Vous voyez le genre de fille sophistiquées qui ne peuvent pas sortir si elles ont une mèche de cheveux mal placée ou un plis sur le robe ? Et bien voilà mon exact opposé. Je ne suis pas une souillon, je ne fais juste pas tout passer par les apparences. L'intérieur avant l'extérieur, cliché n'es-ce pas. Mais c'est ainsi. Un minimum de maquillage, une paire de jean et je suis dans mon élément. Et oui encore une fois je vais vous décevoir, toujours pas le genre de fille que l'on trouve dans les magazine, perchée sur des talons qui à moi me ferait me tordre la cheville, ou dans des robes si moulants quelles donnent l'impression d'une seconde peau. Après tout quand on passe son temps sur une moto à parcourir l'Angleterre il vaut mieux s'habiller en conséquence. Mon apparence est un peu le reflet de ma personnalité si je puis dire. Je suis naturelle comme vous l'aurez compris, je ne donne que peu d'importance aux choses matérielles, je m'attache à des enveloppes charnelles possédant des âmes pas à des objets. Un peu philanthrope sur les bords me direz-vous mais c'est ainsi, je ne peux m’empêcher d'aider les gens quand ils sont dans le besoin. Qu'ils soient bon ou mauvais peu m'importe, je sais qu'une part de bien se dissimule en chacun de nous. On choisit ce que l'on désire être, on ne naît pas mauvais, on ne naît pas bon, on le devient. C'est en faisant les bons choix que l'on devient une personne accomplis, dans le cas contraire on s'enfonce dans les limbes des ténèbres. Je ne fais partis ni de l'un, ni de l'autre, un savant mélange si je puis dire. J'ai fais des choses dont je ne suis pas fière, comme vider ce désespoir dû au départ de ma mère dans la violence, pas gratuite, mais cela restait de la violence tout de même. Je répondais aux attaques, par des attaques, seulement comme certains si attendais ce n'était pas avec ma baguette que je répondais mais avec mes poings. Comme quoi plusieurs années de boxe thaïlandaise dans le monde moldus m'avaient servis finalement... Je ne suis pas une fille foncièrement méchante, je suis juste une fille avec un trop plein d'énergie et un caractère si fort que je suis prête à exploser à n'importe quel moment. Et pourtant personne ne pourrait sen douter, derrière cette apparence un peu garçon manqué, cette réserve que j'ai avec les gens que je ne connais pas, se cache comme James me l'a souvent dis, un véritable dragon au cœur de lion. J'ai ce besoin, parfois trop fort de liberté, de solitude, c'est ce que m'a toujours apporté ces longues ballades en motos, à rouler trop vite dans des coin perde et abandonné, à jouer avec ma vie, avec le feu. A chercher des sensations qui me ferait m'évader. Une véritable casse cou, et cela depuis mon plus jeune âge, les conséquences d'avoir quatre frères sûrement et d'être toujours collé à leur basque. Je n'ai jamais eu peur d'avoir mal, bien que j'ai une phobie assez ridicule de tout les objets contondant mais j'ai toujours recherché ce petit plus que pourrait m'offrir les sensations forte. C'est pourquoi j'ai essayé tout ce que le monde moldus pouvait m'offrir du saut en parachute au saut à l’élastique. Seulement c'est comme si ce n'était jamais assez, je n'ai pas ce fameux frisson qui vous prend aux tripes. Je le trouverais peut-être un jour...ou sûrement jamais. Derrière cette apparence audace, que je mets en avant chaque jour dans mon travail, se dissimule une véritable poule mouillé quand il s'agit de séduire. Que l'on soit bien d'accord je n'ai pas peur des hommes mais je ne sais pas, quand ils me plaisent je deviens maladroite, j’enchaîne les bourdes, les gaffes. Sur cette planète, je pense être la personne la moins disposé à séduire convenablement un homme. Et puis si on ajoute le fait que je manque cruellement de tact, et que je suis allergique à toute forme de romantisme, de près ou de loin, la plupart du temps je les vexe. « Amalys ça te dirait ce soir un petit dîner aux chandelles rien que toi et moi ? » Et que je réponde immédiatement un non, sans même avoir eu le temps de réfléchir à une réponse, comprenez que le bas blesse...  Non je n'aime pas la St Valentin, fête totalement idiote, commerciale, créer pour des crétins ayant besoin d'un jour précis pour fêter leur amour ! Non je n'aime pas les petits dîners romantiques, à l'eau de rose, avec des chandelle qui me donnerait plus envie de me faire brûler vive que d'y rester. Et surtout ne parlons pas des files à l'eau de robe et des livres, je les passerais volontiers dans une broyeuse. Mettez moi un bon film d'horreur, emmenez moi voir du sport si vous voulez me contenter, mais par pitié tout mais pas ça. Et puis il y a cette facette de moi, qui pour certains révèle un côté suicidaire ou particulièrement masochiste, mon incapacité à me taire lorsque j'entends quelques chose qui contredit mes idées, ou mon besoin d'aider les gens en dangers... Ça m'attire souvent des ennuis, mais il n'y a pas plus allergiques que moi à toutes formes d'injustices. Je remets à sa place quiconque s'en prend à plus faible que soit, je suis prête à couper la langue de ceux qui crache des insanités racistes à longueur de temps. Je rêve d'un monde où l'égalité serait prôné et respecté, cette facette naïve et idéaliste de ma personnalité.

Et dernière chose, je déteste parler de moi !

Mon histoire n'est pas de celle que l'on va trouver dans les livres à succès ou de celle que l'on va s'arracher pour en faire le film de l'année. Quoi qu'un peu de magie éveillerait j'en suis certaine la curiosité des moldus. Je ne suis pas la fille d'une grande star, ni l'héritière d'une grande famille sang-pur avide de puissance, ni l'unique rescapé d'une très ancienne famille reconnue par tous. Ni ça, ni rien d'autre. Le nom des Lancaster n'est connu que d'une minorité. L'origine moldus en fait frémir certains, en dégoûte d'autre et me plonge pour ma part dans une profonde fierté. Je n'ai pas honte de mes origine, je suis un bain de culture, une mère sorcière et un père moldus, deux mondes, deux manières de vivre différentes, des tonnes de choses pour attiser ma curiosité, mon intérêt. Et pourtant je me suis toujours plus sentis né moldus que sang-mêlé. Je n'ai pas grandis dans le monde sorcier, n'y faisant que de rare apparitions pour voir de la famille, j'ai grandis dans une petite maison Londonienne, tout ce qu'il y a de plus modeste. Et non je ne croulais pas sous le luxe, l'or et les gallions, bien au contraire. Je venais d'une famille modeste, qui avait assez de mal à joindre les deux bouts la plupart du temps. Rien de très attirant et qui ne fait pas rêver n'es-ce pas ? Ma mère ne travaillait pas, avec six enfants elle avait préféré se consacrer à sa famille. Quant à mon père il tenait un garage moldus dans le centre ville, ce passionné d'automobile m'avait toujours emmené avec lui pour réparer des vieux tacots qu'il transformait avec ces mains en véritable pierre précieuse. Et oui pas de petite princesse soignée, non une fille qui met ses mains dans le cambouis. Ajouté à mon sang, ma famille nombreuse composé de ma sœur jumelle et de mes quatre frères,  et de la situation de ma famille je n'étais certainement pas considéré comme le personnage typique d'un des romans chevaleresque à la Shakespeare, j'aurais plutôt figuré dans l'un des romans de Zola à bien y regardé, surtout lorsque l'on connaît la suite de mon histoire.  

Grandir dans une famille nombreuses ça à autant d'avantages que d'inconvénients. Ma seule sœur, Layna, ma jumelle, était mon exacte opposé. Elle rêvait de la branche magique de notre famille, lisait des tonnes de livre sur l'autre monde, ne voulait qu'une seule chose intégré Poudlard. Elle était aussi beaucoup plus féminine, au contraire de moi mal dans ma peau et bien plus tête brûlée et garçon manqué qu'elle. Nous n'étions pas complémentaires, nous n'arrivions pas à nous entendre à cause de cela. Elle voulait consacrer son temps à elle et à ses amis, en oubliant les valeurs familial que nos parents se tuaient à nous inculquer. J'ai passé le plus clair de mon temps avec mes quatre frères,trois étant plus âgés que moi et le dernier n'ayant que deux ans d'écart avec moi. Ils me faisaient faire des choses totalement folle, j'ai commencé la boxe à cette époque, ma passions pour les voitures et la moto aussi. Une enfance plutôt heureuse en soit, pas de maison qui explose ou de découverte d'un don qui aurait fait de moi un être exceptionnelle. C'est bien le contraire. A vrai dire j'ai bien faillis croire que j'étais une cracmol, ce qui ne m'aurait pas déranger tant que cela en soit. Mes pouvoirs ne sont apparus que très tard. Lors d'une dispute habituelle avec Layna, qui s'était servis de ma plus grande peur, celle des lames et objets pointus. En me pointant avec un couteau de cuisine, cette folle dingue avait réussis à me faire exploser de rage et de peur les vitre de notre petite cuisine. A partir de ce moment j'ai compris que je n'étais pas la seule de ma famille à avoir une tare comme l'aurait si bien dit ma sœur. Elle me considérait un peu comme le vilain petit canard, elle nous considérait tous ainsi en fait. Notre famille ne convenait ne convenait pas à ses aspirations, elle rêvassait dans des bouquins de longues lignées de sang pur, rien de très attrayant pour moi qui était totalement fière de mon sang.

Tout s'est accéléré à mon arrivée à Poudlard, nous étions en pleine guerre et mon sang n'était pas très bien vu, je n'étais pas très bien vu. Sang-mêlé, gryffondor, rebelle, le parfait palmarès pour s'attirer les foudres des Carrow. Ces monstres que je me jurais de faire payer lorsque je finissais mes journées à l'infirmerie à cause de leurs coups et de leurs sorts. Layna  avait un peu moins de mal à se fondre dans la masse que moi, la serpentard savait utilisé son don de manipulatrice, sa ruse et son éloquence pour se dédouaner de beaucoup de chose.  Deux de mes frères étaient aussi à Poudlard et voyaient d'un mauvais œils les nouvelles fréquentations de notre sœur.

Ma vie a vraiment basculé lors de mes seize ans alors que je passais mes vacances à Londres avec ma famille. Ma sœur se faisait de plus en plus rare, fréquentant de nouvelles personnes, n'octroyant plus une minutes à sa famille. J'aidais mon père au garage, passant mon temps sur une moto que j'avais moi même réparé et rafistolé, un coups de peinture rouge en l'honneur de ma maison plus tard, j'avais un vrai bijou rutilant face à moi. C'est lors d'une de mes ballades dans le peu de rues calmes de la capitale que je connaissais, que j'ai croisé l'horreur, la véritable horreur qui nous trucide le cœur. Ma mère, entouré de deux hommes capuché, deux ordures sans courage, qui s'en prenait verbalement et physiquement à elle. J'ai juste eu le temps d'hurler son nom qu'il lui plantait un objet incisif dans le ventre avant de s'enfuir    avec son sac e sa voiture garé sur la bas coté. J'ai rien pus faire, totalement inutile voilà ce que j'étais. Agenouillé face à ma mère qui se vidait de son sang, alors que les moldus s'agglutinait de mon sang et que l'ambulance semblait ne jamais arriver. Elle a pas tenu le coup, elle a pas réussit, je lui ne veux tellement de ne pas avoir réussis à s'accrocher, de m'avoir laissé, j'avais besoin d'elle moi... J'avais besoin de ma mère... Son décès à tout changé, je me suis renfermé, mon père s'est fermé comme une huître noyant sa douleur dans l'alcool, mes frères se remettaient avec difficulté de la perte de leur mère. Et il y avait Layna, qui elle semblait totalement insensible, comme si elle ne ressentait rien, pas de chagrin pour la disparition de celle qui l'avait mise au monde. Rien, pas de colère, pas de tristesse, absolument rien, comme si elle n’éprouvait aucun sentiment. Comme ça fait mal de voir sa propre sœur jumelle paraître aussi insensible, s'éloigner encore plus... Elle était partis vivre dans le Kent sorcier, chez mes grand-parents sorciers. Nous ne faisions que nous croiser à Poudlard à partir de là, ne nous adressant même plus la parole. Nous n'avons jamais retrouvé les assassins de ma mère... Mais je le ferais, je les retrouverais, je les traînerais devant la justice pour qu'ils paient leurs crimes.

Et j'ai commencé à observer de loin un Serpentard, Nataniel Andrews, c'est tout ce que je savais de lui, Layna fréquentait de plus en plus de monde dans sa maison, ces amis avaient des noms à faire froid dans le dos, tous des rejetons de mangemorts. Mais lui paraissait beaucoup plus différent des autres, il m'intriguait. Il était bien trop différent, il me fascinait presque. Layna avait ce besoin vitale de vouloir être reconnue, son ambition supplantait celle de tout le monde. Moi ce n'était pas mon cas, je me destinais à une carrière d'Auror et si je n'y arrivais pas je reprendrais le garage de mon père c'était ce qui était convenu. Je n'étais pas brillante, je me tuais à la tache pour tenter d'avoir des notes acceptables. Je n'avais pas de talents particulier, étant une vrai buse avec la théorie, préférant la pratique et l'art du sortilège. J'étais véritablement nulle en potions, mes chaudrons m’explosant la plupart du temps en plein visage.

Mes frères se sont dispersés dans le monde l'un en Egypte, l'autre en Russie et le troisième aux Etats-Unis. Ils fuyaient l’alcoolisme grandissant de mon père qui venait de perdre son affaire et le souvenir douloureux de ma mère. Même en venant d'empocher mes ASPICS je ne pouvais pas le laisser, pas fuir comme ils l'avaient tous fais. J'ai continué mes études, j'ai pris un petit travail et je me suis occupé de lui et de mon cadet. J'ai commencé à fréquenter un garçon lorsque j'ai intégré le ministère, mon deuxième petit ami seulement. Je n'étais pas le genre de fille à courir derrière les garçons j'étais plutôt pudique lorsqu'il s'agissait de mes sentiments, et une véritable incapable lorsqu'il fallait séduire. Quoi qu'il en soit je me suis attaché à lui        . Il était doux, il canalisait mon gros caractère, il pensait mes plaies et il était à l'écoute. James Mon binôme, celui que je croyais être l'homme de ma vie. Et pourtant il était partie en fumée comme tout ceux que j'aime. Mort. Un mort qui commençait à revenir bien trop souvent dans mon vocabulaire. Tué lors de l'une de nos missions. J'étais forte, j'étais tenace, mais c'était le coups de massue de trop. J'ai sombré dans une violente dépression après ça. J'ai eu besoin d'un certain suivis psychologique après ça. C'est là que je l'ai revenu, l'énigmatique Nataniel. Je me confiais à lui, je lui parlais, je vidais mon cœur, je reprenais vie, je recommençais doucement à travailler, il était mon psy..

Quant à Layna, je ne l'avais jamais revu depuis ma septième année et malgré tout ce qu'elle avait fait, elle restait ma sœur...

La vie pathétique d'une fille n'ayant jamais fais la une des journaux. Juste une boule de feu qui explose bien trop souvent. Une lionne au cœur tendre, affaiblis par les épreuves. Ce que je veux ce n'est pas faire payer, c'est faire rendre la justice. Je donne ma vie à mon métier pour retrouver chaque âme sombre de cette planète. Mon histoire ne vous marquera peut-être pas, mais moi elle est ancré dans mon cœur et dans mon derme à coups de cicatrice.