Aonghas MacDougall Sorcier Messages : 28 Galions : 40 Âge : 34 ans Avatar : Josh Hartnett
| Sujet: Cours d'empathie 101 [Levi Hellström] Jeu 9 Oct - 3:10 | |
| Levi Hellström ∞ Aonghas MacDougall Il choisissait toujours les meilleurs moments pour se rendre sur le Chemin de Traverse. Habituellement bondée, la rue commerciale l’horripilait : Les petites chicanes de couples sur une ou deux choses anodines, des enfants courant l’un après l’autre … Cela l’essoufflait rapidement. Il suffoquait de ressentir autant d’émotions virevolter au travers de son corps, de son esprit sans lui demander la permission. Quand ce n’était pas de devenir telles celles-ci, il en avait un mal de crâne.
C’était donc en plein après-midi qu’Aonghas MacDougall se décida pour une sortie sur le Chemin de Traverse. Habillé simplement d’un jeans et d’une chemise et chaussures de course, - tous moldus - Aonghas longeait habillement les murs caché sous sa longue cape noire. Il avait toujours préféré passer inaperçu. On s’occupait moins de sa personne alors et à 14 h : 00 en milieu de semaine, c’était le moment rêvé. Une petite bruine humidifiait l’atmosphère et l’aurait presque chatouillé si la cape ne couvrait pas entièrement sa tête. Des nuages cachaient, pour la plupart, la lueur du soleil. Il faisait frais. On ne voyait jamais cet homme se promener dans un tel lieu pour rien bien malgré le moment de la journée. Aonghas venait de commander d’autres verres et des ressources pour les boissons servies aux Trois-Balais.
Il soupira alors, le papier de la commande en poche, désireux de laisser sa marque sur le bar. S’il était pour travailler dans ce lieu, Aonghas voulait le revêtir de ses plus beaux atours. Parfois, son esprit cherchait à changer le bar pour le rendre plus soit plus 21e siècle. D’autres fois, il venait à comprendre que les Sorciers n’aimeraient pas. Certes, il détestait de plus en plus voir le bar stagner. Oui, tout comme sa propre personne. Il stagnait lui-même dans cette petite vie incapable de voir son fils. Il y pensait … Toujours … À chaque jour. Il n’eut pas le courage de revoir cette petite bouille innocente. Maggie devait avoir raison : il était dangereux.
Sans observer ses alentours, il entra derechef au Chaudron Baveur. Ayant été incapable de passer son examen de transplanage, Aonghas ne possédait pas de permis. Il devait se contraindre à utiliser la poudre de cheminette pour ses déplacements magiques. Il détestait cela se sentant honteux d’être aussi stupide puis, sale par après. Quelques personnes se trouvaient dans la Salle-à-manger et il prit donc place au bar souhaitant se détendre un moment avant de retourner à Pré-Au-Lard.
- Un verre d’eau. Merci.
Demanda-il d’un air froid sans regarder l’homme sur ses devants. Aonghas réussissait mieux à éviter d’absorber les émotions d’autrui de cette manière. Il était froid, sévère ne souhaitant pas l’être. Il n’y pouvait rien toutefois. Le serveur paraissait alors bourru, mais le concerné tâcha de pencher son esprit sur la Gazette posée sur le comptoir. Il s’empara du journal et lu. On parlait encore de l’incendie du 1er mai puis, de ces attaques. On fournissait des milliers d’hypothèses encore et toujours. Le serveur parla alors d’une voix assez forte pour que toute l’assistance entende.
- Ma fois, j’espère que ces foutues violences ne se produiront plus cette année. L’année passée, la marque des ténèbres – ouais celle-là – est apparue à Poudlard. Cela fait froid dans le dos. Il est mort pourtant. Pourquoi sa marque apparaît encore aujourd’hui ?
Clama le serveur de manière confuse et agacé par tous ces événements. Il posa le verre d’eau près d’Aonghas. Ce dernier releva la tête par mégarde et absorba automatiquement la peur, la nervosité de l’homme. Il en trembla un peu de ses membres. Sa poigne, pas sûre, laissa échapper un peu d’eau lorsqu’elle prit le verre pour boire. Déglutissant, il tâcha de se donner contenance en rétorquant neutre, sans émotion à priori.
- J’espère que le Ministère sait ce qu’il fait et que le coupable sera bientôt trouvé. Les politiciens ont cette tendance à la lenteur.
Avait-il dit et on se demandait si c’était pour lui-même ou pour son interlocuteur voir même à toute personne présente ici même actuellement.
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