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| J'aime tant d'excécrer. Je suis fier de t'impressionner. Rien à faire de bien t'aimer. | |
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Euphemia A. Grave Serdaigle Messages : 187 Galions : 200 Âge : 15 ans Classe : Cinquième année Avatar : Soairse Ronan
| Sujet: J'aime tant d'excécrer. Je suis fier de t'impressionner. Rien à faire de bien t'aimer. Dim 20 Juil - 16:16 | |
| « TAAAAAAAAAATE ! »
Une armée de « shuuuuuuuuuuuuuts ! » indignés s’élèvent alors qu’Euphemia saute du haut d’une étagère pour se réceptionner sur le sol avec une étrange grâce Tomboy. Elle se redresse complètement décoiffée. Elle pose sur la table un grimoire visiblement poussiéreux, ouvert sur une page de runes organisées en cercles alchimiques. Elle pointe victorieusement du doigt un caractère perdu au milieu de toute la page, sans place particulière dans le dessin général.
« À 3 caractères du caractère clé de voûte entre les deux cercles d’invocations, le chiffre 9 ! Le 9, pas le 7 ! C’était tellement évident que je me demande pourquoi j’ai cherché si longtemps ! Le 7 a des propriétés magiques puissantes et des plus stable, mais pour une invocation nécessitant trois trios, évidemment que c’est le chiffre 9 ! »
Elle s’effondre sur le banc pour respire comme une sortie d’apnée, laissant Tate jeter un œil sur le bouquin, avant de se redresser pour fouiller dans tous ses papiers, déterrer le parchemin qu’elle cherche et creuser plus loin et plus longtemps encore pour trouver sa plume, avant de, bredouille, sortir Vivi la petite baguette blanche de douze centimètres et de la pointer sur un caractère laissé blanc sur le dessin runique.
« Voilà. Et 20 points pour Serdaigle. Et comme c’est toi qui est allé chercher les bouquins manquants dans la réserve, pas de points ne moins. Bon si le professeur Hudson demande, j’admettrai que tu as trouvé toute la structure à partir de rien. Supère intuition de ta part il faut admettre. »
Elle s’adosse et semble reprendre son souffle, changée en loque humaine. Elle semble dégouliner du blanc à chaque seconde et sa théâtrale descente sous la table contraste avec son calme habituel.
« Cinq nuit blanche, Tate Nott, tu m’as ENCORE fait faire CINQ nuits blanches ! »
Elle s’effondre carrément sous la table comme si elle avait complètement fondu, pour de bon. Puis elle se relève précipitamment comme un feu d’artifice sans trop se soucier des élèves aux alentours. Un feu d’artifice blanc. C’était étrange de voir une boule de glace brûler…
« Et grâce à ça on a découvert sans aide la formule pour appeler une Nymphe Supérieure en sol sacralisé. Qu’est-ce que je raconte, 20 points ? Même à 50 points ce serait manquer de respect à cette découverte ! »
Elle se tourne vers Tate avec un grand sourire complètement hagard et le prend dans ses bras :
« Et c’est TOUJOURS comme ça avec toi ! Espèce de tête de mule ! Je me suis jamais autant amusée en cherchant un théorème ! Merci Tate ! »
Et elle lui colle une bise passionnée sur la joue.
« Bien, maintenant on range, on tri, on revérifie, et… Quand est-ce que tu vois le professeur Hudson ? Je te ferai une copie du théorème pour lui montrer. »
Elle se redresse pour reprendre tous les parchemins et y mettre un peu d’ordre, le sourire aussi lisse et clair que si elle revenait de Lune de Miel, malgré ses vêtements et ses cheveux complètements ruinés… Ce qui était sans doute un équivalent. Dans le monde d’Euphemia Grave, ou la seule chose qui pouvait égaler une impression de rapport sexuel réussi était un bon défi scientifique à relever.
30 Avril 2014. Moins d’une semaine avant l’incendie criminel du 5 mai. Enquête menée en parallèle de l’espionnage de l’Auror Callum au point mort. Un peu comme l’intérêt pour les BUSES à venir.
Elle était presque mignonne, cette Tomboy au regard mort malgré le bleu de ses yeux. Elle l’était parce qu’elle était heureuse. Et elle l’était en partie grâce à toi et à vos défis stupides, Tate. Sans toi elle aurait sans doute arrêté toute idée de faire des recherches sur ce cours. Sans toi elle aurait certainement passé ces cinq jours à écouter ses cours comme un ordinateur et à enregistrer d’un air morne tout ce que pouvaient bien dire les gens. Elle aurait passé une ou deux nuits à étudier les rainures d’une plante exotique ou à tenter e fabriquer un bâton magique comme elle essaye depuis si longtemps. Elle aurait dormi, envoyé des lettres à sa sœur et à sa correspondante française.
Elle s’en serait contenté. Mais elle ne sourirait pas comme ça.
Certainement pas comme une petite fille un matin de Noël.
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| | | Tate Nott Serdaigle Messages : 20 Galions : 20 Âge : 18 ans Classe : 7eme année Avatar : Luke Hemmings
| Sujet: Re: J'aime tant d'excécrer. Je suis fier de t'impressionner. Rien à faire de bien t'aimer. Mar 22 Juil - 19:21 | |
| Concentré dans sa lecture, les sourcils froncés et l'ongle de son pouce complètement rongé, Tate sursauta violemment lorsqu'il entendit sa compagne de recherche redescendre de son perchoir en hurlant son nom, victorieuse. Autour de lui, des regards courroucés convergèrent dans leur direction, accompagnés d'une dizaine d'index levés contre bouches pour intimer le silence à ses deux énergumènes du savoir. Au début de sa relation avec elle, il était intimidé par ses paires de yeux posés sur eux, mais maintenant, le malaise était passée et il ne s'en souciait même plus. Il ne se prenait même plus la peine de s'excuser poliment. L'attention de Tate fut alors rapidement dédiée au grimoire poussiéreux qui était apparu sur leur table de travail déjà couverte de parchemins et autres bouquins. Il observa son doigt pointé au beau milieu de la page. Euphemia commença son explication, mais elle n'eut pas le temps de finir que le regard du Serdaigle s'illumina à son tour. Mais, bien sûr! Il en eut presque envie de se frapper le front de la paume de sa main. Il prit le grimoire entre ses mains, alors que la jeune fille fouillait frénétiquement sous toute la paperasse dispersée ça et là sur leur table.
Il se tourna vers Euphemia et lui fit un large sourire. C'était vraiment une petite bête intelligente, cette Euphy! Elle était plus jeune que lui et, pourtant, aussi vive et déterminée qu'il l'était. C'était un détail qui l'avait beaucoup étonné, et aussi beaucoup attiré il faut se l'admettre, lorsqu'ils s'étaient rencontrés. À leur rencontre, elle était plus calme qu'aujourd'hui. Ses yeux bleus étaient posés sur elle, un sourire flottant sur ses lèvres, partagée entre amusement et légère inquiétude. C'est qu'elle était très agitée!
« Super Intuition sont mes seconds prénoms. Tate "Super Intuition" Nott! »
Il lui adressa un clin d’œil pour la taquiner. Bien évidemment, il était excité de leur découverte, mais c'était bien ça, leur découverte. Jamais il n'oserait s'en attribuer tout le mérite. Surtout avec la tête qu'elle avait! Cinq nuit d'insomnies? Ça ne dépassait pas leur record, mais ça valait bien le théorème qu'ils avaient déterrés. Et ces nuits blanches expliquaient probablement son attitude paradoxale. Un moment elle s'écroulait de fatigue, le moment suivant, elle se redressait vivement, sautait sur ses pieds et enchaînait avec entrain. Le sourire mi-amusé, mi-inquiet de Tate ne disparaissait pas de son visage.
Euphemia le prit dans ses bras et il se laissa faire, sans problème. Une paire de lèvres trouvèrent un chemin jusqu'à sa joue, et il laissa échapper un petit rire. Elle était en forme, la Serdy! En même temps, après avoir travaillé aussi longtemps et assidûment, elle pouvait bien relâcher la pression! Ces marques d'affection ne le mettaient plus mal à l'aise, désormais. À leur tout début, Tate avait cru qu'il y avait une alchimie plus forte entre eux que de la simple rivalité enfantine. Après un certain temps, le jeune homme avait fini par mettre sa testostérone en laisse, et il avait réalisé que le lien qui les unissait relevait davantage d'une complicité que d'un désir amoureux. Tate accepta ses remerciements sans rechigner. Il l'aida à ramasser le chaos que constituait leur table de travail.
« Humm.. Avec tout ça, j'en ai presque oublié la conception du temps... Je crois que j'ai cours demain après-midi avec lui. Je n'oublierai pas de lui mentionner ta participation, aussi minime fut-elle. »
Il lui lança un regard et lui tira la langue, signe qu'il se foutait un peu de sa gueule. Son implication avait été bien plus que minime, mais de la charrier un peu était son activité préférée. Peu importe le jour.
Son regard s'attarda un instant sur sa présence. Ses cheveux ébouriffés, son allure déglinguée, ses airs de garçon manqué et ce rictus heureux qu'elle arborait. Il se surprit un instant à la trouver très jolie. Il eut envie de passer une main dans ses cheveux et de les ébouriffer encore plus, si c'était possible. Ou bien de replacer cette petite mèche rebelle qui sortait du troupeau juste au-dessus de son oreille droite. La tentation fut très forte. Sa main se suspendit dans les airs et il la déposa sur un parchemin non loin d'elle, qu'il rangea avec d'autres. Le jeune serdaigle secoua la tête et un sourire qui disait clairement "je suis incorrigible" se forma. Il se laissa retomber sur le banc et commença à revérifier le théorème, ses sourcils se fronçant à nouveau. Il était certain, qu'un jour, ce creux resterait à jamais et il serait condamnée à porter cet air sérieux jusqu'à la fin de ses jours.
« Tu sais, j'adora faire gagner des points à notre maison, mais je suis certain que le Professeur Hudson ne se montrera pas généreux au point de nous donner 50 points. Alors, je pensais qu'on pouvait pimenter un peu nos défis avec des conséquences et des prix. »
Le serdaigle leva les yeux vers elle, une lueur taquine dans le regard.
« C'est déjà très amusant, mais je crois qu'on pourrait pimenter les choses encore plus. Qu'est-ce que tu en dis? »
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| | | Euphemia A. Grave Serdaigle Messages : 187 Galions : 200 Âge : 15 ans Classe : Cinquième année Avatar : Soairse Ronan
| Sujet: Re: J'aime tant d'excécrer. Je suis fier de t'impressionner. Rien à faire de bien t'aimer. Ven 8 Aoû - 12:08 | |
| "Tu connais un moyen d'aller plus loin que ça dans l'ordre de la recherche têtu me demande si je veux l'entendre avant de le dire ? TATE, je t'en prie !"
Chaque pas est un pas de danse entre le classique et le moderne, et ses cheveux complètements défaits lui donne l'air d'un vieil automate abandonné. Elle respire la joie alors qu'elle entasse les livres et classe les notes du bout d'une Vivi changée en baguette de chef d'orchestre pour l'occasion. Quelle meilleure symphonie dans une bibliothèque silencieuse qu'un balais de livres et papiers valsant au dessus des têtes ?
"Oh, il doit bien y avoir un moyen, laisse-moi chercher un peu… toujours les runes ? Attends, attends je devine…"
Elle parle comme on chanterait un air populaire pour passer le temps. Elle qui normalement ne disait jamais rien sans qu'on lui demande de parler, et encore. Cette tombe-là pour une fois fêtait son contenu à la Mexicaine. Le goût de la pierre est remplacé par un piment nouveau... À moins que ce ne soit qu'un peu de sauce à la surface ?
Le recoin de bibliothèque entre quatre étagères devient le théâtre d'une comédie musicale formidable dont personne n'aurait du être témoin de la représentation. Mais voilà, il y avait Tate Nott.
Euphémia et Tate ? Naaaaaaan. Aucune chance. Mort. Complètement hors de propos. Complètement hors delà sphère des idées à avoir. Même dans une vie antérieure, ils auraient échoué à être compatible.
Tate ne pourrait probablement jamais supporter Euphemia en temps que petite amie. Parce que Euphemia n'est pas programmée pour aimer les gens. Pas dans ce sens du moins.
Enfin vous l'imaginez faire attention à une relation ?
"Enfin, t'es certain que tu vas tenir le coup ? Je veux dire, qu'on a poussé dans tes limites, là, non ?"
Elle se retourne, mettant en pause son babillage de pile électrique, et lui lance ce regard supérieur et provocateur de toujours ; 'Y parviendras-tu ?'. Puis ses yeux s'ouvrent et son sourire s'élargit :
"Surtout si tu comptes... Utiliser ce sort ?"
Et là, tu peux presque voir ses oreilles s'agiter et sa queue remuer à toute vitesse. Les yeux qui brillent ? Oh oui bien sûr… en un peu plus intense que ça.
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| | | | J'aime tant d'excécrer. Je suis fier de t'impressionner. Rien à faire de bien t'aimer. | |
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