Sujet: Chapristi ! ♥ with M. Oulianov ~ Jeu 12 Sep - 1:12
chapristi ! where is my cat ?
Snowbelle feat M. Oulianov.
Le soleil montait doucement à son zénith. Il était à peine dissimulé par une horde de nuage venus entraver sa lumière. Snowbelle le contempla quelques instants et revint à la réalité. Devant elle, sur le bureau, un livre ouvert ainsi qu’un parchemin griffonné. Le cours d’anatomie arrivait à sa fin, et d’ailleurs la cloche résonna dans toute l’école. La jeune femme se dépêcha de rassembler ses affaires, les sourcils froncés. Depuis huit jours, elle était follement inquiète. Son joli chaton de onze mois, Chapristi, avait disparu. Elle l’avait cherché dans tout Poudlard. Elle avait même été jusqu’à s’immiscer dans les cuisines et risquer de déranger la directrice dans son bureau ! Alors malheureusement, il n’y avait plus qu’une solution. Tandis que tout le monde se dirigeait vers la Grande Salle pour y déjeuner, Snowbelle entreprit de placarder des affiches sur les panneaux. Elle héla des préfets et leur donna des affichettes pour qu’ils puissent les coller dans leur propre salle commune. Elle l’avait déjà fait ce matin même en partant chez les Serdaigle, sa maison.
La journée s’annonçait longue. Sans Chapristi, la jeune femme se sentait terriblement seule. Elle se demandait comment elle avait fait pour survivre sans chat durant toutes ces années ! Mais ses parents n’avaient pas eu les moyens de lui en offrir un avant cette année - car, allez savoir pourquoi, ils tenaient à lui faire cadeau d’un chat de race. Mais elle était ravi de sa boule de poils, un joli Sacré de Birmanie, une race française. La classe, quoi. Snowbelle s'installa à la table des Serdaigle, dans la Grande Salle, seule dans son coin comme d'habitude. Elle avait des amis, mais eux en avait d'autres. Elle était une solitaire, elle vivait un peu recluse dans le monde qu'elle s'était fabriqué. Les choses s'arrangeaient un peu depuis quelques années, mais elle régressait de temps en temps. Chassez le naturel et il revient au galop ! Ce proverbe s'appliquait parfaitement à la future médicomage. Car oui, un jour, elle serait médicomage ! Et rien ni personne ne pourrait l'arrêter dans sa quête. La cloche retentit, les cours reprenaient. Cette après-midi, Snowbelle allait assister aux cours de potions ainsi que de Défense contre les forces du mal. Ce dernier cours était sa bête noire, sa terreur. Elle ignorait pourquoi elle était si mauvaise dans cette matière. Son professeur, par plaisanterie, lui avait répondu un jour que c'était parce qu'elle était trop gentille. Et si l'on ne voit pas le mal, on est incapable de le combattre. Elle se sentait mal à l'aise à cette idée de ne pas pouvoir différencier les deux.
Les heures passèrent, plus ou moins lentement. Les pensées de Snowbelle étaient moins tournées vers les cours que d'habitude. L'absence de son chaton lui pesait, lui qui passait des journées entières à dormir dans son sac, près d'elle, sans que les professeurs le sachent. La sonnerie du dernier cours la fit sursauter au plafond et elle renversa son encrier sur sa table. Elle passa cinq bonnes minutes à tout éponger avant de se souvenir qu'elle était une sorcière et arranger le tout d'un coup de baguette magique. La journée n'était pas terminée ! En effet, dès le premier jour de l'année, Snowbelle avait décidé de prendre ses lacunes en main et s'était inscrite au club de duel. C'était son professeur qui le lui avait conseillé, lui disant qu'il n'y avait rien de tel que de combattre le mal par le mal. C'était le seul moyen de progresser si l'on était bloqué comme elle. Prête à tout pour enrayer cette malédiction de la défense contre les forces du mal, elle avait accepté de relever le défi. Et pour cela, elle s'était minutieusement préparée à la bibliothèque... Mais le premier cours du club de duel ne s'était pas très bien déroulé et elle avait vite fini au tapis. Il est parfois difficile de mettre sa fierté de côté...
Ce cours fut tout aussi éreintant. Snowbelle fit de son mieux, mais il apparaissait que seules ses compétences en sortilèges et métamorphoses la sauvaient du massacre, et elle fut rapidement mise de côté. Elle en soupirait de mécontentement. Mais elle était surtout déçue. Cependant ces mauvaises pensées tournèrent court. Snowbelle se prenait à observer un des professeurs du cours, M. Oulianov, un personnage tout à fait fascinant. Il était connu pour des méthodes de torture amères, usitées lors de la deuxième guerre. Il paraissait que cela n'égalait que son talent en magie. C'est ce que disait les livres ! Il avait les yeux d'un noir profond, les cheveux longs qui encadrait son visage triangulaire, et devait avoir une cinquantaine d'année tout au plus. Vraiment, vraiment fascinant... Elle aurait aimé en savoir plus sur lui, les ouvrages ne disaient pas tout. À la fin du cours, elle sortit de la Grande Salle - aménagée à l'occasion - mais elle ne suivit pas le même chemin que ses camarades. Elle avait encore des affichettes à placarder. Alors que la jeune femme s'appliquait particulièrement à coller l'une d'elle, elle sentit une présence dans son dos et se retourna brusquement, surprise. C'était le professeur Oulianov. Elle resta bouche bée, ne sachant que dire. Elle cligna brièvement des yeux, se redressa et toussota pour se donner de la contenance. Ce n'était pas le moment de se démonter. « B-bonsoir professeur. » Elle sourit maladroitement. « ... Vous aviez quelque chose à me dire..? »
Sujet: Re: Chapristi ! ♥ with M. Oulianov ~ Mar 17 Sep - 0:50
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Snowbelle feat M. Oulianov.
Le mauvais temps allait et venait, tantôt le soleil venait traverser les persiennes de l'école, tantôt la pluie gâchait les après-midi des élèves, un temps lunatique, au rythme de se début de la saison d'automne anglaise si particulière et propice aux changements de climats. L’Angleterre était un pays bien plus humide que le pays qui avait donné naissance à Vitali Oulianov, malgré la neige et le vent, la Russie était un territoire sec, et il suffisait bien souvent de se prémunir d'un manteau de laine pour passer une journée correcte. Ici, Vitali avait appris que l'instrument le plus indispensable n'était pas la baguette, ou une bonne paire de chaussettes chaude en laine, mais le parapluie. C'est ainsi qu'il c'était concocté une formule des plus simple, afin de transformer un de ses stylos plumes moldu fétiche en parapluie, traversant ainsi les intempéries anglaises depuis de nombreuses années. C'était une de ses matinées ou on ne savait qui de la pluie ou du soleil aurait raison, alors que Vitali préparait tranquillement son prochain cours, prévoyant de donner aux enfants comme contrainte de combattre attaché à une chaise, qu'un miaulement léger se fit entendre dans la salle d'entraînement. Une petite clameur presque étouffé, comme si l'animal désirait faire connaître sa présence sans se faire remarquer. Cherchant d'où pouvait venir ce bruit, Vitali retourna toutes les tables, bougeât tous les meubles, guidé par le petit son plaintif, puis il le trouva enfin, le chaton aux poils hirsute qui semblait avoir passé plus d'une nuit dehors, sa truffe humide et ses pâtes noircis de boue et de poussière. Vu sa taille et son pois il ne devait pas être bien âgé, et tendis que le professeur de Duel le prenait avec délicatesse dans ses mains, il ne put s’empêcher d'esquisser un sourire attendri, parlant à voix basse, calmant le petit animal en lui murmurant quelques mots russes. Le chaton se blottit contre la poitrine du sorcier qui le ramena aussitôt dans son bureau. Croisant une élève de Poufsouffle dans les couloirs, il demanda à la jeune fille si elle savait à qui appartenait la boule de poil, mais cette dernière s'excusa de son ignorance et repartit en direction de son cours. Une fois sans son bureau, le sorcier posa avec délicatesse le chat sur un fauteuil et lui apporta une gamelle remplit d'eau, continuant de parler avec une voix basse, ponctuant ses phrases russes de mots anglais qui ne reflétait que peu son accent afin de ne pas effrayer la petite bête. Le professeur attendit que l'animal fut endormis pour sortir sa baguette, et par une simple formule magique, nettoyer le pelage de la boule de poil. Les pensées de Vitali allèrent vers la personne qui avait osé laissé un pareil petit ange sur patte seul dans la nature sans même partir à sa recherche. Lui même n'avait jamais eu de chat, se contentant de la présence parfois quelque peu piquante de son ami de toujours Boursk son faucon. Mais le sorcier apprèciait les chat, c'étaient des animaux intelligent et bien souvent ceux qui se liaient à un sorcier avaient aussi quelques capacités intuitive bien plus développés que la moyenne. Mais il n'était plus le temps de cajoler, il fallait aussi qu'il donne cours, il aurait bien le temps de retrouver la personne qui avait laisser ce pauvre petit seul et de lui remonter les bretelles avant la fin de la journée, il ne fallait pas qu'il en oubli ses propres élèves qui attendaient bien patiemment de savoir ce que l'atypique professeur de Duel avait à leur soumettre comme exercice aujourd'hui. Le cours se déroula sans plus d'encombre que d'habitude, Jena McHallow dut être emmenée d'urgence à l'infirmerie, et Peter Lerman recolora sa cravate jaune et noir de rouge sang, mais les élèves repartir pour la plus part avec le sourire. La journée passa très rapidement pour le professeur, entre deux rendez-vous avec ses collègues, il rendait visite à la boule de poil qui menait la vie dure au vieux faucon sous le regard amusé du sorcier. Après sa longue journée, le professeur Oulianov s'autorisa un moment de jeu avec la petit bête pour qui il avait créé en très peu de temps beaucoup d'affection, lui le grand miraculé de la seconde guerre, l'homme que l'on avait torturé, le sorcier dont on citait le nom comme exemple de l'endurance au sortilège Doloris, il se trouvait à apprécier le simple fait de jouer avec un chaton tout juste recueillit. Avant d'aller dîner dans la Grande Salle, Vitali s'assura que le chaton avait tous ce qu'il fallait pour se nourrir lui aussi, et pour se reposer puis il parti en direction du réfectoire. Ce fut sur le trajet qu'il vit pour la première fois les petites affichettes qui venaient de parsemer les murs des couloirs de l'école comme la mousse sur les troncs d'arbres au printemps. S'avançant de son pas boiteux vers le bout de papier épinglé sur les murs, il ne pu que se résoudre à accepter le faite que son nouveau petit protégé était activement recherché par son propriétaire. Décrochant une affichette, il conclut qu'il contacterai la personne après son repas, mais il n'eut pas le temps d'aller beaucoup plus loin qu'une chevelure brune bouclée attira son attention. L'élève qui s'escrimait avec les affiches portait le blason bleu et bronze des Serdaigle, mais il ne distinguait pas son visage. Ce ne fut que lorsque la jeune fille releva la tête qu'il la reconnut. C'était Snowbelle Valentyne, une élève de Médicomagie qui avait intégré le club de Duel il n'y avait de cela pas très longtemps. Vitali l'avait tout de suite remarquée car rare étaient ceux qui s'inscrivaient si tardivement à un club, surtout après les nombreuses années d'existence de ce dernier. Il ne savait pas très bien quelles étaient les motivations de la jeune fille, mais il appréciait le courage de sa démarche et donc avait donné une attention toute particulière à la jeune femme lors de la première réunion du club. Boitant avec une lenteur démesuré vers la jeune femme, il se posta derrière elle laissant un espace respectant tout a fait son intimité, attendant simplement qu'elle se rende compte de sa présence. Snowbelle mis une bonne minute avant de se retourner et de tomber face à face avec le professeur de Duel, visiblement déstabilisé par son apparition soudaine. Vitali lui adressa un sourire bienveillant tandis que la jeune femme lui demandait la raison de son stationnement. Levant l'affichette au niveau du visage de la jeune femme, il s'adressa à elle avec son ton impérieux et son fort accent. « - C'est à vous qu'apparrrtiiiiens ce chat ? » Vitali n'attendait pas de vrai réponse, c'était en vérité tout à fait rhétorique et d'un mouvement de tête soudain beaucoup plus amical et moins sévère qu'il ne l'avait été jusqu'à lors, Vitali fit signe à la Serdaigle. « - Suiiiivez-moiii je pense savoiiiir exactement où iiil se trrrouve ! » Parfois Vitali s'amusait de l'image d'homme rude et strict qu'on lui donnait, son physique n'avait jamais reflété sa personnalité il en était conscient et avec l'age il avait appris à l'accepter, claudiquant dans les couloirs, Snowbelle sur les talons, le sorcier se fit la réflexion qu'il venait simplement de faire un allez retour. Que n'était-on pas prêt à faire pour une boule de poil n'est ce pas. Jetant un regard par dessus son épaule il observa Snowbelle, elle était très jolie, une jeune femme pétillante à ses yeux, comment lui en vouloir maintenant qu'il al voyait réellement inquiète et remuant ciel et terre afin de retrouver son animal de compagnie, d'avoir laissé le chenapan s'échapper. Vitali s’arrêta net au milieu du couloir, et se retourna à nouveau vers elle. « - Excusez ma lenteurrr, c'est que ma jambe ne me perrrrmet pas de faiiirrre autrrrement ! » Un sourire d'excuse se dessina sur son visage, tout cela était faux mais il désirait observer la réaction de la jeune femme à sa réflexion, Vitali pouvait se montrer aussi rapide que n'importe qui à la marche malgré sa canne, mais la perspective de dire au revoir à son nouveau compagnon l'avait fortement décidé à ralentir le pas. Décidément le sorcier avait bien sa petite mentalité puéril comme tous le monde après tout.
Sujet: Re: Chapristi ! ♥ with M. Oulianov ~ Jeu 19 Sep - 12:00
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Snowbelle feat M. Oulianov.
La solitude lui pesait. La jeune femme avait l’habitude d’être seule. Sa compagnie se résumait à ses livres et à son chat, mais celui-ci n’était plus là. Elle tentait à tout prix de le cacher, mais elle était vraiment désespérée de sa disparition. Chapristi était pour elle une présence agréable, rassurante et quelle joie de voir que quelqu’un ne la jugeait pas sur son attitude qualifiée d’étrange. Elle avait passé toute la nuit sur les affichettes, choisissant la plus belle photo, soignant le texte et indiquant tous les moyens de la contacter. Tant pis si elle avait des cernes et un affreux mal de dos, retrouver Chapristi était le plus important ! Ayant fini de dîner en express pour pouvoir coller les affichettes, elle s’empressa de quitter la Grande Salle. Devant un des poteaux de l’escalier, la jeune femme s’arrêta pour en accrocher une. Elle se débattit si bien avec le morceau de papier qu’elle ne remarqua pas la présence du professeur derrière elle, et sauta au plafond lorsqu’elle se retourna. La main sur le coeur, battant à tout allure, elle lui demanda poliment la raison de sa présence. Le professeur qui se tenait devant elle, M. Oulianov, était un de ceux qui s’occupait des élèves du club de duel, dont elle faisait partie. Elle n’osait l’avouer, mais elle vouait une étrange fascination pour cet homme. Snowbelle leva la tête et croisa ses yeux sombres. Elle regarda aussitôt ailleurs, sentant ses joues se réchauffer subitement. Elle fit un pas en arrière en entendant le ton un peu froid du professeur et se cogna au poteau derrière elle. Quelle maladroite ! « - C'est à vous qu'apparrrtiiiiens ce chat ? » Snowbelle se rengorgea en voyant l’affiche qu’il brandissait. Elle recula un peu plus en contournant le poteau, comme si elle voulait se cacher. « Euh... Oui, c’est le mien ! », répondit-elle, un peu sur la défensive. « - Suiiiivez-moiii je pense savoiiiir exactement où iiil se trrrouve ! » La voix du professeur avait changé. Étonnée, Snowbelle se détacha du poteau et s’approcha davantage du professeur. Il avait vu Chapristi ? Mais c’était une excellente nouvelle ! Elle sentit son coeur se dénouer, mais elle savait qu’elle ne serait soulagée que lorsqu’elle aurait vu de ses propres yeux le chaton. La jeune femme s’empressa de suivre M. Oulianov. Il se servait d’une canne pour marcher et n’allait pas très vite. Ce qui la surprit, car elle avait déjà vu galoper aussi vite qu’un gamin de onze ans ! Mais il était peut-être fatigué, et cela l’inquiéta. « - Excusez ma lenteurrr, c'est que ma jambe ne me perrrrmet pas de faiiirrre autrrrement ! » Il lui adressa un sourire d’excuse. Alors, Snowbelle lui sourit à son tour. Elle était rassurée maintenant, le professeur n’était pas un mauvais bougre, et son accent était plutôt agréable en fait. Alors, sa nature joyeuse et sa générosité revinrent au galop. La jeune femme alla se poster à côté du professeur. « Ne vous excusez pas ! Voulez-vous un peu d’aide ? » fit-elle en lui tendant son bras. C’était peut-être inhabituel, mais elle s’en fichait. Si M. Oulianov avait besoin d’aide, elle allait lui en donner. Après, il était en train de l’aider aussi.
Ensemble, ils se dirigèrent vers ce qui s’avéra être le bureau du professeur, au cinquième étage. Snowbelle ne savait pas trop quoi dire, alors elle chercha des sujets de conversation... Et le seul qui lui vint à l’esprit fut celui-ci : les livres et la bibliothèque. « Professeur... Puis-je me permettre de vous demander, me conseilleriez-vous des ouvrages à lire ? Je suis toujours à la recherche de nouveaux livres, et j’ai dû lire l’entièreté de la bibliothèque... Sauf la Réserve bien sûr, je n’y ai pas accès ! » sourit-elle. Les minutes passèrent et ils arrivèrent enfin au bureau du duelliste. Lorsqu’il ouvrit la porte, aussitôt une boule de poils se faufila et vint se frotter contre les jambes de Snowbelle. Celle-ci écarquilla les yeux de joie. « Chapristi ! » Le chaton ronronna encore plus fort et elle le prit dans ses bras. Il frotta son nez contre le sien et elle le câlina longuement. « Mais enfin où étais-tu passé ? Je me suis fait un sang d’encre ! » Le chaton la regarda avec des yeux ronds de chat potté, comme s’il cherchait à s’excuser. Puis il se tourna vers le professeur, dont Snowbelle avait failli oublier la présence. Elle lui accorda un sourire rayonnant. C’était grâce à lui, elle ne pourrait jamais assez le remercier. En revanche, elle perçut dans le regard du russe un lueur de... tristesse ? La jeune femme regarda successivement le chaton et le professeur. Il s’était donc attaché à Chapristi ? Elle n’en aurait pas été étonnée, tiens. On s’y attachait facilement à cette boule de poils.
La Serdaigle vint à l’encontre de M. Oulianov. Si le chaton n’était pas revenu, cela voulait-il dire qu’il était plus heureux avec le professeur ? Le coeur de Snowbelle se brisa un peu à cette idée, mais elle pouvait comprendre. Elle n’était pas très douée dans les relations, et même si elle prenait énormément soin de son chat, ce dernier pouvait préférer quelqu’un d’autre de plus... normal. « Merci beaucoup Professeur, de m’avoir permis de retrouver mon Chapristi. » Elle s’approcha davantage puis tendit les bras. Elle mit le chaton dans la main du professeur, et Chapristi se mit aussitôt à ronronner, mais cette fois-ci en la regardant elle. Tiens donc, mais il fallait savoir ! « Je crois qu’il s’est beaucoup attaché à vous ! Merci d’avoir pris soin de lui. » Elle fit silence un instant avant de reprendre la parole. « Dites... Je pourrais revenir vous voir avec lui ? Je pense qu’il serait triste sinon. » N’était-ce que pour le bien-être du chaton ?
Sujet: Re: Chapristi ! ♥ with M. Oulianov ~ Lun 23 Sep - 16:47
Vitali G. Oulianov a écrit:
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Snowbelle était une nouvelle élève du club de Duel, avant ce début d'année, Vitali ne l'avait remarqué que très peu, la jeune femme restant tout a fait discrète, préférant bien souvent fuir dès la fin des repas pour se réfugier dans la bibliothèque. Combien de fois le sorcier russe l'avait-il remarquée, sortant les bras chargés de livres. La douceur que lui inspirait la jeune fille l'avait souvent conduit à suivre sa démarche dans les couloirs, attendrit par ce qui lui avait semblé être une sorcière qui exhalait la bonté et la simplicité. Rare étaient les élèves qui lui donnait une si forte impression au premier regard, mais peut-être que les critères du sorcier russe divergeait vraiment de ceux de ses collègues qui avaient étudié auparavant dans cette grande école, il avait remarqué depuis déjà longtemps que son affection n'allait pas forcément vers les élèves considérés ou appréciés par les autres professeurs de Poudlard. Alors qu'il lui lançait une petite boutade sur sa lenteur personnel, la jeune femme s'approcha de lui sans même réfléchir lui proposa son bras afin de l'aider à marcher. Le vieux sorcier un peu désarmé par la situation qui se retournât contre lui se laissa faire alors qu'elle prenait son bras pour le passer sous le sien, Vitali posa un regard quelque peu hébété sur la jeune Serdaigle sans qu'elle ne remarque. Oui il ne c'était pas attendu à un tel geste de charité envers lui de manière si simple et naturel. Ils marchèrent côte à côte un temps, Vitali n'osant rien dire et ce demandant ce que dirait ses collègues ou bien les élèves de l'école si ils le voyaient ainsi au bras d'une si jeune femme. Mais heureusement pour eux, il n'y avait personne aux alentours, toute l'école étant bien trop occupée à se restaurer à l'heure qu'il était. Snowbelle semblait aussi quelque peu mal à l'aise et Vitali se sentit soudain coupable, cherchant un quelconque sujet à aborder. Ils auraient pu parler du chaton, ou bien du club de Duel, mais lui qui avait un sang froid habituellement à tout épreuves, le voici muet comme une carpe à ruminer des sujets de discussions possible afin de détendre l'athmosphère. Il fallait avouer qu'il n'avait jamais eut à affronter ce genre de situation auparavant, lui soit craint des élèves, soit entretenant des rapports quasiment paternel avec eux, le voilà en présence d'une jeune sorcière dont il ne connaissait que peu de choses et qui avait su le surprendre comme presque personne n'avait réussis à le faire depuis ces quinze dernières années de manière si spontanée. Alors qu'il s’apprêtait à ouvrir la bouche afin de lancer une conversation qui aurait même pu paraître anodine, la Serdaigle le devançât et le sollicitant pour la conseiller en littérature. Elle qu'il n'avait jamais vu sans un livre à la main … Vitali porta son regard d'ébène sur la jeune femme, ses sourcils se fronçant légèrement. Un sourire vint soudain éclaircir son visage lorsqu'elle lui confessa avoir lu l'entièreté de la bibliothèque. Cela ne l’étonnait absolument pas et le professeur de Duel pouffa de rire sans rien répondre à la jeune femme, trouvant soudainement la situation bien drôle. Il était connu dans l'établissement que le professeur avait pour préférence littéraire les auteurs d'origines moldus, qu'aurait-il à apprendre à une jeune sorcière venant de ce monde dans ce domaine ? Vitali continua de rire un peu lorsqu'il ouvrit la porte de son bureau, le chaton sauta aussitôt du siège où il l'avait laissé et vint se blottir sous le regard attendrit du russe, contre les mollets de sa maîtresse. La Serdaigle semblât plus qu'heureuse de retrouver son animal de compagnie et malgré la remontrance qu'elle essaya de lui donner en lui indiquant elle avait été inquiète, elle ne pouvait s’empêcher de se départir de son ton doux qui avait tant déstabilisé le professeur de Duel. Le sorcier russe ne put s’empêcher de regarder aussi avec tendresse et une pointe de tristesse le petit animal qui allait bientôt le quitter et rejoindre la chambre de la jeune femme. Cette dernière le remercia et s'approcha de lui avant de déposer la boule de poil dans ses bras, Vitali le caressa doucement, et l'animal ronronna contre lui avant de signifier qu'il désirait rejoindre les bras de sa maîtresse. Quoi de plus normal, elle était bien plus agréable à regarder que lui après tout.
« - Maiiis de rrrriiiien ! Je suiiis rrrraviiis que vous vous soyyez rrretrrrouvés ! »
Snowbelle le remercia encore une fois, esquissant des gestes de départ, avant de faire volte face et de se retrouvé de nouveau à la hauteur du professeur. Elle désirait le revoir, ou plutôt que le chat revoit Vitali ? Rien n'aurait pu faire plaisir au professeur qui avait conféré beaucoup d'attention à Chapristi et aussi parce qu'au fond cette présence féline était bien plus chaleureuse que celle de son vieux compagnon à plume Boursk. Bien que ce dernier compta énormément aux yeux du russe, Boursk était un faucon avec un sale caractère et se montrait bien moins affectueux que la petite bête que la Serdaigle tenait dans ses bras. Souriant à la demoiselle, ce qui eut pour effet de creuser ses longs rides qui parcouraient de manière verticale ses joues le professeur acquiesça.
« - Biiien surrr avec plaiiisiiiir Miiiiss Valentyyyne ! »
Une pensée traversa alors le professeur Oulianov et il fit d'un coup demi-tour, s'aidant de sa canne pour se diriger vers une étagère poussiéreuse où s'entassait nombre de livres lui appartenant. Il tapota plusieurs couvertures, avant de finalement prendre entre ses longs doigts un ouvrage de poche, à la couverture jaunis, qui semblait avoir beaucoup vécu.
« - Attendez, voiiciii un ouvrrrage que vous ne trrrouverrrez cerrrtainement pas dans la biiibliiiothéque de l'école. C'est un liiivrrre que j'apprrrécie beaucoup et quiiii me suiiis depuiiis longtemps. Iiil parrrle d'un payys et d'une culturrre quiiii se trrrouve biiien loiiin d'iiiciii. »
Vitali revint vers Snowbelle le livre dans la main. Les pages semblaient quelque peu usées et presque prêtes à se décoller de la couverture. S'approchant de son pas boiteux mais souple de la jeune femme il lui tendis le livre, un sourire bienveillant sur les lèvres, espérant qu'elle l'accepte. Sur la couverture on pouvait lire « Nagai Kafu » et « La Sumida ». Le professeur se demanda si ce genre d'ouvrage pouvait intéresser la jeune femme, car après tout elle n'avait certainement pas les même goûts que lui en manière de littérature ou bien ce qui lui semblait si rare, à l'exemple de lire des recueils parlant du Japon du XXème siècle ne l'était peut-être pas tant dans le monde moldu. Il n'en savait rien.