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 «But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.» ft. Hai ♥

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Ebony K. Breckenridge
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MessageSujet: «But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.» ft. Hai ♥   «But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.» ft. Hai ♥ EmptyVen 27 Juin - 2:16


feat Haimon
«But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.»



Je crois que j'avais un gros problème. Le syndrome de la page blanche. Et là, devant ma traduction de runes, c'était particulièrement embêtant. Particulièrement. Ew. Je me sentais à fleur de peau. Entre mes différents avec Phineas et les ASPICs qui approchaient à grands pas, je me sentais doucement perdre la tête. Je commençais à mal dormir et mon attention en cours s'en trouvait moins assidue. Et ça m’agaçait prodigieusement. Foutu Phineas. Et foutus examen.

Ça ne servait à rien d'être ici. La bibliothèque était bondée et mon parchemin toujours vide de la moindre écriture. Je perdais mon temps. Je filais en vitesse, gardant bonne conscience en empruntant le livre de runes qui devrait m'aider à boucler mon devoir dans les jours suivants. Si j'y arrivais tout du moins.

Oops. Haimon est là. Je venais tout juste de sortir de la bibliothèque que ce dernier ramenait le bout de son nez. Et, comment dire, en ce moment, valais mieux pas qu'on se rencontre lorsqu'il y avait du monde autour de nous. Pour ma santé mentale. Mais aujourd'hui, rien n'allait apparemment. Le monde était impressionnant dans le couloir. Surement des élèves qui s'étaient fait virer de la bibliothèque pour avoir fait trop de bruit, et qui avaient décidé de continuer leur conversation ici. Yeah hey.

Pour tout dire, depuis quelques temps, Hai comprenait de moins en moins la notion secrète de notre relation. Et.. Ça avait le don de m'agacer. Vivons mieux, vivons caché, non ? Et bien Haimon ne semblait pas de cet avis. À mon grand désespoir. Il m'avait vu. Je le voyais me fixer. Et, paradoxalement, je n'avais pas la patience de l'ignorer. Je savais que rien n'allais bien aujourd'hui, alors il me paraissait évident que Hai me pousserait encore à bout. Alors je fis la seule chose qui me parut ni trop provocatrice, ni trop avenante. J'haussai un sourcil en sa direction, attendant patiemment qu'il ouvre les hostilités.


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Haimon J. Bogart
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MessageSujet: Re: «But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.» ft. Hai ♥   «But mostly I hate the way I don't hate you. Not even close, not even a little bit, not even at all.» ft. Hai ♥ EmptyMer 9 Juil - 21:27


But mostly I hate the way I don't

hate you. Not even close, not even a

little bit, not even at all.
★ Bony & Haimon




Les journées de merde, je les collectionnais. Je détestais les fins d’année de manière générale, tout le monde commençait à stresser, moi y compris, mais la fin de 7eme année gagnait la palme de l’horreur absolue, et de loin. Les examens à venir ?  Stressants, étouffants. Le choix d’orientation ? Terrible. Pour moi tout du moins. Ca revenait à choisir entre ce que ma famille voulait et ce que je voulais. Le dilemme par excellence, avec tous les yeux familiaux braqués sur moi. Rien d’étonnant à ce que je n’évite toute personne partageant ne serait-ce qu’une goutte de sang avec moi dernièrement. J’avais besoin qu’on me foute la paix, mais ça ne semblait pas franchement au programme de mon entourage. Pourquoi foutre la paix à Haimon Bogart alors qu’on avait la possibilité de la pourrir, hein ?

J’étais fatigué. Et ce n’était pas le manque de sommeil qui était en cause. C’était une fatigue mentale, vicieuse, qui m’usait petit à petit. Je ne pouvais pas dire que je n’y étais pas habitué, elle revenait régulièrement. Ca ne m’empêchait pas de la maudire à chaque fois.

Ce qui me permettait de tenir dans tout ça ? En grande partie, une demoiselle du nom d’Ebony Breckenridge. Elle me rendait fou autant qu’elle me motivait à ne pas baisser les bras. C’était encore une drôle de relation que j’avais développé là. Pour sûr, notre relation m’apportait un souffle d’air frais, une pause dans mon quotidien tourmenté. Le seul souci, c’était que notre liaison étant censé être secrète. Autrement dit , pas de grandes effusions ou même de gestes suspects en public. Et si, cette perspective, au début, m’avait beaucoup amusé, aujourd’hui, elle commençait à me lasser.

Ce n’était pas tant que j’avais envie de dévoiler au grand jour notre relation… Je ne savais même pas ce qu’était notre relation. C’était quelque chose de flou, de passionnel, d’indéfini. C’était quelque chose de fort, quelque chose qui me portait, mais de là à dire ce que c’était…. J’en étais sincèrement incapable. Je savais juste que ce côté caché qui m’avait un temps exalté commençait à doucement me lasser. J’en voyais les limites, et je n’étais pas sûr de les apprécier.

Alors forcément lorsque, en un jour parfaitement normal en théorie dédié aux révisions, je tombai sur elle, je savais que nous avions des choses à nous dire.

Je sortais de la bibliothèque et je… ne faisais honnêtement pas grand-chose. J’avais abandonné l’idée d’étudier à la bibliothèque : alors que tout le monde s’apprêtait à affronter les examens de fin d’année, cet endroit bourré de livres était un véritable enfer, emploi de crétins divers et variés et de toutes les personnes au monde que je ne souhaitais pas croiser. Cela ne m’empêchait pas de jamais me déplacer sans ma pile de bouquin, cela dit, car si je refusais catégoriquement de m’enfermer avec des crétins –desfois que leur bêtise soit contagieuse- je n’avais pas franchement d’autres choix que celui de réviser. La clef était de ne pas rêviser au même endroit que les autres.

Je quittais tout juste mon nouveau lieu de prédilection, prêt à faire une pause lorsque, passant devant la bibliothèque, mes yeux bleus tombèrent sur Ebony. Je m’immobilisai un court instant, me demandant comment mademoiselle Cachoterie allait bien pouvoir réagir en se retrouvant face à moi –même si pour le moment, une bonne dizaine de mètre nous séparait. Alors quoi ? Allait-elle m’ignorer ? Venir vers moi ? Me faire un signe ? Je ne bougeai pas, attendant sa riposte.

Et j’eus droit à…. Un haussement de sourcil. Sérieusement ? Un sourcil bondissant au dessus de son semblable ? Et c’était tout ?
J’eus du mal à faire taire ma déception, alors que mon corps retrouvait lentement sa mobilité. Qu’attendait-elle de moi, au juste ? Souhaitait-elle que je l’ignore, moi aussi ? Ou bien attendait-elle que je vienne vers elle ? Son attitude me rendait fou. Et je ne pouvais définitivement pas rester là à ne rien faire.

M’approchant d’elle, slalomant entre la foule étudiante, l’air de rien, comme si je n’étais que de passage. Je n’eus guère de mal à me rapprocher d’elle, tant personne ne nous prêtait attention au milieu de ce conglomérat d’anonymes. Je n’étais qu’un élève parmi tant d’autres, elle n’était qu’une élève noyée dans la masse. Personne ne nous guettait, personne ne nous attendait au quart de tour. J’étais maintenant à son niveau, et l’attention ne nous était toujours pas dédiée. Je n’eux guère de difficulté à laisser ma main courir sur sa hanche, frôler le tissus et la peau tant parcourue en dessous. C’était une provocation que, je savais, elle ne pouvait ignorer. Et pourtant, je la savais capable de passer outre, de continuer son chemin sans m’accorder la moindre attention.

C’est pour cela que je n’en restai pas là. Dans sa caresse éphémère, ma main s’empara de la baguette d’Ebony, négligemment accrochée sur elle. Comme la plupart des étudiants, elle ne la gardait pas à la main. Qui irait vous substituer votre baguette ? Personne à Poudlard. Personne ne souhaitant s’en servir, mais mon objectif n’était pas de l’utiliser. Mon objectif était de l’attirer dans un guet-à-pan. Je m’assurai d’avoir titillé son attention et, m’apprêtant à disparaître dans une salle, je profitai que son regard ne s’attarde un peu sur moi pour lui montrer sa précieuse baguette, soigneusement prisonnière de mes doigts.

Et je fermai la porte derrière moi. J’étais certain qu’elle allait me suivre. Je savais qu’elle m’avait vu à l’œuvre, qu’elle avait repéré mon otage. Elle n’allait pas partir sans la récupérer, oh non, et ce même si elle souhaitait m’éviter. Je ne lui laissais pas le choix. Je n’aimais pas les ultimatums, mais je ne supportais pas qu’elle m’évite. Je voulais la voir, alors je m’en donnais les moyens. M’asseyant contre une table, la baguette d’Ebony toujours entre mes doigts, je fixai la porte de la salle de classe inoccupée. Elle n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez, j’en étais certain.

Alors lorsque, finalement, je vis que l’on poussait la porte, un sourire satisfait se dessina, tranquillement, sur mon visage.

▬ « Alors, on a fini de me faire la tête ?


Glissai-je, la voix calme, le ton habituellement plaisantin. Je ne doutai pas un instant de l’identité du nouvel arrivant –en l’occurrence de la nouvelle arrivante- et je me réjouissais d’avance de me retrouver seul avec elle. Honnêtement, elle m’avait manqué. Comment faisait-elle pour ne pas se languir de nos moments passés ensemble ?


To be continued ...


© Never-Utopia

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