Sortant le nez de l'un des livres de la bibliothèque d'où elle venait de faire près d'une heure de recherche acharnée. Une fois la tête dans les livres, elle en avait presque pu oublier le temps qui passait à une vitesse ravageante. Ne prêtant guère plus de temps à son devoir que celui qu'elle venait déjà de lui accorder et qu'elle considérait comme amplement suffisant puisque son devoir touchait presque à sa fin.
Plus qu'une petite phrase de conclusion pour finaliser le tout puis elle referma son livre brutalement ce qui émit un bruyant claquement qui brisa le silence régnant jusqu'à présent à travers toute la pièce. Perly rassembla tour à tour ses affaires et les rangea en ordre dans son cas, après quoi elle quitta la bibliothèque et descendît jusqu'au rez-de-chaussé. Une fois dans le hall d'entrée la lumière du soleil l'entraîna à l'extérieur.
Certes il faisait un peu frais dehors et la douce brise hivernale ramenait quelques mèches de cheveux de la jeune femme en avant néanmoins, le soleil était présent. Perly se tenait près d'un pilier contre lequel elle s'adossa en croissant les bras tout en jetant un regard fielleux autour d'elle. Son regard devient soudainement plus narquois lorsqu'il se posa sur mademoiselle Livenwood, une fille Serdaigle au sang mêlé.
Perly lâcha un petit rire et avança sans détour vers la Serdaigle qui était assise en plaine révision semble-t-il. Chaque fois que la Serpentard avait vu Adrusia, cette dernière tenait toujours un bouquin dans ses mains, à croire qu'elle passait son temps à avoir rien d'autre à faire. Maintenant qu'elle s'était rapprochée, Perly put constatait que le livre dans lequel son nez était plongé n'était autre qu'un livre d'histoire de la magie.

- Alors sang souillé encore dans les révisions !

Sur ces quelques mots, elle arracha violemment le livre des mains d'Adrusia et l'expédiât directement dans un feu qu'elle venait d'allumer avec sa baguette.

- Oops, je crois que ton livre vient d'avoir un petit accident.
Lançât-elle avec un petit rire moqueur tout en regardant sa nouvelle proie et en rangeant sa baguette dans sa poche tandis que le livre se consumait dans les flammes orangées.

When a cat goes out claws ...

Perly & Adrusia.

Le froid de l'hiver se faisait encore sentir, jusqu'à l'intérieur du château. Encore l'heure des révisions, enfin, avec Adrusia, cette activité était une constante de sa vie, et plus personne ne s'en étonnait. Rien n'était très calme aujourd'hui, à croire que le temps agitait toute les personnes que la blondinette avait autour d'elle, et pour réviser, il fallait qu'elle puisse se plonger dans une ambiance qui se prettait au travail. Elle quitta donc la tour des serdaigles pour se retrouver seule, dans un endroit qu'elle sait peu fréquenté lorsqu'il fait froid : la cours. La plupart du temps, elle se rendait dans le parc, voire même dans les tribunes de quidditch pour pouvoir avoir un tant soit peu la paix, mais là, elle décida de ne pas trop s'éloigner de la grande bâtisse pour entrer plus vite en cas de froid plus intense.
D'un sort, elle secha un coin du banc pour s'asseoir en compagnie de tout ses bouquins. Elle en sortit un de son sac, celui d'histoire de la magie. Elle avait prit un peu de retard sur ses devoirs ces jours ci, et avait à peine fait ceux du lendemain, alors qu'habituellement, elle les effectuait au rythme où ils lui étaient donnés. Bon, pas de temps à perdre, elle ouvrit son livre page 237 pour se perdre dans une lecture passionnée. Elle ne s'attendit pas un seul instant à être dérangée. Et pourtant...

Aussitôt qu'elle entendit ces paroles et cette voix aussi froide, voire plus que l'air du vent, elle comprit qu'il s'agissait de la serpentard, Perly. Elles avaient suivi les petites classes ensemble, et elle ne sait pourquoi, la jeune femme l'avait choisie comme cible à torturer. Ce qu'Adrusia pouvait détester qu'elle lui dise « sang souillé », elle pourrait lui arracher sa perruque, elle le ferait. Sans qu'elle n'eut le temps de réagir, Perly lui avait déjà volé son livre de cours pour le jeter dans le feu qu'elle avait elle-même allumé dans ce but. Adrusia avait sorti sa baguette pour freiner le mouvement, mais il était déjà trop tard. Elle réussit tout de même à le sortir du feu en un coup de baguette, mais un peu trop tard.

« Mais ça va pas de te comporter comme ça ? » Puis elle marmonna : « Si t'aurais un cœur, on pourrait te l'arracher ... »

La serdaigle ouvrit ce qu'il restait de son livre, mais les pages étaient sur le point de se détacher en lambeaux. Ce qu'elle vérifiait, ce n'était pas l'état de l'objet, mais celui de la photo de son père, photo qui était derrière  la couverture, mais qui apparemment n'avait pas survécu pour autant.

« Vas t-en,  tu as assez fais de dégats comme ça Fawley. »

Perly ne démordait pas de son observation qu'elle exerçait à regarder la réaction de sa "distraction moldu" qui voulait à tout prix sauver son cher petit minable manuel d'histoire de la magie. Pff comme si c'était le meilleur des cours enseigner à ce vieux château tout délabrer qu'elle révisait là. Comme la brune pouvait s'y attendre, la Serdaigle la blâma. C'était comme ça qu'elles réagissaient toutes, toutes ses petites proies de Poudlard, mais elle en avait que trois avec les quels elle s'amusait tout particulièrement. Les blâmes provoquaient chaque fois la même réaction impossible à contrôler chez elle, toujours aussi hilarante la blonde. Ainsi, au blâme grandement chargé dedésapprobation envoyer par son ennemie, elle gonfla ses joues d'air qu'elle relâcha volontairement bruyamment puis ricana. Perly fit un signe oblique de la main, pouce contre index.

« - Oh ohhh, mais c'est que j'aurais presque cru que tu t’inquiétais pour ma santé. » Répliquât-elle se jouant de ce que pouvait dire la bleu et bronze.

Cette manière de se moquer était plus un jeu, un amusement parmi tant d'autres qu'elle preunait plaisir à effectuer et ceux en priorité avec ses "victimes" préférés. À la nouvelle phrase de la Serdaigle, un frisson horrible parcourut la colonne vertébrale de la brune qui fit bouger ses omoplates pour le faire cesser dans sa vague. Le simple nom, SON nom prononcé par CETTE fille lui provoqua un écoeurement abyssal. Bien sûr en n'en montra aucun signe, juste une petite grimace, bouche et nez sur le coté gauche. Rien de plus, car elle avait appris à ne montré ses faiblesses dans aucun cas et sous aucun prétexte, cela valet aussi avec les sentiments, que ce soit de la joie, de la tristesse, de dégoût ou quoi, rien ne devait paraître. Elle releva fièrement la tête bougea tour à tour ses épaules à deux reprises.

« - Non, mais tu m'as prise pour ton chien ou quoi ! Je n’obéis pas aux ordres et surtout pas aux tiens sang dégrader. T'as compris ? »

Dit-elle tout en faisant un signe de l'index contre sa tempe puis replaça ses cheveux d'un accoup de tête. Le vent était toujours aussi ardemment vif, mais elle ne comptait pas rentré

When a cat goes out claws ...

Perly & Adrusia.

Perly ne savait pas ce qu'elle provoquait à l'intérieur d'Adrusia. Un déchainement de sentiments l'envahissait comme s'ils venaient tous d'un seul coup, la haine, la colère et la vengence étaient les maitres de la conscience de la blondinette, qui si elle n'aurait pas une image à entretenir, aurait plongé de sang froid dans le feu, la serpentard qui se tenait face à elle, mais elle aurait de toute façon regretté ce geste, déjà qu'elle se désolait d'y avoir ne serait-ce que pensé.
Avec Perly, le mieux était de ne pas répondre, et c'est dans ce sens que la demoiselle Livenwood s'était formellement interdite de trop lui parler pour se défendre. Elle était loin de s'inquiéter de sa santé, c'était trop un poison pour qu'elle puisse le faire, d'ailleurs, elle se mit à penser que si un jour elle retrouvait Perly en piteus état par là, elle ne l'aiderait pas, et se servirait de l'occasion de se venger en la laissant seulement se débrouiller toute seule. Contrairement à ce que pensent la plupart de tout ceux qui la cotoient, professeurs comme élèves, personne ne connait ce côté sombre d'Adrusia, qui se veut hypocrite mais malveillant à ceux qui poussent un peu trop loin. Autant elle peut être la fille la plus aimable qu'il y ait au monde, qu'elle peut être une vraie teigne quand elle le souhaite.
De nouvelles viles paroles sortirent de la bouche de la verte et argent, comme si elle n'avait que ça dans son vocabulaire, et cette fois-ci, la serdaigle ne put s'empêcher de rétorquer narquoisement, mais toujours dans un ton très doux :

« Si j'aurais un chien il serait loin d'être comme toi, donc je te pries de ne pas te comparer aux animaux qui contrairement à toi sont munis d'une conscience. »

Adrusia revint vers son sac de marque moldue, un Von Dutch plus précisemment, se hâta d'y déposer son livre brûlé et chargea le tout sur son dos dans l'espoir de pouvoir partir sans représailles.

made by pandora.

Ce petit jeu de vipère qu'elle exerçait à merveille avec la Serdaigle était bien trop distrayant pour Perly qui dévisageait son ennemie du regard.
Aux paroles à demi amusant au goût de la vert et argent que venait de prononcer la bleu et bronze, Perly grimaça légèrement.
La brune n'aimait pas les chiens, ces boules de poils baveuses sur patte lui faisaient un peu horreur en fait. Faut aussi avouer que la serpentard acceptait déjà de prendre soin de son chat et ce n'est pas mal, alors quant aux autres animaux tels qu'il soit, c'est un peu espoir perdu qu'elle les apprécie. Si elle supporte son Morphic, c'est bien aussi et sans l'ombre d'un doute parce qu'il agit un peu comme elle et la brune n'oublie pas que c'est lui qui en quelque sorte lui a fait prendre conscience qu'elle était animagus.
Aussi lorsque la blonde lui dit qu'elle n'avait pas de conscience, Perly ne put réfréner son intense et irrésistible envie de rire. Elle suivit le déplacement d'adrusia du regard sans même prendre la peine de se déplacer, elle se retourna simplement s'appuyant contre de dossier du banc.
Perly ne voulait pas que les gens se mettent à croire qu'elle, une Fawley, une sang pur, s'abaissait à faire amie amie avec une sang souiller, cela serait tellement honteux. L'imagination des élèves était tellement grande qu'elle se méfiait toujours.

« - Eh bah dis donc, tes paroles sont aussi drôles qu'une mandragore miss LI-VEN-WOOD. »  Dit-elle articulant bien sur le nom de la Serdaigle sachant pertinemment qu'habituellement cela agacait beaucoup les gens, d'où la raison de cette action satirique.

« - Mmmh, mais j'ai bien plus de conscience que ce qu'il n'y paraît crois-moi. »  Reprit-elle reprennent son sérieux.