A part le fait que je sois une sorcière, je suis une jeune fille comme les autres. Et bien sûr, comme tout le monde, j'ai mes défauts. Et oui, j'ai deux mains gauches, mais ayant parfois du mal à tenir sur mes jambes, je ne casse pas pour autant tout ce qui croise mes mains. Non. En fait, ma maladresse se révèle surtout dans certains de mes agissements. En effet, je suis assez égocentrique, et il m'arrive souvent de tout rapporter à moi sans que je ne m'en aperçoive.

Une vrai pipelette, c'est ce que je suis dès que l'on croise mon chemin. Prévoyez donc du temps devant vous, sinon prenez une autre direction. C'est sûr que c'est toujours mieux d'avoir une personne extravertie et qui aime parler devant soi, plutôt qu'une grand timide qui ne fait que vous regarder dans le blanc des yeux, mais il y a bien des moments où l'on n'a pas envie de discuter, mais ça, je m'en contrefiche.

Joueuse. Ça, c'est ce qui fait que je peux être très drôle comme très lourde. Tout dépend de vous et de mes intentions. Si vous êtes mon ami(e) et que je suis d'humeur à plaisanter, je vais savoir vous lancer des pics à la perfection ou jouer avec vous par bien d'autres manières. Je ne manque pas d'imagination. Par contre, si je ne vous connais pas forcement et que vous passer près de moi alors que je suis déchaînée, vous allez morfler. Là non plus, je ne manque pas d'imagination pour m'amuser avec vous, que ce soit de la drague ou tout simplement des taquineries. Mais attention, je suis une bonne personne et ce n'est pas du tout mon genre d'être désagréable dans mes propos. Je reste sympathique, dans tout les cas.


Pour me rattraper un peu, il se trouve que je détiens un petit nombre de qualités ! De nature très généreuse, je sais me montrer serviable à tout moment et je n'hésite pas aider mes amis lorsqu'ils sont dans le besoin. De plus, je suis plutôt extravertie, je suis très à l'aise avec les gens, et j'aime beaucoup le contact humain. C'est d'ailleurs une qualité qui m'aidera beaucoup à construire une carrière dans le commerce.
J'aime beaucoup étudier et je ne relâche jamais mes efforts. Quand j'ai en tête de réussir quelque chose, je n'abandonne pas.

Il était une fois, dans un petit village d'Amérique, un prince fort, beau et riche comme en rêve toutes les jeunes filles. Un beau jour d'été, ce jeune prince se promena dans un petit bois fleuri qui sentait bon le doux parfum de la végétation, et rencontra une magnifique princesse, celle qu'il attendait depuis sa tendre enfance. Il fit d'elle sa reine en l'épousant et ensemble ils bâtirent leur propre royaume et eurent beaucoup d'enfant …

Non mais oh ! Réveillez vous là ! Vous ne m'avez tout de même pas cru ? Si mes parents étaient vraiment à la tête d'une royauté, moi je serais une belle petite princesse qui ferait chavirer le cœur de tous les princes, pas une maudite sorcière ! Allez, on reprend mon histoire …

Mes origines
Bon, tout a vraiment commencé en Amérique, mais c'était loin d'être dans un petit village puisqu'à  l'époque mon père habitait Seattle. De plus, on ne pouvait pas vraiment dire que c'était un prince, mais issu d'une famille aisée, il venait de finir brillamment ses études d'avocat et cherchait un cabinet lorsqu'il rencontra ma mère à l'âge de 24 ans. Elle, c'était une jeune secrétaire Irlandaise de 21 ans venant d'un milieu plutôt modeste qui avait gagné un séjour à Seattle dans le cadre d'un jeu-concours. Le courant était très vite bien passé entre eux, un peu comme un coup de foudre. Quelques jours après leur rencontre, ils avaient commencé à flirter mais ma mère avait dû rentrer chez elle, à Cork, une petit ville d'Irlande. Ils continuaient leur histoire à distance, mais justement, cette distance leur pesait de plus en plus. C'est alors que mon père, qui avait coupé les ponts avec ses parents pendant ses études, n'ayant plus rien qui le retenait à Seattle, s'était décidé à aller rejoindre ma mère dans son pays.

Cela faisait plus de trois ans qu'ils s'étaient installé ensemble. Ils avaient acheté une maison située dans un quartier tranquille et plutôt aisé, en parti grâce au salaire que mon père gagnait depuis qu'il travaillait dans l'un des plus grands cabinets d'avocats de la région. C'était un peu comme une suite logique, quand ma mère annonça qu'elle attendait un heureux événement. Ensemble et très amoureux, ils vivaient avec enthousiasme et attention ce début de grossesse, et, quand ils avaient ensuite appris que ce n'était pas un mais deux bébés qu'ils attentaient, leur joie de fonder une famille s'amplifiait de plus belle …

La grossesse avait rencontré quelques petites difficultés, car comme vous le savez, une grossesse de jumeaux n'est jamais très facile. Et malgré tout, au bout de 7 mois nous étions là, des petits bébés prématurés, certes, mais en assez bonne santé. Nous avions quitté la douce chaleur du ventre de notre maman pour enfin explorer le monde et faire notre propre histoire ...

Une vie chamboulée
Nous avions eu une enfance heureuse, mon frère et moi. Nos parents s'occupaient très bien de nous, ils étaient toujours présents. Ma mère nous aidait beaucoup pour nos devoirs, mais j'ai toujours eu une légère avance sur mon frère, que ce soit pour apprendre à marcher, à lire, à écrire, ou encore à compter. Même mon petit amoureux je l'avais eu avant lui, c'est pour dire ! La seule chose qui me perturbait au cours de mes dix premières années, c'est que nous vivions à l'écart du reste de la famille. Nous ne connaissions ni oncles, ni cousins, pas même nos grand-parents … Du côté de mon père, c'était normal, puisqu'il ne leur parlait plus depuis bien avant notre naissance, mais pour ce qui était de ma mère, elle n'avait jamais voulu retourner à Seattle. Du coup, avec mon frère nous étions inséparables. Il était le seul membre de ma famille, le seul de ma génération à pouvoir vraiment me comprendre, puisque nous n'étions pas seulement de la même chair, mais surtout du même « œuf »!

Puis, un jour de juin, l'année de mes 11 ans, en rentrant de l'école, un magnifique hibou Grand Duc nous attendait sur le rebord de la fenêtre de notre chambre, tenant deux lettres dans son bec. J'étais encore petite, et le premier réflexe que j'avais eu à ce moment là c'était d'appeler notre mère. En deux minutes, cette dernière nous avait rejoint et c'était le visage blanc comme neige qu'elle observait le volatil, avant de se décider d'arracher de son bec le courrier qui, à en jugeait par ce qui était écrit sur l'une des enveloppes, m'était destiné. Enfin, au moins l'une d'elle. Sans perdre une seconde, le hiboux déployait déjà ses deux grandes ailes et en un instant, avait disparu. Un peu plus tard dans la soirée, alors que nos parents avaient pris connaissance du fameux courrier, ses deux derniers nous racontaient que notre grand mère maternelle n'était pas une femme ordinaire, qu'elle possédait des pouvoirs magiques, et que nous en avions hérité. Ils nous expliquaient que comme tous ces êtres, qui dans le monde magique étaient plus principalement appelés « sorciers et sorcières » , nous devions rejoindre une école spéciale qui nous apprendrait à utiliser ses pouvoirs. Ainsi, avec mon frère, j'avais passé mon été à me dire que j'étais une sorcière, que je n'étais pas comme les autres. Puis ce fût l'heure du départ. Le commencement d'une nouvelle vie, à Poudlard …