Sujet: Big bad wolf is close to you Mer 7 Jan - 15:29
Big bad wolf is close to you
Jonas Hendrickson 07.01.2015
Quoi de plus dangereux que l’abîme. Ce trou noir dont on en voit pas le fond. Il vous engloutit sans laisser de traces de votre existence. Vous sombrez. Lentement doucement, mais sûrement. Toujours plus profondément dans le cœur de la terre chaque fois.
Quand j'étais petit je me rappellerais toujours de ces premières années. Je n'étais clairement pas proche de mes soeurs. Je ne faisais pas partis de leur monde. Nous n'aimions rien en commun, et mes parents me reprochaient de ne pas essayer de m'intégrer à la vie de famille. J'aimais mon père, car il était mon père. J'aimais ma mère, parce qu'elle était la seule à m'encourager à m'ouvrir au monde. Mais j'avais été bercer par les histoires de guerres avec la magie noire et les sorciers. Je n'aimais pas la magie petit. Je n'aimais que la compagnie des animaux. Aussi bien sauvage que dressé.
J'avais 4 ans à cette époque et ma mère aime encore me relater les moments où je rentrais à la maison en lui montrant mon nouvel ami. Celui qu'elle avait préféré, était à l'époque un hérisson. Un jeune que j'avais trouvé sous le pin du jardin. Nous l'avions nourris elle et moi quelque jours. Puis un après midi, ma sœur Louise avait trouver des cacas d'hérissons dans sa chambre. Je le portais dans mes bras quand elle me poussa pour que je le jette dehors. Je pleurais à grands sanglots, pour protester, mais elle continuait. Katlin dont les cris de Louise l'avaient fait sortir de sa chambre c'était joint à elle pour que je lâche ce petit "monstre". Elle avait finalement réussis à me le retirer des mains pour le jeter par la fenêtre de ma chambre.
Je me rappel encore la façon dont mon cœur c'était serrer à la vue du sang entourant la petite créature. Il avait été mon premier compagnon. Ma mère essayait de me rassurer par rapport à cet incident. M'expliquant que nous ne ressentions pas tous le même amour. Je lui avais répondis que mes sœurs n'étaient pas capable d'aimer. Et le deuxième spectacle dont j'aurais préféré ne pas être témoin, fut les larmes de ma mère. Je l'avais fait pleurer en disant ces mots. Et je ne me l'étais jamais pardonné.
Mon rayon de soleil fut au final dans cette vie, mon cousin, et Megara. Ils me ressemblaient en tout points. Megara était fascination. Un petit ange venu m'épauler, me remonter à la surface. Elle m'avait extirpé mon premier sourire. Gaspard lui m'avait rendu plus fort. Il m'avait appris à garder mes larmes, et a bomber le torse comme un homme. Je le guettais dans toutes ses actions, et c'est lui qui me transmit la passion de protéger ceux que j'aimais.
Ma mère était heureuse de ce changement en grandissant. Et me laissait passer autant de temps que je le souhaitais avec mes deux cousins. Je ne souffrais plus. J'était heureux. Heureux d'avoir trouvé ma famille. D'avoir deux personnes pour m'aider dans les moments où ça n'allait pas.
Puis Gaspard disparut. Ce sont les blessures de Megara dont je dû panser les plaies. Les miennes étaient profondes. Trop profondes aussi sûrement, mais je devais être fort pour elle.
Aujourd'hui, je suis là, à écrire comme rarement il m'arrive. Et aujourd'hui j'ai rencontré de nouveau ce gouffre. Il m'a tendu les bras de son sourire angélique. De sa longue crinière blonde. De sa peau de porcelaine, de la rougeur de son sang et de la douceur de ses mains.
Un ange déchu. Un ange écorché. Un ange qui m'aspirerait dans sa souffrance pour la combler. Je lui avais bander la main, dont des perles vermeilles s'écoulaient. J'avais tourné sa main pour mieux rouler le bandage. Et mon souffle c'était arrêté un instant en voyant les traces d'une lâme enfoncée dans sa chair. Etait-elle celle dont tout le monde parlait du suicide dans l'école? Je ne cesse d'y penser. Mais le plus envoûtant était son sourire. Comme pouvait-elle avoir un sourire qui crachait autant de chagrin, autant de tristesse.
Megara mon ange blanc, et Mc.Millan, l'ange à l'âme sûrement tout aussi pure, mais tâchée de sang pourpre.
Je ne cesse de vouloir la revoir. Je veux l'aider, je me sens attirer comme un aimant. Je veux la sortir de ce gouffre dont elle à l'air enfoncé. Je veux revoir ses yeux, brillants mais de bonheur cette fois. Je veux savoir à quoi ressemble son rire.
Quel est ce sentiment... J'avais toujours souhaité aider Megara, mais elle était ma famille. Quelle était cette fille pour avoir réussis en quelques minutes à m'insuffler l'envie brûlante de la prendre dans mes bras, de la couvrir en lui chuchotant dans l'oreille que tout sera beau demain. Qu'il n'y aura plus de tâches, plus de sang sur son chemin, que je serais son bouclier?
Pourquoi mon être tout entier me poussait comme ça vers elle. Vers Hell. Doux enfers. Enfers sur terre, mortellement attirant, comme deux amants baignés par la culpabilités de leur péchés.