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| anarchy&abel | the devil left, everything will be okay | |
| Auteur | Message |
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A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: anarchy&abel | the devil left, everything will be okay Ven 19 Sep - 10:44 | |
| ABEL&ANARCHY Une faute, grave, j’ai commis. Je n’ai aucun regret, je n’ai aucun mal-être. Je m’en fiche en fait, et pas mal. Il le mérite, ce professeur le mérite. Il n’a pas a enseigné une telle manière, il n’a pas non plus sa place à Poudlard, ce sang-de-bourbe. Je l’ai traité comme il se doit, et la sanction qui m’a été donnée, disons que ça me va. Et qu’ils se rassurent, je ne reviendrais plus. Oui, j’y ai réfléchi, et je ne reviendrais plus. Je me retire, je m’éclipse pour mieux régner. Ils ne savent pas l’erreur qu’ils ont commise. L’opportunité qu’ils m’ont offert. Ces idiots. Ils s’en rendront bien compte très tôt et le regretteront. M’enfin, quoiqu’ils auraient pu faire, ils n’auraient pas pu me « sauver ». Je suis déjà formé pour devenir un être du mal. Certains disent qu’au fond je dois être un homme bon, mais ils ont tord. Je ne suis pas ce que l’on appelle un humain. J’ai très peu de sentiment, voir pas du tout. Je suis un monstre. Tout ce que je veux, c’est le malheur des autres, leur échec, leur pourrir la vie. Je ne leur souhaite que du malheur. Je ne suis pas quelqu’un qui émane des ondes positives, qui respire la joie et la bonne humeur. En fait je suis sans cesse sur les nerfs, je ne souris pas voir peu, et si je souris c’est de manière machiavélique, parce que quelqu’un souffre, parce que… le mal. Le mal, c’est pour ça que je vis. C’est mon but dans la vie et je ne jure que par ça. Triste, non ? Rassurez-vous, je me plais dans ce mode de vie, ça me fait plaisir … et d’un côté, je n’ai vécu qu’ainsi, je ne connais pas autre chose, et je n’en ai pas envie.
Soit. J’ai envoyé un hibou à Abel. J’ai envie de le voir avant mon départ, ce sera la dernière personne qui me verra avant … ‘longtemps’. Ce petit, je l’apprécie, je l’aime bien. Je suis attiré physiquement par lui, mais cela s’arrête là. Une relation malsaine. Mais tellement plaisante. Je finis de boucler mes valises, je pars demain à l’aube. La journée est vite passée, me dire que c’est mon dernier jour ici me fait drôle, probablement un pincement au cœur. Poudlard est ma maison, j’ai passé de belles années ici. J’observe Cheshire, ma boule de poils noires dormir profondément en boule sur le coussin. Je caresse sa tête, entre ses oreilles et j’affiche un petit sourire. « Bientôt, on sera tranquille toi et moi. » Bien, cessons de blablater, c’est l’heure de rejoindre la petite tête blonde à la forêt interdite. J’aurai pu dire, dans la salle commune mais il y a bien trop de gens, puis ce soir je n’ai pas envie de faire de blessé grave. Autant partir de Poudlard en beauté.
Je glisse ma cape sur mes épaules ainsi que ma capuche, suivit de près par mon compagnon noir aux yeux verts. Je me dirige vers la forêt interdite, d’un bas lent mais déterminé. Il attendra, je suis certainement en retard, mais j’aime me faire désirer. Surtout que c’est bien le cas de le dire. J’arrive ensuite au point de rendez-vous et j’aperçois une silhouette familière, qui se tient là debout, dos à moi. Je stoppe mes pas et l’observe, me mordant la lèvre inférieure. Quelle délicieuse créature. Je suis sûr que tout le monde en rêve, tout le monde fantasme sur cette chose. Moi le premier. Je m’approche de l’être désiré puis lorsqu’il se retourne vers moi, j’affiche un sourire. « Bonsoir, Abel. Quel plaisir de te revoir. Oh, je t’évite la peine de gâcher de ta salive, je sais aussi que je t’ai manqué. » J’affiche un sourire en coin et amusé puis je m’approche et je lui vole un baiser avant de me reculer légèrement. « Tu dois certainement savoir que je suis renvoyé pendant un mois … » Je m’éloigne puis je tourne les talons ensuite, soupirant un peu, me mettant à tourner presque autour de lui, comme un charognard tournant autour de sa proie. « Mais je dois te dire, que je ne reviendrais pas. » Je me stoppe ensuite et plante mon regard dans le sien avant de venir près de lui et de glisser ma main sur sa joue, la caressant lentement de mon pouce, inclinant légèrement la tête, affichant un sourire … doux, attendri, presque. « Je m’en vais demain. » Dis-je dans un murmure, comme si j’avais peur que quelqu’un nous entende. Je glisse mes lèvres contre les siennes lentement, l’embrassant langoureusement avant de forcer le passage de ma langue dans sa bouche, ma langue venant rejoindre la sienne pour une danse enflammée.
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| | | Abel T. McMillan Serpentard Messages : 304 Galions : 425 Âge : 22 ans Classe : M1 - Justice Magique Avatar : Boyd Holbrook
| Sujet: https://www.youtube.com/watch?v=1MwjX4dG72s Sam 20 Sep - 15:19 | |
| Tes mains tremblent en tenant le papier. Tu le réduis entre mes mains. De rage. De Peur. Mais ton visage reste le même. Un masque blanc. Tes mains cessent de trembler. Tu inspires. Expires. Il ne faut pas que tu y ailles. Si tu n’y vas pas ? Va-t-il venir te cueillir cette nuit ? Va-t-il glisser dans tes draps alors que tes camarades de chambrés seront endormi ? Te fera-t-il gémir en silence en leur présence ? Te menacera-t-il ? T’obligera-t-il ?
Un souvenir. Le même souvenir, toujours. Tes entrailles qui se déchirent, et son souffle sur ta peau. Ses mains qui t’apprennent, te comprennent, puis t’oublient. Qui reviennent, encore, et encore, et encore.
Combien d’année, déjà ?
Tu sors ta baguette et l’essuie avec le massage qui part immédiatement en fumée en un murmure de ta part. Une décharge t’agite le bras. Ta poigne se fait plus forte encore, quand tu la ranges. Tu regardes la lune, pas encore pleine, puis te retourne vers ton lit où tu reprends ta robe de sorcier pour recouvrir tes vêtements noirs et ta chemise blanche. Tu resserres ta cravate. T’approche du porte-manteau et enfile une cape sombre, sans en mettre la capuche. Ton voisin de lit te demande où tu vas. Tu ne réponds que « ailleurs ».
Au milieu de la forêt interdite, tu relèves ton capuchon pour lever les yeux vers le ciel. La lumière est sombre, grise, et couverte par des arbres qui semblent mort toute l’année. Ils sont trop haut, et les chemins de terre morte trop lointains. L’impression que Ton ouïe se distord. Que tout ton corps est prêt à exploser, tiraillé par le vide. Ta vision est pourtant des plus claires, à moins qu’encore une fois elle ne te montre pas la réalité.
L’angoisse monte. La solitude. La peur. Mais ton visage reste le même. Tu dois rester le même. Envers et contre tout.
Tu entends trop tard le bruit des pas derrière toi qui tait le murmure du vent. Tu te retournes brusquement, et ton visage d’automate fait face au rictus satisfait d’Alec-Ivy Selwyn.
Le sourire de l’Anarchie.
« Bonsoir, Abel. Quel plaisir de te revoir. » Tout explose en toi, et remonte entre tes tripes. La terreur pure. Le désir bestial, sans concession. Ton regard reste droit, et ta mâchoire serrée. Tu gardes enfermer une plante qui te pousse à l’intérieur, un cancer glacial, si glacial qu’il te brûle. Tu restes immobile. Tu inspires alors qu’il te dit une vérité que tu n’admettras jamais. Tu l’oublies volontiers tous les jours. Mais il n’y a rien de plus puissance que ce souvenir, que ce regard, que ces gestes d’une douceur suspecte, d’une lenteur sadique, que ce souffle faussement chaste et que ce sourire d’une bienveillance douteuse.
Tu ne bouges pas d’un pouce. Tu ne dis rien. Tu le laisses déposer un baiser presque enfantin sur tes lèvres, en gardant les yeux droit, en restant droit. Tu réprime le volcan qui implose au creux de tes reins avec un brio sans pareil, ton souffle reste pur et calme, et ta bouche close. Malgré le marbre de ta peau, tu brûles. Il s’éloigne, te souffle des mots. Oui, tu sais. Il s’en va, et il te faut un mental considérable pour ne pas le retenir, pour ne pas le suivre du regard. Un mois sans lui, oui. Pour avoir ébouillanté un professeur. Pour avoir certainement insulté sa provenance. Tu n’en as rien à faire. Ce sera un moins sans son regard perçant, un mois sans sa présence étouffante, un moins sans ses doigts qui parfois te surprennent au coin d’un couloir, sans prévenir. Sans son sourire doucereux, son murmure et son souffle sur tes oreilles. Sans ce désir qui effaçait tout, de l’honneur à l’amour, qui effaçait jusqu’à l’idée qu’il ait eu, un jour, un frère et une sœur dont il soit tombé amoureux.
‘Tu tournes, te penche dans mon dos qui frémit. Je sens ton souffle derrière-moi.
Un mois sans toi. Quel bonheur.’
« Je ne reviendrais pas. » ‘Une vie sans toi.’
Tout à l’intérieur de toi se fige. Le désir flamboyant se cristallise. Ton corps reste immobile. Mais il le sait, il le sens. Tu ne sais plus quoi faire, entre être satisfait et ressentir ce vide, que tu anticipes déjà.
Il revient face à toi. Son sourire, toujours le même, te détruit un peu plus. Sa main se tend. Tu ne bouges pas. Te touche paternellement la joue. Tu ne bouges pas. Caresse ta peau. Tu le fixes, encore, avec un mélange de froideur, de désir et de haine. Pour tout ce qu’il a fait. Pour tout ce qu’il a joué. Pour tout ce qu’il a gagné de toi. Pour tout ce qu’il ne te fera pas.
« Je m’en vais demain. » Sa voix est si basse qu’elle parait presque se briser sur des falaises. Et toi tu t’y échoues. Tu l’aimes, tu l’aimes, tant, cette voix qui murmure tantôt des douceurs, tantôt des horreurs. Cette voix toute basse et secrète qui te fais la confidence de sa folie, de son désir, de son dégoût…
Il fait un pas vers toi. Pose une nouvelle fois ses lèvres sur les tiennes. Tu fermes les yeux. Tu tentes de résister, mais il te connaît par cœur. Alors les poings serré, les portes lâchent, et laisse entrer la bête tant désirée et crainte, qui réveille, en un instant, toutes les fureurs intérieures. Tu vas en devenir fou. Tu en es déjà fou, depuis si longtemps, depuis la toute première fois, depuis cette douleur que tu as crainte si longtemps, depuis le premier plaisir qu’il t’a offert, comme un secret d’initié.
Tu serres les poings, les bras le long du corps, pour tenir, pour ne pas te laisser entraîner. Mais c’est trop tard. Ton visage s’est déjà transformé, entre la terreur pure et le désir bestial, la demande suppliante, le supplice et cette recherche d’extase que lui seul a jamais su bien t’offrir. Tu réponds à ses baisers comme une femme acculée. Tu y mets ta propre force par désespoir. Tu as déjà tout oublié. Tes pensées sont devenues blanches et vierge de toute raison, de toute force, de toute autre personne que lui.
Ton Anarchie.
Une vie sans Anarchie.
Une vie sans Anarchy.
Et l’anarchie insiste, et te retournes entièrement. C’est trop long, trop bon. Tu n’en peux plus. Tes bras glissent sous sa cape. Le serrent contre toi, ton corps tendu par le supplice, entre la peur et le plaisir. Le serrent comme une bouée de sauvetage, alors qu’il est la vague qui te pousse sur la falaise, te fait te noyer dans ses eaux. Il est l’océan désordonné et déchainé. Il t’écrase, complètement. Tu t’agrippe alors que l’espace d’une demie seconde, vos lèvres se détachent, et tu murmures, contradictoire, au milieu de ta respiration erratique :
« Ne me reviens jamais. » Et le baiser reprend, en une danse déchaînée. La gravure dans ta chair, laissée par la sienne, bat au rythme de ton pouls. Ton pouls qui n’est qu’un écho de son prénom. Tu as peur qu’il te déchire, à chaque seconde, tu sa peur de le désirer plus fort encore, chaque seconde. Et à présent, tu es terrifié par l’idée de cette absence.
Le seul qui sache par cœur ton corps, le seul, devant Caïn lui-même, qui sache te faire atteindre le septième ciel. Qui connaisse la moindre de tes faiblesse, sans avoir vu le moindre de te pleurs. La seule personne qui pouvait tout te faire oublier, en un instant, comme un sortilège d’allégresse à trop grande dose.
Une vie sans Anarchy.
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| | | A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: Re: anarchy&abel | the devil left, everything will be okay Sam 20 Sep - 17:07 | |
| ABEL&ANARCHY Abel. Délicieuse créature. Une créature dont je ne me lasserais de caresser, d’observer, de terrifier. Une marionnette dont je tire les ficelles tellement facilement. Oui, ça aurait pu me lasser, mais Abel a ce quelque chose que les autres n’ont pas. Cette terreur mélangée à ce désir. J’ai envie de l’obtenir, encore. J’ai envie de glisser mes doigts sur ce corps frêle, blanc comme la mort. J’ai envie de goûter de nouveau à cet être étrange, mystérieux et intriguant. J’ai envie de l’entendre hurler, de le voir trembler, qu’il sente ce désir s’emparer de lui petit à petit jusqu’à la moelle, jusqu’à ce qu’il ne soit plus du tout maitre de ses propres faits et gestes. J’ai envie que l’on ne fasse plus qu’un, sentir son corps brûlant de désir contre le mien. Son odeur. Son souffle. Lui. Rien qu’en le voyant, j’ai cette envie qu’il m’appartienne, pendant quelques secondes, quelques minutes ou même quelques heures. Pour toute la vie. C’est en lui volant cette chose précieuse que j’ai fait de lui ma chose. Il est à moi. Mon précieux. Il m’appartient, et qu’il le veuille ou non. Finalement, inconsciemment, il est obligé d’être attaché à moi. Il y a ce lien qui nous unit, un lien si particuliers et si unique. Un lien que finalement, on pourrait croire que, personne ne pourrait briser.
Le voir éveille en moi un désir profond, une envie particulière. Ca me tue de me l’avouer mais, il va me manquer. Ce petit bout d’homme me manquera. Ressentir autant de désirs rien qu’en le voyant va me manquer également. Que dire de lui ? J’ignore si je vais lui manquer mais une chose est sûr, je suis persuadé que je ne vais pas lui manquer. Il se sentira libre, léger. Mais qu’il se rassure, je reviendrais. Je lui annonce mon départ, et je vois qu’il reste de marbre. Je m’en fiche ? Oui. Je m’en fiche totalement, de ce qu’il puisse penser. Je n’ai que faire de ses opinions, de ses ressentis. Mais je ressens ce soulagement mais aussi ce pincement au cœur. Du moins, est-ce que je me trompe ? Je n’en sais rien. Au fond, finalement, je veux lui manquer. Je veux qu’il me le dise. Je veux qu’il me le fasse ressentir.
Je me glisse à nouveau face à lui, glissant ma main sur sa joue tout en la caressant de mon pouce. Ce visage tellement doux, tellement fermé. Un visage que l’on n’oublie pas aussi facilement. Un visage que l’on a envie de revoir, encore et encore. J’aime voir ses traits se crisper, par la peur, la douleur ou bien encore par le désir et la colère. J’aime voir ce visage angélique, embrasser ces lèvres rouges sangs et pulpeuses. Fruitées et sensuelles. Très vite j’y re-goûte. J’en suis devenu presque accro. Je cherche à prolonger le baiser, forçant tout de même l’accès. Il y répond, et ça ne me surprend pas. Il ne pouvait me résister bien longtemps.
Je frissonne en sentant ses mains se glisser sous ma cape afin de me serrer contre lui, contre son corps. Je pourrais presque ressentir toutes les parties qui le composent. Je glisse ma main qui se trouvait sur sa joue à sa nuque, à l’aide de mes doigts, j’exerce une pression au niveau de sa tête et de sa nuque afin de l’empêcher de se détacher bien rapidement, de mettre fin à ce baiser langoureux, presque sauvage. Il finit par se détacher un court instant de mes lèvres pour me dire de ne jamais revenir. Contradiction. J’aime ce petit. Je réponds au baiser qu’il reprend, ne pouvant m’empêcher de soupirer d’aise, glissant ma main de libre dans le bas de son dos afin de le coller un peu plus à moi. Je quitte ses lèvres, déviant mes baisers le long de sa mâchoire pour finir à son cou, agrippant ses cheveux et tirant sa tête en arrière. J’y laisse une marque, la mienne. Une marque qui indique que je suis passé par là, que cet homme est à moi et qu’il n’y a que seulement moi, et moi seul qui ait le droit de lui infliger les pires sévices corporelles ou moraux.
« Je te manquerais ? »
Dis-je entre deux baisers, soufflant contre ses lèvres. Je veux l’entendre, qu’il me dise non alors que son regard et son corps me disent le contraire. J’ai envie qu’il me dise oui tout en lisant cette peur qui le ronge jusqu’aux entrailles. Je relève les yeux vers lui et glisse mes doigts à ses lèvres avant de descendre le long de son torse. Ma main se trouvant dans le bas de son dos s’oriente jusqu’à ses fesses que j’agrippe. Des fesses bien fermes, comme je les aime. Je l’observe ensuite et glisse ma main à son cou, resserrant mes doigts autour de ce dernier, sans pour autant exercer une forte pression. Assez pour qu’il sente l’adrénaline monter.
« Tu es à moi … tu le sais, n’est-ce pas … ? »
Dis-je d’un ton presque amusé, inclinant légèrement ma tête sur le côté, mon regard se noyant dans le sien. Je dégage sa cape qui me cache un peu trop à mon goût son corps, puis je descends ma main qui se trouvait à son cou le long de son torse, commençant à déboutonner sa chemise après avoir desserrer sa cravate. Une dernière fois, une dernière nuit avec lui. Avant l’éternité. Je vais devoir apprendre à me passer de ces désirs, de lui. Je le pousse violemment jusqu’à ce qu’il retombe à terre et j’affiche un sourire en coin, m’approchant de lui avant de glisser mon pied sur son torse, me penchant.
« …Et tu resteras toujours mien, quoiqu’il arrive. »
Dis-je d’un ton plus ferme, plus autoritaire. J’attrape ma baguette et je glisse l’extrémité du bout de bois sous son menton, le relevant, faisant basculer sa tête en arrière. Avoir une telle emprise sur quelqu’un, dominé comme ça … honnêtement, c’est plaisant. Un si beau visage, abîmé … ce serait dommage. Je retire ma baguette et la range, puis je viens me mettre au dessus de lui, à califourchon, emprisonnant ses poignets entre mes mains de part et d’autre de sa tête. Il ne m’oubliera pas, il pensera tout le temps à moi dans l’espoir de me voir revenir. Je ferais tout pour.
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| | | Abel T. McMillan Serpentard Messages : 304 Galions : 425 Âge : 22 ans Classe : M1 - Justice Magique Avatar : Boyd Holbrook
| Sujet: https://www.youtube.com/watch?v=D4IMYysZqbE Dim 21 Sep - 21:06 | |
| Le sang te monte à la tête, puis n’y parvient plus. Tu sens ses lèvres sur ta nuque, sa langue, sa chair qui te vide. La tête tourne, tout devient blanc, il te faut un effort considérable pour retenir un gémissement. Et cette force, tu ne l'as plus’ Alors tu soupire un bruit presque inaudible, alors que ta conscience te quitte, et quand il a terminé son œuvre, tu retombe brusquement à terre, marqué. Ta peau trop blanche, indélébile. Pour combien de temps devras-tu porter une écharpe ? La question comme la réponse demande trop de réflexion, tu t’accroche à lui, comme une épave.
Tu veux lui dire. Lui crier. Lui hurler en lui lançant un sort d’expulsion dans le ventre pour qu’il s’écrase la colonne sur l’arbre d’en face. Non, il ne te manquera pas. Tu l’oublieras, tu ferras comme si il n’existait pas, comme une bavure e trop sur ton parcourt, comme une erreur entre tes lignes. Tu veux lui hurler ta haine viscérale pour cet homme qui t’as retiré tout ce qui faisait de toi un homme. Tu veux lui prouver que tu peux respirer sans lui. Tu le peux.
Et pourtant ton souffle se perd à travers ses râles de contentement satisfait. Tu cherches son air, inlassablement. Tu étouffes sans lui, dès qu’il te touche. Tu étouffes, tu coules. Et tout ton être crie une douleur insondable, comme si on te retirait ta chair, et que restait nu et vidé de tes entrailles. Que les autres allaient devenirs les chiens, toi l’objet de l’immonde curée. Et surtout que dès qu’il s’en ira, ça n’aura plus d’importance.
Ils peuvent tout de prendre, t’arracher les boyaux, par leurs griffes, par leurs crocs, sur lesquels tu ne fais même pas semblant de t’empaler. Tu les laisseras te bouffer la chair, toi cadavre au bord de la vie. Ça n’aura plus d’importance.
‘Caïn, aide-moi. Caïn, aimes-moi. Avant que la vie ne s’échappe complètement, avant que ma vie n’ait plus de sens qu’en sa présence, à lui ce fou qui me sait par cœur, qui sait la moindre de mes langueurs, le moindre de mes plaisirs inavouables.
Déchire-moi.
Détruis-moi. Tues-moi, avant de partir. Réduis-moi en cendre. J’oublierai, je t’oublierai. Tu ne me manqueras pas, parce que je nierai tout. Je regarderai les yeux de mon frère, l’embrasserai doucement, il me fera éprouver sa colère et tous ses ressentiments. Il m’en voudra, profondément. Il m’aimera mal, me baisera mal, et puis bien finalement. Il niera de m’avoir touché, il niera m’avoir aimé, mais je ne penserai pas une seconde à toi, Anarchy. Je ne penserai qu’à lui, qu’à cette violence. Je t’oublierai, Anarchy. Je te nierai. Et c’est sans doute pour ça que tu ne me manqueras pas.
Si ça te fais plaisir, je suis à toi. Pense ce que tu veux. Fais-moi tout ce qu’il te plaira. Je ne pense pas à toi. Je ne pense qu’à lui, qu’à son étreinte interdite. Qu’à son désir entre mes larmes. Qu’à notre faute. Ma plus belle, ma plus précieuse faute.
Caïn…’
Ses mains se glissent contre ton corps alors que tes pensées deviennent folles, en un délice qui te fait oublier le visage de ton bien aimé frère. Tu veux lui dire. Arrête. Par pitié arrête. Mais rien ne sort de tes lèvres, comme d’habitude. Tu es faible, si faible. Vos corps se pressent, l’un contre l’autre. Il sait pour sûr tout ce que tu lui inspire, et bien plus encore. Sa main sur ton cou, comme pour t’étrangler, fait monter encore la crainte. Tout ce qu’il te reste pour faire de toi un homme le réclame contre vos ventres brûlants. Le vertige te prend. Tu restes muet. Ses murmures te rendent fou. Ses yeux aussi. Hypnotisé par le cobra, tu es condamné, toi vipère blanche trop douce. Tout en toi s’hérisse, ta peau dans un frisson, ta verge serré entre tes vêtements, jusqu’à tes mamelons martyrisé à travers ta chemise.
Tu n’as ni la force de le repousser, ni le courage. Si tu le pousse, à présent, comment te le fera-t-il payer ? Est-ce que tu aimeras la douleur qu’il t’infligera pour te punir ?
Alors le cœur battant, en miette, depuis le temps, tu te laisses faire. Pourquoi se débattre ? Il défait ta cravate, et tu as peur qu’il te pende avec, qu’il t’étrangle en te forçant à crier sous ses coups, de poings comme de reins. Tu le laisse ouvrir ta chemise, ton manteau tombe. Il glisse ses doigts sur ta peau. Elles sont froides. Tu te tends. Te cambre presque contre lui. Il te veut. Tu le sais, il te veut.
Il te repousse. Ton cœur bats trop vite, entre le réveil d’un songe, et celui d’un cauchemar. Tu ne sais pas si tu aurais voulu qu’il te prenne ou si tu es soulagé, si tu peux fuir. Tu ne sais pas si c’est le fait de tomber sur le dos ou d’être détaché de sa chaleur qui te fait le plus mal. Si c’est cela, ou sentir le poids de sa chaussure humide sur ton torse dénudé de ses dernières armures. Est-ce le contact froid, ou l’insulte faite. Est-ce simplement de savoir quel point il a le pouvoir sur toi. Savoir que quoiqu’il arrive, tu ne pourras pas fuir.
Tes yeux restent pourtant droits vers le ciel, avec leur bleu flamboyant de rage interne. De désir inassouvi. De fureur. De haine.
Il joue. Il ne fait que jouer. Tu as mal au crâne. L’humus te sert de couche. C’est le vent froid qui te touche. Tu retiens tes cris. Sa voix assurée t’effraie tout autant qu’elle ne t’excite. Tu sens mieux que tu ne vois le bout de sa baguette sous ton menton. Par instinct et par la force de son geste, tu plonges la tête vers l’arrière, donnant ta gorge blanche et souillée d’une marque rouge au ciel nocturne bafoué par des vents orageux. Tu restes figé dans la terreur. D’une pensée, par caprice, ta belle gueule peut sauter, là, sur ce tas de feuille humide. Par simple caprice, il veut couper ta gorge et te laisser crever là, en marquant sur ton corps ; « Salope ».
Sa salope personnelle. Son petit garçon qu’il a changé en être mi-homme mi-femme, bestial dans sa fragile frigidité. Un souvenir, de son souffle alcoolisé son ton épaule. Ces baisers, ces morsures animales sur ton corps. Tu trembles à peine. Tu comptes les secondes sans savoir si elles sont secondes ou minutes. Elles te font l’effet d’heures de cauchemar, entre vices et horreurs. Puis la présence s’éloigne, avant de s’assoir sur toi. Il soit sentir, plus que jamais, l’étroitesse que tu ressens. Ce n’est pas un souvenir ; ce sont bien ses mains qui caressent tes bras pour les faires prisonnières au-dessus de ta tête. Ton regard en panique regarde vers ta ceinture vers ta baguette de laurier. C’est trop tard. Tu ne peux plus rien faire. Tu as froid. Tellement froid…
Et pourtant tu brûles. Tu plantes tes yeux dans les siens, et sur son putain de sourire satisfait.
‘Je ne te réclamerai pas.’
Ton regard et le pincement de tes lèvres suffisent à lui dire. Tu ne diras pas un mot. Tu brûles de rage. Contre lui, ce grand sadique. Contre toi, impuissant. Tu serres les dents, inspirant de toutes tes forces. Tu serres les poings.
Il ne reviendra plus jamais.
Ai-je le droit de le laisser me faire oublier tout une dernière fois ?
Tu détournes ton visage. Les dents serrées, tu expires. Et tu tires sur son bras en tendant le tiens, en lui assenant un coup sur le crâne avec ton front. Tu le repousses, le retournes, et tout valse dans ta tête et autour de toi. Tu ne retrouves au-dessus de lui, avec un regard de fou. Celui des proies qui deviennent carnivores.
‘Je ne veux pas être ta chose. Je ne veux pas me sentir seul. Je ne veux pas que tu t’en ailles. Je ne veux pas que tu me fasses l’amour ici. Je ne veux pas que tu me baises comme une poupée dans ces bois. Je ne veux pas que tu me sourires. Je ne veux pas que tu t’amuses. Je ne veux pas que ce soit la dernière fois. Je ne veux pas que mes pensées deviennent blanches lorsque tu me fais jouir. Je ne veux pas que tu me fasses oublier mes raisons de vivres. Je ne veux pas que tu me laisses baisé le sol, je ne veux pas que tu me viole, je ne veux pas te désirer, ni t’appartenir, ni te mentir.’
« Je ne veux pas. »
‘Les cheveux en batailles, surement salis par l’humus, ma chemise défaite, mes épaules nues, mon torse qui se gonfles et se dégonfle d’une respiration essoufflée, par la peut, par le refus, par le désir, par le réveil de mon corps contre cette langueur. De peur de te laisser le temps de me désarçonner, je ne prends pas ma baguette. Je glisse mes mains sur ton cou. Il faut que je le fasse. Il faut que je te laisse ici, inconscient, pour m’enfuir loin. Je ne veux pas avoir mal. Je ne veux pas…’
Tu penses au lendemain. À un lendemain ou l’on retrouverait, dans le meilleurs des cas, le corps d’Anarchy ici-même. L’opprobre sur ton nom. Sur celui des tiens. Ton image brisée. Ton avenir. Ton regard meurt complètement. C’est inutile. Tu ne peux pas gagner contre lui. Tu ne peux pas lui faire autant de mal qu’il ne t’en fait. Ni même autant de bien. Tu dois supporter ce présent qui te dégoûte ce toi qui ne sait que dire oui en fermant les yeux et en ouvrant les cuisses. Ton regard rageur meurt, et il ne reste que ton corps tendu par le désir et violé parle froid. Tes mains à peines serrées glissent sur ses épaules, et ton front s’abaisse pour toucher le sol, ton oreille près de la sienne. Peut-être entendra-t-il ainsi le bourdonnement sourd qui tue lentement ton esprit fataliste. Il sentira très certainement tes tremblements.
‘Baise-moi et vas-t-en.’
Les mots ne sortent pas de ta bouche. Pourtant tu n’arrives même plus à le fuir. Tu n’arrives plus à te faire à l’idée qu’il va te détruire. Tu espères presque qu’à force de te baiser, il finira par te tuer en laissant ton corps entre les arbres. Que tout le monde t’oublie, qu’enfin on fasse comme si tu n’avais jamais existé.
Ta vie n’auras été, comme ce prénom qui te fait trembler de peur et frissonner de plaisir, qu’un désordre complet et vain.
‘Baise-moi très fort, et vas-t-en’, tu aimerais lui dire, lui hurler, le pleurer, le gémir. Mais aucun son ne sort de ta bouche. Tu restes contre lui, plus tremblant que ces feuilles qui vont vous servir de lit, assurément. Plus que jamais, tu as besoin de lui pour oublier. Oublier la mort de cet homme que tout le monde t’assure être ton frère, mais dont tu n’arrives même plus à retrouver le visage parmi tes souvenirs. Oublier la peau d’un frère que tu as souillé de tes désirs incestueux. Oublier la venue de cette sœur qui a été ton premier amour et pour qui le désir ne passe pas. Ce besoin pathétique de t’oublier dans ses bras. Tu t’étonnes encore qu’il ne se soit pas ennuyé de toi. Tu es trop facile à manipuler. Trop facile, trop souple. Trop frêle. Il pourrait te briser en une seconde. Secrètement, tu espères qu’il te brisera ce soir.
Tiraillé par le vent froid qui mort ta peau trop claire au regard de la lune, par le désir jamais diminué qui te pousse contre le sien. Tu acceptes, tu demandes en silence ta punition pour avoir essayé de le repousser. Pour avoir essayé d’être quelque chose d’autre que sien.
Tu lui en veux, pour jouer de ton pouvoir, jouer de sa douceur, faire le dompteur avec ton corps comme ton cœur planté d’aiguilles à tricoter des mensonges. C’est la dernière fois que tu sens son parfum. La dernière fois que tu peux souffler à son oreille. La dernière fois que tu essaieras de retenir tes cris et tes gémissements. La dernière fois que tu seras comblé par la moindre de ses caresse, effrayé par son regard, par l’idée qu’il se lasse, par l’idée qu’il te laisse encore en plan, en proie au désir, par l’idée qu’il te déchire, te salisse, te fasse du mal. La dernière fois que tu retiendras tes jurons sous ses assauts, la dernière fois que tu te laisseras dominer, la dernière fois que tu crèvera de désir au son de sa voix, crèveras de plaisir sous ses mains, crèveras d’envie sous ses yeux, crèveras pour lui en glissant tes mains dans ses cheveux.
La toute dernière fois.
Tu trembles.
‘Baise-moi et vas-t-en.’
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| | | A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: Re: anarchy&abel | the devil left, everything will be okay Lun 22 Sep - 10:10 | |
| ABEL&ANARCHY Il ne peut rien, rien contre moi. Il est faible, comme tous les autres. Oh non, je dirais même qu’il est encore plus faible que les autres. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi soumis, d’aussi peureux. Je n’ai jamais vu quelqu’un comme Abel. Il a ce quelque chose qu’il fait qu’il est unique. Il a ce quelque chose qui fait que je suis accro de sa peau, de son corps et même de lui. Peut-être cette relation malsaine. Une relation tellement particulière, un sentiment qu’il éprouve tellement ambiguë. Ce qu’il dégage, ce que son corps émane. Du désir, de la colère, de la haine. Probablement de la honte aussi ? Mais qu’il le sache, ce n’est pas en se faisant dominer par un homme que l’on perd sa fierté. Je devrais dire quoi, moi ? Dans ce cas là, je n’en ai plus aucune, plus du tout et même plus aucun respect pour moi-même. J’ignore même si j’ai du respect pour ma petite personne. Sûrement pour ça que je ne respecte pas les autres, je n’arrive déjà pas à me respecter moi-même. Le voir pour la dernière fois me fait éprouver un sentiment bien étrange. De l’excitation. J’imagine déjà le moment où l’on se retrouvera lui et moi. Ce sera un moment fort en émotion, sûrement qu’il me rejettera, qu’il aura appris à tenir tête à plus fort que lui. Je ne l’espère grandement pas. Je suis bien sûr qu’il le regrettera ou bien, il aura changé et sera prêt à m’ouvrir ses cuisses sans regrets et sans grandes difficultés.
Le jeter sur le sol pour mieux le dominer, pour qu’il soit totalement soumis à moi et plus vulnérable. Je m’approche de lui et je glisse mon pied sur son torse pour lui montrer que quoiqu’il tente, quoiqu’il fasse je le dominerais toujours et j’aurai toujours le dessus sur lui. Pauvre petite vipère fragile. Je viens ensuite au dessus de lui et je bloque ses poignets, ne pouvant retenir un sourire satisfait, amusé. Je vois bien qu’il ne laisse rien paraître, et d’un sens … je m’en fiche totalement, du temps que j’assouvis mes propres plaisirs, mes propres pulsions. Il ne me sert qu’à ça. Petite catin. Je dépose mon bassin contre le sien et je ne peux m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure. Je ne pourrais presque plus attendre.
Il m’administre un coup sur la tête à l’aide de son front. Je fus comme sonné et je grimace sous la douleur, abaissant totalement ma garde. Et là, il en profite pour échanger les places, lui se retrouvant au dessus de moi, et moi en dessous de lui. Dans la position du soumis. Je serre les dents, sentant la vive colère monter en moi. Je l’étranglerais, de mes propres mains. A cet instant, s’il devait mourir un jour, je souhaiterais que ce soit de ma main. Il ne veut pas. Il ne veut pas m’appartenir ? Mais qu’il sache, il m’appartiendra de toute façon. Il le sait, il est faible. Je ne dis cependant rien, me contentant de l’observer. Que cherchera-t-il à faire ? Rien. Il ne fera rien car, il n’y arrivera pas. Mon regard noir, mon visage crispé par la colère se transforme en un sourire amusé, en un sourire en coin, presque malsain. « Fais-le. » Mais il ne le fera pas, j’en suis persuadé, il n’y arrivera pas. Il est bien trop faible, bien trop incapable.
Il finit par abandonner l’idée de me faire du mal, sûrement de me tuer ou bien de me torturer. Je le savais. Il glisse sa tête près de la mienne. Je sens son souffle près de mon oreille et je ne peux m’empêcher de frissonner. J’enroule son corps de mes bras, glissant ma main sur sa tête, mes cheveux dans ses doigts lentement et je glisse mon visage à son cou, y déposant de doux baisers contre ce dernier puis je le mords jusqu’au sang. Jusqu’à sentir ce goût délicieux, ce goût métallique, presque sucré. Je finis par à nouveau prendre le dessus et je lui administre un violent coup de poing en plein visage. « Ne t’avise plus jamais de me cogner… jamais. » Dis-je sèchement, presque agressivement puis je glisse mes doigts à sa mâchoire que je resserre entre mes doigts, de toute mes forces. La colère refait surface, elle n’est jamais absente trop longtemps, surtout quand on ose s’en prendre à moi.
Je retire ensuite sa chemise puis je déboutonne son pantalon avant de le lui enlever ne le laissant seulement qu’en sous-vêtements seulement. Je prends à nouveau sa baguette avant de lui lancer un doloris. Le voir souffrir, se tordre de douleurs. Je stoppe le maléfice et caresse sa joue blanche et douce du dos de mes doigts. « Jamais tu ne pourras m’oublier … tu le sais ça ? Je reviendrais, un jour, et je te chercherais. » Et je te torturais, certainement. Je lie ensuite d’un coup de baguette ses mains au sol afin d’être sûr qu’il ne tente rien contre moi. Je le libérerais s’il le faut. Je le laisserais glisser ses mains sur mon corps s’il le souhaite et si la méfiance n’y est pas. Mais pour le moment, je ne lui fais pas confiance et je n’ai guère envie de le laisser me toucher, me découvrir. Je glisse mes lèvres à ses tétons que je mordille et que je suce jusqu’à ce qu’ils durcissent puis je retire le dernier vêtement qui me gâche la vue. Je me mords la lèvre et je glisse ma main le long de son corps blanc, de sa peau douce. Un corps que je ne reverrais pas avant longtemps. J’avais oublié à quel point il était attirant, à quel point il était beau.
Je glisse ma main le long de l’objet de mes désirs. Je le caresse ensuite du bout de mes doigts ne prêtant même plus attention à ce que puisse ressentir mon partenaire, à ce que puisse ressentir ce petit être fragile. Je n’en ai que faire. Du temps que je puisse aller et venir comme je veux en lui sans problèmes. J’écarte ses jambes et je me glisse entre puis je glisse mes doigts dans ses cheveux, les agrippant légèrement. Il criera, de douleur ou de plaisir, mais il criera. Il ne pourra contenir ses gémissements, et ses cris. Tant la douleur sera insupportable, ou tant je lui procurerais un plaisir fou. Je me glisse sans le prévenir et sans aucune délicatesse en lui. Etroit, comme je les aime. Je n’attends pas à ce qu’il s’habitude à moi, à ma présence. J’entame une série de vas et viens, allant de plus en plus profondément en lui. Aucun sentiment, aucun plaisir partagé, simplement le mien. Simplement l’envie de prendre mon pied. Je te baiserai, mon amour, et je m’en irai.
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| | | Abel T. McMillan Serpentard Messages : 304 Galions : 425 Âge : 22 ans Classe : M1 - Justice Magique Avatar : Boyd Holbrook
| Sujet: Pain - Three Days Grace Lun 22 Sep - 11:39 | |
| Le coup part. La douleur fulgurante, puis lancinante. Penser à passer par l’infirmerie pour effacer ça rapidement. Ne pas réagir. Ne pas se débattre. Ça fera plus mal encore. Le laisser serrer ton visage d’une main, et tuer ton regard, sonné par la douleur.
Tes yeux sont deux orbes éteintes qui luttent pour se rallumer. Tu le fixes, tu le haï. Tu ne cherches plus à le comprendre. Tu te résignes. Son regard te quitte, il s’occupe de tes vêtements, se débarrasse. Un peu de répit pour toi. Que tu crois. Tes yeux s’ouvrent vers le ciel et s’injecte de sang. Le bleu redevient vif et luminescent. Ton corps presque nu se tord. Tu brûles. Milles aiguillent te traversent, les biceps, le front, les mains et les pieds pour te crucifier sur le sol. Des lames de tondeuses passent au mixeur tes poumons, ton cœur, tes reins. Malgré que ton corps soit cambré et ta gorge ouverte pour hurler, aucun son en sort.
C’est à ce ce point que ça te fait mal. Le désir disparaît sous la douleur. La tristesse. Le sens. Le devoir. Les souvenirs. Puis la douleur s’arrête, trop tard, trop vite. Te laisse attelant alors qu’il fait tes bras prisonniers, en te murmurant un écho lointain et presque incompréhensible, que tu connais déjà. La caresse de sa main sur ta joue. Ne pas verser une lame. Serre les dents. Penser à Caïn. À l’étreinte brute de Caïn. Au creux de ses bras. Pense à lui.
Tu le laisse te mettre à nu complètement, épuisé. Ses lèvres se posent sur toi. Ses lèvres caressent les restes de ce tu aurais pu être dans une autre vie, en naissant comme ta sœur jumelle. Cet inutile bout de chair se tend, incapable de mentir. Des vagues étranges te parcourent. Tu sais que c’est du plaisir.
Tu te détends. C’est toujours là. Ce besoin d’amour, ce besoin qu’il caresse ta peau du bout des doigts. Il le fait. L’anticipation tu frémis, puis retient un soupir lorsqu’enfin sa main glisse sur toi. Tu les retiens difficilement, ces soupirs. Après pareille douleur, comment ne pas être soulagé ? Il est si doux, avec toi, quand il veut son plaisir, si doux d’abord, et si brutal après. La seconde où tu sens sa main caresser, tout s’envole. La douleur aussi. Il devient presque un ange qui te surplombe.
Et quand enfin tu as fermé les yeux en avalant ta salive, quand enfin sur respire, il d’ouvre en deux, et tu confonds sa puissance destructrice avec un second doloris.
Serre les dents. Pas une larme. Pas une larme pour lui.
Ou bien il t’abandonnera.
Tu chasses cette pensée. Tu n’as plus besoin de lui. Tu n’as plus besoin de cet homme qui aime te voir souffrir. Qui n’aime que lui. Qui te meurtris pour mieux bander, qui te déchire pour mieux jouir. Tu as Caïn maintenant. Tu as Caïn, celui qui t’aimeras toujours, celui qui voudra toujours de toi.
La douleur étouffe avec un certain goût de plaisir, loin de la sensualité. Si tu ouvres la bouche pour lui dire qu’il n’est qu’une ordure, si tu lui répète le mot « viol » en pleine face, tu vas crier. Mais tu tiens bon. La douleur, ce n’est rien. Endure, encore un peu, il a bientôt fini. Tu mords tes lèvres. Tu regardes le ciel. Ça va passer. Tu saignes sans doute. Tu t’es fermé comme tu as pu lorsqu’il a forcé le passage. Mais il est passé.
Ton esprit s’éloigne de lui. C’était ça, son vrai visage. Anarchy n’était que ça. Que ce violeur, ce sadique réduit à prendre son pied au fond des bois avec un corps mort. Tu fixes le ciel. Le monde est trop haut, trop grand. Tu t’enfonces dans un abîme, aculé contre le sol. Il frappe ton corps, tu sens son membre en toi, mais ton esprit s’est réfugié ailleurs. Ailleurs, plus haut, plus loin. Il te baise, Abel. Pas d’amour, pas de confiance, pas de connexion. C’est mécanique. C’est toujours mécanique. Tu t’enfuis, dans un souvenir, où ce membre est à ton frère. Un monde où il n’y a rien que cette lune voyeuriste. Pitié qu’il soit trop pris à se faire jouir pour remarquer que tu es ailleurs. Pitié, que dans ta faiblesse, tu puisses au moins, en cette dernière fois, lui refuser ton âme. Tes mains restent tranquillement sur le sol. Tu ne te défies même plus. Tu redeviens un cadavre. C’est bien. Ce sera ton dernier souvenir de cette ordure joueuse. Et tu l’oublieras. Non, il ne reviendra pas. Et s’il revient, il t’inspirera du dégoût. C’est la meilleure des fins possibles. Le plus beau cadeau d’Adieu qu’il puisse te faire.
Tu vas vivre sans lui, et il ne sera qu’un mauvais souvenir.
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| | | A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: Re: anarchy&abel | the devil left, everything will be okay Ven 3 Oct - 19:16 | |
| ABEL&ANARCHY Un homme trop facile, une âme trop légère. C’est simple de l’obtenir, c’est tellement simple que ça pourrait presque m’en lasser. Un jour je m’en lasserais, mais il me manquera. Son corps me manquera, cette relation entre lui et moi. Enfin, il me manquera pendant les premiers jours, comme lui pensera à moi, à ce que j’ai pu lui faire, toutes ces marques sur son corps qui lui rappelle qui je suis. Puis bientôt, je ne serais qu’un vaste souvenir, il ne sera qu’un vaste souvenir. Bientôt, on s’oubliera jusqu’à ce que l’on se recroise ou que quelque chose nous rappelle ces moments destructeurs, luxueux et sauvages. Peut-être que finalement on ne pourra jamais oublier réellement ces moments là, cette personne. Personne ne devient un souvenir, on n’oublie jamais rien, on vit avec. Il y aura toujours un petit élément qui nous rappelle une personne, un souvenir, un moment … désagréable ou non. Malgré que tu le veuilles Abel, tu ne cesseras jamais de penser à moi. Tu ne pourras m’oublier. Je t’ai souillé, ton corps … jusqu’au plus profond de ton âme. J’ai marqué ton âme et ton corps au fer rouge, quoique tu fasses tu te souviendras toujours de moi.
Je déshabille ensuite son corps frêle, maigre et blanc. Son corps si délicieux et attirant. Ce corps qui est mien, les jours qui sont passés, ce soir là et dans un futur proche. Ce corps qui sera toujours en ma possession, qu’il le veuille ou non. Abel est mien, il est ma chose, ce jouet, cette marionnette que je peux manipuler avec soin. Je n’ai aucunement peur des représailles. Je n’ai peur de rien. Je sais ce que je fais, je sais comment m’en sortir. Je sais comment me faire pardonner de tous mes pêchés. Dieu pardonne aux hommes d’être mauvais du temps qu’ils se repentissent et admettent d’avoir commis des actes abominables. Dieu est là pour ces enfants, pour les empêcher de finir entre les griffes de son rival qu’est Lucifer. Pour certains il est trop tard. Dieu n’existe pas. Je ne jure que par lui, ce mage noir a qui je voue un culte, une fascination d’un autre monde. J’aurai aimé être comme ces partisans, j’aurai aimé faire parti des meilleurs. J’aurai aimé l’entendre me dire que je suis meilleur que mon père. J’aurai aimé l’entendre me dire que ce que je fais, c’est « bien ». J’aurai voulu voir quelque chose se briser dans les yeux de mon père, cette fierté éclater en mille morceaux. J’aurai aimé le détruire. Malheureusement, je dois me contenter seulement de l’observer, et de patienter. Patience est une preuve de vertu. Au diable la vertu.
Je me glisse lentement entre ses jambes, telle une vipère. Une vipère qui se saisit rapidement de sa proie. Maintenant, on ne fait qu’un. Pour son malheur, et pour mon plus grand bonheur. Un long frisson me parcourt, entièrement. Cette chaleur soudaine, ce chemin si étroit. Je bouge mon bassin lentement, ne prenant même pas la peine d’attendre qu’il s’est habitué à moi. Mon propre plaisir, et non le sien. Je me sens bien. Je me sens tellement bien. Un bien être que j’apprécie plus que tout le reste. C’est la seule chose qui me fait me sentir bien, qui me vend du rêve. La seule chose qui m’apaise, qui me transforme en une bête si douce et attachante. Sauf quand le plaisir est au plus haut. Sauf quand il arrive au summum. Cet agneau devient un réel félin sans pitié, sans merci. Mon plaisir, et puis c’est tout.
J’accélère sans plus attendre, mes allées et venues entre ses jambes, mon bassin claquant contre le sien dans un bruit érotique. Un bruit qui parvient à mes oreilles et qui prend possession de mon corps, qui me fait limite perdre pieds. C’est bon. Je ne me préoccupe cette fois plus trop de mon plaisir, bien que je commence à ne plus être maitre de moi-même. Le plaisir prend le dessus, ce côté bestial et sauvage, sans pitié et sans cœur. J’observe Abel puis je remarque ce regard pensif, presque vide. Je m’en fou. Ouais. Je m’en fou mais royalement. Sauf que …
J’attrape son cou entre mes doigts et resserre mes doigts autour de ce dernier, de ce cou blanc et frêle où se trouve la fraîche marque de mes dents, cette marque qui fait qu’il m’appartient, un passage récent du diable. Je donne des coups de reins bestiaux et sauvages, mon bassin claquant cette fois violemment contre le sien. Je pousse un long gémissement, grimaçant sous le plaisir. Cette fois, je ne contrôle plus rien. Je lâche son cou et tiens ses cheveux entre mes doigts, poussant des gémissements dans le creux de son cou, yeux à moitié clos, subjugué par ce plaisir intense.
Le plaisir prend fin. Lorsqu’il prend fin, je me rapproche de ses lèvres et ouvre sa bouche, pressant sur sa mâchoire fortement afin de déverser toute semence dans sa bouche. Brisé cette fierté, le rabaissé rien que par ce geste. Lui rappeler ce qu’il est. Je m’éloigne et ferme sa bouche, plantant mon regard dans le sien. « Aller, et ne recrache rien. » Dis-je dans un murmure, essoufflé, souriant en coin puis je tapote sa joue et je me redresse, me rhabillant puis je reprends ma baguette et observe Abel. « Rhabille-toi, et dépêche-toi. » Dis-je sèchement, froidement avant de m’installer sur une souche d’arbre, gardant mes doigts resserrer autour du bout de bois magique, restant tout de même sur mes gardes. Sait-on jamais ce qu’il pourrait tenter. Sait-on jamais s’il a décidé de me cracher sa haine en pleine figure. Je l’attends.
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| | | Abel T. McMillan Serpentard Messages : 304 Galions : 425 Âge : 22 ans Classe : M1 - Justice Magique Avatar : Boyd Holbrook
| Sujet: Re: anarchy&abel | the devil left, everything will be okay Dim 26 Oct - 17:56 | |
| Tu plantes tes griffes et tes crocs, et tu me ramène sur terre. Tu me ramènes à l’intérieur de mon corps et me rend incapable de me défaire de la douleur que tu inscris dans mes chairs. Pas un son ne sort de ma bouche grande ouverte, parce que tu serres ma gorge pour la briser. Cette douleur, cette couleur, tu la fais raisonner dans mon corps entier, et elle est insupportable, ingérable. Et parce qu’elle est ingérable, elle tend mon corps à l’extrême et me fait frissonner autant que la sensation de te sentir glisser en moi, toi le premier qui m’a fait me sentir l’étourdissement, entre la peine et la haine, entre le besoin d’amour, le plaisir.
Je crois mourir. Et c’est peut-être ça qui m’excite le plus.
Tu jouis en me faisant mal. Je jouis parce que tu me fais mal. Je me sens sale. Je me sens vivant. Tu m’humilie. Mais surtout tu me quittes. Tu me fais peur. Envie et surtout peur. Car quoiqu’il arrive et quoi que tu fasses, tu me détruiras par ta simple existence.
Le pire, c’est que tu t’en fous. Je sais bien que je ne suis rien de spécial à tes yeux. Je sais bien que je ne suis rien qu’un mec facile à baiser, contradictoire.
J’aurais été un peu moins terre à terre, je t’aurais aimé, sale dingue.
Et moi, le pauvre fou. Je te regarde dans les yeux, les dents serrées, et j’avale. Je suis en présence d’un malade, et qui sait, le connaissant, meurtrier. Que ça m’excite ou non, je me dois de vivre. Survivre. Lui survivre. Encore une fois j’ai oublié Caïn, oublié Hell. C’était une bonne chose ? je ne sais pas. Je sais juste que j’ai oublié pour quelques secondes, et que je n’ai fait que sentir mon existence et ma chair vibrer pour ce connard.
Vivant, au bord du gouffre.
Le goût de ta descendance qui ne verra jamais le jour dans le bouche, je me redresse, saigne là où tu m’as obligé. Je renfile mes vêtements, obéissant, m’épouse et me redresse, le visage froid, malgré la tête qui tourne, et la douleur qui casse le bas de mon dos en milliers d’éclats à chaque seconde. Chaque inspiration me coute, mais je n’en montre rien. Pas à toi. Pas maintenant. Je pleurerai plus tard, seul dans ma chambre. Je pleurerai. D’avoir été honteusement violé ou d’avoir aimé la douleur que tu m’inflige pendant tout ce temps. Pleurer ton départ aussi peut-être. Je pleurerai assurément. Mais je ne saurai jamais pourquoi.
Je m’avance vers toi et te colle une bise sur la joue. Me recule, aussi dignement qu’il est possible de le faire ravagé par tes désirs indomptables.
« Quand je te revois, je te tue, Ivy. »
Le plus simplement du monde. Ça ne me fais pas peur, de te tuer. Pour toi il n’y a aucune justice en ce monde, je le sais déjà. Le jour où tu meurs, j’ignore qui en sera responsable, mais il ne casquera pas. Parce qu’aussi loin que je me souvienne, tu as toujours été une nuisance. Et la justice ne s’applique pas aux nuisances dans ton genre. Aussi désirables soient-elles.
Je m’assois à côté de toi et me cale contre ton corps. Je ferme les yeux et dis adieu à ton odeur. Pour toi ça n’a pas d’importance. Mais tu es aux hommes ce que Billie est aux femmes : la preuve que jamais on ne m’aimera. Je me dois de me souvenir de l’odeur que porte ma haine et mon dégoût, ma terreur pure aussi. Tu n’as pas besoin de ma tendresse, alors je te la donne, pour alourdir un peu tes épaules. Pour que tu marches un peu plus lentement sur le chemin de ton existence. Et pour qu’un jour, tu portes tellement de chagrin sur toi que tu finiras par ne plus pouvoir fuir tout ceux à qui tu as fait du mal, et t’effondre de toi-même. Je laisse ma joue choir sur ton épaule et mes cheveux blond caresser ta nuque. C’est la dernière fois, Anarchy. La dernière fois que je me laisse entrainer dans ton sillage. À partir de maintenant il n’y aura plus que l’Ordre. Et ta folie que j’ai trouvée irrésistible adolescent me laissera indifférent à l’avenir. Et alors je te jugerai. Et je te ferai la peau.
Un peu de patience. Je me serre contre toi comme un enfant perdu. J’ai le syndrome de Stockholm. Ou la mélancolie des premières fois.
« Au revoir. »
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| | | A.-I. Anarchy Selwyn Sorcier Messages : 760 Galions : 475 Âge : 23 ans. Classe : Ex-Slytherin. Avatar : Jensen Ackles, b*tch. ♥
| Sujet: Re: anarchy&abel | the devil left, everything will be okay Mar 28 Oct - 11:32 | |
| ABEL&ANARCHY Cet homme si faible, si facile, si beau … il me rend dingue. Rien que de savoir que je lui fais du mal, qu’il n’en a pas envie ou bien qu’il soit partagé entre l’envie et la peur … ça m’excite de plus en plus. Il m’excite, ce petit. Je suis fou de son corps frêle, de sa peau laiteuse, de son odeur envoûtante. Je suis fou de ses yeux transperçant, de ses cheveux d’un blond éclatant. J’ai sans cesse envie de lui, qu’il soit mien. De toute façon, il est à moi. C’est ma petite chose, mon petit pantin. Du moins, ça l’était. Me dire que je lui rends sa liberté me tue. Mais qu’il se rassure, je reviendrais. Je reviendrais lui faire mal, le hanter à nouveau. Je reviendrais me loger à nouveau entre ses deux fesses, je viendrais à nouveau en lui, le déchirer. Je reviendrais, et là il verra que m’oublier, c’est impossible. Qu’il le veuille ou non, j’ai marqué sa mémoire, je l’ai torturé psychologiquement et physiquement. Il s’en souviendra pour le restant de ses jours. S’il ne veut plus se sentir mal, sale ou humilié, il devra mettre fin à ses jours car, même en se faisant aider psychologiquement, il n’arrivera pas à surmonter tout ça.
Une fois habillé, je l’observe, assez fier de moi. Je ne peux qu’être fier de ce que j’ai accompli jusqu’ici. Faire du mal aux autres, les maltraiter, les malmener, les tuer, les détruire. Je n’ai aucun regret et je n’en aurai jamais. Je suis fier d’être ce connard, d’être celui que l’on craint. Oh pas le plus évidemment mais j’aime le fait que les gens changent de trottoir quand je passe près d’eux, qu’ils changent de direction, qu’ils m’évitent. J’aime le fait d’être qualifié comme dangereux. Dangereux pour les autres, bien évidemment mais pas pour moi-même. Il s’avance vers moi et dépose un baiser contre ma joue et se recule. Je l’observe, cachant mon incompréhension. Incompréhension qui laisse place à un sourire, à sa phrase. Me tuer ? Tout le monde en rêve … ou presque. Tout le monde voudrait mais aucun ne l’a encore fait, aucun n’a encore tenté. Peut-être parce qu’ils ont trop peur que je l’emporte. « Je suis déjà mort. » Un être sans sentiments, un être remplit de haine. Sans aucune humanité. Un monstre. Je suis mort depuis longtemps. Je l’observe et j’affiche un sourire en coin. Je me penche vers lui, murmurant ensuite contre son oreille, mon souffle caressant cette dernière. « Puis, tu en seras incapable …Ce sera toi qui mourra dans cette bataille. »
Je me recule ensuite avant de m’asseoir. Je le laisse prendre place à mes côtés, contre moi, même. Je me crispe légèrement. Je ne supporte pas un tel contact, aussi doux soit-il. J’ai horreur de la tendresse, de la douceur. J’ai horreur que l’on se cale contre moi et que l’on repose sa tête sur mes épaules. Je fixe droit devant moi, restant bien silencieux. Il se serre contre moi, je ne réagis pas. Je ne le prends même pas contre moi. Aucune étreinte, rien. La tendresse, c’est ce que je fuis, depuis bien des années maintenant. L’amour également. J’affiche un sourire à son au revoir. Au moins, il est conscient que ce n’est pas un adieu, et que l’on se reverra. Je glisse mes doigts dans ses cheveux blonds, les caressant d’une tendresse assez rare. Je l’observe ensuite avant d’empoigner ses cheveux et de le faire se redresser, le détachant de moi. Je les lâche et enlève mes doigts, déposant mes lèvres contre les siennes, lui volant un baiser, aussi langoureux soit-il. Je plante mon regard vert émeraude dans la prunelle de ses yeux. « On se reverra vite. » Je me redresse ensuite et je l’observe avant de m’éloigner, d’un pas sûr mais lent, avant de finir par disparaitre dans la pénombre, dans le brouillard de la forêt dite interdite. Je finis par disparaitre totalement de cet endroit, abandonnant cet être innocent et fragile.
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| | | Abel T. McMillan Serpentard Messages : 304 Galions : 425 Âge : 22 ans Classe : M1 - Justice Magique Avatar : Boyd Holbrook
| Sujet: https://www.youtube.com/watch?v=ndF8At83xkw Mer 29 Oct - 10:12 | |
| Déjà mort… Comme quelqu’un que je connais. Je te lâche un sourire sans répondre, lorsque tu m’assure que je mourrai au cours de la bataille. Qui a dit que je me battrai ? Je préfère t’égorger dans ton sommeil. Ce sera bien plus simple.
Ton baiser m’enivre. M’endort, comme si tu me souhaitais bonne nuit. Je vais m’endormir, et entrer dans un rêve où tu n’existes qu’en tant que cauchemar. Et tes magnifiques yeux verts me hanteront.
L’être innocent et fragile, comme tu dis, te regarde t’éloigner dans la nuit et les ombres de la forêt. Ça y est, le rideau tombe. Tu disparais de ma vie, et ma mémoire, par instinct de survie, efface ton visage. Il ne reste que tes yeux, et ton baiser sur mes lèvres. Je reste encore, pour être sûr e ta disparition. Je souris. Je n’ai pas de larme à verser. Je n’ai pas assez de haine à te donner.
Parce que pour moi tu ne seras jamais un traumatisme. Tu seras juste le premier homme qui a compté, le premier qui m’a tout pris, le premier qui a sur. Mais tu ne m’as pas détruit. Ce corps je te l’ai abandonné. Ce plaisir malsain que tu m’as offert, m’as fait découvrir, je le portais en moi sans toi. C’est Billie qui a fracassé ce qu’il me restait de foi pour l’amour contre les murs de mon être. Tu n’as fait que rendre ça plus supportable. Parce que tu as fait pire.
Tu n’as rien détruit dans ma vie, Anarchy. Tu es arrivé, m’a dévasté encore un peu plus, et tu es parti. Tu m’as prouvé que des gens méritaient de mourir. Tu m’as juste appris la vérité nue. J’étais mort tout autant que toi lorsqu’on s’est rencontré. J’étais mort le jour où j’ai laissé ma sœur se noyer, salit depuis celui où j’ai désiré mon frère.
Tu m’as sauvé, Anarchy. Tu m’as sauvé du monde minuscule et bien ordonné que j’ai voulu me créer pour me protéger. Tu as introduit à ma vie, cette part d’Anarchie, qui me permet de voir ce que j’en fais aujourd’hui.
Tu n’es rien d’autre qu’un chagrin d’amour de plus. Un chagrin qui fait peur, qui fait mal… Mais un chagrin d’amour quand même.
Et c'est pour cela que je te survivrai. D'un sort d'Oubliette s'il le faut.
END
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