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 Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours ~Silver et Audric

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Silver E. Nott
Silver E. Nott
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MessageSujet: Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours ~Silver et Audric    Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours ~Silver et Audric  EmptyMer 21 Jan - 22:14

Silver  
& Audric
« Vaut mieux perdre la vie que de perdre son amour, vaut mieux ne plus penser que d'y penser toujours, vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours. Mieux vaut mourir de mort que de mourir d'amour. »







Cruel décompte qui me mènera tout droit vers le bonheur dû à toute vélane.. C'est ce qui est censé être mais jamais ça ne sera le cas. Pas pour moi. Je suis voué à me briser les ailes en plein vol, à perdre la tête car ma raison s'attachera à un corps alors que mon cœur restera voué au même être. A toi. Je ne pense pas possible, pas humain, que ce que je ressens à l'instant puisse changer avec cette maudite malédiction. C'est bien trop fort, bien trop destructeur. Sais-tu comme ça me dévore ? Sais-tu combien je meurs à t'aimer autant ? C'est totalement hors de ma portée, je ne contrôle plus rien, je suis juste incapable de réagir face à mon propre destin. Je ne suis que la victime de faits écrits à l'avance. Je ne suis qu'une condamnée qui tente de s'enfuir de sa geôle en se brûlant chaque plus les mains sur les barreaux qui l'entoure. T'aimer c'est comme marcher sur du verre pilée, mais ne s'être par la même occasion jamais sentis aussi vivante que dans cette douleur.  C'est malsain mais tellement bon. Et m'éloigner de toi, c'est faire le choix de plonger la tête la première dans cette immense vide, cratère d'où m'attend un bain de lave.  Je suis cette poupée ensanglanté qui respire enfin. Cette princesse désabusé qui trouve enfin celui pour lequel elle était destinée.

Et pourtant... Tu ne seras bientôt plus qu'un fantôme de mon passé, un homme que je devrais oublié comme si tu n'avais jamais existé. Ces quatre mois ne seront plus que des écrans de fumée dans nos têtes, dans la mienne en tout cas. Et ça je ne le veux pas. Je ne veux perdre aucun de ces souvenirs, je veux pouvoir graver notre amour dans ma chair, ne jamais ô grand jamais, oublier la sensation qui m’enserre la poitrine chaque fois que tes doigts glissent sur mon derme ou que je sens ton souffler dans mon cou, et tes lèvres soudées aux miennes. La vélane si forte va éclater, va se démembrer, il ne restera que des cendres au matin. Que des restes de ce que je ressentais pour toi. Je ne veux pas d'un autre, parce que ça ne serait pas toi.

Je maudis ma race, je maudis mes ancêtres et tout leurs semblables pour m'avoir fait hériter de ce don, pour avoir osé me séparer de toi. Car c'est ce qui finira par m'arriver, nous avons trop retardé l’échéance. J'en viens même à me demander si nous infligé cette relation n'était pas du pur masochisme, du mal que nous nous sommes donnés l'un à l'autre alors que nous connaissions déjà la fin de cette histoire.  A croire que la souffrance est le ciment de notre relation. Mais comment pourrais-je regretter cette passion dévastatrice ? Ce pilier que tu as été pour moi pendant ces long mois. Cet amant qui m'a éveillé comme personne avant cela... J'en ai marre, j'en peux plus, je suis en train de m'éteindre à petit feu au fur et à mesure que je me fais à l'idée que notre « nous » est déjà au creux des braises pour rendre son dernier souffle. Ne reste plus que toi et moi, deux acteurs, pour continuer cette douloureuse comédie, car affronter la vérité fais bien trop mal. Ma lueur s'éteint doucement, à l'instar de ces flammes qui emportent notre couple.

Les bals ont toujours représenté pour moi les plus beaux moments de ma vie. Instant irréel où les époques s'emmêlent, où les coutumes se croisent, où les tissus précieux virevolte aux douces mélodies. Pourtant ce soir j'ai l'impression de me rendre à une soirée funèbres, je n'ai pas le cœur à sourire, j'ai l'âme prête à souffrir, aux aguets attendant que la lame vienne la transpercer. Mes opalescences perdues dans mon reflet, je suis comme figée, une véritable statue. Je me suis apprêtée comme jamais, j'ai tout misée dans cette soirée que je sens arrivée comme la dernière.. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai fais cela.. Sûrement pour que tu gardes en tête l'image de la belle vélane, de celle qui t'a séduite, qui t'a entraîné dans ses filets. De celle qui t'a aimée à en crever...

A partir de demain le compte à rebours s’emballera, les grains sables seront comme des coups de poignards lorsqu'ils percuteront le fond du sablier. Plus que cent jours à partir du moment où la nouvelle année débutera. Comme je souhaiterais figer le temps, faire que cette séparation n'ait jamais lieu, que ces quatre mois restent éternels et qu'ils ne prennent jamais fin.

Une soirée organisée par ma famille, un soir pour tout les sang purs de ce pays et bien plus encore. Je n'ai pas le cœur à danser et à m'amuser. Je voudrais simplement que nous puissions partir, ne rester que tout les deux, comme ces nuits où l'on s'éclipse, où l'on s'échappe du regard des gens, où on fuit les jugements. J'ai juste besoin de toi, de tes bras, juste besoin d'être encore vivante grâce à la force de tes étreintes. Retardée ma mort, qui bien malheureusement me fauchera dès que ta chaleur me quittera... On a trop aimé l'idée d'être aimer. On a trop aimé l'amour à s'aveugler.

Je finis par prendre mon courage à demain, mes doigts jouant nerveusement avec cette bague que tu m'as offerte il y a presque un an alors que je quitte les murs presque réconfortant de ma chambre pour m'engager dans le grand couloir du premier étage. Poupée mécanique dont on a tourné la clé alors que je marche, les yeux dans le vagues, mes pas foulant les marches de l’escalier alors que ta silhouette prend forme dans mes pupilles. Seule forme que j'arrive à dessiner dans cette pénombre qui m'entoure, seule touche de lumière dans cette obscurité. Mon sourire revient face à ton charme inéluctable, face à ce sort que tu me lances chaque fois que tes yeux croisent les miens, que ton odeurs giflent mes narines. Mes doigts se glissent sur ton nœud papillon que je remets bien droit, avant de m'accrocher aux pans de ta veste de smoking pour venir voler tes lèvres, pour un baiser plu que léger et doux comme jamais.

« Bonsoir toi. Très élégant comme toujours. »

Une perfection, ma perfection. Mon bras entourant le tiens alors que nous fendons la foule déjà présente dans la salle de balle. Je ressens à chaque détails du décors les idées et les goûts de ma mère. Démonstration sobre mais luxueuse de la puissance presque humble des Nott alors que je reste accroché à toi, m'imprimant ta fragrance souriant d'un sourire chaque personne que nous croisons. Mes yeux tombent sur mes parents, sur ces âmes sœurs, voués à s'aimer. Pourquoi ça serait pas nous ? Pourquoi nous n'aurions pas cette chance ? Pourquoi nous maudire nous ? Pourquoi ne pas tout simplement me laisser le choix de choisir qui aimer ? Je relève les yeux sur toi avant de souffler à ton oreille.

« Tu me fais danser ? »

J'ai juste besoin d'un dernier soir. Cette fois calme, je veux pas que les cris de nos angoisses se répercutent contre les pierres des murs, je veux seulement ton souffle aux creux de mon oreille. Et un dernier je t'aime en guise d'adieu.

« C'est les inséparables qui soudain se séparent,
C'est comme se retrouver à dormir dans les gares,
Quand la nuit est la nuit et la nuit pour toujours,
Non le jour n'est plus jour quand on a plus d'amour. »



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Audric A. Saddler
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MessageSujet: Re: Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours ~Silver et Audric    Vaut mieux jamais aimer que d'aimer pour toujours ~Silver et Audric  EmptyLun 2 Fév - 23:01




     




« Jamais une autre & Toi pour Toujours.  »
Ecorche-moi avoir de ton affreuse destinée. Sens mon coeur palpiter au creux de tes mains.

M’aimer c’est comme marcher sur du verre éclaté, prêt à t’écorcher ta chair, ton cœur et ta conscience à tout jamais. T’aimer c’est comme me crever les yeux, devenir aveugle à l’univers, à tout, sauf à toi, celle qui brûle mes cornées. Tu es un véritable serpent qui se glisse autour de moi, enserre mon corps, pourfend mon cœur, m’étrangle lentement, ne me permet plus de rien. T’aimer, c’est comme accepter de perdre la foi. T’aimer, c’est accepter de s’abandonner, se laisser tomber dans la gueule du Cerbère. C’est tomber, se faire engloutir dans les marées incandescentes des Enfers. Je suis comme la roche, dur et insensible face à tes vagues colériques, tes tempêtes lyriques. Je suis un pilier qui brave tes océans de feu, tes larmes de magma qui parsèment ton visage de furie. Je ne tremble pas, je ne mords pas, je t’observe simplement, n’affrontant guère encore cette destinée qui t’es vouée. Tu ne te démènes pas, tu es juste drapée d’une tristesse capricieuse, tire tes traits, coud tes lèvres, te perds dans tes pensées.

Tu ne cherches même pas à te battre. Je te revois encore il y a ces quelques semaines lorsque ton corps meurtris est devenu un véritable rempart, mur de glace entre toi et moi. Lorsque moi je me démenais pour savoir, pour toi, pour être. Lorsque moi, mon regard était tourné dans ta direction, et le tiens bien trop ailleurs. Et aujourd’hui encore, je me perds dans les ouvrages sans importance  comme tu pourrais dire. Il y a une solution, je le sais, je la veux, je la créerais s’il le faut. Mais nuit après nuit, mes traits se creusent, traçant des abysses dans ma peau cadavérique. Nuit après nuit, mon aigreur s’intensifie, mes muscles sont tendus, ma patience s’écorche. Jamais je n’ai été aussi violent et démuni dans mon intimité, perdu, véritable naufragé au cœur d’un étang de mort.

Mon nœud papillon ressemble davantage à un nœud coulant. Cette pression contre ma gorge, que j’aimerais atténuer parfois. Tu me rends dingue, tu me fais devenir fou, je le savais il y a déjà longtemps. J’ai signé de mon sang cette union de masochiste. Nous sommes les suppôts de Satan, nous sommes les démons de la nuit, les pourfendeurs des horreurs sur un vile d'or. Mais aujourd’hui nous sommes nos propres victimes. Ce n’est pas le sang de nos ennemis qui coule entre mes doigts, mais le tien. Ce n’est pas la joie, la fierté qui me gonflent, mais la douleur psychologique qui s’infuse dans mon sang et me fait me tordre d’une souffrance qui n’a plus rien de factice.

Il y a quelques jours, j’ai rencontré ta famille, supporté le regard pressant de ton frère, ce chien qui n’aura que le mérite de ramasser mes restes… Mes doigts se sont crispés sur ta taille lorsqu’il s’est approché. Je n’ai rien dis au regard sévère et presque triste de ta mère sur moi, de ces femmes bien trop divines pour n’être qu’humaine. Je n’ai pas décroché un mot lorsque ton père a serré ses doigts sur mon épaule, muet comme une tombe. La politesse, la gentillesse, il n’y a que ça qui a dégouliné de ma personne. Le gendre parfait si ce n’est que je ne suis guère ton compagnon. Et j’ai eût la sensation qu’on n’a eût de cesse de me le faire comprendre cette soirée-là. Pourtant, nous sommes toujours chez toi, m’éclipsant seulement pour récupérer mon costume chez moi, revenant simplement pour les festivités.

Figé, véritable poupée mécanique qui se contente depuis toujours à sourire, saluer, transformer sa vie en éternelle comédie. Rien n’est vrai chez moi, tout est faux, tout s’effrite. Je ne suis qu’un champ de ruine qui peine à se reconstruire. Les façades sont magnifiques, vous bernent d’une illusion parfaite que je parfais de jour en jour. Mais rien n’avait changé jusqu’alors, rien n’avais réussis à éclore dans mon corps mort, ma conscience funèbre. Rien. Jusqu’à ce que tu arrives. Tu as déchiré un rideau d’or, tu as dévoilé cette vérité de cendre. Et tu as laissé le courant d’air de ton amour et ta force venir balayer le sol au sang séché. Le soleil avait commencé à réchauffer cette pièce mortuaire, mais même mon sourire est voilé lorsque je te vois arriver…

Je te laisse approcher, ma main glissant contre ta hanche. Ton odeur ne m’a jamais semblé aussi forte ou violente, j’en sens mes tripes se serrer. Ce charme surnaturel qui me lèche et m’englobe. Je retiens un gémissement, lorsque je viens déposer un baiser contre ton front. Je la sens cette chose autour de moi et elle ne m’a jamais semblé aussi répugnante ou vivante... Je serre mes doigts contre toi, te laissant t’occuper de mon nœud. Mes lèvres s’étirent pour un sourire, sous ton baiser si doux, véritable bonbon de tendresse, en parfait contraste avec ce reptile immonde que je sens bouger contre moi. « Bonsoir…. Délicieuse, comme toujours. » Ce souffle, ce murmure qui coule de mes lèvres, comme des perles d'un sucre onctueux, celui qui allèche et affame. Je me laisse entraîner, t'imite, restant plutôt particulièrement attention…

Figés dans le temps, j'observe, je sirote ce verre de champagne… Mon attention ne se repose sur toi que lorsque je t'entends parler. Comment pourrais-je te refuser cela… ? Comment pourrais-je trouver le courage ou la volonté pour rompre avec toi ? C'est fini, Silver, fini. Depuis trop longtemps, mais nous avons préféré les ignorer toujours plus fort, pour demeurer encore. Juste un peu, juste quelques temps. Quelques mois, poussières quand nos vies. Mais pourtant je n'ai jamais été aussi mal de toute ma vie… Lorsque nous sommes là, face à face, silencieux, le regard ailleurs. Je danse avec toi, ma main au creux de tes reins, je caresse ta peau lentement, mais je n'ai pas l'intime conviction d'être seul…

Bien trop silencieux, bien trop proche de toi, j'hume ton parfum… Je fais bien plus que ça…. Je le respire. Je m'en imprègne. J'en sens ma gorge brûler, mon cœur palpiter… J'inspire plus fort et je m'étouffe. Cruelle créature de démon ! Je fini par me détacher brusquement de toi, me libérer de ton étreinte satanique ! Je fends la foule, en bouscule quelques uns et me laisse engloutir par les ténèbres de la nuit. Je m'éloigne des faisceaux lumineux, trébuche un peu, et me pose contre un banc dans le Parc. Je défais brusquement ce lien autour de ma gorge, ouvre les premiers boutons de ce tissu immaculé. Mes doigts glissent dans mes mèches chocolats, les ébouriffant comme jamais. J'inspire profondément, incapable d'happer mon palpitant dans une vague lente et rassurante, incapable de me calmer. La terreur me prends de force, j'en tremble puis pose mes coudes contre mes genoux, plongeant mon visage dans mes mains.

L'angoisse me dévore, plante ses crocs dans ma chair. Ce monstre dégueule dans mon être une faiblesse sans nom. L'une de ces crises qui m'arrivent si rarement mais qui pourtant ne fait que me rappeler à quel point je suis seul, seul face contre tous… Je passe mes doigts contre mon visage dénué de masque, les traits tirés, les prunelles défoncées d'éclat de verre. Je n'en peux plus. J'inspire encore et me crispe tout entier lorsque je sens ton parfum m'agresser encore… Honteux, je passe une nouvelle fois ma main contre mon visage… Mon regard se perds sur toi et cette robe magnifique. Tu es un véritable ange descendu du ciel, pour moi certainement : « Excuse-moi… J'y arrive plus. J'en peux plus. … Je peux pas continuer comme ca… »


     
WILD BIRD - Crackship S. Nott
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