Léonie n'avait qu'un an lorsque sa mère, une sorcière née-moldu, fut assassinée par les mangemorts alors qu'elle se cachait du côté de Pré-au-Lard. Depuis ce jour-là, la jeune femme a donc vécue seule avec son père, petit commerçant mal nourrit, tenant tant bien que mal sa boutique d'entretien de balais sur le chemin de Traverse. De son enfance, Léonie se souvient principalement des fins de mois difficiles et du pain que son père s'ôtait parfois de la bouche pour s'assurer que son enfant puisse manger à sa faim. Elle se souvient également des longs silences d'un père peu bavards qui lui transmis bien plus de connaissance sur l'usage des balais et la discipline du vol que de tendresse. Mais cela, la petite Léonie ne s'en formalisa pas et se laissa grandir dans un foyer convenable jusqu'à ce que peu de temps après son entrée à Poudlard, son père ne se trouve une nouvelle épouse en la personne d'une de leurs voisines.

Heureuse pour son père, la Gryffondor a cependant toujours eu bien du mal à accepter sa nouvelle famille, non parce que sa marâtre lui était désagréable mais parce qu'au contraire, le caractère faible et plaintif de cette dernière a considérablement tiré son père vers la même voix. Irritée par ce couple benêt ne sachant comment tenir la bribe aux enfants capricieux et braillards de la dame installés chez eux, Léonie devint rapidement la figure d'autorité, celle qui devait constamment intervenir de vive-voix ou par lettre pour ramener l'ordre. Même à l'école, il n'est pas rare de la voir envoyer des beuglantes à l'adresse de ses parents.

C'est un fait, Léonie n'a que peu d'égard pour les faibles d'esprits et les personnes promptes à se plaindre. Son fort caractère, elle l'a forgé de ses mains et se moque bien que cela plaise ou non !

Avec leur marmaille de cinq enfants, les Ferley avaient tout pour être heureux. Une grande et belle famille unie et chaleureuse, une jolie maison dans la banlieue de Londres, de bons salaires. Oui, le voisinage de cette famille serait bien incapable de trouver le moindre défaut à cette famille exemplaire, si ce n'est peut-être le fils cadet de la fratrie : William. Depuis son plus jeune âge, ce garçon ne tien pas en place et accumule bêtise sur bêtise sans que jamais aucune punition n'ait semblé pouvoir le calmer dans sa frénésie. Ses parents, comme ses deux grands frères ne cessent jamais de le réprimander et désespèrent sincèrement pouvoir adoucir cette boule de nerfs un jour. Au fond, seules ses deux benjamines, des jumelles, semblent être en mesure de l'apaiser, mais au vue de leur jeune âge, la paix est de bien courte durée car les petites semblent toujours en extase devant les pitreries et autres tours magiques de leur aîné.

Comble du malheur, depuis l'âge de 7 ans, William ne cesse de se retrouver affilié à d'étranges phénomènes. Désireux de prouver aux siens que c'était bien grâce à lui que Pompon le hamster faisait désormais plus d'un mètre de haut, William n'a cependant jamais reçu de compliments à ses exploits, se faisant plutôt traiter de menteur continuellement. Ainsi, lorsque le jour de ses onze ans, le jeune garçon reçu sa lettre pour Poudlard, la vie s'éclaira soudain pour lui, sa revanche était prise. Non, il n'était pas un menteur mais un sorcier !

Depuis, le jeune garçon revit, d'autant que lors de sa 3e année, ses deux sœurs ont présenté des signes de magie elles aussi. Parce qu'il a apprit dans ce nouveau monde que la paix ne tenait parfois qu'à un fil, plutôt que de se tenir à carreaux, il déborde d'autant plus d'énergie et vit à 200 à l'heure sans se soucier du règlement. Curieux de tout, aventurier dans l'âme, William s'attire toujours pas mal d'ennuis. Mais cela n'était-il pas déjà le cas d'un célèbre sorcier aux lunettes rondes ?

La famille d'Ebony est respecté dans le monde de la magie, son père, un Auror de renom, à capturer un grand nombre de Mangemorts en fuite. Son frère ainé quand à lui travaille à un haut poste au ministère de la magie. Sa mère ? Un sujet délicat. Gwanaëlle Breckenridge née Hudson était une grande sorcière si bien que personne ne comprend comment un jour, un de ses sortilèges se soit semble t'il retourner contre elle. Depuis dix ans maintenant, elle dispose d'une chambre à l'hôpital St Mangoust. Elle ne reconnait plus les membres de sa famille, cette mauvaise manœuvre semblant avoir anéhantis toute ses capacités les médecins sont catégorique : la guérison de Madame Breckenridge relèverait du miracle.

Ebony a énormément souffert de l'absence de sa mère, elle a souvent quitté le domicile sans prévenir pour aller au chevet de cette dernière quand bien même celle ci la regarde comme une étrangère. Elle entretient avec son père et son frère des rapports plutôt houleux et la plupart du temps elle cherche à fuir tous contacts avec, préférant rester à Poudlard plutôt que de passer les vacances chez elle. Quand bien même c'est une sorcière brillante et talentueuse, elle se sent écrasé par l'image de son père et le statut de son frère et n'aime être associée à eux. Est ce pour cette envie de différence qu'elle fut envoyer à Gryffondor alors que tout le reste de sa famille ne jure que par Serdaigle ?

Ebony est un petit brin de femme au caractère bien trempé et à la langue acérée. Son cynisme lui a joué plus d'un mauvais tour, son public n'étant pas toujours friand de son humour grinçant à double tranchant. Une verve acide qui lui sera utile pour la future carrière de grande journaliste que beaucoup lui promettent. De plus, difficile de lier avec certaines personnes un quelconque lien : comment réagir devant ces élèves dont un membre de leur famille aurait été Mangemort et que son père aurait arrêté ? Pourtant quand on apprend à la connaitre (dieu sait que peu de personnes en ont eu le courage) c'est une jeune fille qui déborde d’énergie, toujours la première à se lancer dans l'aventure, pétillante et souriante. Peu de choses ont raison de son entrain et de son désir de nouveautés. Débrouillarde et surtout très intelligente, elle excelle dans toutes les matières mais a un problème avec l'autorité. Ebony n'aime pas qu'on lui mette de limite, sorcière brillante elle a toujours envie de plus et trouve que les cours qu'on propose à l'école sont frustrants et souvent ennuyants. Du coup elle a souvent des ennuis... Elle n'en reste pas moins maligne, car Ebony sait se qu'elle veut et serait prête à tous les subterfuges pour arriver à ses fins.

Julius est l'une de ces personnes qu'on ne rencontre sans doute qu'une fois dans sa vie. Véritable pile électrique que rien n'arrête, jeune homme dissipé et croquant la vie à pleine dents, rien ne semble pouvoir arrêter le tourbillon Borage dont la bonne humeur et les farces font le quotidien des rouge et or. Cependant, à voir son visage lumineux et sa facilité à se faire accepter de tous, on imagine bien mal comme le passé du jeune homme a pu être tumultueux.

Enfant illégitime d'un riche sorcier, Julius a en effet grandit dans la compétition pour l'héritage de son père. Bien que né garçon et le premier, il se trouva qu'il était cependant l'enfant d'une maîtresse et non d'une épouse. Toute son enfance fut donc brassée dans l'éternel combat des mères dont l'une et l'autre criaient la légitimité de leur progéniture au détriment de celle de l'autre. Cela, le garçon en souffrît, mais contrairement à sa demi-sœur, Sevane, qui fut complètement broyée par ce conflit, lui, très vite, une fois entré à Poudlard parvint à se défaire de toute cette mascarade stupide en se murant derrière un sourire éclatant et en accumulant les plaisirs. Cet héritage, il s'en foutait royalement. Autant que de son nom, de son statut de sang et de toutes ces autres bêtises dont les gens aiment à se rassasier. A ses yeux, rien n'a donc plus d'importance que de remporter la coupe de Quidditch ou de se trouver une super petite amie, et c'est bien ainsi qu'il vit le mieux.