Brennan Liev-Rokovski Serdaigle Messages : 43 Galions : 57 Âge : 20 ans Classe : L3 Sécurité magique Avatar : Xavier Samuel
| Sujet: Brennan Liev-Rokovski ♌ Hear me roar ! Dim 15 Juin - 21:07 | |
| Brennan L. Liev-Rokovski I send my scourge, I send my swords, thus saith the Lord ! Nom de famille : Liev-RokovskiPrénoms : Brennan (surnommé Brann), LazareAge : 19 ansDate et lieu de naissance : 10 juillet 1993 à Velingrad (Bulgarie) | Qualité du sang : Sang-mêlé de l'extrême !Orientation sexuelle : HétérosexuelStatut social : CélibataireAvatar : Xavier Samuel |
Le choixpeau m'a envoyé à SERDAIGLEL3 - Sécurité magique Baguette Magique : 31 cm, bois de Tremble & écaille de sirèneBalai : Un mangevifAnimal de compagnie : Un hibou grand-duc Épouvantard : Son épouvantard est une vague gigantesque se dressant devant lui prête à l'engloutir.
Riddikulus : La vague est aspirée dans une petite bouteille d'eau.Patronus : Le patronus est un sortilège qu'il maîtrise très mal, bien qu'à première vue, d'après ce qu'il a su former jusqu'à présent, le sien ait la forme d'un scorpion. | Matière préférée : DuelMatière détestée : Étude des Codes du monde magique Options - Duel, niveau renforcé - Histoire & Culture des Pratiques Magiques - LégilimancieRêve d'avenir : L'un de ses rêves serait de soumettre des institutions telles que l'école Durmstrang à accepter les nés-moldus parmi eux. En terme d'avenir professionnel, il souhaiterait devenir Tireurs d'élite de baguette magique au sein du département des mystères ou Auror. |
Son caractère Cet homme est pareil à une vague, froid et insaisissable.
De ceux qui s'en viennent frôler votre vie et ont disparu en un mouvement de recul dès l'instant que l'on tend la main vers eux. Je l'ai déjà vu sourire pourtant, de nombreuses fois. Quoi que l'on en dise, il n'a rien d'un être totalement fermé au monde et sait ouvrir son cœur à qui il en juge digne. L'ennui est que ces dernier semblent aujourd'hui peu nombreux hélas. Peut-être de part sa nature solitaire, ou peut-être simplement est-il encore trop blessé pour vouloir bien admettre que le monde n'est pas entièrement tourné contre lui. Car Brann a toujours été ainsi, d'aussi loin que je m'en souvienne. Il est le loup levant les crocs pour mieux masquer sa peur et son sentiment d'infériorité. Il est ce genre de garçon qui attaque pour ne pas être attaqué le premier, et comme les temps sont plutôt favorable à sa frénésie de haine, rien ne saurait l'encourager à la modération. D'une caresse sur sa joue, d'un regard, vous pourriez voir tout ce que je vois en lui. Toute l'étendue de sa bonté qu'il cache si mal, au point de ne plus en avoir lui-même conscience, car non, Brann n'a pas toujours été ce garçon plein de haine, insolent, manipulateur et agressif. Brann n'a pas toujours été ce poison humain se plaisant à passer sa rancune sur les autres, et à enjoindre son prochain à le suivre dans la tourmente. Je sais car je m'en rappelle, qu'il fut un temps béni où ce garçon riais de tout, vivais heureux et sans le moindre soucis. Je me souviens de ses yeux brillant quand venait Noël, de son envie insatiable d'aller constamment vers les autres, de son rire cristallin et de ses bêtises infantiles dont nous pouvions rire alors de bon cœur. Peut-être est-ce la magie finalement, qui a tout brisé. Il m'a dit que la magie était pure, qu'elle sauvait des vies, qu'elle améliorait le monde. Ce monde qui n'était qu'à lui. Ce monde où je n'avais pas ma place même aux heures qu'il me fut donné de l'entrevoir. Mais alors, si la magie est vraiment si bonne, comment est-ce possible que toi qui étais la vie dans ce qu'elle a de plus beau, soit devenu cet écrin plein de rancœur et de haine ? Leur rejet était-il donc si douloureux pour que tu deviennes ainsi ? J'avais osé espéré fut-un temps, que ta rancune s’effacerait. Mais tu entends partout des histoires qui font germé ton besoin de révolte, qui te pousse à devenir bêtement le bourreau, à tenir le même rôle que tenaient ceux qui t'ont mis à terre autrefois. Es-tu satisfait ainsi малък Brann ? Te sens-tu vraiment accompli dans cette guerre à mi-mots que tu mènes ? Nous avons pourtant appris ensemble qu'il ne fallait pas faire aux autres ce que l'on aime pas qu'on nous fasse, mais tu as oublié. Tu as chassé ces valeurs et la paix. Chassé ton innocence au profit de ce besoin intarissable de punir ce qui sont les méchants de l'histoire à tes yeux. Pourtant petit frère quand je t'écoute, j'entends que ces sangs-purs qui font frémir ta peau de dégoût et caressent ta colère jusqu'à t'en faire devenir infernal n'ont pas plus choisi leur condition que tu n'as choisi toi de naître tel que tu es. Mais tu es borné. Tu l'as toujours été, véritable tête brûlée. Tu es tellement studieux pourtant... La connaissance est ton domaine, t'abreuver de tout ce qui te passe sous la main est une chose dont tu n'as jamais su te défaire, alors comment un esprit aussi ouvert aux richesses de ce monde peut-il être aussi fermé devant une différence de sang qui n'a pas lieu d'être ? Nous sommes humains. Moldu dirais-tu, et nous avons également connu une guerre terrible à cause de la différence. Brennan, Обичах братчето ми*, je prie pour que vienne un jour où tu sortiras de la tourmente. Où tu te délivreras de ton besoin de réduire les autres pour ne pas être réduit toi-même. Où tu cesseras de te moquer allègrement des sentiments des gens qui ne te conviennent pas, car personne ne mérite l'acharnement que tu mets à combattre une cause perdue.
Prouve au monde que ton intelligence et ta curiosité ne se limitent pas à ton parcours scolaire, que tu es plus que cette brute que tu te complais à entretenir. Pour toi qui ne cesse de parler avec passion de paix et des héros ayant mis fin à cet ancien conflit dans votre monde, je t'en prie, ne sois pas l'un des moteurs qui mettra fin à toutes ces belles choses qui ne s'acquiert qu'à force de ce respect de l'autre qui te fait tant défaut.
*Mon adoré petit frère
Sa vie La terre et le froid. Voici les entités dont nous étions les enfants.
Velingrad pour notre patrie est pourtant douce et chaude. Malgré la couverture de neige nous entourant toute une moitié de l'année, notre ville est également la plus ensoleillée de toute la Bulgarie, nous y vivions bien. Nous y étions heureux. Du moins sont-ce là les souvenirs qui me viennent en mémoire à la pensée de notre foyer. Je suis née la première, toi le second. On dit des frères et sœurs en bas âges qu'ils aiment à se battre, à se chamailler constamment, parce que les filles c'est nul, et que les garçon ça ne sert à rien. Nous n'avions pas ce genre de problèmes pourtant toi et moi, je me souviens. Nos vies étaient rythmées par le temps des saisons, par la douceur de nos parents. Il n'y a jamais eu de grands conflits chez nous, nous vivions, comme tous vivaient autour de nous, avec sans doute bien moins de soucis que certains j'en conviens. Du moins, avait-ce été toujours le cas jusqu'au jour de tes huit ans. Comme nous avions eu peur ce jour-là. Comme il nous a marqué. La glace en hiver est pourtant si solide par chez nous, personne n'aurait pu deviner, personne n'aurai pu prévoir que sous ton poids d'enfant le gel se délierait, t'entraînant dans les profondeur d'une prison d'eau et de glace qui manqua de te coûter la vie. Ta vie que nous ne devions qu'à la vigilance inespérée d'un voisin t'ayant vu sombrer alors même que notre père devait te surveiller. Oui, je crois que c'est à partir de ce jour-là que tout a commencé à s'assombrir chez nous. Mama s'est mis à en vouloir à Bashta de n'avoir su veiller suffisamment sur son propre fils. Il fallait bien un responsable à cette tragédie qui t'avait laissé inconscient dans ce lit d'hôpital pendant ces interminables journées. Mais la vie ne t'as pas quitté, tu es revenu parmi nous. Tout aurait dû s'arranger alors. Tout aurait du rentrer dans l'ordre. Tu allais mieux, mais d'autres blessures s'étaient ouvertes qui elles n'avaient su cicatriser. A commencer par ta peur désormais panique de l'eau, par cette angoisse constante qui te rongeais. Et comment t'accompagner dans cette nouvelle partie de ta vie quand ceux qui étaient nos piliers désormais n'arrivaient plus à s'adresser la parole sans que n'interviennent pleurs et cris ? Nous n’étions pas responsables disaient-ils, mais nous étions cependant constamment au centre de leurs conversations houleuses. Et ta peur à toi grandissait, tant et tant que tu refusas même de te laver alors, comme si le jet de la douche avait pu soudain pu t'attaquer et s'enrouler autour de ta gorge. Mama et Bashta avaient chacun leur méthode, l'une douce, l'autre ferme, pour te forcer, et c'est ainsi que pour la première fois de nos vie, ta magie vint apparaître. Tu avais peur de l'eau. J'avais peur de tes peurs, car ces dernières quand tu les exprimais par les cris comme par les larmes provoquaient des choses auxquels mes yeux ne voulaient croire, des choses que l'on aime voir dans les livres, à la télé, mais qui ne devraient pas exister vraiment. Je n'inventa pas cependant toutes ces fois où les meubles volèrent au travers de la maison, le verre qui éclatait, les canalisations que tu faisais exploser. Ainsi commença la descente aux Enfers.
Nous croyions en Dieu, et pensions que c'était grâce à lui que tu vivais aujourd'hui. Te rappelles-tu alors de l'air terrifié sur le visage de mama quand elle avança que tu étais possédé ? Un démon des eaux, qu'elle belle idiotie. N'étais-tu pas assez effrayé comme ça pour ajouter de pareilles atrocités !? Bashta souvent, ordonnait à Mama de se taire, qu'elle disait des bêtises. Tu n'étais pas un monstre. Tu n'en étais pas un. Et tu répétais toi-même de ta petite voix d'enfant, Je ne suis pas un monstre. « Non, disait-elle, Tu n'en est pas un, mais il y en a un qui te dévore ». Alors tes peurs s'amplifièrent plus encore. L'eau, les démons et le Diable. Comment alors t'obliger à continuer l'école, à t'aider à te construire ? Je n'avais que quelques mots et des caresses mais ne savais comment t'aider. Bashta t'emmena voir des médecins, lesquels parlèrent de phénomènes dus à la force d'esprit, de choses qui arrivent, que étaient dues à ton traumatisme. Alors au médecins, suivirent les psychologues et tout un tas d'autres savants de l'esprit. Ils ne voulaient que ton bien au fond, et comme moi, ils ne savaient pas. De même que Mama croyait bien faire en amenant un jour ce prêtre afin de faire sortir le démon. Et tu avais eu peur. Et tout avait trembler dans la maison. Tu n'étais pas guéri. Tu ne le serais jamais. Et tu répétais en pleurant, Je ne suis pas un montre !
« Non, disait-elle, Tu n'en est pas un, mais tu vas le devenir». Bashta était très fâché par ce qu'avait fait Mama. Leur dispute ce soir-là fut sans doute l'une des plus violente car je m'en souviens, nous avions dormis ensemble cette nuit. Bercés par leurs cris résonnant dans toute la maison, nous nous étions blottis l'un contre l'autre. Mes doigts avaient caressés tes cheveux avec tendresse tandis que dans tes sanglots étouffés tu t'excusais douloureusement. Pardon d'être un monstre. A tes peurs s'insinuaient lentement une culpabilité dévorante, celle d'être la raison pour laquelle Bashta et Mama ne souriaient plus. D'être la raison pour laquelle Bashta dormait sur le canapé et celle pour laquelle Mama le week-end rentrait chez Grandad et Baba. Mais nous allions bientôt comprendre, il fallait juste un peu de patience.
Quatre mois passèrent sans que rien ne s'améliora, bien au contraire. Tu avais abandonné pour de bon ta chambre au profit de la mienne, te parant de terreurs nocturnes qui finirent par me terroriser moi aussi. Puis vint ce jour de mai où ta culpabilité et ta tristesse avaient finalement clos tes paroles. Tu aurais dû en parler. A eux, à moi. Mais tu avais préféré te taire sur cette sortie scolaire à la piscine à laquelle tu croyais pouvoir échapper et dont tu n'avais pas prévu les affres. Fier de mensonges finement montés, tu t'étais échappé de la salle de classe, pensant de toute ta malice d'enfant que tu pourrais échapper à la surveillance des plus vieux. Et tu avais échoué. Ils t'avaient entraîné dans le car, prêté maillot et bonnet, mais jusqu'à la dernière seconde, tu avais refusé d'aller dans l'eau, tremblant de peur et de rage. Et si les adultes furent assez attentionnés pour ne pas insisté, les autres enfants n'avaient cependant rien de leur compassion. Je ne sais qui de l'autre a fait monté la discorde, mais ce garçon t'as alors poussé dans le bassin. Pas de plouf. Pas le moindre bruit d'eau. A la place, des cris de terrer, et le bruit de ton corps choquant brutalement le carrelage d'un bassin complètement vide, dont l'eau s'était échappée pour flotter au dessus de ce dernier, ses nageurs avec. Mais personne n'entendit jamais parlé de cette histoire. Ni à Velingrad, ni ailleurs. Et contre toute attente le soir-même, nous nous étions retrouvé attablés tous les quatre devant deux drôles d'hommes à l'allure inquiétante. La vérité nous éclatait au visage, comme une gifle brûlante qu'on a du mal à sentir passer. Tu n'es pas un monstre Brennan. Tu es un sorcier
Pensez donc... Quelle différence cela faisait-il pour nous ? Monstre ou sorcier c'était pareil. Les sorciers nous effrayaient à Halloween, dans les films et les dessins animés. Nous rallions ce terme à l'idée du méchant, du mal et de la douleur. Quant à Mama, elle refusait tout bonnement d'y croire. Elle parlait de Dieu. Eux parlaient de Merlin. Elle parlait d'Homme. Eux parlaient de Moldu, et d'un monde qui était le tien mais ne serait jamais vraiment le nôtre. Paraissait-il que la plupart des familles de Nés-moldus acceptaient parfaitement la situation. Mama non, et Bashta peinait à comprendre. Je ne sais pas si nous avions le droit d'en parler, mais quelques temps plus tard, Baba Mischka, la mère de notre père est venue te voir pour te dire de ne pas avoir peur, qu'elle allait t'apprendre. Mama et surtout Bashta étaient épouvantés et ne comprenaient plus rien alors Baba expliqua pour eux qu'elle était elle-même une sorcière, que ses parents avant elle l'avaient été. Elle expliqua également que tombée amoureuse d'un moldu et peu attachée à ce monde magique, elle avait renié cette dernière, tirant un trait définitif sur cette vie et sur ses dons lorsqu'au jour de ses onze ans, elle eu compris que son unique fils, comme son époux, n'était pas doté de magie. Une génération avait ainsi été sautée mais il n'y avait aucune crainte à avoir. Moi-même fut émerveillée par les quelques tours que Baba nous présenta. Ça semblait drôlement pratique bien que cette dernière fut très rouillée, mais Mama ne partagea pas cet entrain, de même que Bashta eut bien du mal à accepter de croire en ce qui nous émerveillait alors toi et moi. Ta peur s'effaçait doucement. Finalement même Bashta parvint à s'y faire quoi qu'il ait toujours eu l'air dubitatif à l'idée d'assister à telle ou telle chose, mais Mama... Mama elle refusait d'assister à ça, et sans doute que son propre mal-être fut amplifié par le secret qu'on lui imposait de garder. Mais elle t'aimait Brann. De tout son cœur, et de toute son âme. Ses pleurs et ses colères, ses sautes d'humeur et ses tremblements n'étaient destiné qu'à ce monde qu'elle n'acceptait pas vraiment, pas à toi.
Promet à maman que tu ne feras plus ce genre de chose. Et tu avais promis. Bashta se mettait encore plus en colère quand il découvrait quelles promesses Mama te faisait tenir, mais tu étais un petit garçon encore sage. Petit à petit nous retrouvions notre vie d'avant, taisant le malaise pour ne plus que ce dernier ne nous dérange. Du moins, pour ne plus qu'il foudroie Mama, tandis que dans le même temps, Baba t'avait assuré que tu irais une fois finie l'école primaire dans un grand et beau château situé non loin de la maison et dans lequel tu te ferais plein d'autre amis sorciers comme toi. Tu allais apprendre la magie dans tout ce qu'elle avait de plus beau, tu ne serais plus seul. Il y aurait à tes côté de nombreux enfants tout comme toi avec qui tu grandirais la semaine avant de rejoindre la maison le week-end. Cette dernière nouvelle te faisait vraiment peur, te poussant parfois à penser qu'il valait mieux que tu ailles dans un collège comme moi. Après tout, Bashta nous avait assez menacé de nous mettre en pension quand nous faisions des bêtises pour que l'idée te refroidisse. Baba assurait cependant que c'était un peu comme aller en colonie de vacances la semaine et rentrer chez soit le vendredi. Même si Mama, Bashta et moi ne pouvions le voir, l'endroit où tu irais, nommé Durmstrang, serait ta deuxième maison et n'était finalement pas très loin de notre chez nous. Pendant près de deux ans, nous avons donc vécu dans l'idée que tout se passerait bien, que ton avenir était en bonne route, et les nuages furent chassés de notre quotidien suffisamment alourdi.
Nous attendions ta lettre. Peu avant tes onze ans, Baba nous avait averti que tu recevrais l'été suivant un courrier porté par un hibou pour t'inviter à te rendre à l'école. Baba avait pu y aller avec ses propres parents la veille de la rentrée, tout s'était très bien passé. Sur les coins de tes cahiers, tu dessinais déjà d'avance la cape en fourrure et le bel habit rouge que tu devais recevoir en guise d'uniforme. Baba nous avait montré une photo de ses propres parents portant le leurs. Comme ils avaient fière allure ! Ton impatience grandissait. L'amusement la semaine, rentrer à la maison le week-end, pouvoir s'envoyer des photos qui bougent comme à la télé avec des hiboux tout doux. Petit à petit, ce qui avait ébranlé ta vie te rendait doucement euphorique. Tes jolis sourires et ton rire cristallin parvint à se réintroduire doucement une place à la maison. Tu avais retrouvé ta chambre, ne rechignais plus à prendre une douche à défaut d'aimer les bains. Je voyais renaître mon adoré petit frère, je revoyais en toi cette étincelle de bonheur qui faisait rayonner la mienne. Mais ta lettre jamais ne vint.
Deux semaines avant la date de la rentrée officielle, Baba qui pourtant n'avait pas repris contact avec le monde magique depuis une moitié de siècle avait rejoint le ministère Bulgare dédié à la magie afin de faire savoir qu'une lettre manquait pour un futur étudiant de Durmstrang. Et quand elle en revint, Bashta, et même Mama qui aux premières heures avaient si vivement refusé ton départ crièrent d'indignation devant des explications que nous n'eurent pas de suite. La seule certitude, était que tu ne pouvais pas aller à Durmstrang. Et tu ne comprenais plus alors. Ta magie s'était-elle éteinte ? N'étais-tu pas assez grands ? Baba voulu te rassurer. Il y avait d'autres écoles, tu ne resterais pas sans rien. Tu serais un grand sorcier ! Finalement, une lettre arriva. Heureux comme lors de l'ouverture des cadeaux de Noël, tu découvris le précieux courrier que l'on t'avait adressé d'une autre école. Poudlard. Ça sonnait moins joli mais ce n'était qu'une école de toute façon. Mais là sous tes yeux, les mots n'avaient pas de sens. Tu ne les comprenais pas. C'est de l'anglais, avais-je moi-même constaté devant le papier avant d'en comprendre le contenu. Oui, tu étais bien accepté dans une école de magie. Oui, tu allais bel et bien vivre ce que Baba te disais. Mais tu ne reviendrais pas le week-end. Nous allions être séparés et ne nous revoir que pour les vacances de Noël et celles d'été. Était-ce ton âge et l'aube de ta puberté qui avait transformé ta réaction face à la peur des larmes aux cris hystériques ? Je ne le sus, mais toujours est-il que tu refusas comme jamais d'y aller. Tu ne voulais pas partir là-bas, tu ne voulais pas nous quitter. Baba avait beau tenter de t'expliquer, agenouillée à ton niveau, tes larmes déchirèrent tout à la mesure que tes cris d'injustice s'accordaient à la couleur de ton visage empourpré. Mama tenta de te calmer en disant que tu pouvais toujours aller dans le même collège que moi, mais ça non plus tu ne voulais pas. Tu voulais aller à Durmstrang, c'était là-bas qu'était ta place. Tu refusais dans démordre. Pas Poudlard, Durmstrang ! Ton départ s'organisa malgré tout. Mama pleurait beaucoup, disant qu'il n'était pas trop tard encore pour que tu ailles au collège en apprenant la magie simplement avec Baba pendant les vacances. Que je n'étais pas obligé de subir tout ça. Bashta était perdu, et te demandait de réfléchir calmement à une situation que tu refusais tout bonnement d'appréhender. Baba fini alors t'expliquer ce que nous n'avions su jusque lors. Fils d'un cracmol et d'une moldu. Sang impur. Indigne d'être éduquée et refusée d'entrée à l'école pour cela. Voilà pourquoi tu ne pouvais pas y aller à Durmstrang. Voilà pourquoi, tu n'avais pas reçu ta lettre. Nous eurent bien du mal à comprendre ces histoires de sangs toi et moi, mais quand elles nous éclatèrent finalement au visage, ta colère gagna un cran de plus. Tu voulais t'imposer à eux, y aller quand même. Et dans ton esprit de jeune garçon naissait alors ce qui allait causer le plus terrible de tes tourments, celui-là même qui te ronge aujourd'hui. Celui d'être un monstre dans notre monde, et dans le leur.
Malgré tes cris et tes colères, tes caprices et tes pleurs, nous nous sommes donc quittés là, sur la terre et dans le froid de Velingrad. Seule Baba t'as accompagnée là-bas pour l'achat de tes fournitures, de peur que de devoir nous dire adieu sur le quai du train ne te pousse à reculer. La fureur, cette rancœur assourdissante qui t'as gagné rendait ta magie incontrôlable. Tu devais aller là-bas. Malheureusement, quelques jours après ton arrivée nous fument prévenus que ça n'allait pas au château. Tu avais été envoyé dans une maison dans laquelle sont envoyés les érudits, les passionnés, ceux qui ont la soif d'apprendre. Mais cette soif, quoi que grande, ne parvenait à chasser ton chagrin. Tes blessures à vif, tu as souffert d'avoir été emmené si loin de nous, et pire encore, as souffert d'avoir été semble-t-il le seul à si mal vivre cette séparation. Autour de toi tes camarades te regardaient étrangement en te demandant pourquoi tu étais si malheureux, et ceux à qui tu répondais ne comprenaient pas. Mille bêtises furent le résultat de ton mal-être auquel personne ne semblait faire attention, du moins, auquel personne ne semblait rien faire. Alors, doucement, par petite touche, tu t'es laissée tomber dans cette facilité latente. Tu avais besoin d'un coupable sur qui diriger ta haine. Tu avais besoin d'un nom, d'un visage vers qui tourner toute cette colère qui te dévorait. Ainsi, tes lettres se couvrirent petit à petit d'idées te venant, de propos haineux. Les monstres ce n'étaient pas toi, c'étaient eux. Eux qui, il y' a plus d'une décennie avait provoqué une guerre, eux qui étaient la cause de l'esclavagisme et de la violence dont les sorciers comme toi avaient été les victimes. Ainsi donc, aujourd'hui, tu réclames vengeance. Il n'ait un l'un de ces sang-pur qui puisse trouver grâce à tes yeux. Leur faire du mal c'est te faire du bien. Et peu importe si tu as face à toi les enfants d'un conflit achevé, innocent de tout crime, tu refuses d'oublier ton histoire. en oubliant sans doute qu'en t'enfonçant ainsi dans la haine, mon adoré frère, tu es en train de t'oublier toi-même.
Derrière l'écran Prénom ou surnom : Aloysia ou Serenou \o/ xDAge : 22 ans...Région : Ile-de-FranceSexe : J'aime toujours autant ça, oui 8DComment as-tu découvert Ascensio ? En le créant 8D | Qu'en penses-tu ? We are the champions, my members !! ♥Autres chose ? Je vous prévois à tous des liens qui roxxent tellement du pâté que vous ne vous pourrez plus vous passer de Brann <3Code du règlement : C'est le même code que celui de la culotte d'Arya ! *SBAF* |
Dernière édition par Brennan Liev-Rokovski le Mar 1 Juil - 19:20, édité 8 fois |
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