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 Bon retour chez toi, ma belle. CALIXTE&PHOENIX

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MessageSujet: Bon retour chez toi, ma belle. CALIXTE&PHOENIX   Bon retour chez toi, ma belle. CALIXTE&PHOENIX EmptyDim 14 Sep - 22:33

Love you, Darling
CALIXTE
feat.
PHOENIX


 

 



 

 

Je me suis toujours demandée ce que les gens mariés pouvaient ressentir. Est-ce qu'ils sont heureux ? Emprisonnés dans des habitudes rassurantes ? Est-ce qu'ils vivent réellement ? Quel ennuie.

Deux jours. Deux jours qu'elle se trouvait à Poudlard et elle était morte d'ennuie. Elle patrouillait, la majorité du temps, habillée en civile ou à la manière d'une étudiante. Elle passait son temps à lancer des regards noirs aux élèves, et à éviter Ezeckiel. Elle ne l'avait pas recroisé depuis son arrivée et elle ne désirait pas retomber sur lui encore une fois. Elle avait peur de son passé commun avec le professeur et elle ne voulait pas risquer de se perdre à nouveau dans son regard et ses belles paroles. Il était un grand manipulateur elle en restait persuader et rien ni personne ne pourrait lui faire changer d'avis. Ezeckiel était néfaste pour elle, voila tout. Quant à Callum, il était occupé avec ses propres affaires, et elle n'avait pas la tête à l'écouter parler de sa vie affective laborieuse. Pauvre petit chou, il n'était pas capable d'avoir une vie facile. Et Phoenix préférait regarder plutôt qu'agir. Elle était une très bonne spectatrice mais elle ne voulait pas avoir une vie plus compliquée qu'elle ne l'était déjà. C'était assez dure d'être une tireuse d'élite sexy et célibataire. Bisexuelle et libre pour tous les échanges. Elle ne voulait pas se compliquer la vie, alors elle prenait ce qui passait sans se poser de questions.
Elle avait eut beaucoup d'aventures, ou de rencontres. Elle ne savait pas comment en parler, elle ne savait pas comment le dire. Etait-ce des aventures ? Des coups d'un soir ? Des amis ? Des jouets ? Elle ne voulait pas même se poser ces questions-là. Elle profitait de la vie, disant oui à toutes les possibilités que la vie lui offrait. Elle n'était pas du genre à se refuser du bon temps. Il y a quelques années de cela elle avait fait la rencontre d'une jeune femme, très séduisante, qui travaillait à Poudlard. Sa réputation la précédait, car plusieurs fois déjà la tireuse d'élite avait eut l'occasion d'entendre murmurer le nom de la belle dans les couloirs. Elle semblait terroriser les élèves et ce n'était pas sans déplaire à Phoenix qui trouvait cela particulièrement drôle. Calixte, son nom résonnait à la manière d'une promesse dans son esprit. Une des femmes les plus incroyablement douées qu'elle ait rencontrée. Calixte, qui lui avait fait passer des instants inoubliables et particulièrement ... agréables. Elle ne savait comment le dire autrement. Elle avait le désire de la revoir.
Elle ne la cherchait cependant pas réellement, marchant dans les couloirs au gré de ses envies. Elle entendit alors des éclats de voix et les pas des élèves qui se dépêchaient de sortir de la pièce. Phoenix lui croisa dans les escaliers et marcha en sens inverse vers le couloir qu'il venait de quitter. Ce n'était pas étonnant pour elle de tomber nez à nez avec son ancienne amante. Phoenix lui offrit un sourire diabolique.
PHOENIX — Toujours aussi diabolique à ce que je vois. Ca fait plaisir de voir cela.
Elle s'approcha de la donzelle et lui déposa un baiser sur les lèvres. Elle se mit à rire, et la regarda dans les yeux.
PHOENIX — C'est un plaisir de te revoir, Calixte.
© Gasmask


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Bartholomew K. Duke
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MessageSujet: Re: Bon retour chez toi, ma belle. CALIXTE&PHOENIX   Bon retour chez toi, ma belle. CALIXTE&PHOENIX EmptyDim 28 Sep - 21:42


we were meant to be
together, darling



Tu es là, encore et toujours. Tes pas qui résonnent comme la marche silencieuse d'un loup dans les bois. Discrète, presque inaudible. Dangereuse de par la surprise que tu crées dans ton silence parfaite calculé. Tu veux toujours avoir l'avantage sur tes victimes. Dominer de toutes parts, prendre l'ascendant. Sentir cette montée fulgurante de puissance dans tes veines, venir exploser toute rationalité. Le doux plissement de ta jupe patineuse qui s'élance au rythme de tes délicates foulées. Ton regard qui se meut dans toutes les directions, ces iris de chat, d'un vert véronèse, qui éblouissent de part leur profondeur. Et si on sait y lire un peu plus loin, on peut distinguer cette flamme qui brûle. Cette folie qui hante tes traits, qui se relâchent imperceptiblement quand tu crois que personne ne regarde. Parce que malgré les paroles murmurées dans les couloirs, ces mots qui se répercutent contre les murs de pierre et dans les oreilles des tableaux, personne n'a jamais su. Même cette montagne calme et puissante qu'est l'auror Hodgson n'a jamais vu filtrer cette passion démoniaque qui bouillonne dans ton corps. Cette figure aux traits marqués par le temps et par les actions, qui se pense assez intelligent pour te dévoiler au monde sous ton véritable visage. Mais sait-il réellement lequel est-il ? Tu n'es pourtant qu'une jeune surveillante, n'est-ce pas ? Un corps léger et frêle, surmonté d'un visage opalin. Une masse de boucles brunes qui ondulent et chevauchent tes épaules. Retombent doucement sur le haut de ta poitrine. Virevolte entre tes omoplates quand tu t'animes d'un quelconque geste. Une jeune femme, qui souligne ses yeux de noir pour en affiner la beauté. Qui sourit légèrement quand on lui adresse la parole. Tu n'es qu'une personne comme les autres, hein ? Une ancienne assistante au Ministère. Un jeune cygne à l'apparence quasi irréelle. Tout à ton avantage. Tu es la représentante de l'ordre, entre ces murs. Et tu tiens à ce que ça soit respecté. Tu uses de ton pouvoir à t'en décrocher le cœur, à t'en faire imploser la cervelle. Tu fais attention à ce que les murs soient les seuls spectateurs de tes déboires morbides. Les seuls à te contempler, tandis que tu te repais de ce sang frais, de ce liquide jeune et âcre. Laissant de longues traînées écarlates sur la peau tendre et juvénile. Jouissant d'un seul regard où l'abomination remplit les pupilles d'un éclat brillant. Tu te complais dans cette douleur, dans ce mal, tu t'en entoures comme d'une couverture soyeuse. Tu es un monstre et tu acceptes ce mot comme le plus délicieux des compliments.

C'est à ce moment que la cloche sonne, laissant les longues allées être envahies par une masse fourmillante et trop bavarde. Tu t'écartes du chemin, tu ne veux pas être bousculée. Tu humes les différents parfums qui s'échappent, ton oreille se tend lorsque quelques conversations te dépassent. Tes yeux se perchent où il le peuvent, accrochant des regards quelques secondes. Un bras qui t'égratigne au passage et tu fonds de colère. D'une voix sourde, tu ordonnes. Ton regard est plus tranchant que l'acier du couteau qui dort contre ta cuisse nue. Ils s'arrêtent, effrayés. Ils ne s'attendent jamais à ça. C'est ce qui te plaît le plus, au fond. La surprise. Des excuses mettent du temps à sortir de la bouche du maladroit. Tes doigts viennent s'agripper à la peau de ta paume. Cette folie qui te consume depuis toujours, qui cherche à sortir. Tu inspires doucement, discrètement. Puis peu à peu, ils s'éloignent, rejoignant le prochain cours. La population étudiante s'éteint peu à peu pour se joindre à l'enseignant suivant. Pourtant, une silhouette s'approche. Tu plisses les yeux et quand tu reconnais cette chevelure flamboyante, ta langue se glisse hors de tes lèvres pour venir les humidifier. L'incendie brûlant qui bout dans ton estomac n'est pas sans te rappeler cette même sensation, quelques années auparavant. Tu laisses la rousse venir à toi, sans même bouger d'un pouce. Tu sais qu'elle revient toujours à toi, au final. Elle t'appartient au même titre que tu es sienne, d'une certaine manière. Un sourire s'étend sur ta bouche. Un éclat qui luit doucement dans tes pupilles. « Ma douce Phoenix, ma flamboyante lumière. » Sa prestance illumine le moindre recoin sombre. Autant que sa chevelure rousse pouvait attirer l'éclat lumineux sur sa personne. Des lèvres peintes de rouge carmin, qui viennent se poser sur les tiennes. Éphémères. Le temps d'un instant.  Un éclat de rire qui te rappelles le passé. Des échanges puissants, passionnés. Deux corps qui glissent, languissants, l'un contre l'autre. Tu lèches de nouveau ta bouche, pour garder le goût capiteux du bâtonnet écarlate sur ta langue. « Plaisir immensément partagé, mon feu-follet. » Tu approches de nouveau, tournoyant autour de ton amie. Parce que c'est ce qu'elle est. Elle ne l'est pas comme Jacob, elle ne le sera jamais vraiment. Mais elle est plus proche de toi que ne le sont les autres, en fin de compte. Elle comprend ton intérêt pour le sang et la violence. Ses remords sont inexistants. Elle abattrait n'importe qui pourvu que ce soit juste. Tu t'arrêtes dans son dos, humant le parfum qui se dégage de sa silhouette vêtue d'habits neutres. Rien qui ne puisse faire penser à son statut de défenseure du monde magique. Tu approches encore, curieuse. Tu enfonces ton visage dans la masse de cheveux roux qui brille sous les torches allumées. Tes lèvres viennent embrasser la peau délicate et douce de son cou si blanc. Plus que blanc que ne l'est le tien. « Qui est la merveilleuse personne t'ayant envoyée ici, que j'aille la remercier comme il se doit ? Dans quel but, d'ailleurs ? » Tu donnes un coup de langue mutin avec de sautiller légèrement pour reprendre ta place face à elle. Tu sembles pareille à une enfant. Tes yeux brillent de nouveau, d'un éclat amusé.
FICHE PAR SWAN.
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