Après avoir eu une petite pause pour souffler un peu, je me prépare à me rendre à mon cours de Droits qui commence dans une vingtaine de minutes. Je mets dans mon sac tout ce dont j'ai besoin : manuel, quelques parchemins, plume et encre. La salle de cours se trouve au quatrième étage, et je dois parcourir plusieurs étages avant d'y arriver, donc il ne faut pas je traîne en chemin. Avant de partir du dortoir, je regarde tout autour de moi pour vérifier que je n'ai rien oublié. Tout semble correct, enfin, presque …

Maya, ma petite chatte qui m'accompagne ici depuis ma première année de Licence, n'est pas sur mon lit, chose anormal, puisqu'elle passe le plus clair de son temps à dormir dessus. Ne pouvant partir sans savoir où elle se cache, je repose toutes mes affaires afin d'entamer mes recherches. A quatre pattes sur le sol, j'explore du regard sous tout les lits du dortoir. Maya est une chatte très joueuse et elle a l'habitude de se cacher pour ne pas me laisser partir. Mais là je commence à m'inquiéter. J'ai regardé dans les moindres recoins de la pièce, mais aucune trace de ma petite bête. Oubliant totalement que je dois me rendre au plus vite a mon cours, je me rend dans la salle commune pour y continuer mes recherches. Retournant toute la salle, je l'appelle par son prénom, provoquant la curiosité des élèves présent. Mais encore une fois, Maya ne montre pas le bout de son nez. Je n'ai pas le choix, je dois continuer mes recherches dans tout le château. Je parcoure tout les couloirs, espérant tomber sur ma chipie. Le cours n'est plus du tout ma priorité, d'ailleurs, je suis déjà bien en retard. Le professeur Travers va me passer un sacrée savon quand j'arriverai au cours. Mais bon, tant pis, j'assume totalement cette prise de risque. Je dois retrouver Maya. Je suis maintenant au deuxième étage. Ne la voyant pas se balader dans les couloirs, je décide d'aller jeter un œil à la bibliothèque. Avec elle, on peut s'attendre à tout. Je vérifie dans toutes les étagères, tant bien que mal étant donné le nombre d'élèves qui étudient. N'ayant pas peur du ridicule, j'entame à nouveau mes recherches au ras du sol, tant pis si on se moque de moi.