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Nombre d'élèves : 9
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Nombre d'élèves : 11
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Directrice : Vesper Leigh
Nombre d'élèves : 8
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 That's what they said || Vesper Leigh ♥

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MessageSujet: That's what they said || Vesper Leigh ♥   That's what they said || Vesper Leigh ♥ EmptyMar 10 Déc - 20:12

that's what they said

Mikaela H. Von Rosen & Vesper Leigh

Tuesday, 3:00 pm Once again I’m wide awake ♪

Le couvre-feu vient de tomber mais je suis là. Toujours là, je n’ai pas envie d’aller me coucher maintenant, pas envie de me retrouver au milieu de ces dindes émoustillées par le moindre regard que leur lance les garçons, et si j’ai le malheur de faire la moindre remarque elles me renvoient que je suis trop Suédoise pour attirer les garçons et leurs regards. « Trop Suédoise » est une façon de me dire que je suis frigide, morte à l’intérieur, que rien ne pourra jamais éveiller une quelconque flamme passionnée à l’intérieur de ma poitrine, qu’elles ne savent même pas si j’ai un cœur. Comme c’est trop long, elles se contentent donc de dire que je suis trop Suédoise. Comme si elles en savaient quelque chose de ma vie, ces idiotes. Bien sûr, comme tout le reste, leurs bavardages et leurs critiques incessants ne m’atteignent pas, et cela les énervent tellement que je me retiens toujours tout juste de montrer à quel point, intérieurement, je jubile.

Ah si elles savaient, ces idiotes, tout ce qui brûle en moi. Je suis peut-être Suédoise, mon grand-père était peut-être un vampire, mais je ne suis pas froide et ne l’ai jamais été. Je ne suis qu’indifférente, ça ne veut pas dire que je ne ressens rien. Ça ne veut pas dire que rien ne m’amuse. Bon, rien ne m’émeut, d’accord, ça j’avoue, mais je suis loin d’être morte à l’intérieur. Et j’ai un cœur. J’ai un cœur qui adore encore l’homme qu’était mon père, un cœur qui aime profondément Andreas, mon adorable petit cracmol de frère. Rares sont les personnes en dehors d’eux qui éveillent mon intérêt, mais dans cette école j’en ai trouvé plus que dans ce misérable village où j’ai passé mon enfance entière. Bien sûr, comme partout il y a des dindes, mais ça, qu’est-ce que j’y peux. Et puis, sans quelques idiotes à insulter et torturer, ma vie serait sûrement un peu triste.

En réalité… c’est aussi un peu pour ça que je ne suis pas rentrée dans mon dortoir au couvre-feu, au moment où je sais que toutes ces dindes y sont rassemblées pour se mettre sagement au lit. Parce qu’elles m’ont énervée aujourd’hui, j’ai décidé que cela faisait longtemps que je ne leur avais pas fait payer toutes les crasses qui sortent de leur bouche, alors j’avais jeté sur leurs lits un petit sortilège qui devrait les occuper un petit moment.
N’importe quel autre jour, après un tour pareil, on m’aurait trouvée un sourire aux lèvres, mais ce soir j’étais assise à une fenêtre et ce que je voyais ne me donnait pas envie de sourire malgré mon génie certain pour pourrir la vie de ces donzelles. C’était la pleine lune. Non, je ne suis pas un loup-garou alors la pleine lune ne me fait rien… mais quitte à passer pour un cliché ambulant, c’est bien le fait que ce soit la pleine lune, et donc que les loups-garous apparaissent, qui m’effraie. Je n’ai pas peur de grand-chose, je me fiche d’à peu près tout et la douleur me fait rire, mais mon père… est mort de la griffe d’un loup-garou. Ce monstre hante souvent mes cauchemars, comme pour me rappeler qu’elle aurait bien voulu me tuer moi aussi, et je sais pertinemment que c’est le cas. Je sais pertinemment que ce n’est pas une malencontreuse coïncidence si cette bête s’est retrouvée sur notre chemin alors qu’elle n’avait rien à faire dans cette forêt. Je sais pertinemment que je devais mourir avec mon père, et que c’est ma mère qui avait tout orchestré. Pour l’instant, je n’avais pas de preuve, mais je comptais bien en trouver un jour et le lui faire payer, lui faire payer la mort d’un homme qui valait mille fois mieux qu’elle, lui faire payer la vie qu’elle m’a donné. C’est l’une des raisons pour lesquelles je veux entrer au ministère, ça et le fait que je veuille suivre les traces de mon père, même si ce n’est pas dans le même département. Je ne serais pas capable de régulariser les créatures magiques… je ne suis pas les règles, alors dire aux autres de le faire, ce serait un comble !

Je soupire et, dans la lumière de cette pleine lune immense, je vois une ombre noire passer et repasser, rapidement, puis fondre vers moi. Je lève une main pour lui permettre de s’accrocher à mes doigts, et ses grands yeux noirs me fixent alors.

« Salut Inferno. »

Il échappe un petit cri pour me répondre. Parfois j’aimerais pourvoir communiquer avec les autres animaux comme je le fais avec les serpents… puisque je n’ai pas le droit d’en avoir comme animal de compagnie, ceci dit avec ma petite furette ça pourrait être dangereux. Pour le serpent, bien sûr !
J’aime sans doute plus la compagnie des animaux que celles des humains, mais à ma décharge, les animaux ne m’ont jamais déçue. Enfin, tous les humains ne m’ont pas déçue, seulement les moldus… et certains sorciers. Mais comme je le disais, certains sorciers ont une haute place dans mon estime et, à ce titre, je défie quiconque de les vilipender sous peine de lourdes représailles de ma part.


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MessageSujet: Re: That's what they said || Vesper Leigh ♥   That's what they said || Vesper Leigh ♥ EmptySam 14 Déc - 19:27

Il était tard et la nuit était tombée depuis longtemps. La lumière vacillante produite par les chandeliers dessinait des ombres mouvantes dans les recoins de la pièce. Vesper aimait bien l'obscurité et le calme de la nuit qui donnait parfois l'impression d'être seul au monde. Il lui arrivait souvent de travailler jusqu'à des heures tardives pour terminer la correction de copies ou la préparation d'un cours pour le lendemain. C'était le moment idéal, tout la citadelle devenait silencieuse, rien de venait la déranger et elle se sentait sereine. Contrairement à bon nombre de ses collègues, la sorcière n'avait jamais été du matin; il était impensable qu'elle fasse quoi que ce soit e constructif avant d'avoir pris son petit déjeuner et son café. La nuit en revanche était sienne et cela ne la dérangeait pas outre mesure de devoir veiller pour faire des rondes nocturnes.

Ce soir là, la professeur de sortilège avait achevé de préparer tous les éléments dont elle aurait besoin pour le TP du lendemain avec les 6ème années. Cependant, cette nuit tout n'était pas aussi calme que d'ordinaire, Vesper n'avait cessé d'être dérangée par Mordred son augurey qui s'agitait sur son perchoir et semblait avoir besoin de se dégourdir les ailes. La directrice de Serpentard s'était finalement résolue à quitter la fraicheur des cachots pour monter dans les étages pour permettre à l'oiseau de sortir par l'une des fenêtres. La nuit était magnifique. La lune pleine irradiait d'une lumière bleutée dans le ciel d'encre, se reflétant sur les eaux sombres du lac, tout en éclairant le parc et la cime des arbres de la forêt. L'enseignante resta là un moment à la contempler. Parfois le passage d'un nuage la masquait quelques instants, assombrissant le paysage. Le doux sifflement du vent se mêlait aux hululements des chouettes qui chassaient et à tous les petits bruits des animaux nocturnes. Mordred prit son envol et ne tarda pas à disparaître dans l'obscure clarté de la nuit. Ce n'était qu'en regardant le ciel avec attention qu'on pouvait parfois deviner la silhouette élancée de l'augurey lorsqu'il passait devant la lune. Vesper savait qu'il ne rentrerait pas avant le petit matin, aussi elle laissa la fenêtre grande ouverte et s'éloigna de quelques pas dans le couloir.

A présent qu'elle était là, la sulfureuse sorcière n'avait pas envie de retourner immédiatement dans ses appartements. La nuit était trop belle pour ne pas en profiter et, qui plus est, elle n'avait pas sommeil. La directrice de maison se mit à arpenter les couloirs des étages supérieurs, laissant ses pas silencieux la guider au hasard. Au détour d'un couloir du quatrième étage, le professeur Leigh eut la surprise de constater qu'elle n'était pas la seule personne encore debout à errer dans le château. Sous la lumière de la pleine lune filtrant par l'un des vitrages, elle aperçut une élève assise dans l'encadrement de la fenêtre.


« Mikaela ? » s'étonna la sorcière en reconnaissant la jeune fille de Gryffondor aux longs cheveux roux.

Un autre élève à sa place serait déjà vu réprimandé, collé et renvoyé sans ménagement dans son dortoir avec un nombre conséquent de points en moins mais la relation qui unissait Vesper et Mika était aussi improbable que particulière. La redoutable directrice de Serpentard, crainte par la plupart des élèves, avait développé une profonde affection presque maternelle pour cette élève au caractère si peu commun. La dhampire semblait étonnamment triste, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Vesper savait que l'adolescente n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort, prêter attention aux insultes et autres critiques ou pleurer pour des futilités. Pour qu'elle apparaisse si abattue, il fallait que la jeune fille sente réellement mal.


« Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas être encore couchée. »

Déclara tendrement l'enseignante en s'abstenant de tout sermon sur l'heure tardive et le fait que la jeune fille devrait déjà dormir. Mika n'avait pas besoin de ça. Au lieu de cela, Vesper s'approcha et vint s'assoir à côté de sa petite protégée sur le rebord de la fenêtre. Elle ne fit aucune remarque sur son air déprimé et ne lui posa aucune question sur ce qui avait pu la mettre dans un tel état. La professeur préférait que la jeune fille se confie d'elle même, et seulement si elle le souhaitait. A la place, elle ajouta d'une voix douce:

« Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive jamais à trouver le sommeil les soirs de pleine lune. »

Comme en écho à ces mots, une mélodie lancinante d'une sinistre beauté s'éleva doucement de l'obscurité de la nuit. Le chant de Mordred. La journée de demain s'annonçait pluvieuse.  
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MessageSujet: Re: That's what they said || Vesper Leigh ♥   That's what they said || Vesper Leigh ♥ EmptyDim 12 Jan - 18:04

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Mikaela H. Von Rosen & Vesper Leigh

Tuesday, 3:00 pm Once again I’m wide awake ♪

Du bout des doigts, je caresse le pelage chocolat d’Inferno qui, béat, a fermé les yeux pour profiter de l’attention. Cela fait peu de temps que je lui ai rendu sa liberté après près de deux mois de soins pour guérir sa blessure, nous avions pris nos habitudes, il dormait avec Heavenly et moi, mais il avait été hors de question que je le garde une fois guéri, pour sa propre sécurité je ne pouvais pas le garder dans ma chambre avec ces folles furieuses, elles auraient eu peur pour leurs précieuses chevelures. Alors j’ai dû le laisser partir, mais il revient me voir presque tous les soirs.

Et dans le silence, je retombe dans ma contemplation de cet astre solitaire, mais cela ne dure malheureusement pas et, entendant des bruits de pas résonner contre les murs en pierre du château, Inferno sursaute et s’évade, je sais qu’il reviendra lorsque l’intrus repartira. Je ne tourne pas la tête, je crois que quelque part j’espère que la personne ne me verra pas… mais à cette heure, ce sera forcément un professeur et là, je risque encore une heure de colle et des points en moins, l’ignorer ne servira qu’à prouver mon impertinence encore une fois mais soit. Me répandre en excuses ne fera, de toute façon, pas disparaitre la sanction, et quand bien même, jamais je ne ferais ça, pas devant n’importe qui. Je soupire silencieusement, pensant profiter des derniers instants de tranquillité de cette nuit d’agonie.
C’est pourtant une voix que je connais bien qui m’interpelle, la voix d’une Dame. Je me tourne pour la regarder, le visage impassible, à défaut de pouvoir lui offrir les légers sourires que j’ai l’habitude de lui adresser. S’il y a peu de gens qui trouvent grâce à mes yeux, il y en a encore moins parmi les adultes, mais pas elle. Mademoiselle Leigh est une femme exceptionnelle et je ne laisse absolument personne dire quelque chose d’un tant soit peu négatif sur elle, ceux qui la critiquent ne lui arrivent même pas à la cheville et sont trop idiots pour la comprendre, de tels cancrelats ne devraient même pas avoir le droit de prononcer son nom. Mais moi je la comprends, autant qu’elle me comprend et j’ai toujours plaisir à parler avec elle. J’ai surtout plaisir à ne jamais plier devant quoi que ce soit si elle est dans les parages, je ne me montre pas faible devant elle, encore moins que devant quiconque. Alors, qu’elle soit là ce soir, cela me déstabilise.

« Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas être encore couchée. »

Sa douce voix chante à mes oreilles et je m’efforce de soulever le coin de mes lèvres en un pitoyable sourire avant de détourner les yeux de nouveau vers l’extérieur. Cela est rare, mais je me trouve vraiment nulle, et ce serait bien la première fois que je regrette la présence de ce prestigieux professeur. Elle vient s’asseoir à côté de moi et un lointain besoin se révèle à moi, me rendant presque nostalgique d’une époque où je ne savais pas encore que ma mère me haïssait.

« Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive jamais à trouver le sommeil les soirs de pleine lune. »

Je hausse les sourcils sans vraiment la regarder, si ça n’avait pas été elle j’aurais pu douter de la véracité de ces paroles, mais Mademoiselle Leigh n’est pas vraiment le genre de personne à dire des choses, même badines, sans les penser. Alors, la lune la dérange, elle aussi ? Sans doute pas pour les mêmes raisons que moi, je n’imagine pas cette femme avoir peur de quelque chose d’aussi stupide qu’un loup-garou.

« Les moldus pensent que la lune a une influence sur l’humeur des gens… »

Mais en réalité, en dehors des loups, je n’ai jamais vu personne de vraiment affecté par le cycle lunaire, les moldus ont des croyances pour tout et n’importe quoi c’est complètement pathétique… et puis pourquoi je me mets à parler d’eux de toute manière. Je passe une main dans mes cheveux en soufflant, exaspérée contre moi-même.

« Désolée, je dis n’importe quoi… la fatigue sans doute… »

Fatigue psychologique plus que physique qui n’allait absolument pas m’aider à dormir si je dois retourner dans mon dortoir, mais au moins je me donne une porte de sortie au cas où…
Mon regard sur la forêt devant moi capte du mouvement dans les feuillages et aussitôt je me crispe, c’est instinctif, comme si j’étais prête à bondir à l’intérieur alors que je sais parfaitement que rien ne pourrait m’attaquer ici, je suis bien trop haute pour que, si un loup-garou se montre, il puisse s’en prendre à moi. Mais c’est plus fort que moi. Plissant les yeux légèrement, j’aperçois une ombre s’envoler avant de disparaitre dans la nuit. Je claque ma langue contre mon palais, quelle nouille !

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