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 Requiem pour une nuit.

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MessageSujet: Requiem pour une nuit.   Requiem pour une nuit. EmptyMer 24 Sep - 12:03

Ni rancoeur ni regrets sur le galbe de leurs lèvres purpurines, car elles se cherchent et se baisent alanguies. Un peu de pastel en bord de lippe, un goût de cerise et de vodka mal humectée qui dessine le pourtour d'un lac où se sont éparpillés leurs derniers amours. Les deux amants se toisent et gémissent d'une faim qui ne saurait être assouvie avant que le jour se lève, car les corps frémissants attendent l'étreinte, inexorablement. Elle a les courbes d'une déesse rompue sur les rochers, les gestes cassés par la brume de l'ivresse, le souffle concupiscent qui se meurt sur la peau glabre du loup. Ah et ce cœur se cassant contre leurs dents déverse par flots intarissables du sang âcre contre leurs palais : car les amants savent que la couleur rubis périra sous leurs doigts, que leur idylle demain ne sera plus, que leurs corps amoureux ne s'uniront que pour une dernière mélopée. Loki la désire avec force et appétence, la cloue de ses yeux implacables au pilori de sa passion, feint de comprendre qu'elle a découpé sa rétine et sa raison pour mieux la peindre sur les draps qui les étoufferont plus tard. Ses mains puissantes se saisissent de la proie frémissante et sculptent le corps nu de Hell, l'empoignent et le maltraitent tendrement, quand dans un nuage de taffetas il la dépose sur sa couche pour mieux danser sur elle la gaillarde.

***

Le soleil s'est mué en ennemi lorsque, frappant ses premiers rayons sur le sommet de son crâne, il éveilla le loup endormi. Encore ensuqué d'un sommeil profond ce dernier se lova un peu plus contre l'amante éphémère sommeillant dans ses bras. Les muscles saillants se crispèrent à l'instar de sa mâchoire comme il se redressa enfin, une main fugace fourrageant ses cheveux déjà hirsutes. Et de couler son regard lymphatique sur les courbes féminines, monts de splendeur et de fertilité (ah comme Loki aima à se repaître la veille de ses vallées laiteuses. D'un sein ferme et sucré elle l'appela à l'aimer toute une nuit), sa rétine s'attardant sur les morsures qu'il glana en son cou. Un sourire fier ourla la lippe du jeune loup, quand piqué par une lucidité nouvelle il toisa le dortoir déserté par ses paires. Vide de toute vie sinon des leurs, empli d'un amour ankylosé ayant joué cette nuit son dernier requiem.

Il a le regard d'un loup et le sourire qui s'estompe. S'est vautré dans la concupiscence comme on glisse sur des feuilles mortes. Leurs baisers comme des flambeaux éteints, ils scellent leur idylle au creux d'un tombeau humide. C'était leur dernière nuit, et les caresses absentes témoignent des fantômes de leur idylle qui s'épanchent en longs sanglots.

Une dernière oeillade attendrie pour Hell encore bercée par les bras de Morphée et Loki se leva, nu de tout habit, nu de toute pudeur et de tout regret. Et comme il passa près du psyché usé par le temps, accrocha sommairement son reflet lui miroitant un dos sillonné de griffures. Quelle satisfaction masochiste que de sentir encore en sa chair les ongles d'une amante satisfaite ayant creusé les entailles du plaisir tout contre son épiderme. Puis taciturne il reprit son court chemin vers l'armoire, se vêtit d'un sous-vêtement choisi à la va-vite quand enfin les draps se mouvèrent dans un heurt de tissus. « Hey, salut. » souffla Greyback à l'adresse de la belle éveillée, ses pas le ramenant inexorablement vers le lit sur lequel il prit place. « Si t'as la dalle, il doit y avoir deux ou trois trucs là-dedans. » Bref mouvement de tête vers sa table de chevet renfermant quelques bâtonnets de viande séchée. Rien qui ne puisse, probablement, convenir à une demoiselle guindée. Mais la brume de l'alcool appelle à des estomacs voraces et se targue de pouvoir se repaître d'un rien. Un silence d'opprobre s'installa soudain, laissant le temps au jeune homme de trouver ses mots, de butter contre ses pensées, de modeler sa soudaine culpabilité s'étreignant dans ses yeux ténébreux. « Au fait, pour ce qu'il s'est passé... » L'inflexion tira sur l'accalmie malgré les doutes grattant le grain suave de sa voix. « Habituellement, j'suis pas du genre à juste coucher pour une nuit. » Loki accrocha le pupille de la Gryffondor, ratissant sa cornée pour mieux sonder son âme. Tenter d'extraire ses pensées par un simple regard, et s'excuser maladroitement par quelques palabres malhabiles. « Mais j'crois qu'en ce moment, on a tous besoin d'un peu de réconfort, pas vrai ? » Sourire carnassier en bord de lippes, celui qui vous retourne l'estomac et vous fait l'amour à distance. Loki néanmoins tentait de s'enhardir au creux de quelques excuses pourtant véritables. Les temps s'assombrissaient, Lullaby n'errait plus à ses côtés, et Hell lui avait susurré la veille quelques inquiétudes buttant encore tout contre sa boite crânienne. 'Laisse pas le Bogart m'approcher.' « Et toi, ça va ? » Question moins anodine qu'elle ne put paraître, lorsque plissant les yeux pour mieux la darder, il s'exprimait avec défiance.
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Hell A. McMillan
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MessageSujet: Re: Requiem pour une nuit.   Requiem pour une nuit. EmptyMar 30 Sep - 18:44


Requiem pour une nuit
Tes mains sur mes hanches, mon souffle contre ta joue, ne me lâche pas, mon loup.  


Tes lèvres pour panser mes plaies, ton goût pour me faire perdre pied. Mon souffle caresse ta peau, mes dents abiment ta chair et mes ongles tracent le long de ton dos l'histoire d'une passion déchaînée, libérée pour une nuit. Captive de ton suave parfum, de la puissance de tes bras, tu es créateur des gémissements à demi étouffés qui coulent de mes lèvres. Mes yeux brillent, mes lippes gonflées te réclament, mon corps entier te désire et se crève contre tes mains et ton bassin. Mon corps se tend, mes yeux se ferment, mes doigts s'agrippent à ta chair, sur tes draps, sur la tête de ton lit. J'oublie tout, absolument tout, cette rivière de sang qui a coulé pour toi, cette colère que tu as gravée dans mon coeur, cette tristesse solitaire qui vis en moi, laissé par ton départ que je n'oublierai certainement jamais. Ton prénom est soufflé, tes cheveux sont tirés, gourmande et capricieuse, je réclame encore et toujours plus. J'ai faim de toi, j'ai besoin de me perdre dans ces flots que tu déversent en moi. Le vue de ton corps ne m'apaise pas, glissant sur mes lèvres un sourire complice, un rire coule de ma gorge lorsque tes mains se font inquisitrices, lorsque mon rire se meurs dans des gémissements d'un plaisir que toi seul est capable de créer. Mes cheveux ondulent et je danse, je danse pour toi et pour nous, je m'agrippe à toi et me perds dans une véritable symphonie que deviens mon souffle noyé dans le plaisir…

***


Je bouge à peine lorsque le loup se serre contre moi, un léger gémissement coulant de mes lippes lorsque la présence brûlante s'envole, laissant son trône à un air bien trop frais. Le corps s'étire, la main tombe contre mes yeux, dévoilant un peu plus cette courbe colorée par les traces de morsures, ces tâches rougies par tes crocs et tes lèvres. Trace de ton crime contre ma peau laiteuse, souvenir de ton amour qui viendra m'hanter les quelques jours à venir… Les caresses du soleil me mordent la cheville et l'épaule, contrastant avec le vide derrière moi. Je cherche ta chaleur un instant, ouvrant les yeux lentement, tirant mes lippes dans une moue déçue de ne pas apercevoir les mèches brunes du loup endormi.

Je m'étire à peine, sentant mes muscles endoloris par nos affaires de la veille… Je me redresse lentement, tenant à peine le drap, si peu pudique et certainement pas avec toi. Tu connais la moindre courbe de mon corps, ces points sensibles sur lesquels tu glisses trop longtemps ta langue pour me rendre dingue… Ta voix m'arrache un sourire bien trop naturel, je glisse mes doigts dans cette crinière de véritable lionne, levant mes yeux bleus vers toi. « Salut, beau loup…  »  Ma voix légèrement éraillée m'arrache un léger sourire amusé, ai-je trop crié durant la soirée, ou est-ce ton corps qui m'a bien trop malmené ? Question silencieuse que j'étouffe un instant. Je suis tes mouvements, tes gestes, et me penche un peu pour ouvrir le fameux tiroir. De la viande séchée. Je souffle si bas : « Je me demande bien à quoi je m'attendais… »   Mais j'en attrape, affamée et surtout j'adore ces cochonneries. Bien loin de l'archétype de la petite barbie toujours magnifiquement maquillée, je croque dedans, grondant tout bas lorsque la viande séchée me résiste. Mon regard finit pourtant par revenir sur toi, tirant à moi un instant le drap vers toi, frissonnante.

Silencieuse, je le suis. Je détourne le regard un instant, préférant fuir cette vérité bien trop brute. Non, cela ne te ressemble pas ce genre de chose, et à moi non plus. Serais-tu capable de m'entendre te dire que depuis que tu m'as tourné le dos, depuis le souvenir mordant de ta colère, aucun autre homme après toi ne m'a touché ?   « Moi non plus… »  C'est toi qui a laissé les dernières traces de luxure sur mon corps, c'est toi qui le fait encore maintenant. Je ne sais pas ce que le ciel essai de me dire, mais je laisse la cascade d'or emmêlée dissimuler la honte qui a rougie mes pommettes. Contente-toi de prendre une autre bouchée, reste sage, t'es tellement glamour avec de la viande séchée sur les lèvres. Mais tu m'arraches un sourire narquois à tes autres paroles, et je me tourne vers toi te bousculant un peu. « Alors celui-là, t'aurais pu te le garder. Ca fait machiste, jusqu'au bout, excellent. »  Mais je ris un peu, ne le prenant pas personnellement.  Mon regard te libère et se promène sur ces draps que je traîne à la recherche de mes vêtements… C'est non loin de loin que je fini par attraper mon bas de dentelle. Je ne te regarde pas lorsque tu poses ta question, mais je réponds, bien trop sérieuse : « Non ca va pas. »  Je me redresse sur les genoux et te pousse brusquement, pour te renverser sur ta couche, me glissant sur ton bassin, te dominant d'un sourire amusé alors que je souffle tirant un peu sur mon bas, visiblement déchiré. « Et si mes souvenirs sont bons… T'as aussi craqué mon haut. Je fais quoi ? Je traverse Poudlard à poil ? »  Laisse-moi croire que tu peux redevenir un pilier dans ma vie, laisse-moi m'appuyer sur toi et je soufflerais la vérité, ces pensées que tu voudras étouffer… Je plisse les yeux et ma main glisse contre ton torse. Mon corps nu offert à ta vue, mes mèches blondes caressant les pointes de mes seins, cette courbe de rein légèrement creusée, et surtout ce ventre qui se soulève à peine sous mon souffle lent. Seuls dans ce dortoir que je découvre, seule et offerte à mon loup.



© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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