ne va pas.

Une sensation terrible lui revint. Celle de cette peur primaire, de cette angoisse latente de voir souffrir les être cher. Sensation qu'il n'avait que trop expérimenté lors de la Grande Guerre de Poudlard et qu'il n'était absolument plus apte à revivre. S'agenouillant auprès de son élève, Milo lui passa doucement une main derrière la tête pour que cette dernière le regarde.

« Marlow, calme toi s'il te plaît. Dis moi si tu as mal quelque part. »

Elle se cramponne à sa cheville, nul besoin de mots pour qu'il comprenne, ses regards suffisent pour qu'il s'affaire. Il tente de se faire doux, rassurant, mais comment rassurer cette enfant quand lui-même se sent encore complètement tremblant ? Pointant sa baguette sur la cheville doucement enflée et rougie de la jeune fille, il prononça Vulnera Sanentur par trois fois avant que de lui tendre la main pour l'aider à se relever.



©Aloysia




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Alec Hudson
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMar 28 Oct - 16:55

Event#6 - Le jaune & le noir



En bas c'était la fête, et la plupart des professeurs et des élèves étaient présents. Une soirée en homme au Poufsouffle. Qui pourrait penser qu'un jour cette maison serait honoré ? Alec ne se moquait pas, il n'avait jamais fait de différences entre ces différents "classes". Si il n'avait rien eu d'autre à faire il serait sans doute lui en dans la grande salle mais il avait un rituel à préparer. Le week end prochain Rose fera face à sa guérison et tout devait être parfait. La moindre erreur pourrait être fatale.
L'horloge sonna au même moment qu'une secousse fit trembler les meubles et le sol. Ce n'était pas juste une explosion d'une potion que des élèves auraient pu s'amuser à faire. Alec sentait que c'était quelque chose de beaucoup plus grave. En alerte, il attrapa sa baguette et sortie de ses appartements avant de se diriger vers les escaliers. En chemin il croisa un fantôme en panique qui lui expliqua trop rapidement pour que le professeur de runes comprenne tout. Il retint juste qu'une explosion avait enterrer les sous sols du château. Il espérait que personne n'avait été blessé.
Lorsque Alec arrive enfin tout en bas la première chose qu'il voit c'est ce trou béant dans le sol. Il aperçoit Abel appeler quelqu'un.
L'inquiétude reprend son chemin et il repart dans sa course avant d'arriver dans la grande salle. L'endroit est dévasté du tremblement au même titre que les élèves de Poudlard. Si pour certains c'était la peur de mourir pour d'autres, comme les Serpentards c'est la perte d'un foyer. Sa prise se resserre sur sa baguette et il s'approche des jeunes en pleurs pour les rassurer.  





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Amalys J. Lancaster
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMar 28 Oct - 17:05

Le Jaune et le Sang
PARTIE II








Sept longues années loin de ce château et voilà que je le redécouvrais de nouveau. Je ne serais dire ce que j'ai ressentis lorsque mes pieds ont foulés une nouvelle fois ces pierres ancestrales. Sûrement un peu de nostalgie, pendant longtemps cet endroit avait été ma seconde maison, une autre famille qui me réconfortait alors que la mienne se fracassait chaque année un peu plus. Disparition de ma mère. Premier choc. Les lions toujours là pour renforcer leur loyauté envers moi et m'aidait à tenir le coups. Ils m'ont montré que le courage ce n'est pas qu'accomplir que des actions héroïques, c'est aussi réussir à surmonter ce genre d'épreuves que nous pensons insurmontable, ensemble, sans avoir peur de dire à l'autre qu'on est là, qu'il n'est pas seul. Ne pas avoir peur d'aimer et d'aider c'est la plus grande preuve d'hardiesse. Plongée de ma jumelle dans les forces obscures. Second choc. Et ils étaient toujours là, j'avais toujours ces épaules sur lesquelles m'appuyer. Bouffée de soutien que je respirais comme si j'étais en pleine crise d'asthme. Les murs semblaient se refermer sur moi, étouffant. Perte de mon père dans les bouffées d'alcool qu'il ingurgite chaque jour. Le sort était violent, acide, amer, il ne cessait de s'abattre je n'en pouvais plus. Mes frères de sang n'étaient plus là, dispersés dans le monde pour se sauver de ce bateau faisant naufrage qu'était notre vie. Mort de mon fiancé. Solitude, celle fois je n'avais personne. Je ne suis pas le genre de femme capable de ce relever toute seule. Je suis faible. Alors j'ai cessé de battre des bras, je n'ai plus lutté contre le courant, je me suis laissé emporté, l'eau s'est infiltré dans mon corps, me poussant vers le fond de la mer. J'ai sombré, jusqu'à ce que mon corps échoue contre une berge. Et j'ai mis un moment avant de retrouver ce souffle de vie qui nous est tous commun.

Voilà ce qui m'amène dans ce château. Reprise douce du travail, aussi violent qu'une mise à pied je suis envoyé ici pour surveiller et protéger les élèves. Je ne savais pas quoi en penser, je voulais cesser de penser, juste avancer. Les jours avaient passé, je devais arrêter de me montrer si chétive. Ma peine s'envoler dans les virées en moto, ces longues échappées dans les chemins d’Écosse et d'Angleterre. Je noyais ma tristesse dans chaque coups de poings que je connais contre mes sacs de boxe. J'imaginais le destin, sans visage, sans corps, juste cette idée noire qui me poursuivait et qui voulait ma fin. Je le fracassais moi ce destin, je le tuais avec mes phalanges abîmés. Frapper puis penser. Agir puis penser. Chercher dans la peur une échappatoire, quérir enfin ce frisson. LE frisson. Celui qui vous fait vivre, celui qui vous ressuscite. Je tentais tout, j'essayais chaque options. Je me perdais dans ces envies de me mesurer à mon propre être, en échouant à chaque fois.

J'avançais entre les élèves comme cette ombre à la fois timide et brutal. On ne me voyait pas, ou bien je n'y faisais pas attention. Je n'avais jamais été celle qu'on remarque, la fille qui attire les regards, la jeune fille populaire. Et les années n'avaient rien changé à cela. J'étais l'effacé au caractère de dragon. Le garçon manqué que l'on prend comme amie et avec qui on envisage rien de plus. Mais je m'en fichais, je n'avais jamais voulus autre chose non plus. Un seul m'avait fait sentir bien dans ma peau, dans mon corps, mais il était mort. Comme tu me manques James. Tout me rappelle toi ici, et encore plus avec soirée en l'honneur de ton ancienne maison. Celle dont tu étais si fière et dont tu me vantais toujours les mérites. Un sourire effleure mes lèvres en y pensant. Je m'adosse négligemment à un mur en observant la foule d'élèves. Tu serais si heureux de voir l'essor des blaireaux.

Mes yeux glissent sur ses jeunes femmes, apprêté, faisant tellement attention à leur apparence. Je suis tellement différente d'eux. Avec ce chignon lâche, d'où s'échappe une multitude de mèches, ces Vans noire craqué à quelques endroits, un peu comme comme mon jean de la même couleur. Et ne parlons pas de cette veste en cuir noire que je ne quitte jamais, ce perfecto qui est un peu ma signature. Seule touche de couleur ce débardeur ocre.

Mais je finis par sourire, ça fait du bien d'être de retour finalement. Je salue Milo au loin d'un sourire franc et d'un signe de main. Je me demandais où se cachait encore cet ours mal léché qu'était Callum. J'avais bien envie de sortir après cette soirée, d'aller avec lui dans le monde moldus, décapsuler des bières dans un pub. Ah oui à cet instant je n'avais envie de rien d'autre. A part peut-être de faire de la moto, mais ça c'était autre chose.

Posté dans un coin de la Grand Salle, je tendis l'oreille en entendant le bruit monstrueux du grabuge. Baguette en main je m'approchais de l'entrée avec d'autre adultes. Mais je fus arrêté en cours de route par le tremblements. Déjà doté d'un équilibre précaire il suffit que je me fasse bousculer par un élève pour me retrouver au sol, la tête la première. Je m'y quelques secondes avant de me relever, un filet de sang coulant sur mon visage. Je tentais de me relever, en attrapant le bords d'une table, mais une nouvelle secousse arriva, et je retombais pitoyablement sur mes fesses. Je finis, après moult efforts à me relever me dirigeant vers la porte de la Grande Salle, mais je me pris les pieds dans...mes propres pieds manquant de tomber mais cette fois je réussis, après une figure étrange, à rester debout. Tu parles d'une auror, même pas capable de tenir debout. J'intimais tout le monde au calme, alors que les fantômes venaient aux nouvelles.

« On se calme, tout va bien se passer. Que tout le monde se calme. Cherchez parmi vous les personnes qui manquent à l'appel. »

Mon jean était encore plus déchiré, mes cheveux détachés me donnaient une allure folle alors que mon visage étaient taché de sang. Je m'essuyais négligemment avec mon débardeur, si seulement je n'avais que ça sur certaines de mes missions.

« Est-ce qu'il y a des blessées ? »

J'arrivais vers deux premiers années qui étaient mal tombée. Je ne les bougeais pas trop, soignant leurs contusions. Les rassurant avec l'air maternel que j'avais toujours avec mon plus jeune frère, les serrant contre moi pour apaiser leurs pleurs de peurs. Je me fichais qu'ils viennent de Serpentard, le seul mauvais souvenir que je gardais de cette maison c'était ma sœur jumelle. Ces petits n'avaient rien demandé. J'attrapais des bonbons moldus de la poche de ma veste et leurs tendis.

«Tenez. Ça va aller les enfants, du calme d'accord. Je reviens vous voir après. »

Un professeur prit le relais alors que je me relevais pour sortir de la Grande Salle. Un hoquet de stupeur sortit de ma bouche en voyant l’étendu des dégâts. Ma tête me faisait atrocement mal, mais baguette en main je cherchais parmi les décombres d'éventuels blessés mais une masse commençait à vouloir se former.

« Rentrez tous dans la Grande Salle ! Laissez nous faire ! »

Il ne manquerait plus que ceux qui avaient échappés au désastre se blesse en sortant. Je commençais à chercher des élèves à qu'il aurait pus arriver malheur, soulevant quelques tas de gravas, les appelant.

« Est-ce que quelqu'un m'entends ? Est-ce qu'il y a des blessés quelques part ? »

Quel cauchemar, quel désastre. Même une fête à laquelle j'étais heureuse de participer parce qu'elle me faisait me sentir atrocement proche de toi d'un coups, finissait baignée dans la terreur.


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Aonghas MacDougall
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMer 29 Oct - 2:55

Event #6 - Partie II - Le jaune et le noir
Deux heures à regarder le plafond de sa chambre de son lit, Aonghas se décida finalement à se bouger les fesses et aller à cette soirée. L’honneur et sa fierté d’avoir été invité quelque part prirent le dessus sur sa peur. Il ne lésina pas, toutefois, sur son habillement. C’était un complet avec cravate et tout. Tout pour passer le plus inaperçu possible. Aonghas espérait que Rose le trouve toutefois. Qu’elle soit là. Sinon … Sinon, il partirait. Il n’avait rien à faire là. Non ?

Alors que la marche nocturne fut agréable, – faute de permis de transplanage pour se rendre au portail de l’école - passer les portes fut plutôt un exploit en soit après de si nombreuses années. Les moins bons souvenirs refirent surface, mais surtout ceux qu’il avait passé en compagnie d’Elie. Froid comme le marbre, il entra et monta les escaliers … Oh ! Montés oh combien de fois, ils furent à une époque ? Il déglutit décidant de ne pas être faible ce soir. On lui demanda qui il était ? C’était probablement l’un des Auror en poste. Il répondit poliment être Aonghas MacDougall et invité personnellement par l’Auror Rose Carthew. On le laissa donc passer. L’entrée dans la Grande fut telle une bouffée d’air chaud s’engouffrant à plein régime dans son cœur. Il y avait des tas et des tas de personnes. Pendant un moment, Aonghas resta scotché sur le seuil effrayé et se demandant le pourquoi du comment il fut venu ici ?

- Rose. Je cherche Rose et si elle n’est pas là, je m’en vais. C’est aussi simple que cela.

Murmura-il devant avoir l’air du parfait idiot se parlant tout seul. Des cris d’élèves plus jeunes, des rires, un groupe de Serpentard hautains - apparemment, Poudlard ne changerait jamais, – un cow-boy jaune … Jaune ? Notre homme posa longuement le regard sur ce dernier intrigué, mais réussissant au moins à se dérider un peu. Il fut incapable de ne pas rire. Heureusement, car non loin deux Gryffondor avaient une discussion endiablée.

- Rose. Où est-elle ? M’a-t-elle oublié ?

Finit-il par s’en rendre compte près du buffet. Deux jeunes étudiantes l’observèrent alors d’un drôle d’air : « c’est qui ce type qui se parle tout seul ? » Aonghas trouva finalement un coin plus calme et s’adossa contre le mur. Ses yeux passaient sur tout le monde, mais pas de Rose Carthew à l’horizon. Peut-être avait-il oublié ses traits. Non, il était très fin observateur sa mère le disait souvent. À moins que cela soit faux et simplement un compliment maternel. Peut-être en avait-elle eu assez de l'attendre ? Oh non. La mettre en colère en deuxième fois était bien la pire chose qu'il désirait actuellement. Une nervosité le pris au ventre. Combien de temps restait-il là à attendre étrangement optimiste ? Il ne saurait le dire, mais la musique finit par lui faire frémir les tympans. Il avait pris quelques bouchées toutefois la faim le tenaillait.

Tout à coup, la Grande salle se mit au noir et le sol trembla sous ses pieds. Pris de panique, Aonghas s’agrippa le plus possible au mur, mais malgré tout termina les fesses sur le sol ayant glissé incontestablement. Il faisait noir … On ne voyait la lumière que par la lueur de quelques flammes. La Grande Salle devint rapidement un capharnaüm. Il y avait des débris le long des murs, les gens criaient, hurlaient, certains sortaient … Les fantômes semblaient laisser entendre les Gnomes, une révolution ? Aonghas se prit la tête à deux mains pris d’une crise soudaine. Aussi rapidement, ce n’était peut-être pas une crise, mais la peur était bien réelle. Il devait sortir ! Il n’en pouvait plus. Pris d’une de ces violence, il se leva et courut sans faire nullement attention où il mettait les pieds. Il heurta des gens et son pied droit trébucha sur un débris … Heureusement, il réussit tant bien que mal à recouvrer son équilibre. Sa tête allait exploser … Il sentait déjà la chaleur lui monter à la tête …  Il se sentait énervé, mais aussi … Aussi triste. C’était inexplicable. C’était tout et rien à la fois. C’était quelque chose déjà ressentit auparavant. Trop souvent même.

- Je n’aurais pas dû venir !

Lança-il un peu fort à qui voulait bien l’entendre aussitôt qu’il toucha le hall d’entrée. Éberlué, il lâcha alors une exclamation d’horreur. Il était coincé. Devant lui se tenait des jonchées et des jonchées de débris. Un énorme trou béait non loin. Par réflexe, il mit la main à sa ceinture où se trouvait sa baguette magique comme s'il comptait sur cette dernière bien malgré ses réticences depuis de nombreuses années maintenant. Où était le reste de Poudlard ? Comment le château a t’il put se détruire aussi facilement ? Il se mit à tousser – probablement pour cause de poussière – pouvant apercevoir des gens non loin. Ceci le fit heureusement empêcher de tomber plus bas dans sa crise. Il était tout tremblant. Une jeune femme – en Amalys – tâchait de retrouver des survivants. Ok, il devait se reprendre. Il pourrait aider. Peut-être. Il respirait fortement faisant quelques pas, s’éloignant du brouhaha de la Grande Salle. Il espérait que son hôte n’était pas coincée sous un débris. Oh ! Par Merlin pas cela. Il n’amenait que la misère ! Il remettait les pieds à Poudlard après toutes ces années et paf ! L’école s’effondrait.

Pourquoi était-il venu ici ? Il n’a apporté que la misère.

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James E. Aylen
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptySam 1 Nov - 15:00


Event #6 - Partie 2 - Le jaune et le noir

Une petite fête, des instructions, dépression...
James E. Aylen


James sait qu’il joue avec le feu avec Eugenia. C’est une Serpentard, elle peut lui faire mal alors qu’il ne s’y attend pas. Bien sûr, il vient de jouer à la provoquer, mais il n’a plus envie. Il est un Poufsouffle avant tout. Il veut la vérité. Il veut savoir pourquoi elle est venue vers lui ce soir alors que tout le monde l’évite ? Il n’est pas de très bonne compagnie… Alors qu’il veut dire quelque chose à la Serpentard, le sol tremble et la Grande Salle se retrouve plonger dans le noir. Il sent les mains de la jeune femme s’accroché à lui, plus part réflexe que pour autre chose. L’un des draps décoratifs leur tombe dessus et bien sûr, la Serpentard s’emmêle dans le tissu. James aurait pu avoir envie de rire, mais la situation de danger ne le lui en laisse pas le temps. Il sort sa baguette magique et lance un sort, espérant ne pas blesser la jeune femme. Cette dernière semble reprendre son souffle comme si elle avait failli mourir étouffer. Sa main l’attrape par le bras et James peut sentir les ongles de la jeune femme s’enfoncé dans sa chair. Il serre les dents, mais ne dit rien. Elle s’accroche à lui comme s’il était sa bouée de sauvetage. Elle cherche des amis, beaucoup d’élèves se sont retrouvés au sol.

« Eugenia calmes-toi… »

La phrase de James ne semble pas la faire réagir. Il garde sa baguette magique dans son autre main. Il regarde autour de lui. Tout  le monde est paniqué. Les plus jeunes pleurent, les plus vieux ont sortis leurs baguettes magiques tout comme James. Ce dernier se demande ce qu’il vient de se passer. Est-ce qu’ils ont été attaqués alors que tout le monde fait la fête ? Eugenia panique et le ramène à la réalité. Elle cherche Haimon. Ce dernier est avec un autre groupe de Serpentard, mais la jeune femme ne semble pas se calmer pour autant. Est-ce qu’il manque toujours des gens à l’appel ? Eren arrive près d’eux et lance qu’Annabeth n’est pas là… Eugenia lâche enfin le bras de James pour aller se réfugier dans ceux du Serpentard. Inquiet pour elle, il ne le laisse pas paraitre. Le Poufsouffle s’éloigne doucement, une pointe de jalousie dans le cœur. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Est-ce qu’il pensait vraiment pouvoir être ami avec une fille comme Eugenia Bogart ? Sans doute qu’il le pensait, mais il vivait dans une autre réalité… Il secoue la tête et s’éloigne des deux Serpentard, le cœur légèrement plus lourd qu’à l’arrivée. Il regarde autour de lui. Plusieurs élèves ne se sont pas relevés, sonnés par le choc. Des pierres sont tombées tout autour d’eux. La panique envahi un peu tout le monde. James va vers le premier élève qui ne s’est pas relevé.

« Tu es blessé ? »

Le première année lui dit que non, trop impressionné par la personne qu’est James. Ce dernier lui sourit doucement, avant d’aller voir une autre élève qui semble un peu plus mal en point. Il ne voit pas ce qui se passe autour de lui, il se contente d’aider les gens à se relever. Il n’a pas envie d’aller voir dans le hall ce qu’il s’est passé. Il va rester ici, juste pour épaulé les professeurs au cas où les préfets soient trop débordé…

Spoiler:



Dernière édition par James E. Aylen le Dim 30 Nov - 22:33, édité 1 fois
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Nataniel K. Andrews
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyDim 23 Nov - 14:39


 
Event #6-II • Le Jaune & le Noir

 
Moi qui t'avais promis de valser dans les enfers...  

« Miss Leigh… Êtes-vous sérieuse ? »  Mon regard s'élève, quitte les dossiers pour atteindre ce corps fin et élancé. Je ne fais guère écho à cette malice qui brille dans ses prunelles et cet air narquois qu'abordent ces si délicieuses lèvres. Un instant je me perds dans le souvenir interdit de ce baiser à demi volé, à demi arraché, désiré et rejeté. Moment de pure folie et  de distance envolée. Lorsque la conscience vous quitte et vous restez en tête à tête avec vos envies les plus primitives. Lorsque l'autre brûle d'un feu vorace que nul ne serait contenté, dont la chair cerise de tes lèvres ne saurait qu'attiser. J'hausse un sourcil, un sourire en coin ne tardant pas à étirer mes lippes en te voyant approcher.  « Je ne veux pas savoir ce que vous étiez en train de faire, très chère, pour penser à venir me tirer d'ici… Et j'y suis nettement mieux, ne pensez-vous pas ? »  Je désigne ma tasse de café fumante, certainement bien moins meilleur puisqu'il n'a pas été préparé avec tout l'amour et la tendresse de mon apprentie dévouée, ainsi que ma cigarette qui trône dans mon cendrier, vide pour une fois. Mais il est clair qu'il est impossible de travailler ici, si cette créature des Enfers siège sur mon bureau, me fixant de ses yeux, reflets des brasiers qui brûlent en moi. Mes doigts désirent tes hanches et bien plus encore, mais je me contiens te suivant toi et ton effluve diabolique pour descendre lentement les escaliers. Je souffle alors que mon regard brûle ta nuque : « Vous n'êtes pas venue à notre dernière entrevue… » Je m'approche un peu, ma main effleurant les creux de tes reins, revenu soudainement à ton hauteur, et je me penche un instant vers toi et souffle : « Aviez-vous peur de trop y perdre ? » Tes secrets à demi dévoilé, cette essence ténébreuse dont je suis gourmand et curieux, cette fierté que tu quitterais pour te laisser aller à ces désirs que tu ne contrôles pas. Ce jeu, cette chose que tu attises mais dans lequel tu pourrais tout aussi bien glisser… Tel est mon vœux. J'aborde sur mes lèvres un air si narquois qu'il en est terriblement provocateur.

Je me retire, rompant le contact avec ce corps de danseuse et je sors mon paquet de cigarette de ma poche. Je gronde en entendant mon zippo tomber au sol et fait demi tour pour l'attraper. Soudainement le sol se met à trembler, la poussière tombe, je me redresse. Mon regard se lève… « Anna ! »  Mon cœur tressaute et je réduis la distance entre nous pour attraper son poignet et l'éloigner des escaliers. La cacophonie des enfers gronde soudainement, énième secousse d'une violence inouïe, les cris s'élèvent, et les gravas tombent, me sépare de l'élève et m'écorche profondément le bras, m'empêche de la tenir plus longtemps. J'écarquille les yeux et m'éloigne un instant. J'ose espérer que les escaliers ne se dérobe pas et que la Serpentard puisse se glisser sous les escaliers, qu'elle est indemne. Je m'approche de la roche : « Annabeth ? Réponds-moi, est-ce que ca va ? » Aucune réponse.

L'on ne tarde pas à entendre le prénom de Miss Leigh a être hurler. Je tousse sous la poussière soulevée et gronde : «  A MOI ! »   Je m'éloigne un peu, sortant ma baguette, prêt à lancer quelques sortilèges pour soulever les gravas en même temps, dégager une entrée pour la misstinguette. « MISS LEIGH EST LA ! AIDEZ-MOI ! »  Le sang dégouline le long de mes doigts, ma vue tremble un léger instant et je fronce les sourcils en voyant Layna s'approcher, et bien d'autres encore…. « Y a… Y a une élève coincée dessous… Elle ne réponds pas. Il faut bouger tout ça… » Mes sortilèges se mêlent aux autres.  Faites qu'elle ne soit qu'assommée, sonnée, trop choquée pour parler. Faites qu'elle vive encore, je ne me le pardonnerai jamais…  

 
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyDim 23 Nov - 14:46





     



« Event #6-II • Le Jaune & le Noir »
Notre destinée a déjà été tracée par un Dieu capricieux


J'ai bien du mal à contenir ce sourire baignant d'une fierté égoïste lorsque la belle au cheveux d'or se serre contre moi, passant ses bras autour de ma nuque. Ce baiser qu'elle m'offre comme véritable offrande à ses dieux, celui que j'incarne ici bas, à travers elle. Le seul et l'unique auquel elle répondra. Diablement trop proche, bien trop peu pudique, je souris, mes opalescences croisant les siennes, la laissant se vanter d'être avec moi, s'extasier de cette chose que je n'ai su contrôler. Te voir ici, seule et si belle m'a susurrer un instant à toutes ces choses que tu es déjà prête à faire pour moi. Ce dévouement que j'aime et j'adore, que je sucerai sans cesse et dont jamais je ne me lasserais. Te voir si désirable et accessible à attiser mon égoïste et ma possessivité, cette envie d'ornée ta nuque et ta gorge des marques rougeâtres de cet amour qui n'a rien d'innocent et de sain. Cette lubie qu'ils sachent tous que tu m'appartiens, corps et âme. Qu'ils sachent tous que j'ai enchaîné une vélane à ma destinée, que jamais je ne la laisserais se détourner de ce chemin que je suis en train de lui tracer. J'efface sa destinée pour lui créer sa propre histoire, profondément ancrée à la mienne.

Tes lèvres viennent encore aux miennes, j'en oublie un instant ce visage et ce rôle que je me dois de tenir. On m'a tous vu me traîner la perte de Charlie, le chagrin de cette rupture que m'a faite cette Princesse traînée qui a abandonné son Prince des contes de fée. L'on m'a tous vu tenter de passer à autre chose… Et quelle autre chose ! Je suis roi de mes enfers, roi de mes supplices et je me suis tirée à moi, le pire des vices, le meilleur des délices.
Et pourquoi on m'y arrache, mon regard s'éloigne, surpris en entendant ce grondement caverneux, ces secousses qui viennent à déchirer les entrailles de la Terre. C'est puissant et violent, mon étreinte se resserre autour de Silver, je mets un instant ma main devant mes yeux pour me protéger de la poussière, toussant en chœur avec les autres… Ta question m'atteins et je souffle : « Je n'en sais rien.  » Savoure cette réponse. Je n'ai absolument rien à voir avec cette comédie, et comme tout autre je découvre la sombre vérité de ces fantômes paniqué. Je resserre brusquement mes doigts contre mon amante… Le domaine des serpents détruis ? Je reste figé dans la sombre réalité. A quelques minutes de plus, à quelques secondes d'hésitation de plus, j'aurais brisé ma destinée et cette promesse à l'humanité toute entière. L'on souhaite me séparer de toi…

Je suis figé, alors que tous s'active. Mon regard croise celui de Silver. Ai-je l'air de savoir où est Annabeth ? Pas le moins du monde. Je me redresse et te vole un baiser soufflant tout bas : « Fais attention à toi.  » Moi, inquiet ? Comment pourrais-je ne pas l'être ?  Je sors ma baguette et bouge pour aider les plus jeunes, ces premiers années paniquer, les seconds qui sont un peu plus fiers. Il s'approche de Marlow, et effleure sa joue, alors que Milo est proche. « Hey, sèches-moi ces larmes ma belle, tout va bien aller.  » Et je repars encore après avoir croisé son regard, un sourire entendu. Je cherche, je ne trouve pas, il n'y a pas Anna et je m'en vais vers Eugenia et Eren et souffle : « Dites-moi que vous savez où sont Haimon… Haimon et Serena.  » Ils sont tous là, mais pas eux. Dites-moi que vous saviez qu'ils ne venaient pas, bien trop afféré ailleurs pour nous octroyer leur présence.  



     
WILD BIRD

Citation :
Audric savoure la présence de sa petite amie, Silver Nott à ses côtés. Il la serre contre lui lorsque tout se brise, il s'assure qu'elle va bien et lui demande de faire attention. Il file aider parmi les blesser, apaiser des élèves dont Marlow, avant d'aller demander à ses cousins Eugenia et Eren si ils savent où sont Haimon et Serena.
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Hell A. McMillan
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Laissons-tout derrière, plus rien n'a aucune importance.    

Combien avais-je de probabilité pour choisir parmi toutes ces demoiselles, une homosexuelle ? Combien avais-je de probabilité pour que cette même personne nourrisse pour moi une sensation étrange ? De l'amour ? Je n'y crois pas. Elle me connaît aussi bien que tout ce que peut en dire la presse sorcière. Je m'échappe et m'éloigne mais me fige lorsque une main se glisse sur ma nuque. Je sens mon cœur s'emballer lorsque des lèvres se posent sur les miennes. Ce même goût, si doux et particulier, bien peu masculin, si féminin, presque délicieux. Suis-je en train d'apprécier le baiser d'une comparse féminine ? Il se pourrait bien…
L'on me libère de cette emprise délicate et mon regard est bien trop surpris, presque effrayé alors que mes yeux océans plongent dans ceux de l'enfant qui n'en est pas une. Ces gestes bien trop doux, trop affectueux qui ont le don de me chambouler toute entière. Elle parle bien trop, elle enchaîne, littéralement surexcitée avant de m'attraper par la main et m'entraîner dieu seul sait où. Bran… Brennan j'imagine, ce Serdaigle beau comme un dieu mais qui pourtant aurait brisé le cœur de ma meilleure amie. Je ne juge pas, je ne condamne pas, mais cela ne me regarde pas… Quant à Tallu… Je ne vois que le nom de cette professeur qui m'a toujours intimidée. Totalement mystique, elle dégage quelque chose d'irréel qui me prend toujours aux trippes. Je pourrais passer des heures à l'observer et l'écouter sans m'en lasser. Et c'est vers elle qu'elle me tire, je me mord la joue sans trop savoir comment réagir. Pourquoi cette élève me traîne-t-elle vers une prof, bordel de dieu ? Mes yeux s'arrachent du visage de Tallulah et je le repose sur Billie. « Hell.  » Définitivement.

Tout se passe trop vite, me voilà embarquée dans une chaîne humaine, suivant de prêt la Poufsouffle et le Serdaigle sans comprendre dans quoi l'on m'embarquer. Je n'ose rien répondre à Billie, observant cette scène qui tourne autour de Meg, Rubens, Ez. Qu'est-ce que c'est que toutes ces conneries ? Je découvre un nouveau visage de ma Princesse qui me peine certainement. Je me défais de cette main lentement, qui pourtant revient. Je me mords la langue en l'entendant. Une fan… Ce n'est pas la première fois que j'en croise. Ces grands enfants qui aiment cette image que je donne sur scène et pense me connaître, m'aimer. Cet intérêt dont elle me parle et qui me fait peur… J'ai l'impression de m'être déjà engagée dans une relation que je ne désire pas. Mon regard se pose sur toi, si belle et innocente. Tes derniers mots me tuent, je sens une vague de culpabilité m'envahir. Comme te dire que tout ceci n'était qu'un jeu. Je me rends compte de la profondeur de ma bétise. Comment puis-je blesser une personne qui n'a rien demandé, en qui je viens d'insufler cet espoir que nous désirons tous.

Je souris presque gênée et souffle : « Tu sais… Je suis à Poudlard, comme toi… Et je mets une jambe après l'autre pour enfiler mes pantalons… Alors tu sais… 'fin, j'ai jamais été bien compliquée à approcher et encore moins à Poudlard.  » Léger sourire, alors que mon regard se mêle encore au tien. Non, pas maintenant, c'est pas possible, je n'ai pas envie de briser cet air si radieux sur son visage… Ai-je une seule fois dans ma vie procurer, créer une telle chose, si belle et magnifique ? « Billie, c'est ça… ? Je vais te… Laisser, ok ? … On se revoit plus tard… ou demain, si tu veux. Ca te va ?  » Mais je n'attends pas sincèrement cette réponse, j'ai juste envie de fuir de toutes ces choses étranges que le rousse éveille chez moi.

Un petit sourire offert je m'éloigne, mon regard se posant sur Bartholomew. Viens là toi, j'ai besoin de toi. J'ai besoin de parler, tu vas me prendre pour une folle, tu vas te moquer de moi, mais je sais ce que tu vas me dire, je sais ce que tu vas me conseiller. Fou moi un coup de pied au cul, fais moi sortir de cette bêtise qui m'étreins et me ramener à la réalité.

Réalité qui se déchire. La poussière tombe, le sol tremble et j'en sens ma cheville se dérobée sous moi. Mon corps rentre en collision avec un autre, qui m'attrape me serre. Je pose ma main sur le torse de cet homme, me redresse doucement et écarquille les yeux en voyant que c'est… Eren Bogart. Son étreinte se resserre, soumise à respirer son odeur, cette douleur et cette haine qui s'éveille lentement en moi. Le sol tremble encore et je resserre mes doigts, inconsciente sur la chemise du Serpent. Tout le monde cris, ou presque, l'on panique et se presse, se pousse et on s'effraie à voir le trou dans le sol devant le Hall. Tu m'entraînes plus loin pour éviter un panneau et j'en écarquille les yeux. Cette étreinte protectrice se brise, mon regard croise le sien. Il ne dit rien pour une fois et s'éloigne.

J'entends la voix d'Abel qui déchire le silence. Je vois tout le monde bouger et je reste plantée comme une idiote dans les grabuges. Je m'éloigne, m'assurant d'un regard ceux qui vont bien, et ceux qui ne le vont pas… Je fini par me poser dans un coin, observant de loin toute cette agitation.



     
WILD BIRD

Citation :
Hell se fait rattraper par Billie qui l'embrasse. Elle touche Aly, qui est perturbée et s'en veut de donner de l'espoir à une Miss qui n'a rien demandé. Elle ne veut pas briser son sourire, et se défile comme elle peut. Elle voit Bart et a envie d'aller se réfugier dans ses bras mais les secousses ont lieu. Ce n'est ni Abel, ni Caïn qui vient la prendre dans ses bras pour la protéger, mais le connard dénommé Eren Bogart. Lorsque tout se calme, elle se pose sur un côté, observant le chaos.
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Annabeth Leigh
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyMer 26 Nov - 19:20


Event 6
Le jaune et le noir


« Très. » Pourquoi ne le serais-je pas ? Torturer votre esprit de ma sournoiserie vaut bien la peine d'être sérieuse. Je me dois de l'être, face à vous, ne pas baisser ma garde, ne pas jouer à l'imprudente. Quelle sotte que cette Eugenia, cette amie qui ne vous met pas en garde contre nos miroirs. Cette insolente qui ne se rend pas compte que mon maquillage n'est pas que froideur et glace, il fait bien plus de tort à couler. Mais mes joues ne se colorent pas encore de noir, tu n'as pas fait couler les larmes de ma défaite. Alors je joue, provoque pour sonner le glas de la tienne. Qu'il est doux de venir te débusquer dans ton antre, te prendre par surprise. Oups ! Cela c'est ce que tu aimerais me faire. Pas le contraire. Ce que tu aimerais lui faire, ma douce. Être pervers, démon de nos Enfers, tu m'obliges à prendre des risques pour me faire plaisir. Plaisir et désir de te mettre à genoux pour ma langue, debout pour me prendre. Je m'assure que tu n'en sais pas trop, me montre gentille et désintéressée. Quelle belle comédie, tellement plus plaisante quand le spectateur se doute que cela en est-une, qu'il cherche les failles à mon jeu et se délecte des masques qui se suivent sur mon visage innocent. Mes yeux bleus d'une candeur inouïe t'observent et te défient. « C'est votre devoir de venir, j'ai été missionnée dans ce but. » Mensonge, évidemment. « A croire que la nouvelle direction vous connaît déjà très bien. » Et moi alors... Ce qui ne me donne qu'envie de plonger d'avantage dans votre noirceur tant de fois vantée et citée, votre ardeur égoïste qui ne saurait laisser indifférente les fleurs du mal que nous sommes. Fleurs brûlées, fleurs fanées, non. Fleurs glacées, rétractées qui attendent leur heure pour éclore. Nos épines nous protègent dans notre grand dessin. Mes pétales tressaillent alors que tes doigts glissent sur la cascade du tissu de ma robe. Je les ressens à peine ces insidieuses phalanges, elles ne font qu'électrifier ma colonne vertébrale. Savant geste, calculé. «  La seule chose que j'aurais pu y perdre était votre ceinture, Docteur Andrews. » Je ne te regarde pas, j'avance, descend les escaliers, te laissant admirer mon cul si tu le désires, si tu décides de ne plus te tenir à mes côtés, proche, présent, tel une ombre malfaisante. Un tintement métallique sur le sol, je roule des yeux. Si vous aimez fumer, je vous conseille d'essayer la poudre de lutin plutôt que de vous cantonner à cette fumasse fade. Fade et moldue.

Vous n'avez pas le temps de me rattraper que le grand escalier devient le théâtre d'une nouvelle pièce, une tragédie cette fois-ci. Un coup de tonnerre retentit alors que le sol se déchire sous mes pieds en un éclair. Au loin, j'entends les cris qui ne s'animent pas encore. Loin dans la grande salle, les élèves sont sécures. Nous étions pourtant si proches. Périr pour jouer un jeu avec une parodie de psychiatre, mourir en jouant un rôle, définitivement pathétique. Je n'aurais pas eu le temps de jouer le rôle de ma vie, pas trouver le moyen de la rendre plus fleurie. Je serre, fort, ton bras, découvre la peau de tes doigts pour une danse macabre. Je m'accroche à toi comme à la vie mais les escaliers Se dérobent sous mes pieds et tandis que mes jambes pendent dans le vide, une pierre décide de nous séparer, de couper le fil d’Ariane qui me reliait encore à un sentiment de sûreté. Me voilà coincée, cachée dans un labyrinthe où nul ne peut me sortir, où un monstre rode ; celui de mes regrets.

Des coups, des cailloux, énormément de poussière, j'entends sans écouter, demi-consciente. A peine en vie ou presque morte, tout dépend de comment l'on voit les choses. J'entends les cris, je t'entends Nataniel Andrews, au loin je perçois le cri d'Abel, il scande mon nom, s'approche puis soudain s'éloigne. Toute notion du temps s’évapore, il n'y a que les cris et la douleur., la douleur d'être si faible. Pourquoi être magicienne si ce n'est pour survivre aux autres ?

Alors que je reprends doucement conscience, j'entends la roche bouger au dessus de moi, j'essaye de me relever mais un pan de l'escalier bloque mon flan et m'empêche de prendre ma baguette. Je grimace, tout va bien, ce n'est qu'une grosse ecchymose, cela ne sera que ça. Du sang coule de sous la pierre, mon bras est écorché, cisaillé. Tout va bien, je suis là, consciente et alerte. J'aperçois la lumière, elle m'aveugle. Et rapidement, le visage d'Eugenia vient boucher le trou qui m'inonde de sa lumière. De mon bras libre, je lui attrape le sien avec toute la verve que mon état ne me le permet. Je presse mon oreille contre mes lèvres poussiéreuses. «  Ne.. Me » J'avale ma salive, essaye de reprendre contenance, de faire apparaître un air digne sur mon visage. «  Je t'en prie, ne les laisse pas me voir comme cela. » Reine digne, princesse glacée. Je sais Andrews à ses côtés, j'oublie que nous devions nous cacher de lui, Eugenia et moi. J'oublie que nos secrets sont encore gardés. Je ne suis qu'égoïsme, Je refuse que tu me vois dans cet état Andrews ou Saddler ou même Eren, faible et presque affolée. Je ne suis nullement en position de renchérir. Mais je sais que tu aimes quand elles crient, et non quand elles gémissent. Je tire Eugenia vers moi, aussi fort que je le peux, espérant ne pas me faire entendre de ce psychiatre trop fouineur. «  Ne le laisse pas savoir. »




Résumé:
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Billie B. Fawley
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MessageSujet: Re: EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR   EVENT#6 - PARTIE II • LE JAUNE ET LE NOIR EmptyJeu 27 Nov - 12:29


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LE JAUNE ET LE NOIR

PARTIE II






E
lle l'écoute, fascinée et attirée, toute à son attention sans pour autant ignorer ce qui les entoure. Sourire, elle rit même un peu à ses réponses, ça va, je le sais, je ne suis pas bête et il y a en Billie un peu de déception à voir que, malgré sa patience, elle s'était tellement emballée qu'Hell la prenait pour une simple groupie. Je suis nulle. Elle a envie de se justifier, les excuses se pressent à ses lèvres mais elle s'en va, non reste, ne me laisse pas. J'ai tout gâché. Je ne comprend jamais mes erreurs, j'ai tout gâché dans mon enthousiasme et celle que plus que les autres elle aspire à connaître s'en va avec la réconfortante promesse qu'elles se reverront. Elle m'a dit qu'elle était accessible, propose de se revoir, ce n'est pas raté, elle ne ferme pas la porte, repousse simplement le moment clef. Billie la suit jusqu'à ne plus la voir, se tournant vers Bran et haussant les épaules en lui souriant avant de bondir jusqu'à lui. Tu as entendu ?! Elle veut qu'on se revoit plus tard ! Elle enlace le bras de son ami, par pudeur pour le malheur plus que visible des deux autres à leurs côtés, elle parle à mi-voix alors qu'en elle la déception de sa propre attitude s'envole pour se concentrer uniquement sur l'espoir que lui apporte les sourires, les mots, d'Hell McMillan.

Puis le sol tremble et elle pousse un hurlement, réflexe, s'accroche à Bran pour ne pas chuter. Qu'est-ce qui se passe ?! Tallulah, Bran, qu'est-ce qui se passe ?! Séisme, tremblement de terre, elle comprend et se blottit contre lui, leur évitant avec chance un drap qui tombe, le couple, ils vont comment ? Un regard vers Cassidy et son amie, le Lion s'est jeté sur la jeune femme pour la protéger. Ils vont bien. Soulagement bref, Tallulah agresse Bran de la protéger, elle, la petite Billie qui regarde partout pour voir si tout le monde va bien. James est là, Hell est là, finalement pas bien loin avec un gars, un peu de jalousie, comment vont les autres. Ses mains s'accrochent à Bran, pourquoi Tallu est partit aussi vite ?! Elle a sentit un truc ! Il se passe un truc ! Tallulah n'agit pas comme ça sans raison, elle a un don, elle a perçu quelque chose !

Et toi pour l'amour de Dieu arrête d'embrasser des salopes.


Dans ce chaos, dans ces cries et ses pleurs, dans ces inquiétudes et ces embrassades, les mots d'Abel résonnent pas dessus les autres. Comme un silence pour les accueillir, ils giflent Billie de plein fouet. Je... elle n'arrive pas à parler, déglutie difficilement, je ne suis pas une salope hein Bran ? Ses yeux embués remontent vers son ami de toujours, y cherchant avec douleur le réconfort. Ils ne sont plus proche mais cela ne signifie pas qu'ils doivent se haïr, pourquoi il me dit ça ? Parce que nous avons rompus ? Mais cela est si vieux Abel... Pourquoi il me hais comme ça ? Elle ne fait pas le lien avec le fait qu'elle ait embrassé la sœur de son unique petit-ami. Elle ne fait pas le lien qu'il y en a qui ne tolère pas qu'elle suive ses sentiments sans penser au fait qu'ils puissent faire désordre, être dérangeant. Elle n'y peut rien, s'il y a en Hell quelque chose qui la touche, qui lui plait et l'attire. Il me hait. Les larmes finissent fatalement par couler et Billie se blottit contre Bran, enfouissant sa tête dans ce torse protecteur. Je suis pas une salope, grogne t-elle avant de se reculer d'un bond, les yeux écarquillés, son cœur battant soudainement à la chamade. Arya. Arya a disparu ?! Abel hurle, elle cherche du regard, s'inquiète, Arya, cherche et quand il la trouve, elle doit voir. Pourquoi elle est dans le hall ? Je croyais que les cachots avaient été engloutis !

Sans attendre la réaction de Bran, ses yeux salés de larmes et l'inquiétude dans le ventre, elle poussa tous ceux qui était devant elle pour atteindre le hall. Oh merlin. Sa main à sa bouche, elle se retient de hurler pour passer en force, laissez moi la rejoindre, laissez moi ! Une femme l'en empêche, Tallulah est là, un homme est allongé. Laissez moi passer ! Tallu dis lui ! Arya ! La Poufsouffle se débat dans les bras de l'auror qui juste avant était en train de chercher des victimes dans les décombres. Laissez nous faire, tu parles ! Elle va bien ? Dites moi au moins comment elle va ! Elle essaie de la repousser autant qu'elle s'accroche à Amalys. Envie de savoir, de se rassurer et peur du pire, son amour d'autrefois, sa première et sa si chère amie. Dites moi qu'elle va bien, que tout ira pour le mieux, qu'il n'y a personne dans les décombres. Dites moi qu'il n'y a personne dans les décombres.

HJ:
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