"I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena]
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Serena B. Pendragon
Serpentard
Messages : 864 Galions : 388 Âge : 19 ans Classe : L2 Justice magique Avatar : Emilia Clarke
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Arya C. McMillan | Alan M. Davis | Brennan E. Liev-Rokovski
Sujet: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Mar 20 Aoû - 4:15
I may be bad, but
I'm perfectly good at it !
Assise à l’une de tes tables de la bibliothèque, je savoure le calme ambiant avec délectation. A cette heure-ci, l’heure du repas, la bibliothèque n’est pas encore fermée mais il n’y a plus personne : ni bibliothécaire, ni surveillant, ni élève. Ou plutôt si, il y en a bien un d’élève. Cela fait désormais de longues, très longues minutes que nous nous jetons des regards tandis qu’un sourire en coin, je me plais à jouer avec les mèches ondoyantes de mes cheveux.
Cet élève, ou devrais-je dire, cet homme se nomme Anarchy Selwyn. Nous n’avons jamais échangé un mot, et pourtant par Merlin, je crois déjà le connaître sur le bout des doigts. Cela fait des années que je le regarde de loin, que je le nargue de mon sourire triomphal. Que j’attends le moment de pouvoir l’approcher. Je connais ses penchants, ce qu’il pense de ce monde. De quel côté de la balance se trouve son cœur. Mais comme pour toute chose, je n’aime pas me presser. J’aime orchestrer savamment les choses, et j’aime que ces dernières s’harmonisent selon mon bon désir en une chorégraphie parfaite. C’est ainsi que je me suis trouvée là ce soir, en sa délicieuse et insolente compagnie. Le Felix Felicis est un breuvage redoutable, mais tellement utile lorsqu’il sert à mes desseins. J’en raffole tant qu’il m’a fallu calmer mes passions, tant par la difficulté à la préparer que pour les effets secondaires que sa surconsommation provoque. Mais ce soir, la potion a fonctionné à merveille. Et je compte bien voir ses effets perdurer quelques bonnes heures encore. Je me lève, fais grincer ma chaise sur le parquet. Je le vois relever les yeux vers moi. Ces yeux qui me fusilleraient sur place s’ils étaient dotés de la superbe étincelle verte.
Oui, je sais bien tout ce qu’il pense de moi. Anarchy fait très certainement parti de cette petite poignée d’élèves qui ne supporte ni la popularité, ni les bonnes âmes charitables que je me plais à jouer. Ceux-là s’en mordront bien vite les doigts, et regretteront tandis que je les écorcherai, le temps où je les saluais gaiement en leur demandant s’ils avaient besoin de quelque chose. Ce genre de pensée me fait jubiler, et me pousse à poursuivre mes plans chaque matin. Mais pour atteindre le sommet, il faut des bras pour venir me porter. Et ces bras, je les rassemble par petite touche depuis l’école de magie la mieux protégée du monde. Or donc, me voici désormais debout. L’air de rien, je déambule le long des rayonnages de la bibliothèque. Fait marche arrière. Passe devant lui, le frôle sur mon passage et disparaît dans de nouveau rayon. Loin de son regard perçant, mais toute offerte à l’écho de la pièce, je me mets alors à fredonner délicatement dans un murmure le « chant des dévots », un refrain populaire auprès des partisans du mage noir aujourd’hui disparu. Comme si de rien n’était. Comme l’on aurait fredonné « à la claire fontaine ». Et déjà, bien que ne le voyant désormais plus que de dos, je crois deviner que mon prélude a été entendu. Je patiente quelques minutes, puis reviens à ma table postée non loin de lui, reprenant le même manège. Frôlement sur mon passage, indifférence feinte, grincements de chaise sur le bois du parquet usé. J’ouvre aussitôt l’ouvrage à la couverture soigneusement travaillée portant en lettre d’or le titre « Origine du monde sorcier » et me tiens toute droite en faisant mine de le lire. Je sens le regard de mon Némésis sur moi, essaye de deviner, vainement, sans lever les yeux, quelle expression est désormais peinte sur son beau visage. Je n’en saurai rien. Je me racle la gorge avec élégance, tourne une page, puis une autre. Mes jambes se croisent, faisant remonter ma jupe au passage tandis que je joue de nouveau avec la mèche la plus longue de mes cheveux.
Cuisiner mes futurs alliés est un bonheur dont je ne me lasserai sans doute jamais. Et c’est d’autant plus excitant lorsque je sais toute l’estime que j’ai à ses yeux. Autant dire que je pars du niveau le plus bas de l’échelle dans son estime, mais je n’en ai cure. Cela va s’effacer, très bientôt. Oui. Ça arrive. Je le sens. Il est là ce moment béni, me tend les bras. Je l’attends, et le peaufine depuis presque deux ans maintenant. Ça y’est. Je le touche enfin. Sur le même ton que celui prit par une épouse lisant les nouvelles du matin, ma voix cristalline opère alors enfin, mettant en route un engrenage que j’ai pris le soin de monter de mes propres mains :
- « C’est intéressant de se plonger dans l’histoire, il paraît que cela permet d’apprendre de nos erreurs. Pourtant c’est étrange… Alors qu’il est bien stipulé que ce sont ces répugnants moldus qui ont poussé le monde sorcier à la réclusion, aujourd’hui il nous faudrait défendre leurs enfants… »
Je baisse mon livre, et mon plonge aussitôt mon regard empli d’une fausse incompréhension dans le sien. Sourcils légèrement froncés, et d’un ton sentant l’ironie à plein pied, je poursuis sur ma lancée.
- « Non vraiment je ne comprends pas où est la justice. Normalement, ce sont à ceux qui ont su conserver leur sang de toute impureté moldu qui devraient être adulés non l’inverse… »Je me lève, laissant mon ouvrage sur ma table, et comme s’il s’agissait du geste le plus naturel du monde, vient m’assoir sur le bord de la table de mon interlocuteur. Jambes croisées, le dos droit, les mains ramenées sur les genoux, je lui demande de l’air le plus aimable du monde.
- « Tu n’es pas de mon avis Anarchy ? »Je ponctue ma phrase de mon plus ravissant sourire. Je le sens tendue comme jamais. L’incompréhension se lit sur son visage, et j’adore ça. Quelle sera sa réaction désormais ? Il me tarde de la connaître, cela traduit par un délicieux frisson d’excitation me grignotant les reins.
Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Jeu 22 Aoû - 12:45
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Anarchy feat. Serena
Je n’ai pas le temps de m’accorder une pause, et je n’en ai pas l’envie non plus. Depuis quelques jours je n’éprouve plus le sentiment de faim et pourtant rien ne me tracasse. Je suis juste un peu pris par mes cours, par mes devoirs et ma motivation de réussir ma vie. Je suis assez calme en ce moment et je sais que beaucoup pensent que je dois être malade ou que ce n’est que le calme avant la tempête. Ca doit être ça, en effet. Je suis plongé dans un livre depuis un bon moment et je ne fais pas vraiment attention à ce qui m’entoure enfin, à peu de choses près. Je sens que quelqu’un m’observe, je sens un regard insistant sur moi et à chaque fois que je relève le regard, je croise le regard de cette vipère. Serena Pendragon. Cette fille, je ne peux plus l’encadrer, ni la voir en peinture. Cette fille est un cadeau empoisonné que nous a offert Dame Nature. Cette fille est un vrai cauchemar. Une fois qu’elle vous veut, elle ne vous lâchera plus jusqu’à ce qu’elle se lasse de vous et vous abandonne dans un coin, comme une vulgaire crotte d’hibou.
Je n’ai jamais été autant absorbé par un livre et il faut dire que c’est bien la première fois. Un grincement de chaise me sortit de ma lecture intensive et je relève les yeux vers elle, serrant les dents, lui lançant un regard noir. Je sais que mademoiselle Pendragon fait exprès pour attirer mon attention, mais ce qu’elle ignore, c’est que j’en ai rien à secouer d’elle et qu’elle a beau faire tout ce qu’elle veut, jamais je ne l’idolâtrerais, jamais je ne ferais comme tout le monde à lui courir après. Si elle pense m’avoir dans sa jolie collection de marionnettes, c’est raté. Jamais je n’en ferais parti. Je me replonge alors dans mon livre et frissonne en sentant la jeune femme me frôler mais à peine j’ai relevé les yeux qu’elle a déjà disparue. Satané vipère, si tu continues à me chercher comme tu le fais là, crois-moi que tu feras moins ta fière. Je soupire et glisse une main sur ma tête pour tenter de me re-concentrer mais un chant m’en empêcha. Rien que de l’entendre, un long frisson me parcours. Je me sens bizarre, je me sens drôle. Comment est-ce qu’elle le sait ? Pourquoi est-ce qu’elle le fredonne ? Elle doit surement me tester. Je ferme mes yeux une fois qu’elle s’arrête, repensant à mon père. Je le vengerais, ils le regretteront. Je ferais parti des pires partisans de celui qui reprendra la place du mage noir. Ils regretteront tous d’avoir enfermé mon père, ils regretteront tous d’être né. J’ouvre à nouveau mes yeux en la sentant revenir et me frôler à nouveau sans l’air de rien avant d’aller s’asseoir à nouveau et de commencer son manège. A quoi joue-t-elle, au juste ? Si elle croit pouvoir m’aguicher ou m’attirer comme elle le fait là, malgré qu’elle soit attirante et délicieuse à regarder, jamais elle ne m’aura sa, c’est sur. Je continue de l’observer, fronçant les sourcils avant de lever les yeux au ciel, la trouvant réellement pathétique. Je crois que cette fille est la fille la plus pathétique de tout Poudlard. Jamais personne ne voudra d’elle et si elle croit qu’elle obtiendra quelque chose de moi, elle se fait des idées. Je suis peut-être le plus accro de tout Poudlard, mais je ne me tape pas n’importe qui….même voir n’importe quoi.
Je m’apprête à replonger dans ma lecture mais me stoppe net en l’entendant. Je relève les yeux, assez surpris par ses propos, croyant rêver. Oui, je rêve ? La fille la plus populaire, la plus aimée de tous qui me dit que les moldus sont répugnants ? Je cherche une explication dans son regard, quand elle planta le sien dans le mien. Pour la première fois de ma vie, je me sens idiot. Je ne me sens pas à ma place, je ne sais pas quoi faire. Me méfier ? Probablement, qui me dit qu’elle n’est pas entrain de jouer avec moi ? Je me redresse et referme ensuite mon livre lorsqu’elle s’approche de moi et s’assoit sur le bord de ma table. Je prends le livre et prend mon air hautain.
« Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. Fais attention, si quelqu’un t’entend dire sa, tu finiras à Azkaban, probablement. Tu as de la chance que je ne suis pas du genre à cafter. »
Je lui adresse un petit sourire en coin avant de me lever et d’aller ranger le livre à sa place. Tout ce qu’elle dit …elle a raison. Elle ne fait qu’éveiller la haine, la colère en moi. Je suis tellement impatient, c’est long …trop long. Il faut les éliminer et sur le champ, il faut que l’on commence à se bouger, il faut que l’on se réveille, que l’on cherche des alliés. Il faut que le mal revienne et domine à nouveau le monde magique et que l’on montre que l’on ne se débarrasse pas des ténèbres aussi facilement. Je reviens ensuite à elle et pose mes mains de part et d’autre de la table, me penchant vers elle, mon visage n’étant qu’à quelques millimètres du sien.
« Si tu comptes m’amadouer avec tes jolies paroles, sache que c’est raté. Je ne ferais pas parti de ces élèves qui passent leur temps à te lécher les bottes ou à t’admirer. Pour moi, tu n’es qu’une Serpentard qui veut se sentir aimé car sa famille n’en a que faire d’elle. Tu n’es rien, rien du tout. »
Dis-je dans un murmure, affichant un sourire amusé, assez mauvais, une lueur de folie brillant dans mon regard. Je la cherche, moi ? Du tout. Je me redresse ensuite et la dévisage avant de tourner les talons et de me diriger vers la sortie de la bibliothèque. Rien que de la savoir dans la même pièce que moi m’insupporte.
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Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Sam 24 Aoû - 4:00
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Ainsi donc alors que je lui parle avec la plus grande franchise, monsieur Selwyn souhaite me faire de la résistance et joue au plus idiot ? Drôle de méthode lorsqu’on connaît celles du père ! Mais après tout je peux encore comprendre son geste. Il est important et tout à fait légitime de vouloir tâter le terrain avant de s’y aventurer, après tout, qui lui dit qu’il n’est pas en train de se faire piéger par une Auror en herbe. S’il savait, pauvre garçon…Cependant, et ce malgré ses judicieux conseils, le sourire satisfait et provoquant que j’affiche ne disparaît pas de mon visage, et c’est en l’abordant avec le plus bel enthousiasme que je le vois partir en direction des rayons pour y ranger son ouvrage puis revenir à moi, une main posée de chaque côté de ma silhouette. Son visage est si près du miens que je peux sentir son souffle lorsqu’il me crache habilement que quoi tente de faire mes belles paroles ne parviendront pas à l’amadouer. Le voilà qui en vient à me dire le fond de sa pensée me concernant. Je n’en ai absolument rien à faire. Il pourrait bien me traiter de putain que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Seul ce que je désire compte, le reste n’étant que futilité. Et ce que je désire, c’est une armée. Une armée dans laquelle je pourrai le compter.
De ce fait, je profite de sa première erreur qu’est de me tourner le dos pour sortir ma baguette, la pointer vers lui. J’ai mon sort au bout des lèvres, mais une réplique me brûle d’avantage que l’action elle-même, et je ne me priverai certainement pas en la gardant pour moi.
- "Azkaban, ce ne serait pas cette prison miteuse dans laquelle est enfermé ton père Anarchy ?"
Je le regarde s’arrêter net, les poings serrés. Mon sourire est toujours là, bien à sa place, mais désormais accompagné d’un regard de défi qui ne laisse plus aucune place au doute. Apprendre son ennemi par cœur, dans ses moins détails. Dans ses moindres faiblesses. Frapper. Frapper là où ça fait mal. Frapper jusqu’à ce que la douleur les aliène et qu’ils se soumettent. Une technique que je manipule depuis des années envers certaines personnes, et qui a maintes fois fait ses preuves. A peine mes yeux ont-ils le temps de le voir se retourner, son visage déformé de haine, que je prononce alors nettement :
-"Incarcerem !"
Du sol que frôle les pas d’Anarchy Selwyn sortent huit cordes épaisses qui en quelques secondes de débat avec leur cible viennent immobiliser cette dernière toujours droite sur ses jambes. Son regard me veut morte. Je le vois, je le sens. D’une démarche lente et habilement menée, je me poste devant le corps maintenu de mon homme, et glisse sans pudeur ma main dans le creux de ses reins pour venir y trouver dans la poche arrière de son pantalon l’objet de mes désirs : sa baguette. Une fois cette dernière en ma possession, histoire de ne faire aucune erreur de calcul, je la ramène à la table où nous étions et l’y pose délicatement avant de reprendre ma place auprès du corps emprisonné d’Anarchy. Le regardant droit dans les yeux je lui souris de nouveau, et use de ma voix la plus féline pour venir le rassurer sur mes intentions :
« T’ai-je seulement dit que ce que je voulais c’était ton admiration ? » Ma main de son revers vient caresser son visage avant de venir le griffer à la naissance du cou. Je le sens se tendre près à me mordre, mais ne perd rien de ma stature pour autant.« Je me moque cordialement de ce que tu penses de moi la seule chose que tu as à savoir c’est que derrière ce sourire que tous adule se trouve un projet de grande envergure. Un projet qui a pour but de refonder le monde à une image que toi et moi idéalisons : celle d’un monde débarrassé des impurs ! Et pour cela, il nous faut nous rassembler sous une même bannière en arrêtant les non-dits, et les faux semblants ! Alors, Anarchy Selwyn, es-tu disposé à m'écouter ? »
Je réalise au cours de ma tirade que mon ton est peut-être devenu trop menaçant, trop sec, et décide alors de me détendre un peu, de remettre en place mon sourire, une expression plus ouverte. Je ne déferai pas ses liens de suite, je ne sais que trop bien que le beau Selwyn serait tout prêt à se jeter à ma gorge. Mais j’ai besoin qu’il m’offre sa confiance, qu’il comprenne mes intentions. Je ne force personne à rejoindre mes rangs. Ceux qui me servent le font également pour servir leur cause. La cause juste et noble de purifier la race des sorciers. Les erreurs du mage noir furent nombreuses : parmi elles, celle de sous-estimer ceux qui étaient à ses ordres. D’imposer la terreur à son propre camp. Je ne veux pas d’une bataille à cette image. Je veux une masse de sorciers aux même idéaux se soulevant d’une même voix pour la même cause. Et une fois cette dernière vaillamment défendue et établie en notre faveur, alors chacun aura droit à son privilège personnel. Le mien sera de libérer mon père, d’anéantir les Bogart, et surtout, de m'octroyer la place en or de ministre de la magie. Celui d’Anarchy Selwyn, certainement de libérer son père également et dieu sait quoi encore. Mais nous devons absolument cesser de nous battre seuls. L’unité est la clé. Et cette clé je la tiens dans ma main, je la fonde à la sueur de mes efforts, de mes sournoiseries. Et j’espère bien le faire entendre à l’homme plein de rage qui me fixe désormais.
Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Sam 24 Aoû - 11:22
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Anarchy feat. Serena
Si elle comptait m’avoir, en me faisant les yeux doux, en jouant la carte de la séduction c’est loupé. Oui, j’ai beau être réputé pour celui qui couche avec n’importe qui, oui on sait me charmer assez rapidement mais dans des circonstances comme celles-ci, non. Je ne me laisse pas avoir par les beaux yeux des femmes. Je connais la technique de ces gens populaires qui veulent que tout le monde sans exception les admirent. Ils se renseignent sur toi, t’observe et viennent ensuite te manipuler en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas hors, je ne suis pas quelqu’un qui se laisse manipuler, quelqu’un d’influençable, quelqu’un avec qui l’on peut jouer. Les ficelles, c’est moi qui les tire et non l’inverse. Le marionnettiste c’est moi, et pas ces vaux rien. Je ne me doute de rien, je continue d’avancer vers la sortie de la bibliothèque assez fier sur ce coup là.
Cependant, je me stoppe net quand elle ose parler de mon père. Je ne peux m’empêcher de serrer les poings ainsi que les dents. Comment ose-t-elle ne serait-ce que l’invoquer dans une discussion ? Comment ose-t-elle parler de lui ? Elle n’en a pas le droit, personne n’a le droit de parler de mon père, personne n’a le droit de dire Azkaban et ‘ton père’ dans la même phrase. Je sens la colère monter en moi, prêt à lui sauter à la gorge, prêt à lui faire regretter ses paroles. Parfois je ne me comprends pas. Quand il était en liberté, je ne souhaitais qu’une chose c’est qu’il aille à Azkaban et qu’on lui fasse regretter tout ce qu’il a fait, qu’il souffre, je souhaitais qu’on le torture et qu’il sache combien ça faisait mal. Je voulais qu’il ressente ce que je ressentais lorsqu’il me torturait, lorsqu’il me faisait regretter tout ce que je faisais et qui ne lui plaisait pas. Pourtant, c’est en me l’arrachant que je me suis rendu compte que malgré tout et contrairement à lui, je l’aime énormément. Mon père est celui qui m’a aidé à devenir ce que je suis aujourd’hui, il m’a aidé à surmonter les obstacles de la vie, à devenir plus fort face à eux. Mais je sais que mon père, lui, ne m’aime pas.
« Je t’interdis de parler de mon père ! »
J’ai eu à peine le temps de me retourner qu’elle lança un Incarcerem. Très vite je me retrouve immobile, prisonnier de ses cordes, prisonnier d’elle. Je serre les dents et lui lance un regard plus que noir. Si je n’avais pas été attaché, je lui aurais sauté dessus et je lui aurais fais regretter ses paroles de plus, je lui ferais regretter de m’avoir emprisonné. Pas tout de suite, pas aujourd’hui, certainement une autre fois. J’essaye de bouger ou même de me libérer mais rien n’y fait, j’aurais beau le faire pendant des heures, je m’épuiserais pour rien. Elle s’approche de moi, je ne la quitte pas du regard, la dévisageant au passage. Sentir sa main dans le creux de mes reins m’arracha un frisson, je sais ce qu’elle compte faire et malheureusement je ne peux rien y faire. J’observe ma baguette se trouvant dans sa main. Je me sens désarmé, je me sens maintenant faible et vulnérable, à sa merci.
Je ne bouge pas, je ne réagis pas. Je frissonne lorsqu’elle caresse mon visage et lâche malgré moi un faible gémissement lorsqu’elle me griffa. Je déteste savoir que je ne peux rien faire et que je suis totalement soumis à quelqu’un. Je me raidis un peu plus, le fait de profiter de moi et de faire ce que l’on veut de moi me révolte, m’énerve. Je plante mon regard dans le sien et frissonne à nouveau, à ses paroles. Je veux en savoir plus, je veux qu’elle me parle de son projet, je veux savoir ses intentions et surtout ce qu’elle compte faire. J’hésite quelques secondes avant de finalement lui répondre.
« Et si je ne veux pas t’écouter ? » De toute manière je n’ai pas vraiment le choix et je suis conscient que là je joue gros et pourtant, pourtant ça ne m'effraye pas au contraire. J’affiche un petit sourire, me mordant la lèvre inférieur puis reprend : « Vas-y ma chérie, je suis tout ouïe. »
Je reste quelque peu méfiant, peut-être qu’après cela je réaliserais que je me suis trompé sur la personne et qu’elle a joué un jeu débile pour gagner la confiance de tous et que personne ne puisse douter qu’elle a de mauvaises intentions derrière la tête. Bien pensé, cela ne m’étonne pas, venant d’une Serpentard. Mais après tous, les Serpentard sont de vrais manipulateurs, je pense que je resterais tout de même sur mes gardes, ne voulant pas me retrouver dans de beaux draps ou bien encore rejoindre mon père dans cet enfer. Ce que je veux c’est libéré mon père, que l’on fasse régner la terreur dans le monde magique, que l’on montre que l’on ne se débarrasse pas du mal comme ça et qu’à force de nous chasser, nous revenons plus forts à chaque fois et qu’à la fin, ils ne pourront plus rien contre nous. Je veux me débarrasser de tous ces impurs, je veux faire couler leur sang, je veux qu’ils y baignent dedans. Je veux qu’ils aient honte de leur sang, qu’ils fuient, qu’ils se cachent. Je veux que la peur leur ronge le ventre. Je veux les faire souffrir et leur faire ressentir notre haine.
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Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Lun 26 Aoû - 22:24
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Oh comme il s’emportait vite le beau Selwyn. Cela ne me faisait que rire davantage. J’étais suffisamment renseignée sur le cas de Selwyn père pour savoir qu’il n’avait rien d’un enfant de chœur, pas même avec son fils, de ce fait, j’étais aussi amusée que surprise par la réaction vive de l’homme que je tenais désormais sous ma coupe. Mais je le savais de sang-pur, et nous autres sommes faits d’une fierté que même les coups et la haine ne peuvent ébranler. La famille avant tout, cela se sent dans son regard. Lorsque d’un ton à ne pas se laisser faire, il vocifère en me sous-entendant qu’il ne veut pas écouter. J’arque un sourcil : a-t-il seulement le choix ? Enfin, je n’ai pas besoin d’utiliser plus de violence pour l’heure, le voilà qui m’assure m’offrir son attention. J’en suis comblée, bien que son « ma chérie » m’ait provoqué un fourmillement dans les doigts traduisant mon envie de le frapper d’un tel affront.
Mais qu’importe, je chasse cela d’un revers de main, et passe alors mes bras autour de son cou. Mon regard plongé dans le sien, j’orne mon visage d’un sourire qu’il reconnaîtra forcément comme celui des Serpentards lorsque ces derniers préparent un mauvais coup. Me lovant un peu plus contre lui, je ne cesse de taquiner sa nuque de mes ongles acérés tandis que mes lèvres viennent frôler son oreille pour lui murmurer le projet que je fonde, et le rôle qu’il y joue.
- « N’as-tu jamais rêvé un monde dans lequel seuls les véritables sorciers, épargnés de doute souillure moldu, existerai ? Un monde comme celui que tentait de fonder le mage noir ? Si tu acceptes de te battre à mes côtés, ce monde je jure de te l’offrir sur un plateau d’argent… »
Je le sens se tendre et frémir, et me laisse gagner par cette douce expression d’extase qu’il témoigne. Assez proche de lui pour que son corps fasse grimper la température du mien, je frôle de nouveau son oreille de mes lèvres avant de venir caresser son lobe du bout de ma langue. Plus il se tend, et plus malgré son mutisme je me sens d’humeur joueuse. Quittant l’oreille pour venir torturer son cou, j’y impose sans une gêne la marque de mon envie, et ne m’arrête qu’une fois coupée dans mon élan par le bruit léger et rauque d’un gémissement outrepassant la barrière de ses lèvres. Je me décroche de lui, et me tient là, droite, comme la plus tendre des proies devant un animal enchaîné. A la seule différence que la situation n’est excitante que parce que je suis celle qui a posé cette chaîne au prédateur. Je crois avoir suffisamment éveillé son intérêt, mais par mesure de sécurité, jetant un œil à l’horloge, je le contourne le temps d’insonoriser et de verrouiller la pièce. Au pire des cas, la seule personne qui pourrait nous déranger et ce vieux fou de bibliothécaire qui trouvant sa porte fermé se giflera mentalement de perdre ainsi le sens commun.
Revenant alors à Anarchy, j’entame une procédure de confiance mutuelle d’un ton mêlant toujours un sérieux sans faille et une pointe de provocation dont j’ai le secret : un coup de poker. À savoir maintenant s’il me suivra, ou se couchera.
- « Je suis désolée, tu ne dois certainement pas comprendre pourquoi une petite Galloise de sang-mêlé comme moi se permet de te tenir de tels propos, alors je vais te l’expliquer d’une façon très simple. Mon véritable nom est Serena Bogart (…) » A la vue de son expression, je sens sa surprise palpable, et ça a l’air d’être une bonne surprise, même si avec ce genre d’homme je préfère ne pas tirer de conclusion trop hâtives. Je ne perds pas mon temps à lui faire l’historique de ma lignée. Les Selwyn, comme les Leigh, les Malfoy, et les Von Hammerschimdt la connaissent par cœur. Une famille ayant touché le mal au plus près. Une famille d’apparence déchue, que tout le monde méprise. Il n’y a qu’à voir ce que ma jeune cousine Mafalda subit au quotidien pour comprendre l’image que nous véhiculons. Mais c’est une image de terreur dont je suis fière, et que je tente bien d’imposer à nouveau. Je ne pourrai pas agir seule, c’est certain, mais je ne suis pas la seule à regretter nos heures sombres de la dernière décennie. Et quoi qu’il m’en coûte, je rassemblerai les représentants de ces idéaux à ma cause.
A présent qu’Anarchy sait enfin qui il a devant lui, je me rapproche de nouveau, et attrape son menton entre mon pouce et mon index, un sourire sadique collé sur le visage.
- « (…) et qu’importe ce que tu souhaites, je te l’offrirai. Tout ce que je veux de toi en retour, c’est que tu rejoignes notre cause, et que tu te battes avec nous. Alors… » Susurrant d’une voix à peine audible les mots de la contre-formule, j’achève ma phrase tandis que dans le même temps, les cordes qui retenaient mon merveilleux prisonnier s’évaporent dans l’air sans laisser de trace.
Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Lun 2 Sep - 11:09
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Anarchy feat. Serena
Je pense qu’à cet instant là, je suis l’homme le plus étonné du monde magique. Qui pouvait croire que Serena était une fille comme …moi. Qui pouvait croire qu’elle pensait comme tous les sang-purs, enfants de mangemorts la plupart du temps. Une grande et agréable surprise, mais quelque chose me dit que je devrais tout de même me méfier. Ne sait-on jamais, il ne vaut mieux pas donner tout de suite sa confiance à quelqu’un que l’on soupçonnait d’être trop sainte nitouche pour pouvoir avoir de telles pensées comme les miennes. Soit. Elle passe ses bras autour de mon cou, je ne peux m’empêcher de reculer un peu ma tête puisque c’est la seule chose que je puisse faire, étant fermement retenu par les liens qui me maintiennent. Je la laisse se mettre contre moi, fermant les yeux au contact de ses ongles à ma nuque, un long frisson me parcourant. Sa voix, suave et sensuelle me fait quitter la terre ferme. J’affiche un sourire amusé, quasiment malsain. Bien sûr que si, j’ai déjà rêvé d’un monde comme celui qu’elle me décrit, plusieurs fois de toute manière. Elle m’intéresse, elle me prend par les sentiments et je ne peux qu’accepter son offre car c’est sa, que je veux. Elle m’ôte les mots de la bouche. Je veux des partenaires ainsi, je veux des gens tels qu’elle, je veux que l’on se venge et que l’on finisse le travail du seigneur des ténèbres aujourd’hui disparu.
Je ne supporte pas être pris au piège ainsi, et savoir qu’elle peut faire tout ce qu’elle souhaite de moi. Je serre lentement les dents avant qu’elle frôle mon oreille de ses lèvres. Je frissonne et serre un peu les poings, déglutissant difficilement, fermant lentement mes yeux. Je suis assez sensible, étant quelqu’un qui aime beaucoup le contact et qui s’enflamme très vite. Ses lèvres, ses dents, sa langue …rien que ses baisers et même le suçon qu’elle me fait m’arrache un petit soupire de bien être, de plaisir. Je pince mes lèvres entre elle et la déshabille du regard lorsqu’elle se tient droite à moi, la dévisageant en même temps. Si je n’aurais pas été attaché, je n’aurais fais qu’une bouchée d’elle, je lui aurais bondis dessus et malheureusement, je ne peux pas. Je la suis des yeux, mon regard se glissant sur ses fesses rebondies. Je me mords la lèvre inférieure, sentant des papillons dans mon bas ventre. Elle me fait de l’effet oui, de toute façon ce n’est pas bien difficile. Comment lui refuser, dans ce cas. Elle attrape mon menton entre ses doigts, ce sourire m’arrache un frisson, j’ai envie de me jeter sur elle, de goûter à ses lèvres. J’aime les femmes comme Serena. Les femmes qui sont intéressantes et bien loin d’être ennuyeuse en passant leur temps à chouiner, à se plaindre ou à faire leur sainte nitouche. Je me suis trompé sur cette femme, je l’admets. Elle est bien loin d’être l’image qu’elle donne d’elle auprès de tout Poudlard. Je me retrouve libéré de mes liens, je me sens déjà mieux, beaucoup mieux malgré que mes membres sont un peu engourdi. Je glisse une main dans le bas de son dos, la rapprochant lentement de moi, rapprochant mon visage du sien.
« J’accepte, avec grand plaisir. »
Dis-je dans un murmure, frôlant ses lèvres des miennes avant de me détacher, affichant un sourire amusé puis je la contourne et va vers la table où ma baguette se trouve puis je la prends et la range ensuite à sa place avant de m’avancer vers elle à nouveau, sentant le désir monter d’un cran, mon corps étant presque secoué de tremblement tant j’en ai envie.
« Et qu’entends-tu par ‘tout ce que tu souhaites’ ? Vraiment tout ? »
Je glisse le bout de mes doigts contre sa joue, descendant le long de son cou jusqu’à ses épaules puis jusqu’à son ventre remontant à sa poitrine, entre ses deux seins, me rapprochant petit à petit d’elle, nos deux corps étant très proche. Je peux sentir son souffle s’écraser docilement contre mon visage. J’ai envie de goûter à son corps, de le découvrir, de laisser mes doigts glisser contre sa peau, de couvrir son corps de baiser. J’ai envie de l’entendre crier. Je glisse mes doigts dans ses cheveux avant de les agripper et de glisser mes lèvres contre les siennes, l’embrassant langoureusement, glissant ma langue entre ses lèvres forçant légèrement le passage, cette dernière venant caresser sa langue sensuellement. De ma main libre, j’en profite pour la glisser sous ses fesses, l’autre la rejoignant rapidement avant de la soulever et de glisser ses jambes autour de ma taille, m’avançant vers la table où se trouvait il y a quelques secondes de cela ma baguette déposant ensuite Serena sur la table, me détachant d’elle.
« Ce que je veux, c’est toi. »
Je colle mon entre jambe à son genoux pour lui faire sentir à quel point j’ai envie d’elle, à quel point elle me fait de l’effet. Quand on me cherche, on me trouve. Quand on me touche, quand on me charme forcément ça me fait de l’effet. Je suis un homme avant tout, un homme réellement accro aux relations physiques.
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Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Jeu 5 Sep - 16:14
I may be bad, but
I'm perfectly good at it !
Lorsque la main d’Anarchy Selwyn vient se perdre dans mes reins, je sais d’avance que la partie est gagnée. Je n’aime pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué en règle générale, cependant l’on sait à force d’observer ses proies quelles réactions se calquent à la soumission, et lesquelles traduisent le refus. Lorsqu’il accepte officiellement, un foutu sourire collé aux lèvres, je trouve désormais un peu moins agréable le goût de ses lèvres, me faisant la remarque que ce genre de pratique est bien plus délectable lorsque l’autre n’a pas le choix. Je ne me retourne même pas lorsqu’il s’en va vers les tables, je sais mieux que personne combien se trouver désarmé est frustrant, et désagréable, j’en aurai certainement fait de même à sa place. Voilà, notre entretien est terminé. Nous sommes d’accord, et je sens déjà le poids de ma longue traversée pour le conquérir s’envoler. Je me sens plus légère, et un tantinet fière de cette victoire. Il me hâte déjà de rapporter à Audric le fruit de mon labeur, à savoir que nous pouvons désormais compter sur un nouveau soutient pour atteindre nos objectifs.
Je m’apprête me retourner et à ouvrir la bouche pour prendre congé de lui lorsque soudain, avant même d’avoir pu esquisser le moindre geste, voilà que je le sens dans mon dos. Sa main vient se perdre de ma joue à mon ventre, me frôlant d’une façon bien impudique, tandis que l’électron libre qu’il est se permet de me rappeler au paiement que je lui promettais quelques minutes auparavant. Tout. C’est bien ce que j’ai dit. Et en ça je souhaitais avant tout laisser entendre que j’étais prête au pire, à tuer. Je ne l’ai encore jamais fait, je ne ressens aucune exaltation à l’idée de le faire, mais j’y serai menée tôt ou tard, et je me sens prête à cela. S’il avait souhaité que ma main se souille pour les siennes, je l’aurai accepté, seulement, il semblerait qu’une toute autre idée lui fasse office de dette. Et force est de constater qu’au final je ne récolte que ce que j’ai semé à vouloir me jouer de lui pour attirer son attention. Je me retourne, lui fait face alors. Mon regard est dur, et je ne peux m’empêcher de scinder le sien pour y voir la moindre faille dans laquelle m’engouffrer, mais rien. Cet homme-là veut. Cet homme-là est de ceux qui obtiennent. J’émets un petit rictus de dégoût à l’idée de me trouver le sujet d’un tel marché, et me sens à ses yeux comme un morceau de viande.
Oh n’allez pas croire que je sois du genre farouche, ou que je sois de ces filles à rechercher la tendresse dans l’étreinte, bien au contraire, mais la façon dont il me dévore des yeux ne me plaît pas. Tandis que mon regard le fixe, l’homme face à moi ne perd pas plus de temps et se laisse fondre sur mon visage pour m’en extirper un baiser qui, je dois bien le reconnaître, est finalement un tantinet plus exaltant que je ne l’aurai cru. Pour sûr, ce garçon dégage quelque chose de terriblement excitant, et me laisse donc finalement allé à sa fièvre sans trop de réticences, avant de m’en trouver tirée par la surprise du changement de position qu’il m’inflige. Gémissant de surprise en me sentant levée du sol, c’est presque comme d’un réflexe que j’enroule mes jambes autour de sa taille et m’agrippe à lui jusqu’à me retrouver sur la table où j’étudiais encore sagement il n’y a pas si longtemps. Son regard me transperce, et lorsque sa voix se trouve un besoin de me préciser que ce qu’il désire c’est moi, je ne peux m’empêcher un frisson. J’ai le souffle court, et pour être honnête me trouve quelque peu dépourvue par le feu naissant en moi. Le genre de brasier qui n’avait pas sa place dans mon scénario. Nous nous regardons intensément, cela doit bien dure une bonne minute avant que je ne finisse par enfin reprendre mes esprits. Ou disons plutôt que ma fierté a repris le dessus sur tout le reste, me permettant ainsi de lui tendre mon faux-sourire et de lever ma main vers son visage pour la poser tendrement sur sa joue, un air faussement compatissant sur le visage.
- « C’est… très flatteur de ta part mais… Tu sais Anarchy, avant de recevoir son « paiement » il faut travailler. Je pense donc qu’il serait plus sage de remettre cela à plus tard »
Lui souriant de plus bel, je descends en reine de mon perchoir devant un homme ayant perdu tout sourire. Je dois même admettre que l’expression de son visage est quelque peu effrayante, et ce n’est rien de le dire, car je n’ai pas fait un pas que la main de l’homme vient m’attraper fermement le poignet. Je ne m’abaisserai pas à le dire, mais bon sang ce mec a une poigne de titan, et cela ne fait pas du bien. Devant la mine menaçante qu’il exprime, je lève les sourcils quelque peu gênée tout en murmurant « Ou peut-être pas… »
Note à moi-même. A l’avenir, éviter de le contrarier.
Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Dim 15 Sep - 17:32
Tell me who you really are.
Anarchy feat. Serena
Savoir que je ne suis plus seul à avoir des idéaux particulières, ça me fait un bien fou. Je sais que désormais je peux compter sur quelqu’un malgré qu’évidemment, je ne lui fasse pas entièrement confiance. Quelque chose me pousse à ne pas la croire pour autant malgré qu’elle n’ait pas l’air de mentir et qu’elle m’ait montrée son vrai visage. Cela m’intéresse, j’aime beaucoup le jeu qu’elle joue avec les autres. Cette femme a du caractère, de l’ambition, elle ira loin plus tard j’en suis sûr et même certain. Si elle devient ministre de la magie plus tard, je ne pourrais qu’approuver et être le premier ravi de la situation. J’ai hâte que les ténèbres refassent surface, j’ai hâte que l’on reprenne les choses en main et que l’on montre à tout ceux qui nous traitent comme la dernière des merdes en bavent. Je veux qu’ils souffrent, qu’ils fuient et qu’ils ressentent ce que nous ressentons. Je veux me venger, oui.
Bien sûr, si elle comptait partir sans me donner ce que je souhaite, elle se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude. De plus, elle m’a allumé, elle m’a charmé et elle doit en payer les conséquences. On ne joue pas de moi comme ça, soit on m’allume et on va jusqu’au bout soit on passe son chemin et nous n’allons pas plus loin. Je l’observe, soutenant son regard. Si elle croit que je vais abandonner, si elle croit que je vais remettre cela à plus tard, elle se trompe. De toute manière, je ne lui laisserais pas le choix. J’ai déjà forcé un élève à coucher avec moi, je pourrais bien recommencer et honnêtement ça ne me gêne même pas, et c’est sans regrets. Je m’empare rapidement de ses lèvres, échangeant un baiser langoureux et rempli d’envie avant de la soulever, glissant mes mains sous ses fesses puis je m’avance jusqu’à la table où elle se trouvait il y a peu. Je l’installe sur cette dernière, me glissant entre ses jambes, jouant avec quelques mèches de ses cheveux puis glissant mes doigts à sa joue lentement du dos de mes doigts. Je frissonne en sentant sa main sur ma joue et dépose la mienne sur la sienne lentement, la lui caressant lentement déchantant très vite face à ses paroles. Je me recule et elle se lève. Je la dévisage et serre les dents. Où compte-t-elle aller ainsi ? Me laisser sur ma faim ? Elle fait une grande erreur en m’ayant tourné le dos. J’attrape rapidement son poignet et le serre assez fort, quitte à lui faire mal je m’en fiche mais je veux qu’elle sache que de toute manière je ne la laisserais pas partir, que j’aurais ce que je souhaite aujourd’hui, dans les minutes qui viennent.
« Tu penses réellement partir sans m’avoir donné ce que je veux ? »
Dis-je en la faisant se tourner face à moi et la rapprochant de moi puis je lui fais un petit sourire et la pousse ensuite contre un mur la bloquant contre ce dernier puis je dépose un de mes avant bras contre le mur près de sa tête puis je l’observe ensuite et adresse un petit sourire en coin. Je la détaille et m’approche d’elle lentement avant de prendre son visage entre mes doigts lentement et je bascule légèrement sa tête en arrière pour que son visage soit rivé vers le mien, étant plus grand qu’elle. Je glisse mon pouce à ses lèvres et les entrouvre lentement avant d’afficher un léger sourire en coin et de déposer mes lèvres contre les siennes, mordillant sa lèvre sans trop lui faire mal non plus avant de rapidement demander le passage à l’aide de ma langue. Je colle ensuite mon corps contre le sien, glissant l’une de mes mains jusqu’à sa poitrine, passant mes doigts entre ses deux seins avant de les remonter lentement. Je glisse mes lèvres à son cou ensuite, mordillant quelques parcelles de sa peau tout en humant son odeur si enivrante. Je passe quelques fois ma langue contre sa peau puis je me détache et l’observe, affichant un sourire assez malsain tout de même.
« Alors, tu veux toujours remettre ça à plus tard .. ? Dis-je dans un murmure avant de glisser ma main vers sa poche et d’attraper sa baguette puis je me recule et affiche un petit sourire. « Même si tu n’oserais pas t’en prendre à moi disons …disons que je prends simplement des précautions, tu comprends n’est-ce pas ? »
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Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Dim 29 Sep - 19:16
I may be bad, but
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Quel enfoiré ! Avant même que je n’ai eu le temps de réagir, voilà que sa main vient s’emparer de mon poignet, le serre à m’en faire mal tandis que sa petite gueule répugnante me demande si je compte réellement partir sans lui donner ce qu’il veut. Et comme si cela ne suffisait pas, à peine remise de sa poigne qui me lâche, le voilà qui me plaque au mur le plus proche sans aucune douceur. Je déteste ça. Je déteste qu’on puisse ainsi se jouer de moi sans même prendre en compte mon refus. Si cette petite raclure que je me félicitais tant d’avoir ramené à ma cause ose allé plus loin que les excès déjà commis, je jure que je lui ferai payer cher le prix de son insolence. Car il a beau être sang-pur, il n’en reste pas moins que l’idée d’être prise sans accord par qui que ce fut, fut-ce Merlin lui-même, me dégoûte. Je ne suis pas une Sainte, mais ma fierté ne se remettrait pas d’un tel choc. Finalement ce n’est pas tant l’acte en lui-même qui me dérange, mais le subtil détail qui fait que je hais par-dessus tout qu’on m’impose. Soudain, alors que je le fusillais du regard, mes yeux viennent croiser le dessin de son irritant petit sourire en coin tandis que je sens la seconde suivante le goût de ses lèvres venir se dessiner sur les miennes.
Et merde, autant le dire clairement, ce mec sait s’y prendre. C’est le moins qu’on puisse dire. J’ai beau fulminé de ma propre faiblesse, je ne peux que constater avec horreur que ses caresses me font frissonner. Que son baiser, ses morsures, sa langue contre ma peau… Tout cela ravi mes sens, et me brûle le ventre d’un désir que je ne connais que trop bien. J’ai beau être poussée par ma conscience à le mépriser toujours plus, j’ai les reins en feu. J’ai envie de lui. Et lorsqu’il me demande après de longues minutes de ce jeu si je suis vraiment prête à remettre ça à plus tard, je suis à deux doigts de lui céder. Mais ce qui suit me fait pâlir sur le coup tandis qu’un rictus mauvais me barre le visage. Ma baguette. Ce salopard a osé me dérober ma baguette, en signe de quoi ? De précaution ?! Soupirant bruyamment, les yeux levés au ciel, et la mine traduisant mon écœurement, je suis bien décidée à récupérer mon bien.
- « Des précautions hein ? Je suppose que cela signifie que tu as l’habitude de forcer plus que de séduire. »Tandis que j’achève ma phrase, cette dernière se termine sur une note plus douce. Je soupire à nouveau, me passe une main dans les cheveux, avant de reprendre d’un ton plus calme.« Mais si ça peut te rassurer, cette fois-ci tu n’auras pas besoin d’user de la force, ou même de me priver de ma baguette… »
M’approchant lascivement de lui, la démarche lente, je viens le retrouver et laisse mes mains se glisser sensuellement sur chaque côté de son bassin que j’attire à moi tandis que mon front vient se coller au sien. Provocante, je lui offre cette danse de mouvements légers mais assez équivoques pour lui faire comprendre qu’il obtiendra ce qu’il veut de moi. Je le vois, satisfait, poser ma baguette sur le bureau non loin, et à peine ai-je entendu le bruit de cette dernière sur le bois que je viens cueillir son visage du bout de mes lèvres tandis que mes mains quittent ses hanches pour venir s’enlacer dans les siennes. La force qu’il dégage dans un simple baiser échauffe tout mon être, et me fait languir d’en obtenir plus. Mais avant que de ne me perdre en lui, il est temps de reprendre contenance et de lui montrer qui commande l’autre, qu’importe le sexe ! Profitant du point d’appui que m’offrent ses mains serrant les miennes je me détache alors de lui, coupant de front notre baiser brutalement sans aucune annonce préalable, et ne lui laisse pas le temps d’en gémir qu’après avoir pris un léger élan, je jette mon genou en avant pour que ce dernier vienne trouver le ventre de mon amant. Je ne suis pas une masse de muscles, mais je sais encore comment me défendre des assauts d’un insolent. Et taper où ça fait mal. Tandis que je le vois se plié en deux, le souffle coupé par mon geste surprenant, je n’attends pas une seconde avant de me jeter en avant, de reprendre ma baguette, et de prononcer à voix haute cette dernière pointée devant lui :
- « EXPELLIARMUS ! »
La seconde qui suit voilà Anarchy Selwyn qui se voit décollé du sol et projeté plus loin vers les rayons de livres qui reçoivent sa chute. Je le rejoins, veux m’assurer de son sort, mais fatalement cet homme semble tellement indémontable qu’il me semble à peine sonné par tout ce qu’il vient d’encaisser. Son regard traduit autant de colère que n’a pu en traduire le mien quelques temps plus tôt, et plutôt que de m’enfuir, puisqu’après tout nous désirons la même chose, voilà que je le chevauche de toute ma grâce avant de le saisir par le col. Nos regards se croisent à nouveau. Il semble ne pas comprendre. Alors, le visage dur, voilà qu’en quelques secondes je le défais de sa chemise, offrant à mes yeux le paysage exquis de son torse que je caresse alors, et griffe. Je fronce légèrement le nez en passant mes doigts sur une drôle de marque qu’il porte. Une cicatrice, presque comme…une brûlure qui aurait été effacée par le temps. J’entrouvre les lèvres, puis sans plus de cérémonie, vient retrouver les siennes tandis que mes mains poursuivent leur douce torture sur son corps, s’arrêtant toujours au point du non-retour.
Sujet: Re: "I may be bad, but I'm perfectly good at it !" [PV Anarchy & Serena] Sam 5 Oct - 10:36
Tell me who you really are.
Anarchy feat. Serena
Je ne suis pas du genre à être doux et surtout pas dans ce genre de situation. Bien sûr que j’ai remarqué que Serena n’a pas du tout apprécié que je l’aie plaquée contre le mur, mais après tout je n’en ai vraiment rien à faire. Qu’elle se défende, qu’elle me fasse ce qu’elle souhaite dans tous les cas je riposterais, où je me vengerais. Bien sûr, après que mes lèvres se soient déposées dans le creux de son cou c’est autre chose, là voilà entrain d’apprécier le bien être que je lui procure. Au fond, elle ne doit pas détester se faire plaquer contre le mur autant qu’elle le prétend, n’est-ce pas ? Je lui retire ensuite sa baguette et ses paroles m’arrachent un petit rire. Absolument pas, c’est juste qu’avec elle, mieux vaut se méfier et faire tout pour sauver sa peau. C’est une Bogart avant tout, une vraie vipère et Dieu seul sait combien les vipères sont d’horribles être. La preuve que nous sommes, tout le monde nous déteste. Je me tourne ensuite vers elle, gardant mon air hautain et arque un sourcil ensuite.
« Je préfère me méfier, surtout avec une fille comme toi. »
Dis-je en affichant un petit sourire en coin. Elle s’approche de moi, je l’observe, ne bronchant pas avant de glisser une main au milieu de son dos, la rapprochant de moi et la fixe droit dans les yeux. Je souris, satisfait puis je réponds à son baiser et tiens ensuite ses mains avant de quitter l’une d’elle pour glisser ma main à sa joue, pressant un peu plus ses lèvres contre les miennes puis je ne comprends pas le pourquoi du comment, elle se détache mais très vite je reçois n coup de genoux dans le ventre. Je me plie, automatiquement, amenant mes mains à mon ventre, le souffle coupé, la bouche grande ouverte avant de recevoir un expelliarmus. Je me retrouve propulser vers l’arrière et percute un rayon de livres, ces derniers me tombent dessus. Je pousse un gémissement plaintif avant de me redresser, un peu sonné puis je relève les yeux vers elle, lui lançant un regard noir, serrant les poings assez en colère. Comment ose-t-elle jouer ainsi avec moi ? Comment a-t-elle osé me faire cela ? Elle s’approcha de moi et me chevaucha, me saisissant par le col. Je fronce les sourcils, l’observant. Je frissonne lorsqu’elle défait ma chemise et pousse quelques gémissements lorsqu’elle me griffe. Je reprends ses lèvres des miennes, glissant ma main à sa nuque, soupirant d’aise puis je glisse une main dans le bas de son dos, soulevant un peu mon bassin pour mieux m’installer puis je glisse une de mes mains à son cou et resserre mes doigts autour de ce dernier, l’observant.
« Tu me refais encore ce que tu m’as fait il y a quelques minutes, la prochaine fois je te le ferais amèrement regretter … »
Dis-je froidement avant de libérer son cou et de défaire à mon tour sa chemise et de la lui retirer avant de glisser mes lèvres sur le haut de sa poitrine, y déposant de doux baisers, mordillant quelques fois quelques parcelles de peau puis je remonte mes lèvres à son cou et glisse l’une de mes mains à l’un de ses seins, le tâtant généreusement puis à l’aide de mon autre main je remonte ensuite légèrement sa jupe, glissant ma main sur l’une de ses cuisses, la lui caressant puis je reprends à nouveau ses lèvres des miennes et l’embrasse un peu plus sauvagement cette fois-ci. Je la retiens contre moi et me redresse ensuite avant de la faire asseoir sur l’une des tables, venant entre ses jambes. Ensuite, à l’aide deux doigts je lui dégrafe son soutien gorge et glisse mes lèvres à sa poitrine, ne me gênant pas pour me faire plaisir, venant prendre l’un de ses seins en bouche, faisant jouer ma langue rapidement. Je la désire tellement, si cela ne tiendrait qu'à moi, elle serait déjà entièrement nue.