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| Prise sur le fait || avec Anarchy | |
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Elisabeth K. Northwem Professeur Messages : 59 Galions : 70 Âge : 28 ans Classe : # Avatar : Kate Beckinsale
| Sujet: Prise sur le fait || avec Anarchy Sam 1 Fév - 16:23 | |
| "Une pincée de poudre de griffes de Dragon, des cendres volcaniques, ..." Les ingrédients volaient dans son petit laboratoire. Tenant sa baguette d'une main et un parchemin de l'autre, l'Alchimiste Northwem expérimentait. Elle avait trouvé ce vieux bout de parchemin lorsqu'elle avait rendu visite à son père dans le courant du mois de Novembre. Elle n'avait jusqu'à présent par encore eu l'occasion d'y jeter un œil, mais maintenant qu'elle avait le temps, quoi de plus excitant qu'un peu de découverte ? A première vue, il semblait que ce peit mélange conduirait à un produit similaire au Feu de Sempremais. Quoique cela s'approchait beaucoup plus de la fiole qu'elle portait autour de son cou depuis le Bal de Noël. Le liquide transparent qui l'avait vengée. Ce liquide qui avait réduit en cendre l'imbécile auquel son père l'avait fiancée. Mais pour le mélange qu'elle réalisait à l'instant, la composition s'éloignait beaucoup des éléments premiers de sa préparation antérieure. La couleur était sensiblement différente si pas complètement autre. Lorsqu'elle avait préparé sa fiole, elle avait fait en sorte qu'il soit incolore. Ici, tout tendait à croire que le mélange prendrait une teinte lie de vin. Surtout avec l'ingrédient qu'elle allait ajouter. Elle pointa ainsi sa baguette sur sa paume et prononça le sortilège qui lui permettrait de faire couler son sang dans l'alambic. Une personne extérieure ayant un tempérament de peureux se serait enfuie sans demander son reste s'il avait vu ce qu'il se passait en ces lieux. L'image de la scène était assez représentative : Elisabeth éclairée à la seule lumière de sa flamme, rendant l'ambiance lugubre et sombre à souhait. Les ombres du visage de la Brune étaient accentués. Et quiconque aurait vu son regard l'aurait qualifiée d'hérétique. Un lueur d'excitation mêlée à la chaleur de la flamme le tout assombri par un éclat bleu nuit. Le demoiselle prenait son pied. Elle devait maintenant ajouter une carcasse d'animal fraîchement tuée. S'il avait suffit d'une simple carcasse, ce dont elle disposait aurait fait l'affaire, mais il fallait qu'elle eut été fraîchement tuée. Heureusement pour elle et sa préparation, le tout devait mijoter, cela lui laissait largement le temps de se procurer l'ingrédient manquant. Elle enfila sa cape, sortit de son bureau et se dirigea vers l'extérieur du Château en prenant garde de fermer l'endroit par un sortilège. Alors qu'elle se dirigeait vers la Forêt Interdite, elle eut le sentiment d'être observée. Ne souhaitant pas être retardée et encore moins surprise dans ses affaires, elle lança un sort étendu de métamorphose en pierre afin de toucher tout sorcier présent dans son rayon. Il était possible de se protéger du sort, mais ce n'était pas donné à tous, encore moins à quelqu'un qui ne connaissait pas ce dit sort. Elle garda tout de même sa baguette à la main, mieux valait prévenir que guérir. Elle déambulait à travers les arbres comme si elle était continuellement entrain d'arpenter ces sentiers. C'était le cas. Elisabeth connaissait la Forêt Interdite aussi bien qu'elle connaissait sa propre chambre. Elle savait pertinemment où elle devait aller pour trouver des animaux fraîchement tués. Elle arriva sans encombres au lieu-dit. Sortant sa sacoche de sous sa cape, elle y place une, deux,... Puis un craquement retentit non loin d'elle. Tous sens en alerte, elle tenta de repérer la source du bruit et surtout la nature de cette source. Lorsqu'elle eut résolu ce mystère du craquement, elle afficha un petit sourire embêté. "Monsieur Selwyn, savez-vous que malgré votre renvoi du Château et que le règlement des élèves ne s'applique plus à votre personne. il vous reste interdit de circuler en ces lieux ?" Dit-elle d'une voix lasse alors qu'elle se redressait, toujours le dos tourné à la source. |
| | | A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: Re: Prise sur le fait || avec Anarchy Sam 1 Fév - 16:56 | |
| Poudlard me manque… mais j’ai fais un choix. Parfois il faut savoir en faire, parfois il faut savoir se sacrifier, sacrifier nos rêves. J’ai sacrifié le mien, pour le mal. Pour que le mal reprenne le dessus sur le monde magique, pour que les forces du mal dominent et écrase le bien. Je donnerais corps et âme pour les ténèbres, je sacrifierais tout, même l’être que j’aime. Mon seul but dans la vie et que le mal sorte de l’ombre et s’installe, qu’il s’installe et qu’il y reste. Quiconque oserait se révolter sera tuer. Poudlard était comme ma maison mais, je me suis rendu compte qu’en restant là-bas, on ne pouvait pas faire grand-chose. On ne pouvait pas faire quelque chose sans que l’on soit pointé du doigt, sans que les profs nous collent au cul et démonte ce que l’on a construit, que l’on soit punit ou même renvoyé. On peut faire beaucoup de choses à l’extérieur, et avoir des relations à Poudlard m’est utile. Oui, pour les professeurs ou même le reste je suis comme qui dirait porté disparu. Oui, je n’ai plus donné aucun signe de vie jusqu’à ce hibou que j’ai envoyé à Léopold, anonymement bien sûr. Prévenir que quelque chose les menaces, lui et les autres sang-de-bourbe… quel jouissement, rien que de savoir que le professeur prendra peur et cherchera milles et une solution pour éviter que tout ne parte dans tous les sens, je jubile. Oui, je jubile et j’attends avec impatience de pouvoir enfin me venger et lire la peur dans les yeux de ces sang de bourbe, de pouvoir lire l’angoisse, qu’ils nous supplissent de les épargner. Aucun ne sera épargner. Aucune pitié, que de la cruauté.
La forêt interdite, un lieu que je connais comme ma poche, même les yeux fermés je saurais m’orienter. Cet endroit et mon deuxième endroit favoris de Poudlard, le premier étant le terrain de Quidditch. Mon poste de batteur, ce que je le regrette … mais je l’ai laissé pour le bien des uns et le malheur des autres. Je laisse ma capuche sur la tête, cachant mon visage ne voulant pas me faire repérer. Ma longue cape noire traine sur le sol déplaçant les feuilles mortes se trouvant sur le sol pour les placer à un autre endroit. Je me croyais seul, jusqu’à ce que j’aperçoive une ombre, une silhouette pour le moins familière. Je décide de suivre cette personne dans le silence le plus absolu, prenant soin de marcher au bon endroit histoire de ne pas me faire repérer trop vite. J’aperçois ensuite une lumière provenant d’une baguette.
Mlle Northwem. J’aurai du m’en douter, et je suis persuadé qu’elle est ici pour trouver des ingrédients pour ses petites expériences personnelles. J’affiche un sourire en coin. Ce professeur m’a beaucoup appris sur les sorts, sur la magie noire et malheureusement, sa pratique n’a plus aucun secret pour moi. Ce professeur m’a apporté beaucoup de connaissances, des connaissances que je manipule avec soin. Je me protège ensuite de son sort, m’approchant d’elle sauf que j’ai été trop distrait et que je manifeste ma présence par un craquement de branches. Je serre les dents. Quel idiot. Il faut que j’apprenne à gérer mes sentiments, mes émotions. Qu’elle me reconnaisse ne m’étonne pas le moins du monde car, je suis persuadé que très peu d’élèves savent s’en défendre. Les professeurs oui, à la limite mais je ne vois pas trop ce que ferait un professeur ici, à cette heure là, à part faire la ronde pour voir s’il n’y a pas des élèves hors du dortoir entrain de faire les idiots. J’affiche un sourire en coin à ses paroles, m’approchant d’elle mais gardant une certaine distance raisonnable tout de même. La limite d’approche, c’est sacré.
« Je n’en ai que faire des règlements, et vous le savez bien. » Je marque une pause puis je joue avec ma baguette que je garde soigneusement entre mes doigts, restant tout de même sur mes gardes. Ne sait-on jamais, si elle voudrait se venger de ma trahison. Ils finissent tous par se venger quoiqu’il arrive. « Et vous, professeur, savez-vous qu’il est interdit de pratiquer de la magie noire dans l’enceinte de l’école ? Si quelqu’un l’apprend, je n’imagine pas ce qui risquerez de vous arrivez …le renvoie peut-être ? Ce serait dommage de perdre ce poste, je pense que vous y tenez beaucoup. De plus, vous êtes un excellent professeur. » Dis-je en affichant un sourire assez mauvais. Mauvais, ça oui. Je range ensuite ma baguette mais je suis toujours prêt à la sortir si jamais elle tente quoique ce soit à mon égard. Je me glisse ensuite face à elle et observe le cadavre d’un animal mort, probablement fraîchement tué puis je glisse mon regard sur le professeur d’Alchimie, gardant mon air froid et arrogant coller sur le visage, sans aucun sourire, le regard vide d’expression. « Je ne viens pas pour me battre, ni même pour chercher les ennuis. Je suis venu ici simplement dans le but de m’excuser. » Mensonge, oui. Le pardon je ne connais pas, je ne me suis jamais excusé sincèrement auprès de quelqu’un car déjà ce n’est pas dans ma façon d’agir et ce mot « désolé » ou « pardon » je l’ai banni de mon vocabulaire. .
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| | | Elisabeth K. Northwem Professeur Messages : 59 Galions : 70 Âge : 28 ans Classe : # Avatar : Kate Beckinsale
| Sujet: Re: Prise sur le fait || avec Anarchy Dim 2 Fév - 13:30 | |
| « Je n’en ai que faire des règlements et vous le savez bien. »
Arrogance et impétuosité. Deux qualificatifs décrivant parfaitement le jeune homme qui tenait maintenant compagnie au Professeur Northwem. Anarchy Selwyn de son nom. Elisabeth l’avait pris sous son aile protectrice à son arrivée à Poudlard. Elle s’était prise de compassion pour cet élève victime de préjugés à cause de son ascendance. Tout comme elle, il était le Mal pour les autres parce que leurs propres parents étaient des icônes malveillantes. La jeune Norvégienne avait pris la décision de le défendre auprès de ses collègues qui l’accusaient, souvent à raison, mais parfois à tort, de quelconques méfaits perpétrés dans l’enceinte des murs de l’école. Elle avait eu l’impression qu’une relation de confiance professeur-élève s’était installée entre eux. Et lorsqu’il s’était intéressé à son travail, elle lui avait enseigné avec plaisir les rudiments et bases de son art. Elle n’avait pas trouvé étrange qu’il s’intéressât à la Magie noire, après tout, elle aussi était intéressée par ce type de Magie, ça ne faisait pas d’elle une mauvaise personne. Et pourtant. Trahison. Après la confiance, c’était un état de fait qui venait souvent prendre place dans la vie de la demoiselle. Elle n’accordait pas souvent sa confiance aux gens. Et quand elle l’accordait, la trahison était d’autant plus grande. Sa vengeance l’était encore plus, alors qu’Anarchy venait de se placer face à elle, la regardant de son expression froide habituelle, la baguette ivoire de la Norvégienne, pointée vers le bas, s’habilla de tracés bordeaux. « Et vous, professeur, savez-vous qu’il est interdit de pratiquer de la magie noire dans l’enceinte de l’école ? Si quelqu’un l’apprend, je n’imagine pas ce qui risquerez de vous arrivez …le renvoie peut-être ? Ce serait dommage de perdre ce poste, je pense que vous y tenez beaucoup. De plus, vous êtes un excellent professeur. »
Le regard d’Elisabeth se durcit. S’il cherchait à la provoquer, cela fonctionnait. Anarchy dans sa stupidité augmentait considérablement la rancune que son ex-Professeur éprouvait à son égard. « Anarchy, je vois que votre langue de vipère est toujours bien présente. Que pensez-vous que le corps Professoral croira ? Les élucubrations infondées d’un ex-élève de l’école ressentant une haine contre le monde entier, ou les paroles d’une honnête Professeur d’Alchimie ? Je vous laisse deviner. »
Les trainées bordeaux se dessinant sur sa baguette arrivaient à son extrémité. Et la goutte tomba, terminant sa course sur le sol. Un sourire malsain se dessina sur les lèvres d’Elisabeth alors que son regard bleu nuit allait se darder dans celui du jeune homme. Aussitôt, le sol se mit à se craquer et à onduler. Prenant leur source dans le dos du jeune garçon, des stries d’où suintait une mélasse noirâtre se dirigeaient tout droit vers lui. Cela ne lui ferait pas trop mal et ne le tuerait point, mais ça laisserait sûrement des marques. Elisabeth exécrait que l’on puisse se servir d’elle pour des desseins ne lui plaisant guère. Si son père avait été à la place de la demoiselle, le jeune homme serait déjà mort. Heureusement pour la vie du petit Selwyn, Elisabeth n’utilisait la solution extrême que lorsque la torture n’était plus suffisante. « Je ne viens pas pour me battre, ni même pour chercher les ennuis. Je suis venu ici simplement dans le but de m’excuser. »
A ces mots, le regard d’Elisabeth se teinta d’une lueur d’hésitation, qui partit bien vite avec un éclat de rire sonore de la demoiselle. « Je vous pensais meilleur pour mentir et amadouer les gens monsieur Selwyn. » lui asséna-t-elle avec un mépris non contenu.
Mais malgré tout, Elisabeth se demandait si le renvoi de l’école du jeune garçon ne l’avait pas un peu changé. Elle n'était pas adepte d’espérance, mais en ce moment précis, Anarchy avait quand même pris le risque de revenir dans l’enceinte de l’école en sachant pertinemment qu’il n’était plus le bienvenu. D’un coup de baguette vif et horizontal, elle stoppa son sort à la limite de la cape d’Anarchy. Une légère fumée s’échappait de l’extrémité du tissu noir. « Je me demande si je ne vous laisserais pas le bénéfice du doute. » finit-elle par lui dire en le regardant dans le blanc des yeux. « Est-ce réellement la seule raison de votre retour en ces lieux ? » continua-t-elle avec une expression redevenue froide.
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| | | A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: Re: Prise sur le fait || avec Anarchy Dim 2 Fév - 15:53 | |
| La trahison, combien de fois ai-je connu cela. Je sais combien ça fait mal, je sais combien ça frustre et combien on a envie d’éclater la boîte cranienne de la personne qui vous a trahie. Pourtant, je prends un malin plaisir à faire aux autres ce que l’on m’a fait durant mon enfance et durant ma scolarité. Trahir, c’est ce que je sais faire de mieux, faire souffrir également. Je ne sais pas ce qu’est l’amour, je ne sais pas ce qu’est la confiance. Je ne sais pas ce que ça fait de ressentir toutes ses choses que les êtres que l’on appelle normaux, ceux que l’on appelle gentils ressentent. Non, je n’ai jamais connu l’amour. Probablement seulement l’amour d’une mère mais ça s’arrête là. Je ne suis pas quelqu’un qui s’attache à qui que ce soit, je ne suis pas quelqu’un qui donne sa confiance en un claquement de doigt ou qui fait confiance car j’ai pitié de la personne, non. La confiance ce n’est pas quelque chose qui se gagne facilement. Il faut la mérité, et jusqu’à présent personne n’a mérité la mienne. Oui, cependant dans mes mensonges il y a une part de vérité. Oui, on me voit comme un monstre tout cela parce que mon père est un mangemort, ils ne comprennent pas combien ça fait mal, personne n’a cherché à m’aider. On m’a toujours vu comme un monstre. Ce que je suis, probablement mais j’ai de bonnes intentions pour le mal. Souvent sous-estimé, souvent dénigré. Je me vengerais, et je montrerais à tout ceux qui ont osé douter de mes compétences qu’ils avaient bien tord et que je suis aller bien loin, que j’avais et que j’ai de l’avenir. Je leur montrerais qui se dressait aux sommets, parmis les meilleurs sorciers, parmi les plus craints même si évidemment Audric restera le tout puisant. Mais je ferais parti de ces sorciers que l’on voudrait voir mort à tout prix tant la cruauté est insupportable.
Dupe, je ne le suis pas, même pas du tout. On pourrait croire l’inverse mais, je ne recule devant rien. La seule façon de vaincre la peur c’est de l’affronter. Face à face. Je ne me gêne pas du tout pour la provoquer, de toute façon ce n’est plus mon professeur alors je ne risquerais pas d’être en retenue ou autre. Ses paroles me font sourire, elle marque un point il est vrai mais il y a des preuves qu’elle ne pourra de toute manière pas dissimuler quoiqu’elle fasse. Je lâche un léger rictus avant de me mordre la lèvre inférieure.
« Ils finiront bien par découvrir ce que vous faites, professeur. Tout ce sait un jour ou l’autre. Ils vont se référer à votre passé et vont vous prendre pour un être malfaisant, un être comme moi. Qui vous dit que ce sera moi qui irait tout leur dire ? Je ne suis pas un idiot. Je pense qu’ils croiront plus à un élève réellement honnête qu’à un professeur qui se dit l’être et qui, en plus de cela contient des parchemins, des livres de magie noire. »
J’irai demander à quelqu’un d’espionner ou de tenter de la prendre sur le fait. Je demanderais à quelqu’un de balancer pour moi et ils iront ensuite prendre le professeur d’Alchimie par surprise, entrain d’exercer sa passion. C’est mesquin, n’est-ce pas ? J’entends qu’il se trame quelque chose derrière moi, mais je ne bouge pas pour autant, au contraire je reste de marbre. Je n’exprime rien, ni aucune peur, ni aucune surprise. Peut-être une pointe d’amusement et de folie mais rien d’autre. Il m’en faut plus pour me faire peur, et si je suis pris au piège, tant pis de toute façon, elle n’oserait pas me tuer. Lorsqu’elle éclata de rire en me montrant qu’effectivement elle me croit pas, à ses paroles je m’incline tout en lui lançant un sourire assez arrogant.
« Qu’importe si vous ne me croyez pas, c’est votre de droit de ne pas me croire et je le comprends. Ne venez pas me dire que je ne suis jamais venu demander pardon. » Je ne réagis pas en sentant un léger mouvement à ma cape. A dire vrai je m’en contre fiche de ce qu’elle puisse bien me faire car, dans tous les cas elle le regrettera. Oui, elle le regrettera et tout ceux qui ont osé s’en prendre à moi jusqu’à aujourd’hui le regretteront et me supplieront de leur pardonner, de tout le mal qu’ils ont pu me faire mais ce sera impardonnable. Je soutiens son regard avant de serrer le poing et de caresser ce dernier de mon autre main.
« Pas seulement non. Poudlard me manque … mais je sais que si j’y retourne, on me pointera du doigt. Si j’y retourne, je serais la tête de moldu de tous les professeurs qui s’amuseront encore et encore à me rabaisser plus bas que terre. Alors je préfère que mon aventure à Poudlard s’arrête ici. Je viens dans ces lieux pour trouver ceux avec qui j’étais le plus proche car évidemment, je n’ai pas eu le temps de leur expliquer. » Je marque une brève pause ensuite avant de croiser mes bras. « Mais qu’importe la raison de mon retour ici, ce n’est que très futile et inintéressant et je pense que vous vous en fichez pas mal. Vous préférez savoir ce que j’ai en tête et ce que je prépare… » Je lève les yeux au ciel faisant mine de réfléchir puis la regarde ensuite. « …Rien du tout à vrai dire. Seulement je me demande bien ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie, maintenant que j’ai arrêté les études. » Mensonges, quand tu nous tiens. Je me mets ensuite à lui tourner autour ensuite, tel un charognard ayant encerclé sa proie et préférant encore jouer avec la nourriture, avant de lui bondir dessus et de n’en faire qu’une bouchée. Je me poste ensuite face à elle, gardant une certaine distance tout de même mais je sens son souffle s’écraser sur mon visage. J’incline que très légèrement la tête sur le côté. « Vous m’en voulez, n’est-ce pas .. ? Vous m’avez appris des choses très utiles mademoiselle, et je ne peux que vous en être très reconnaissant. » Je lui adresse un sourire tout en me mordant la lèvre inférieure avant de reprendre. «Vous vous envoulez de m’avoir appris de telles techniques, si dangereuses …si mortelles pour la plupart. Ne vous en faites pas, je les manipule avec soin. » Je lâche un petit rire assez malsain, un sourire en coin, le regard froid et remplit d’excitation. Je les manipule avec soin tout comme je manipule mes marionnettes avec précaution. Je lance un rapide expelliarmus pour la désarmée, me sentant un peu plus que menacé.
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| | | Elisabeth K. Northwem Professeur Messages : 59 Galions : 70 Âge : 28 ans Classe : # Avatar : Kate Beckinsale
| Sujet: Re: Prise sur le fait || avec Anarchy Mar 18 Fév - 18:58 | |
| Elisabeth ne pensait pas un jour dire ça en parlant d’Anarchy mais si elle pouvait, il serait en train de brûler en cet instant. Il fut un temps où elle aurait trouvé cette impertinence amusante, ce n’était plus le cas malheureusement. Tout n’était qu’exaspération et rancœur maintenant. De plus l’expression qu’affichait le jeune homme faisait bouillir la demoiselle. C’était elle qui à l’accoutumée présentait ce rictus sur ses lèvres, elle détestait qu’il soit retourné contre elle. Elle savait qu’il n’était pas tout rose, mais ce qu’il lui cracha au visage la choqua tout de même. Il irait donc jusqu’à dénoncer la personne qui lui avait appris tout ce qu’il savait sur certains sujets uniquement pour son simple plaisir personnel ? Il allait trop loin, Elisabeth aurait bien du mal à lui pardonner si par malheur il mettait son petit plan en application. Et ses proches pouvaient témoigner que les vengeances d’Elisabeth frôlaient l’extrême. Comme elle s’y attendait, son sort n’avait pas fait ciller son ancien élève. Après tout, c’était un sort qu’il connaissait très bien puisqu’Elisabeth en avait parlé lors d’une de leurs nombreuses soirées où elle lui parlait de Magie Noire. La Norvégienne eut un pincement au cœur alors qu’elle se rappelait ces soirées. Elle y avait vraiment cru. Le peu de naïveté présent en elle s’était emparé de son esprit et l’avait aveuglée sur ce qui semblait et était évident : elle avait été utilisée. Si son père savait ça, il aurait été déçu, voire plus. Retourner un des adages northwemien contre eux-mêmes était impardonnable. Non seulement Anarchy aurait été tué pour l’affront mais Elisabeth n’aurait pas échappé à la colère du patriarche Norvégien. Lui comme elle, auraient pu se défendre, mais dans l’esprit d’Elisabeth, décevoir son père était mal, si elle ne se savait pas plus forte, elle aurait pâti de cette déception. En face d’elle, Anarchy prenait de plus en plus d’assurance. Du moins c’est ce qui transparaissait dans son attitude. Un flot de paroles, de regrets et de désarroi. Si Elisabeth ne le savait pas menteur, elle aurait bu ses paroles tellement pour une personne saine d’esprit elles étaient remplies de sens. Mais ces phrases ne sortaient pas de la bouche du personne saine d’esprit. Anarchy n’était pas sain d’esprit, Elisabeth le savait depuis longtemps. Elle ne l’était pas elle-même et savait reconnaître ses pairs. « Vous estimez donc ne pas avoir assez de force de caractère pour supporter les remarques ? Vous me décevez Anarchy, je vous pensais plus fort que ça. » dit-elle quelque peu provocante. Il voulait jouer, elle jouerait donc. « Aucun but dans la vie ? C’est bien triste, je vous voyais plutôt visionnaire et ambitieux, comme quoi, même les plus érudits font des erreurs. »
Sa dernière phrase était à double sens. Ses pensées du moment étaient limpides ; elle avait fait l’erreur de croire que ce garçon pouvait être sauvé, l’erreur de lui enseigner les bases de son art, l’erreur de lui faire confiance. Elle s’en voulait plus qu’elle ne le souhaitait. « Je ne regrette rien, jeune homme, sachez-le. » poursuivit-elle alors qu’elle était mise au niveau de proie par Anarchy. Il essayait de la piéger, du moins, c’est ce qu’Elisabeth pensait. Elle ne se laisserait pas faire. Sa détermination et son mépris transparaissaient dans son regard, elle était d’ailleurs certaine que si le jeune Selwyn la regardait attentivement, il l’aurait remarqué. Ce fut d’ailleurs le cas. La baguette de Chêne blanc d’Elisabeth venait de voler quelques mètres derrière elle. Il se tenait beaucoup trop proche d’elle pour qu’elle ait pu voir le moindre mouvement. Soit. La Magie ne requerrait pas toujours l’usage d’une baguette.
Un sourire mi-désolé mi-sadique vint orner les lèvres roses de la Norvégienne. « Je ne doute pas que vous fassiez bon usage de mes enseignements, mais en êtes-vous certain ? » lui demanda-t-elle alors qu’elle posait sa main ensanglantée sur la joue du jeune homme. « Auriez-vous oublié que le sang est un excellent réceptacle d’énergie magique dans un certain domaine ? » En caressant la pommette d’Anarchy de son pouce, teintant de ce fait sa joue d’une couleur écarlate. Elle n’avait pas encore prononcé de sort. De toute façon, le sang était sur le visage du jeune homme. Son sang à elle. Elle avait donc tout le loisir de l’utiliser quand bon lui semblait. |
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