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Sujet: MEW&NONO ♦ weirdos brothers Lun 27 Oct - 21:29
Brothers Duke ♥
Fraîchement diplômé, me voilà apprenti-Auror. Ce n’est pas facile tous les jours, mais on s’y fait. Puis je ne vais pas baisser les bras pour si peu. Je veux aller jusqu’au bout et j’y arriverais. Je m’étire, allonger sur le lit et je lâche un long soupire, ne bougeant plus. Je n’ai pas envie de me lever mais bon, j’ai donné rendez-vous à Barth’ aux trois balais afin d’y boire une bonne bieraubeurre et de lui annoncer la nouvelle. Puis, ça fait bien longtemps que je n’ai pas vu mon frère, il me manque. En fait, depuis que je ne suis plus à Poudlard, c’est différent. On se voit beaucoup moins, on se parle par hibou évidemment mais ce n’est pas la même chose. Le manque se fait ressentir bien vite. Mais bon, ce sont les aléas de la vie puis, je me dis que c’est s’éloigner pour mieux se retrouver. Comme aujourd’hui. Mais j’ai la flemme monstre. Je suis épuisé.
Je finis par quitter mon lit bien-aimé avant de soupirer un peu et d’aller me laver. Une bonne douche, bien chaude. Ca me fait un bien fou. Je me sens détendu, tellement bien. Je glisse mes doigts dans mes cheveux et pince mes lèvres entre elles avant de soupirer un peu et je sors, après avoir coupé l’eau et j’attrape une serviette, m’essuyant et m’enveloppant dans cette dernière avant de me diriger vers ma chambre pour m’habiller. J’attache mes cheveux en un chignon et je remets quelques poils rebels de ma barbe en ordre, j’attrape ma baguette et me voilà fin prêt. Je la glisse dans la poche de ma veste en cuir puis j’enfile des chaussures rapidement avant de transplaner arrivant bien vite à Pré-Au-Lard, regardant autour de moi. Ca ne change pas, en quelques temps bien évidemment, et fort heureusement. Mais bon, je me sens bien. Ca me fait plaisir de revoir un paysage familier. Je m’avance ensuite vers le trois balais, entrant dans le bar et je file m’asseoir à une table, retirée dans un coin plutôt calme. Tant mieux, j’ai envie de passer du bon temps avec Mew, et je n’ai pas envie que l’on nous dérange.
J’observe l’heure, je suis un peu en avance, comme à mon habitude. Je soupire un peu puis un serveur vient à moi et j’affiche un petit sourire, demandant une biéraubeurre puis j’observe une forme familière qui s’approche de moi et je souris. Il ne change pas, toujours aussi beau moche, avec sa dégaine de bad boy. « Salut frangin ! » Je souris puis je le laisse s’asseoir face à moi et le serveur m’apporte ma biéraubeurre et pour le coup, je lui en demande une deuxième. Je tends le verre à Barth et affiche un petit sourire. « Je saurais attendre, t’en fait pas, tu sais à quel point je suis patient. » Je lui fais un clin d’œil. Je dois être le plus patient des deux, mais bon en même temps je ne peux pas dire que je tiens ça de notre père ou autre vu que je n’ai aucun lien de sang avec eux. Le sang Duke ne coule pas dans mes veines… mais je me considère comme l’un d’eux. Le serveur ramène la deuxième pinte de bière et je le remercie avant de ramener le verre un peu plus à moi et de boire quelques gorgées. Je commençais à avoir soif, ça fait du bien. « Alors, ca se passe bien à Poudlard ? Tu n’as pas encore brisé les os de quelqu’un ? » Dis-je avec un sourire amusé. Mon frère est un bagarreur, un homme assez sauvage donc ça ne m’étonnerait pas qu’il réponde par quelque chose de positif, cas contraire je serais trèèèès surpris. M’enfin, je ne dis pas qu’il ne sait pas être sage non plus hein … quoique (a).
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Bartholomew K. Duke
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers Mar 28 Oct - 22:06
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Douce caresse sur sa peau que celle des rayons de l'astre solaire. Paradoxal contraste entre la fraîcheur qui règne en ces murs et l'agréable chaleur qui traverse les fenêtres. Qui erre, vile traîtresse, sur les muscles endormis. Avant d'atteindre le visage détendu et repu de sommeil. Chatouillant une paupière, puis l'autre. Un gémissement lâché alors qu'il se tourne de l'autre côté. Oscillant dangereusement vers le grognement primitif. Il est déjà l'heure de s'éveiller, d'affronter la tiédeur automnale et d'affronter la connerie humaine. Pourquoi le monde est-il si cruel ? Une jambe longue et pâle qui suit sa jumelle, un corps qui s'étire langoureusement, frissonnant sous le changement de température. Pourtant, un sourire rehausse ses lèvres, fait pétiller l'écran océan de ses yeux clairs. Il va pouvoir admirer les traits si particuliers de Noa. Ses yeux légèrement plissés, dont la forme d'amande augmente l'intensité chocolat. Son sourire étincelant comme mille soleils, la crinière de ses cheveux remplis de dreadlocks. Une différence à jamais inégalée. L'intempestive joie dans ses mots, dans ses histoires, dans son humour. Cette étincelle de malice qui luit sur l’entièreté de son visage. Noa. Et désormais, il fredonne un air de rock'n'roll, mettant la main à travers son armoire pour attraper tissus, vêtements. De quoi habiller son corps uniquement vêtu d'un rempart à sa virilité. Éternelle composition stylistique. Un tee-shirt au hasard surmonté de son immortel gilet en cuir dont les manches ne sont plus qu'un lointain souvenir. Une main lasse passée dans la chevelure en désordre organisé et ne reste que le rythme de ses bottes le long de la descente des escaliers.
La brise est fraîche, elle effleure son visage pâle. Ses longues mains aux dextres arachnéennes, ces poignes de fer sont engoncés dans les poches de son jean. Le village ne lui a jamais paru si beau. Certainement parce qu'il sait qu'une âme est venue à lui, pour le simple bonheur de l'apercevoir après des semaines à être séparés. Il veut parcourir le monde à la découvertes de créatures enchanteresses. L'autre veut dédier son corps et son âme, se dévouer à la protection du peuple magique. Deux avenirs littéralement opposés. Mais un même désir de réussir, d'achever ces rêves d'enfants.
Il pousse la porte de bois brut, faisant carillonner les breloques au plafond. Gling. Une bouffée chaude et chaleureuse vient l'étreindre sa face apaisée. Une silhouette avachie sur un siège. Il est là. En avance, tout comme il est toujours en retard. « Oy, le hippie. » Délicat adjectif pour décrire la masse de ses cheveux, tournés en un chignon rapide et déstructuré. Il s'asseoit vivement, dévisageant ce visage fraternel comme s'il ne l'avait jamais contemplé cents fois. Une choppe de ce breuvage chaud et mousseux déposé devant lui. « Merci, frangin. D'ailleurs, t'attends toujours le vent monumental de la blonde du mois dernier avec patience aussi ? » Un sourire mesquin. Comme si Noa ne s'en était jamais allé de l'école pour suivre sa formation de futur auror en devenir. C'était tellement bon de se retrouver en famille. Il ne manquait que la mince silhouette de leur père, son sourire goguenard et ses sous-entendus vaseux. Ils s'abreuvent simultanément, appréciant la texture si particulière de la bièraubeurre. Ce mélange de saveurs : des relents de café, de caramel et de beurre, par déduction logique. « Pas mal mouvementé. Nos amis les serpents n'ont plus de maison, vu que le sous-sol s'est carrément effondré. Je crois même en avoir vu lâcher quelques larmes, c'est pour te dire. » Il esquisse rictus moqueur. Pas qu'il ai un ressentiment envers les vert et argent, mais c'était presque comique comme situation, malgré la panique générale. « J'essaye toujours de faire sortir le lion qui sommeille en Rubens mais putain, il doit être bien coincé dans son derche. C'est de la mission suicide. Il te passe le bonjour d'ailleurs. » La décontraction avec laquelle il débite ces simples mots, alliant la critique d'un de tes amis avec un passage de formule de politesse. Barthomolomew Duke dans toute sa splendeur. « Et qu'est-ce que notre apprenti-auror dreadlocké raconte de beau, de son côté ? Pas trop difficile, le moche ? » De l'affection à l'état pur.
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers Mar 28 Oct - 22:50
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Un réel plaisir de revoir mon frère. Ca fait tellement longtemps que je ne l’ai plus revu, j’ai même l’impression que ça fait des années. Mon frère et moi, nous sommes comme cul et chemise. On se dit tout, on se parle de tout et on ne se cache rien. De toute façon, on ne sait pas se mentir. Nous sommes comme des jumeaux. On se connait sur le bout des doigts, on se connait par cœur. On reconnaitrait l’odeur de l’autre les yeux fermés parmi des centaines. Quand l’un va mal, l’autre le sait. Il y a une connexion entre nous, que pas tout le monde a. C’est juste que l’on a toujours été fusionnel, surtout après mon arrivé et je remercie Barth, car sans lui je pense que je n’aurai pas surmonté cette dure épreuve que m’a donner la vie. Il a été là pour moi, il a senti que j’avais peur, que j’étais perdu et déjà détruit. Je pense que je ne pourrais jamais le remercier comme il se doit. Je lui dois tout. Il le sait, mais jamais je ne lui dirais. Je lui montre d’une autre façon, à ma façon. De toute façon, c’est comme ça que l’on marche. Nous restons des hommes avant tout, donc la fierté forcément y est pour quelque chose.
J’arrive en avance, et je prends place dans un coin tranquille où l’on pourra discuter sans que personne ne tende l’oreille pour nous écouter, ou sans que l’on soit déranger par du brouhaha, par quelconque chahut. Bien sûr, sa salutation ne m’étonne pas du tout. Je suis tout le contraire de lui. Je suis limite contre la violence tandis que lui ne se gêne pas pour se lever et cogner le premier venu qui lui semble avoir une gueule étrange, qui a pu le regarder de travers ou s’en prendre à quelqu’un qu’il aime. Je le comprends, ça m’énerve aussi mais je préfère parler plutôt que d’utiliser les poings. Il me parle du vent que je me suis pris d’une jolie blonde. J’ouvre ma bouche pour répliquer avant de la refermer et de grogner. Toujours les mots qui fâchent, hein (a). « Enf…non, je sais que tu aimes quand je t’insulte. » Dis-je en me freinant moi-même pour éviter de lui faire plaisir. Mais je ne le prends pas mal, je fais juste semblant de bouder comme à mon habitude. On est très différent lui et moi, enfin pas tant que ça quand on y regarde bien mais, on s’aime. Rien ne pourra nous séparer, ni une fille, ni un garçon, pas même la mort … personne. On est bien trop solidaire, fusionnel. Je viens ensuite aux nouvelles, bien évidemment il est toujours à Poudlard tandis que moi je m’oriente vers une voie professionnelle, entrant dans le monde des adultes … trop brutalement à mon goût. Je me mets à rire à sa remarque. Bien fait pour eux. Je n’ai jamais pu apprécier les serpents. Ce sont tous les mêmes, des êtres ignobles et repoussants. On aimerait tellement les balayer de Poudlard, les enfermer dans leur cachot. « Bien fait ! C’est tout ce qu’ils méritent. » Comment vous dire que si je pouvais les bannir de Poudlard ou même du monde magique, je le ferais. Mais malheureusement, je n’en ai pas le pouvoir. Un jour peut-être.
Il me parle de Rubens, de manière assez directe et j’admets qu’il m’enlève les mots de la bouche. Mais ce petit est attachant, comment est-ce que l’on voudrait lui faire du mal ? Puis je suis sûr qu’un jour ce sera un très grand sorcier, il n’a sûrement pas assez confiance en lui. Un jour, il fera des ravages, j’en suis sûr. Je hoche la tête, buvant une autre gorgée de ma biéraubeurre. « Un jour, il y arrivera ! Moi j’y crois. Tu lui passeras le bonjour aussi alors. » Je repose ma biéraubeurre sur la table, m’essuyant le contour des lèvres au cas où j’aurai une moustache de ce breuvage si … délicieux. Il me questionne à son tour. Je lui donne un gentil coup de pieds dans le tibia, pas trop violemment non plus puis je me mets à rire. « J’ai autant de succès que toi, alors c’est que tu dois être aussi moche que moi. Ca va, c’est difficile mais bon, je tiens le coup. Sinon je vois toujours ce mec … tu sais le serveur de la tête de sanglier . Il est … woaw. » Dis-je en me suçant la lèvre inférieure tout en secouant un peu ma main pour appuyer mes dires. Evidemment, il voit où je veux en venir. C’est que ce mec vend du rêve. « Non mais attends, j’ai jamais vu un mec savoir se servir autant de sa bouche ! » Sauvez-moi, avant que je ne sombre. J’affiche un petit sourire en coin avant de glisser mes deux mains jointes sur mon ventre. Et je crois que je suis entrain d’en tomber amoureux … Je sais pas. Malgré le fait qu’il ne soit pas très fiable et très clean, il a ce quelque chose ….Et je suis sûr que c’est réciproque. A chaque fois que l’on se voit, il y a ces petits regards qui en disent long. Je me sens pensif, je me perds dans mes pensées. Je prends une inspiration avant de finir ma biéraubeurre. Je pense que je vais m’abstenir de partager ceci avec Mew pour le moment.
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers Jeu 30 Oct - 22:04
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Il avait beau poser son regard océan sur toutes les âmes réunies, appelées par la chaleur et l'exquise douceur de la taverne, qu'il reviendrait inlassablement sur les traits juvéniles de son frère. Ils avaient beau avoir le même nombre d'années à leur effectif, il avait toujours semblé plus âgé que le dreadeux. Certainement du à son visage dont il dirait qu'il avait été taillé dans le bois brut. Des contours indéniablement masculins, presque primitifs. En accord exact avec son comportement. Il n'était pas réputé pour être doux, sa délicatesse s'approchant bien plus de celle du bûcheron suédois. Aux antipodes du faciès rayonnant de Noa, son sourire avenant, lumière de mille joyaux combinés. C'est ce contraste entre leurs deux personnalités : l'excessif, l'impatient, le passionné mais en face de son contraire ; l'humble, le bien-heureux, le malicieux. Ce paradoxe aussi précieux que l'était son frère à ses yeux. La première et la seule personne pour laquelle il accepterait d'y laisser sa vie, pour laquelle il accepterait de balayer ses rêves et ses valeurs d'un revers de bras. Il avait su, il avait ressenti, il avait éprouvé la douleur et la détresse, de cet enfant abandonné à la jungle qu'était la vie. Sans même connaître rien que son prénom. Il avait accepté cette étrangère et incongrue de par les circonstances qui l'amenaient à eux. Sans un mot. Il s'était simplement allongé près de ce petit corps inconnu, veillant sur ce visage particulier et tiré par les évènements avant de s'endormir aussi paisiblement que si tout était bien dans le meilleur des mondes.
Dans ses yeux bruns, il pouvait voir le reflet de ses propres pensées, le film de leurs souvenirs communs. De leurs bagarres plus ou moins tendres sur l'herbe moelleuse du parc, leurs courses-poursuites endiablées dans les corridors de l'école entière. Leurs soirées à observer les étoiles en enchaînant rasade après rasade, l'esprit embrumé par la musique et par le gin. L'ambiance folle, festive et électrique des concerts des Bizarr' Sisters. À hurler les paroles comme si elles sortaient d'elles-même de leurs bouches. Les confidences murmurées au coin de la cheminée,. toute autre vie que la leurs étant endormie dans les dortoirs rouge et or. Un sourire empli de nostalgie qui étire ses lippes. Il n'est plus là. Ils se voient souvent, certes, mais ce n'est plus la même folie, intempestive. Contrant vents et marées, intempéries. Résistant au pire. « Oh oui frangin, sors-moi tes plus belles injures. Fais-moi jouir sous tes gros mots. Tu sais que j'aime ça. » Un mouvement malsain de ses sourcils pour accentuer la dépravation et la taquinerie de ses paroles. Ce jeu intemporel, fraternel. Noa rit à la remarque sur les sans-abris, les orphelins de Serpentard. Bartholomew peut comprendre, pourtant il tique à la réponse de son frère. Pas qu'il vouerait une admiration ou une sympathie envers eux mais il évite le plus possible ces serpents. Majoritairement remplis de haine, de suffisance. Les exceptions existent, bien heureusement. Il ne niera pas qu'il peut apprécier certains élèves de la maison de Salazar. « Mmh. » Puis vient Rubens. Dont le lion intérieur est aussi dissimulé que le sien est mis en évidence dans le moindre de ses gestes, de ses mots. Qu'il essaye de pousser à sortir, pas à pas. Comme l'exprime l'autre brun, il a de grandes possibilités, suffit simplement de savoir les exploiter. « Évidemment qu'il peut y arriver, j'aurais pas fait tout ça pour un bon à rien. Il faut juste le secouer pour qu'il se réveille. Et c'est noté. »
Une autre longue lampée de la boisson tant appréciée de la population magique. Boisson qu'il avait appris à aimer à force d'en ingurgiter des choppes et des choppes pendant les sorties à Pré-au-Lard du cycle obligatoire de l'école. Ces après-midis à vaciller, à voir le monde sous d'autres formes, moins régulières, plus vagues. À rire comme des déments sur des petits riens. Un coup lancé contre sa jambe, suivi d'un rire. Enchanteur. Simple. Comme réponse à sa question. Un haussement de sourcil moqueur à la suite de ses mots. « T'es moche t'y peux rien, n'essayes pas d'argumenter. On peut pas tous être aussi charmant que moi. » Toujours réponse à tout. Sauf à ça. Le sujet qui fâche, le sujet qui tord les boyaux. Le sujet à ne pas aborder réellement avec son frère. L'autre enfoiré de première catégorie. Une moue presque dégoûtée pour appuyer son regard ennuyé. « Je me passe des détails, merci. » Il plisse les yeux, il sent que quelque chose va se passer, dans un futur proche. Quelque chose qui sent mauvais pour eux. Après avoir échoué avec la "brute" de Gryffondor, il s'essaye avec le frère ? L'enflure. Merde. Double merde. Situation délicate pour tout le monde. Il n'a vraiment pas envie de raconter ce qui s'est passé quelques semaines auparavant à Noa. Il ne veut pas endommager le petit coeur encore naïf et plein d'innocence de son pilier. Touchant par son ignorance encore présente au sujet de l'amour. Ahah, comment te dire, bro' ? Que ton suceur de queues professionnel a aussi essayé de me chopper dans un coin sombre ? Vraiment pas. Ce n'est pas exactement ce qu'on aime annoncer à la personne que l'on estime le plus, qui nous estime le plus également. Surtout que ledit crétin peroxydé s'est mangé une bonne grosse mandale dans la pommette avant d'avoir pu essayer quelque chose.
Pitié, il n'avait demandé aucun détail. Il pouvait allègrement s'en passer, quoi. « Je comptais commander à manger avant que tu ne m'exposes les immenses possibilités buccales de ton plan cul. Mais j'ai plus faim là, je te remercie du fond du coeur. » Une moue clairement révulsée qui tord sa bouche étrangement, ses yeux bleus roulant dans leurs orbites pour atteindre le plafond. Avant de revenir vivement sur son vis-à-vis. La lueur qu'il voit vibrer dans les prunelles de Noa ne dit rien qui vaille, vraiment. Un remous vif qu'il sent vaciller dans son estomac. Danger. Il pose ses larges mains à plat sur la table, sentant les reliefs et aspérités du bois sous la pulpe de ses doigts. L'air plus grave quelques minutes auparavant. Il veut que rien ne puisse arriver à la personne qui fait le bonheur de son âme, la quiétude de son existence. Parce qu'il ne mérite plus aucun mal, ayant largement dépassé le quota à l'âge de huit ans. « Fais attention, frangin. » Une pause, le temps d'un souffle, d'une supplique. « S'te plaît. » Et on retrouve l'enfant inquiet, incertain. Préoccupé. Qui a toujours eu peur de ne jamais revoir apparaître son père, somnolant dans une chambre d'hôtel pendant les concerts. « J'te dicte pas ce que tu dois faire. Mais juste, fais gaffe, Noa. On sait jamais, tu le connais pas tant que ça pour le moment. » Un haussement d'épaules. « Je le connais pas non plus d'ailleurs, mais méfies-toi toujours. » Les frissons qui glissent le long de ses bras ne sont pas anodins. L'instinct, presque animal. Nous ne sommes que des animaux, en fin de compte. Tuant pour ne pas être tué, se battant becs et ongles pour atteindre son but, pour survivre. Capables de réactions qui dépassent l'entendement. « Ouais je vais passer pour le gros mou du bulbe pour ce que je vais dire, mais je veux le meilleur pour toi. Que tout aille bien. Sérieusement. Je voudrais pouvoir éviter de lire dans le journal, un jour, que t'as été séquestré par un taré ou découpé en morceau, tu vois ce que je veux dire ? Si possible. » Il vide le fond de sa choppe, savourant la mousse légère et sucrée sur sa langue. Un signe de main, un regard poli. Une autre viendra, bientôt.
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers Jeu 30 Oct - 23:58
Brothers Duke ♥
Changer les cheveux des élèves entrain de réviser en différentes couleurs, manger des dragées aux goûts anormaux, des pastilles de gerbe afin de ne pas aller en cours, se courser dans les couloirs car l’un à provoquer l’autre, se chamailler, se faire des confessions le soir quand tout le monde dort, aller dormir l’un contre l’autre parce qu’en général, je cauchemardais. Toutes ces choses là me manquent. Maintenant j’ai l’impression d’être seul au monde. Dans ma formation, je me sens seul et je n’ai pas Barth’ avec moi pour me donner du courage. Je suis seul face contre tout. Mais je me dis que, devant la mort, je serais seul aussi. Seulement moi. Un long frisson me parcourt rien qu’à cette idée. Je pince mes lèvres entre elles et je prends ma biéraubeurre, buvant une gorgée afin de penser à autre chose, afin d’oublier ce petit moment d’égarement. Je n’aurai pas dû. La nostalgie, elle fait un effet terriblement négatif sur moi. Je lâche un long soupire puis je relève les yeux en direction de mon opposé. Oui, nous sommes opposés mais je ne sais pas. On Se complète. On s’aime très fort. D’un amour que personne ne pourra briser. Certains penseront que cet amour est malsain, mais je m’en fiche de ce que les gens pensent. J’aime mon frère, et ce plus que tout au monde. C’est le seul homme dans ma vie. Je me souviens très bien, comme si c’était hier, la première fois que l’on s’est rencontré. Il est venu, il m’a adopté et il ne m’a pas rejeté. Il m’a prit contre lui, il s’est glissé contre moi et j’ai compris que jusqu’à la fin de ma misérable vie, je pourrais compter sur lui. J’ai senti qu’il serait toujours là pour moi. Une épaule sur laquelle je pourrais pleurer, des bras dans lesquels je pourrais m’y réfugier. Des murmures, des chuchotements qui sauront me réconforter. Une personne sur qui je pourrais toujours compter et qui jamais ô grand jamais ne pourra m’abandonner.
J’ouvre ma bouche lorsqu’il me donne un coup puis à ce qu’il me dit. Ah. Dommage, il ne m’avouera jamais qu’il me trouve beau. Je ne dis rien et je me mords la lèvre inférieure. Très vite le sujet s’oriente vers Julian. Bien sûr, il faut que je lui en parle, je ne peux pas garder ça pour moi. On ne se cache rien, on se dit tout. Je vois bien sa moue et je me mets à rire. Je comprends en même temps, il risquerait de devenir jaloux à avoir le droit à une telle faveur alors que lui non. Oh, il trouvera évidemment quelqu’un de très sportif au lit, ça je n’en doute pas. Une vraie bête, comme lui. « J’arriverais à choquer le grand Bartholomew Duke ? Hm … T’es sûr tu ne veux pas en savoir plus ?? » Dis-je en me suçant la lèvre, suçant en même temps mon piercing au labret, haussant les sourcils de manière très perverse. Je me racle un peu la gorge. Un peu de sérieux. Je suis quand même ravi de mettre Barth’ dans un tel état, jamais j’aurai cru qu’un jour, j’aurai réussi. J’incline ma tête comme un de rien puis je finis ensuite de boire le reste de ma biéraubeurre. Je le vois ensuite devenir sérieux, limite inquiet. Je relève les yeux vers lui, ne comprenant pas. Où veut-il en venir ? Je fronce les sourcils puis je hoche faiblement la tête. « Oui … mais, pourquoi tu me dis ça ? Je veux dire, je cours aucun danger. » Du moins, pas à ma connaissance et je ne vois vraiment pas qui voudrait me faire du mal. Mais ça le préoccupe, je le vois dans le fin fond de ses yeux. Il s’inquiète vraiment. Il me parle ensuite de Julian. Pourquoi est-ce qu’il me dit ça ? Il doit savoir beaucoup de choses sur lui que moi j’ignore. Je fronce les sourcils, le regarde d’un air suspicieux avant qu’il ne me dise qu’il ne le connait pas non plus. « Je … Je suis pas amoureux hein. C’est juste mon plan cul. Pourquoi je devrais me méfier de mon plan cul ? » Dis-je l’air de rien, me sentant un peu plus mal tout d’un coup. Bon, se mentir à soi-même ce n’est pas une bonne chose non plus. Du moins essayer.
J’affiche un petit sourire, presque attendri. Il est la seule personne avec qui il agit ainsi, et c’est un grand privilège pour moi, un grand honneur. Je me penche un peu et pose l’une de mes mains sur l’une des siennes. « Je sais me défendre, je pense que je n’aurai pas réussi mes buses et mes aspics haut la main si ce n’était pas le cas. Puis tu oublies que je veux devenir Auror, il faut savoir se défendre un minimum ! » Tentais-je de le rassurer. « Je pense que j’ai assez la haine envers ces gens là que ce seront plutôt eux qui finiront séquestré et découpé en morceaux. » Dis-je en gardant ce sourire collé sur mon visage. Un sourire chaleureux, qui se veut être rassurant. Je n’aime pas voir mon frère ainsi, et le savoir dans un tel état, ça m’embête. « Je saurais faire attention, je te le promets … » Je lui tends mon petit doigt ensuite. Signe que l’on fait à chaque fois. Se tendre le petit doigt et se les accrocher afin de conclure quelque chose, preuve que l’on tienne parole.
J’enlève ensuite mon doigt et je lui souris avant de croiser mes bras et je me mords lentement la lèvre inférieure. Je crois que je suis amoureux. Je crois que je suis totalement sous le charme et que je ne peux pas penser à autre chose, à personne d’autre qu’à lui. J’ai l’impression d’être sous son contrôle. J’ai l’impression d’être dépendant de lui. Ca me fait peur, je n’ai jamais ressenti ça. Mais je me méfie, sauf que quand il est là, quand il me regarde … je me sens défaillir. C’est comme si je n’avais plus le contrôle de mon propre corps, de mes propres pensées. Je l’observe et je baisse mes yeux, comme si j’avais peur qu’il y lise la vérité, qu’il puisse lire tout ce qui me passe par la tête. « Après on va se balader un peu, à la lisière de la forêt ? Comme ça, je pourrais te lancer des cailloux en pleine tête, comme avant ! Avoue que ça te manque que je te martyrise ? »
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Sujet: Re: MEW&NONO ♦ weirdos brothers Dim 2 Nov - 12:25
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so nice to see you again, dear brother
Il se souvient de ces premiers jours à arpenter les immenses couloirs de l'école, à observer les tableaux parlants comme s'ils étaient des objets de curiosité. À rester des heures à observer les escaliers se mouvoir dans différents sens. À profiter de l'inattention des élèves pour teindre leurs chevelures aux couleurs de notre maison. La fructueuse dégustation des bonbons de Bertie Crochue. Savourer la tendre saveur de la barba-papa avant de régurgiter une de ces confiseries au goût de vomi. Tout ce que l'on peut faire par simple magie. Toutes ces simplistes aventures qui avaient une saveur si particulière en compagnie de son frère. Le duo de Gryffondor, les insaisissables. Le bon et la brute. Ne manquait que le truand. Quoi qu'il avait bien son idée derrière la tête pour trouver un visage à apposer sur cette appellation. Mais passons. Depuis la saison estivale s'était terminée, il ne faisait qu'errer sans but précis, ici et là. Il n'avait plus de motivation à imaginer des plans diaboliquement séduisants. Parce qu'il n'avait plus son acolyte, il n'avait plus son complice. Celui qui lui dictait les inconvénients, celui qui le menaçait d'une frappe sur la tête à certaines de ses idées, souvent douteuses. Celui qui finissait tant bien que mal par le suivre dans ses rocambolesques inventivités. Cette inlassable sensation de manque qui se faisait sentir jour après jour. Cette sale habitude qu'ils avaient pris de s'endormir l'un contre l'autre devant l'âtre de la cheminée, dans la salle commune. De partager tous leurs repas l'un avec l'autre, à déblatérer sur toutes choses. Ces douces heures passées à gratter de nos doigts, les cordes de nos instruments. À se laisser porter par les mélancoliques mélodies, qui résonnaient dans la tiédeur du parc, à l'ombre du grand saule pleureur. Tous ces infimes détails, ces ersatz de moments, qui restaient in memoriam. Parce qu'ils comprenaient Noa, le pilier de son existence. Son autre moitié.
Ses yeux se lèvent au plafond, impressionné par tant de crétinerie. Comme s'il pouvait être choqué par de telles paroles, ayant ouï et délivré des mots encore plus crus de sa propre bouche. Ce n'est tant pas par le contenu mais plus à propos de la personne ayant effectué ces "prouesses". « Je pense que je suis aussi surpris que la chaise sur laquelle t'es assis, mec. Et puis, ça va aller, merci. Tant que mini-Noa est contenté, ça me convient. » Un sourire taquin qui rehausse ses lippes. Il le voit baisser son visage en un respectueux provocateur de rien. L'enfoiré. Et c'est là que l'orage semble approcher doucement, la tempête annonçant l'éventuel carnage. Mais il fallait qu'il le prévienne, subtilement, qu'il lui dise de faire attention. Parce qu'il voyait flotter dans ses yeux bruns, la flamme qui annonce que la situation qu'il entretenait avec le jeune serveur semblait vouloir passer à la vitesse supérieure. « Je passe pour le grand cinglé paranoïaque. Super. » Comment dire ? Comment l'expliquer sans faire fourcher sa langue ? « On ne court jamais jamais aucun danger, si je peux le dire comme ça. Je passe peut-être pour le fou Fol-Œil, mais avec toutes les conneries qui se passent en ce moment, faut faire gaffe à tout. À tout le monde, frangin. » Puis la question de Noa se précise, s'intensifie. Pourquoi se méfier de son plan cul ? Pour toutes les bonnes raisons. Parce que le monde est fou, que les gens sont emplis de folies secrètes, dissimulées. « Amoureux, pas amoureux, c'est pas le problème bro'. Que ce soit lui ou un autre non plus d'ailleurs. C'est le principe de ne pas foncer sans savoir, parce qu'on ne se rend pas toujours compte de ce qui se cache derrière les gens qu'on rencontre. Tu te souviens de l'autre tarée de Serdaigle ? La petite mignonne qui m'avait offert des brioches remplies de Nutella -et Merlin sait que j'adore ça- pour Noël ? » Un épisode lamentable. Une humiliation immense. « Tu te souviens comment je l'ai suivie comme un chiot affamé à cause de la potion d'amour qu'elle avait foutu dedans ? D'ailleurs heureusement que t'avais un bézoard à portée parce que sinon j'aurais fini par me marier avec elle et être le père de trois gamins à vingt-trois ans. Mais à première vue, on aurait pas imaginé qu'elle était aussi démoniaque. C'est ça que je veux te dire. » L'affaire Mary Brackett était désormais close à jamais.
Il comprend, il comprend l'inquiétude du brun au regard saphir. Parce qu'il sourit tendrement avant de poser sa main sur celle de Barth. Qui a acquiesce à chacun de ces mots. Le coeur lourd, si lourd. De devoir mentir à sa propre famille pour ne pas lui faire de mal. Il sait, que quand Noa saura, la colère se déversera avec une puissance inouïe. Il sait que la blessure sera plus grande, après tout ce temps à lui avoir caché cette nuit mouvementée. Mais il ne peut pas. Il ne veut pas. « T'as intérêt, sinon je te botte le cul. Ou je te fais manger des tas d'herbe, comme quand on étaient gamins. T'avais l'air de bien apprécier. » Et son sourire est aussi large que celui du chat de Cheschire. Ils finissent toujours par passer au-dessus, par revenir à eux. À ce qu'ils sont, au fait qu'ils s'aiment indéniablement. Une famille. Un lien inaltérable, quoi que le monde puisse vouloir faire. Un serveur glauque n'y arrivera pas, foi de Bartholomew. Un promesse qui passe dans ce juste mouvement d'auriculaire contre celui de son frère. Cette habitude enfantine pour sceller les confidences, les défis, les choses promises. Il croise les bras, en miroir aux actions de Noa. Avant de hausser un sourcil plein de doux mépris. Pardon ? « Si tu me prends par les sentiments, va pour la promenade sur mon terrain de jeu ! Et puis disons que ce martyr me sert carrément maintenant, frangin. Je suis le dieu des coups de tête, y'a plus rien qui me résiste. Je suis devenu imperméable de la face. » Il déglutit avant d'attraper sa seconde bièraubeurre déjà entamée afin de la vider d'une traite. Comment expliquer ? Il était juste déjà de nouveau impatient à l'idée d'aller se promener dans son endroit favori. Vite ! À peine son frère eut-il terminé sa boisson qu'il envoya l'addition voler jusqu'au comptoir et emmena son frère comme ayant le diable aux trousses. Se balader dans l'endroit qui signifiait le plus pour lui avec la personne qui comptait le plus à ses yeux. Quoi de mieux ?