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Serdaigle
Directeur : Garett Hope
Nombre d'élèves : 9
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Serpentard
Directrice : Vesper Leigh
Nombre d'élèves : 8
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 Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break.

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Euphemia A. Grave
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MessageSujet: Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break.   Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break. EmptyLun 29 Déc - 18:55

Vous êtes en train de fumer une clope sur votre balcon.

Ne me dites pas que le reste vous intéresse.





Bon, d’accord. Vous avez été transféré à Poudlard pour fuir votre affection grandissante pour quelqu’un qui était capable d’adoucir vos ambitions, voire d’y renoncer en partie. Vous êtes entré dans la famille des Serpentard, parce que vous êtes un Sang-Pur, un Bogart, et vous pensez que malgré la raclée monumentale qu’on a mise à Voldomort il y a 20 ans, les valeurs de Salazard Serpentard, qui pensait qu’un bon sorcier était un sorcier fils de sorcier qui ambitionnait de devenir un bon sorcier, sans se laisser marcher sur les pieds par personne, sont toujours d’actualité, et qu’elles ont même d’autant plus de valeur maintenant que vous êtes concerné par cette ambition dévorante, par cette sélection pas bien naturelle qui doit génétiquement faire de vous un sorcier avec plus de talent qui quiconque, et donc que seul la maison des Serpentard peut convenir à votre superbe.

Ou pas. Peut-être que vous n’avez pas réfléchit à tout ça aussi profondément. Peut-être même que vous vous en foutiez, de tout ça, mais toujours est-il que vous êtes atterri à Serpentard.

Vous avez été fiancé à votre cousine après quelques scandales familiaux, votre petite copine est revenue, vous l’avez repoussé, vous avez perdu votre dortoir et avez été transféré dans les Tours Dortoirs de SA maison, vous avez fait une magnifique fête de fiançailles, vous avez emballé votre ex, elle a emballé le cousin qui aurait dû supposément épouser la cousine que vous êtes sur le point d’épouser vous-même si il n’avait pas cafouillé sur la manière d’annoncer à sa famille qu’il aimerait changer de méthode, puis vous l’avez trouvez à côté de la volière en train de pisser tout son sang par les poignets, vous lui avez, techniquement, sauvé la vie, vous avez tenu son chevet, vous lui avez avouez que malgré que vous n’ayez pas arrêter de la traiter de salope et de trainée, vous l’aimiez encore, et vous êtes arrivez à une date proche de Noël à devoir fumer votre clope quotidienne en haut des tours de chez les Gryffondor, de une parce que vous n’avez plus de dortoir pour vous, de deux parce que vous êtes fiancé d’une fille que vous respectez mais que vraisemblablement vous n’aimez pas et de trois parce que vous avez conduit votre ex, celle que vous aimez toujours, à se suicider.

Tout ce bordel mérite amplement une bonne clope par un temps qui caille, de préférence seul, et puisqu’on pieute chez les lions, et bien on empeste aussi leur air, pas de raison.

Bref, vous êtes tranquille, en train de vous détendre, profitant de votre pause clope mérité après tout ce bordel, vous ne pensez à rien, et dans la tour d’en face, celle dont les rideaux à l’intérieur sont tous bleus, vous voyez que ça s’agite un peu, mais honnêtement, vous vous en foutez.

Ça dure un moment, avant que vous ne vous y intéressiez vraiment. Peut-être une dizaine de minute, le temps de reprendre une autre tige de tabac, peut-être ?

Sauf qu’après ce laps de temps, la fenêtre d’en face explose, une chauve-souris sort en trombe et vous passe près de l’oreille pour rejoindre la volière à l’étage au-dessus, et peut-être éviter de faire cuir son petit popotin velu, et avant que vous ne vous remettiez de cette agression, vous voyez foncer sur vous…

Un balais, un vieux modèle brosseur, presque de la collection tellement il est merdique, et par Salazar, une moumoute de fourrure qui se tient debout en équilibre dessus comme si elle faisait du surf. Attendez, pas juste une moumoute en fourrure. Aussi une petite fille d’un mètre 153 avec de longs cheveux blancs et des ballerines, alors qu’il neige avec une violence inouïe. Et cette gamine vous fait signe en souriant, avant de commander à son ballais d’une toute petite baguette blanche d’avancer vers vous plus encore.

Et puis, là, vous comprenez. C’est pas une gamine. Elle a 17 ans, et c’est juste Euphemia Grave. Qui vous percute en quittant son balai, enfin certainement pas le sien, balai qui s’en va se craquer contre les murs de pierre du balcon. Vous voulez vraiment que je vous décrive la manière dont elle vous a percuté ? En fait, elle s’est presque assise sur votre torse et a fini de la faire alors que vous avez percutez le sol, et vous avez eu une chance inouïe de ne pas vous être enfoncé de crane dans le sol. Encore plus inouïe que de constater que l’infernale énergie humaine qui vous surplombe, fille du couple de suppôts des Bogart le moins intéressant qu’il vous ait été donné de rencontré, ne porte pas de collant sous ses jupes en plein hiver, mais mets quand même une fourrure en Ours véritable sur ses épaules.

Elle ne daigne même pas se dégager de votre torse en se penchant sur vous avec un immense sourire.


« Bonjour Jeune Maître Eren ! Je voulais vous parler un petit peu ! Longtemps qu’on s’est pas vu, hein ? »

Vous devez certainement détester l’insistance avec laquelle elle souligne l’expression « Jeune Maître ». Tout autant que la première fois qu’elle a appris à vous appeler comme ça, lorsque ses parents faisaient une visite de convenance à votre résidence. Vous vous souvenez encore de sa mine complètement ennuyée lorsqu’on l’a amené, toute petite fille, et que ses parents ont insisté pour qu’elle vous appelle ainsi. Vous vous souvenez aussi de la révérence et du sourire mutin et moqueur, et de ce regard malicieux quand elle vous a nommé comme ça pour la première fois. Et aujourd’hui comme ça, au même titre que lorsque vous étiez un adolescent et elle une petite fille, vous ne pouvez l’entendre que comme une moquerie.

« Oh, comment vous allez ? Mal, oui, je sais, comment va la sœur McMillan ? Et comment va Dame Eugenia ? Félicitation pour la fête, la robe était magnifique. Pas comme la bague. La bague, elle serait facile à enchanter. La robe serait plus drôle si on y cachait des caméras ! Oh, vous avez goutez aux muffins ? Et les petits fours à la tomate ! Vous auriez pu trouver mieux pour le champagne, mes parents ne font plus la différence, mais vous aviez des connoisseurs dans la sale, quand même ! »

Quand est-ce qu’elle va dégager de là et vous laisser respirer ? Avant ou après que lui ayez arracher les cheveux et l’ayez jeté du haut de la tour ?

« Oh, tu veux un bonbon ? J’en ai dans mon sac. Et un puzzle si tu veux. Ah, non, tu n’aimes pas les puzzles. Je crois. Tu les aimes ? Bref, j’ai aussi cookies ! Tu t’es déjà demandé pourquoi si on Terraformait Venus, on aurait plus de champs de maïs dans la zone habitées par les Elfes libres ? »
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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Re: Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break.   Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break. EmptyMar 30 Déc - 22:35

Euphémia &
Eren
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Je fume, je passe mon temps à me dégommer les poumons, parce que je n'ai rien d'autre à faire, parce qu’enchaîner les cigarettes c'est contempler mes défaites et mes victoires. Je suis acteur et observateur, je vois s'effriter et se détruire tout ce qui passe sous mes doigts, tout ce que je touche vole en éclats. Qu'ai-je réussis à faire jusque là ? A bâtir un palais aux fondations empoisonné ? J'ai quitté la seule femme que j'ai jamais aimé, la seule femme à qui j'ai jamais sus le dire, je l'ai conduis tout droit vers un suicide. Parce que ma cousine, ma fiancée, mon seule pilier, celle qui me connaît bien plus que tout les autres, commence à se liguer contre moi. Elle croit que je ne le sais, elle croit que je suis aveugle à ses petites manigances. Elle me rend fou de rage, fou de colère, je ne peux accepter pareil trahison de la part de ma plus fidèle alliée. Elle est à moi. Elles sont à moi. Elles m'appartiennent et aucunes d'elles ne peut me filer entre les doigts. Je l'interdis, je garderais mon contrôle sur elle jusqu'à leur dernier souffle. Jour où j'aurais décider que ça serait le dernier, pas avant.

Je n'ai jamais voulu m'attacher aux femmes, pires poisons que les hommes puissent connaître. Elles sont fourbes, de véritables serpents qui vous entourent pour vous étouffer jusqu'à ce que vous ayez cesser de respirer. Et ce que je vis aujourd'hui ne fait qu'accentuer cela. Faire un choix ? Comme si c'était possible. Je veux les deux, j'aurais les deux, sans concession, sans partage, juste par la force de ma volonté. Et puis je recrache un bouffée de fumée opaque, tellement amer. Pourquoi j'ai été dire ça ? Faire une telle déclaration pour un résultat semblable à celui là ? On en est arrivé au même point, la haine en moins. Au moins cette colère que nous partagions et entretenions nous protéger de tout... Enfin me protéger moi, puisque toi elle t'a détruite. J'ai l'impression que quoi que je fasse je prendrais la mauvaise décision. Deux poids, de mesures, deux équivalences, d'un côté Elle et tout ce que je peux ressentir pour elle, de l'autre mon Eugénia, mon alliée et mon trône. Je ne peux pas choisir, je ne peux pas, c'est trop dur, trop compliqué. Choisir une femme au profit d'une autre ? Je tiens aux deux. Moi qui ne voulais tenir qu'à moi, je tiens à deux femmes, qui me le rendent à leur manière... Et puis désormais je suis coincé dans ce bal incessant de sentiments contraire.

Mes yeux dérivent vers la tour d'en face, vers les méandres du vides qui se dessinent devant moi. Ce que j'aimerais quitter cette tour, partir moins d'elle, retourner dans les cachots. Au moins quand j'y étais je ne dérapais pas de cette manière. Eren Bogart faisant une déclaration d'amour... Putain j'arrive pas à y croire. Le pire c'est que j'étais sincère, que je le pense vraiment. Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi... Je me détourne totalement de la voie tracée pour moi, de mon ascension vers le trône. Collé contre le rebords du balcon, observant tout et rien, le vide, la tour des aigles, le lac noir que la lune et les étoiles éclairent, je finis par lâcher mon mégot dans le vide. Puis alors que je m’apprêtais à en allumer une autre, l'explosion de la fenêtre d'en face me fais sourciller, je n'ai pas le temps de comprendre, simplement choqué. Putain mais pourquoi il se passe toujours des drames quand je fume tranquillement ? J'écarquille les yeux devant ce spectacle totalement... irrationnel. C'est quoi ce délire ? Je passe une main sur mes yeux, pour être sur d'être bien éveillé et de ne pas halluciner. Et non pourtant, sous cette tempête de neige, se trouve réellement cette minuscule blonde debout sur son balais, en train de me faire signe. Euphemia Grave... Qui d'autre ?

Je la connais depuis son plus jeune âge, depuis qu'elle est en âge de se tenir docile et de se taire quand on le lui demande. Le fait-elle vraiment ? Je n'en ai aucune idée. Cette fille est simplement étrange et incompréhensible. Parfois bien trop agaçante quand elle part dans son univers quelle seule connaît et dont personne n'en a encore percé le secret. Et parfois ça m'agace bien trop quand je ressens comme des relents protecteur pour cette jeune fille. Elle n'est rien à part un soutient dont le nom « Bogart » à besoin, rien à part un nom. Je ne dois voir en elle que l'héritière des Grave, et oublié toute cette bizarrerie qui l'entoure. J'ai autant envie de la secouer pour qu'elle se taise parfois que de juste lui cracher des horreurs au visage comme je sais si bien le faire.

Je n'ai pas le temps de me reculer, que déjà elle me tombe dessus, nous entraînant sur le sol de pierre gelé. Un grondement furieux s'échappe de mes lippes, mes yeux lançant des éclairs, à cette jeune écervelée. Et pourtant pour toute réponse elle me sourit, d'un sourire immense qui contraste totalement avec mon air ténébreux et colérique. En plus de cela, elle ne bouge pas, je vais finir par la jeter par dessus le balcon si elle continue. Je la fusille du regard en entendant son si ironique Maître Eren. Terme qu'elle utilise avec tellement de légèreté alors que je suis son chef, le roi Bogart et elle devrait le savoir et comprendre ce que cela implique. Les Grave obéisse, les Bogart protège, c'est ainsi mais ça ne le restera pas si la jeune héritière montre autant de légèreté à assumer son rôle.

« Bonjour Euphémia, jamais assez à mon goût. »

Autant parfois il peut m'arriver de la trouver presque inoffensive et appréciable, autant ce soir en ayant débouler comme un boulet de canon  me plaquant contre le sol froid, j'avais envie de lui mettre une paire de gifle. Mon air se durcit un peu plus lorsque dans le flot interminable de ses paroles, je l'entendis parler de Eugénia et Alyssandra. Les deux sujets tabous,les deux prénoms à ne pas prononcer pour le moment. Je finis par me redresser, me relevant et la laissant tomber sans aucune douceur.

« Ce que j'aime c'est le calme, la tranquillité et la solitude !  Et ne me parle pas de ces femmes veux-tu.»

Et j'ai des idées bien trop malsaines, bien trop morbides, trop sanglante pour toi jeune Euphémia. Fait attention à ne pas brûler des ailes, je vais réduire ton innocence à rien, je vais écraser ta naïveté. Tu n'es pas née dans n'importe quelle famille. Cesse dont avec toutes ces futilités, tu es promus à un grand avenir, je le sens. Laisse moi te guider jusqu'à mon camp, celui qui l'emportera cette fois. Nous ne réitérons pas les erreurs de nos aïeuls, nous serons plus fort, mieux préparé, de vrais guerriers, de grands rois remportant toutes les batailles. Suis moi, suis Audric, suis donc Eugénia, et ta route s'éclairera, quitte ce chemin et tu sombreras.

« Tu ne t'arrêtes dont jamais de parler ? »

Je suis sure qu'elle parle toute seule, que son sommeil est agité par ces paroles qui ne s'arrêtent jamais. Comment peut-on avoir un débit d’imbécillité aussi conséquent ? Une force de la nature à n'en pas douté... Je ne comprendrais jamais cette fille, mais vraiment jamais... Un esprit tellement différent du mien, un personnalité tellement différente.. Un véritable mystère aux cheveux blancs.

« Sinon comment va la famille Grave depuis tout ce temps ? Et tu voulais me parler de quoi ?»

Quelle curieuse manière tu as de venir m'adresser la parole. Pour me calmer j'allume une énième cigarette, espérant qu'elle me libère des démons qui me torture, à moins que ta compagnie les attendrissent un moment...


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Euphemia A. Grave
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MessageSujet: Re: Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break.   Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break. EmptyMer 31 Déc - 0:26

Tu ne t’arrêtes donc jamais de parler ?
Sourire sordide et moqueur, comme pour réprouver une idiotie avec une évidence écrasante.


« Devine. »

Euphemia s’est redressée à force d’être poussée et après s’être époussetée avec un maniérisme ridicule croise les bras avec un regard désolé (mais toujours moqueur) pour Eren, sans raisons apparentes.

« Pourquoi ? Eugenia et toi vous êtes disputés ? Et tu connais Alyssandra McMillan ? »

Oui. Elle l’a dit au hasard. Complètement au hasard. Parce que tout le monde parle d’elle. D’Hell. Et que c’est le meilleur moyen de distinguer les gens qui étaient proches d’elle ou non, et parce qu’il faut savoir, tout savoir. Pour ne pas passer à côté de toutes les vérités… Et aussi parce qu’elle sera payée. Mais elle fronce les sourcils en observant Eren, d’un air méfiant…. Puis elle décroise les bras et lève sa baguette dont le bout s’éclaire dans le plus silencieux des Lumos. Elle s’approche légèrement pour le fixer dans les yeux.

« Alyssandra « Hell » McMillan. »

Air surpris. Moue à demi-embêtée, puis sourire, et encore un air de surprise, au moisn aussi mal contenu que le premier.

« Je rêve ou… »

Prend sa cigarette. Renifle. Lui repose entre les doigts et s’approche un peu plus près, et renifle encore l’uniforme vert.

« Tabac ordinaire. Pas de drogue, pas de poudre de lutin, ni de spores de champignons, luminosité faible mais… Regarde encore un peu par-là, Alyssan- tu l’aimes ? Tu as les yeux qui se dilatent quand il y a un stimulus mémoriel Eren, Bogart, Amoureux, en colère, non, si en colère, amoureux, Woaaaaaw. »

Éclat de rire, elle recule, et la baguette s’éteint alors qu’elle la range d’un geste, satisfaite, et surtout en pleine séance de tourner sur soi quand on a trouvé un truc improbable.

C’est ça, qui est le plus énervant chez Euphemia Grave. Elle ne vous laisse jamais le temps de rien qu’elle a déjà retourné votre vie de fond en comble.


« J’y crois même pas. Enfin les faits sont des faits. Convaincs-moi du contraire si tu veux, Jeune Maître, mais les yeux qui se dilatent de nuit, ça ne se simule pas vraiment. Ou tu es doué. Sauf que tu ne t’entrainerais pas à faire un truc aussi inutile, tu n’es pas moi. Je vais jouer à pile ou face si c’est parce que tu la déteste ou parce que tu l’aimes. Attends, non, laisse-moi revoir tes yeux encore ? »

Elle ne s’arrête jamais. Mais avant qu’elle ne ressorte sa baguette, elle vous fixe encore une fois, et perd le sourire, pour le remplacer par un plus ordinaire, et légèrement plus amer et défaitiste.

« Amoureux. Maintenant, tu es en colère. Tu penses à me jeter pardessus la rambarde, pas vrai ? Épargne-toi la peine, j’aurais encore plus envie de venir t’embêter. Tu es très distrayant quand tu as des envies de meurtre. »

Elle se détourne, dos à lui, sans méfiance et sans crainte pour sa vie, et s’accoude à la rambarde, en regardant le ciel et en se mettant à compter compulsivement un agglomérat d’étoile tout en continuant de parler.

« La famille Grave, la famille… Oh, la mienne, c’est ça. Ma sœur voyage toujours, ne s’est toujours pas fait opérée pour retirer sa cicatrice, mon frère continue de gérer les affaires familiales qui sont plus ou moins à un développement stationnaire. Mes parents sont toujours capables d’assurer un soutien financier et de l’investissement dans les projets proposés par la famille Bogart tout en continuant à aller à tous les galas de charités possibles pour se refaire une image pseudo-positive. Les parents d’Eugenia s’occupent déjà des deux idiots, tu n’as pas à t’en faire. »

Elle se retourne avec son petit sourire mutin.

« Ça veut aussi dire que tu ne peux pas els utiliser comme monnaie d’échange avec moi. »

Et étrangement, son sourire devient sincère, sincèrement innocent et heureux. L’éclat de ses yeux change, en permanence. Et sous la lune, sa chevelure blanche et son regard d’un bleu sombre et luisant lui retiraient toute espièglerie. Lascivement heureuse. Même une flamme pleine de désir dans un regard lascif n’éveillerait le désir chez personne. Parce que ce désir est loin, très loin, comme un bon souvenir.

Pervertie par l’avidité, et pourtant plus pure qu’une enfant. Elle s’allonge sur son bras, semblant faire violence à sa propre mémoire.


« Je voulais te parler… De… Hm… Mh… Je ne sais plus. Je ne sais plus ? Je ne si. Si. Si Je voulais que tu me raconte encore une fois ce qui est le plus important à ton avis entre… ! Non, plus simple. Concentre-toi. »

Elle s’approche de vous sans ménagement. Elle vous prend par les joues et vous force à la regarder bien dans les yeux. Vous pensez que c’est par lubbie, mais c’est simplement qu’il fait trop sombre pour bien annalyser vots micros expression si elle s’éloigne un mètre de vous.

« Qu’est-ce qui est le plus important pour toi. Laisse tomber le calme la sérénité et la solitude, un truc plus important que ça. »

Regarde fixement Eren. Regarde fixement dans ses yeux. Neutre, presque effrayante.

« Arrête de penser à Miss McMillan, Eren, concentre-toi, s’il te plait. »

Vos yeux doivent être dilatés. Dommage.
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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Re: Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break.   Black Pixel Ape Drinking Cigarettes To take a Break. EmptyDim 4 Jan - 15:11

Euphémia &
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Alyssandra, Eugenia. Deux blondes, deux femmes qui ont pris part dans mon esprit. Deux qui savent attiser un feu destructeur en moi, elles détruisent toutes pensées cohérente de mon esprit sur leur passage. Parfois j'aimerais ne jamais les avoir connues. Pourtant l'une fais partie de mon passé, l'autre de mon présent et de mon future. La première a balayé mes sentiments comme s'il ne s'agissait de rien, à part de vulgaire mots si commun, qui n'avaient pas de sens, ni de valeurs. Elle a mis fin à ma conquête vers elle. L'autre m'a trahis, je la sens encore me brûler la joue, la gifle ardente que ses actes m'ont donnés. Elle est partis, elle s'est sauvé avec LUI. Je ne suis pas homme à pardonner, le pardon est pour les faibles, je suis homme à me venger. Je ne ressens que pour ma douce, de la fureur et de la déception. Je vais finir par exploser face à elle. Et son ami, son allié, son cousin, deviendra sa pire crainte. Lorsqu'un jour j'ai dis que les femmes étaient la plus grande faiblesse, leur plus grand talon d'Achille, je ne m'attendais pas à ce que se soit à ce point.

Et tu es là, si folle et si épuisante. Avec tes manies, ta langue qui se délies sans cesse, que je finirais par couper ou te la faire avaler pour pouvoir avoir la paix. Le pire c'est que ma colère t'amuse, tu veux me pousser à bout. Tu es soit masochiste ou suicidaire, je crois que j'attire à moi ce genre de personne. Et j'en ai assez je veux des gens fort à mes côtés, je veux des Audric qui puissent m'épauler. Avant j'avais ma cousine, mais depuis je n'ai plus que lui. Je n'ai presque personne à part un ami. Tableau triste d'une solitude constante, sur la route de mes enfers. Mais je l'ai voulus, je l'ai cherché, je l'ai provoqué. Personne n'est assez bien pour se tenir à mes côtés, personne à part mon cousin. Seul fidèle allié que j'ai. Et encore même lui voue une amitié avec mon pire ennemi, le raté de la famille. En réalité je n'ai véritablement personne, je suis totalement seul enfermé dans ma bulle de haine.

« Tout va bien avec Eugenia, et McMillan n'est qu'une vague connaissance. »

Une connaissance que je souhaite désormais oublié et ce à jamais, je veux pouvoir enterrer son souvenir pour réussir à regarder devant et non plus derrière. Le passé est le passé, je dois vivre dans le présent, j'ai un trône à conquérir et des objectifs à réussir. Ce n'est pas en voulant à tout prix attiser le désir passé que je pourrais obtenir tout cela. Je dois être fort, vainqueur, véritable roi puisque c'est vers cela que je tends, c'est ce rêve là que j'effleure et vise. Et toi tu ne trouves rien de mieux que de répéter son nom, mélodie horrible qui me donne envie de frapper. Tais toi, je ne veux plus l'entendre, cesse de me parler de celle qui me hante. Je voulais régner sur les enfers, pas sur celui là, pas sur Hell. Je te repousse froidement, sèchement, méchamment. Je me fiche de te faire mal, je me fiche que tu ne soit qu'une jeune femme, si innocente parait-il, alors que tu es Satan réincarné. Je tremble légèrement de rage alors que ma cigarette tombe dans le vide. Ne me mets pas face à mon erreur, celle que j'aurais du omettre, celle que je n'aurais jamais du faire. Sur la liste noire, c'était celle à ne jamais connaître.

« Je ne suis amoureux de personne, certainement pas d'Elle ! »

Mon venin fend l'air, éclate dans la nuit noir constellé de tache blanche. Ferme là, sinon je trouverais un moyen de te faire taire et sûrement pas le plus délicat. Et en plus tu ris satanée démone, puisses-tu tomber de la Tour à l'instant même que ça m'arrangerait grandement. Et je ne chercherais pas à te sauver, je ne suis pas le chevalier servant de ce château, je te laisserais crever parce que je suis le cavalier Noir. Et tu reviens à la charge, je vais finir par faire un meurtre, tu vas finir comme Elle, dans une flaque de sang. Et j'explose enfin, claquant un mensonge sur ce balcon.

« Mais casse toi par Salazar ! Je ne l'aime pas ! Un homme comme moi ne peut pas aimer ! Et tu penses vraiment que je pourrais tomber amoureux d'une gryffondor si faible qu'elle trahit son sang avant de se tailler les veines ? »

Fin manipulateur, fin stratège, je me suis promis de ne plus jamais avoué pareille horreur. Je lui dis, elle m'a dit de me taire. Le jeu est terminé, personne n'a gagné, il n'y a eut que de la chair entamé, et un sol ensanglanté. Ainsi la divine passion de Alyssandra et son roi, se termina. Parce que je suis las de mon sort, blasé d'être un roi, sans ma reine que jamais je ne trouverais. Mes yeux fixent ton dos avec une envie non dissimulé, vas-y regarde un peu mes yeux Euphémia, voit donc l'envie de te tuer qui y règne. Ça s'agite, ça pulse dans mes prunelles. Tu m'as mis face à ma pire erreur et ça c'est dangereux, ça c'est l'erreur à ne pas faire. Je ne sais pas comment une fille aussi stupide a pus trouver refuge chez les aigles. Je pourrais te pousser là, maintenant, personne me verrait, personne ne serait et pourtant je ne le fais pas. Je te laisse me parler de chose dont je me fiche totalement.

J'hausse un sourcil en t'entendant. Ce qu'il y a de plus important dans ma vie ? Là tout de suite ? Que tu la fermes et que tu disparaisses. Je veux du calme, je veux pouvoir réfléchir seul et sans tes piaillements insupportables ! Ma mâchoire se serre avec force en écoutant des derniers mots. Je fermes les yeux agacé, réfléchissant à tout les pots cassés qui siègent autour de moi, et à la dernière choses encore en vie, la dernière chose qui illumine encore mon quotidien.

« Mon trône. »

Je rouvre les yeux, mes opalescences incendièrent se posant sur toi. Voilà ce que je veux, ce que je souhaites par dessus tout. Je suis un cavalier, je suis un roi, je suis un conquérant. Et j'aurais ce que je souhaite, j'irais par delà l'objectif que je me suis fixé. Parce que ma soif est si ardente que me stopper serait une trop grosse erreur, et serait infaisable.

« Ce qu'il y a de plus important pour moi, c'est de devenir le prochain roi Bogart. »

Et rien d'autre, j'ai fais une croix sur le reste, seul le pouvoir m'anime désormais.

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