Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Stephen se promenait depuis des jours déjà dans Londres. Il avait besoin de se changer les idées. Sa nouvelle fonction d’apprenti de l’infirmier était prenante. L’ancien Serpentard ne doutait pas de sa capacité à réussir, mais parfois, les évènements le dépassaient. Depuis qu’il avait décidé de se lancer dans la Médicomagie, il y avait des situations qui le dépassaient. Depuis le début de ses études, il venait en aide à une jeune femme qu’il avait décidé de prendre sous son aile. Il y avait des choses qu’il gardait pour lui. Il la protégeait d’elle-même et aussi des autres. Stephen connaissait son secret parce qu’il était au courant depuis qu’il était tout petit… Cependant, il ne pouvait pas tout dire à la jeune femme…

C’était le week-end. Stephen avait à faire à Londres et il avait promis à son supérieur de ne pas être parti très longtemps. Il avait dépassé les limites de Poudlard et avait directement transplaner à Londres dans une petite ruelle qui n’était pas fréquenté. Il avait l’habitude. Il n’avait plus personne dans sa vie, mais il gardait certaines habitudes, comme celle d’aller à Londres le samedi pour aller faire quelques courses. Ce jour-là, il décida d’aller dans une boutique de prêt à porter. Il avait besoin de quelques vêtements pour passer inaperçu chez les Moldus lorsqu’il décida d’aller se balader… Il avait encore grandi de quelques centimètres pendant l’été. Il espérait que ce soit les derniers. Agé de maintenant 25 ans, Stephen commençait une nouvelle vie. Il avait décidé d’arrêter de courrir après Nora. Leurs dernières conversations lui avaient laissé un mauvais souvenir. Il essayait aussi de ne plus être le coureur de jupons que tout le monde s’amusait à penser, mais de ce côté, ce n’était pas facile. Il sautait toujours sur tout ce qui bougeait et ce n’était pas tous les jours facile. Heureusement, il arrivait parfois à se contrôler. Perdu dans ses pensées, Stephen percuta une jeune femme étrangement familière… Il s’arrêta de marcher et l’examina de la tête aux pieds… Il ne l’avait pas revu depuis quelques années… Comment cela pouvait-il être possible ? Il fit un pas en arrière et murmura :

« Anneliese ? »

Comment son ex fiancée pouvait-elle se trouvait dans cette boutique ? Aux dernières nouvelles, elle était partie de Poudlard après sa 7eme année pour intégrer les rangs des Langues de Plombs du Ministère de la Magie. Stephen avait su la nouvelle par un ami de sa mère qui travaillait au Ministère. Il avait eu vent du futur mariage du fils, mais il avait aussi su que ce dernier avait brisé son engagement. Stephen reprit ses esprits et dit :

« Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Il ne savait pas qu’il allait la recroiser. Voilà maintenant plus de trois ans qu’il ne l’avait pas vu… En fait, il l’évitait, il s’en rendait compte… Stephen regarda de la tête aux pieds la jeune femme. La voix d’Anneliese vient le frapper comme la première fois qu’il l’avait entendu… Elle lui disait qu’elle ne pensait pas de le croiser et elle lui demanda s’il n’était pas avec sa copine. La pointe de jalousie se fit sentir dans la voix de la jeune femme. Stephen n’eut pas le temps de lui répondre qu’elle retourna dans la cabine d’essayage… Il croisa les bras et attendit qu’elle ressorte. Il allait lui dire qu’il n’était plus avec Nora qu’une gifle monumentale arriva sur sa joue accompagné d’une douleur cuisante. Elle avait osé le frapper devant tout le monde. Stephen essaya de garder son calme… ce n’était pas le moment de s’énerver. Il vit qu’Anneliese se tenait le poignet. Elle s’était sans doute fait mal… Elle se mit à lui parler, à lui dire qu’elle le dégoutait, qu’elle pensait qu’il tenait un peu à elle… Elle lui reprochait de ne pas lui avoir envoyé de lettre. Une pointe de culpabilité traversa le cœur de Stephen. Il savait qu’il avait fait une bêtise avec l’ancienne Gryffondor… Il lui avait brisé le corps et la dernière phrase d’Anneliese… Il la vit partir et Stephen la suivit. Il l’attrapa par le poignet et la fit retourner vers lui. Il glissa doucement sa main contre le bras de la jeune femme puis lui dit :

« Laisse-moi regarder… Je suis médicomage maintenant… »

Sans attendre son avis, il prit sa baguette magique et répara les ligaments et l’articulation de son petit doigt. Il mit fin au traitement et caressa la joue de la jeune femme avant de retirer sa main. Est-ce qu’il devait vraiment se comporter de la sorte avec elle ? Il risquait de lui faire plus de mal qu’autre chose. Il prit la parole.

« Je suis vraiment désolé pour tout le mal que je t’ai fait Anneliese… Je ne sais que tu ne me crois sans doute pas… »

Il est vrai que Stephen s’excusait rarement… Pourtant, aujourd’hui, il sentait qu’il devait le faire, qu’il devait lui dire… Il ne s’attendait pas qu’elle lui pardonne. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui parle.. Il voulait juste lui dire qu’il était désolé…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Est-ce qu’un jour quelqu’un aurait pu dire que Stephen Maxwell s’excuserait ? Non. Bien sûr que nous. Il n’était pas disposé à agir de la sorte. Pourtant, sa rencontre avec Anneliese venait de réveiller en lui des sentiments qu’il pensait étouffer à tout jamais. Bien sûr, avec Arya McMillan, ce n’était pas du tout pareil. Elle était comme une petite sœur pour lui. Il s’occupait d’elle lorsqu’elle était au plus mal à l’infirmerie et lui donnait des conseils, mais jamais il pourrait tomber amoureux d’elle. Il était tombé amoureux d’Anneliese quelques années plus tôt puis avait rencontré Nora… Il pensait ne plus jamais ressentir ce sentiment…

Il soigna le doigt de sa jeune amie avant de s’excuser. L’ancienne Gryffondor changea d’expression totalement avant de rester figé sur place… Est-ce qu’il avait dit quelque chose de mal. Elle lui dit alors de rester où il était et elle transplana. Pendant quelques secondes, Stephen eu la folle idée de penser qu’elle allait chercher quelqu’un pour le passer à tabac. Ce n’était pas le genre de la jeune femme, mais quand même. Il glissa sa main dans sa poche au cas où… Elle revient avec un énorme classeur sous le bras et l’invita à la suivre. Surpris, Stephen marcha derrière Anneliese, cherchant à comprendre pourquoi elle était allée chercher ce truc… Elle les mena jusqu’à un petit café où personne ne pourrait les déranger. Stephen s’assit et ouvrit le classeur que la jeune femme lui tendit. Il commença par regarder les photos avant de sentir quelque chose de bizarre se produire en lui… Il commençait à comprendre doucement ce qui se passait… Elle lui dit alors qu’il l’avait abandonné au pire moment de sa vie. Elle avait donné l’un de ses reins à son frère, choses que les sorciers ne pouvaient pas « réparés ». Il y avait eu des complications dans le processus. Chaque mot traversa le cœur de Stephen qui commence à se sentir mal… Elle rajouta qu’elle avait failli y passer et que parfois, elle pensait que ça aurait été peut-être mieux si elle y était resté. Le cœur de Stephen fit un bond comme il n’en avait jamais fait. Est-ce qu’il était toujours amoureux d’Anneliese ? Sans doute parce que ses mots lui faisait du mal. Elle retenait son souffle, il eut juste le courage de lui dire :

« Ne dis pas ça… »

Anneliese reprit son monologue comme s’il avait rien dit. Elle lui dit qu’elle avait tourné la page, qu’elle avait reconstruit sa vie après son départ, malgré la dureté de l’effort… Stephen leva les yeux vers elle au moment où elle reprit son album. Il n’avait pas voulu la faire souffrir. Ses pulsions avaient passé au-devant de la scène et il n’avait fait que les suivre… Mais il ne pouvait pas lui dire ça. Ce serait trop dur à entendre pour une jeune femme fragile….

« Je n’ai pas l’intention de partir. Je n’ai pas l’intention de te faire de nouveau souffrir. »

Est-ce qu’il venait vraiment de dire ça ? Les mots avaient traversé sa bouche sans qu’il ne les contrôle. Lui, Stephen, celui qui contrôlait tout depuis qu’il était petit, voilà qu’il n’arrivait pas à contrôler ses propres pensées. Est-ce qu’il commençait à perdre de sa carapace ? Est-ce qu’il commence à se trahir lui-même ? Il ne le savait pas, mais ce qu’il savait par contre, c’est que ce qu’il avait dit, c’était dit avec son cœur et non de son cerveau…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Au fond de lui, Stephen était vraiment sincère. Il s’était rendu compte que le sentiment qui l’avait poussé vers Nora n’était pas de l’amour, mais un désir fort qui l’empêchait de revenir vers les autres… C’était difficile à expliquer. Il avait fait subir les pires choses à Nora et Anneliese, chacune d’une façon différente et voilà maintenant qu’il venait de s’excuser… Peut-être avait-il changé en quelques années ? Son nouveau métier le rendait beaucoup plus humain. Il aurait dû s’en rendre compte dès lors qu’il avait pris Arya McMillan sous son aile… Lorsqu’il dit à sa jeune amie qu’il n’avait pas l’intention de partir, qu’il n’avait pas l’intention de la faire souffrir, Anneliese resta silencieuse. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il l’avait sans doute fait souffrir plus que personne dans ce monde. Si elle le rejetait, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Il finit son café doucement puis la jeune femme lui dit qu’elle avait quelque chose à lui donner. Elle tendit la main vers lui et c’est avec confiance que Stephen l’attrapa. Le contact entre leurs deux mains fut électrisant, mais Stephen ne le laissa pas paraitre. Ce n’était pas le moment de parler de tout ça. Ils transplanèrent et se retrouvèrent dans un salon d’un appartement. Le jeune homme lâcha la main d’Anneliese et regarda autour de lui. Il était sans doute dans l’appartement de la jeune femme. C’était coloré et Stephen se rendit compte que son amie n’avait pas changé depuis qu’il la connaissait. Tout respirait elle. Il se retourna vers elle lorsqu’elle lui tendit un petit écrin et lui dit qu’elle avait mis toutes ses économies dedans. Pendant que le jeune homme, d’une main tremblante, ouvrit l’écrin, Anneliese alla ouvrir la porte à un petit chien qui vient vers lui. Ce dernier semblait avoir peur de lui parce que quelques secondes plus tard, il partit en vitesse. Stephen se désola de voir la réaction du chien, mais c’était sans doute légitime. Il sortit le bijou qu’il venait de voir dans l’écrin et ne sut quoi dire. Est-ce qu’il avait vraiment prêté attention à tout l’amour que lui portait la jeune femme ? Il se répondit tout de suite… Il n’arrivait pas à la remercier…

« Merci Anneliese… »

Elle lui présenta par la suite le chien, mais il n’entendit pas le nom. Stephen continuait de regarder le bijou. Comment avait-il pu abandonner une jeune femme comme Anneliese ? Pendant un moment, il commença à douter de lui. C’était bien la première fois que cela lui arrivait. Avec Nora, ça avait toujours été le contraire. Il avait toujours été sur son dos et confiant, il avait toujours pensé qu’elle tomberait dans ses bras. Mais depuis qu’il avait accepté ce nouveau boulot, il avait décidé de ne plus prendre ses rêves pour la réalité… Puis sans qu’il ne l’entend et ne s’en rendre compte, Anneliese était à ses côtés, face à lui. Elle se mit sur la pointe des pieds et posa doucement ses lèvres contre les siennes. Le temps semblait s’arrêter. L’ancien Serpentard avait l’impression de revenir dans le passé. Les premiers baisers qu’ils avaient échangés avec elle avaient été tout simplement magiques. Il avait toujours pensé que le bonheur ne pourrait jamais lui tomber dessus. On l’avait élevé comme un parfait Sang Pur alors qu’il ne l’était pas… Ce genre de choses n’était pas dit. On n’aimait pas quelqu’un, on était marié à lui par intérêt… Cependant, avec Anneliese, les choses avaient totalement changé. Ce nouveau baiser commençait à faire revenir à lui un côté beaucoup plus humain qu’il ne pensait.

Elle mit fin au baiser, les joues rougit. Elle s’excusa de l’avoir embrasser, puis alla s’asseoir sur le canapé. Stephen resta planté là dans la pièce, puis se décida à venir s’asseoir à ses côtés. Il prit la gourmette et l’attacha à son propre poignet. Il posa l’écrin un peu plus loin sur le canapé et s’approcha d’Anneliese. Il s’était promis de ne pas laisser ses pulsions revenir au galop et il allait respecter cette promesse. Les souvenirs qu’il avait eus avec Anneliese étaient revenus plus fort que ceux partagés avec Nora. Cette dernière commençait à s’effacer doucement de son esprit… Il s’approcha doucement du visage d’Anneliese, posa un baiser sur ses lèvres avant de dévier vers son oreille et lui murmuré :

« Tu n’as pas à t’excuser… Je ne veux pas d’imposer mon retour… Je sais que c’est dur de me voir revenir dans ta vie… alors je respecterais ton choix me concernant… »

Il caressa doucement ses cheveux d’une main avant de se retirer doucement. Il n’allait pas précipiter les choses. Il doutait du fait qu’Anneliese le laisse revenir dans sa vie, ce serait même logique… Il regarda la gourmette pendant quelques secondes. Elle l’avait tout de même gardé…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Il savait qu’il s’engageait sur un terrain dangereux. Il savait que ses démons pouvaient revenir… Il savait aussi que dès qu’une jolie fille allait traverser son champ de vision, il allait avoir du mal à se contrôler, mais il avait envie de recommencer à être normal. Il avait une réputation qui lui collait à la peau, mais il n’en voulait plus. C’était bien sûr plus facile à dire qu’à faire, mais il avait envie d’essayer… Ce qu’il ressentait maintenant pour Anneliese avait fait de sa promesse une priorité. Il y avait bien Nora ou Eugenia dans son champ de mire, mais au final, elles étaient toutes les deux trop insignifiante à ses yeux pour qu’il laisse tomber Anneliese. Leurs retrouvailles avaient éveillé en lui un côté qu’il ne s’était plus connu…

Stephen dit à son amie qu’il respecterait son choix. Il savait qu’il avait fait beaucoup de mal autour de lui. Il n’en était pas fier, mais c’était lui… Du moins, c’était lui avant. Alors qu’il venait de lui dire qu’il tout cela, Anneliese revient vers lui et posa de nouveau ses lèvres contre les siennes. L’envie, le désir et la passion prirent rapidement le dessus. Stephen posa ses mains contre les hanches de la jeune femme lorsque cette dernière vient s’asseoir en califourchon sur lui. Ayant du mal à étouffer ce désir grandissant, il ne voulait pas presser la jeune femme. Voilà maintenant quelques temps qu’il n’avait pas couru derrière une femme. Ses pulsions étaient très fortes. Puis, l’ancienne Gryffondor mit fin au baiser et recula légèrement. Qu’avait-il fait ? Il l’interrogea du regard avant qu’elle ne se décide à lui poser la question qui semblait la tourmenter… Nora. Bien sûr. Elle n’avait eu vent que de cette histoire depuis tant d’années… Heureusement pour lui d’ailleurs. Il n’était pas sûr qu’elle l’ait accepté près d’elle si elle savait le nombre de filles qui avaient partagé son lit depuis ces trois dernières années… Taisant son secret, il glissa une main contre la joue de la jeune femme et lui répondit :

« Elle ne fait plus partie de ma vie. »

Une simple réponse, même si, quelques mois plus tôt, ce n’était pas le cas. Peu avant la fin de l’année scolaire, Stephen avait essayé de faire comprendre à Nora qu’elle était importante pour lui, mais cette dernière l’avait tout simplement rejeté comme depuis quelques années… Il haussa les épaules avant de reposer ses lèvres timidement sur celle de la jeune femme. Il glissa ses mains sous la robe de la jeune femme. Caressant ses cuisses, il ne voulait pas l’obliger à quoi que ce soit. Il se contenta donc d’approfondir le baiser en allant jouer avec la langue de sa partenaire, lui montrant qu’au final, elle était beaucoup importante pour lui qu’il ne l’avait jamais pensé…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Stephen ne savait pas ce que les choses allaient devenir avec Anneliese. Il ne savait pas comment il allait réagir si leur histoire devait tourner au vinaigre ou si l’une des filles que Stephen venait lui demander des comptes. Pour le moment, aucun des deux ne voulaient y penser. Lorsque l’ancienne Gryffondor lui demanda si Nora faisait toujours partie de sa vie, Stephen lui avait répondit que non. Pas besoin d’entrer dans les détails, ce n’était pas la peine de faire plonger le moral d’Anneliese. Et puis, c’était la vérité. Depuis qu’il était de retour à Poudlard en tant que l’apprenti de l’infirmier, il n’avait pas revu la Serpentard. Il s’était demandé où elle était puis après, il s’était dit que c’était peut-être mieux ainsi. Après tout, elle l’avait envoyé sur les roses plus d’une fois… La phrase de Stephen sembla rassurer Anneliese qui retira prestement sa robe. Le cœur de l’ancien Serpentard rata un battement. Il est vrai qu’il avait pu voir toutes les filles de Poudlard ou presque, mais Anneliese était celle qui lui avait toujours fait beaucoup d’effet… Les années l’avaient réussi. Ses formes étaient généreuses, elle était magnifique. Retenant son souffle, il passa doucement sa main contre le bras de la jeune femme, effleurant la poitrine avant de toucher son ventre et de revenir vers ses cuisses. Il sentait qu’il n’allait pas résister longtemps… Stephen savait que les choses n’allaient pas changer du jour au lendemain, mais ce soir, il avait bien l’intention de lui faire sentir qu’elle était importante…

Les doigts d’Anneliese se glissèrent contre son torse pour y déboutonné sa chemise. Il soupire légèrement et la laissa faire avant de voir son regard regarder son torse. Il eut un petit sourire. Il faut dire qu’il avait toujours bien pris soin de lui. Elle passa doucement une main contre son torse, le faisant frissonner au passage. Il enleva complètement sa chemise, écouta à peine la phrase de la jeune femme puis l’attrapa par la taille et la fit basculer sur le canapé. Il se retrouva au-dessus d’elle. Ses cheveux étaient autour de son visage et elle semblait plus belle que dans ses souvenirs. Il reprit les baisers, prenant possession de sa bouche, puis descendit doucement dans son cou. Ses mains s’agrippait contre les cuisses de la jeune femme, les caressants doucement au passage. Son désir était au plus haut point, mais il s’obligeait à ne pas y prêter attention. Ce soir, il allait penser à elle avant lui et c’était l’essentiel. Sa bouche descendit doucement vers sa poitrine, caressant les seins de sa partenaire au-dessus du tissu de son soutien-gorge. Sa main droite trouva l’intérieur des cuisses d’Anneliese et ses doigts se glissèrent aisément vers son intimité, protégée par le sous vêtement. Il ne voulait pas presser les choses, il la caressa doucement par-dessus le vêtement, la sentant respirer fortement. Il se sourit pour lui-même. Il commençait à changer, mais le plus dur ne faisait que commencer…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Le jeu commençait à plaire à Stephen même si les choses semblaient aller trop rapidement pour lui… Il se demandait s’il ne faisait pas une bêtise… Commençant à douter, il décida de ne pas y penser. Il devait se concentrer sur Anneliese. Il l’avait délaissé pendant trois ans. Blessée, elle aurait pu chercher à se venger, mais elle n’avait rien fait. Il commençait à comprendre l’importance des sentiments que lui portait la jeune femme… Anneliese inversa de nouveau les rôles pour se retrouver au-dessus de lui. Il aimait la façon dont elle prenait le contrôle de la situation. Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, c’était tout le contraire. C’était lui qui prenait les devants, mais il ne l’avait obligé à faire quelque chose qui aurait pu lui déplaire… La main de l’ancienne Gryffondor descendit jusqu’au niveau de l’intimité du jeune homme. Elle pouvait sentir que son désir était au top. Elle réussit à faufiler l’une de ses mains sous le pantalon et le caressa doucement. Combiné avec la bouche de la jeune femme dans son cou, il ne pouvait que soupirer de bonheur. Elle avait utilisé sa baguette magique pour fermer les rideaux et allumés les bougies. L’ambiance plaisait beaucoup à l’ancien Serpentard. Il se laissa faire, laissant ses mains contre les hanches de la jeune femme… Puis tout s’arrêta. La main d’Anneliese se retira et la jeune femme se leva sans rien dire. Stephen haussa les sourcils en la regardant se diriger vers la salle de bain et s’y enfermer. Pourquoi venait-elle de partir. Le jeune homme se redressa doucement du canapé. Il n’était pas frustré. Non. Il savait qu’il avait ses torts dans cette histoire et qu’elle avait sans doute dû s’en rappeler avant de passer à l’acte… Il se leva doucement, enfila de nouveau sa chemise, mais ne la boutonna pas. Il alla près de la porte de la salle de bain. Il pouvait l’ouvrir de force en utilisant sa baguette magique, mais il n’en avait pas envie. Il s’assit contre le mur à côté de la porte et murmura :

« Qu’est-ce qui se passe Anneliese ? Tu sais que tu peux me parler… J’ai bien des défauts, mais pas celui d’aller dire à tout le monde ce que tu pourrais me raconter… »

C’était vrai. Tous les défauts du monde pouvaient être attribué à Stephen, mais sans doute pas celui-là. Il avait aussi ses secrets et il n’aimerait pas qu’on lui fasse ce qu’il ne voulait pas faire aux autres… Il reste contre le mur, la tête vers l’arrière. Il restera toute la nuit s’il le faut. Il se sent coupable de l’avoir fait souffrir. Il sent qu’il peut changer pour elle, qu’il peut devenir quelqu’un de bien pour elle. Leur rencontre d’aujourd’hui le fait déjà réfléchir… Il remonte ses genoux contre sa poitrine et croise ses bras autour de ses jambes. Il ne sait pas quoi dire pour la rassurer… Il ne sait pas ce qu’elle veut entendre… Il murmure seulement :

« Je suis là maintenant… »

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Stephen ne savait plus s’il devait rester ou pas. Après tout, c’était sa faute si Anneliese était dans cet état… Pendant quelques secondes, il se demanda s’il ne devait pas fuir. Il commença à se lever, mais Anneliese ouvrit la porte au passage. Il se retrouva face à elle. Elle avait pleuré, cela se voyait. Il fit un pas hésitant vers elle. Est-ce qu’il pouvait se permettre de la toucher de nouveau ? Le désir de tout à l’heure avait fait place à l’angoisse. L’angoisse de ne pas être à la hauteur une fois de plus. L’angoisse de se prendre ses sentiments en pleine poire… La jeune femme baissa la tête avant de lui dire qu’elle avait peur… Elle avait rêvé son retour depuis trois ans et voilà qu’il débarquait dans sa vie comme ça, comme une fleur au printemps… Il l’entendit soupirer et lui, baissa la tête. Il savait bien que ce serait un problème… La réalité allait les rattraper tôt ou tard.

« Tu as raison, je n’aurai pas dû revenir dans ta vie… Je t’ai assez fait souffrir. »

Il commença à boutonner sa chemise puis retourna vers le canapé dans l’intention de remettre ses chaussures, mais il ne le fit pas. Il se laissa tomber sur le canapé avant de passer une main dans ses cheveux. Il n’avait jamais eu de situation de la sorte… Il faut dire que Stephen avait l’habitude de laisser tomber les filles comme de vieilles chaussettes, mais voilà qu’Anneliese revenait dans sa vie au moment où il était le plus vulnérable… Il savait qu’il aurait beaucoup d’efforts à faire s’il voulait qu’elle revienne à lui. Il aurait beaucoup de travail à faire pour rester intègre… Il allait devoir laisser tomber ces jeux donc il s’adonnait avec les quelques étudiantes de Poudlard… Il allait devoir laisser tomber le défi qu’il s’était lancé : Conquérir Eugenia Bogart. Il allait devenir quelqu’un de « bien », chose qu’il n’avait jamais été depuis qu’il était à Poudlard. Sa réputation allait le précédé partout où il allait aller… Il serait dur de ne pas craquer tout simplement, de rester fidèle à une seule femme… Mais il savait qu’il pouvait le faire… Il leva son regard vers Anneliese qui n’avait pas bougé. Il lui dit :

« Je ferais peut-être mieux de partir… Je suis revenu alors que tu ne t’y attendais pas… Je dois retourner à Poudlard de toute façon… »

D’un geste lent, il enfila ses chaussures plus pour profiter de ces derniers moments avec Anneliese. Est-ce qu’elle allait le retenir ? Est-ce qu’elle allait le laisser partir ? Seule la jeune femme avait la réponse…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Il avait décidé de partir, mais il n’en avait pas envie… Il voulait rester. Il devait rester. Anneliese avait besoin de lui malgré tout. Il se sentait redevable… Il sentit qu’elle s’assit à ses côtés. Il la regarda, puis elle posa un baiser sur ses lèvres. Il lui prit sa main alors qu’elle lui demanda de rester sinon elle pourrait faire une connerie… Stephen se raidit. Est-ce qu’elle pensait vraiment ce qu’elle venait de dire ? Il ne savait pas ce qui s’était passé pendant trois ans. Il ne savait pas ce qu’elle avait fait… Il la vit mal à l’aise… Elle chercha à cacher ses poignets. Stephen était observateur, il lui prit les poignets et les regarda. Son cœur se brise. Mais qu’est-ce qui lui arrivait ? Il avait fait bien des conneries, mais là, c’était le comble. Il avait mis en danger la vie d’Anneliese…

« Anneliese… »

Mais elle ne semblait pas être disposée à parler de ce qui lui était arrivé pendant ces trois ans. Elle lui demanda de l’embrasser et Stephen le fit. Il s’approcha d’elle doucement et glissa une main contre sa nuque pour l’approcher à lui. Il posa doucement ses lèvres contre celles d’Anneliese et approcha son corps du sien. Il glissa doucement ses mains contre ses cuisses, comme tout à l’heure, mais c’est tout ce qu’il fit. Il ne voulait pas qu’elle prenne peur comme tout à l’heure. Il mit fin au baiser et lui dit :

« Je resterais aujourd’hui… mais je sais que ce n’est pas facile… »

Il baissa son regard pour regarder ses chaussures. Elle avait le don de le mettre aux pieds de ses sentiments. Depuis trois ans, il ne s’était jamais sentit aussi vulnérable. Elle avait cette manie de lui faire ressentir ses sentiments plus forts qu’avant… Il garde une main contre l’une des cuisses de la jeune femme, lui demandant silencieusement si elle veut de lui…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Si Stephen ne pensait pas qu’Anneliese lui dise de rester, il avait toujours su qu’elle était importante pour lui, même lorsqu’il l’a laissé tomber il y a plus de trois. Tout son corps lui criait qu’il avait envie d’elle, qu’elle était parfaite. L’attirant à elle, ils se retrouvèrent tous les deux allongés sur le canapé, l’un au-dessus de l’autre. Stephen regardait la jeune femme avait beaucoup d’envie, mais pas la peine de la brusquer. C’est alors qu’elle lui dit qu’elle n’avait pas eu d’autres rapports qu’avec lui depuis qu’il l’avait quitté. Légèrement surprit, il haussa les sourcils. Comment avait-elle fait ? Ce n’était pas humain ! Il se garda bien ses réflexions, ne sachant pas quoi dire, il lui sourit. Il ne pouvait sans doute pas comprendre pourquoi elle n’avait pas couché avec d’autres hommes, mais il était là maintenant… Elle glissa doucement ses mains derrière son dos avant de détacher son soutien-gorge. Stephen retient son souffle bien malgré lui à la vue de ce magnifique paysage. Il ne se souvenait plus qu’elle avait d’aussi jolies formes. Le regard fuyant d’Anneliese lui fit comprendre qu’elle n’était pas tout à faire à l’aise. Il posa doucement une main contre l’un de ses seins pendant qu’elle revenait à la charge avec des baisers. Pour le moment, il était le plus heureux des hommes.

Lâchant sa prise contre le sein de la jeune femme, il fit sauter les boutons de sa propre chemise et envoya ses chaussures beaucoup plus loin. Maintenant, il n’allait pas s’arrêter avant d’avoir pu lui faire l’amour. Il avait l’impression que son coté tombeur revenait à la surface, il le chassa aussi rapidement qu’il était arrivé. Il la bascula sur le canapé, essayé d’enlever son propre pantalon. Il se retrouva assez rapidement en caleçon, mais à ce moment, il se demandait s’il devait le faire… Est-ce qu’il devait briser les rêves de cette femme ? Est-ce qu’il pouvait maintenir une promesse qu’il avait facilement brisée quelques années plus tôt ? Il s’éloigna légèrement d’Anneliese, dans un silence pesant. Il la regarda dans les yeux avant de se répondre tout seul : Aujourd’hui, il retrouvait son ex fiancée et elle était beaucoup plus importante que tous ses problèmes. Il l’embrassant de nouveau passionnément, ne voulant pas la brusquer. Il n’avait pas envie de lui briser son rêve. Il continua à l’embrasser, caressant ses seins et attendant le moment qu’elle lui dise qu’elle le voulait en elle…

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Si Stephen avait pensé un jour revenir vers Anneliese, il aurait sans doute pensé que c’était une blague. Nora HIghfield avait tellement prit de place dans sa vie qu’il avait oublié celle qui avait fait battre son cœur envers et contre tous. Il faut dire que Stephen détestait les Gryffondor comme tous les Serpentard qui se respectent, mais elle, elle avait tout changé. C’était quelque chose de beaucoup plus fort qu’une simple maison… Dire qu’aujourd’hui, ils auraient pu être mariés… Cela faisait peur à Stephen qui ne se sentait pas du tout près pour ça… mais aujourd’hui, ce n’était pas la question du jour…

L’ancien Serpentard continua de caresser la jeune femme aussi doucement que possible, mais en insistant légèrement. Non, il ne voulait pas la brusquer, mais il avait envie d’elle. Il avait l’impression que son intimité allait exploser… La chaleur de leurs deux corps rendait fou le jeune homme et lorsque les lèvres de la jeune femme trouvèrent son cou, il ne put s’empêcher de lâcher un soupir de plaisir. Il avait si longtemps pris les devants avec ses autres conquêtes qu’il avait oublié ce que c’était d’être dominé… C’est alors qu’Anneliese lui demanda de la faire tienne. Stephen n’hésita pas un instant. Elle l’avait à peine murmuré au creux de son oreille et le jeune homme s’attaqua au tissu qui les séparait tous les deux. Il enleva doucement la culotte de la jeune femme et envoya promené son caleçon… Puis, avec le plus de douceur possible, il entra en elle. C’était la première fois depuis trois ans qu’il ne s’était pas retrouver en elle et il sentait déjà que l’orgasme n’allait pas tarder. C’était comme si leurs corps se retrouvaient après des années de séparation. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Les coups de reins de Stephen se firent de plus en plus rapides. Il sentait qu’il allait tout lâcher et qu’Anneliese n’allait pas tarder à monter au ciel… Elle lui enfonçait ses ongles dans le dos, ses gémissements prenaient le dessus. Stephen se laissa finalement aller en elle, tout en sentait le cri de la jeune femme dans son coup… Il se laisse tomber contre elle, le souffle court, des étoiles dans les yeux. Il entendait le corps de la jeune femme battre très rapidement, signe qu’il avait réussi à la faire monter au septième ciel.

Pendant quelques minutes, chacun essayait de reprendre son souffle. Stephen avait enfoui son visage dans les cheveux de la jeune femme. Elle sentait si bon… Toutes ces magnifiques sensations qu’il avait connu avec elle à Poudlard lui revenaient doucement en tête. Comment avait-il fait pour l’oublier ? Il ne se répondit pas. Il se redressa doucement, regardant la jeune femme avec un sourire que peu de gens lui connaissait.

« Satisfaite ? »

Leurs corps encore chauds étaient entre mêlé sur le canapé, leurs vêtements étendus un peu partout. C’était si bon de retrouver des sensations… humaines… Aucun des deux ne pensa aux conséquences de leurs gestes, tout ce qui comptait, c’était de s’être retrouver après tant d’années de séparation…  

Des retrouvailles plutôt mouvementées...

Lorsqu’il lui demanda si elle était satisfaite, Stephen pouvait sentir le corps d’Anneliese lui dire que oui. Il y avait si longtemps qu’il ne s’était pas sentit aussi bien. Lorsqu’il lui sourit, il vit dans le regard de son amante qu’elle était contente de le retrouver. C’était aussi son cas même si cela lui coutait de l’avouer. Pendant ses années il avait sans doute couché à droit à gauche pour combler un manque… C’était l’une des solutions qu’il avait envisagé… Pourtant, les choses s’étaient faite si rapidement qu’il ne savait pas les choses allaient être de nouveau bien entre eux… Stephen avait une réputation qui le précédait et elle avait sans doute dû en entendre parler… Un silence envahi l’appartement de la jeune femme. Chacun semblait être perdu dans ses pensées puis Anneliese posa la question qui semblait avoir brulé sur ses lèvres pendant un moment. Qu’allait-il se passer maintenant entre eux ? L’ancien Serpentard ne savait pas. Alors qu’il tardait à répondre, l’ancienne Gryffondor du tirer des conclusions un peu trop rapidement et se leva brusquement en le poussa contre le canapé. Elle enfila de nouveau le peignoir et alla se réfugier dans la salle de bains. Stephen soupira fortement, ne cachant pas son agacement. Il faut dire qu’il n’aimait pas prendre une décision hâtivement. Elle devait le savoir. Il enfila son caleçon et son pantalon, mais ne remit pas sa chemise tout de suite… Il avait envie de reprendre leur vie là où il l’avait laissé, mais il savait que ce serait dur pour elle… Il se leva du canapé et se dirigea vers la salle de bains. Les sourcils froncés, Stephen regarda la jeune femme et lui dit :

« Faut que tu arrêtes de tout prendre au pied de la lettre… J’avais juste besoin de réfléchir quelques secondes. »

Il allait faire demi-tour lorsqu’il lui dit :

« J’ai envie de tenter quelque chose Anneliese, mais si tu te mets dans cet état pour chacun de mes silences, je pense que je ne resterais pas longtemps avec toi. »

La balle était dans son camp. Il n’avait pas envie de s’occuper d’une gamine qui boudait dès que quelque chose n’allait pas…