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 Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~

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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptySam 1 Nov - 20:42

Eugénia et Eren

Soit ma promise, soit mon infernale tornade et accepte ma demande. A deux nous serons tous, séparés nous ne serons rien.







Véritable danse au pouvoir. Les cavaliers ne cessaient de changer ma douce Eugénia, et toi tu restais au centre de la piste, t'adaptant à la manière de danser que nous avions chacun. Sauf que cette fois, tu m'avais de nouveau, et crois moi je ne comptais pas te lâcher, j'allais t'agripper à en déchirer ta robe et même ta peau s'il le fallait. J'allais mener la danse, te faire tournoyer à t'en filer la nausée, nous allions prendre possession de la piste. Parce que j'allais être roi, et que tu serais ma reine. Nous n'étions désormais plus des enfants, nous avions grandis, ensemble. Nos routes avaient divergé mais désormais nous étions repartis dans la même direction. Moi l’héritier, toi ma promise.  Tu avais toujours remplis tout les critères de l'épouse Bogart parfaite, élevée dans la pure tradition familiale pour un jour épouser l’héritier. Tout dans ton physique, dans tes manières, respirait la noblesse, la hauteur de ton rang, la pureté de ton sang. Nous avions les même but, redonner de la gloire à notre nom nous élever le plus haut possible, et nous userions chacun des pires techniques pour parvenir à nos fins, pour avoir ce que nous voulions. Une union parfaite pour les pires raisons, une union qui serait béni par les ténèbres, une union explosive.

Seulement pour que cette union soit vraie, qu'elle existe réellement un jour il fallait que je stabilise et maintienne mon pouvoir. C'est pour cela que devait m'assurer que les bases de mon pouvoir, mon futur mariage, soit sur de se dérouler et dans les plus brefs délais. Ceci était les mots de mon père mais j'étais du même avis. Il me fallait t'épouser rapidement pour avoir une main mise presque totale sur le pouvoir Bogart. J'aurais pus avoir pire comme union, à vrai dire j'étais plutôt chanceux. D'une part ça ferait tellement souffrir ce crétin d'Haimon de me voir marié à toi. Lui qui avait abandonné sa place pour je ne sais quelles raisons ridicules. Comme si je serais capable d'une telle chose un jour, je l'avais déjà perdu une fois, ça n'arriverait plus. J'allais l'agripper ce pouvoir, le sublimer, le façonner à ma taille, pour qu'il n'aille qu'à moi. Et toi ma douce Eugénia tu es la pièce maîtresse de tout cet engrenage infernal.

Je devais m'assurer que tu ne me fausserais pas compagnie pour rejoindre le paria Bogart. Je devais faire de toi ma femme dans les plus brefs délais. Quoi de mieux pour cela que de te demander en fiançailles et les organiser pour le mois prochain, pour mon anniversaire. Les 22 ans du prince Bogart, avec comme cadeau, toi, une bague à la main, officiellement future madame Eren Bogart. Et tu accepterais, tu n'aurais pas le choix, je te forcerais s'il le fallait. Mais tu savais où étaient tes avantages, et là il étaient tous avec moi. Si tu voulais être reine, avoir du pouvoir et une place importante. Si tu ne voulais pas tout perdre après toutes ces années de paraître, tu n'avais qu'un choix possible. Moi.

Mes pas foulaient les couloirs de l'immense résidence Bogart. Une preuve de plus que nous étions tout, que nous avions tout, nous étions les maîtres de cet univers. Nos parents nous avaient appelés pour le week-end, des choses importante à nous dire. Et comme d'habitude je m'étais retrouvé dans le bureau de mon père à discuter mariage, intérêt, conflits, héritage et pouvoir. Voilà sur quoi se basait toute nos discutions depuis des lustres. Politique familiale et rien d'autre. Mais il avait beau penser ce qu'il voulait, il n'était pas aussi avide que moi, et sûrement autant près à tout que moi. Tout ce qu'il m'avait dit je le savais déjà, j'y avais déjà pensé, je comptais déjà le faire. Une perte de temps rien d'autre.

Je me retrouvais donc devant la porte de ta chambre, après avoir frappé brièvement, j'y entrais sans attendre que tu m'y autorises. Chambre spacieuse, chambre luxueuse, chambre à ton image. Et je te trouve là, toi qui ne laisse jamais rien paraître, toi qui passe tes jours à lutter contre celle que tu es vraiment pour sauvegarder les apparences. Toi et Audric, même lutte, même combat, glorieux duo d'hypocrites. Je ne masquais mon véritable visage qu'à diverses occasions, pour me jouer des gens qui m'entourer. Tu étais belle, une beauté bien trop parfaite, comme s'il n'y avait pas aucun défaut qui puisse briser cette façade de porcelaine. Loin de la beauté d'Alyssandra, celle qui m'accrochait chaque fois un peu plus, qui me rendait tout le temps un peu plus sombre. Mais encore une fois il ne s'agissait là que des apparences.

Comment te dire ça ? Comment te demander une telle chose ? Ne pouvions pas nous arrêter à des papiers ? A des parchemins ? Aux mots et demande de notre famille ? Pourquoi fallait-il que je te fasse cette demande ? Comme si nous étions un vrai couple. Mais nous étions fais pour être ensemble, nous avions été élevé pour nous apprécier, pour nous marier. Véritable bétail, formaté, avec une seule et même idée en tête. Mon regard azur dans le tiens, ma voix grave finit par s’élever enfin après cet interminable silence.

« Je pense que tu sais pourquoi je suis là. »

Je ne perds pas contenance, même pas devant toi Eugénia et ton assurance qui coupe le souffle à plus d'un. Mais à moi, je te connais par cœur, chacun de tes vices, chacune de tes émotions si rare. Mon expression ne laisse rien paraître alors que je me pose près de toi, ma main se glissant dans ma poche pour sortir cet écrin que tu as déjà du voir, en velours noir, si ancien, que je finis par ouvrir. Je te dévoile la bague de ma défunte mère, si ancienne, si belle, si pure, si noble, qui t'ira si bien.

« Eugénia veux-tu bien unir ta haine à la mienne, veux-tu devenir la nouvelle reine Bogart ? »

Oui ensemble on va faire exploser les Enfers Eugénia, notre union cèlera l'âge d'or des Bogart.


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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptySam 1 Nov - 22:51


 ◈ Sil, Bran & Ruby◈
Un jour nous feront pleurer des larmes de sang

et sur leurs corps nous construirons notre royaume






O
n ne me convoque jamais d'habitude, les affaires familiales se sont et se défont sans moi, à l'ombre de mes regards. Parfois mère me prévient, mais rare sont les fois où mon avis à été sollicité. Non, il n'a jamais été sollicité car je ne suis qu'une poupée, une femme construire, modelée, selon un idéal ancestrale. Je suis n'importe qui, je n'ai plus d'identité individuelle, je suis celle qui épousera l'héritier. Mère, chaque soir vous veniez me voir après le souper et, chaque fois, vous me posiez une question. Si ton mari rentre tard Eugenia, que fais-tu ? Je le gronde, il doit rester avec moi ! Non, tu lui proposes un thé et tu attends, ce n'était pas la bonne réponse. Bonne nuit, réfléchis. Mon histoire ? Il n'y en aura pas, tu m'as déçue, tu es égoiste Eugenia. Je suis la femme aux larges hanches, celle qui a dix-neuf ans sait élever un enfant, donner des ordres et sourire sur commande. Ma vie entière été construire sur ce but unique : épouser l'héritier. J'ai aimé l'héritier. Absurdement, je suis tombée amoureuse de mon futur époux, longtemps j'ai voulu le détruire pour lui enlever toute forme de libre arbitre, pour que jamais il ne me quitte ou ne me préfère une autre Reine. Je l'aime à m'en trouer la poitrine. Il a fait pire que mes cauchemars : il m'a fuit. En connaissance de cause, mon cœur à nu, il m'a laissé là avec cette sublime phrase tranchante : je t'épouserais parce que je t'aime et non parce que l'on nous a obligé. Je n'ai pas su le suivre, je ne fais que l'attendre.Quand tu auras un fils... Je veux une fille ! Non, Eugenia, tu auras un fils. Fais des filles si cela te chante mais c'est l'homme qui prime, cesse donc de penser à toi. Je vais épouser Eren et c'est comme si on me donnait la main de mon frère. Je ne suis pas une Reine. Je ne suis pas l'Ambition. Je ne suis que le ventre des Bogart.


*


Elle est allongée nonchalamment, gracieuse, posée comme si la noblesse même des Bogart avait étiré sur ses membres pour faire le tableau. Un livre de psychologie dans les mains, elle griffonne à la plume ses notes de son langage codé. Un bruit, on toque à la porte, sans attendre son aval, l'intrus entre et son air grave fait mourir son sourire. Eren. Ordinairement c'est avec un air amusé qu'elle vint le retrouver, même aujourd'hui elle a envie de garder cette habitude, cette méchante habitude d'être bien en le voyant. D'être bêtement heureuse de ce qu'il lui apporte. Ne fais pas cette tête Eren, prend ton air agacé, bougon, furieux, impassible, narquois. Ne me regarde pas comme si j'étais la prochaine étape.

Sa mère si aimé l'a convoquée en ce jour pour officialiser ce qui a été dit le dernier jour d'août. En ce jour Eren Hadès Bogart lui demandera sa main et elle dira oui, alors elle organisera de concert avec sa mère et sa tante ses fiançailles qui aura lieu le 31 octobre 2014. Jour anniversaire d'Eren car c'est son sacre, Faust va tout faire pour lui offrir le pouvoir, persuadé probablement de pouvoir dompter le fils dans l'ombre. Médéa approuve, elle a la main mise sur sa fille depuis si longtemps, mariée ou pas cela ne changera pas. Que je vous méprise. Jour anniversaire d'Eren. Elle, que lui offrira t-on pour son anniversaire ? Des retrouvailles en famille, des questions, encore des questions, sur sa couche, sur son ventre qui s'arrondira. Elle sait que sa mère n'attend que ça, le moment où sa fille qu'elle imagine si docile lui offrira un héritier, comme ça elle aura une nouvelle poupée avec laquelle jouer. Je vous aime à vous maudire. Oui. Son cœur se serre, ça y ai, le moment est arrivé. Une vie entière pour ce moment et ce n'est pas le bon. Ce n'est pas grave. Ce n'est pas le bon. Ca aurait dû être un autre. Ce n'est pas gave. Chut, tremblement de mon cœur, chut larmes intérieures, ce n'est pas grave, ce n'est pas grave du tout. Ta formulation. Elle finit par sourire, lever ses yeux au plafond, ici, dans cette chambre où elle a passé ses étés, cette chambre où elle a apprit à devenir cette perfection, il met fin à son travail. Tout mon labeur se termine ici et rien ne se passe comme prévu. Ta haine dans la mienne. Je les méprise de nous infliger cela même si je le comprend.  Je rêve de continents nus Eren, d'amis né-moldu et de leur musique dont j'imagine les notes. Je rêve voyage, dragons et moquerie. Je ris en moi de nos trahisons, d'être l'égoïsme sans conséquence et je sais ma cruauté. Je ne suis qu'égoisme mais je ne peux les quitter, ma vie je la leur dois, c'est ma famille, c'est mon devoir. Quand j'aurais rétabli notre nom, quand je, nous, aurons un héritier alors là je pourrais vivre ma vie. Oui, je pourrais m'offrir ma plus belle trahison : vous abandonner.

C'était ce qui était prévu.
Me donner à vous puis disparaître.
Je ne peux plus.

Parce que ce beau projet de vie était possible avec Haimon. Il n'est pas toi. Il ne m'aurait pas pourchassé à travers le pays pour sa réputation, il aurait pu être soumis, il n'a pas ton acharnement. Il n'a pas ta cruauté. Il ne me connait pas aussi bien que toi. Mes cachettes, tu les débusqueras. Mes envies, tu les anticiperas. Tu me connais si bien Eren, ce n'est cette bague ma prison, c'est toi. Nous avons cette marque qui nous lie, nous avons une histoire bien plus sombre qu'un mariage, nous sommes le plus noir de cette famille. Avec Haimon je pouvais encore rêver, je pouvais encore croire que j'aurais ma vie. Pas avec toi. Toi, Eren, tu vas attiser chaque parcelle de mon être, chaque cellule où s'accrochait une once d'humanité tu vas la pincer entre tes doigts et la faire disparaître. Petit à petit tu vas me gangrener de ta noirceur et là où Haimon m'aurait blâmé pour le meurtre que j'aspire à commettre, toi tu vas m'encourager. Tu es l'être le plus mauvais que je connaisse et mon plus grand malheur a été de trouver jusqu'ici jouissif la souffrance que tu imposais aux autres. J'ai ta vision des choses sur plusieurs points mais soyons honnête, je ne me délecterais pas de tes coup bas, ce serait différent entre nous. Jusqu'à ce moment tu étais un jeu Eren, un ami, un frère, un complice dont je ne disais « il est bien trop sanguin pour la famille ». Je ne me veux pas aussi ignoble, je vais perdre les derniers restes de mon innocence dans ce mot fatal :

Oui.

Sa voix est sans appel et son doigts fin présenté, elle accepte cette bague qui la touche. C'est un magnifique cadeau Eren. Son regard bleuté sur le précieux bijou dont elle caresse les contours, elle a le cœur lourd et l'esprit léger. Je ne peux pas. Elle sait que sa mère lui a mentit toute sa vie sur la famille, que d'autres secrets existent pertinemment ; elle sait maintenant qu'elle n'est qu'un outil aimé. Elle sait qu'Haimon a voulu l'emmener avec lui, violant brièvement son esprit pour l'assurance de sa sincérité. Je ne peux pas. Serena est l'héritière, mon ainée, sa mémoire retrouvée elle pourra lui voler sa place. Alors ce sera pire, elle souffrira de l'humiliation, refuse et explique toi Eugenia, tu peux le faire. Je ne peux pas m'offrir cette vie que je rêve, je n'y arrive pas, je ne peux pas l'abandonner lui. Ses mains viennent effleurer le visage d'Eren. Il y a peu de monde que je ne peux abandonner, tu en fais partie. J'ai travaillé si dur pour tout ça, bien trop dur pour abandonner. Mon bonheur ne peut être complet si je ne nous venge pas. Je veux assassiner la branche impur de ma famille. Plus que mes rires, plus que le bonheur brut que j'ai pu éprouver loin des bogart, j'aspire à détruire les Rosenwald. Plus que mon épanouissement, je souhaite restaurer notre nom. Je ne hais pas les nés-moldus comme toi, je ne méprise pas les sangs-mêlés mais je ne supporte pas le traitement que nous subissons. Ils doivent payer pour leurs idéaux, ils doivent comprendre notre grâce. Tu les feras courber l'échine, je panserais leur plaie et ils apprendront à aimer leurs bourreaux. Les Bogart étaient la plus grande des familles, nous méritons le respect, le pouvoir, la gloire. Tu es l'ambition incarnée Eren, l'arrivisme dans son plus bel écrin ; je suis la dévotion sans scrupule, l'hypocrisie faite art. Audric, Annabeth, Abel, Silver, ces gens que nous cotoyons, ces amitiés, pions devenus amis, vont nous aider à accomplir de grandes choses. Eren. Tu ne me demande pas ma main, tu me demande d'oublier qu'hier encore je savais rêver.

Elle est très belle. Silence qu'elle utilise pour insonoriser la pièce, il sait à qui elle pense comme elle sait qu'il a eu dans ses bras la sœur d'Abel. Il faut qu'elle oublie, en silence elle aidera cet homme qu'elle continue d'aimer mais jamais elle ne s'opposera à celui qui maintenant porte le nom de fiancé. Mère m'a dit que j'étais ton cadeau d'anniversaire, sa main court sur le menton, retombe sur le lit et un sourire naît sur son visage. Elle t'aime bien trop Eren pour porter le nom de Judas. Je me demandais, est-ce vous avez prévu d'autres choses ? Il faut que l'on assoie notre pouvoir, Mère et ton père aussi je pense, vont vouloir nous influencer, nous diriger et je préfère qu'on les évince complètement. Il faut y mettre les formes mais je sais qu'on nous cache encore quelques secrets de famille et je tiens à les connaître. Elle a bien trop peur de ce dont il est capable si elle l'abandonne. Sans compter que quand Serena recouvrera la mémoire, elle risque de nous faire une tentative de coup d'Etat. Il fut un temps où Eugenia aidait Serena à retrouver la mémoire pour que, justement, elle lui ravisse la bague. C'était avant d'avoir la bague, avant de sentir l'humiliation libératrice qu'elle subirait. Je gâche les opportunités car je ne sais pas vivre sans le nom de Bogart.
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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Re: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptyDim 2 Nov - 13:55

Eugénia et Eren

Soit ma promise, soit mon infernale tornade et accepte ma demande. A deux nous serons tous, séparés nous ne serons rien.







Ma douce cousine l'honneur que je te fais en t'offrant cette bague est inégalable. J'espère que tu le sais, j'espère que tu le vois, que tu en prends conscience. La perte d'une mère, le gain de plusieurs bien. La perte d'un être cher que l'on me remplaça par une cascade d'or. Comme si un Bogart comme moi avait eu besoin de cela. Et cette bague, bien trop précieuse, bien trop ancienne, bien trop belle, coincée dans le amas de l'héritage, symbole qui hanta mon existence. Cette bague que j'offrirais à ma promise, la future reine, cette bague qui scellerait mon union, mon mariage, mes vœux éternels. Je ne suis pas un sentimental, c'est tellement banal, tellement peu moi, je n'accorde pas d'importance aux objets, puissent-ils être coûteux ou pas. Je n'accorde d'importance qu'à moi. Je me délivre d'un fardeau en la faisant glisser le long de ton doigts, observe sa pureté, ces émeraudes et ce diamant qui sublime désormais ton annulaire. Parure manquante, dernier détail qui termine ta perfection.

Nous deux ensemble, ça sera tellement dangereux, tellement explosif. Tu ne peux pas fuir cette dynamite, tu dois exploser avec moi. Nous monterons tellement haut grâce à cela, et jamais nous ne redescendront. Parce que c'est la cruelle vérité, nous sommes fais pour régner, ensemble et seulement ensemble. Tu veux d'un autre, un autre que tu aurais pus contrôler à ta guise. Mais cet autre n'aurait jamais eu les épaules assez large et assez forte pour supporter le poids du pouvoir. Au moindre obstacle il a fuit alors que je suis toujours resté, même déchu je ne suis pas partis. Tu as besoin de moi, seul un homme comme moi peu sublimer une femme comme toi, la rendre si belle qu'elle brillera plus que n'importe laquelle. Tu le sais, tu t'en doutes, c'est pourquoi tu acceptes.

Ou bien tu acceptes par peur, par crainte. Je ne suis pas connus pour ma douceur, pour ma gentillesse. Tu connais mes pires démons, mes pires vices, mes pires travers, mes pires maux. Tu en as ris pendant tellement de temps, pensant sûrement que jamais ils ne se retourneraient contre toi. Mais à trop rire tu vois le piège se refermer autour de toi. Ma fureur te retenant prisonnière. Tu ne me laisses pas le choix, je n'ai d'autre possibilité que de te retenir à moi, sinon ce que je ne t'ai jamais fais pour le faire aux autres, je serais contraint de le faire sur toi. Tu m'en voudrais d’abîmer un tel visage, une telle œuvre n'est-ce pas ? Alors garde la face, reste droite, fière, si hautaine comme je t'ai toujours vu l'être ! Je ne veux pas épouser une pâle copie de ma cousine. Je te veux toi. Celle avec qui j'ai grandis, celle qui sait tout de moi, celle avec qui je partage cette complicité que je n'ai avec nul autre, même pas Audric. Tu n'imagines pas combien ça me fait du bien d’être avec toi. Je suis libre, vrai, toujours aussi cruel, mais moi. A tes cotés je peux respirer, ne me prive pas de cet oxygène ou je te tuerais en étouffant. Voilà c'est ça, tu comprends, tu retrouves la raison lorsque ta main effleure ma joue, continue, redevient cette guerrière que tu as toujours été. Cesse d'être égoïste, pense à nous, pense à ta gloire plutôt qu'à un bonheur factice dont tu n'aurais jamais eu droit dans un monde ou dans l'autre. Là bas ils t'écraseront et tu finiras seul, ici, tu termineras avec moi, sur un trône à faire ce que tu as toujours rêver de faire, tous les écraser.

Je reste proche de toi. Te souviens-tu Eugénia lorsque nous étions enfants, déjà fiancé avant d'être par la suite séparés, de tout les complots et plans que nous préparions pour l'avenir ? De nos rêves, de nos cauchemars que nous partagions ? De ce lien que jamais nous n'avons perdu ? Il est là, encore plus présent qu'avant. Nous sommes juste face à la dure réalité, celle que nous avons toujours pensé qui ne ferait qu'arriver que plus tard, puis jamais, mais jamais c'est maintenant. Ne fuyons pas, je ne fuirais pas, je veux cette place, je donnerais tout pour l'avoir, je sacrifierais tout ce que j'ai pour l'avoir. Elle est mon unique but. Si tu m’empêches de l'avoir, je te le ferais payer cher. Je te briserais le cou si jamais tu m'échappes, je me vengerais en brisant chaque os qui te fait tenir debout. Ne me laisse pas devenir un tel monstre.

« Je ne sais pas, le mariage est prévu en fin d'année scolaire avant que je ne parte pour le Ministère. Là ils sont plutôt concentré à préparer nos fiançailles. »

Pour le jour de mon anniversaire, une cérémonie en grande pompe pour faire éclater le pouvoir des Bogart à la face de tous. Les plus grandes familles seront conviés pour assister à la préparation de notre union qui scellera le futur de tous. Ils assisteront à un moment crucial de leur histoire, l’avènement de leurs souverains.
 
« Nous sommes des Bogart, bien sur qu'il y a encore des secrets bien sombre qui hante notre nom et dont nous ne connaissons même pas l’étendu. »

Nom taché par le sang, car pour s’élever il ne faut pas hésiter à faire couler celui d'autrui. Nom taché par le mensonge, par les manipulations, chaque esprit se retrouve toujours manipuler par un autre, immense comédie ou personne n'est vraiment lui même à part le bourreau d'un autre.

« Je veux les connaître aussi. »

Je veux avoir la main mise sur eux, avoir un coup d'avance, pouvoir les manipuler, les faire chanter autant que je veux. Tout comme toi. Et à deux, nous aurons aucun mal à réussir à avoir ce que nous voulons.

« Il suffit qu'elle ne la retrouve jamais alors. Et crois moi je suis près à beaucoup pour que cette peste reste dans l'ombre et dans le trouble. Tu sais ce que ça devrait signifier si elle retrouvait la mémoire n'est-ce pas ? »

Que les cartes allaient être redistribués, que nous allions devoir faire face à une nouvelle vipère dans notre nid. Et ça je ne le laisserais pas faire, plus aucun détails bien trop dangereux comme cela ne passera, ne me glissera entre les doigts. Plus jamais ! Mes doigts frôle un instant ton buste, avant de a glisser bien trop doux, sur ton visage de porcelaine que je tourne face à moi, pour plonger mes prunelles dans les tiennes.

«Si ça n'est pas nous, ça ne sera personne d'autre Eug. Je te veux comme femme, toi et pas une autre. Plus vite on sera marié, plus vite on l'écrasera. »

Je veux que le pouvoir nous ressemble, je veux que le pouvoir se soit nous. Tu seras reine, tu dirigeras comme bon te semble tant que tu n'ombrageras pas mes projets. Je rapproche ton visage un peu plus du mien, si bien que nous nous frôlons presque.

« Tu me suis n'est-ce pas? »

Voix bien trop grave, pupilles qui se rétractent doucement. Suis moi et nous serons tout, fuis moi et tu ne seras plus.

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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptySam 15 Nov - 21:26


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U
ne fête, son poste au ministère, et la sourde question qu'elle ne pose pas : ais-je droit de continuer mes études ? Comment cela vas-t-il s'articuler pour moi ? Ne pas demander, pour l'instant leurs parents ont les raines, elle s'affirmera quand ils seront mariés. Son regard doucement coule sur le drap blanc du lit, elle l'écoute poursuivre, relève ses yeux clairs sur lui quand il affirme désirer également retourner toutes les pierres de la famille. Sourire complice, enfin, éclair où elle oublie leur statut avant qu'il ne s'efface sous ses mots. Je ne suis pas d'accord avec toi, mon cher, première dispute, blâmez Serena. Il a raison, son cœur se serre un peu sous la pression de ce qu'il affirme, si Serena décide de l'évincer elle devrait écraser sa cousine et ce sera un scandale. Pour qui le Monde Sorcier prendra partit ? Certainement pas pour la glaciale Eugenia... Sous ses doigts elle frémit, se retient de reculer mais avale difficilement. C'est fou comme une bague au doigts change tout en elle. Avant je t'aurais aguiché, j'aurais retourné ce geste inapproprié de ton doigt effleurant un buste que tu dévoileras un jour, de cette main qui caresse mon visage avec une douceur qui la blesse plus que s'il l'avait obligé, leurs visages qui se rapprochent et elle, qui s'y refuse, elle qui obéit. Une bague change tellement de chose pour une femme qui a passé sa vie à imaginer ce moment. Il a raison. Tout ce qu'il dit est juste, même leurs désaccords déjà sont justes. Tu es mon parfait Eren, avec toi je serais ignoble mais j'étincellerais. Tu es doux et ça me transperce, ne soit pas doux, ne m'aime pas comme je peux t'aimer, de cette affection fraternelle au delà de l'amitié. Ne soit pas si bon envers moi car je ne sais pas supporter la bonté, elle me fragilise le cœur, elle me rappelle des moments de bonheurs que j'ai bien trop aimé. Je m'épanouis dans la douleur, je m'affaiblis dans la doueur.

Évidemment que je te suis. Il y a un mais dans cette affirmation, pourtant c'est inébranlable qu'elle l'affirme, ses yeux dans les siens, qu'elle le suit. Tu sembles menaçant quand tu me parles de cette façon et cela me réconforte, cela n'est plus perturbant, tu redevient l'Eren que je connais. Ne me montre jamais ta douceur où alors tout ne sera que plus complexe. Tu ne veux personne d'autres ? Elle sourit, vous dites tous ça mais je sais que ce ne sont que des mensonges, moi je veux quelqu'un d'autre, avec toi je saurais être honnête, mais je ne serais heureuse et accomplit qu'à tes côtés, car tu sauras réaliser mes plus rêves les plus noirs, toi et moi, je le sais Eren, nous allons accomplir de très grandes choses. Tu m'es parfait. Et sa tête si proche de la sienne se pose contre le front d'Eren, ses yeux se baissent avec une certaine pudeur de fiancée, avant qu'elle ne relève ses yeux sur lui et qu'un éclair de malice ne vienne briser l'image parfaite de la fiancée docile qu'elle ne sera jamais. Tu ne vas pas être content, Serena sait tout. Eugenia se recula avec cette fierté de femme forte, pas provocatrice, non, stable dans son affirmation comme dans ce qu'elle va lui dire. Elle tranche, affirme, expose, son avis et des faits comme le faisait avec lors des réunions de leur petit groupe : ce que je dis ne demande ni d'être approuvés, ni d'être contestés, c'est un fait et vous devez faire avec. Elle a prit le pli d'agir seule, elle va devoir composer avec lui maintenant.

Haimon pense comme toi, qu'elle doit rester dans l'ignorance, parler du mouton noir et les mettre dans le même panier pour l'agacer, que son orgueil le pousse à changer d'avis pour ne pas lui être associé. Je ne suis pas d'accord, il y a un fort risque que quelqu'un lui avoue un jour la vérité, ou pire, qu'elle recouvre la mémoire. Si cela arrivait, elle nous mépriserait, nous haïrais, de lui avoir mentit pendant tout ce temps. On perdrait sa confiance. Elle se tait, comprend t-il où elle veut en venir ? Elle m'a posé des questions sur nos ressemblances physiques et je lui ai avoué la vérité. Toute la vérité, comment son père avait chuté, comment tu avais subis l'éviction à cause du tiens et qu'elle était l'héritière légitime. Pause, il fallait que je le dise, que je gagne sa confiance, nous devons gagner sa confiance. C'est un coup de poker difficile mais si je veux l'orienter je me dois de rester proche d'elle. Ne pas lui dire qu'au fond, elle a tout avoué également parce qu'elle espérait que Serena la prive de cette bague qui, fatalement, à finit par enrober son doigt. Maintenant c'est trop tard, elle a craché la vérité, pour le pire comme pour le meilleur, maintenant c'est trop tard, elle risque gros, déchirer une famille, détruire une cousine, ou au contraire gagner une alliée de poids. Je suis prête à faire ce qu'il faut si Serena décide de s'opposer à nous mais on peut aussi y gagner une alliée, même amnésique c'est idiote garde une excellente réputation. Tous la prenne en pitié, s'en est navrant de voir qu'elle n'a pas besoin d'effort pour qu'ils l'adorent. Si nous la faisons assumer son identité sans qu'elle ne veuille notre place, nous avons à y gagner. Toujours ce mélange d'amour et de jalousie entres elles deux, passant du constat à l'affection, puis au mépris, Eugenia n'attend plus que la réaction probablement vive d'Eren. Réaction qui ne la fait pas trembler, plus orgueilleuse elle lève le menton, elle attend le couperet.
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MessageSujet: Re: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptyDim 16 Nov - 0:25

Eugénia et Eren

Soit ma promise, soit mon infernale tornade et accepte ma demande. A deux nous serons tous, séparés nous ne serons rien.







Une union des plus chaotique, une explosion de haine, des ténèbres qui se déchaîneront voilà à quoi ressemblera notre couple après le mariage. Pour le moment je suis calme, bien trop calme, grave après ce que je viens de te demander. Et pourtant je ne devrais pas n'est-ce pas ? Après une demande en mariage les couples ne réagissent pas de cette manière, n'ont pas de comportements de ce genre. Mais nous ne sommes pas un couple comme les autres, nous ne sommes pas communs, nous ne sommes pas un couple tout court en fait. Nous ne sommes que des pions sur une partie d'échec mené par nos parents. Seulement nous savons très bien que bien qu'ils régissent beaucoup dans notre vie, nous mèneront notre barque comme nous le voulons, et encore plus lorsque nous serons mariés. Monsieur et Madame Bogart, un mariage arrangé, un mariage que nous voulons sans le vouloir. Nous voyons nos intérêts avant le reste, cela depuis le berceau, et cette union nous apportera à tout les deux plus d'avantages que de désavantages. Pouvoir sans limite, le plus haut rang dans notre famille, celui dont nous rêvons depuis que nous savons marcher. Mon objectif, mon rêve, celui auquel je m'accrocherais comme et âme, même si celle ci est totalement déchiré, une pierre noire, bouffée par les péchés, un morceau de charbon.

Trahis moi Eugénia, ose le faire, j'oserais te faire payer pour cet affront avec plus de hargne que si tu n'étais qu'une sang de bourbe. Tu n'auras à partir de ce moment là pour moi plus rien d'une Bogart, plus rien de ma cousine, ou de ma future femme. Deviens une traîtresse et je te considérerais à juste titre. Même un elfe de maison recevra un meilleur traitement. Tu connais mes colères, mes pulsions sanguines, mes fureurs bien trop violentes. Je ne mesure pas la violence, je ne sais pas la peser. Ne sois pas l'objet de mes coups, de mes sorts, ça serait tellement dommages d'effriter une telle poupée de porcelaine, si belle et si parfait. Je parais inoffensif. Le calme avant la tempête. Tu le sais, tu me connais mieux que personnes. Alors ne joue pas avec le feu, ne tente pas le diable, le roi des enfers.

Seulement moi aussi je te connais mieux que personnes, je sais comment tu es. Même Haimon ne te connais pas comme je te connais. Sinon il n'aurait sûrement pas agis de cette manière. Quoi que ce garçon est un crétin, un idiot finis. Mais ça bêtise étant arrivé à son apogée j'ai récupéré ce dont il m'avait dépossédé. Et tu faisais partis des lots. Une princesse ballottée d'hommes en hommes, d'héritier en héritier. Le bijoux de la collection, le dernier ornement pour me sublimer totalement. Comment peux-tu le préférer à moi ? Comment peut-il réussir à te séduire ? Qu'est-ce que tu peux bien lui trouver ? Il n'a rien d'un homme de pouvoir, d'un roi, il n'en a jamais eu les épaules. Il n'est pas celui qui devait reposer à tes cotés. Tu es celle faite pour devenir ma reine, et moi ton roi. Les rôles ne peuvent être échangés, plus maintenant, plus jamais. Choisis le charisme, et arrête de t’intéresser à cet enfant incapable de réfléchir correctement. Tombe dans l'une de ses étreintes, reperds toi dans ses bras, suis ton cœur, égards toi juste un moment et je te tues. Ça serait la pire trahison et tu le sais. Laisse moi le narguer avec toi à mon bras, ne me fait pas le déplaisir d'inverser la situation.Tu me suis, tu l'as dis, ce sont tes mots que je cites et que je n'hésiterais pas à sortir à tout moment. Tu es à moi et à personne d'autre.

Ta question me laisse quelques secondes sans voix et je me perds dans mes pensées alors que le reste de tes paroles réussis à faire naître sur mon visage un sourire à la fois satisfait et narquois. Mais ton interrogation perdure dans mes pensées. Et je finis par souffler.

« Ne joues pas aux idiotes Eug, tu sais que je veux quelqu'un d'autre. Tu me connais. Mais seule toi pourra t'épanouir à mes cotés, seule toi à les épaules pour cela.  »

Quelqu'un que j'ai déjà possédée, que je posséderais tout le reste de son existence. Cette beauté fêlée qui danse dans mon esprit. Cette ange d'un temps devenu démone. Cette candeur qui s'est envolé sur son visage pour être remplacée par la haine qu'elle ressent pour moi. Parce que tout ce qui deviens important pour moi je finis par le détruire. Parce qu'elle devenait trop importante, parce qu'elle prenait trop de place dans un organe qui se doit d'être inexistant en moi. Voilà l'ignoble vérité ma chère cousine. Même le pire des monstres est capable d'aimer, aussi malsains soient ses sentiments. Tu sais qui elle est, tu t'en doutes sûrement, mes regards plein de cette haine et de cette envie de possession qui brûlent mes prunelles à chaque fois qu'elles se posent sur elle, tu as dus les voir. Mais je ne craquerais pas, même si je crève d'envie de marquer mon territoire, je ne le ferais pas. J'ai bien plus important en tête. Mon trône, ma destinée.. Et c'est pourquoi je me dois de devoir la rayer de ma vie.

« Je ne veux pas que tu dérives, ce n'est pas parce que tu en veux un autre que tu l'auras. Je suis ton promis, j'espère que c'est clair. »

Je me fige un peu en sentant ton front contre le mien, ton regard qui se baisse. Ce n'est pas toi, tu n'es pas la Eugénia que je connais. Et la suite de tes paroles, ton changement de comportement ne fait que me le prouver. Ma mâchoire se carre, je sens que tu n'as pas terminé, que tu caches autres chose, et ton air me donne envie de te gifler.

« Pragmatique. »

Tu prévois par avance ma colère, et effectivement je la sens monter en moi. Doucement lente, latente, elle attend la suite, tes autres mots pour exploser, faire rage. Ne joue pas à ça, si tu ne veux pas t'exposer à un violent retour de flamme douce Eugénia. Et dans ta folie tu prononces le nom de trop, putain ma main me démange tellement je me retiens. Haimon. Ce connard d'Haimon, toujours là pour me pourir la vie. Qu'il crève, je ne souhaite la mort de personne plus ardemment que la sienne. Il ne porterait pas mon propre nom que sa tête serait déjà au bout d'une pique. Je me relève d'un coup, te faisant face mon visage déformer par l’énervement alors que le reste de tes mots se mêlent, se mélangeant dans un fouillis incroyable.

« Alors quoi ? Vous complotez dans mon dos pour délibérer sur ce qui est aussi MA famille ! »

Depuis combien de temps vous me cachez ça ? Depuis combien de temps vous complotez entre Bogart sans moi ? Je ne suis pas votre pion. Je suis l'héritier, ça ne veut pas rien dire. Je ne suis pas à consulter après avoir décidé. Je suis celui qui décide. Tu m'insultes, tu m'agaces, tu m'énerves avec un tel comportement. Et je sais que tu le sais, et que tu y prends un malin plaisir.

« Oh mais qu'elle se souvienne ! Quelle prenne ta place ! Je commence à me demander s'il ne serait pas moins dangereux pour moi de l'avoir pour femme plutôt que toi ! »

Elle commence à montrer autant d'avantages que toi Eugénia, tu devrais faire attention. Tu auras vite fais de rejoindre le bagnard si tu continues de cette manière. Je n'aurais jamais le même lien que nous entretenons avec elle, mais sa popularité me ferait remonter dans les grâces de beaucoup de monde. Et puis tout comme toi elle est loin d'être désagréable. Je reviens m'asseoir près de toi, ton menton entre mes doigts alors que je rapproche ton visage du mien bien plus ferme.

« Alors tu décides quoi ? Tu veux qu'elle prenne ta place ? Tu veux finir comme le crétin pour qui tu crèves d'amour ? Une paria ? Tu me caches d'autres trucs comme ça ? Je veux savoir ! »

Mes prunelles incendièrent dans les tiennes, mes lèvres frôlant les tiennes, alors que tu peux sentir ma colère. Fais le bon choix, je ne te laisserais pas d'autre chance ma douce Eugénia...

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MessageSujet: Re: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptyDim 16 Nov - 1:35


 ◈ Le couple démoniaque - mais parfait ♥◈
Un jour nous feront pleurer des larmes de sang

et sur leurs corps nous construirons notre royaume






A
près l'avoir fait sourire de ses réflexions, Eugenia poursuit, osant la provocation dans la vérité et le résultat ne se fait pas attendre. Ta colère explose, à moitié, je sais que tu peux aller plus loin, Eren. Que tu peux faire bien pire. Pourtant elle ne courbe pas l'échine ni n'affiche un air des plus provocants, au contraire, elle soupire d'agacement sans se lever. Je te reconnais bien là, Eren, tu es celui que j'apprécie, celui que je connais, quand tu t'emportes, je te préfère ainsi plutôt que doux, même si cela signifie que jamais je ne serais libre de toi. Nous n'avons pas délibéré, J'AI décidé ! Elle voulait avoir des informations sur son père et elle allait au ministère pour ça. Je VEUX savoir où est Ernest, tu croyais que j'allais faire quoi ? T'envoyer un mot et t'inviter ? Ne soit pas ridicule ! Tais toi, Eugenia, lui souffle sa conscience, elle l'a vu avec Serena, elle l'a vu sortir de ses gonds, ne prend pas de risque. Elle est sûre d'elle, elle a besoin de s'affirmer, oscillant entre le rôle et sa nature. La suite ne dépend que de moi, j'ai fais le choix de lui parler et réfléchis Eren ! J'ai raison ! C'est dangereux mais j'ai raison ! Il est si simple de te mettre en colère et il m'est si aisé d'hausser un peu la voix sans perdre de ma superbe. Voilà, maintenant tu me trouves dangereuse, n'était-ce pas ce qu'il y a peu te plaisait en moi ? Son pique lui tire un air hautain, tu t'ennuierais avec elle, je te stimule, te pousse à te dépasser, avec moi tu ne seras jamais stable mais crois moi que nous deviendrons bien meilleur que si nous étions seuls. Je me jette à corps perdus dans cette alliance Eren, ne me déçois pas en t'abaissant à me préférer Serena. Sans pouvoir répondre, elle sent sur elle sa main qui lui emprisonne la mâchoire. Son visage, elle ne peut bouger, son visage qu'il marque de ses doigts qui l'enferme, la serre et lui si grand, qui la domine. Lâche moi. Réflexe, elle échoue à se détacher de son emprise, ses mains viennent attraper ses poignets qu'elle serre le plus fort qu'elle peut. N'essaie pas de me dominer de la sorte, jamais.

J'aurais bien aimé figure toi ! Tu veux tout savoir Eren ? Bien, tu sauras et accepte la vérité, ou crève moi maintenant mais je ne changerais pas. J'ai trop changé pour vous. J'ai bien espéré être libéré de toi, de l'autre, de n'importe qui parce que jusqu'ici personne ne m'avait demandé mon avis. JE suis l'héritière, légitime ou non, JE vais diriger cette famille et je n'ai pas le choix. Je ne l'ai pas eu alors oui j'y ai pensé ! Mais je ne vais pas le lui laisser, maintenant tu es à moi et la couronne m'est plus que dû.

Ses ongles s'enfoncent dans sa peau. Je ne suis pas une de tes poupées Eren, je ne vais pas te laisser avoir une emprise sur moi. Cette bague et mon affection, tu devras t'en contenter ! Violemment, d'un coup sec, Eugenia tira vers le bas pour se libérer de l'emprise d'Eren, pour autant elle ne lâche pas ses poignets qu'elle maintient serré.

Je ne suis pas Annabeth, je ne veux pas simplement le pouvoir, non je fait tout ça pour rétablir l'honneur de notre famille Eren et retrouver l'influence qui nous ai dû ! Je ne le fais pas que pour moi, je le fais pour nous. Tu ne trouveras personne de lui dévoué à cette cause, prend une femme soumise si cela te chante mais tu n'iras pas loin. Je vais laver notre nom, je vais nous offrir la gloire que nous méritons et je vais faire le ménage. Oh oui, je vais faire le ménage dans notre famille, les Rosenwald n'existeront plus, ceux qui nous ont trahis paieront et ce peu importe leur statut. Essaie de trouver une personne aussi dévouée à notre cause, je doute que tu trouves, cherche, il n'y à ma connaissance personne à Poudlard qui œuvre pour éteindre une lignée toute entière pour simplement « laver » une famille. Tu veux tout savoir ? Le Paria m'a proposé de me joindre à lui et j'ai refusé, j'ai préféré notre nom. Mes sentiments sont inutiles, ils ne m'apporteront rien ! C'est un parfait idiot idéaliste, comme Alyssandra qui s'acharne à renier ses origines, ils nous tirent vers le bas. J'ai une famille à rétablir et un empire à créer, ce n'est pas en rêvant comme lui que je vais y arriver !

Sent son amertume, sa colère, sa déception quand elle parle de lui, Eren. Sent combien elle rejette son attitude d'enfant gâté, qu'elle sous-estime la portée qu'il peut avoir dans l'ombre. Elle le trouve tellement puéril dans son attitude, tellement rêveur à croire qu'il peut être grand avec les Bogart contre lui et à s'imaginer qu'il peut inventer une nouvelle identité à Serena. Elle admire son courage d'avoir fait tout ça, de pouvoir simplement rêver, espérer, mais cela ne change rien, elle aime une déception.

Ses mains lâchent ses bras et, à son tour, elle vint caresser ce visage aux traits durs. Du dos de ses doigts elle touche sa joue, tu sais tout, j'ai appris à jouer pour moi seule Eren, je ne vais plus agir sans t'en parler. Trop douce pour que cela ne présage rien de calculé. Je ne te décevrais pas, mais de ton côté ne t'avise même pas d'y penser. Retourne avec ta putain et je te le fais payer, n'importe quelle femme, n'importe quoi qui salie notre nom et je te le fais payer à toi et à elle. Je suis devenue très douée pour savoir ce que l'on me cache, j'ai violé l'esprit d'Haimon une fois et il ne l'a même pas remarqué. Sa main si douce, sa caresse affectueuse, agrippe la nuque de son fiancé et la maintient serrée entre ses doigts alors qu'elle le rapproche d'elle. Je sais aussi bien entrer dans ta tête que protéger la mienne. Silence, ses yeux dans les siens, un sourire narquois finit par monter à la commissure de ses lèvres pour cette douce menace : mais je ne pas être une légimence délicate. J'entre et je fais des dégâts, ce serait dommage que tu ne puisses plus penser, mon roi. Son sourire s'élargit pour quelque chose de plus carnassier, quelque chose à me confesser ?


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MessageSujet: Re: Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~   Unissons nous et nous ferons trembler les enfers ~ EmptyDim 16 Nov - 21:03

Eugénia et Eren

Soit ma promise, soit mon infernale tornade et accepte ma demande. A deux nous serons tous, séparés nous ne serons rien.







Je hais que l'on me mette à l'écart. Je déteste ne pas savoir. J'ai horreur que l'on face des choses sans me consulter. Et ça tu devrais le savoir, puisque tu es comme moi. Nous sommes pareil, nous avons grandis à deux, nous avons fais s'élever la même noirceur dans nos cœurs ravagés par nos rêves de pouvoir. Alors pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi ne me le dire que maintenant ? Il te fallait quoi une assurance ? C'est ce que cette bague représente, l'assurance de finir ensemble, marié et unis pour le pire. Mais cette destinée nous est promise depuis le berceau, depuis que tu es née et bien avant même. Haimon n'était qu'un insecte, un misérable contre temps. C'est à mes côtés que tu siégeras, c'est dans mes bras que tu seras, c'est mon enfant que tu porteras. Ne te berce pas d'illusions, ne penses pas y échapper pour vivre une misérable idylle avec le paria, c'est avec moi que tu finiras. Et ensemble nous écrirons l'histoire, une histoire sombre, noire, qui portera notre nom.

Tu es celle d'entre tous qui me connais le mieux, tu sais qu'elles sont mes envies, mes passions, mes rêves. Tu connais mes travers, tu m'as vu dans mes pires états, dans mes pires rages, mes pires colères. Tu sais à quel point je peux être dangereux, combien je suis terrifiant lorsque la rage m'anime et me brûle de l'intérieur. Alors pourquoi joues-tu avec le feu ? Tu allumes une flamme que tu ne pourras contrôler. Et fais attention parce qu'elle finira par se retourner contre toi, et elle te consumera toute entière. Cesses de titiller les braises, d'ajouter du bois, d’alimenter ce foyer bien trop instable. Je ne suis pas n'importe quel feu, je brûle des flammes de l'enfer, celles que l'on ne peut pas éteindre. Dis toi juste une chose, ça suffira à résumer tout le reste, mon deuxième prénom est Hadès.

« Que tu ais raison je m'en fiche ! Tu aurais dus me consulter, m'en parler ! »

Que tu es inconsciente, impétueuse de me parler de cette manière. Et tu dois t'en douteur en plus, tu dois savoir ce que tu risques mais tu continues, tu tires sur le fil de ta vie. Tu m'attires, me repousses, me rends fou. Tu fais ce que personnes oses, personne à part Alyssandra, tu me fais face, tu me hurles la vérité, tu n'as pas peur de me crier dessus. En fait si tu dois avoir peur, mais tu le fais quand même. Parce que ton imprudence va jusque là, parce qu'elle n'a pas de limite. Tu connais les risques, tu sais ce que tu encours, mais tu continues. Tu restes droite, tellement reine, tu ne perds pas de ta superbe, jamais. Toujours la tête haute, même sous mon emprise, même en crachant à mon visage tes paroles pleines d'acidité. Je pourrais te tuer pour tes mots, je pourrais briser ce visage de poupée, éclater la figurine de porcelaine que tu es.

Et le reste m'énerve encore plus, m'agace, me fait vibrer d'une colère qui retourne mes tripes. T'as essayé de m'échapper, tu l'as voulus, tu y as pensé. Qu'est-ce qui me prouve que tu ne recommenceras jamais ? Rien. Tu as toujours mon seul appuis, la seule sur qui je me suis toujours reposer, sans un mot, juste avec la force de ma présence. Et tu as voulus m’abandonner. Et ça, c'est la pire des trahisons. Tes derniers mots ne suffisent pas à me rassurer alors que mes doigts s'enfoncent dans tes joues avant que tu ne réussisses à te libérer. Cruelle diablesse. Qui es-tu pour me dire de telles choses, pour enfoncer tes ongles dans ma peau, pour me toiser de cette manière ? Mes yeux te brûlent, te consument, t'incendient, te tuent. Je souffle bien trop menaçant.

« Et toi tu es à moi et jamais je ne t'échapperas ! JAMAIS ! »

Et pourtant le reste de tes paroles m'arrache un sourire narquois. Tu es tellement parfaite, la reine la plus idéale pour gouverner notre famille. Tes paroles me transpercent, tes mots me câlinent parce qu'ils sont parfait. Tu aspires aux même choses que moi, nous visons le même but, nous regardons dans la même direction. Tu éveilles en moi quelque chose que personne n'était parvenu à éveiller. Un éclat tellement malsain qui éclaire mes prunelles alors que je te fixes silencieux. Mais je me tends un peu lorsque tu parles d'elle. Ne prononces pas son prénom, ne l'inclue pas dans tes si belles paroles, ne brise pas tout. Je t'en prie ferme là. Et toi de ton côté oublie le, oublie cette enflure qui nous pourris la vie. Il n'est qu'un grain de poussière dans le mécanisme qui a été balayé. Rayé de l'arbre généalogique, renié par les nôtres, par nous. C'est nous, le reste n'a pas d'importance, c'est nous deux contre le reste des enfers.

Je laisse tes doigts caresser ma joues, geste qui n'a pas été fais depuis des années sur ma personne, geste que je ne laisse plus faire depuis elle. Et pourtant cette fois je ne dis rien, ne me dérobe te laisse parler, te laisse m'affronter, te laisse dire ce que j'ai besoin d'entendre. Et pourtant tu en reviens à parler d'elle, ça me rend malade de t'entendre l'insulter, de t'entendre me menacer. Seul moi peut la traiter de cette manière, tais toi avant que je ne te étouffes. Mais mon air narquois toujours bien présent je finis par souffler.

« C'est terminé depuis des années, tu devrais le savoir. Et pourtant tu ne cesses de me parler d'elle. Te ferait-elle peur ? Eugénia Bogart ne serait-elle pas assez forte pour m’empêcher de me détourner d'elle au profit d'une traître à son sang ? »

Je réponds à ton air carnassier, que je t'adores quand tu es comme ça, si mauvaise, si sauvage, si démoniaque, tellement à mon image. Une parfaite démone, un suppôt de Satan, manipulatrice à souhait toujours si princière dans tes actes mais virulentes dans tes paroles. Tu es celle qu'il faut à la famille, celle qu'il me faut à moi. Avec toi je ne risque pas de me détourner, d'emprunter la mauvaise voie.

« Je n'ai pas peur de tes intrusions, je sais fermer mon esprit, tu n'arriveras pas à t'y glisser, si perfide tu peux être. Et ne m'insultes pas en me comparant à ce crétin que tu aimes. Oh et encore une chose. »

J'attire ton visage vers le mien, un sourire tellement maléfique sur le visage, des prunelles tellement incendiaires et promesses d'un futur royal. Tu n'aimes pas que je te touches, que je te domines mais je m'en fiche, je ne penses pas à ce que tu veux, mais à ce que je veux. Et là ce que je veux, c'est t'embrasser. Mes lèvres finissent par se poser sur les tiennes pour t'emporter dans un baiser aussi doux que violent. Je m'accroche à toi, te donnant un baiser dans lequel je me perds avant de me reculer. Nous sommes un couple désormais, non ? Alors agissons comme tel.

« Maintenant c'est toi, les enfers et moi. »

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