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 I Need Hope. <Phineas>

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Hell A. McMillan
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MessageSujet: I Need Hope. <Phineas>   I Need Hope. <Phineas> EmptyVen 26 Déc - 2:04




     




« I Need Hope »
Laisse-moi m'appuyer sur toi. Laisse-moi dévorer nos souvenirs.
Viens me tisser un nouveau sourire.  

Lorsque l'on m'a demandé de peindre l'espoir je suis restée immobile face à ma toile. Je les ai tous vu commencer à prendre leur pinceau, leur couleur. Et être si obéissant et apposer ces couleurs chaudes et encourageantes. Si scolaires. Le rouge m'inspire mon sang qui a dégouline contre mon corps. Le rouge m'inspire mon propre sang. Comme la couleur sur mon uniforme que je porte le moins possible. Je ne porte plus mon écharpe, j'ai l'impression d'avoir un nœud coulant autour de la gorge. On m'a soufflé de m'éloigner de toutes ces choses, ces pensées qui peuvent me donner des images morbides dans le crâne. Qui me font regretter qu'un malchanceux ait trouvé mon corps pour me sauver… Me sauver de mon propre choix. Le bleu ne m'inspire pas le ciel, il m'inspire la glace de leurs yeux à tous. A mon frère qui me hait, à mon autre frère qui me déteste, à cet autre frère mort, à cet homme qui me réclame vivante seulement pour mieux m'écorcher. Le bleu cela me rappelle ces flots qui se sont heurtés à mon corps lorsque je n'étais qu'une enfant, obligeant mon père à se jeter à l'eau pour sauver sa petite fille chérie. Le vert, couleur de l'espoir en occident. Mais je n'y vois que la couleur des serpents. Celle qui drape mes jumeaux, ce prince maudit et cette fiancée diabolique. Je n'y vois que les pierres d'émeraudes qui sertissent les bijoux de ces femmes du mal. L'espoir. Le blanc ? Ce manque de couleur, la couleur de cette robe qui s'est gorgée de mon sang.
Non, non. Je ne peux pas peindre l'espoir. Il s'est fait engloutir sous une marée de pétrole. La professeur s'est embarrassée. Comme si les rumeurs n'atteignaient pas les oreilles du corps professoral. Comme si elle n'avait pas été mise au courant que je suis une vilaine étudiante qui a dérapée. Qui a tenté de souiller Poudlard encore, d'une mort. Intentée à ma propre vie.
Je ne sais pas peindre l'espoir. Alors elle m'a effleuré. Et elle m'a demandé qu'est-ce qui te fais espérer. Alors j'ai soufflé la liberté. Me prenant par pitié elle m'a laissé la possibilité d'avoir plus de temps.

Alors voilà. Ce temps, je le prends. Ici et maintenant.
Dans cette salle de classe dont j'ai poussé toutes les tables sans magie. De cette immense toile qui est au sol. De mes mains nues. De mes pieds nues. Et de ces peintures qui sont ici et là. Je vais te peindre la liberté si tu le veux. La liberté, c'est défoncer les codes. La liberté c'est faire ce que je veux, quand je veux, dans les limites de l'acceptable. Le suicide, ce n'est pas acceptable. C'est honteux. Je plonge mes pieds, mes mains dans la peinture. Je marche, j'appose. Du rouge et du jaune. Je me nettoie parfois dans l'eau qui s'assombrit rapidement. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, les tache. Je suis là. En short et en débardeur, si tard pour travailler un devoir que je suis en train de beaucoup trop ressentir.

Je fini par faire une pause, ouvrant une fenetre, sur la pointe des pieds. Une allumette craquer et je tire une longue taffe sur une simple cigarette. J'inspire cette dose, alors que je suis assise sur le bureau du professeur, balançant lentement mes pieds. Cela ne ressemble à rien ce que j'ai fais, mais je m'exprime. Et je n'ai pas fini de m'exprimer.

Soudain, un bruit.

Je me fige, et n'ose même plus respirer, jetant presque brusquement ma cigarette par la fenêtre. Je suis déjà ici, hors couvre-feu, si en plus je m'ajoute cela… Je n'ai pas envie que l'on me serve de la pitié encore. Sueurs froides, incompréhensibles, elle est loin l'adrénaline de se faire prendre. Je suis trop peu pudique. Je n'ai pas envie. Je ne suis pas prête d'affronter encore le regard de l'autre. Mon regard fixe la poignée de la porte lorsque je la vois bouger un peu. J'inspire, peureuse.


     
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MessageSujet: Re: I Need Hope. <Phineas>   I Need Hope. <Phineas> EmptyJeu 1 Jan - 13:52




Phineas & Hell

Remenber when we were kids and could'nt wait to grow up ? What the hell we were thinking. 

Cela faisait quelque temps que Phineas avait été transféré dans la maison des Serdaigles en attendant la reconstruction de sa maison. comme tous ses autres camarades. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il ne se sent pas chez lui, ne trouvant pas le sommeil dans ses nouveaux draps, cette nouvelle ambiance et ce bleu dominant ces quartiers, ce n'est pas chez lui. Il sort de son lit et enfile rapidement une chemise blanche et un pantalon noir. Alors qu'il refermait derrière lui la porte de sa chambre, il sentît la pression monter d'un cran. Le nouveau directeur de Poudlard avait été strict sur le couvre-feu et quelque chose lui dit qu'il est bien moins clément que Mcgonagall. Il devait sortir de la maison des Serdaigles sans en réveiller un seul, car quelque chose lui disait que l'un d'eux n'hésiterait pas à le dénoncer. Une fois qu'il avait mis les pieds dehors de la forteresse des Serdaigles, il se sentit soulagé, plus en sécurité  .Ce silence et ces couloirs vide le rassuraient dans un sens, c'était si calme qu'il avait l'impression qu'il n'y avait que lui dans l'école. Il déambulait sans but précis, Poudlard lui semblait si différent la nuit.

Inconsciemment sa ballade l'avait amené au couloir qui donnait sur la maison des Poussouffles. Cela faisait combien de temps qui n'avait pas mis les pieds ici ? Trop longtemps puisqu'il ne savait pu de la dernière fois. Il fît nonchalamment un tour sur lui-même regardant attentivement ce lieu, cet endroit était ce qui le rapprochait le plus de Danyell. La porte des Jaunes et noirs attira particulièrement son attention, il se revoyait attendre son ami adossait au mur le nez dans un bouquin, inconsciemment il ne sait même pas comment, a chaque fois qu'il relevait la tête de son livre, Danyell franchissait cette porte et ils allaient tous les deux en cours. - Tu ne franchiras plus jamais cette porte hein Dany ? pensa-t-il tout fort alors qu'il se retrouvait devant cette fameux qui est resté la même que dans ses souvenirs.

- Qui est là ? Phineas se tut et se tourna vers la voix qu'il entendit, il vît un faisceau de lumière qui approchait. Sa conscience lui disait de courir, de se cacher, de faire quoique soit mais de ne pas rester planter là comme un élève qui faisait le mur. Il pouvait le sentir plus que quelques secondes avant qu'il ne se fasse attraper, le faisceau de lumière gagnait du terrain comme le sentiment grisant du danger. La lumière finit par l'éclairer ce qui l'aveugla un moment le temps que ses pupilles s'habituent à cette lumière vive et il distingua l'insigne des Poussoufles sur les vêtements de l'homme - Reste ou tu es ! par son ton condescendant il devina rapidement que ce dernier devait être le Préfet de cette maison. Phineas lâche un petit derechef à l'attention du préfet des Poussoufles. - Est-ce qu'un jour cette phrase a vraiment marché ? Le jaune et noir continuèrent à s'approcher de lui et le jeune Serpentard ne bougea toujours pas. - Sérieusement je suis curieux de savoir. Il n'était plus à quelques pas du Serpentard,il lui gratifia d'un sourire - Pas ce soir mon vieux. Phineas se mit à courir aussi vite qu'il pouvait. L’adrénaline lui donnait des ailles, il avait l'impression que rien ne pouvait l'arrêter même pas la brulure dans sa gorge, son cœur qui battait à cent à l'heure . Il jeta un coup d'œil derrière lui et quand il vit que ce dernier le suivait de prés, un joueur de Quiddictch sûrement. Essayes-donc de m'attraper pensa Phineas à ce moment-là, il courait il n'y avait que ça qu'il comptait, il enjambait les escaliers, manquait par plusieurs fois de tomber.

Avant même de s'en rendre compte il avait atteint les Tours. Mauvaise idée s'il voulait lui échapper, Il lui fallait une autre solution et il vit cette porte à ce moment-là. Il n'a même pas réfléchi, il n'a même pas pensé qu'elle aurait pu être fermée. Il courut sans même ralentir comme si c'était la ligne d'arrivée, il se saisit dans la poignée et l'ouvrit n'ayant pas ralenti, il ouvrit la porte et manqua de trébucher heureusement pour lui il avait tenu fermement la poignée. Il ne sait pas vraiment si c'était l'adrénaline ou bien que dans sa course effrénée son cerveau n'avait pas été assez oxygéné. Il n'avait même pas le temps réfléchi que son corps été déjà en mouvement, il se précipite sur cette fenêtre ouverte qu'il donnait sur le ciel. Il n'avait que quelques secondes avant que le préfet des Poussoufles n'entre dans cette pièce, il le savait . Il jeta rapidement un coup d’œil en bas puis à la personne à coté de lui, très bref juste pour voir quel été bien réel tellement bref que ce qu'il a vue n'était juste qu'une ombre. Une main s'appuya sur le rebord de la fenêtre alors qu'il se donna une impulsion pour sauter, dans son élan il lui prit la main pour qu'elle le suive dans chute. Ils atterrirent ensemble sur un toit un peu plus bas. Il n'avait pas lâché la main de la personne, leurs doigts s'étaient entrelacé aux siens, il leva son index et le porta à ses lèvres pour lui intimer de se taire. Son attention était accaparée par le Poussoufle. Il se concentra sur son ouïe pour essayer de savoir ce que le dernier faisait. Il pouvait entendre le parquet craquait sous ses pas qui s'approchaient dangereusement de la fenêtre. Instinctivement il retenu sa respiration, jusqu'à qu'il entende les pas s'en allaient et la porte se refermer. Il soupira de soulagement, le sourire aux lèvres avant de porter son attention sur celle dont il avait fait sa complice. Phineas passa nerveusement sa main dans ses bouclettes et remonta lentement son regard vers elle appréhendant la réaction de la jeune fille. - Je suis désolé pour tou... C'est quand il croisa enfin son regard que cela le frappa de plein fouet, le laissant sans voix. Comment avait-il pu passer à côté de cela ?

- Aly ?

Pincez-le il devait rêver.


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MessageSujet: Re: I Need Hope. <Phineas>   I Need Hope. <Phineas> EmptyLun 19 Jan - 0:02




     




« I Need Hope »
Laisse-moi m'appuyer sur toi. Laisse-moi dévorer nos souvenirs.
Viens me tisser un nouveau sourire.  

Du bruit. Une course. Mon cœur s'affole, mon regard fixé à la porte qui s'ouvre à la volée. Un jeune homme sûrement, je ne saurais réellement le dire débarque à toute vitesse. Le souffle court, la peau brûlante, ses prunelles ont à peine le temps de se poser sur moi qu'il saute, m'embarquant avec lui. J'écarquille les yeux, croyant à une mauvaise blague. Mes doigts maculés de peintures se serrent contre les siens, et je me glisse par-dessus la fenêtre…

Je m'y accroche, cherchant le sol un instant, avant de me laisser tomber. Je sens les tuiles ou l'ardoise sous mes pieds et je m'accroupis, une main contre le mur. Silencieuse et captive d'une autre monde mon attention se repose sur le jeune Serpentard à en juger les couleurs de son uniforme. Elles sont là mes prunelles, figées dans un autre temps, fixées sur cette couleur d'émeraude, si luisante et superbe… Comme ces hommes qui m'ont écorché mon corps et ma vie, ont gravé leur amour colérique dans ma mémoire. Les océans se troublent, mes lèvres se pincent, et j'hausse à peine un sourcil lorsqu'il m'intime de me taire. Je me sens enfant, si confuse… Mais pourtant je vais par delà cela, je fronce les sourcils, persuadée de… Non, ton visage… Suis-je en train de rêver ? Maintenant que la Lune caresse ton faciès je jurais que c'est toi.

Le sol craque. Je m'arrache de ma contemplation. Silencieuse, mon regard cherche un instant ma cigarette que je ne trouve pas loin. Inconsciente, je retiens mon souffle et attends, soudainement désireuse de retrouver mon petit éché. Je ne sais pas si c'est pour noyer ma peur et cette paranoïa grandissante. Je ne sais pas si je fuis les autres ou simplement que je ne veux pas être punie. J'en ai marre de ces regards… J'en ai marre. Je suis revenue à Poudlard parce qu'il fallait que je choisisse la vie. Mais c'est une chienne, qui me lève, laisse dégouliner sa putride muqueuse sur moi.

Ce n'est que lorsque ta voix s'élève que mes traits s'adoucissent. Ce timbre de voix je le connais… Oh, il a mûrit, cette voix devenue masculine qui m'en arracherait presque des frissons. Je me mord la lèvre inférieure, revenant te couver de mes éclats d'azur. Silencieuse, un léger sourire se glisse sur mes lèvres. Je souffle tout bas : « J'ai cru que tu ne m'avais pas reconnu.. » A croire qu'il y a beaucoup trop de monde à Poudlard. Je ne t'ai jamais vu encore, mais pourquoi nous dinons tous aux mêmes endroits. Trop sectaire, trop concentrée sur la nourriture pour panser la faim, trop ailleurs dans un autre univers, ou tout simplement à fuir ce rassemblement. Nerveuse, sans savoir pourquoi, mes dents défoncent la chair tendre de ma bouche, avalant difficilement ma salive. Je te jette un coup d'œil avant de me redresser, toujours aussi fine et élancée. Je m'hisse sur la pointe des pieds pour vérifier que la personne qui te suivait est bel et bien partie. Je demande, à moitié curieuse : « C'était qui… ? » Un regard intéressé puis je m'éloigne vers cette cigarette que je récupère et allume.

C'est à ce moment là, debout sur le toit de Poudlard que je me rends compte que je pourrais être libre. Que je me rappelle cette envie d'autrefois que d'être un oiseau. Celui qui n'aurait qu'à déployer ses ailes et se laisser guider par les flux de l'univers. Ce vent qui hurle s'en voix, fouette et caresse sans cesse. Un instant je suis ailleurs, dans un autre univers, tu n'es plus là, je ne suis plus là, il n'y a que cette nuit d'encre et ces éclats d'espoir peut-être. Il n'y a que le vent sur ma peau, qui se faufile dans ma crinière. Penses-tu que je serais forte si j'avais eu le courage de sauter ? Penses-tu que j'aurais été ailleurs qu'ici, avec toi, si je m'étais laissée tombée, tel un ange tombant de ciel, broyée sous le poids de sa conscience, tuée pour le prix de sa liberté ?
Je crois que je suis triste. Mais pourtant quelqu'un ou quelque chose aujourd'hui à décidé de me faire te voir toi. Celui qui autrefois dessinais des sourires sur mon visage, affirmait de toute l'innocence de son être que je serais sa femme, parce que je serais comme maman et toi comme papa. Et autrefois, j'y croyais dur comme fer. Regarde, aujourd'hui j'ai la crinière d'une sauvage attachée en queue de cheval. Regarde, la seule parure que je possède ce sont ces cicatrices à mes poignets. Je n'ai plus rien de cette Princesse, plus rien de cet ange glacé dans ses robes de fille de sang pur. Je n'ai plus rien si ce n'est la dégaine d'une artiste en manque, d'une jeune femme fatiguée par la vie, d'un corps sans âme. Et toi… Toi tu es différent. Tu as grandis, tu as changé. Tu sembles un brin las, mais pourtant l'air ne fait que mordre des jours rougies par ta course, tes pupilles dilatées par ton excitation. Je souris en te voyant et je me rapproche de toi. Beaucoup trop certainement. Je souffle tout bas : « Finalement… Ca y est, t'es plus grand que moi. » Je souris, taquine, et effleure tes bouclettes et dieu seul sait combien tu n'aimais pas ca. J'ai presque envie de glisser mes lèvres contre ta peau, me laisser aller dans tes bras, mais tout ceci n'a plus sa place. Je m'écarte, pour m'asseoir par terre, frottant un peu la peinture sur mes doigts et demande : « Alors… Tu deviens quoi, petit Serpentard ? … »


     
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