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 See ? Paradise exists. #Brennan#Nahei

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MessageSujet: See ? Paradise exists. #Brennan#Nahei   See ? Paradise exists. #Brennan#Nahei EmptyMer 23 Juil - 0:25


See ? Paradise exists.

Nahei M. Montgomery & Brennan Liev-Rokovski
Enfin, nous partons. Enfin, nous mettons cette année derrière nous. L’été ne sera pas trop long pour tourner la page sur les horreurs qui ont eu lieu dans le château. J’ai peine à croire que tout cela ait pu arriver, comment est-ce possible ? D’abord les agressions des élèves… puis le meurtre d’un professeur !? C’est comme sortir d’un cauchemar, je suis à la fois hébétée et en colère, comment tout cela a-t-il pu arriver ? Et comment faire confiance à ceux qui sont censés nous protéger après tout ça ? Malgré la présence des Aurors, un professeur a été tué, un né-moldu de surcroit, un professeur que j’appréciais beaucoup. Le cours de potion avait toujours été ma bête noire, mais depuis son arrivée il y a deux ans j’avais progressé plus que j’aurais cru cela possible. Bien sûr, un potentiel coupable a été arrêté, venant de ma maison en plus, cela me donne des frissons rien que d’y penser.

Lasse mais un sourire – quelque peu forcé – sur les lèvres, je traverse le train jusqu’à trouver un wagon libre que je pourrai partager avec mon meilleur ami. Habituellement, j’ai toujours un pincement au cœur lorsque l’on doit quitter Poudlard pour les vacances d’été, c’est la première fois que je suis soulagée de partir et, quelque part, ça m’ennuie vraiment. Je me laisse tomber sur la banquette, du côté de la porte, et quand Brann s’assoit à côté de moi je m’affale contre lui en échappant enfin le soupir que je retenais devant les autres. Je sais, c’est normal que tout cela m’affecte autant, on est tous dans le même panier, mais comme j’ai tout sauf envie d’en parler, Brann est le seul devant qui je peux me laisser aller.
Le train démarre et je glisse mon bras sous celui de Brann pour venir prendre sa main en entrelaçant nos doigts et je ferme les yeux. Je retiens un rire, pensant que ce n’est pas ce genre de comportement qui convaincra mon père que, non, ce n’est pas mon petit-ami que je fais venir sur l’île mais bien mon meilleur ami. C’est la première fois que j’emmène Brann chez mon père, c’est la première fois que j’emmène quiconque d’ailleurs, même si Brann a déjà eu l’occasion de rencontrer ma mère, que ce soit à la gare ou au Chemin de Traverse. Mais mon père semble se tenir loin de tout ce qui pourrait lui faire réaliser que j’ai l’âge d’avoir un petit-ami… s’il savait où j’en suis réellement, il me ferait une dépression.

J’aurais envie de dormir mais je suis trop impatiente de revoir Kuja pour ça, alors je rouvre les yeux et regarde à l’extérieur, me perdant dans mes pensées. Le trajet se fait presque entièrement en silence, ce qui est inhabituel pour un trajet de retour. En général, c’est à l’allée qu’on reste silencieux, c’est peut-être le fait de savoir que l’on aura tout notre temps devant nous pour discuter qui calme nos échanges normalement fluides et agités.
Le train s’arrête à la gare et on se lève pour aller récupérer nos bagages. Durant mes premières années, il y avait toujours mon père ou ma mère pour venir m’accueillir, mais maintenant ma mère doit s’occuper de Lily et je ne tiens pas à ce qu’elle s’approche d’ici… et mon père, en fait il viendrait si je ne lui avais pas dit, à mes 17 ans, que puisque j’étais capable de transplaner, il n’avait plus à faire le voyage.

« Je suis contente que tu viennes chez mon père, soufflé-je alors qu’on s’éloigne. Mais j’espère qu’on va pas perdre nos bagages en transplanant. »

J’adresse un grand sourire innocent à Brann, bien qu’intérieurement je sais que c’est assez probable. J’ai l’habitude de transplaner seule, j’ai l’habitude de transplaner avec mes bagages… mais transplaner avec quelqu’un et le double de bagages, c’est une première. Au moins on peut compter sur mon envie de retrouver Kuja pour nous emmener en un seul morceau.
Une fois à l’écart, je prends la main de Brann et agrippe la lanière de mon sac où on a logé magiquement nos valises, je me concentre et transplane jusqu’à la cour qui s’étend devant le faré. À peine mes pieds ont-ils touché le seul que je sens mes jambes faiblir, je lâche la main de Brann pour ne pas l’entraîner dans ma chute si je devais tomber et tente de retrouver mon équilibre.

Avec le décalage horaire, nous sommes arrivés en plein après-midi et le soleil haut et égoïste ne partage même pas le ciel avec des nuages. J’inspire profondément l’air pur et me débarrasse de la veste que j’avais mise pour le trajet en train. Il fait chaud, il fait beau, cet endroit est toujours aussi parfait. J’attache mes longs cheveux blonds à la va-vite et me tourne vers mon meilleur ami.

« Tu t’extasieras plus tard, j’ai quelqu’un à te présenter ! »

Maintenant que le malaise du transplanage est passé, je me sens pousser des ailes. J’abandonne nos affaires sur le sol, attrape Brann par le bras et me mets à courir vers les enclos des dragons. Ça ne tiendrait qu’à moi, j’aurais transplané directement dans l’enclos de Kuja, mais mon père me l’a interdit, il craint que j’effraie Kuja et qu’il m’attaque… comme si Kuja était capable de m’attaquer… comme s’il était capable d’attaquer qui que ce soit ! Mais comme je n’ai pas envie de provoquer de crise cardiaque à mon père, il est un peu jeune pour ça, j’obéis et me rue vers mon jumeau dès mon arrivée.

Les enclos ne sont pas tout près et on doit courir plus de cinq minutes entre les arbres qui entourent le faré pour arriver à la plaine. Je ne m’occupe pas des pensionnaires de mon père qui vole dans le ciel, pas si loin que ça de nous, et on rejoint enfin Kuja qui se repose au soleil, ses épines dorsales brillant intensément, preuve de son bien-être.

« Kuja ! crié-je le plus fort possible dès que je l’aperçois. »

Il lève la tête et se met à courir vers nous, quand il s’arrête, je lâche de nouveau Brann pour me jeter au cou de mon gigantesque et robuste reptile. Il se redresse, me soulevant du sol et ses pattes antérieures se referment comme des bras autour de moi. Merlin ce qu’il m’a manqué ! Une sorte de ronronnement aigu vibre dans sa gorge et je resserre un peu plus mes bras avant qu’il ne me repose par terre. Je me sens plus légère à présent, j’ai trouvé mon double.
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Brennan Liev-Rokovski
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MessageSujet: Re: See ? Paradise exists. #Brennan#Nahei   See ? Paradise exists. #Brennan#Nahei EmptyMer 6 Aoû - 14:49

See ? Paradise exists...


And it's just right here in your eyes.

Un cauchemar. De la pure folie. Voilà dans quoi nous avions vécu ce qui était pour moi ma deuxième année d'étude secondaire. Une marque dans le ciel, des interrogatoires, des agressions, un meurtre maintenant ! Où tout cela s'arrêterait-il ? Plus encore, quand le monde et notre chère directrice accepterait-elle d'ouvrir les yeux sur le vrai problème dans cette école ? Pour moi, les choses étaient claires, et l'arrestation de cette enflure de Lake ne faisait que gonfler un peu plus mes certitudes : ces maudits sangs-purs étaient le fléau de notre société. Sans leur orgueil démesuré et leur besoin d'affirmer leur soit-disant supériorité, les conflits de sang n'existeraient pas. La paix régnerait à Poudlard et ailleurs ! Il n'y avait sur cette terre de pire fléau que ces gens là, se prétendant supérieurs au nom de lois n'existant même plus. Les chasser, les exclure voilà ce qui devait être fait. De toute façon, ils étaient désormais si peu nombreux, si insignifiant. Couper la gangrène avant qu'elle ne se répande entièrement était la solution, mais personne ne semblait avoir les tripes de l'appliquer ou au moins assez de cran pour les remettre à leur place. Bande de sombres incapables... Rongeant ma haine et ma rancune, c'est d'un pas traînant que comme bon nombre de mes camarades j'avais rejoins l'express nous reconduisant à Londres, une semaine avant la date officielle de notre retour. Cette semaine de perdue avait donné à Nahei l'idée de m'inviter chez son père, sous son soleil natal. Il n'y avait sans doute que cette fleur pleine de grâce et de pureté pour réussir à fonder pareil projet en des temps si sombre, cependant, j'accueillais son invitation avec joie. Inutile de repasser par chez moi prendre du linge en plus, ce n'était certainement pas dans mes placards Bulgare, emplis pour les hivers les plus rudes, que je trouverai quoi m'apprêter pour la chaleur étouffante qui nous attendait, il me faudrait me refaire une garde-robe là-bas. Peu importait. Elle était là. Les récents événements avaient jeté un voile sur son habituel sourire éclatant, le cachant désormais derrière de légères commissures à peine relevées. Mais enfin, comment lui en tenir compte ? L'intolérable se répercutait sur son innocence et sa fraîcheur, je me jurais de les lui faire retrouver au plus haut. Tout deux assis dans le train, je soupirais, las, en me laissant tomber dans la banquette à ses côtés. La chaleur de sa main vint se confondre à la mienne, sa tête tombant doucement sur mon épaule, la mienne venant à son tour s'y coller. Un instant de paix, le premier depuis longtemps. Trop longtemps. Le bruit sourd de la locomotive vint rugir à nos oreilles, expulsant son trop plein de fumée tandis que la machine se mettait en route. Nahei avait fermé les yeux, je gardais les miens mi-clos, regardant le quai de Poudlard s'éloigner lentement de nous. Dans le couloir, malgré la tragédie qui venait de nous toucher, je perçus des rires, des éclats de voix d'homme et tiquais. Ça cherchait des places libres de toute évidence. Je jetais un œil prudent au visage passablement endormi de ma belle amie, et d'un geste net, tirait le verrou de notre cabine pour en interdire l'accès. Je ne l'aurai qu'à moi pour les jours à venir, mais cela ne m'empêchait pas d'être rebuté par la moindre minute que l'on pourrait me voler d'elle.

Oui, je le sais. J'ai bien conscience que cette possessivité étrange était presque maladive et tout aussi futile, qu'elle ne parviendrait au demeurant qu'à provoquer la colère de ma fleur mais peu importait. Elle était à moi. Je n'étais qu'à elle. Pas question que le moindre nuisible ne s'infiltre dans notre air, du moins le temps de cet été. Après plusieurs minutes, elle ouvre les yeux à nouveau, fixant avec moi le paysage volant des pleines verdoyantes de la Grande-Bretagne. Dans le couloir plus un bruit, pas même un soupir, une conversation. Le monde comme mit sur pause, nous respectons d'un muet accord un silence religieux, celui-là même que nous n'avions eu le temps d'offrir à notre malheureux professeur aujourd'hui disparu. Ainsi nous parvînmes à King Cross d'où nous transplanions directement pour la Polynésie l'ayant bercé. A peine croyable de voir comme un simple changement de décor peut changer et votre humeur et vos angoisses. Les pieds tombant sur l'étendue d'un sable brûlant, je me masse la nuque, secoué par le voyage. Cette chaleur ! Par Merlin je vais suffoquer ! Je savais, à voir la peau joliment bronzée de Nahei en septembre que le soleil baignait toute son île, brûlant plus encore en été, chauffant la peau des hommes entre le bleu du ciel sans nuages et celui de la mer agitée. Mais bien qu'en étant conscient, je n'avais su deviner l'ampleur de l'enfer qui m'attendais. C'est que quoi qu'on veuille bien en dire, je restais un fils du Nord et du froid. Du froid mordant et brutal qui gèle la terre la moitié de l'année. Si l'Angleterre me paraissait parfois un peu trop chauffée, que dire de cette fournaise dorée !? Je peinais à reprendre mon souffle quand Nahei elle, s'enivrait déjà de l'air iodé. Bon sang, je m'asséchais, sentant en moins de cinq minute ma peau tirer comme un raisin qu'on aurait laisser sécher au soleil. J'allais mourir. C'était certain. J'allais finir ma courte vie brûlé à vif par ses UV trop violent, par cette chaleur de gueux, et sans doute plus encore par l'entrain de mon adorée qui déjà me tira de sa main dans la mienne vers je ne savais quelle destination. Ma respiration peinant à suivre, je courrais presque les yeux fermés avec elle, totalement étouffé par l'enthousiasme de la jeune femme, me prenant de temps à autre une branche, une feuille dans le visage jusqu'à ce qu'enfin elle ne lâche prise et ne m'abandonne pour mon plus grand rival. Me laissant tomber sur le sol, les bras croisés sur mes genoux relevés, je la regardais, la contemplais dans sa beauté splendide, dans son sourire resplendissant du bonheur d'avoir retrouvé... ROAAAAAAA, hurla Kuja en guise de contentement. Et oui, voilà sans doute pourquoi je ne pourrai jamais être le premier homme dans sa vie. La place était déjà prise. Prise par un reptile de dix mètres de haut, couvert d'épines et capable de cracher des flammes plus chaudes encore que le soleil me tournant la tête. Autant dire que je ne faisais pas le poids pour deux galions.

Mais enfin, le ballet de leurs retrouvailles me tira un sourire attendri, de même que je m'extasie dans ces moments de pouvoir faire parti de ce monde à part. J'aimerai pouvoir un jour présenter tout cela à ma sœur, lui faire voir ce qu'elle et mon père n'ont jamais eu la chance de voir, de vivre, de sentir. Oui, un jour... Alors que Nahei revient enfin parmi nous, je me redresse à mon tour, m'approchant du monstre, la narguant d'une voix faussement vexée.

« Dis donc, tu ne m'accueilles jamais comme ça moi ! Je vais finir par me laisser pousser les écailles moi-aussi »

Humour de merde, j'en conviens. Mais après tout elle a l'habitude, et son sourire, ce sourire... Il brille plus encore, bercé par son rire cristallin qui m'avait tant manqué depuis ces derniers jours. Lui rendant un sourire complice, je m'approche alors de mon rival ronronnant, si l'on peut appeler ça comme ça, du bonheur d'avoir retrouver son dragonnier, et me retrouve les yeux dans les siens, son souffle à l'odeur de souffre se fondant sur moi.

« Alors c'est toi Kuja ! Depuis le temps que j'entends parler de toi c'est chouette de te rencontrer mon beau ! » Je me fais humé dans tous les sens, me gardant bien de faire entendre la petite voix en moi qui se fait littéralement dessus d'être aussi proche de la gueule d'un dragon. C'est que mine de rien c'est impressionnant malgré le spectacle de tendresse auquel je viens d'assister entre lui et Nahei. Levant lentement la main vers lui, la lui présentant, sa respiration brûlante vient caresser ma peau, suivit d'un son que j’interprète comme un accord de poser la main sur lui. Pas vraiment aventurier, je me contente de glisser ma paume sur sa joue calleuse. Impressionnant. Voilà tout ce que je ressens. Je tourne alors les yeux vers Nahei, la regarde intensément, ébahi par l'expression de son visage. Comme j'adore cette fille, c'est à peine croyable. Mais ma contemplation aussi anodine soit-elle prend fin quand une râle de Kuja me fait faire un bon en arrière de surprise et, avouons le, quelque peu de peur. La voilà qui se fout de moi, il fallait s'y attendre. Mais enfin, c'est un dragon que j'avais sous la main, pas une chouette !






© Yuki Shuhime & Aloysia

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