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Sujet: Quand la mécanique de mon cœur déraille Dim 14 Sep - 1:06
Audric & Silver
« Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi. »
Le vent frais balayait un peu mon visage, tirant des mèches folles de ma tresse qui retombait sur ma tenue d’entraînement, aux couleurs de ma maison. Le seul moment de la semaine où j'étais vraiment incapable de te fuir. Nous occupions le mêmes postes, j'étais donc forcé de travailler en équipe avec toi. Même si comme à chaque fois j'évitais ton regard, je faisais comme si tu n'existais pas, un fantôme, quelqu'un d'inutile, une simple poussière. Je simulais l’indifférence, te considérais au même titre que les autres. C'était tellement dur, mon cœur me hurlait d'arrêter ça mais mon esprit crier de continuer sur ma lancée.
J’allais devenir une experte de la filature, me cacher, disparaître au gré de mes envies comme un véritable caméléon. J'avais mis en place une dizaines de techniques dans la semaine, allant jusqu'à dormir avec Hell chez les gryffondors... Mais je voulais m'éloigner de toi, me désintoxiquer de ton aura mortifère qui lentement me ronger. Tu ne pouvais pas avoir cette emprise sur moi, je le refusais, tu ne pouvais pas me faire éprouver des choses que j'avais bannis de mon existence. Tu n'en avais pas le droit. Une fois pas deux. Je me l'étais juré et je comptais bien aller au bout de cette promesse. Qu'es-ce qui pouvait m'en empêcher ? Ton charme bien trop attractif, ta personnalité si complexe qu'elle devenait un mystère que je prenais plaisir à résoudre, ton charisme bien trop attirant.. Et voilà que je repartais dans le même raisonnement qui ne menait jamais à rien, à part à faire naître au grand jour l'évidence que je me tuais à nier. Et je comptais bien le faire encore longtemps, jusqu'à ce que le danger disparaisse. Parce que c'était ce que tu étais devenu, un danger, l'une de mes plus grandes peur. Lorsque je parlais de phobie pour mes sentiments on en était vraiment là.. Je craignais la chose plus que tout, je ne croyais pas en elle, je ne la voulais pas dans ma vie. Je ne voulais plus souffrir, je ne voulais avoir à recommencer à remonter la pente avec autant de difficulté que la première fois. Je voulais rester cette vélane insensible aux sentiments des hommes que j'étais devenu avec le temps. Cette carapace d'acier n'avait à être entravé par personne et surtout pas toi..
Ça n'était pas réciproque, j'en souffrais déjà, bien trop pour que ça soit normal. Alors pourquoi continuer à te côtoyer ? Pour me faire souffrir inutilement ? Montrer mes faiblesses comme lors de la soirée où tout avait dérapé ? Je serais les dents en y repensant. J'avais été jalouse, comme je ne l'avais pas été depuis bien longtemps, j'avais envié Eugénia et toi, tu m'avais blessé, à l'instar l'autre. Alors pourquoi ne pouvais-je pas juste passer l'éponge, faire comme si de rien était, comme si ce n'était rien. Faire comme d'habitude et ne pas m'en soucier ? Parce qu'il s'agissait de toi tout simplement. Tu étais l'arme ultime qui faisait exploser mes défenses, tu me faisais chavirer totalement.
Je n'étais que très peu concentrée, et je loupais la plupart de mes actions ne cessant de me faire reprendre par Serena. Lorsqu'elle sonna la fin de l’entraînement je filais comme un éclair dans mes vestiaires pour qu'aucun échange ne soit possible. Après tout qu'es-ce que je m'imaginais ? Que tu allais venir à moi ? Doux rire amer, cruelle réalité. Tu ne ferais jamais ça. Et puis pourquoi le ferais-tu ? Je n'étais qu'une partisane de ta cause. Je restais longuement sous la douche pour me changer les idées. Lorsque j'en sortis tout le monde avait déjà quitté le vestiaire. Je me rhabillais tranquillement, si peu pressé de rentrer, de retrouver ce monde si face qui m'entourait depuis la soirée. Mon sourire s'était flétrit quelque peu, se muant en une moue plus dure, plus du tout joyeuse.
Je continuais de me dire que ça finirait par disparaître. Ce feu que j'avais aux tripes en te voyant, cette impression dérangeante que mon cœur s'emballe lorsque nos regards se croisent, que ma peau s'embrasent lorsque tu me frôles sans le faire exprès. Tu as toujours instauré cette distance, ces barrières, tu m'as tout de suite fait comprendre que rien n'était possible entre nous. Et pourtant je n'ai rien sus contrôler en moi, c'était plus fort que moi, ça me dévore.
Cette soirée du mois d’août, celle où je t'ai offert ton cadeau d'anniversaire, dans ce bar. Cette montre que j'avais mis des heures à choisir, y prenant un soin particulier. L'argent rappelant celui de mon propre cadeau venant de toi. J'avais fais graver derrière, une très discrète inscription « Roi des ombres. ». Je savais que tu comprendrais et puis tu serais le seul à pouvoir la voir. Ce n'était pas le moment où je te l'avais donné qui m'avait le plus marqué, c'était surtout lorsque nos lèvres s'étaient trouvé, encore comme en février, mais cette fois accidentellement. Cette sensation d’électricité qui faisait vibrer mon corps, j'en étais accroc..
Perdue dans mes pensées je ne regardais pas où j'allais alors que je sortais de mon vestiaire, je percutais quelque chose de dur. Mes yeux croisèrent les tiens alors que je déglutissais avec difficulté. Il fallait que je m'enfuis et vite..
« Pardon, on m'attend, claquais-je sèchement en détournant les yeux et commençant à partir.»
Cruel mensonge, mais je devais fuir tes ténèbres. Tu me déchirais, me démembrais, j'étais ta poupée, un morceau de chiffon. A tes yeux je n'étais rien qu'un être inférieur, nous étions proches mais si éloignés, tu me tenais à distance, comme si je t'incommodais... Et je refusais de t'aimer.
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Mer 17 Sep - 15:57
Quand la mécanique de ma rage déraille.
Douleur et horreur, campagnes mortifères de ces dernières semaines. Exploser, déchirer, c'était la seule envie électrique qui coulait le long de mes muscles, de mes bras et de mes doigts. J'ai besoin de faire mal, un besoin de me sentir vivant, en vie, de m'éloigner de ces choses qui s'entrechoquent et me brisent. Je me sens faible et pourtant si puissant, véritable magma qui gronde et détruit, se démène et coule pour remonter lentement. De Roi des Enfers, je me transforme en véritable anonyme aux yeux de celle que j'ai construis, déconstruis, brisé et cajolé. Un inconnu loin de la vérité, une page blanche qui devait être recouverte de sang et de sueur. Je m'éloigne pour mieux me retrouver, m'abandonne pour ne plus penser. Trop de chose se bousculent dans mon crâne. La douceur d'une mère qui n'existe plus depuis trop longtemps, la confiance d'un homme qui se veut protecteur. L'innocence et la pureté d'une salope que j'ai tant aimé et détruis. Cet héritier qui s'abandonne, jette tout pour mieux s'arracher de sa famille et ses obligations, cet enfant déchu qui loge chez moi, laissant un trône vacant qu'un autre s'est fait un plaisir de retrouver. Des images, des visages, et le tic tac énervant de cette montre que j'ai fini par envoyer valser. Foutaise. Connerie.
Douleur et horreur, mes amantes de ces dernières semaines. J'ai puisé dans ma patience, j'ai roulé dans la satisfaction de la réussite de mon stage, de ce carnet d'adresse qui fleuri, de ces invitations à dîner chez ces icônes de la justice, de ces hommes et femmes qui changeront ma vie et mon futur, celui qui cogne car il est proche, il se rapproche de plus en plus. Fier, je suis fier de moi. Alors pourquoi dois-je me sentir crevé par la haine, dévoré par le désespoir lorsque les masques implosent, explosent à mes pieds, lorsque le moment viens de les délaisser ? Pourquoi suis-je seul avec mes démons, pourquoi ne puis-je donc pas les contrôler ? Des ombres parmi mes ombres, et le souvenir de tes lèvres, de cette moue tentatrice. Je hais tout chez toi, absolument tout, de ton odeur à ta gentillesse. De ton don à ta manière de t'exprimer. Je te méprise et te dépèce de mes regards baignant dans le dégout. Je te déteste toi et tes longues mèches blondes, toi et ton indifférence que tu fais couler contre moi, que tu abats comme carte maîtresse. Cette indifférence qui explose, vole en éclat le soir d'une soirée, cette même indifférence qui te fais t'apitoyer, qui fais bouger Eugenia à tes côtés, bouger contre moi. Je te déteste toi et ton don, je te déteste toi et ta bêtise, toi et ta capacité à les rallier contre moi. Une amie devenue ennemie le temps d'une soirée, le temps d'un mouvement de pions, toi et tes yeux d'acier dont je n'ai qu'une envie : les voir s'emplir de larmes et de sangs, des éclats écarlates qui rouleront sur la courbe de tes pommettes, crèveront sur tes lèvres rosées.
Toi la salope, toi la traînée, toi et ce corps que j'ai vu bien trop enlacés. Toi dont la sueur avait léché ta peau, toi qui gémissait aux bras non pas d'un autre mais d'une autre. Toi qui me dégoûte et me donne la gerbe, toi qui me donne envie d'hurler et d'enfermer à jamais, pour te frapper, t'apprendre et te réapprendre à être Parfaite. Toi qui dégueulasse ton image tant chérie, toi qui pourris la Perfection que j'ai désiré quelques secondes, quelques minutes, juste une nuit, une simple nuit transformés en fantasmes et désirs dissimulés que je me traîne depuis trop longtemps. Je te déteste, corps et âme. Tu es une honte, tu glisses sur le manteau de fierté que j'ai tissé pour toi, une couche de crasse indélébile, la haine d'un genre. Tu as péché, tu t'es perdu, toi la salope, toi la traînée dans les bras d'une autre, dans les bras d'une de mes presque-Reine, d'une de mes alliées. Je te hais, Silver Nott, je te hais pour être si fière et si belle, je te hais pour être ce que je ne suis pas et ce que je ne désirerais jamais être, je te hais pour être si fière quand bien même lorsque tu dégueulasses la robe d'or que je t'imaginais.
Seul face à un spectacle d'horreur, seul face à la fin de mon histoire avec toi. Je t'ai blessé sans le vouloir, je t'ai blessé en désirant rester dans mes Ombres, précieuses alliées. Et toi, tu es partis, tu t'es détourné, et moi, j'attendais. J'attendais ce moment où mes pas croiseraient les tiens pour non pas m'excuser mais te glisser quelques mots, te rassurer peut-être. Mais au lieu de ça, c'est ta crinière d'or dans sa crinière d'ébène, c'étaient tes lèvres contre les siennes, ses doigts contre ton corps, les tiens dans le sien, et vos gémissements qui perlaient, véritable écho à votre luxure dégoulinante.
Horreur et douleur, mes compagnes d'une éternité qui ne s'achèvera donc jamais. Tu apposes sur moi des blessures invisibles, une fierté amère qui se déchaine et ne demande qu'à être libéré. Je vais te faire payer Silver, tu te joues de moi et tu me fais honte, tu me couvres d'un manteau ridicule, alors que tu perces au jour cette envie que tu as d'être à mes côtés. Que je te déteste traînée, tu obtiens ce que tu veux, mais tu n'es pas capable de faire la part des choses. Salope qui joue comme une garce sur le terrain, qui enchaîne les erreurs ou les fautes pour mieux m'agacer, pour irriter cette Capitaine qui ne se souvient plus de qui je suis, que ne se souviens pas des regards que j'ai pu poser sur toi autrefois. Je te hais toi qui te détourne, toi qui me fuis comme la Mort, et tu as raison, raison de me fuir, car je vais te sucer jusqu'à ce que ta tête roule, lorsque tes prunelles seront éteintes. Je vais te dépecer, je vais t'anéantir toi et ta puissance, je te rendrais Belle, seulement sous mes doigts, je vais redessiner ton visage et ton corps, et tu ne seras magnifique que pour moi. Horreur majestueuse, vengeance désœuvrée, je sors de la douche et enfile des vêtements légers. Horreur d'une nuit, ton corps heurte le mien alors que je m'apprêtais à partir, moi qui te pensais ailleurs depuis trop longtemps. Otage d'un parfum bien trop frais, créateur d'une colère qui ne quémande qu'à s'exprimer, mes prunelles assassinent les tiennes. Tu mens comme tu me fuis, tu t'éloignes comme toujours et pourtant j'attrape brusquement ton poignet, te tirant à moi presque violent. Je me fou de te faire mal, je me fou de tes plans et de tes soirées, j'en ai marre que tu me craches à la gueule, marre que tu me glisses le rôle du méchant. Nous étions deux, tu l'as dis, juste pour cette fois-là, tu l'as dis aussi.
Du bout des doigts je frôle la porte, poussée par mon aura elle claque brusquement, t'empêchant de partir. Je m'accroche à ton haut, avant de te repousser brusquement, contre le banc, te faire tomber, te faire t'asseoir là, te dominer un instant, simplement le temps avant que tu ne reviennes te dresser devant moi si tu l'oses. Tu m'énerves, tu m'agaces, tu me mets hors de moi. J'ai envie de te faire mal, de te faire payer, alors que ce n'était pas ce que je craignais il y a des semaines encore.
« Tu as fini ? Faut-il que je t'aide pour arrêter de te donner en spectacle ? Je vais pas te laisser tout foutre en l'air… Encore une fois. J'ai frôlé de peu l'horreur avec Charlie. Je gronde, et étrangement je m'approche alors que je t'aime si bien lorsque tu es loin. Mon corps frôle le tien, et mes doigts se serrent contre ta mâchoire et je souffle bien trop proche de ton visage : Tu pleurniches devant tout le monde, tu t'abandonnes à l'ignominie… En l'espace d'une semaine tu as juste tout détruis… » Je m'approche encore de toi, te coinçant contre ce banc, c'était toi que je voulais. C'est toi que je veux, et c'est lorsque tu m'échappes que je m'en rends compte. Salues mon amour, salues ma peur et la tienne.
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Mer 17 Sep - 21:38
Audric & Silver
« Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi. »
Mon être se déchire, alors qu'une latente nostalgie s'empare de mon esprit. Ton corps qui bute contre le mien, nos peaux qui se frôlent l'espace de quelques instants, ce contact électrique, cette tension qui me fait toujours autant vibrer, ton odeur qui vient titiller mes narines, comme cette nuit là. Sauf que cet instant n'a rien d'enviable, ni de comparable à celui que nous avons partagé, plus rien n'aura cette saveur de l'interdit, de la nouveauté, de l'attirance indéniable. Plus jamais. Cette fois nos regards s'affrontent, mais ça n'a rien de bon, juste une haine commune, une colère immense qui se répercute dans nos orbes. Je me tends, je me fige sous ton contact, tes doigts qui s'enroulent avec dureté autour de mon poignet. Tu me fais mal, physiquement et psychologiquement... Tes mains sur moi, tes mains sur mon haut, je n'en veux pas, lâche moi. Tu le fais, tu me rejettes, ça me fait encore plus mal, tu me crèves putain. Je carre les mâchoires, je serre les dents pour ne rien dire alors que je retombe sèchement sur le banc. Je tremble de rage sous ta violence, j'ai envie de faire autant de mal que tu m'en fais, j'ai envie de te faire payer, j'ai envie de t'écraser contre un mur, j'ai envie qu'un gouffre souffre sous tes pieds en t'avale.
Et mon envie se fais plus vive alors que je t'entends, elle me dévore, elle me consume, elle me fait divaguer. Tes mains contre ma mâchoire, tu me brûles, tu laisses des cicatrices à ton contact, lâche moi, tu n'as pas à me toucher, tu n'as pas à me parler, tu n'as pas à m'approcher. Restes loin de moi putain. Laisse moi t'oublier en paix. Arrête de me faire souffrir, arrête de remuer le couteau dans la plaie. Ton visage est trop prêt du mien, je sens ta haine découler dans ton souffle, tu me la craches littéralement au visage et tes paroles ne font que m'achever. Tout ce déchaînes en moi. Crève connard. Je lutte pour que je ne fasse pas une crise de colère, pour que le côté harpie de la vélane ne s'éveille. C'est dur de la contenir, de contenir se flot de haine, ce flot de dégoût que tu m'inspires. Comment j'ai pus tomber amoureuse d'un monstre comme toi. Tu n'es pas humain, tu n'as pas de cœur, tu n'es qu'un tortionnaire, tu joues encore et toujours avec moi.
Je ne suis pas faible, tu penses que je ne suis qu'un morceau de chiffon avec lequel tu peux jouer à ta guise. Tu peux l’abîmer un peu plus, le jeter au sol, marcher dessus, il ne répondra jamais, il ne luttera pas contre toi. Mais moi si. Je n'ai pas peur de toi, de toute manière je suis trop en colère contre toi pour te craindre. Ma main balaie la tienne avec sécheresse et dureté, la renvoyant valdinguer contre torse alors que je me relève d'un coup te faisant face.
« Ne me touche pas, plus jamais. »
Plus maintenant. Je te siffle ces paroles aux visages, mon regard soudain bien plus agressif, bien plus dur, plus mauvais. Je veux te faire regretter de t'être comporter ainsi. Je ne suis pas ton jouet, je veux simplement passer à autre chose, oublier cet amour qui me crève, qui m'étripes de l'intérieur, qui me tue. T'aimer c'est trop compliqué, ça fait trop de mal. J'en ai pas envie, plus maintenant.
« Foutre en l'air quoi ? Il n'y a jamais rien eu entre nous à part ce foutus don que j'ai mis à ta disposition. »
Et il n'y aura jamais rien. J'ai trop joué avec le feu, je me suis brûlé et le jeu s'arrête, il prend fin. Tu le stoppe, tu déchires l'infime lien qui nous lie en milliers de morceaux. Je vais te faire ravaler ta haine, tu vas t'étouffer avec, la recracher, la vomir. Ton venin ne fait qu'accentuer le mien, il ne fait que remuer le mien, le faire s'enflammer. Je pleurniches ? J'ai baissé le masque quelque seconde à cause de toi, à cause de ce torrent incontrôlable que tu me fais ressentir. Mais putain pourquoi t'es là ? Pourquoi tu m'ignores pas comme moi je le fais ? Pourquoi tu m'enfermes ici ? Laisse moi me casser avant que se ne soit toi que je casse, que je brise comme tu sais si bien le faire avec moi. Je te toise avec un mépris non dissimulé, tu me files la gerbe, je tremble légèrement de colère, j'ai envie de te gifler, d'hurler, de me libérer. Si je pleure ça ne sera que des larmes de rage, celle que tu fais s'accumuler en moi. Je m'avance alors que nos corps s'entrechoquent mais ma main te repousse, tu bouges à peine, un véritable roc. Une montagne que j'avais toujours pensé ne jamais pouvoir surmonter mais aujourd'hui c'est bien le contraire, là maintenant je ne veux pas seulement la surmonter je veux la détruire.
« Je te fuis, je t'ignores, je fais comme si tu n’existais plus. Tu veux quoi d'autre ? »
Mon doigt frappe sur ton torse ponctuant chacun de mes mots. Je ne vais pas m'arrêtais de vivre pour toi, tu savais comment j'étais avant et tu m'as laissé intégrer tes ombres, ne soit pas étonné de mon comportement maintenant. Et si cela ne te convient pas, casse toi. Mes yeux tombent sur mon doigt, celle qui porte la bague que tu m'a offerte pour mes dix-huit ans. Je la retire sèchement, à contre cœur, rien que ce geste me détruit alors que je la glisse dans ta main.
« Tiens j'espère ne pas l'avoir trop salie avec l'ignominie qui me recouvre. »
Laisse moi juste stopper cette vague d'abord destructeur qui me noie.
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Dim 21 Sep - 18:33
Quand la mécanique de mon amour déraille.
Ton odeur m'écrabouille. Salope. Je t'arracherai ta crinière par poignée pour qu'elle cesse de tenir captif ton effluve destructrice, qui bouge et plane lorsque tu bouges. Je te tuerai pour que cette odeur n'existe plus, je te tuerais pour que tu ne bouges plus. Je te tuerai pour que tu cesses à jamais d'exister, que tu cesses d'avoir cette emprise malsaine sur moi. Je ne sais pas qui tu es, et je ne veux pas le savoir. Tu n'es qu'une Vélane qui servira mes causes, une simple créature, et rien d'autre. Tu t'élèves et tu te relèves, plus fière que jamais. Ta peur et ta fuite éclatent pour laisser transparaitre la Belle et la Doucereuse. Celle qui n'est pas une poupée de chiffon, celle qui est une poupée de sang et de désir. Une poupée avide et destructrice. Détruis-moi si cela te chante, détruis-moi si tu m'aimes, mais cesse de me fuir comme une enfant. Cesse de dégueulasser cette image que je me suis faite de toi. Laisse-moi m'accrocher à ce fantasme que je me suis créé, laisse-moi me poser contre le plaisir de pouvoir te frôler, te toucher et t'obtenir.
Et tu me rejettes à ton tour, comme je l'ai fais ces quelques mois auparavant. Tes mots m'écorchent. Que tu es ignoble. Véritable vent caressant, tes paroles et ton aura me bercent, me cajolent d'une haine trop aimable. Et soudainement tes mots éclatent. Tu brises tout. En quelques mots, un regard, tu signes mes maux. Un grondement coule de ma gorge, et mes yeux se plissent, mes pupilles se dilatent sous un désir furieux. Tu avances, ton corps rencontre le mien, ta main dépose contre mon torse une lave meurtrière. Je la sens couler contre mes muscles, brûler ma chair et se glisser au plus profond de moi. Ce sont des serpents de feu, ils se nouent autour de mes cuisses et ma gorge, m'empêchent de bouger et consument mon derme et assèche mes rivières. Ma mâchoire se crispe, mais je ne bouge pas lorsque tu me repousses. Non. Soit plus forte si tu veux me détruire, laisse-moi te voir encore comme celle que je désire. Je le vois dans tes prunelles, tout la haine qui s'anime pour moi. C'est violent c'est puissant, je ne te laisse pas indifférent. Cela me suffira si tu es incapable de me nourrir de cette chose que je désire mais qui me paralyse. Donne-moi toute ta haine, si tu ne veux point m'aimer, je m'en sublimerai tout autant.
Tu me fuis, je le sais. Tu m'ignores et cela me crève. Tu fais comme si je n'existais pas et c'est bien cela mon problème. Tu fais toutes ces choses pour ensuite faire ta sainte blessée par Prince Saddler devant tout le monde. Tu fais l'enfant blessée par ses sentiments bien trop purs. Tu m'ignores, et pourtant c'est dans mon cœur que tu as planté le poignard du dégoût et d'une colère vorace. Soumet-toi. Aime-moi ou je te crève, c'est aussi simple que ça, Nott.
Ton doigt relève le rythme de tes paroles acerbes, et dans un regard tu bouges encore retirant cette bague que tu portais encore. Symbole de ma famille, Symbole de notre Maison et illustre Directeur, je sens mon cœur se serrer en te voyant me la rendre. Tes dernières paroles me donnent la gerbe tant mon antipathie est immense. Mes doigts se referment sur l'argent et cette pierre qui illuminait l'ensemble. Me dire que j'ai demandé à ce que l'on te taille ce bijoux sur mesure ne me fait rappeler à quel point je suis faible et stupide. Pourquoi ai-je besoin de toi ? Pourquoi ai-je besoin d'une femme à mes côtés ? Ma colère me démanche. Je te jure, elle danse en moi. C'est une véritable catin qui me tente, si sensuelle. Elle me brûle et laisse courir sa langue contre ma peau, elle veut la fourrer dans ma gorge et me faire cracher toute cette animosité que je suis prêt à rendre. Sur toi.
Mes phalanges blanchissent. Mes doigts se crispent sur la bague. Un instant et puis mes yeux reviennent vers toi. L'envie de te gifler me bouffe les doigts. J'aimerais pouvoir d'un mouvement t'exploser la nuque, te briser tes putains de cervicales et te voir tomber à mes pieds, morte pour me manquer autant de respect, morte pour être aussi stupide et fière. Mais je devrais t'aimer un peu plus non ? Me tenir tête alors que la simple idée que de te séparer de cette bague te crève ? Je le vois dans les lueurs de ton regard, dans ta réponse bien trop vexée. Ce n'est pas ce que tu veux, mais ce que tu es censée vouloir. Tu veux m'oublier, parce que je t'ai écorchée vive. Laisse-moi glisser ma langue dans tes plaies, Silver, je suis sûr que cette caresse humide t'apaisera comme jamais.
Ma main libre se glisse autour de ton poignet. Caresse interdite, poigne de fer. Je penche la tête vers toi, je m'approche encore, mon corps frôlant de nouveau le tien. Laisse-moi jouer encore Silver, j'ai besoin de te sentir, j'ai besoin de savoir que je ne suis pas en train de foutre tout en l'air pour une sensation que j'ai pu imaginer un soir. Une nuit. Cette après-midi d'été où j'ai sentis mon cœur se déchirer lorsque tu t'es éloignée comme si de rien n'était me laissant dans les doigts mon présent. La seule qui ait pensé à moi. Alors que tu n'es censée qu'être une ombre parmi les ombres.
Mes lèvres se glissent à ton oreille et je souffle lentement, bien trop sensuel, bien trop désireux d'être en osmose avec ton aura qui plane et te bouffe pour s'exprimer. « Je veux que tu arrêtes. Je veux que tu arrêtes tes putain de conneries. J'en peux plus, bordel. Tu fais comme si j'étais le parfait des connards, mais t'arrêtes pas de me fuir et m'ignorer. » Je m'écarte à peine, juste assez pour baisser la tête et croiser ton regard. Le bleu océan de mes prunelles pénètrent les tiennes. Je susurre, mon souffle se mêlant au tien, mes lèvres effleurant les tiennes. « Je ne veux pas que tu appartiennes à quelqu'un d'autre que moi. » Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu la sens cette rage qui ronronne dans ma gorge ? Ta bague est glissée dans ma poche alors que je viens plaquer mes lèvres contre les tiennes, ma main libre se posant contre ta nuque, mes doigts se serrant contre tes mèches. Qu'importe que tu le désires ou pas. Ecorche mes lèvres, si tu le veux, je t'arracherais le cœur. Mords ma langue, je t'arracherai avec les dents tes lèvres. Laisse-moi t'embrasser, laisse-moi te débarrasser de cette horreur contre ta peau.
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Lun 22 Sep - 20:28
Audric & Silver
« Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi. »
Tu es le roi de mes cauchemars. Tu es le monstre de mes nuits. Un monstre tellement attrayant et pourtant infect au possible. J'ai conscience de tout ça, je sais que tu es nocif pour moi, que je devrais m'enfuir, m'éloigner de toi le plus rapidement, prendre mes jambes à mon cou et te laisser cracher ton venin tout seul, détruire quelqu'un d'autre que moi. Seulement je suis beaucoup trop fière, ça me dévore, c'est comme ça, tu pourrais faire pire que mon ego me crierait de rester et de surenchérir. Plus tu m'écorcheras, plus je te grifferais, plus tu me feras saigner, plus je te pousserais sur un précipice menant directement à la mort. En s'affrontant on se mène chacun vers l'auto destruction, en luttant l'un contre l'autre on se détruit. Et pourtant on continue, on ne s'arrête pas, on se fait du mal. Tu me frustres, tu me rends dingue et peu à peu cette frustration se mue en haine et en rage. Tu me fais frémir de colère, tu animes un bain de fureur immense en moi. J'ai envie de t'hurler dessus, j'ai tellement de choses à te cracher au visage, et pourtant les mots restent coincés dans ma gorge refusant de sortir. Tu me mets à mal, tu me pousses dans mes limites, si tu savais comme je peux être mauvaise dans ces cas là, et pourtant là je me contiens, j'intériorise, te siffle quelques mots plein d’amertume mais c'est tout. C'est parce que tu me blesses, mon cœur se serre à chacune de tes phrases. Et ça me tues de l'avouer, je peux pas être faible face à un homme, face à toi. Je suis une femme forte, bien plus forte que toute cette gente masculine et stupide réunis. Continue je t'y invite, blesse moi encore et je te ferais payer en pire, joue avec mon cœur en soufflant le chaud puis le froid et je t’écraserais le tiens. Je laisserais cette facette sombre de ma personnalité te sauter à la gorge, la harpie sortira ses griffes, son plus affreux visage pour déchiqueter le tiens. Pour ne plus souffrir, pour que cette douleur cesse je suis prête à beaucoup. Alors soit tu la calmes par toi même, soit je m'occupe moi même de la faire se tarir et crois moi ça te plaira pas.
Je te touche, tu n'es pas insensible à ce que je te claque au visage, à mon geste lorsque je te rends ton présent. Ça te met en rage, je le sens, ton aura me foudroie, ta colère vibre. Si tu savais comme j'y prends un malin plaisir, comme j'aime te voir comme ça. Je n'ai plus de pitié pour un homme que je désire depuis des mois, que je me suis toujours refuser d'avoir, qui m'a toujours repoussé et qui ne fais que se jouer de moi, me rabaisser, me dire que je ne fais pas les gens comme il faudrait, me faire comprendre que je ne suis pas assez bien pour lui tout simplement. Mais qui es-tu pour dire ça ? Personne. Tu n'es pas le grand Audric Saddler, à mes yeux tu n'es qu'une ordure que je brûlerais sans concessions. Je te fuis tu devrais être heureux, moi qui pensais que c'est ce que tu cherchais, mon exil, mon effacement. Mais ça te gêne, ça t'agace de voir que ton emprise sur moi se dissipe, que tu perds cette main mise, ce lien qui nous unit. Si tu savais comme c'est faux, si tu savais comme j'ai l'impression que plus le temps passe plus je m’enchaîne à toi. Je me passe moi même mes chaînes de ma propre servitude à ton encontre, je lutte mais chaque fois mes pensées et mes pas me ramènent à toi. Et je me hais pour ça et pour bien d'autre chose.
Comme maintenant alors que tes doigts s'enroulent comme des serpents autour de mon poignet. Je devrais me détacher, te forcer à me relâcher et pourtant rien que ce contact éveille en moi mille frisson, mille envies que tu me touches encore et encore, partout et toujours. Ton corps qui se collent au mien me fait divaguer. Ta peau, ton odeur, ta voix, ton contact, tu me rends dingue. Tu n'as pas le droit de me faire un tel effet, de créer une telle attraction entre nous, c'est moi la vélane pas toi. Ne me tente pas de nouveau, pas comme cette nuit qui ne fait que me hantait depuis des mois à chaque fois que je te vois, pas comme cet été quand j'ai poussé ma faiblesse jusqu'à t'offrir quelque chose qui te rattacherais un peu à moi, qui me prouverait que j'existe un peu dans tes ombres..
Sais-tu combien tu me tortures rien qu'en glissant tes lèvres à mon oreille ? En sentant ton souffle percuter ma peau, tes paroles raisonner dans mon esprit. J'en ferme presque les paupières. Je ne comprends pas tes paroles, c'est justement parce que tu es un parfait connard que je m'éloigne de toi, que je fais tout pour te fuir. A cause de ton comportement de salaud insensible, de tes humeurs orageuses qui me tuent. Je suis au bord du craquage lorsque nos lèvres s'effleurent, nos souffles se mélangeant presque alors que nos yeux s'affrontent comme toujours, reprenant leurs habitudes, les océans s'observant et se toisant avec mépris et désir. Je me tends, le choc emplit mon corps alors que lentement tes derniers mots remontent jusqu'à mon crâne. J'ai peur d'avoir mal compris, tu rages totalement. Tu me veux comme un enfant capricieux désire un jouet, tu ne me veux que pour toi, que je sois ta propriété, que la vélane volage s'assagisse pour n'être qu'à toi.
Et tu me portes le coups de grâce lorsque tes lèvres se posent sur les miennes, ta main s'enroulant autour de ma nuque, je suis prisonnière de ton baiser. Je ne réagis pas tout de suite, avant de mordre sèchement ta lèvre pour reculer ton visage du mien avec une rage non dissimulée te crachant ces quelques mots d'une sincérité foudroyante.
« Si tu savais comme je te hais Saddler. »
Et pourtant mes lèvres se plaquent bien rapidement sur les tiennes, cherchant une nouvelle fois ce contact qui me fait littéralement vivre. Mes bras s'enroulant autour de ta nuque, mon colle se collant tellement au tien qu'il pourrait presque ne former qu'une seule entité. Je te hais pour ce désir que tu me fais ressentir, je n'ai jamais désirer quelqu'un comme toi je te désire, comme toi je te veux. Fais moi tienne, je suis à toi tout entière, je baisse les armes, j'ai plus envie de te résister, j'en ai plus la force je veux juste profiter de cet instant. De nos lèvres qui bataillent sans aucune douceur, juste de la passion et de l'envie. Cette putain d'envie que je me traîne depuis des mois, des semaines, des jours. Ça en devient presque vital pour moi d'être avec toi.
Je finis par mettre fin à ce baiser brutal, à bout de souffle, restant proche de toi alors que je susurre à mon tour quelques mots à ton oreille mais mains glissant le long de ton torse, agrippant le tissus qui recouvre tes hanches.
« Je veux bien n'appartenir qu'à toi, si toi tu n'es qu'à moi. »
C'est dangereux comme demande, je le sais. Tu n'es pas dans la même catégorie que tout le reste des garçons que j'ai pus fréquenter jusqu'ici mais je ne veux pas être ton jouet. La petite vélane dont tu disposes à ta volonté, pour tes plaisirs quotidiens. Je ne suis pas ta pute Audric, que tu le comprennes bien. Si tu n'es pas capable d'assouvir ma demande, alors que j'assouvis la tienne dis moi adieu ici et maintenant. Met donc fin à cette tension, cette attraction, qui nous lie si tu l'oses, si tu as la force de balayer tout ça. Moi je ne veux que toi et cette envie enflamme mes prunelles. Mon visage reviens face au tiens, tellement proches, sûrement bien trop alors que je te souffle.
« Dis oui et je cesse de te fuir, dis le et redeviens mon prince des ténèbres. »
"Je t'aime la première fois Je t'aime la dernière fois Je suis la princesse, comprends ces lignes blanches Parce que je suis ta chanteuse de jazz Et tu es mon chef de secte Je t'aime pour toujours Je t'aime pour toujours
C'est de l'ultra violence " (Lana Del Rey)
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Jeu 2 Oct - 23:45
Quand la mécanique de mon esprit triomphe.
Morsure viciée, amour violé. Princesse se redresse et sur son visage il n'y a que violence et rage, l'électricité éclatant dans ses prunelles de métal en fusion. Tes mots claquent, véritable tonnerre dans mon être. Tu m'en arraches un sourire mauvais, j'en écartèle mes lèvres de colère. Comment peux-tu penser une chose pareille, comment peux-tu t'autoriser à prononcer une telle horreur ? Ah mais je te la ferrais ravaler, je te l'enfoncerai dans la gorge, je t'étoufferai de mon poing, mes doigts caressant ta tranchée. Je te briserais de mes doigts, je te fracasserai moi-même. Quel grand honneur que je te fais, crever à mes pieds, dévorée par mes propres démons. Tu ne mérites pas mon attention, ni que je sois là encore.
Un grondement ronronne dans ma gorge, lorsque c'est au tour de tes lèvres de venir prendre possession des miennes. Mes doigts se resserrent sur ta crinière et je me fou de tout. Je me fou de toi, de tes ressentis et de tes paroles. Ma langue brave tes lèvres, fouineuse, elle frôle tes dents avant de venir se perdre contre la tienne. Impétueuse et surtout si conquérante, la douceur est morte depuis trop longtemps, il n'y a plus que la rage et la frustration, disciples de mon autre monde. Ta salive pour la mienne, nos langues se cherchent, se défient, se battent pour prendre le dessus sur l'autre, se tuent, se meurent. C'est mon souffle qui crève contre tes lèvres, gonflées d'un désir inhumain.
Ton corps se serre contre le mien, et je l'épouse. Je devine tes formes contre moi, la pression de ta poitrine contre mon torse, ton ventre qui se soulève. Tes doigts qui dévalent mon corps et se serrent contre mes hanches. Putain d'envie, putain de succube, je t'en briserai les doigts. Je sens l'envie couler jusqu'à mon ventre, serrer mon poitrail et ma main s'écrase contre ton fessier, te serrant contre moi jalousement, possessif au point de vouloir te briser toute entière. Au point de te rendre laide pour te condamner, au point de te briser pour laisser en toi des crevasses béantes que rien ni personne ne sauront combler. Pourquoi devrais t'apaiser, alors que la seule chose qui me fait perdre pied, c'est de t'observer être celle que je désire ? Je frôle cette corde et te contemple frémir, chanter, danser pour un monde qui n'est pas le tien. Mais tu baves des complaintes dans un univers qui n'en désire pas. Tes bras se glissent autour de ma nuque, tu me noies putain. Ton odeur m'enivre, elle est là, véritable cascade qui se déverse sur tes épaules et ma gorge, cogne contre mon corps et plonge dans le gouffre que je suis. Ton odeur, ton parfum, vicieuses, véritables serpents qui forcent le passage. Sifflement déroutant, je serre les dents.
Tes lèvres frôlent ma mâchoire, ton souffle est là et il caresse ma gorge. Tes mots sont doux, tes mots sont presque désespérés et pourtant, c'est une ultime provocation. M'appartenir. T'appartenir. Tu m'arraches un sourire. Mes doigts deviennent de véritables serres qui broient tes hanches. « Non. » Tais-toi. « Non. » Cesse ces conneries. « Non. » Mes doigts se serrent contre ta mâchoire et je crache une dernière fois, lentement, traînant les sons, les détachant au point de les rendre douloureux : « Non… Tu m'entends ? T'as compris ? Ja-mais. » Mes lèvres frôlent les tiennes, caressent ta mâchoire. Douleur, j'ai envie de t'entendre gémir de douleur, me supplier de réclamer mon pardon pour me prendre de si haut, de me penser si idiot. Non, pour qui tu te prends, putain ? Pour qui tu me prends ? Je te détruirais s'il le faut, accepte le. Je siffle entre mes dents : « Pourquoi je t'appartiendrai alors que tu es vouée à vivre enchaînée ? » Je plisse les yeux, et relâche ton menton, mais j'avance encore, mon bassin frôle le tien. Recule, encore, reste sage ou je te fais mal. Je caresserai ta chair de ma baguette chauffée à blanc, je dessinerai sur ta peau toute la couleur de mon amour et de mon mépris, magnifique couple voué à l'échec. Recule, jusqu'à ce que ton dos rencontre le mur. Je suis si proche mais ne te touche pas, ma main reposant contre le mur. Mes prunelles sont rivées aux tiennes. Tension électrique, pression malsaine. Méprisant et mauvais, mes lèvres s'étirent de nouveau pour souffler quelques mots acides : « Tu les as choisis tes chaînes. » Ose me dire le contraire. Ose me dire que je suis fou et que j'étais seul depuis le début à voguer sur cette barque qui suis le fleuve de nos émotions, de nos envies et nos fantasmes. Dis-moi que je suis seul depuis le début, que nos baisers je les ai rêvé, que cette tension entre nous c'était joué. Avoues que tout ceci est surfait, parfait pour une comédie.
Mes doigts éraflent ton ventre, s'accroche au haut de ton jean, se glissant sous la lisière du tissu. Je te veux putain, laisse-moi être un enfant qui réclame, un enfant qui désire, un enfant qui a besoin et qui exige. Laisse-moi transformer mon désir en ordre, et obéit idiote. Je me fiche de ce que tu veux, je me fiche de ce qui sera le mieux pour toi. Toute ta vie se transformera, du tout pour le tout, alors cesse de m'emmerder avec tes désirs et tes envies, tes préférences qui ne sont que des caprices de Princesse. Tais-toi ou je t'arrache la langue, je te la bouffe à même la bouche, ton sang coulant contre ton menton et le mien. Tais-toi, ou je t'étouffe avec ton sang. Obéis simplement, continue à me désirer, continue à m'aimer, et ouvre les yeux. J'ai raison et c'est toi le monstre égoïste.
« Alors acceptes-les. » Ma joue frôle la tienne, mes lèvres quittent le creux de ton oreille et mes prunelles croisent les tiennes. La provocation tire mes lippes rougies par ton contact, dégueulassé par ton goût qui trône encore contre ma chair rosée. Laisse-moi planter mes crocs dans ta chair, laisse-moi me libérer de ton emprise. Tu le sais aussi bien que moi, ce bal ne fait que commencer. Nous savons danser, mais nous désirons mêner tous les deux. Tu m'écrases les pieds, et moi ta robe, je l'emporte avec toi. Le problème ce n'est si moi, ni toi, mais cette frustration entre nous et ta robe bien trop longue qui m'ennuie et m'exaspère. Laisse-moi te l'arracher, laisse-moi te libérer de ton bustier qui te crève. Laisse-moi être ton ilôt. Je te ferrai croire ce que tu désires pour être bien, absolument tout, même si je préfère me mentir à moi-même. Ne m'en veux pas d'être franc, ne m'en veux pas de penser que tu mérites ma franchise trop rare et trop cruelle. Ne m'en veux pas pour avoir cru que tu étais forte. Laisse-moi être ton souffle, laisse-moi te le donner de mes baisers ou accepte ma colère et mes jalousies, accepte-les jusqu'au point ou je détruirais ta vie à toi aussi, deuxième nom sur une liste de victime désabusée.
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Ven 3 Oct - 22:44
Audric & Silver
« Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi. »
Le prince des ténèbres dans toute sa splendeur qui s'élève face à moi. L'antithèse parfaite du parfait référent de la maison des serpents, l'opposé exacte de ce que tu cherches à montrer à tout le monde. Tu n'as rien de bon en toi, tout est mauvais, tu es pourris de l'intérieur, totalement moisis. Ton sourire, que l'on pourrait penser doux, presque affectueux, n'est qu'un rictus malsain, une grimace d'horreur, la marque de la terreur que tu souhaites infliger aux autres. Tu infiltres en moi une sournoise peur, qui s’intensifie à mesure que tes doigts se resserrent sur mes hanches, comme si tu espérais briser chacun de mes os, les broyer avec l'aide de tes phalanges. C'est très certainement ce que tu essaie de faire, à la vue de cet éclat de rage, de haine pure qui brille dans tes iris couleur océan. Tu me fais mal, autant intérieurement que physiquement, je garderais des marques de ta cruauté sur mon âme que tu prends plaisir à lacérer en répétant incessamment ces non qui résonne dans mon esprit comme une condamnation. Mais aussi sur mon derme que tu ne cesses d’enserrer avec tes doigts, qui y plonge presque, ma mâchoire, mes hanches, tu laisses ta trace hideuse partout sur moi, comme une traînée de cendre qui consume ma peau et mon être.
Tu me poignardes et la lame ne cesse jamais d’entamer ma chair, de la faire saigner. Le liquide chaud et vermeil s'échoue à tes pieds, te fais jouir d'extase, à l'instar de ma douleur que tu as l'air de tellement aimer. Tu ne m'aimeras jamais pour ce que je suis, mais pour ce que tu voudrais que je sois, ta marionnette, ton jouet, celle que tu peux abîmer, torturer, écraser au gré de tes envies, la réparer pour mieux la frapper la fois suivante. Un monde infernal de douleur addictives, de dépendance aux frasques du mal, dans lequel tu m’entraînes, tu m'y tires, tu me pousses à m'y noyer avec toi. Tu uses de tout tes charmes, de toutes tes manipulations, consciemment et inconsciemment. Comme tes lèvres putrides, bien trop tentante qui me dégoûte autant qu'elles m'attirent, qui frôlent l'écorce de mon corps. Je voudrais te les arracher, scarifier ta peau avec mes ongles, pour te faire ressentir un centième de ce que tu prends un plaisir jouissif à m’administrer, un poison bien trop violent, une médecine bien trop barbare.
Jamais. Un mot qui suffit à résumer la fin de ce jeu cruel dans lequel nous nous étions enfermé, cloîtré, ou nous étouffions, nous ne cessions d'en demander plus, pour s'affaiblir plus. Je ne plaisantais pas, ce n'était pas un test, ce n'était pas une blague. Je dépose les armes, je les enfonce dans tes pieds avant de signer mon retrait total de la bataille. Je préfère te laisser gagner, te laisser crever dans ton besoin de tout avoir, de tout contrôler. Tu n'es en définitive qu'un enfant, un égoïste qui ne voit pas plus loin que son trône et ses envies à lui. Ta soif de pouvoir, ton manque d’humanité signeront ta fin. Crèves y sur ton trône, qu'il te pourfende, je serais une heureuse spectatrice de ta chute, ou bien même une actrice. Mais je ne serais plus à tes côtés, cela est terminé, plus jamais. Tu ne m'auras pas. Plus jamais. La main mise que tu avais sur moi disparaît à mesure que le monstre en toi abat son fouet sur mon dos. Continue donc à jouer seul, je ne serais pas ton jouet, ton caprice enfantin et malsain.
Mon dos percute sans aucune douceur le mur alors que j'étouffe un sifflement de douleur.Ta gueule, ta gueule, ta gueule. Cesse de me rappeler mes honteuses erreurs, les chaînes que je me suis moi même passée au poignet et qui désormais me serre bien trop, me coupant ainsi la circulation pour le procurer une mort lente et douloureuse. Seulement, je ne suis pas le genre de fille qui se laisse annihiler par leurs erreurs, je peux passer outre, les effacer pour mieux recommencer. Et c'est ce que je vais faire cette fois. Je vais les scier, les exploser, les faire fondre, les arracher à toi. Je vais reprendre ma liberté, rouvrir mes ailes au monde extérieurs, quitter tes ténèbres.
Retire tes putains de doigts de moi, casse toi, ravale tes putains de mots et faites qu'ils t'étouffent. Cesse de me regarder, de te croire tout puissante, de me croire à ta botte. Je vais te crever les yeux pour cesser d'être constamment tentée, d'avoir toujours cette violente et trépidante envie de te faire mien, de me lier à toi, d'être avec toi. C'est pire qu'une drogue, bien plus dangereux, encore plus addictif et malsain. Regarde ce que tu me fais, regarde la perte de contrôle que tu opères en moi. Tu le happes, me le retire. Je serre les dents et les paupières, pour que la harpie en moi, l'alter ego de la vélane ne s'échappe pas. Mais la rage est trop forte, trop importante. Tu n'es pas si différent de Brennan, au final. Les crocs, les serres, le visage repoussant, tout menace de remonter à la surface. Des années d’entraînements de lutte pour contrôler cette part de moi, pour que tu réduises tout en miette. Et pourtant j'y arrive presque, seul mes yeux ne sont pas épargnés alors qu'ils s'ouvrent pour t’assassiner d'un coup d’œil, l'argent à foncé, pour laisser à se mélange couleur sang et noir. Les yeux du diable qui tombent sur toi, tu les as fais venir, tu les as invoquer, seule part de ce pouvoir d'horreur que je n'arrive pas à calmer. Je susurre bien trop mauvaise à mon tour.
«Mes chaînes n'existent plus. Je m'en suis délivrée. Je n'appartiendrais pas à toi. Un autre peut-être mais pas toi. »
J'ai perdu, tu m'as perdu. Nous sommes quittes. J'ai abandonné. Alors pourquoi j'ai cette impression de vide qui me fait totalement perdre pieds. De même que ton odeur, enivrante fragrance musqué qui devient presque entêtante pour moi, comme ce besoin que j'ai à vouloir sentir tes caresses sèches, mais pourtant divine sur tout mon être. Mais je dois lutter contre toi, pour moi. Mes doigts enserrèrent ta main, retirant leu poigne de mon jean, sèchement, comme si je brisais notre lien en faisant ça.
«Je n'ai pas besoin de toi, tu n'as pas besoin de moi. »
Alors pourquoi ta présence est devenue presque essentielle, nos jeux de regards, deux vautours qui tournaient autour de la même carcasse. Tes baisers étaient meilleurs que tout ce que j'avais connu, c'est ça qui m'a perdu. Mon goût du danger aussi, tu en es la personnification. Mes doigts s’agrippent à tes épaules alors que je te pousse une nouvelle fois, je te fais reculer, je veux récupérer l'oxygène dont tu me prives. Dégage.
« Si tu n'es pas capable de me donner ce que je veux, je ne te donnerais pas satisfaction. »
Et je reprends tes paroles, avec plus de hargne, un véritable poison que je te crache à la gueule, pire que cette gifle que je rêverais de te donner, pour sentir ma main brûler au contact de ta joue, entendre ta mâchoire se déboîter, te voir cracher du sang.
« Tu m'entends ? T'as compris ? Jamais. »
La mécanique de mon cœur déraille, mes sentiments grandissent à mesure où tu me repousses, tu es mon opium, ma drogue. Mais je te veux toi, plus que tout, je te désire tellement que ça me fait mal. C'est ça l'effet que fait de tomber amoureuse une nouvelle fois, avoir encore plus mal. Crever dans un désir inassouvis ? Recommencer à aimer celui qui ne m'aimera jamais.
« Je reprends ma liberté, que tu sois content ou non. Je ne serais jamais ton objet.»
Je suis devenue un monstre, tu as abattus la dernière part en moi qui était encore bonne. Échec et mat. Tu es le second et le dernier à m'avoir brisé. L'homme de trop dans cette équation qui n'aura servi qu'à faire de mon cœur une pierre calcinée.
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Dernière édition par Silver E. Nott le Sam 25 Oct - 23:07, édité 1 fois
Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Mar 21 Oct - 23:38
Quand la mécanique de mon coeur déraille.
La mort dans tes yeux. Le goût de cendre dans la bouche et le gouffre des Enfers dans tes prunelles. Tu me figes, tu me glaces. Les caresses glacées de la faucheuse sont saillantes. Elles glissent dans ma chair, la pénètrent avec finesse, m'écorchent et m'enflamment. Elles me font mal, ces caresses. Ces putains, dignes de toi, elles prennent ton exemple. Qu'elles sont belles tes prunelles. Le danger pourris tes iris, la haine crame tes cornées, le désir éclate et brille dans ce noir infini. Que tu es effrayante et si excitante, véritable monstre de ma conscience. Oh, tu serais parfaite muette, mais tu grondes dans mon crâne, tu siffles et tu vrilles mes songes. Tais-toi, catin, tais-toi, putain, tu n'es qu'une ombre dénuée d'intelligence. Mords toi la lèvre, bien trop sensuelle. Tues-moi de tes yeux assassins, de tes orbes maléfiques. Mon souffle se meurt, il n'est plus, il me refuse tout. Il se refuse de vivre encore, il a peur, il tremble, alors il se dissimule, il se cache, il crève dans ma poitrine. Tu es un monstre, Silver. Cruel masochiste que je fais, quel pauvre naïf que je suis à courir et me jeter en pâture dans les crocs de la louve, la furie. Vulgaire barbaque agitée sous le nez de la créature. Appât dépressif, homme sans conscience, homme sans attache. Sans saveur, sans couleur, juste les traits de l'horreur, juste les plis de l'ambition et les tâches de l'égocentrisme. Putain de mélange amer qui coule, pisse sur tes lèvres. Ouvre la bouche, je veux les voir tes crocs. Hurle, je t'en prie. Ne vois-tu pas cette âme qui se complaît dans la douleur, qui se jette à tes pieds et n'attends que ça ? Fais-le, vas-y. Détruis-moi de tes mots, dénoue ma conscience, ôte moi la langue, abat ma fierté, démolis mon cœur, casse mes os, efface moi, inhale-moi, détruis-moi, abroge ma vie. Parfait doloriste, vicieux libertin qui te roue de tes coups et ses mots, sale putain.
Pauvre idiote… Je suis presque triste de t'entendre prononcer chose pareille. Que tu me choisisses ou pas, elles sont toujours là, tes délicates chaines. Cette entrave métallique coulée autour de ta gorge et de tes poignets. Bientôt elle murera tes lèvres et tes flots, je l'espère. Que je ne sois là ou pas, que je sois une Ombre mouvante et persistante, tantôt éphémère dans ta vie, demeure dans ta destinée cette chose horrifiante qui t'enchaîne à un inconnu. Que tu m'acceptes, que je t'accorde ton caprice ou te le refuse, la réalité demeurera la même : un jour tu me tourneras le dos. C'est vrai, tu as raison. Tu n'as pas besoin de moi. De qui une vélane aurait-elle besoin ? Elle se complait dans son besoin de liberté, elle danse tout contre la luxure qui dégouline de son corps. Pellicule sucrée qui te colle à la peau, à ma conscience, m'attire et réclame la caresse humide de ma langue fouineuse… Tu m'étreins, tu m'épuises, je divague encore… Alors pourquoi la réciproque me sonne si fausse ? Pourquoi me suis-je créé cette illusion d'avoir besoin de toi ? Pourquoi est-ce que je m'y accroche ? Pourquoi faut-il toujours que nous allions à contre-sens ? Tu me veux et je te repousse, je te réclame et tu me fuis… Foutaise. Tu quémandes l'identique besoin. Ces choses que je me refuse de te donner… Pour simple raison que tu es une vélane. Mais si ce n'était pas le cas, en serais-je capable ?
Tes paroles m'arrachent un sourire amer. Cortège funèbre. « C'est pas toi que j'aurais choisi, si c'était un objet que je désirais… » En as-tu seulement conscience, jolie blonde ? Qui diable souhaiterais se passer les chaines au cou, qui aimerais se retrouver à tes pieds, jouet sous la poussière d'or de la belle, alors que celle-ci finira par nous écraser ? Je ploierai sous ta fierté, ton ambition et ton futur. Ta destinée, tel sont les mots qui font écho à ta race. Mais Silver, ouvre les yeux. Ce n'est pas toi que j'aurais choisi, si c'était pour simplement te posséder. Trop dangereux. Atrocement excitant. Irrémédiablement attirant. Des mots caressent mes lippes, souffle unique pour articulé faiblement : « Et… Je ne t'ai pas choisi. » C'est toi qui l'a fait. Tu me claques à la gueule, c'est tout. Tu t'imposes comme une Reine. Je n'ai fais que poser le doigt sur une capacité, un don qui peut être exceptionnel à mes côtés. J'ai bougé mes pions pour t'attirer à moi. J'ai réclamé ton aura et ta puissance et j'ai succombé au mal. Tu es diabolique, amour, tout simplement.
Pourquoi choisir une femme qui ne saura vous donner tout ce qu'elle a à donner ? Pourquoi choisir une femme qui gémira dans vos draps, trembleras dans vos bras lorsque la date fatidique approchera ? Suis-je à ce point ignoble, venir à en désirer une femme qui ne pourra m'appartenir ? L'assurance de m'échapper, tu n'es que fantasme, volute de fumée, la sensualité même qui se faufile entre mes doigts, m'échappe et s'envole. Une promesse de damnation. Qu'ai-je fais pour désirer ces poupées qui ne me sont pas destinées ?
Un soupire coule de mes lèvres. Comprends ce que tu voudras, j'imagine que tout ceci n'a plus aucune importante. La liberté, ton but absolu. Libères-toi de tes entraves si tu le peux, savoures l'air qui caressera ta peau et le goût dans ta bouche. Dis-moi si cela vaut le coup, dis-moi si s'arracher le cœur vaut tout ça… Je l'ignore, et j'ai peur de le savoir. Il n'y a sur mes épaules que le poids des ces promesses, des derniers mots de mon père. Comment pourrais-je trahir la chair de ma chair, le sang de mon sang ? Tu n'es pas mon but Silver. J'ai juste espéré que tu viendrais t'y mêler, pour te rendre légitime. Mais il n'y à face à mon égoïsme que la force de ton caractère pour m'écorcher vivant. Il n'y a rien sur cette Terre qui ne me face plus mal, que cette haine dans ton regard, l'amnésie d'une Reine destituée, et ma propre fierté. Non, rien. Si ce n'est de te voir sortir d'ici, la tête haute, sans te retourner. Alors laisse-moi fuir le premier. Savoures ta victoire. J'espère que la saveur est à ton goût, parce que moi elle me donne une envie de gerbe. Atroce et persistante, elle me racle la gorge. J'ai jeté ma fierté à tes pieds pour réclamer ta présence, pour dévoiler une faille géante, articule une faiblesse à tes yeux… Mais qu'ai-je fais, putain. Pourquoi maintenant, pourquoi me faut-il quelqu'un à mes côtés pour voir plus loin ? Pourquoi ce besoin fait-il rage et m'écorche-t-il ?
Jealous, jealous boy, If I can't have you baby, No one else in this world can.
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Sam 25 Oct - 23:07
Audric & Silver
« Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi. »
Mon cœur est désormais un champs de bataille calciné. Je ne suis qu'une survivante parmi tant d'autre. Touchée, blessée, mais qui s'accroche à son existence avec fermeté. Je rends les armes, je ne peux plus me battre, je n'en ai plus la force mais je garde la face. Je me relève, je jette mes armes à tes pieds, j'espère juste qu'elles t'entailleront, que ton sang te giclera au visage, qu'il colorera le sol, que la terre crèvera à cause du poison qu'est le liquide vermeil qui danse dans tes veines. Je garderais la tête haute, le regard frondeur. Parce que même toi Audric Saddler tu n'arriveras pas à me détruire. Personne n'aura ce pouvoir sur moi un jour, je resterais un roc qui parfois se fissurera mais qui jamais ne bougera. Tu n'es rien, absolument rien, un gouffre, le vide. Un orphelin qui se perd dans des rêves irréalisables pour lui, tu vises trop haut, ta chute sera phénoménale, tes os se briseront tous d'un seul coup ce jour là. Tout ceux qui seront resté entre tes griffes en crèveront, tu les emportera tous mais moi je serais déjà bien loin, j'aurais vogué vers d'autres horizons. Je t'aurais oublié, je le ferais un jour, je sais que je finirais pas y arriver. J'effacerais chaque moment de ma mémoire, chaque souvenir de mon désir brûlant pour toi, de tes caresses sur mon corps, de nos lèvres qui s'unissent chaque fois avec plus de passion et d'envie. Non stop. C'est terminé tout cela pour moi, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Tu es une ombre du passé à partir de maintenant, un vague souvenir. Ma plus grosse erreur.
Mais qu'es-ce que je serais sans toi moi ? J'ai l'impression de ne plus vivre qu'à travers toi ces derniers temps. C'est mauvais, malsain, ça me file la gerbe de me sentir autant lié à quelqu'un qui n'a l'air de voir qu'un putain d'objet de collection. Une vélane ajouté dans ta vitrine de démons. Mais je n'en ai pas le droit. Pour moi je ne le peux pas. A cause de cette fierté qui me consume et me dévore. Et cette peur, ce danger que représente l'amour. Ça me broie les tripes, ça me retourne l'estomac, m'imaginer sonner l'heure de ma mort par moi même, juste en ayant voué mon âme à sa perte pour l'amour que je te porte. C'est bien trop fou d'imaginer une telle chose. La serpentard qui s'échappe de chaque filet, glissant entre chaque mailles mais qui termine sa folle course accroché à quelqu'un qui me fera souffrir et me taire. Non je ne peux pas, je ne veux pas de ce destin de maudit que tu t'octroie. Je veux ma liberté, suivre ma destinée loin de toi. Ton monde est bien trop sombre pour moi. Je ne suis pas prête à me noyer si profondément dans les ténèbres. Je ne suis pas apte à donner sans recevoir en retour, être celle qui sera à tes pieds alors que tu ne voueras pour moi qu'un sentiment de possessivité maladif. Tu veux seulement me posséder, savoir que je suis à toi, que tu gardes cette emprise.
Tu n'es qu'un monstre, un connard égoïste. Tu n'as pas le droit de me dire de telles choses. Tu n'es qu'un démon, tu ne penses qu'à ta sale petite gueule d'ange que je vais finir par sévèrement abîmer. Ma main me brûle tant j'ai envie de te gifler avec une force inouïe. Tu ne m'as pas choisis, la belle affaire. Parce que tu crois que moi je t'ai choisis, tu penses vraiment que j'ai voulus me montrer si faible, si peu moi entre l’enclave de ta présence. Tu n'étais qu'un jeu, un objectif, le plus parfait des pièges et j'ai sauté à pied joints dedans. Je me suis pris un mur en pleine face à cause de cela. J'ai nié, des jours, des semaines, des mois. Mais désormais je suis las, j'en assez de faire comme si tu n'étais rien pour moi, de me mentir à moi même. C'est faux, j'en ai parfaitement conscience. Mais le fait que je sache que j'ai développé de tels sentiment pour toi, ne veut pas dire que je suis prête à tout perdre, à me faire du mal, pour te contenter toi qui est toxique, pour une part d'un bonheur éphémère.
«Je ne peux pas t'offrir quelque chose que toi tu estimes hors de ma portée. »
Je sonnais la fin définitive de ce jeu qui ne nous menait qu'à notre perte et à rien d'autre. Si tu veux être égoïste, je le ferais aussi, ma plus grande raison de te fuir est sûrement celle ci. Je vais craquer, je vais revenir sur mes paroles. Je sens mon corps se tendre sous le choc de ce que je viens de faire, mes prunelles reprennent une couleur argenté alors qu'elles croisent les tiennes. Et avant que je n'ajoute quelque chose qui me pousserait encore et toujours dans tes bras, j'attrape mon balai pour sortir d'un pas rapide sans me retourner. Je refoule mes larmes, je ne pleurerais plus jamais pour un homme. Mais je suis certaine de ma décision dans tout les cas. Je ne reviendrais jamais dessus. Pourquoi es-ce que c'est tellement dur de mettre fin à une histoire qui n'a jamais commencé ?
Et pourtant ça me ronge, je saute le repas, je reste à réfléchir sans pouvoir fermé les yeux, sans bougé, les prunelles dans le vague. Plus rien n'existe, plus rien ne m’intéresse. Je reste allongée sur le dos à fixer le plafond comme s'il s'agissait de la plus belle des œuvres d'art. La culpabilité s'empare de moi, avec le doute et le regret. Aurais-je vraiment dû te repousser de la sorte ? Repousser ma seule chance d'aimer une nouvelle fois ? Plus je me questionne, plus je sais que j'ai mal agis, plus je regrette. Ça me noue l'estomac d'imaginer que j'ai pus laisser passer tellement de chose par simple fierté. Ne vais-je pas plus souffrir à agir de cette manière, qu'à me laisser porter par mes envies les plus profondes ?
Et je finis par cesser de réfléchir, j'abdique, j'en ai assez de me ronger les sangs. Je veux te parler, te voir, t'entendre m'insulter, me repousser, peut importe je m'en fiche, je ne baisserais plus les bras cette fois. Je ne veux qu'une chose, qu'un seul homme et c'est toi. J'ai juste eu peur, j'ai pris la fuite, je suis prête à passer outre les promesses que tu n'es pas prêt à me faire. Tant pis. Même le fait que le château est plongée dans le sommeil le plus total ne m'arrête pas, je suis bien trop déterminée. Je grimpe sans faire un bruit jusqu'à ton dortoir. Quelques lits sont fermés et évidement il faut que tu sois dans l'un d'eux. Je manque de lâcher un soupir d'agacement alors que je glisse mon visage entre quelques rideaux avant d'enfin te trouver. Je t'observe un moment entre les bras de Morphée, alors que je m'assois sur ton lit refermant les lourds morceaux de tissus. Je me sens soudain bien idiote d'avoir encore agis sous le coups d'une pulsion pareil. Mes yeux retracent chaque trait de ton visage que je discerne assez mal, profitant de te voir si paisible, si déconnecté. Tu n'as rien d'un monstre comme ça. Tu sembles être tout le contraire, si serein, si calme. Ma main glisse sur ta mâchoire alors que je te secoue doucement pour te faire revenir à toi. Tu vas sûrement me tuer, m'assassiner, me torturer avant de jeter mes membres à travers le château... Je me penche pour souffler à ton oreille alors que je tente de t'éveiller encore une fois.
« Je me suis trompée, je n'aurais pas dû fuir. Moi non plus je ne t'ai pas choisis. »
Je ne sais pas si tu dors, si tu es éveillés, si tu comates mais j'ajoute quand même avant de m'apprêter à partir, prenant soudainement conscience de tout mes actes.
« Je veux t'appartenir sans attendre rien en retour. »
S'il est l'ombre moi j'oublierais la lumière.
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Dim 26 Oct - 14:54
Quand la mécanique de ton coeur déraille.
Que je te hais, Silver Nott. Que je te hais de tout mon corps, de tout mon être, de toute mon âme. Que je te hais, vélane fétide, créature des enfers, démon revenu sur Terre. Sourd à ton chant de Sirène, je ne vois plus que la laideur de tes faits et gestes. Tu n'es qu'un paraître, tu n'es rien si ce n'est un corps de rêve, tu n'es rien, si ce n'est des mensonges. Que je te hais, démon, pour éveiller tant de colère égoïste en mon sein, tant de brutalité et d'horreur dans mes songes. Tu les pourris, tu les imbibes de mon propre sang, de ma propre chair blessée dans ton cortège de mensonge, de vérité à demi éclaté, une vérité blessante et tranchante. Toi et moi, un tout qui n'existe pas et ne le pourra jamais. Toi et moi, Roi et Reine d'un univers de fierté trop dure, trop pure. Véritable mur, véritable miroir qui nous renvois les défauts de l'autre, nos propres vices, ceux qui nous tire vers l'arrière, qui nous empêche d'avancer.
La sécheresse s'abat dans ma bouche et contre mes prunelles. Je t'observe partir, spectateur de ma détresse et ma colère, et je ne bouge pas. Je ne te cours pas après, nous ne sommes guère dans une comédie. Je n'hurlerai pas ton nom, nous ne sommes pas les créations de dramaturges en herbe. Je ne suis rien, si ce n'est un grain de sable dans l'immensité de l'univers. Rien du tout. Si ce n'est une proie qui s'ajoute sur la longue liste de tes amants perdus. Je gronde, frustré, lorsque tu disparais, je m'énerve contre un mur, ne me calmant que lorsque le vent frais s'abat sur moi. Elle fouette mon corps, elle s'empare de moi, elle me malmène et envois valdinguer ces onces de problèmes, ces poussières peu importantes. Qu'il est dur de glisser un masque lisse et calme lorsque la colère vous étreint, lorsque la haine vous bouffe, lorsque la violence ne demande qu'à s'exprimer. Je souris lorsque j'ai envie de mordre, je réponds calmement, lorsque j'ai envie d'hurler. Je dîne avec eux tous, alors que toi tu n'es pas là. Tu te drapes de ces mensonges, une détresse camouflée, qui sera affichée, étalée, enrubannée avec joie et délice pour te transformer en sainte orgueilleuse, éprise et bafouée, celle que l'on se doit de pleurer. Foutaise, putain de salope. C'est toi qui ne veut comprendre que tu ne peux tout avoir ! C'est toi le monstre, la vélane, la créature qui est enchaînée à une destinée et qui ne pourra s'y résoudre ! Que je te hais toi et tout ce que tu es, ce que tu représentes ! Va crever en Enfers, Silver Nott ! Tu ne mérites que cela, t'asphyxier au souffre, devenir pourriture dans les limbes, n'être qu'une âme errante en peine, hurlant de supplice. Crève de toute ma haine, crève putain, c'est tout ce que tu mérites à te jouer des autres d'une telle manière !
Ma mâchoire se fait violence pour mastiquer les aliments qui me donnent simplement envie de rendre. Je fini par abandonner mes comparses pour disparaître dans notre salle commune. J'espère de ne pas t'y croiser, et quand bien même cela serait le cas, je t'aurais ignoré en beauté. Je n'ai que faire de toi et de tes caprices, toi et ta personne que je finirai par faire disparaître de ma vie. Tu redeviendras un élément du décor, comme tu l'as toujours été, pauvre enfant. Ma colère s'apaise peu sous les jets d'eau, mon crâne ne parvient à se vider. Il y a trop de chose qui grondent, qui tanguent, qui cognent. Elles veulent s'exprimer, mais c'est tellement confus, fouillis, ca m'écorchent la gorge, le cœur au bord des lèvres. Je n'en peux plus de cette vie, je n'en veux plus. Serena qui m'oublie, Haimon qui se fait renié par sa famille, Eugenia qui perds tous ses objectifs, toi qui n'en fais qu'à ma tête, tout m'échappe, tout explose. Je n'en peux plus. Ca suffit. Stop.
Il est tôt lorsque je rejoins la chaleur presque rassurante de mes doigts. Je fixe un instant cette bille de métal, que je fais rouler entre mes doigts avant de la remettre dans le tiroir de ma table de chevet. Je soupire, et pose mon bras contre mon front. Magnifique plafond, vieille œuvre qui a traversé les temps. Peut-être suis-je au même endroit, à observer les mêmes défauts que Salazar a pu le faire, comme Jedusor, qui sait. Je soupire et me tourne sur le flanc, fermant les yeux, engloutis difficilement dans un autre monde. Un monde où tu m'harcèles. La saveur de ton rire. L'odeur de cette cascade d'or mouvante. Le contact de ton corps. La couleur de tes gémissements. Mes doigts se serrent sur mes draps. Vas-t-en de mon crâne salope, je ne te désire ici, tu n'as rien à y faire. Je gémis tout bas, captif d'un autre monde, et ne me détends que lorsque tes doigts finissent par effleurer mon visage. Sur tes lèvres, un doux sourire, le calme et la plénitude, et je m'y perds. C'est avec toi que je vogue, mais tu finis par te transformer. Ta crinière devient un plumage sombre, tes lèvres un affreux bec, et je me réveille dans un léger sursaut, ouvrant les yeux, alors que la pénombre m'étreint. Ton odeur est encore là, ta présence aussi. Impuissant et incapable, drapé encore de sommeil, je savoure cette chimère… Ce rêve me tuera. Mais je me fige à tes paroles. Mon être entier te réclame. Qu'es-tu en train de faire ? D'abdiquer face à ma volonté ? Je tourne la tête légèrement lorsque ta masse et ta chaleur s'envole. J'attrape ton poignet pour te retenir, soufflant ton prénom tout bas. Mon regard endormi, cherche le tiens. Tu n'es peut-être qu'une hallucination… Je l'ignore. Je ne veux pas savoir. Je veux que tu restes là. « Silver…. Restes. Je t'en prie. » Je t'attire à moi, je me pousse pour que tu ai la place, je te veux. Dans mon lit, dans mes bras, dans ma vie. Et tu es là, face à moi. Mes doigts effleure ton visage, frôle ta crinière comme si tu n'étais que mirage… Mon pouce glisse contre ta lèvre inférieure, mon regard te détaille, curieux comme un enfant, perdu, sans comprendre. Accepte mes ombres, laisse-moi t'engloutir. Je me redresse à peine pour venir cueillir contre tes boutons de rosées un baiser qui nous achèvera tous les deux.
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Dim 26 Oct - 17:28
Audric & Silver
« Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi. »
Diable de mes rêves. Satan de ma vie. Ivresse de mon existence. J'ai lutté, des jours, des semaines, des mois durant, je voulais retarder l'échéance, je niais, je me mentais à moi même. Je ne voulais pas que tu prennes tant de place dans mon esprit, je ne voulais pas que tu t'imposes de cette manière. Je voulais pouvoir choisir, je veux tout avoir, mais je veux pouvoir choisir, je veux que rien ne me soit imposé. Tout ça à cause de quoi ? Parce que je crevais de peur, que tout mon être tremblait sous la terreur de ce que tout cela signifiait. L'amour cruel concept voué à faire souffrir. On m'y a pris une fois, on ne m'y reprendra plus, ça je me l'étais promis. Et pourtant ce n'est pas quelque chose sur lequel on a main mise, prison aux barreaux de fer brûlant par lesquels jamais on ne peut s'enfuir. On ne peut que brûler de la passion qui nous emporte chaque fois que nous voyons le bourreau de notre cœur. Il faut être sacrément masochiste pour aimer, encore plus pour t'aimer toi. On m'a toujours dis que j'aimais octroyer la souffrance, jamais que je prenais plaisir à me l'infliger à moi même. Mais tu es bien trop tentant, je souffre bien plus en essayant de t'échapper, de te fuir. Ça me dévore, ça me détruit, ça me tues, d'être loin de toi, de te voir sans pouvoir t'avoir.
Tu me laisses la possibilité de t'avoir, pas entièrement mais de rester blottis dans tes ombres. Aurais-je vraiment eu le courage de dire un non définitif à cette chance que j'attends depuis un long moment ? Sans même me retourner ? Je n'en sais rien, je ne pense pas. J'aurais sonné l'heure de ma fin si je t'avais laissé t'échapper. J'aurais finis par te voir m'oublier, te voir avec une autre, ces pensées me file la gerbe. Je préfère largement savoir que je suis toute à toi et que tu m'accordes un peu de ton importance plutôt que de te perdre. On fait des folies pour l'autre, des compromis que j'avais on n'aurait pensé faire. Je veux prendre ce risque, je veux saisir cette occasion, tant pis si j'en perds des plumes, je me relèverais toujours de chaque épreuve, seule ou avec de l'aide. Je n'ai besoin de personne à part de toi, je n'ai besoin de rien à part de ce que tu as à m'offrir.
Tu m’empêches de m'envoler une nouvelle fois, tu m'attires, ton contact m'électrises comme à chaque fois. Quel pouvoir étrange coule entre tes doigts démon ? Pourquoi à chaque fois ton touché me rends un peu plus folle, me donne envie de plus ? Tes mots me foudroies. Moi qui pensait que tu serais, acide, mauvais, virulent à souhait. J'ai presque du mal à y croire. Peut-être que finalement c'est moi qui me suis assoupis et non pas toi. Je me laisse faire, je m'allonge dans tes draps, chose que je n'aurais jamais pensé faire. J'ai toujours crus que je n'étais qu'un objet, une chose dont tu t'étais servis une nuit pour assouvir un besoin lubrique, et que désormais je ne te servais que pour tes projets. Ton odeur envahit mes narines alors que j'en prends une grande bouffée. Je ne suis qu'une toxico, une junkie, tu es ma drogues, mon opium, ma cocaïne. Je réclame ma dose, je fais une crise de manque. Je ne veux pas que l'on me désintoxique, je suis bien avec ton poison qui coule dans mes veines.
Si seulement j'avais compris plus tôt que pour faire disparaître les barreaux de cette prison fétide, il suffisait de se laisser aller. Il me suffisait juste de me laisser emporter aux rythmes de mes ressentis sans me freiner, sans vouloir t'oublier. Je ne me suis jamais sentis aussi apaisée et libre qu'à cette instant précis, je quitte la prison de mon indécision et de ma peur, pour celle de tes bras, et je voudrais y rester enfermer tout le reste de mon existence. Mais seulement tu possèdes l'amour dans lequel j'ai besoin de me voir.
Mes yeux te détaillent comme les tiens le font avec moi. J'ai l'impression que nous nous découvrons pour la toute première fois, que nous ne nous sommes j'avais rencontrés, comme si je n'avais jamais observés tes traits que je trouve bien trop parfaits. Peut-être les ai-je oubliés à trop les regarder ? Comment ai-je pus penser à disparaître ? Comment ai-je pus vouloir t'oublier, te chasser de mes pensées ? Je ne veux plus qu'une chose, toi, toi dans ma vie. Je ne veux plus de moi sans toi. C'est finis, je baisse cette fois véritablement les armes mais seulement pour me laisser aller à ce que je ressens.
Et tu m'achèves, tu brises les derniers liens qui me retiennent loin de toi lorsque tes lèvres se posent sur les miennes. Tu m'as. Je réponds à ton baiser avec envie, Deux démons qui fusionnent, qui regardent dans la même direction pour tout détruire. Ensemble nous ne serons que plus destructeur, plus machiavélique, invincible j'en suis certaine. Je veux pouvoir me noyer dans tes ombres, leur apportés tout un tas de contradictions, de la lumière, comme de la noirceur. Je veux te faire découvrir ce que tu n'as jamais découvert, je veux te faire ressentir ce que moi je ressens pour toi. C'est malsain si tu savais Audric. Ça prend aux tripes, ça rend fou mais c'est tellement bon, c'est tellement addictif. Je vais t'emmener dans mon monde, dans mon univers. Je te veux dedans.
« Je reste. »
Cette nuit, les autres, autant de temps que tu veux, je ne veux pas partir. J'ai pas envie de réfléchir, pas envie de penser, juste de me laisser aller pour changer. Je m'en fiche des risques, je me fiche de ce que je risque de perdre. Avec toi je gagne bien plus que ce que je perds. Mes doigts glissent dans tes cheveux, mes bras entourent ta nuque, alors que l'une de mes jambes se glissent entre les tiennes. Je sais pas c'est juste naturel, comme si j'avais enfin trouvé ma place. Je suis forte, j'aurais été faible en partant, en fuyant par fierté, mais je veux être forte, comme Eugénia, je ne veux plus baisser les bras, comme Alyssandra. Je ne veux plus être celle qui se fissure, qui se laisse abîmer par ses passions, qui paraît parfois bien trop faible. Je souffle en restant contre toi.
« J'ai plus la force de te fuir, j'ai plus envie de t'ignorer. »
Je ne suis qu'une pécheresse au paradis, je t'en pris ne me laisse jamais partir.
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Quand la mécanique de mon cœur déraille Lun 27 Oct - 1:46
Quand la mécanique de notre amour assènent la réalité.
Ange de mes cauchemars. Archange de ma mort. Ton plumage me frôle et me fais frémir. Tu me prends de part en part. Je suis incapable de te résister plus longtemps. Tes mots résonnent dans mon crâne, coulent dans mon être. C'est si bon, si tu savais. Tu m'appartiens, tu l'as dis. Je m'en souviendrai toute ma vie de ce mensonge que tu prononces avec tant d'aisance. Je m'en souviendrais encore lorsque tu me tournera le dos pour rejoindre cet autre que tu désireras corps et âme. Sa chair et son sang, son souffle et sa chaleur. De son odeur jusqu'à son touché. Tout sera parfait, tout sera écœurant chez cet autre. Je ne t'en veux pas, c'est moi qui ait réclamé ce mensonge, ce délice masochiste, te voir donner vie à un fantasme que tu me retireras un jour brusquement, subitement. Suis-je en train de m'assurer que jamais je ne faiblirais pour une femme ? T'ai-je inconsciemment choisi pour me dégoûter d'une vie en couple ? Je l'ignore et je ne veux pas savoir. Je ferme les yeux alors que tu t'approches de moi. Ta jambe se glisse entre les miennes, ton corps frôle le mien et ton odeur m'entoure. Si douce et légère, si fruité et additive. Elle me pénètre sans crier gare. Elle guide mes doigts qui frôlent ta cuisse, se saisissent de ta hanche, alors que je te serre à moi, te laissant nicher ton visage dans mon cou.
Tes paroles m'enchantent et je serre mes doigts sur ta chemise. Oui, reste. Reste avec moi, là, cette nuit, toute la nuit, toute la journée s'il le faut. Peut-être est-ce la première fois de ma vie que l'idée d'ignorer mes révisions, rester sous les draps toute un samedi ne me gênerait pas… Non… L'idée est même tentante. Je souris faiblement dans ton cou, alors que mon bras glisse sous ta nuque, mes doigts remontant dans ta cascade d'or. J'y plonge, j'y joue, je caresse et découvre la finesse de tes cheveux. Putain. C'est trop étrange, c'était inespéré. Salope de conscience qui me plonge encore dans un rêve bien trop réel, si cruel qu'il m'en serre le cœur.
Plongé dans la pénombre, l'obscurantisme de mes paupières closes, je souffle tout bas, répondant à tes quelques paroles : « J'aime ta faiblesse… » Parce que tu es là. Tu es faible et tu te glisses dans mes bras. Es-tu ou si forte ? Forte d'affronter la réalité, notre vérité, cette fierté trop grande. Non, tu n'es pas faible à mes yeux, tout est tout l'inverse, tout ce que je ne serais jamais. J'inspire presque violemment ton odeur. Bordel. C'est tellement inhumain de sentir si bon. Je vais me découvrir une véritable nouvelle passion…
Laisse-moi créer les plus belles ombres de l'Univers en noyant ma Lumière dans ta cascade d'or, caressant ton corps et redonnant vie à ton cœur. Laisse-moi entendre ton chant de sirène, de vélane envoûtant, laisse-moi goûter au fruit dangereux, laisse-moi savourer la tentation même et la plaisir de pouvoir vivre encore à tes côtes par la suite. Laisse-moi découvrir à quel point tu n'es pas comme moi, à quel point tu es puissante et merveilleuse. Laisse-nous créer des souvenirs et des passions, laisse-moi t'entraîner dans une danse endiablée que rien ni personne ne saura arrêté. Laisse-moi te plonger dans mes plans les plus sombres, t'enchaîner à ma folie et mon besoin vengeur. Soit la pécheresse, et laisse-moi incarner la vengeresse incapable de détourner le regard de son but.
Les yeux clos, je suis bercé par ton odeur, noyé dans tes mèches de blé. Je respire et lentement je me laisse charmé par Morphée, mon étreinte restant tout aussi serrée et possessive. Un doux : « Merci… » est soufflé peu avant que je ne bascule, t'entraînant avec moi dans un autre monde. Le notre. Laisse-moi découvrir cet univers qui n'appartient qu'à moi. Je graverai dans ta chair ce mensonge qui fait mon bonheur.