Je ne suis pas le genre de personnage classé dans la catégorie des gens fréquentable. Beaucoup vous le dirons d'ailleurs, ils soutiendront que je suis un monstre, que je n'ai pas d'états d'âme. Mais je me fiche de leur avis. Personne n'est de taille à porter une quelconque critique sur ma sacro-sainte personne. Personne n'a le droit d’émettre un quelconque jugement, ni même d'oser prononcer mon nom. Je suis un Bogart, rien qu'à l'entente de mon nom vous devriez me craindre, vous devriez trembler, vous agenouiller. Mon sang est le plus pur de tous. Je dois vous paraître prétentieux. Et bien je ne le suis pas , je suis juste réaliste. Je vois les choses telles qu'elles sont, telles qu'elles devraient l'être. Un idéaliste ? Peut-être. Mon idéal serait de créer un monde déserter de tout ses sangs impurs qui polluent notre atmosphère. Je les hais, je les exècre. Je comprends ce qu'est la véritable haine quand je les vois, quand mon estomac se retourne à leur vu, que mon sang bas dangereusement dans mes veines. Ils m'ont tous pris, ils ont osés tenter de m'atteindre. Dans un balais funeste ils m'ont retirer ma mère. Un outrage beaucoup trop grand, une plaie trop déchirante. Sans le savoir ils ont enclenchés un processus sans retour. Comment auraient-ils pus penser, si peu vif d'esprit, qu'un si jeune enfant puisse devenir si mauvais par leurs actions. Je n'avais que six ans et pourtant j'étais déjà très intelligent, je ne m'y pas longtemps à comprendre la situation. Je me retranchais dans le caprice, j'étais l'héritier, celui que l'on ne peut atteindre. J'ai tout les droits, les autres n'en n'ont qu'un, celui de m'obéir. Allant de tragédie en tragédie, sombrant dans la déchéance causés par ces êtres pathétique, je perdis tout. Par leur faute ! Qu'ils ne s'étonnent pas si désormais se dresse un véritable suppôt du mal. Mais dans cette comédie qu'on appelle la vie j'ai sus trouver ma place, j'ai sus m'adapter, j'ai sus prendre la bonne voix. Pour avoir le pouvoir il faut être stratégique, il faut penser à tout les coups possibles, envisager toutes les possibilités. Ne pas rester sur ses acquis. Je suis de nature quelqu'un de manipulateur, je suis passé maître dans la stratégie. Ce qui me plaît c'est bouleverser les fondements, déstabiliser mes ennemis pour mieux les écraser. Je suis un imprésario, je n'ai pas de limite, je commande, je dirige. Je revêts tellement de costumes, tellement de masques, que je les perds. Ils ne savent pas qui je suis, ils n'arrivent pas à me mettre dans une case, ils perdent la tête à force d'essayer de me comprendre. Je mène la danse, je me fonds dans la masse, je les fais tournoyez jusqu'à ce que leur tête tourner à n'en plus pouvoir. Vous l'aurez compris je suis charismatique, j'ai tellement de visages que peu savent lequel est le vrai. Ma manière d'être dépends de la personne avec laquelle je me trouve. La plupart du temps vous aurez à faire au digne Eren, le sophistiqué, le galant, celui qui a reçu une éducation princière. Mais je recèle de nombreux vices. Le sadisme en fait partis. J'aime la souffrance, j'aime la voir à son apothéose. Les cris, les hurlements, résonnent comme une douce mélodie à mon oreille.  Je suis un mégalomane, la folie des grandeurs m'envahit à chaque fois que je caresse mon but et que j'approche de la victoire.  En apparence je suis froid, distant mais mes traits s'adoucissent pour tromper l'ennemi, si bien que l'on me donnerait Merlin sans confession. Je parais tellement calme, tellement apaisé et pourtant je suis la personne la plus sanguine et agressive que je connaisse.  Cela rends mes coups de colère plus impressionnants et plus terrifiants. Lunatique ? Mon trait de caractère le plus cinglant, je valse entre les humeurs, comme sur un échiquier, je passe du noir au blanc, d'une humeur légère à une colère sans nom. Comme vous l'aurez compris je suis un homme aux multiples visages, ce qui me connaissent bien m'appellent ironiquement Janus. Si je devais ajouter quelque chose.. Oh et puis pourquoi je vous raconte ça ! Comme si vous étiez assez digne pour m'écouter !  Et comme si j'avais du temps à perdre avec vous !              

Je vais vous raconter mon histoire. Elle est certainement la seule qui vaut votre attention, parce que JE suis le seul à la valoir. Elle marquera l'histoire, elle s'affichera dans les livres d'études de vos descendants, elle ne sera jamais oublié, elle sera grandiose, elle traversera les siècles et demeurera impérissable. Bien sur ce n'est que le début que je vais vous narrer aujourd'hui, le début du livre dont tout le reste est encore à écrire. Mais une chose est sûre, une chose reste certaine dans mon esprit, cette suite, sera à ma hauteur, plus que impériale.

Tout commença le 31 octobre de l'année 1992, un jour de fête, celle des morts et des esprits. Comme pour annoncer l'arrivé dans ce bas monde d'un être ténébreux et voué au mal. J'étais un Bogart, le premier de ma génération, l'héritier. Dés mon premier cris, mon premier souffle j'étais déjà destiné à bien plus que tout les autres nouveau né réunis. J'allais diriger, j'allais perpétuer ma dynastie. La guerre faisait rage, les hurlements des morts faisaient échos au cris de bébé que je poussais à l’abri dans mon manoir. Nous étions les Bogart, les descendants de Salazar lui même, craints, respectés, comme une famille royale. Notre sang ne s'était jamais mélangés, les couples se formaient entre Bogart et seulement entre Bogart. Consanguins et alors ? Cela nous rendait plus fort, notre sang devenait plus puissant plus les décennies passaient. Nous étions tout.

J'allais être le tout puissant Eren Hades Bogart. Étrange comme second nom. Celui du roi des enfers, parce que les enfers étaient le monde dans lequel j'étais né, et que j'allais régner dessus. Bien sur mes idées, ma haine, n'est pas arrivé à ma naissance. Pour comprendre il faut retourner au prémisse de mon histoire. Au tout premier drame qui marqua mon enfance. La mort. Elle osa frapper les Bogarts, ma propre mère touchée par elle, envoyée par ces fichus résistants. Comment osait-elle se manifester sans mon consentement ? Je voulais être roi ! Je voulais contrôler la mort ! Tout cela par la faute de ces pourritures d'opposants, la partie adversaire pensait avoir gagné. Je lui donnerais tort, je n'avais que six ans à l'époque mais j'étais assez intelligent même à ce jeune âge pour comprendre ce qu'il se passait autour de moi. Notre royaume commençait doucement à s’effriter.. Comme un château de carte qui rencontre une légère brise...

Quoiqu'il en soit, je restais toujours le maître de mon monde. Un chef exilé chez une nourrice car mon père était incapable d'être présent pour l'héritier ! Bien sur cette femme n'était pas n'importe qui, même si elle était de loin inférieur à ma sublime personne, elle n'en restait pas moins une Bogart, Androméda Bogart. Désormais j'étais sous sa garde, elle se devait de m'aimer, de me choyer, de s'occuper de moi. Elle m'appartenait, elle se devait de m'obéir. Elle faisait ce que je voulais, pas question pour elle de préférer son idiote de fille à moi. Un puceron sur le chemin qui me menait avec les années vers la grandeur. Serena...ma petite Serena, toi que pendant longtemps j'ai fais souffrir, j'ai fais suer sous mes remarques. Elle était née pour me servir, elle n'était rien d'autre qu'inférieur à moi. Ma petite brune tu étais bien trop insoumise à mes yeux, ce qui me faisait enrager. Je n'arrivais pas à comprendre comment quelqu'un pouvait oser me tenir tête ! Tu étais la première... Et je ne l'oublierais jamais, comment une petite chose si insignifiante pouvait cacher tant de chose...

2003. 11 onze ans. Déchéance. Horreur. Descente aux tréfonds des enfers. Mon père se fait arrêter et m'emporte dans sa chute. Je perdis mon trône, on me le retira, on me le prit ! Je n'étais plus héritier, je n'étais donc plus rien. Comment un être tel que moi pouvait descendre si bas, se retrouver au même niveau que les autres Bogart... Non je ne pouvais le supporter. Le sentiment de rage, de haine, d'envie de vengeance que j'avais enterrer au fond de moi lors de la mort de ma mère remonta d'un coups, telle une explosion. Il devint incontrôlable, bestial, virulent. On donna MON titre à Haimon, mon cousin. Comment osaient-ils ? Comment se permettaient-ils ? Ils n'étaient rien, j'étais tout. Je jurais sur mon nom que j'allais me venger, j'allais reconquérir ce qui de droit m'appartenait. Bien sur ils restaient des Bogart, et jouèrent un coups de maître, ils renversèrent le cours du jeu. A la place de mon père se fut celui de Serena qui fut emprisonné. Un rire sardonique monte encore en moi en y pensant. Toi qui avait ris de mon malheur, te voilà désormais punie.

Malgré tout je continuais à grandir comme si mon rang m'appartenait toujours, ce n'était pas parce que l'on me l'avait retiré qu'il n'était plus à moi. Je l'avais de part mon sang, de part mon âge, de part mon nom et ma grandeur. Je voulus partir à Durmstrang, l'idée de me retrouver à Poudlard me révulsait. Une école souillait par les sang impurs.. Des frissons de dégoûts me parcouraient l'échine en y pensant. Ils auraient leur heure, je m'occuperaient d'eux, marmailles de résistants... mais pas tout de suite. La vengeance n'est que meilleure quand on l'a préserve, quand on la laisse mijoter. Parce que cette haine qui me bouffait ne disparaissait pas, ne diminuait pas. Bien au contraire, elle ne faisait que grandir. Elle était saine, elle me poussait à me surpasser, je la contrôlais d'une telle manière qu'elle m'empêcher de baisser ma garde et de toujours viser plus haut.

Poudlard.... Pour mon plus grand désarrois je fus obligé d'y aller. Comment cette école de seconde zone pouvait bénéficier d'un pôle universitaire, alors que celle où j'avais grandis, la meilleure du monde, n'en avait pas. Cela m'obligeait à y aller. Et mon arrivée ne fut pas sans surprise.. J'eus l'impression de me retrouver dans un monde parallèle. Les sang-pur étaient bafoués, les Bogart étaient bafoués. Comment osaient-ils ?! Comment pouvaient-ils ? Ces microscopiques insectes nous traînaient dans la boue ? Osaient me mépriser? Non s'en était trop... Continuez, bande de crétins, vous ne faites que me pousser à voir plus loin. Vous m'aidez dans votre imbécillité. Attisez le feu de ma haine, faites donc s'agrandir les flammes de mon envie de vengeance... Vous le paierez tous ! Il y avait non seulement ça, mais aussi une autre surprise, tout aussi de taille. Serena, ma chère cousine, cette sale peste était devenue reine et avait fait de Poudlard son royaume. Quel coups magistral de sa part.. Une Bogart en somme, elle avait sus dicter sa loi, se mouvoir tel un serpent dans les mailles du filet.. Tous avaient une image faussée de la belle, tous l'adoraient, la voyaient comme l'aimable Serpentarde, un ange... Idiots, idiots, idiots.. Vous vénérez une Bogart ! Mais ça ils ne le savaient pas, parce qu'elle avait poussé le vice jusqu'à changer son nom. Une sang-mêlé, une Pendragon voilà ce qu'elle prétendait être. Elle reniait son sang, elle se salissait, elle s'insultait elle même.. Mais pire que ça elle oubliait son royalissime nom, elle envoyait les Bogart aux oubliettes.. Au croit moi petite insoumise tu le paieras cher...

Bien sûr j'étais sanguin et même si j'enrageai je n'en restais pas moins un stratège. Et je pris mon mal en patience, je gardais tout en moi comme je l'avais toujours fais. J'étais plus grand qu'eux tous réunis. Je réfléchis aux différentes tactique qui pourraient me mener jusqu'à ma victoire et la réponse dut claire. Serena. Elle n'était plus si indigne de mon intérêt. Nos haines devaient se mêler pour nous expulser vers notre vengeance.. Il nous fallait nous allier pour les écraser. Je revis des gens, tissais des liens. Mais surtout ce furoncle d'Haimon, que je méprisais au plus haut point et que je me promettais d'écraser de la plus sanglante des manières. J'ignorais le mépris que l'on me portait, ils finiraient tous par s'incliner. J'allais devenir roi de ce monde, le plus grand et somptueux que l'on ait jamais connu. J'aurais ce qu'il me revient de droit, ce que l'on m'avait promis. Comme aux échecs chaque coups comptais et j'allais abattre le roi de la partie adverse...

Je voudrais déjà être roi ! ♫