Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE]
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Rubens Cassidy
Gryffondor
Messages : 593 Galions : 510 Âge : 19 ans Classe : L1 Justice Magique, au plaisir de créer ensuite des lois qui évinceront les sangs-purs de mon monde parfait ♥ Avatar : Robert Sheehan
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Sujet: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Lun 7 Juil - 20:58
◈ Silver et Rubens ◈
On se détestait et ce depuis la première année
Faut croire qu'en murissant nos jeux deviennent plus violents
De l'instant où il avait prononcé ces quelques mots, « ça marche » à maintenant, il n'avait eu de cesse d'y penser. Rentrant à son dortoir l'âme en peine, le visage crispé et la marque de ses ongles dans ses paumes, il n'avait pu poursuivre la journée. Lui, qui n'avait jamais loupé une journée de cours pendant sept ans n'avait pas été en classe de l'après-midi. Lui, si joyeux, si enthousiaste, si bavard, s'était enfermé dans un mutisme alarmant qui offrit des vacances à ses proches. Ebony s'inquiéta, il la rembarra. Megara passa, il l'ignora, sous son regard la douleur de ce qu'il était réellement était encore plus difficile à vivre. Il suffoquait dans son propre corps, se vomissait, remplit d'une haine qu'il se découvrait... une haine envers lui, envers elle. Elle. Elle n'était pas la première à se moquer de lui, à le prendre entre quatre yeux mais elle fut la seule à réussir à l'attraper. Félicitation, Silver, tu as réussi à coincer l'homme qui fuit plus vite que son ombre. Et elle l'attrapa pour lui faire payer son mépris, parce qu'il n'était qu'un mouton galeux, un né-moldu minable qui avait eu l'audace de s'en prendre à elle. Vicieuse, elle avait préparé son coups et, une humiliation plus loin, le voilà qui sortait d'une nuit blanche, le cœur au bord des lèvres, la rage pas redescendue. Melchior l'intercepte, il accélère. Ne pas leur parler, ne rien raconter. Humilié comme jamais, il veut aller au bout des choses, régler sans que personne ne sache ce qui s'était passé... Beaucoup à Poudlard se font frapper, mépriser et tous réagisse à leur manière. Il y a ceux qui font face, ceux qui se recroquevillent sur eux-même lui, il pactise. Elle donne un ordre, il obéit. Quoi ?! C'est lâche, minable, indigne de son uniforme ?! Mais il le sait, mais si cela lui vaut la tranquillité, si cela lui vaut la sécurité alors oui il obéira ! Oui il ne jouera pas aux héros car à quoi bon avoir de l'honneur si c'est pour vivre dans la peur que cela recommence !
Une mission et c'était finit, une humiliation de plus et il sera libre. Libre de la haïr en silence, libre d'imaginer son cadavre sur le sol, libre tout simplement de respirer à ses côtés sans craindre que le pire n'arrive. Levé plus tôt que d'ordinaire, il n'enfila pas son uniforme pour se rendre aux douches communes, il ne voulait pas que ses compagnons s'étonna de le voir descendre jusqu'aux douches des Serpentards. Qu'est-ce qu'il irait faire là-bas ? Seul ? Non, aucune question ne devait le perturber. A chaque pas il s'imaginait faire demi tour, les rires moqueurs de ses camarades lui parvenaient. « Tu n'es qu'un lâche Cassidy », « Tu devrais changer de maison », « Attend ? Cassidy c'était pas le nom d'un gangster qui s'est planqué et a vécu de p'tits boulots ? La honte, jusque dans ton nom tu es lâche... ». Les rires étouffaient le bruit de ses pas, mais il ne fait pas demi tour. Instinct de survie, il va jusqu'au bout car toute la nuit il a imaginé ce qu'elle fera s'il ne lui obéissait pas. Menacer Megara. Attaquer Ebony. Envoyer ses larbins frapper Danyell. S'infiltrer dans sa maison, fouiller ses affaires, trouver son adresse et buter sa famille en guise d'excursion estivale. S'en prendre à Megara.
Enfin arrivé aux douches communes des Serpentards, il rabattit sa capuche sur son visage. Patient, il regarda ses détestables camarades passer les un après les autres jusqu'à ce que, enfin, celui tant attendu fit son apparition. Silver avait été précise : tu porteras l'uniforme d'un Serpentard. Bien. Quitte à en voler un, autant que ce soit celui de quelqu'un qu'il détestait, autant rendre l'utile à l'agréable. Il attendit un peu, comptant les minutes et, vif, entra dans la salle à sa suite. Quelques garçons le regardèrent mais ne firent pas attention, il faut dire que personne ne s'attendait à ce qu'il prennent les affaires fraîchement enlevé de Phinéas Thornquill. Il avait agit tranquillement, pour ne pas attirer l'attention et subtilisa l'uniforme l'air de rien. Avaient-ils vu quelque chose ? Aucune idée, il était déjà loin. Un rire nerveux s'empara de lui alors qu'il se planquait dans un recoin sombre. C'était ridicule ! Il s'apprêtait à vivre la plus grande des humiliations et pour cela il allait porter l'uniforme du mec le plus manipulateur de Poudlard ! Il allait bafouer sa propre maison avec l'uniforme du meilleur ami malsain de Dany, si c'était pas tordu ça ! « Hey, Dany, regarde tu voulais que Phin et moi on se rapproche, ben on est tellement proche qu'on se passe nos fringues ! ». La blague.
Il se changea, un type le vit et Rubens le rembarra d'un « t'as jamais vu de mec se changer ?! » avant de souffler un bon coup. Ca devait être ça, ce que ressentait un condamné à mort. La sueur qui vous coule dans le dos, l'envie de tourner des talons qui avancent malgré tout, la peur qui monte alors que la porte fatale se rapproche de vous. Il suffoquait, son esprit était vide, il ne pensait plus, il ne haïssait plus, il avait juste envie d'aller vomir. Ne pas regarder sa table. Surtout pas regarder sa table. Dans l'encadrement de la porte de la bien trop remplit grande salle, il a le visage baissé, les bras ballants, jambes un peu écartées, il a le don de soigner son entrée. A t-il répété entre deux malédictions lancées contre Silver ? Oui. Il a le regard baissé, ses bouclettes de mouton lui masquant le visage et quand il releva la tête, ses yeux se plantèrent sur la table des professeurs. Ses bras s'écartèrent pour montrer toute l'étendue de son uniforme, tout ce vert si saillant et, sur son cœur, le serpent de Salazar. Ironie qui le fit sourire, un air crispé, moqueur, que seule Silver avait pu lui voir. Le mépris brute. Salazar, mon brave Salazar, elle t'as puni avec moi, aujourd'hui le plus moldu des élèves de Poudlard fait partie des tiens.
Les Serpentards dominent, les Serpentards sont les meilleurs, inclinez-vous comme je l'ai fais.
La phrase fut clamée, forte, frappant les élèves qui avaient tous fait silence à son entrée. Les murmures intrigués se font plus choqué, certains s'offusquent, d'autres applaudisse alors qu'il est persuadé que sa propre maison vient de rayer son nom de la liste des inscrits. Putain dites moi qu'ils va planter ses ASPICS et qu'il vont le virer ce boulet ! Il l'a entendu, il ignore son nom mais il l'a entendu et ça lui déclenche un véritable fou rire. Il rit de son ridicule, de son mal-être, de son envie absurde et avortée de rendre la pareille à Silver. La main sur sa bouche pour essayer de se calmer, il va jusqu'à faire une petite courbette féminine sans quitter les enseignants du regard. Vous. Regardez ce qui se passe dans votre putain de château. Deux agressés, une marque et des humiliations à la pelle. Regardez ce qui se passe dans vos murs. Imprégnez vous de ma honte et changez ça à la prochaine rentrée. Changez ça dès demain. Bougez-vous ! Bougez-vous ou je ferais justice moi-même puisque vous laissez les rats nous dominer. Comme si de rien n'était il s'installa à côté d'Ebony et de Melchior, sans le crier, parlant à ses amis, mais le silence était tel que tous l'entendirent leur dire avec une fierté maladroite : pari tenu. Pari tenu Silver, j'ai fais ma part du marché, maintenant tu dois me foutre la paix. Plus d'agression, plus rien, j'ai rempli ma part du contrat. Les aliments avaient le goût de la mort, la honte le fusillait mais il se força à avaler un petit pain. Mordant avec fureur, faute d'avoir eu le cran de s'en prendre à elle, il se remit à imaginer Silver en bas des escaliers, encore et toujours la même image, le même fantasme...
Dernière édition par Rubens Cassidy le Lun 8 Sep - 19:14, édité 1 fois
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Jeu 10 Juil - 23:10
11 avril 2014
Nous nous étions rencontrés. Nous nous étions hais. Nous nous étions disputés, chamaillés comme des enfants. Puis nous étions devenus des enfants. Et les chamailleries s'étaient transformés en guerre où tout les coups étaient permis...
Aujourd'hui je me réveillais encore plus en joie que d'habitude, en ce jour j'avais 18 ans. Mes anniversaires me m'étaient toujours dans une joie et un état d'euphorie infernale, j'étais difficilement contrôlable durant ces moments. Rien ne pouvait venir ternir ma bonne humeur, déjà que c'était impossible en tant normal. Mais là j'étais certaine que même si je croisais cette pourriture de Brennan ou que je voyais du feu je ne perdrais pas mon sourire. C'était ma journée, un jour dédié à ma personne. 11 avril date à graver dans la roche. Bon j'en faisais peut-être beaucoup mais j'aimais plus que tout ce jour, comme vous l'aurez sans doute déjà compris.
En plus de cela j'avais l'impression que tout allait dans mon sens et plus que bien en ce moment. J'avais retrouvé ma complicité avec mon frère, j'étais toujours aussi proche de mes amis et Rubens avait cessé de me casser les pieds. Je ne le voyais plus du tout d'ailleurs, et tant mieux je ne risquais pas de finir aveugle à force que mes prunelles rencontre son image de veracrasse tout en rouge et or. J'avais bien l'impression que notre remise à niveau de la dernière fois lui avait bien servis de la leçon. A trop jouer avec le feu il avait finit par se brûler. On ne m'attaquait pas pendant sept ans impunément sans en subir les conséquences par la suite. J'en avais eu assez de me faire tout le temps rabaisser et bafouer par cet idiot de gryffondor au sang sale ! Un idiot parmi tant d'autre que je n'aurais jamais vu s'il ne m'avait pas provoqué le premier. Lui et toutes sa clique, en particulier Brennan dont il était si proche... Cela me filait l nausée, ils étaient bien fais pour s'entendre ces deux là.. !
Désormais je n'attendais qu'une seule chose, qu'il remplisse sa part du contrat. Nous avions passé un accord très clair, s'il faisait ce que je lui avais demandé je cessais tout agissement à son encontre. Il ne verrait plus Barbie l'écraser comme le misérable insecte qu'il était à chaque fois qu'il me provoquait. Fini aux oubliettes...Enfin s'il ne recommençait pas, car dans ce cas je m'occuperais personnellement de son sac, et il regrettera de m'avoir un jour adressé une parole déplacé. J'allais devenir son pire cauchemar. Un démon qu'il le hanterait après l'avoir brisé. Une ombre funeste au rire qui le ferait devenir totalement fou.. J'étais capable de bien pire que la dernière fois.
En sifflotant, l'esprit gai, je rejoignis la Grande Salle pour prendre mon petit déjeuner en compagnie de ma maison. Je m'installais avec un grand sourire indéfectible comme à mon habitude, un petit air légèrement hautain ne pouvant s’empêcher de se mêler à mon expression. Je me tartinais quelque toast en buvant un verre de jus de citrouilles alors qu'une pluie de chouettes et d'hiboux s’abattait dans la pièce. Le courrier ! Évidemment je reçus plus de courrier qu'à l'ordinaire, ainsi que des paquets cadeaux et une bourse de gallions provenant de ma famille. Je décidais de tout mettre de côté pour ouvrir plus tard. Je me m'y à la lecture de mes sempiternelles lettres d'anniversaire, qui était pour la plupart tous du même ton « Joyeux anniversaire, une année de plus pour toi.. » etc..
Mon attention fut attiré par le calme plat qui envahit la pièce, puis des murmures qui se mirent à se faire de toute part. Je relevais la tête et mon regard tomba sur nul autre que Rubens Cassidy. Il avait le visage d'un condamné à mort, alors qu'il arborait la fière tenue des serpentards. Le vert et l'argent ne lui allait pas du tout au teint ! Il révéla finalement sa tête et se qu'il faisait appeler sa « chevelure » pour poster son regard vers la table des professeurs, il écarta ses bras. A cet instant il faisait vraiment, mais vraiment penser à quelqu'un qui attendait qu'on le foudroie d'un Avada Kedavra. Je fronçais les sourcils en voyant le petit sourire méprisant qui ornait son visage. Il finit par dire la phrase que lui avait imposée. Une vague de fierté s'infiltra en moi. J'avais réussis. Il avait capitulé, rendus les armes, s'était agenouillé devant moi. Il venait de remplir sa part du marché. Mon euphorie de ce matin n'était rien face à ce que je ressentais à ce moment. Un sentiment de puissance grandissant.
Les rouges et ors semblaient offusqué par son comportement, prenaient ça dans les dents. Bien sûr il y avait bien deux gryffondors que je portais dans mon cœur, ma Hell et Némé sinon le reste était à mon sens bonne à brûler sur le bûcher. A la surprise de beaucoup je me mis à applaudir ce spectable. A vouloir s'en prendre à une Nott on en perd sa dignité mon cher Cassidy j'espère que tu l'as compris et que tu ne réitéreras pas cela... En tout il venait e m'offrir mon plus beau cadeau d'anniversaire. Ma vengeance servit sur un plateau en argent !
made by pandora.
Hell A. McMillan
Gryffondor
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Ven 11 Juil - 0:37
Chevalier, pour vous servir. Je serais là à tes côtés ma Princesse, je serais face à toi mon alter-égo, pour te défier toujours un peu plus. Ne touches pas aux miens, où je te brûlerais de mes mots.
Avril, débarquement à Poudlard Cela faisait tellement d'années que je n'avais plus porté un uniforme que j'avais la sensation que le nœud de cette cravate n'était qu'une corde qui signerait mon trépas à n'importe quelle heure de la journée. Poudlard était devenu un véritable parcours du combattant. Je n'avais jamais été aussi rapide de toute ma vie pour ranger mes affaires et disparaître dans les couloirs avant que certaines personnes m'assaillissent. J'avais hâte que ce phénomène, que l'arrivée que la grande, la belle, l'insalissable chanteuse des Forbidden Games soit passé. Toutes ces personnes excitées qui m'approchaient pour me toucher, me parler, avoir un autographe… Etaient-ils seulement conscient que j'allais être là encore quelques années ? Mais non. J'ai toujours adoré ça, après les concerts, lorsque je sortais dans la rue, que l'on reconnaisse mon visage, mes sourires et cette voix qui avait fait mon nom, cette voix qui avait apposé un visage à un groupe qui se voulait jeune, dynamique, acharné et engagé. Nous étions cette jeunesse qui avait grandit avec vous, nous étions ces musiques qui tournent en boucle dans la chambre des jeunes générations, ces musiques qui grondent lors des fêtes étudiantes, j'étais une célébrité traquée dans les couloirs, qui pour une fois, aimerait pouvoir s'arracher le visage pour devenir une putain d'anonyme. Une sans-visage, une silhouette, une ombre, un fantôme qui ne connait rien ni personne, un visage qui n'aura pas fait la une sur les journaux, dont la vie n'aura pas été étalée sur du papier.
Cela serait beau d'obtenir ce que l'on veut d'un claquement de doigts, mais même la magie ne pourrait me donner ca. Alors je prends mon mal en patience, supportant ces personnes qui ont fait ce que je suis aujourd'hui, ces personnes dont je serais éternellement reconnaissante, mais qui aujourd'hui ne me rappelle toujours un peu plus que la véritable star du groupe est morte à mes pieds, à vomi sa vie, s'est éteint d'une manière ignoble, à lâché la vie pour des raisons que j'ignore…
Mais je suis mauvaise. J'ai déjà rencontré des gens cool, qui font que c'est pas trop la misère Poudlard, malgré l'ombre de mes frères, malgré toutes ces rumeurs, malgré les insultes qui planent dans les couloirs, toutes ces choses que l'on me raconte sur les agressions. La peur est là, vicieuse, elle se glisse, elle s'enfoui sous la peau et elle dévore tout, elle est insatiable. Mais c'est pas grave. Suffit de l'atomiser à coup de carton, il n'y aura plus que la musique de mon esprit malade, plus que la drogue pour me guider dans cette misère qui ne semble que commencer.
11 Avril, journée comme les autres. Ou presque. Je me souvenais d'avoir entendu parler Silver de son anniversaire, je n'avais évidemment rien à lui offrir, si ce n'est peut-être quelques verres d'alcool ce soir, si elle organisait quelque chose… Ou si quelqu'un le faisait à sa place, cela ne m'étonnerait même pas. Alors je lui avais juste adressé un sourire lorsque j'étais arrivée, la cravate débraillée, soufflant un "Joyeux anniversaire" silencieusement, avant de rejoindre ma maison. Si il y a bien une chose que je ne me plaindrais jamais à Poudlard… Ce sont les repas. Divins ! Toujours aussi succulent. J'avais d'ailleurs la bouche pleine de croissant lorsque le silence s'abbatit comme la mort dans la Grande Salle. Les murmures ne tardèrent pas à caresser ce voile mortuaire et je ne fis que suivre le mouvement. Mon regard s'apposa sur un élève de ma maison… Il semblait attendre quelque chose, peut-être l'illumination divine, la bénédiction du Christ, mais qu'est-ce que chose n'allait vraiment pas… Peut-être son uniforme, tiens, qu'est-ce qu'il faisait cet idiot dans l'uniforme des Serpents ?
Ses quelques mots, clamés haut et fort me fit avaler de travers mon jus de citrouille, m'étouffant à moitié dans ma serviette. Ohlalala ! Mais qu'est-ce qui lui arrivé ? A croire que des extraterrestres étaient venu lui trifouiller le cerveau cette nuit… C'était à ne plus y comprendre, pourtant il revint s'asseoir parmi les notre, alors que l'on applaudissait. Je fronçais les sourcils en voyant que ces bruits provenaient de Silver elle-même, qui ne tarda pas à être suivi par quelques uns de ses compagnons.
Pour quelqu'un qui souhaitait avoir la paix je n'étais pas maligne. Pour quelqu'un qui voulait être une sans-visage j'aurais sûrement dû réfléchir un peu plus. Mais la couleur rouge qui drapait mon uniforme était aussi le signe de mon sang chaud. Je ne comprenais rien à cette guerre des maisons, à cette guerre méprisable des sangs. Rubens, ma petite princesse aux jolies bouclettes m'avait aidé sans me connaître. D'autres aussi. Et j'imagine que la seule chose qui empêche certaines personnes ne m'insulter pour mon sang, c'était ce visage et ce nom de scène, seulement pour l'image.
Alors ma voix s'est élevée dans la grande Salle, mon regard directement posée sur toi, ma jolie blonde : « S'incliner face à quoi ? Devant ton égocentrisme qui t'empêche de t'observer trop longtemps dans le miroir t'en sentir mouiller ? » Je me redressais un peu, mon regard balayant ces visages si fier des Serpentards… Si heureux qu'on leur lèche les pieds. « Vous n'avez vraiment que CA à faire ? Perdre votre temps à humilier des personnes pour vous rassurer ? Eh ben allez, c'est quand que vous arrêtez d'être raccrochés aux jupes de vos pères ? » Je m'en moque de vos guerres, des blasons accrochés à vos poitrines. Mais je vomis sur vos insultes, de vous tous, sangs purs comme nés moldus, ce n'est pas ça qui va rendre la paix à notre paix. La tolérance vous a échapper, et je me ferrais un plaisir de me dresser face à vous si vous êtes incapable de respecter toutes ces personnes qui vous entourent. Je me levais souplement, ma baguette entre les doigts. « Non mais c'est vrai, c'est tellement honteux d'être un Gryffondor. » Un sourire sarcastique vint prendre possession de mes lèvres et un joli jet de lumière rose vint caresser l'uniforme de Silver. Les couleurs vert et argent devinrent alors rouge et or.
Un petit clin d'œil et je vins me rasseoir, non sans venir glisser mes doigts dans les bouclettes de Rubens. Comme si on allait laisser passer une chose pareille.
Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Ven 11 Juil - 19:10
Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open
Libre
Il est assez stérile d'étiqueter les gens et de les presser dans des catégories. ► Carl Gustav Jung
Manger dans le calme, c'était tout ce à quoi il aspirait. Il avait mis tellement de temps à s'habituer à voir autant de nourrir à une table. Même après autant d'année, le serdaigle avait bien du mal à comprendre où finissaient tous les restes de nourritures, osant espérer que la magie pouvait préserver ce monde du gaspillage. Ne cherchant pas à s'en savoir d'avantage, de peur d'être réellement dégoutté de ces lieux. Accouder à la table, la tête posée sur sa main, il mangea de tout et de rien, la nourriture, il aimait cela. Comme la cuisine. Il respectait l'art culinaire, parce qu'il s'agissait bien d'un art et un art d'autant minutieux que Trent, bien qu'amoureux de tous les genres, ne s'y était jamais frotter. Il n'était déjà pas très bon élève en potion, autant éviter d'empoisonner quelqu'un avec la cuisine. Mais il profitait du bonheur éphémère d'un bon plat, mangeant et savourant chacune de ces bouchées. D'un point de vue extérieur, on avait surtout l'impression qu'il se faisait chier et que même mâcher semblait être un effort qu'il ne voulait pas faire et qu'il le faisait seulement par pure obligation et pourtant, il savourait bel et bien chaque aliment. Au bout de sa table, non loin de l'entrée, là était sa place habituelle. Parce qu'elle lui permettait lorsqu'il entrait d'être rapidement assis et lorsqu'il avait fini de rapidement s'en aller. La foule le mettait mal à l'aise, il n'aimait pas ça, n'aimait pas entendre les bruits de bouches et de mastications, n'aimait pas entendre les conversations, aimait encore moins le genre de spectacle qui s'apprêtait à commencer.
Là sous ses yeux, l'entrée d'un élève de plus ne passa pas inaperçu. S'il ne pouvait mettre un nom à cette tête, il l'avait déjà vu et pouvait sans aucun doute dire que l'uniforme qu'il portait aujourd'hui n'était pas le sien. Au-delà de ça, l'expression de son visage n'inspirait rien de bon et comme tout le monde, il suivait du regard l'abjecte scène, l'infamie qui se joua sous les yeux de chaque élève. L'humiliation publique, les rires, les objections, tout un brouhaha qui gâcha tout simplement le repas du serdaigle qui cessa de manger et repoussa son assiette. Au-delà de ça, cette vision lui avait donner l'impression de voir son propre reflet, lui-même ne faisait-il pas absolument tout ce qu'on lui demandait pour protéger des gens en qui il tenait ? Il ignorait ce qui avait poussé la tête de mouton à faire ça, mais la sourde rage qui emplissait son cœur ne cessait d'accroître en voyant l'inactivité totale de ceux et celles qui étaient supposées les protéger de cette guerre menaçante. Poudlard devait être un havre de paix, il l'avait été pour lui à une époque et aujourd'hui, chaque jour lui rappelait sa condition, ses obligations, et tous les préjugés qui vont avec.
Il écouta un instant les dires d'une jeune fille, des paroles qui lui rappelaient qu'au moins, il y en avait certain ici qui avait encore la tête sur les épaules. Elle l'amusait, par sa répartie et son humour et elle eut ce pouvoir de réveiller Trent qui se leva... Pied sur le banc...Pied sur la table, aux vues et aux regards de tous, ses yeux se posèrent sur la table des professeurs, se rapprochant. Marchant sans aucune honte sur la nourriture.
« VOUS ! Vous comptez faire quelque chose ou simplement vous dire qu'il s'agit que d'histoire de gamins et punir cela d'une tape sur les doigts, de points en moins et d'heure de colle ? »
Oui, il reprochait littéralement à la direction de l'école de ne pas les préserver de cette guerre, parce qu'il n'en voulait, il ne voulait pas du poids de celle-ci sur ses épaules. Comme n'importe qui, cela l'effrayait malgré son masque d'impassibilité.
« Vous nourrissez tout ça dans une "saine" compétition... » Quittant sa table, il retira sa cravate, et ôta tout ce qui faisait de lui un Serdaigle. Gratifiant le tout d'un doigt envers le corps professoral de l'école. Se dirigeant à une autre table que celle de sa maison, il décida de prendre son repas du jour ailleurs ! Forçant un peu le passage pour s'asseoir.
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Euphemia A. Grave
Serdaigle
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Sujet: https://www.youtube.com/watch?v=zYNoEjBuxfA&feature=kp Sam 12 Juil - 17:15
Élimination de l’accès aux informations sonores superflues. Élimination des informations visuelles superflues en cours. Ouverture de la carte mentale en cours. Carte ouverte. Rechercher itinéraire. Rubbens Cassidy, Alyssandra « Hell » McMillan, Silver Nott, Trent Yaxley. Itinéraire en cours. Rubbens Cassidy à Hell McMillan : Gryffondors. Hell est une chanteuse célèbre, et Rubbens est connu de vue et de nom au moins par tous les élèves de la maison. Autres informations inconnues. Alyssandra Hell MacMillan à Silver Nott : connaissances amicales, voire amies. Passent du temps ensemble en soirée. Autres informations inconnues. Trent Yaxley à proffesseurs, Trent Yaxley à Rubbens Cassidy, Trent Yaxley à Silver Nott. Aucune information.
Analyse de l’information orale. Ajout du complément contextuel.
Rubbens Cassidy à professeurs : Soumission envers la maison Serpentard, comprendre idéologie affiliée aux Serpentard. Liste des caractères de l’idéologie actuelle des Serpentards : Solidarité entre sorciers, association Vesper Leigh pour la protection des sang-purs. Séparation complète des moldus et des sorciers, révélation du monde sorcier aux moldus. Incitation à adhérer également. Analyse de l’expression. Expression peinée, contrariée, furieuse, rire dit « jaune ». Ironie, dégoût de soi, défi. Le sujet ne souhaite pas agir de la manière dont il agit. Obligation. Menace. Chemin direct : contexte de Poudlard : Les victimes des marques. Un mort reconnu. Disparition, probablement morte également. Menace de mort.
Hell McMillian à Silver Nott : Accusation personnelle. Supposition probable : implication directe dans la menace de mort de Rubbens Cassidy ou proche. Accusation générale des Serpentards, allusion à l’attachement aux honneurs familiaux. Attaque magique. Uniforme des Gryffondor.
Trent Yaxley à Professeurs : Accusation d’attentisme. Accusation d’entretien des rivalités intermaisons. Insulte à McGonnagal. Information futile. Effacement en cours. Répercutions : morale, sur toute la pièce. Affirmation d’opinion. Accusation indirecte d’attentisme à toute la pièce. Échauffement des esprits.
Fin d’analyse de sens. Procédure d’analyse à fins d’actions. Ne rien faire : Développement possible d’un duel de sorcier généralisé. Implication directe de Silver. Implication directe des Serpentards. Silver Nott. Eugenia Bogart.
Audric.
Élimination de l’action : Ne rien faire. Arrête de la procédure d’alimentation. Pose tes couverts. Parler, s’interposer, se lever, s’adresser à Alyssandra McMillan : Rien à dire, possibilité de finir dans le même scénario que « ne rien faire ». Haut risque de confusion. Influence sur Alyssandra Hell McMillan : Zéro. Suspension de la proposition : Interagir pacifiquement. Analyse du comportement, Alyssandra McMillan : Catégorie : agir plutôt que parler. Franche et direct. Communication par la confrontation. Peut-être. Calcul de pourcentage : entre 50 et 70%. Élimination de l’action : Interagir pacifiquement. Élimination de l’action : Négocier un retour au calme. Élimination de l’action : demander un retour au calme public. Désarmer Alyssandra McMillian : Chances de réussite : 38%. Chance de mettre fin au conflit potentiel immédiat : 12%. Chances de protéger Silver : 4%. 4 centièmes, c’est mieux que zéro. Note pour plus tard : interroger Silver Nott à propos des évènements de l’année qui se clos.
La baguette de Hell est expédiée de ses mains, avec très peu de puissance. Elle retombe très près, sur le sol. Euphemia est debout, la baguette tendue vers elle, les yeux vides. Telle un automate, elle énonce d’une voix monocorde qui illustre son teint monochrome, d’une voix qui ne semble pas s’adresser à Hell en particulier, mains à toutes les personnes dans la pièce.
« L’usage des sortilèges offensif lors des repas commun est prohibé. » Elle passe calmement pardessus son banc tout en gardant sa baguette pointée sur la chanteuse. Elle se place devant la table des Serpentards, entre Silver et Hell. Elle paraissait parfaitement sereine.
« Cet interdiction vous protège, tous autant que vous êtes, et les premiers à le briser donneront à leurs ennemis une raison d’outrepasser ce droit. Réfléchissez à ce que vous faîtes. »
Elle fixe Hell McMillan, avec une indifférence pure. Ce n’était pas contre elle, au contraire. Elle ne pouvait pas la juger. Elle jugera quand elle en saura plus. Mais pour l’instant, pour l’instant…
Analyse de la situation en cours. Analyse en cours. Analyse en cours. Analyse…
Son regard fuit vers Audric. Audric savait toujours ce qui était bon ou non. Audric était humain. Audric pourrait lui indiquer, en un simple battement de cil, si elle devait se retirer ou si ce qu’elle faisait était censé.
Audric était quelqu'un de bien.
Sans le quitter du regard, elle parla plus doucement à Silver :
« Silver. Je passerai un pacte avec toi si tu veux, mais tu m’expliqueras après. Ce n’est pas une demande. C’est un fait. »
Elle ferme les yeux puis se retourne vers la salle.
« Le fait que je t’apprécie ne te donne pas le droit de me prendre pour une sourde-aveugle. »
Abel T. McMillan
Serpentard
Messages : 304 Galions : 425 Âge : 22 ans Classe : M1 - Justice Magique Avatar : Boyd Holbrook
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Sujet: https://www.youtube.com/watch?v=CF2-1D5pjJU Dim 20 Juil - 12:47
La salle vibre d’un brouhaha naissant et mourant à la fois. Une peur interdite de parler, de paniquer. Sur la table des Serpents, le nœud de Vipère se resserre. Le serpent d’argent changé en costume de carnaval n’a pas le temps d’imposer elle-même sa défense, un merle aux yeux saphir se lève pour désarmer le Lion. Au nom de la Paix, malgré une froide agressivité pour le silence de la Vipère.
Abel regarde sa sœur, désarmée, dans les yeux. Sur ses lèvres on peut lire, très distinctement, à répétition : « Ne meure pas inutilement. »
Abel McMillan, aux yeux de toutes l’assemblée, ne semble qu’un Serpentard qui applique ce qu’on lui a appris à vivre depuis son entrée dans sa maison. La solidarité. Unis, nous régnons, divisés nous tombons. En apparence, il se pose derrière Silver Nott et lui met une main sur l’épaule en tirant sa baguette bien trop longue, en défiant sa sœur du regard.
La réalité est moins simple, et bien moins noble.
Abel ne fait, que par ce geste de solidarité de nœud de vipère, que s’assurer la protection des siens.
Mais qui le sait ? Personne.
Silver Nott, toi qui avait toujours mis un point d’honneur à le faire sortir de son moule de fils parfait des McMillan. Insistant chaque jour, gratuitement. Pour le blesser, pour mieux rire de lui ? Il n’avait jamais su. Il sait simplement. Simplement, très simplement.
Tu n’as pas mérité autant d’insulte de la part d’une McMillan. Tu n’as pas mérité que la sœur de la famille t’accuse en public. Il vous pensait amies, et il s’était d’autant plus protégée de toi.
Mais surtout et pardessus tout, tu étais peut-être dangereuse. Tu es une Sang-Pur, et le conflit en cours te concerne très directement, quelle qu’en soit la raison ou la manière. Tu es une Serpentard, et le nœud de Vipère ne laisse pas l’un des leurs se faire blesser impunément.
Si ce n’est pas moi qui le fais, Hell, un autre Serpent te sauteras à la gorge, et je suis sure de retrouver « Traitre de son sang » sur ta peau nacrée, au milieu de tes tatouages. Et je ne le supporterai pas. Je ne supporterai pas qu’il te soit fait le moindre mal. Je t’en prie, baisse la tête, pour une fois seulement baisse la tête et range tes yeux de fureur.
Je ne veux pas que tu meures. Pas bêtement. Pas par leur faute, pas pour ça, pas comme ça.
Ravale ta fierté comme je ravale la mienne en me plaçant derrière cette fille, comme un chien de meute qui n’existe qu’à travers les Vipères. Survis. Tu sais à quel point tout ceci est réel, tu connais cette peur tangible qui pèse. Mais par pitié, protège-toi, ferme-la.
Car tu es l’ennemie des deux camps.
Ma main se serre sur l’épaule de Siver. Dans mes yeux peut-être tu es la seule à pouvoir lire ce que je ressens vraiment, ce que je fais vraiment… Et je sais éperdument que tu ne le comprendras pas. Parce que des années nous n’avons jamais rien compris à ce qu’était l’autre. Peu à peu mon visage mort devient impénétrable même pour toi, et mes yeux se baissent sur la table des Gryffondor, où je croise le regard de notre frère.
Sur mes lèvres il peut le lire, et tu l’as lu sans doute aussi. « Reprend-là. »
Derrière le masque coule une larme d’enfant de plus. Personne de voit mon cœur serré et lacéré. Personne même pas vous, mon sang et ma chaire. Sa seule personne qui sait à quel point je ne suis pas calme, c’est Silver.
Parce que je broie son épaule, de peine, de haine, d’amour et de répulsion pour tout ce que nous sommes, McMillan, Sorciers, frères et sœurs, ennemis et alliés aliénés dans un combat que j’exècre par avance. Mais le ventre de notre monde est déjà trop grossi pour éviter l’accouchement de ce conflit immonde, et il est déjà trop tard pour avorter. Le seul moyen serait de faire une fausse couche, et je ne crois pas que nous aimerons baigner dans le sang d’une révolution mort-née.
Silver, ne te méprends pas… Ou bien si méprend-toi. Pense que c’est pour toi que je me tiens à tes côté comme un mur de pierre. Pense que c’est pour ton agaçant sourire et ta dérangeante liberté, ta perfection et ta volonté que je me tiens debout contre ma sœur ? Crois-le de toutes tes forces. Parce que je ne supportais pas qu’un autre prenne la vie e ma sœur.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Dim 20 Juil - 23:13
11 avril 2014
Nous nous étions rencontrés. Nous nous étions hais. Nous nous étions disputés, chamaillés comme des enfants. Puis nous étions devenus des adultes. Et les chamailleries s'étaient transformés en guerre où tout les coups étaient permis...
Je savourais tout ce qui passait à cet instant, y prenant un malin plaisir. D'abord mon anniversaire, ensuite mes toasts mais surtout la mine déconfite et la défaite à plat de couture de celui qui avait voulus m'atteindre. Il avait visé trop haut, gravis trop d'échelons pour arriver jusqu'à moi et je l'avais poussé sans aucun remords dans le vide pour qu'il s'écrase et comprenne sa douleur. Tout les élèves présents réagissaient à leur manières, en chuchotant, jetant des coups d’œil au contre de l'attention général, Rubens. Certains s'était retourné vers moi lorsque je m'étais mis à applaudir, j'avais été rejoints par certains, mais personne n'avait relevé plus que ça. Après tout il était d'ordre général que Rubens et moi ne pouvions pas nous encadrés, nous étions des ennemis bien plus que des rivaux. Ils devaient donc tous penser que j'en profitais pour me moquer un peu plus de lui. Sauf une personne et pas des moindres. Hell Macmillan, celle que je pensais être une amie proche, comme quoi on finit toujours pas être trahis.
Sa voix s'éleva, ses propos pathétiques claquèrent dans la grande salle, alors que je restais de marbre pas du tout atteinte. Mon égocentrisme ? Oui ils n'avaient qu'à s'incliner face à cela et éviter de piailler comme elle le faisait. Je n'avais pas envie d'arriver en cours avec une migraine à cause d'elle. Sa réplique suivante m'arracha un rire, je jouais doucement avec mon verre. Elle pensait que nous étions tous des sang-purs qui ne vivait que grâce aux ambitions de leurs parents et couraient se cacher derrière eux en cas de problème. Les miens étaient neutres et pacifistes. J'étais sûrement la seule faille dans cette neutralité dégoûtante. Je m'étais forgé toute seule et je n'avais besoin de personne d'autre que de moi, même si je tenais à ma famille plus que nul autre chose sur terre.
Elle se tenait devant moi, un petit sourire au lèvre, elle préparait quelque chose je le sentais. Et j'eus bientôt la réponse à ma question lorsque un filet de lumière me percuta. Aussitôt mon uniforme prit l'apparence de celui de ma comparse. Je lui adressais un sourire ironique en réponse. Je n'étais pas impulsive, je n'étais pas sanguine, j'étais dans la réflexion, la possession de mes moyens, dans chaque situation. Elle aurait pus choisir tout les jours de l'année pour venir éclater le lien qui je pensais nous unissait, mais elle avait choisit mon anniversaire. Bien puisqu'elle était dans l'expectative de gâcher ma journée j'allais m'en souvenir. Je laissais ma colère intérieur faire pulser mon sang dangereusement alors que mon visage ne laissait paraître qu'un sourire anormalement amusé.
J'allais répliquer lorsqu'un taré de chez Serdaigle s'imposa. Je sourcillais en le voyant faire son petit manège ridicule. Il marchait sur la table de sa maison en direction des professeurs clamant leur incompétence pour calmer le jeu, qu'ils ne faisaient rien pour protéger ces pauvres petits élèves proies des avides serpys. Crétin. Il fit un doigt aux corps professoral, il ne savait pas à quoi il s’exposait cet idiot, il partit déjeuner à une autre table. S'il pouvait rester là bas et se taire, nous lui en serions tous reconnaissant, son intervention avait était aussi inutile qu'il ne l'était à présent à mes yeux.
Euphémia Grave en profita pour intervenir à son tour. Elle désarma Hell puis dans le plus grand calme commença une sorte de leçon de moral à l'instar de la gryffondor. Puis elle se tourna vers moi me parlant un peu plus doucement, me faisant comprendre que nous allions passer un pacte toutes les deux. Je lâchais un soupir à fendre l'âme, ils avaient tous décider de gâcher ma journée. Bien qu'Euphémia ait maladroitement pris position pour moi, enfin c'était l'impression qu'elle me donnait, je me sentais à cet instant cruellement seule contre le reste des élèves.
Abel fut le seul serpents à venir me soutenir. Je ne savais pas si s'était un geste purement égoïste servant ses intérêts ou un élan de protection envers les siens. En tout cas j'en fus heureuse, même si j'étais sûr que j'étais capable de m'en sortir seule, sa peau réchauffa mon épaule me faisant comprendre je n'étais pas seule à affronter tout ce déferlement envers moi.
Sa poigne se faisait un peu plus ferme, un peu plus dure et douloureuse, mais je serrais les dents et fis comme si de rien n'était. Du coins de l’œil, je l'observais, je savais très bien dans quel état d'esprit il était. Il n'arrivait pas à me tromper, je le connaissais par cœur. Son regard planté sur sa sœur il était plongé dans des émotions contraire. Il voulait la protéger ! C'est pour cela qu'il agissait de cette manière, tout prenait un sens. C'est dans se genre de situation que je me rendais compte à quel point je n'avais pas de véritable amis ou de personne sur qui compter.
Je me relevais, me défaisant de sa poigne qui allait sûrement me laisser un bleu et plantais mon regard dans celui de Hell. Elle était occupé à passer ses mains dans les cheveux de Rubens ce qui me fit grimacer de dégoût, jamais je ne pourrais faire une telle chose sans avoir peur d'y perdre la mienne ou de me faire attaquer les bêtes qui devaient peupler sa chevelure. Et lentement je retirais mon pull, dans la plus grand sérénité, gardant toujours mon sourire puis je le lançais à l'aide d'un sort sur elle. Cela une pour effet de faire basculer sa tête en avant en plein dans son petit déjeuner. Satisfaite je me rassis tranquillement, me remettant à beurrer l'un de mes toasts. Tant pis si mes sous-vêtements étaient noirs et ma chemise un peu trop transparente. Je n'avais jamais été très pudique.
« Dans cette histoire les serpentards n'ont agressés personne. Pour ce qui est des autres..., lançais-je. Sachez que l'on ne rend que les coups que l'on reçoit et pas l'inverse ! »
Quand il avait s'agit de Rubens je m'étais défendus. Mais ça la grande défenseuse des pauvres petits lionceaux ne devaient pas le savoir puisqu'elle m'avait tout de suite sauté à la gorge, pour lui en vouloir je lui en voulais, ni l'autre allumé du bocal qui manquait de respect aux professeurs en se baladant sur les tables, en se faisant passer pour un anarchiste totalement ridicule. Et bien on pouvait dire que mon anniversaire commençait plutôt mal.
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Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Sam 26 Juil - 0:11
La garce applaudit à s'en faire des cloques, c'est ça, vas-y, fais toi plaisir, égosille toi Barbie ! J'en ai rien à foutre, le pire est passé, tes rires ne me font rien, une pluie acide sur mon corps déjà humilié, que dalle, t'es plus qu'une rien du tout. Fadasse Barbie aux cheveux délavés, voilà tout ce que tu es. Allez, applaudissez ou moquez vous, éclatez vous à mes dépens une bonne fois pour toute et foutez moi ensuite la paix ! Retournez à votre p'tit-dèj et foutez moi la paix !! Le nez plongé dans son assiette, il n'a de regard que pour la table des enseignants. Eux. C'est eux qu'il voudrait atteindre, les faire réagir, les bouger bordel ! Il les passe tous en revu jusqu'à s'arrêter sur le seul qui, véritablement, compte. Un arrêt sur monsieur Hudson, le regard un brin suppliant alors qu'il aurait voulu paraître orgueilleux et fort, une supplique muette, faites quelque chose, tout va de travers ici, faites quelque chose. Ou je la crève la Barbie. Rebelote, les envies de massacre reviennent, vivaces, il ne culpabilise pas, ne s'étonne pas. Sa haine sourde, palpitante, est sa nouvelle amie. Foutez moi la paix.
Nan mais hein ?! Relevant la tête d'un coup, s'en faisant mal sous l'impulsion, il écarquilla les yeux en regardant son chevalier le défendre avec autant d'assiduité, de hargne de... Ouah. Éberlué, il l'écouta alors qu'un sourire s'invitait sur son visage. Mais... mais... oh bordel que j'adore cette fille ! Elle couronna le tout en changeant l'uniforme de Barbie, merveilleux, si merveilleux qu'il ne put s'empêcher de se tourner vers Silver un "dans ta face" aux bords des lèvres. Il était heureux mais pas fou, il n'allait pas recommencer à la provoquer. Il regardait Hell avec une telle reconnaissance que s'en aurait pu être gênant et c'est presque ronronnant qu'il accepta ses caresses affectueuses... avant de tout simplement la serrer dans ses bras. Son amour de chevalier, sa protectrice adorée, la première à brandir le poing quand le monde déconne. Il voulait le calme, elle l'avait défendu, c'était tout ce qu'il désirait mais l'Histoire en avait décidé autrement. Le calme n'eut pas le temps de retomber qu'un Yaxley se leva à son tour.
Mais il fout quoi ? Il n'avait même pas eu le temps de remercier Hell que voilà qu'un autre s'en mêlait... et prenait son partit ? Oui, oui, c'était son partit qu'il prenait. Pas fan du mec qu'il ne connaissait pas vraiment, ce qu'il savait de sa famille lui suffisait et pourtant, là, Rubens devait reconnaître qu'il partageait complètement son avis. J'aurais jamais cru dire ça mais je suis d'accord avec un Yaxley. Il regarda Hell, stupéfait part la tournure des événements, alors que la fille invisible des clubs se levait à son tour. Mais c'est un vrai défilé, il ne critiquait ou n'approuvait pas, il était juste dépassé par tout ces enchaînements. Il voulait que Barbie le laisse tranquille, pas déclencher un débat ! Et pourtant... fallait avouer que ça lui plaisait assez, même si la Grave calma le jeu avec son sermon à deux galions. Oui, ça lui plaisait que son humiliation se transformait en prise de conscience. Le doux sentiment d'avoir enclenché quelque chose de positif l'envahit, le poison de la honte et sa haine grondante s'envolèrent pour laisser place à ce bonheur naissant. Hell avait renvoyé les Serpentards dans leurs cordes, Yaxley essayait de faire réagir les profs et la dernière sermonne. Il ne la quitte pas des yeux, quand elle semble regarder Audric il fronce les yeux et, quand elle s'adresse à Silver, il ne retient pas un rictus moqueur. La famille Yaxley a un "gentil" Serdaigle, les Grave restent pourris même chez les Bleus et Argent. Qu'est-ce qu'elle chante la madame je sais tout, elle croit berner qui avec ses airs de sous prêfete ? Elle parle de marché avec Barbie en regardant Sadler ? Serpentarde déguisée, va. Ca dit d'arrêter de se battre mais ça propose des marchés... et ton préfet c'est lui, pas Sadler, Grave.Il avait enclenché quelque chose malgré lui, même si techniquement c'était plutôt Silver mais il ne voulait pas le reconnaître. Elle était coupable, il était la victime qui allait faire un tournant dans l'histoire des Maltraités de Poudlard. C'était plus fort que lui, les mots sortaient toujours de sa bouche sans qu'il ne puisse les retenir et ce avec cynisme, l'insistance sur son nom de famille, bien conscient qu'il est dans la liste des mauvaises familles de sangs-purs. Oui, il les connait toutes par coeur et oui il aurait pu écrire un livre sur le sujet,mais là n'est pas le sujet et si elle se vexe qu'il sous-entende qu'elle n'est qu'une petite hypocrite et bien, qu'elle aille se plaindre à sa spontanéité. Les mots lui échappèrent mais il ne regretta en rien, protégé par la présence rassurante de Hell et la certitude nouvelle qu'il était dans son droit.
Barbie reprend la parole, à moitié désapée ?! Nan mais vraiment, tout les prétextes sont bon avec elle pour s'enfiler quelqu'un ! Il roula des yeux, insensible à tant de vulgarité mais ne dit rien. Il pouvait tous les insulter, tout sous-entendre mais il ne dira pas rien à la Barbie. Il pouvait se sentir de mieux en mieux, il voulait que ça dure, il n'était pas suicidaire ! Sauf qu'elle sortit une connerie énorme comme sa tête qui lui dit se retourner d'un bond pour la regarder, s'exclamant d'un bruyant : PARDON ?! qu'il regretta instantanément. Merde je lui ai parlé. Mais c'était absurde ! Ils n'allaient quand même pas croire qu'elle était une pauvre innocente ! Mais c'est quoi cette maison de barge où ils hochent la tête comme des pantins ?! Il les regardaient, écœuré, et à défaut de pouvoir afficher ostensiblement son mépris à Silver, dévisagea avec tout son dégoût sa dégénérée d'amie Rosenwald-Bogart qui était en train de l'approuver. Retenue de justesse par sa peur que tout recommence, il se remit correctement sur son banc, ne t'enflamme pas, tu sais ce qui va se passer... ferme la... Il sentit la main d'Hell prêt de lui, jeta un regard à Yaxley. La paume d'Hell, un oeil à Bren. La paume d'Hell. Les Serpentards n'ont rien fais ?! Oh non, rien du tout ! Vous êtes tellement adorable, d'ailleurs si je portes votre uniforme c'est pas pur fanatisme. On sait toi et moi combien j'ADORE ta maison ! Elle respire tellement la tolérance ! Il se calma d'un coup, retenant à temps les insultes qu'il n'aurait pas manqué d'ajouter à son encontre même si la goutte de sueur qu'il sentit dans sa nuque lui fit pressentir le pire, transformant la salle en grand tribunal. L'entrée est libre, aujourd'hui Cassidy accuse Nott de menace de mort et de chantage, complot ou vérité, à vous de décider. Il se tut, n'osant aller plus loin, se rasseyant l'air furieux et c'est entre ses dents qu'il souffla sa dernière phrase à ceux qui l'entourait : On rend les coups qu'on reçoit, la blague, comme si on était assez con pour s'imaginer qu'ils ne sont que de pauvres victimes, on sait tous qu'ils sont derrière les agressions.
Perceval A. Peverell
Gryffondor
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Sam 26 Juil - 17:59
❝ Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open ❞
Silver E. Nott, Rubens Cassidy, (...) & Perceval A. Peverell ~
11 Avril :
Cette journée semblait avoir drôlement bien commencé pour le jeune Gryffondor. Déjà, Percy avait réussit à dormir toute une nuit sans faire la moindre insomnie. Il avait donc dormi comme un bébé et cela ne lui était pas arrivé depuis un long moment. Alors, ce matin en ce levant, ce n'était pour lui que du bonheur ! Il traîna cependant, quelques instant sous la couette, histoire de profiter pleinement de sa paresse matinale puis décidait finalement d'aller se changer après avoir pris une bonne douche bien chaude dans les salles de bains communes de sa maison.
En passant près de la grande fenêtre de son dortoir, Percy poussa dans un grand geste son long rideau en velours rouge pour admirait un moment le monde extérieur. Il faisait joliment beau au dehors. Mais c'était encore une superbe journée ensoleillé dont il n'allait pas pouvoir en profiter. Il n'avait pas beaucoup d'heure de cours aujourd'hui, mais il devait absolument se rendre à la bibliothèque pour travailler. Puis, après ce court instant d'admiration, il tourna les talons pour se rendre directement à la salle de bain des Gryffondor. Une fois fin prêt, il revient dans son dortoir pour y déposer ses affaires de bains ainsi que son pyjama à rayures bleu. Il le déposa vite fait sous son oreillé avant de faire volte face vers la personne qui venait de surgir dans son dos. En se retournant, il découvrit l'un de ses camarades de chambre, qui venait de faire un bon pour sortir de son lit. Il lui sourit, le salua et fila. Le jeune Peverell n'était pas tout à fait certain de l'heure qu'il était, mais ce dont il était sûr, c'était qu'il mourrait de faim ! Il aurait très bien avalé un éléphant ! Alors avant d'atteindre le point de non retour et de commettre l'irréparable, culinairement parlant, il décida de se rendre au plus vite à la Grande Salle pour y prendre son petit déjeuné en compagnie de la plus des femmes : Elléria Adkins. D'ailleurs, elle devait déjà l'attendre, car cette jeune damoiselle au minois charmant, était une lève tôt.
Percy descendait donc les escaliers farsseurs de Poudlard, tout en sifflotant. Il était content et espérait grandement qu'il allait passer une excellente journée. Il ne pensait à rien en particulier, sifflotait sans relache tout en saluant les quelques tableaux qu'il rencontrant sur son passage. Percy les aimaient bien, ils étaient parfois de très bon conseille et avait un humour incomparable. Il difurqua ensuite à droite et descendit trois à trois les marches du dernier escalier qui se trouvait là avant de finalement rejoindre la Grande Salle. Il fit une entrée plus que discrète par la grande porte de celle-ci et alla s'asseoir près de sa petite amie. Il l'embrassa tendrement, lui sourit, puis il se servit un grand bol de café au lait. Il s'apprêtait à tartiner de beurre son toast, lorsque des centaines de hiboux firent leurs apparition pour le courrier. Percy levant la tête machinalement, savait qu'il ne recevrait pas de courrier en ce jour, mise à part et peut être le nouveau numéro de la Gazette du Sorcier. Il s'y était abonné pour toute cette année, mais depuis quelques jours, il ne recevait plus rien. Il retourna donc à sa tartine. Mais de nouveau, quelque chose vient troubler attention. Il semblait y avoir des murmures de part et d'autres de la Grande Salle, des regards qui semblaient de tournaient vers une seule et même chose, mais qu'en était-il ? Percy décida alors d'y jeter un oeil à son tour, et se qu'il découvrit ne le fit absolument pas rire. Que se passait-il encore ?!
Rubens Cassidy, l'un de ses amis, venait de faire une entrée plus que remarqué dans la Grande Salle. Ce dernier était vêtu de l'uniforme des Serpentard, uniforme qui soit disant passant n'était pas le sien, car il n'appartenait pas à cette maison. Le jeune Percy posa alors son toast sans même sens rendre véritablement compte. Il était tellement stupéfait de ce qui était tout juste entrain de se passer sous ses yeux qu'il ne bougea pas, ne sachant pas non plus quoi faire. Mais ce qui était évident, c'est que Rubens c'était encore mi dans de sale draps !
- Les Serpentards dominent, les Serpentards sont les meilleurs, inclinez-vous comme je l'ai fais. Dit tout en arborant un sourire indescriptible et après avoir ouvert les bras en crois et s'être incliné de façons plutôt provocante vers la table des Professeurs.
- Putain dites moi qu'ils va planter ses ASPICS et qu'il vont le virer ce boulet ! Intervient un élève qui se trouvait là.
Puis, sans trop d'étonnement de la part de tous, les élèves de la maison Serpentard se mirent à applaudirent le spectable. Mais le regard de Percy se posa immédiatement sur Silver Nott, la première des Serpents à avoir applaudit. *Mais bien sûr. Songeait Percy. J'aurais du me douter qu'elle serait derrière tout ce cirque !* Silver et Rubens ne pouvait pas se voir, même pas en peinture ! Et cela depuis toujours.
Dans la Grande Salle, certaines personnes commençaient à bouillir. Le ton s'élevait et les répliques fusaient commes des flèches entre la tables des Vert et Argent et celle des Rouges et Or. Percy ne comprennait pas tout ce qui se disait, mais il tendait l'oreille, il voulait connaître le fin mots de toutes cette histoires. Mais ce n'était pas gané. L'atmosphère était devenu étrange et tout cela avait fait remonter de vielles rancunes. Rubens était arrivé comme un cheveux sur la soupe. Pourquoi, pourquoi fallait il qu'il se mette toujours dans des bordels pareille ?!
- Dans cette histoire les serpentards n'ont agressés personne. Pour ce qui est des autres..., lançais-je. Sachez que l'on ne rend que les coups que l'on reçoit et pas l'inverse ! Répondait elle pour se défendre des dires des quelques Gryffondor présent.
Perceval sentait que cela risquerait vite de dégénérer si quelqu'un ne faisait pas vite quelque chose. Mais quoi ? Et qui ? Les Professeurs semblaient tellement surpris par tout se remu ménage, qu'eux même avait l'air dépassé par la situation. Toutefois, Percy ne comptait pas laissé son ami se faire humilier d'avantage. Il décida de se lever et d'aller vers lui. Il marchait d'un pas décidait et se fichait des autres. Il passa tout près de là ou était assis Silver, son "amie, mais sait on jamais". Il la regarda un instant, lui sourit, puis il lui dit tout naturellement :
- Joyeux anniversaire blondinette.
Percy continua ensuite sa course pour arrivé à hauteur de Rubens. Il posa ensuite un regard emplis à la fois de désaprobation, de tristesse et d'incompréhenssion. Il leva ensuite sa main droite vers celui-ci avant de lui intimer de retirer le manteau de l'uniforme qu'il portait et qui était aux couleurs de la maison Serpentard.
- Enlève le, s'il te plait. Dit-il en ne prenant aucunement compte de tout ce qui se disait autour de lui, il n'écoutait pas non plus ce que beuglé Rubens.
Dernière édition par Perceval A. Peverell le Dim 27 Juil - 18:36, édité 2 fois
Audric A. Saddler
Serpentard
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Dim 27 Juil - 16:18
Happy Birthday !
Aujourd’hui était un jour banal, n’est-ce pas ? Presque banal, si ce n’est que mon esprit balançait, se rappelant de ce vague mythe qui enchaînait les vélanes à un corps, à une âme avant un certain âge. Discret, je n’avais fais que poser cette petite boite devant l’assiette de Silver, alors que très peu était encore arrivé. J’étais bien matinal, préférant éviter le brouhaha de plus en plus lourd et sourd des élèves qui arrivent. Généralement j’étais parti avant les autres, mais je fis l’effort de rester, ne serait-ce pour voir la réaction de Silver face à mon présent : un serpent en argent qui s’enlaçait possessivement au doigt de la vélane, sertis d’éclat blanc et vert. Tu avais là, le symbole de notre maison, de la fierté de notre sang et la preuve que notre pacte a été scellé. Serpent, sceau de ma famille. C’était silencieux, mais ma prunelle était narquoise et si tranchante dans les tiennes.
Je m’apprêtais à partir, enjambant le banc pour filer à quelques autres occupations lorsqu’une voix s’éleva. Je me redressais, fronçant les sourcils, presque agacé. Les Serpentards dominent, les Serpentards sont les meilleurs, inclinez-vous comme je l’ai fais. Pardon ? Etais-je en train de vivre un rêve éveillé ? Mon regard coula sur l’homme debout, si nous pouvions aller cet insecte qui n’était que de peur et de lâcheté ainsi. Rubens Cassidy, notre rouge et or qui portait les couleurs de ma maison, celle que je représentais encore. C’était presque une honte déguelasse que cette pourriture de né moldu qui exposait que trop souvent sa fierté, soit ici, drapé des couleurs du grand Salazar… Pourtant, mon regard resta impassible, fronçant simplement les sourcils. Grand comédien, alors que, comme tout le monde, mon regard balaya la salle. Les Serpents se mirent à applaudir et à la saveur de tes lèvres sucrées Silver, ton air si fier et satisfait, je devinais comme d’autre que tout ceci venait de toi... Que j’appréciais avoir la preuve que je ne me trompais pas. Mon sourire était invisible, mais mon être rayonnait d’une fierté malsaine.
Pourtant, tout s’enchaîna très vite. L’intervention de cette traînée qui n’était qu’une honte à son sang qui se permettait de remuer sa langue dans son carcan de chair creuse et putride. Elle s’en prenait directement à Silver, et puis visiblement à toute l’attablée des Serpentards… Non mais je rêvais… Elle crachait sur nos, ouvertement, elle se pensait supérieure à nous pour avoir abandonner quoi ? Son nom. C’était une lâche de la pire espèce. Mon regard croisa celui de la Vélane, te conviant à garder ton calme, et sous mes yeux les couleurs de ton uniforme changèrent.
Poudlard semblait être secoué d’une vague incompréhensible, ce matin… Dans quel monde m’étais-je éveillé ? J’observais le Serdaigle s’hisser sur la table, écrasant ses pieds sur la sainte nourriture, désignant les professeurs comme coupable. Il m’arracha un léger sourire en coin, trop amer.
Puis ce fut enfin la personne la plus raisonnable que je connaisse qui s’hissa sur ses frêles jambes pour porter le règlement sur ses épaules. Ce qui sortait de sa bouche, le rappel du règlement, était ce que j’aurais du faire, moi comme les autres référents et préfets, mais nous étions comme tous, pris de court. J’avais la sale impression que se déroulait sous mes yeux, une répétition foirée, une vaste blague ternie, qui ne fait rire personne. Sauf moi. En entendant Euphemia parler de pacte, je soupirais. Pourquoi tout le monde se donnait en spectacle en ce moment ? Les esprits se déchaînaient enfin… C’était jouissif. Tout ça pour des tensions ravivées…. Une haine que l’on ne dissimulait plus, tout ça pour des mots merveilleux gravés dans la chair de vos camarades… Vous devriez tous avoir ce privilège, et ce Rubens, je me ferrai un plaisir de lui graver sur le front.
J’observe cette silhouette étrange, cette boule de rage se placer derrière Silver en soutien… Non… Personne ne se méprenait là-dessus. C’était tellement risible. Aujourd’hui, c’était le début d’une nouvelle guerre. Ce fut à l’entente de mon nom, que j’ai fini par soupire. « Ca suffit. » Je me redressai, mon regard croisant celui de Rubens, avant de croiser celui d’Euphemia, lui faisant facilement comprendre d’un très léger mouvement de tête de retourner s’asseoir calmement. Je n’ai pas besoin de me présenter, je suis ici Roi dans mes domaines. Audric Saddler, le référent qui n’avait jamais fait aucune différence pour aider ou tendre la main. Je connaissais la majorité de vos noms, car je vous observe et ne vous offre tous les jours que ma bonté et ma tolérance, ma gentillesse. Je n’étais pas parfait, j’étais humain, j’essayais de vous comprendre et l’on pouvait me voir parfois sans sourire et agacé. Je n’étais pas un pantin, encore moins une machine. La beauté de mes gestes coulait dans l’humanisme de mes masques. De ce fait, mon jugement n’avait jamais été remis en question, car je n’étais pas votre ennemi, un simple icône de droiture dans cette école, bientôt sur les bancs de la justice… « Vous vous donnez tous en spectacle… Que la fierté entre en compte ou pas, vous portez l’uniforme de fondateurs de l’école, la compétitivité ne sied qu’à ceux qui la désirent, pour le reste ce ne sont que des histoires de mœurs et de valeurs… Certains d’entre vous ont été élevé à l’extérieur du monde que nous côtoyons tous, d’autres ont appris les valeurs de leur famille, mais ce qu’ils faudrait que vous reteniez tous… Et c’est le principal… C’est que nous sommes aujourd’hui tous élèves d’une même école, nous sommes tous sorciers… Nous sommes tous victimes de ce qui se passe à Poudlard… Vous désignez nos professeurs responsables, Monsieur Yaxley, mais si je puis me permettre, ils sont spectateurs de nos manques de manière, ils sont comme nous et le Ministère est là pour assurer notre sécurité à tous… Il n’y a aucune honte de porter toutes les couleurs de nos maisons, et j’oses espérer Miss Nott et Monsieur Cassidy que vous serez capable de résoudre vos différents à l’amiable sans en faire part à l’entièreté de l’école… Et si c’est au dessus de vos moyens, je suis sûr que vos responsables des maisons agiront comme il se doit. Mon regard balaya l’entièreté de la salle, croisant divers regards : En attendant… Si vous préférez tout cela et vos propres intérêts, au lieu de vous serrez les coudes et penser à notre communauté, alors j’imagine que les responsables de toute cette mascarade doivent être fier d’eux… Ce qui est bien regrettable. » Un soupire traversa mes lèvres, lançant un simple sortilège pour que Rubens retrouvent les couleurs initiales de son uniforme, ainsi qu’à Silver, un troisième pour nettoyer Alyssandra puis un dernier pour réparer le carnage du Serdaigle. Ce fut bien plus calme et doux que mes dernières paroles coulèrent, en rangeant ma baguette. « Et ce sont nos personnalités qui font nos couleurs, pas la compétitivité… Et elle n’a jamais interdit les amitiés entre différentes maisons… Vous devriez revoir l’histoire de notre école… » Ce fut le cœur lourd, que je quittais la Grande Salle, vaguement l’air désespéré par tout cela, allant probable croiser mon chemin avec celui des professeurs.
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Lun 28 Juil - 15:53
❝ Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open ❞
Silver E. Nott, Rubens Cassidy, (...) & Perceval A. Peverell ~
Percy se tenait à présent face à Rubens. Il avait toujours la main levé vers celui-ci pour qu'il ôte le manteau de la maison Serpentard qu'il portait sur ses épaules, mais il ne semblait pas disposé à l'enlever. Percy ne savait pas vraiament pourquoi, mais il préféra ne pas poser de question tout en s'obtinant à garder sa main levé vers le jeune Cassidy. *Il finira peut être par comprendre et réagir.* Se dit alors Percy.
Et alors que l'agitation se faisait plus emple dans le dos de Perceval, il put tout de même discerner, là quelque part dans la Grande Salle, une voix clamant à tous le silence.
- Ca suffit.
Percy se retourna alors pour voir de ses propre yeux celui ou celle qui avait réussit à suffisament attirer l'attention sur lui et à surprendre tout le monde pour que tous, ou presque, se taise enfin. Il s'agissait de nul autre qu'Audric Saddler. Ce mec avait un charisme à vous couper le souffle !
- Vous vous donnez tous en spectacle… Que la fierté entre en compte ou pas, vous portez l’uniforme de fondateurs de l’école, la compétitivité ne sied qu’à ceux qui la désirent, pour le reste ce ne sont que des histoires de mœurs et de valeurs… Certains d’entre vous ont été élevé à l’extérieur du monde que nous côtoyons tous, d’autres ont appris les valeurs de leur famille, mais ce qu’ils faudrait que vous reteniez tous… Et c’est le principal… C’est que nous sommes aujourd’hui tous élèves d’une même école, nous sommes tous sorciers… Nous sommes tous victimes de ce qui se passe à Poudlard… Vous désignez nos professeurs responsables, Monsieur Yaxley, mais si je puis me permettre, ils sont spectateurs de nos manques de manière, ils sont comme nous et le Ministère est là pour assurer notre sécurité à tous… Il n’y a aucune honte de porter toutes les couleurs de nos maisons, et j’oses espérer Miss Nott et Monsieur Cassidy que vous serez capable de résoudre vos différents à l’amiable sans en faire part à l’entièreté de l’école… Et si c’est au dessus de vos moyens, je suis sûr que vos responsables des maisons agiront comme il se doit. Son regard balaya l’entièreté de la salle, croisant divers regards, puis il poursuivit : En attendant… Si vous préférez tout cela et vos propres intérêts, au lieu de vous serrez les coudes et penser à notre communauté, alors j’imagine que les responsables de toute cette mascarade doivent être fier d’eux… Ce qui est bien regrettable.
Il sortit ensuite sa baguette et en trois sort il remit un peu (beaucoup) d'ordre dans toute cette pagaille. Il la rangea ensuite et fini sa tirade par ses quelques mots avant de quitter la Grande Salle :
- Et ce sont nos personnalités qui font nos couleurs, pas la compétitivité… Et elle n’a jamais interdit les amitiés entre différentes maisons… Vous devriez revoir l’histoire de notre école…
*Enfin quelque de sensé.* Songea Percy tout en poussant un soupir de soulagement et emplis de reconnaissance.
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Lun 25 Aoû - 23:27
Son pote voulait qu'il enlève l'uniforme mais il ne s'en sentait pas le droit. Regard baissé sur son assiette, gêne palpable, Rubens n'osait avouer à Perceval qu'il craignait un retour de bâton s'il quittait la salle sans les couleurs des vert et argent. Comment avouer à un ami aussi incroyable qu'il n'était qu'un lâche finit ? Que tout son espoir, la certitude qu'il valait quelque chose, était une erreur ? Tu crois en moi, Percy et pourtant... soyons honnête tout les deux, je ne vaux pas grand chose. Apeuré par une femme dont sa haine à son égard grandit à chaque seconde, heureux de voir les gens réagirent, il n'était pourtant pas foutu de le regarder en face... étrange matinée. Pas envie de me foutre à poil, j'm'appelle pas Nott. Lui répondit-il avec une sorte de grognement qui ne lui ressemblait pas, une vulgarité prononcée toujours présente quand il n'était pas à l'aise. Putain Percy c'est pas simple... ajouta t-il, parce qu'il n'aimait pas le rembarrer, parce que ce mec s'était pas n'importe qui... Enfin Rubens leva ses yeux suppliant vers son ami, allez, s'te plait soit cool, comprend la situation... ne m'oblige pas à me justifier car j'en crèverais de dire à voix haute combien je suis minable, surtout à toi.
Le silence retombe, bref, avant que Saddler ne se lève pour jouer les petits rois. Il parle, beaucoup, prononçant le discours le plus altruiste qu'il lui ait été donné d'entendre. De parfaits petits mots gonflés de tolérance, envie de l'applaudir, parce que tout ça est si parfait. Saddler clame ce qu'il voudrait entendre de la bouche de tous, peu importe ton origine tu seras accepté. Oui, à bas les différences, à bas le sang et vive l'amitié, la solidarité et les fleurs !
Il se sent salit par ses mots, insulté dans sa chair, dans son sang. C'est toute sa famille de moldu, des années de moldus, qu'il vient d'insulter avec ses putains de mots parfaits sortis de sa bouche de sang-pur. Il n'est qu'un sang-pur comme les autres, un fils d'assassin, répugnant, dégueulasse, qui n'a pas à parler pour lui. Qui n'a pas à prôner les belles valeurs et, bordel, n'a PAS à prendre SA défense ! Car c'est ce qu'il fait quelque part, il calme le jeu, remet Nott à sa place et rappelle qu'il n'aurait pas dû subir l'attaque de cette garce de Vélane ! Il n'a PAS à LE protéger ! Ses poings se serrent, son souffle est court et saccadé alors que son regard se baisse. Il se prend pour qui le sauveur de l'humanité ? Fils de Mangemorts, élève du Fourbe Salazar, il n'est qu'un résidu de déchet, un être abjecte dont la naissance est une parjure, dont la présence ici est intolérable et il OSE prendre SA défense ?!
Mais Rubens, ce n'est pas parce que ses parents n'étaient pas bons qu'il est lui-même mauvais.
Serpentard est la maison des fourbes, des ambitieux dévorants prêt à tout pour une place au soleil. La maison du mec qui prônait la pureté du sang ! Ouvez les yeux, ils sont tous pareil, ce n'est pas lui qui le dit, c'est les préceptes de Salazar. Il faut être naïf pour s'imaginer qu'un enfant n'a pas prit du père, ils sont conservateurs au possible et même s'il sort d'il ne savait où ça ne change rien ! Oui, merci les registres, il sait la mort de ses parents mais dans un monde comme le leur il n'a pu échapper à l'éducation stricte ! Bordel c'est un Saddler, tout est dit. Rubens n'avait pas de mauvaise vibrations à l'encontre d'Audric, il ne disait pas « je le sens pas lui », non, il ne devinait rien de ses jeux. Il le détestait pour son sang, pour son nom ; il le détestait pour sa maison, pour ce futur qu'il lui imaginait. Saddler, Nott, Thornquill, Selwyn... tous les mêmes et même s'il fut d'accord avec un Yaxley il n'oubliait pas le nom.
Rubens, tu veux un monde meilleur, un pays pour les moldus et sorciers mais comment le créer si tu les hais avec autant de force ?
Il n'a pas répondu à cette question, sentant bien que, quand sa sœur la lui avait posé, elle n'aurait pas compris. Peu de monde sont à même de comprendre sa vision des choses, la justesse de son jugement, alors il se tait, offrant à un panel restreint le fond de ses pensées.
Il se sent insulté, salit et alors que Saddler sort de la grande salle, il se tut en le suivant du regard. Il se tut et l'ambiance retomba, comme un soufflet alors qu'en lui quelque chose avait changé. En tous, quelque chose s'était passé. Prise de position, s'aveugler de la situation, mais qu'importe ce que chacun avait ressentit face à la scène qui venait de se dérouler, lui, il avait changé.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Mer 27 Aoû - 14:06
11 avril 2014
Nous nous étions rencontrés. Nous nous étions hais. Nous nous étions disputés, chamaillés comme des enfants. Puis nous étions devenus des adultes. Et les chamailleries s'étaient transformés en guerre où tout les coups étaient permis...
J'avais déclenché un chaos sans nom, une véritable cohue insurrectionnelle. Ma si douce vengeance se retournait contre moi à mon plus grand damne. Pauvre petit Rubens que tout le monde couvait avec tant d'attention qu'il ne méritait pas. Lui qui avait passés des années à attiser mes foudres et les flammes de ma haine, il devrait se satisfaire que je ne lui fasse regretter ses actions par un acte aussi peu conséquent que cette mascarade. La fureur pulsait dangereusement en moi, mon visage restait intact, totalement de marbre face à cela, aux revendications de certains et pourtant dans mon fort intérieur c'était bien le contraire. Mais je devais avouer que dans un certains sens ça tournait à mon avantage. Les têtes à abattre se relevaient, nous indiquant tout bonnement qu'elles étaient coupable de leur stupidité et prête à périr, Yaxley, Cassidy, Peverell et bien malheureusement McMillan.
Ce dernier nom déclenchait en moi un frisson désapprobateur, elle me tournait ostensiblement le dos. Serais-je prête à lui faire du mal ? Sûrement pas ; malgré tout cela.. Mais d'autres étaient bien présent dans cette salle pour assister à son spectacle écœurant, des gens sans aucun scrupule, qui n'avait pas le lien nous unissant. Des personnes qui pouvaient la faire disparaître pour cela en un claquement de doigts, Eren, Eugénia, Annabeth, Audric... Tous feraient n'importe quoi pour éradiquer ces traîtres qui salissaient nos noms impériaux et notre sang, moi aussi j'étais prête à tout, mais dans un sens cette fille était ma faille. Malgré toute la colère et la rancune qu'elle déversait en moi à cet instant, je ne souhaiterais jamais sa mort. Je voulais qu'elle cesse de s'ensevelir dans le côté bien trop obscur dans lequel elle était en train de s’entêter. Prendre le partis des né moldus, prendre le partis de mon pire ennemis, elle ne savait rien, absolument rien, sa conscience était pervers par ces insectes qui allait la rongeait jusqu'à la moelle.
Je préférais me préoccuper du présent qu'avait laisser face à moi, mon cher référent. Toujours aussi discret, j'avais tout à parier qu'à part moi, personne n'avait vu son geste. Une véritable ombre. J'ouvris doucement l'écrin, sur mes genoux pour que personne ne me voit faire. Un sourire perla mes lippes, alors que je découvrais la bague en argent. Un serpent qui brillait d'éclat blanc et vert. Elle était parfaite. Je la glissais à mon doigt, coulant un regard discret à Audric en signe de reconnaissance. Je me promettais de le remercier plus tard, j'étais d'ailleurs étonné qu'il ait pensé à mon anniversaire, comme quoi il était plein de surprise. Mais alors que j'allais parler à Eug j'eus un léger sursaut en entendant la voix de se crétin de rouge et or s'élevait dans ma direction. Mes yeux se noircirent d'un coup, je lui envoyais des salves de haines par mes pupilles. Il devait garder le silence, il devait se taire face à moi. Ne l'avait-il pas compris ? Plus de contact entre nous ! C'était le marché, s'il ne voulait pas que ma vengeance et sa pénitence ne soient plus salées. Je n'entendis pas les mots qu'il ajouta par la suite, mais j'étais certaine que dans tout les cas ça ne m'aurait pas plus du tout.
J'haussais un sourcil, mon sourire se faisant reconnaissant, lorsque Percy passa devant moi pour me souhaiter un joyeux anniversaire. Il est vrai que nous arrivions parfois à nous entendre et à dépasser le fait que le trois quart du temps je n'étais pas du tout en accord avec ce qu'il pensait ou les choix qu'il faisait. Bien trop faible, il s'affaiblissait lui même avec ses choix. Ne pas pouvoir se passer de l'amour quelle idiotie, qui j'étais sur le condamnerait à sa perte. Nous vivions dans un monde où les sentiments n'avaient pas leur place, mon regard se posa sur ma toute nouvelle bague, pas même ceux que nous refoulions.
Je me perdis dans la voix bien trop douce, aux accents bien trop hypocrite, de mon référent, occupé à nous faire un petit discours pour calmer cette tempête. Comme si j'allais régler mes différents à l'amiable avec ce bouffon de service qu'était Rubens. Plutôt crever ! Je savais qu'Audric n'en pensait pas un mot, mais il était un menteur si habile, maniant les mensonges avec tellement de dextérité qu'il arrivait à m'irriter. Alors que mon uniforme reprenait ses couleurs je me relevais prestement, mon regard noir balayant la salle alors que je la quittais, la tête haute et mon aura de vélane giflant ceux qui osait m'incendier avec leurs prunelles. J'allais me souvenir de cet anniversaire très longtemps...
made by pandora.
Perceval A. Peverell
Gryffondor
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Sujet: Re: Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open [TERMINE] Dim 21 Sep - 15:49
❝ Bloody murder we will scream, Merlin will set you up to tear me open ❞
Silver E. Nott, Rubens Cassidy, (...) & Perceval A. Peverell ~
Faisant toujours face à Rubens Cassidy, un amie que Percy considérait beaucoup, il eut presque pitié en le voyant ainsi. Percy lui avait demandait de retirer le manteau au couleurs de la maison Serpentard qu'il portait sur les épaules, mais il ne semblait pas très disposé à l'écouter et Percy en eut bientôt la confirmation.
- Pas envie de me foutre à poil, j'm'appelle pas Nott. Putain Percy c'est pas simple... Ajoutait il en voyant le regard désapprobateur de Perceval.
Et malgré le fait qu'il n'était en mesure de tout comprendre sur l'heure, il savait que Rubens se trouvait dans une position délicate. Car, en contre partie, il connaissait aussi très bien Silver et elle avait dût préparer son coup de façon à ce que le pauvre Cassidy se rabaisse jusqu'au coup. Il avait un peu l'impression d'être dans une impasse, mais forte heureusement l'intervention d'Audric semblait en avoir calmé plus d'un. Mais, de son côté S, ne semblait pas touché par ses mots et arborait une mine radieuse. C'était pour elle une fabuleuse journée agrémenté du fait qu'il s'agissait aussi du jour de son anniversaire et tout cela parsemé de bêtises et d'un bougre d'idiot capable de tout pour enfin avoir la paix avec Miss Nott. D'un côté, Percy ne pouvait que le comprendre, être persécuté sans arrêt pouvait pousser au crime. Et vraisemblablement Rubens venait de commettre le sien.
- Tu n'es pas obligé de te ridiculiser plus que tu ne l'es déjà Ruby. Viens, allons nous en ? Proposait il enfin.