Messages : 235 Galions : 406 Âge : 22 ans Classe : M2 Justice Magique Avatar : Gaspard Ulliel
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Sujet: C'est meilleur à deux. [Terminé] Sam 7 Juin - 0:56
My dear Lys,
Un grondement coula de mes lèvres. Rouge, couleur de ma rage. Elle était là, présente et dégoulinante. Entre mes doigts, elle glissait alors que je froissais cet énième parchemin. Aura de mystère, aura de menace. Véritable tourbillon destructeur. Une simple caresse presque aimante qui ne faisait qu'étirer mes lippes. Il n'y avait que cette encre rouge contre le parchemin. Le vague souvenir d'une plume grattant ce dernier me fit frémir. Qui étais-tu, toi qui désirais me faire peur ? Qui étais-tu, toi qui désires te fondre dans ma vie ? Je t'attends, chérie. N'aies pas peur de m'approcher.
Rouge, couleur de ton blason. Mon regard avait fini par croiser le tien, pauvre enfant. Tu n'étais qu'une poussière dans l'immensité. Une poussière d'or qui virevoltait dans le vide. Un éclat de sang pur en liberté. Et soudainement, tous mes soupçons se sont volatilisés. Je savais que c'était toi. Il y avait dans ton regard ce mélange de mépris et de peur. Tu ne m'échapperas pas.
Pauvre enfant. Tu pensais t'être créer un voile de mystère autour de ton anonymat ? Combien de lettres m'a-t-il fallu pour te trouver ? Quatre. Tu désirais me faire peur, ma belle ? Il va falloir te montrer plus subtile et inventive. Tes écris sont presque attendrissant. Qui que tu sois, tu ne sais rien. Tu n'as fais qu'entrapercevoir un mensonge de plus.
La seule chose que tu as réussi à gagner c'est un éclat de mon attention. Mes sourires étaient toujours là, pour sublimer mon faciès d'ange. Dieu que c'est fatiguant de porter ce masque de bonté en longueur de journée. Il n'y avait que le vide qui siégeait en moi. Le vide et la lassitude. Mais parfois, elle était là… Elle frôlait mes reins. Elle léchait ma gorge. Je sentais son souffle contre ma nuque, ma joue. Parfois, la bête était là. Elle grondait et cognait. Elle lacérait mon être et mon cœur. Il n'y avait plus que cette envie vengeresse. Insatiable et gourmande, elle me noyait dans ses idéaux.
Mes prunelles ont violé les tiennes. Mon sourire avait disparu. Et je me suis approché. Dans ce couloir vide, j'ai attrapé ton poignet et je t'ai poussé derrière cette porte. Le bruit de nos pas précipités estompés, le bruit sec des verrous bloqué résonna dans la grande pièce. Je t'ai repoussé, te laissant un espace grandiose de sécurité entre toi et moi.
Moi, Prince de Poudlard. J'étais cet élève calme et discret, mais qui attirait les regards. Saddler. Mon nom n'était plus à faire ici, tous me connaissaient. Impossible de le nier sans voir apparaître un sourire d'amusement. Aime-moi. Déteste-moi. Je m'en fiche… Tant que ton regard et toute ton attention repose sur mon être. Rien d'autre n'est plus intéressant. Et certainement pas ces sangs de bourbes qui pourrissaient notre précieuse école. Non.
Mes pupilles étaient rivées sur ton visage. Délicat visage de poupée. Il n'y avait dans mon cœur, qu'un envie d'agripper ta chevelure et laisser mon souffle couler contre ta mâchoire. Il n'y avait que la colère et la rage qui désirait s'exprimer. Pour qui me prenais-tu, petit chat ? Crois-tu seulement pouvoir me berner si facilement ? Que désirais-tu de moi ?
Je n'avais aucune envie d'être gentil. Être gentil dans une situation pareille serait étrange. Non. Tes lettres sont intimes. Tu me quémandes de l'attention, je te l'offre. Tu formules des menaces silencieuses, et j'apparais. Là. Devant toi. Trembles, mon amour.
« Qu'est-ce que tu me veux, Carrow ? »
J'ai fini par jeter vers toi ta dernière lettre. Toi, qui osais m'appeler "mon amour". Quelle douce ironie. Tu ne me connais pas, et tu me méprisais déjà. Tu ne me connaissais pas, et pourtant tu ne désirais que ca : me connaître pour me faire trembler de peur. Seulement, ce n'est pas ainsi que tu l'obtiendras, Némésis.
Laisses-moi frôler ton cœur et tu comprendras ce que je veux. Laisses-moi te montrer la vérité, Princesse. Toi, la Rouge et Or, il ne manque plus que des éclats d'argent dans tes prunelles pour être parfaite. Laisses-moi te montrer ce que tu désires. Tu seras alors parfaite.
« Je ne sais pas… Pour qui tu te prends… Mais cette prose… »
J'ai fais un pas. J'ai attrapé une mèche de cheveux. Je l'ai humé. Et puis je me suis penché vers toi, et j'ai soufflé à ton oreille :
« ... N'est que mensonge. Tu ne sais rien. »
Et je me redressais. Mon regard croisa le tien et un sourire en coin, presque séducteur, mais si mauvais étira mes lèvres.
« Tu n'as trouvé que ça pour te rendre intéressante ? Je levais les yeux au ciel, m'écartant légèrement de toi. Un sourire amusé aux lèvres, je soupirais légèrement. Plus détendu, moins sombre, et je reposais toute mon attention sur toi : Jeter quelques allusions sans fondement ? »
De nouveau ce sourire narquois et profondément moqueur. La supériorité baignait mon être tout entier. J'étais un Prince face à une femme. J'étais Dieu face à une illuminée. Il n'y avait que la provocation à l'état pur dans mes yeux.
Montres-moi. Je veux te voir Némésis. Montres-moi ce que tu es. Qui tu es réellement.
Sujet: Re: C'est meilleur à deux. [Terminé] Dim 8 Juin - 22:08
I know all your secrets because you're like me.
« The assholes dare everything, this is how we recognize them. »
Frapper. Toujours frapper. De plus en plus fort, de plus en plus imprévisiblement, ne jamais s'arrêter. Le sang giclé abondablement tachant par la même occasion les vêtements de la Gryffondor qui était en cet instant était dans la peau d'un bourreau. Les démonstrations de sa violence n'étaient pas inhabituelles, n'importe quel étudiant de l'école de sorcellerie savaient très bien à quel point était la violence de la rouge et or, généralement on évitait de la mettre en colère. Evidemment il y avait toujours des petits malins qui pensé avoir le dessus sur la jeune fille, comme le Gryffondor à cet instant, certes il avait trouvait ça amusant de voir si la rumeur était vraie, Némésis Carrow ne supportait vraiment pas qu'on la touche ? Il l'avait pris dans ses bras et il allait s'en souvenir toute sa vie. Chaque fois qu'on la touchait elle avait toujours cette impression dérangeante de déjà vue, ayant encore l'impression de voir son beau-père face à elle. Les coups s'étaient vite abattus sur le pauvre Gryffondor un peu trop curieux, bien évidemment il avait riposté cognant à son tour, pensant maîtrisé la jeune fille hors, on ne maîtrise pas une lionne aveuglée par la rage. Très vite une bagarre des plus mouvementés avait éclaté dans les couloirs déserts entre les deux rouges et or, aussi rapidement la bagarre avait dégénéré et ils s'étaient retrouvés dans les toilettes des filles, se cognant, se claquant contre les portes, faisant coulé le sang des blessures attribué, c'était violent, c'était sanglant, c'était ce qui faisait rire Némésis et qui la faisait trembler.
Peut-être qu'à cet instant elle avait vraiment l'air d'une folle, à rire d'un air hystérique alors que le sang coulé de ses lèvres et qui avait taché son uniforme, les mains serrant le cou du garçon elle prenait son pied à le voir se débattre cherchant à respirer, cherchant à s'échappé hors, personne ne lui échappé. Et peu lui importer de se faire passer pour une folle aux yeux des étudiants, elle s'en fichait, au moins on la craignait, ils pouvaient même la mettre dans la même catégorie que son père, elle sourirait juste en mettant d'avantage le mystère autour d'elle. Elle n'avait jamais compris pourquoi les gens s'acharnait autant à la lier à son père, pourquoi éprouvait-il toujours le besoin de savoir s'il elle était comme lui ou bien quel genre de père avait-il était, une chose était sûre c'est qu'elle ne dirait jamais rien, jamais rien qui pourrait être servis contre elle.
Le calme était revenu, aussi brutalement que la bagarre avait commencé, un simple sort à peine formuler avait servis pour faire voler en travers de la pièce la sorcière aux mains de fer, le Gryffondor avait tout de suite pris la fuite voyant dans cet acte une libération. Aussi rapidement qu'elle fut de nouveau sur pied la jeune fille s'était tout de suite mise à poursuivre l'opportun, opportun qui courrait de toute évidence beaucoup plus vite que la jeune fille, elle avait tenu à peine quelques kilomètres avant de s'arrêter essoufflé et profanant des menaces à tout vas. C'est lorsqu'elle fouilla ses poches pour se lancer un sort de nettoyage qu'elle remarqua que sa baguette n'était plus dans ses poches, ni sur elle d'ailleurs, agacé au plus haut point elle soupçonna sa baguette être tombée pendant sa bagarre et donc elle devait soit être dans les couloirs soit dans les toilettes. Revenant sur ses pas en grommelant elle eut à peine le temps de chercher du regard sa baguette que son regard croisé deux billes de couleur océan, reniflant de mépris et cachant comme elle pouvaient sa peur, elle fut si surprise d'être attrapée puis jeter dans les toilettes des filles qu'elle poussa un petit cri. Se rattrapant à une cabine elle fronça les sourcils et se retourna pour faire face à celui qui l'avait enfermé avec lui dans ses toilettes, prête à faire marcher sa langue de vipère elle fût coupé net par le serpentard.
« Qu'est-ce que tu me veux, Carrow ? »
Haussant les sourcils étant pendant un instant dans l'incompréhension la plus totale elle réfléchit à toute allure cherchant bien ce qu'elle avait pu lui faire puis, son regard tomba sur le morceau de parchemin froissé entre les mains pales et fine du jeune homme face à elle. Pendant quelques instants son regard fut fuyant cherchant une roue de secours, une pirouette pour échapper de la manière la plus naturelle à sûrement une remonté de bretelle. Croisant les bras les sourcils froncés et le regard accusateur, elle put enfin ouvrir la bouche.
« - Tss.. C'est plutôt à toi qui faut demandé ça Sid..Sod..Saddler ? Demanda-t-elle incertaine feignant jusqu'au bout l'incompréhension, Si tu voulais autant un tête-à-tête avec moi tu aurais pu trouver un endroit moins intime. »
Némésis attrapa la lettre chiffonnée au vol gardant l'incompréhension, elle commença à lire à haute voix ses mots qui avaient était à peine quelques heures les siens. Partant dans un éclat de rire, balançant çà son tour la lettre vers lui restant silencieuse attendant sagement les prochaines paroles. Elle s'adossa contre l'une des portes, le toisant clairement du regard. Némésis devait rester maître de ses émotions, garder son masque d'indifférence et de lassitude hors, ce sentiment qu'elle ressentait à cette instant la troublé légèrement. Bien qu'elle ne connaissait particulièrement Audric elle l'avait toujours observée de loin, détournant le regard dès que le sien était dans sa direction, elle avait toujours ressenti de la mal-à-l'aise lorsqu'il n'était pas loin. Il avait cette aura imposante et mystérieux qui ne laisser personne indifférent, il avait beau être le parfait prince, il y avait quelque chose qui clochait et ça elle en était persuadée. Combien de fois avaient-elle vu ce genre de comportement qui caché une personne brisé ou bien mal intentionné ? Il avait beau gardé ses sourires remplie de bonté qui donné à la jeune fille l'envie folle de le gifler, rien ne pouvait lui arraché le fait que le prince de glace était quelqu'un de faux. Cesse donc de sourire et fait moi voir ton véritable visage, c'était ce qu'elle avait envie de lui hurler mais, qu'elle ne fit pas. Non, elle devait continuée à jouer les indifférentes et les incrédules.
« Je ne sais pas... Pour qui tu te prends... Mais cette prose... »
Il fit un pas en sa direction ce qui la poussa à s'appuyer davantage contre la paroi en bois derrière elle, fronçant les sourcils amenant un air troublé sur son visage, elle le fixa lorsqu'il attrapa une mèche de ses cheveux et la huma, bougeant la tête pour faire glisser la mèche de cheveux entre ses mains, elle contracta ses mâchoires alors qu'il se pencha vers elle pour lui souffler à l'oreille.
« ... N'est que mensonge. Tu ne sais rien. »
Et ce sourire en coin débordant de mauvaiseté fît presque sourire la rouge et or, à l'intérieur d'elle c'était presque la semba, peut-être qu'elle ne savait rien mais, la réaction qu'avait eu l'héritier des Saddler avait affirmé ses soupçons. Le prince de glace avait en effet bien quelque chose à cacher et le moindre qu'on puisse dire c'est qu'il n'apprécierait absolument pas qu'on le découvre. Pensait-il qu'avec quelques paroles et ses sourires en coins allait raisonner la jeune fille ? Grave erreur.
« - Si j'était l'auteur de cette lettre tu ne crois pas que j'aurais probablement venu directement te dire ça « mon amour » ? »
Tout le monde connaissait la grande gueule de la fille Carrow, étudiant et professeur avait sans doute déjà eu affaire à son venin et c'est pour ça que Némésis avait pris l'option d'envoyer ses lettres anonymes, effaçant tout soupçon que c'était elle.
« Tu n'as trouvé que ça pour te rendre intéressante ? Il levait les yeux au ciel, m'écartant légèrement de la jeune fille. Un sourire amusé aux lèvres, il soupirait légèrement. Plus détendu, moins sombre, et il reposait toute son attention sur elle : Jeter quelques allusions sans fondement ? »
La Gryffondor ria une nouvelle fois, cherchant à calmer ses genoux qui trembloté légèrement elle s'approcha à jusqu'à sentir le souffle chaud du serpentard butté contre son visage. Elle leva sa main pour venir caresser la joue blanche puis la fait glisser jusqu'à la nuque pour l'agripper fermement et l'attirer vers elle, le sourire narquois elle fit courir ses doigts dans la chevelure de jais du jeune homme après tout elle restée une joueuse jusqu'au bout et c'était bien rare qu'elle abatte ses cartes aussi facilement.
« - Franchement Saddler, pourquoi voudrait être intéressante à tes yeux ? Des petits cons dans ton genre j'en croise tous les jours alors, pourquoi toi en particulier ? Pour attirer tes bonnes grâces ou être cette princesse que tu sauves d'un vilain dragon ? J'brise tes illusions mon gars, la seule chose que je t'accorde cependant c'est que tu as une belle gueule. Répondit-elle gardant se sourire narquois qu'elle seule avait le secret. »
L'attirant une nouvelle fois vers elle, elle murmura lentement alors que ses lèvres frôlées celle du brun, à cet instant elle aurait pu très bien laissé une nouvelle fois sa colère s'exprimait, elle aurait pu le frappé mais, ce petit quelque chose qu'avait le prince de glace l'empêcher de le faire.
« - Peut-être devrais-je avoir peur d'aimer trop jouer ? Tu sais ce qu'on dit darling ? A force d'être un joueur on devient le jouet. Continua-t-elle»
Relâchant la nuque de porcelaine elle glissa sa main, provoquant une caresse aérienne, de sa nuque jusqu'à l'emplacement de son cœur, mettant sa main à plat elle la laissa quelques secondes avant de ricaner en le poussant brutalement en arrière. Peut-être qu'il n'avait pas tort, peut-être recherché-t-elle de l'attention pour mieux le cerné, pour découvrir ce qu'il cachait et qui l'obséder secrètement. Mettant une nouvelle fois de la distance entre eux elle se dirigea vers les lavabos lorsqu'elle remarqua sa baguette qui avait sûrement roulé jusque-là, elle la ramassa puis considérant ça comme une opportunité elle releva ses manches nonchalamment jusqu'au-dessus ses coudes laissant apparaître à peine la fin de son tatouage sur le bras puis alluma le robinet avant de se laver les mains où à présent le sang qui les recouvrait il y a quelques minutes avait séché. Cependant elle ne le lâchait pas du regard, son regard aussi provocateur que le sien mais, également mélangé au mépris et évidemment par une étincelle insoupçonnée de peur. La provocation répondait par la provocation. Le serpent contre la lionne, la glace contre le feu, Audric contre Némésis.
Audric A. Saddler
Serpentard
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Sujet: Re: C'est meilleur à deux. [Terminé] Sam 21 Juin - 13:15
Let me see your true face...
Poussière de sang pur, éclat de violence. Demoiselle intrépide qui se voulait indépendante. Caressez-là du nom de son père et en lionne elle se transformera. Ton corps trahissait encore cette récente altercation, ta poitrine se soulevant légèrement, plus rapidement qu'à l'accoutumée. Tes jointures rougies par les coups, peut-être bien ton visage aussi.
J'observai ton corps d'insecte se tordre sous la peur. Cela en était presque jouissif. J'imagine que tu dois connaître cette sensation aussi… Tu dois l'aimer cette émotion, qui t'emplit toute entière lorsque ces jeunes femmes, ces jeunes hommes n'osent pas t'approcher… Parce qu'il ont goûté au goût de leur sang, que tu as fais éclater dans leur bouche. Avoues, tu aimes ca… Mais maintenant, c'est l'inverse. Pour la première fois de ta vie, tu as sûrement un adversaire à ta taille. Et je n'use pas de mes poings pour te faire perdre la tête. Je t'observe te renfermer, me prouver que tu ne veux pas de cette conversation en croisant les bras. Ton regard est fuyant, tu réfléchis, tu veux être ailleurs. Mais tôt où tard, le naturel revient au galop. Ton magnifique masque provocateur, celui qui te sied le mieux, celui que tu manies à la perfection.
« Il va falloir apprendre à mentir, Némésis.. Tu sais peut-être frapper, mais ton corps et ton regard te trahissent.. »
Un léger sourire en coin, résidu d'amusement, mon regard ne quittait pas ton corps et ton visage. Je t'observais, je t'écoutais lire cette lettre. Tu ne la découvrais pas et cela me fit sourire un peu plus encore. Merci ma belle. Ris plus fort, je t'en pris, de tes sottises. De cet amour morbide que tu me sers, de tes faiblesses sur un plateau d'or. C'est trop tard, mon amour, trop tard. Tu as mis trop longtemps à remettre ton masque sur ton si joli visage. Laisse moi savourer ta peur. Laisse moi observer ta sincérité. Oh, s'il te plait, Némésis, ne soit pas si vilaine.
Encore des paroles, encore des provocations. Oui. Explique moi pourquoi tu serais venu me menacer en face… Tu n'avais rien à mon sujet, rien pour me mettre en danger. Et si tu savais quelque chose, jamais tu n'aurais osé écrire ses lettres. Encore moins de venir me voir. Mais je t'offrais le bénéfice du doute. Peut-être étais-tu tout simplement masochiste… C'est mon sang que tu veux goûter, sentir perler entre tes phalanges, trésor ?
« On aurait pu le croire, selon la devise des Rouge et Or.. Quoi de plus décevant, n'est-ce pas ? »
Nouveau rire de la belle. C'est bien, tu prends de l'assurance. Je préfère ca. D'insecte tu te transformes en animal. C'est mieux. Moins dégradant. Mais quand diable te transformeras-tu en or ? N'entends-tu pas cette frustration gronder en moi ? Allez Némésis, soit mignonne…
Mon souffle frôlant ta peau, ta main glissa contre ma joue. Ma nuque. Semi obligé à faire un pas vers toi, je le fis, mon corps frôlant le tiens. Tes doigts courraient dans ma chevelure et pourtant mon visage n'avait changé. Mon regard toujours planté à chercher le tiens, mon visage neutre. Et parfois… Parfois ce sourire amusé ou narquois sur les lèvres. Pantin, je ne devins qu'un pantin. T'entendre parler, te laisser te trahir une nouvelle fois. Sage et manipulable, je reculais, ton rire annonçant ma victoire. Mais je restais muet, te laissant savourer cette fausse victoire, savourer ta victoire de lionne. Je t'observais essuyer ce sang.
Et puis je revins vers toi, lentement, mes mains se posant sur les lavabos, encadrant ton corps. Le mien frôlant ton dos. J'observais ta baguette posée, puis mes doigts vinrent attraper délicatement ton bras, laissant glisser mon pouce contre ton tatouage. Peut-être aurais-je voulu en voir plus, mais je relâchais ton bras, mes doigts n'étant qu'une caresse de flanelle.
Pourtant, je soufflais non loin de ton oreille, mon regard croisant le tien dans notre reflet. Je ne souriais toujours pas.
« Je te trouble au point de rendre tes paroles incohérentes… »
C'était un constat. Peut-être pour te montrer que tu n'étais pas si… Douée à ce jeu là. Puis il eût un nouveau souffle, un nouveau murmure.
« Pourquoi aurais-je envie de jouer avec toi, Némésis… ? »
Laissons tomber une nouvelle barrière, franchissons ensemble cette intimité étrange. Deviens ma plus belle némésis, mon amour, une alliée trop puissante. Qu'as-tu à gagner si ce n'est ta place à mes côtés, ou ton trépas à venir lécher mon attention ?
Sujet: Re: C'est meilleur à deux. [Terminé] Jeu 26 Juin - 4:22
Do not come near me !
« Prisonnier de tes hanches, tu m'assènes le baiser de l'ange, alors seulement je baisse ma garde et je m'abandonne à tes bras. »
Son corps était tendue, beaucoup trop tendue, sa mâchoire était douloureusement serré et ses jambes menaçaient à chaque instant de lâchée. Réaction qu'elle avait déjà envisagé et qu'il l'avait poussé à fuir et à refuser obstinément la moindre intercalation avec le prince de glace. Hors, d'un côté elle voulait le déstabiliser, percé le mystère lié à son aura intrigante. Et sûrement même attisé un peu sa curiosité et évidemment son attention, chose qu'elle n'avouera jamais. Visiblement envoyé ses lettres étaient le seul moyen qu'elle avait trouvé mais, elle n'avait pas prévu de se faire découvrir aussi vite. Quatre lettres avaient suffi avant qu'elle ne se fasse démasquer et bon dieu elle n'était pas encore préparée à ça ! Elle avait sans aucun doute sous-estimé le serpentard, ce qu'elle n'aurait jamais dû faire vu les conséquences engendré.
Une seule et minuscule fissure provoquée par son manque de rapidité qu'elle avait fait preuve un peu plus tôt. Erreur que la gryffondor venait de comprendre, elle pouvait lutter autant qu'elle voulait et essayé de reprendre le contrôle 'elle-même mais, c'était beaucoup trop tard. Cette révélation avait eu l'effet d'une puissante douche glacée sur elle qui l'empêchait inconsciemment de reprendre le contrôle, elle revoyait le petit sourire qui débordait de victoire du serpentard et même si après elle avait continuée a essayée temps bien que mal à garder la face, elle savait qu'elle avait échouée. Perdre ses moyens ce n'étais clairement pas dans ses habitudes, elle était toujours maître d'elle-même, beaucoup moins lorsqu'elle était énervée ça c'est clair mais, ce n'étais qu'un détail. Elle était toujours celle qui contrôlait tout, qui faisait toujours en sorte que personne ne vois rien d'autre que sa haine et sa violence et pourtant à cet instant une seule fissure dans son masque avait suffi pour que malgré elle, Audric vu beaucoup plus qu'elle n'aurait souhaité.
« Il va falloir apprendre à mentir, Némésis.. Tu sais peut-être frapper, mais ton corps et ton regard te trahissent.. »
La jeune fille essaya d'ignoré la petite voix dans sa tête qui lui soufflait sadiquement qu'elle avait échoué et évidemment le jeune homme qui avait cruellement raison. Némésis n'était pas vraiment douée pour les mensonges, elle ne mentait pas souvent puisqu'elle avait la fâcheuse habitude de dire tout ce qu'elle pensait que ça plaise ou non. Mais si ça franchise légendaire était assez pesante pour la gryffy ce qui l'était d'autant plus était son impulsivité, ce défaut typhique chez les gryffy qui leurs faisaient toujours préjudice.
« - Aurais-je affaire à un as du mensonge ? Mais dis-moi.. Pourquoi mentirai-je ? Répondit-elle »
Et son impulsivité frappa une nouvelle fois. A cet instant Némésis n'avait qu'une envie c'était de prendre sa tête entre ses mains et la frappé contre le mur, ainsi dans les vapes elle n'aurait plus à subir cette perte de contrôle humiliante et sa bouche écouterait enfin son cerveau. D'habitude c'est elle qui se réjouissait de cette perte de contrôle chez ses victimes, qui est fière comme un paon lorsqu'elle les croise entre les murs du château et qu'ils n'osent pas relever le regard vers elle. Faire couler le sang était l'un de ses passe-temps préférés, elle se sentait tellement puissante durant ses moments-là, sentir le liquide pourpre coulé le long de ses bras l'avait toujours émoustillé mais, le pire c'était lorsqu'elle y gouttait. Replongeant dans ses souvenirs, revoyant l'ombre de son beau-père mais, surtout ressentir l'odeur du sang empourpré ses narines la rendait complètement barge. Pendant un instant elle avait songé au désir de sentir le sang si pur du prince des ténèbres contre ses lèvres, de découvrir son goût mais, pour ça il fallait frappait et peut-être était-ce le respect inavoué et inattendu qu'elle ressentait à son égard qui lui empêchait de lever la main sur lui.
« On aurait pu le croire, selon la devise des Rouge et Or.. Quoi de plus décevant, n'est-ce pas ? »
Némésis ne put s'empêcher de ricané encore une fois, la devise des rouge et or elle ne l'avait jamais réellement marqué. A vrai dire elle se demandait même par quel miracle elle avait atterrie là-bas, la plupart des personnes qui connaissait la jeune fille avait parié qu'elle finirait à Serpentard. Après tout, connaissant la famille Carrow, ils avaient pour la plupart tous trouvé leurs places à Serpentard. Et c'était cette question qui revenait à chaque fois que sa mère présentait sa fille, était-elle vraiment une Carrow ? La folie et le sadisme profond de ses êtres, avait-elle également touché la brunette ? La surprise avait était à son comble lorsque le choixpeau à peine mit sur sa tête s'écrier déjà pour annoncer la maison des rouge et or. Personne ne s'attendait à ce qu'elle atterrisse chez les lions même pas elle-même, ce qu'elle avait profondément regretté. La brunette n'avait jamais su trouver sa place chez les gryffy, pour elle c'était clair, le choixpeau c'était inévitablement trompé et elle n'était visiblement pas la seule à le pensé.
« - A ce qu'il parait je serais un serpent prisonnier dans une peau de lion alors bon.. Décevoir ou non les gens ce n'est pas mon problème. Murmura-t-elle d'un air satisfait »
Nouvelle moitié de mensonge. La seule personne que Némésis redoutait de décevoir c'était sa mère, sa mère certes stricte mais, qu'elle avait déçu contre son grès. Et à présent elle cherchait désespérément de rendre fière sa mère, d'accepter la moindre petite chose et d'être docile. Naturellement le naturel revient toujours au galop alors, ce n'est sûrement pas en enchaînant les heures de retenues à cause de son comportement qu'elle rendra fière sa mère. Une mère qui ne se souciait pas temps que ça de sa fille, vu son attention qu'elle lui portait seulement pour ses histoires de sang.
Sentir corps du brun frôlant le sien la gêna moyennement puisque c'était elle qui contrôlée la chose, le temps qu'elle contrôlée les contacts physiques ne la dégoûtaient pas autant que d'habitude. Pendant un court instant elle avait observé le prince des ténèbres dociles, ne réagissant pas plus que ça lorsqu'elle était proche de lui. Combien de personnes auraient était terrorisé lorsque la poigne ferme de la jeune fille les bloqué contre elle ? Combien de personnes auraient sans doute cherché plus de contact à la place du brun ? Quelques-uns sans doute. Puis ne le lâchant toujours pas du regard la lionne vit Audric ce dirigé vers elle alors qu'elle éteignait l'eau. Fronçant les sourcils, elle sentit son ventre se contracter par l'appréhension alors que le corps du brun frôlé son dos. Sentant la panique l'envahir lorsque les mains se posa sur le lavabo la coinçant entre le corps du serpent et le lavabo, elle fit un mouvement pour attraper sa baguette. Hors, à peine l'avait-elle entre ses doigts qu'elle sentit les doigts du vert et argent sur son bras, lâchant le bout de bois sur le coup de la surprise elle ressentit inévitablement la haine et une sensation inconnue la submergé.
« - Ne. Me. Touche. pas. Grogna-t-elle entre ses dents »
Rapidement elle sentit l'amertume remplir sa bouche alors qu'elle sentait le pouce non-désiré glissait contre la fin de son saule pleureur qu'elle c'était tatoué. Une torture personnelle qui s'acheva aussi rapidement qu'elle arriva hors, une nouvelle fois elle sentit son souffle battre contre sa peau, son oreille plus précisément.
« Je te trouble au point de rendre tes paroles incohérentes... »
2-0 Porcelaine.. Lui glissa sadiquement sa conscience alors qu'elle ferma fortement les yeux. Tout ceci n'était qu'un horrible cauchemar. Elle le savait, elle en était persuadée, elle allait se réveiller et rien n'auras changé, elle sera là dans ses toilettes à récupérer sa baguette sans que le serpent la coince. Oui voilà.. Dans quelques instants tous sera fini. Inconsciemment elle appuya légèrement son dos contre le torse du brun, comme pour vérifier qu'il était encore plus, se mordant plus fortement la lèvre et serrant d'avantage ses yeux elle se concentra. Elle était complètement submergée par cette haine et cette sensation inconnue qui l'a laissé encore plus haletante et tendu qu'elle l'était déjà. S'accrochant jusqu'à s'en faire mal aux parois du lavabo, elle essaya de se raisonner, elle devait montrer les crocs et ne pas ronronner mais, cette aura que dégageait le prince des ténèbres la mettait dans tous ses états. Elle pensé avoir fait d'Audric son jouet mais, elle réalisa peu à peu qu'elle n'était qu'elle-même le jouet qu'il manipulait comme bon lui semblait.
« Pourquoi aurais-je envie de jouer avec toi, Némésis... ? »
Et cette voix envoûtant mais, pourtant tellement démoniaque. La question résonnant dans la tête de la brune, elle réfléchit, au final qu'avait-elle à gagner à le provoquer ainsi ? La satisfaction de savoir qu'il n'était pas aussi parfait qu'il le laisse paraître ? Ou bien son goût pour le danger la poussé à atteindre ce qu'elle définissait ses limites ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus. Les mots lui manquaient cruellement alors, qu'elle était de plus en plus égarée tel une enfant dans un supermarché. Pourquoi avait-il autant de pouvoir sur elle alors qu'il ne faisait rien ? D'un côté ça la rassurée s'il levait la main sur elle, ainsi elle serait moins déstabilisé. C'était dur de connaître l'indifférence lorsque l'on connaissait que la violence.
Soudainement elle entendit un bruit strident si familier, rouvrant les yeux presque timidement elle releva le regard jusqu'à croisé une nouvelle fois le regard d'Audric. Pourtant cette fois-ci quelque chose avait changé, le miroir qui était intacte il y a quelques instants était à présent fissuré. Fissure qui barrait le reflet de leurs visages en deux. Ce petit écart magique, elle en avait presque eu l'habitude lorsqu'elle apprenait enfant à garder son masque et à contrôler ses émotions. Laissant malgré elle un sourire en coin fleurir, elle le fixa troublée ayant l'impression de revoir le fantôme de son passé.
« - Je.. Je serais ta plus belle partie. Souffla-t-elle comme une confidence »
2 - 0GAME OVER.
Audric A. Saddler
Serpentard
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Sujet: Re: C'est meilleur à deux. [Terminé] Sam 5 Juil - 16:01
See you.
Des écailles dissimulées sous une crinière ? Foutaise… Je n'y croyais pas une seule seconde. Ton être entier suintait la fierté, elle dégoulinait du bord de tes lèvres, le long de ta chevelure et se noyait dans tes prunelles. Tu te dissimulais toute entière derrière ce magnifique tableau de ta personne, coloré du sang de tes ennemis, de toute ces personnes qui t'ont bousculé… Innocente ou pas, c'est la folie qui dévorait ton cœur, prenait en otage cette putain de fierté. Sentir la morsure chaleureuse de ce sang qui retraçait tes articulations, fuyait entre tes doigts. Ce goût de fer dans la bouche, ce relent d'orgueil que ton être gerbait un peu plus encore… Une enfant, tu n'étais qu'une enfant qui se cherchait.
Cette même enfant qui ignorait ce qu'elle désirait. Comme si un foulard avait été déposé contre tes yeux, caresser tes lèvres et peut-être bien ta gorge aussi, pour te faire sentir la caresse excitante du danger, mais surtout celle de ton impétueuse contradiction. Une seconde noir, la suivante blanc, tu valsais dans un monde d'incohérence qui ne semblait pas te gêner. Moi ca l'était. Dans toute cette imprévisibilité, tu pouvais devenir dangereuse… Si seulement tu exploitais ce potentiel… Tu aurais pu, être cet adversaire insaisissable, mais tu ne faisais que bouger au gré de tes émotions… Aigre déception.
Ma souffle caressant ta joue, je me redressais à peine, mon œil venant admirer la fissure qui vint craquer le miroir. Une douce enfant, soumise à ses ressentis, à cette envie de devenir quelqu'un. Bercée par des idées de devenir grande et forte, d'être un véritable maître et admirer ses serviteurs à ses pieds… Ou ses conquêtes ? Ses amours… Quoi de plus décevant…. Cette fissure qui séparait ton visage du mien. Un simple trait, un véritable fossé entre toi et moi. Il y avait tant de différentes de toi à moi, de moi à toi.
Le trouble dévorait tes prunelles, insufflant dans ton être entier une peur… Enigmatique. C'était sûrement fort peu probable qu'après quelques mots, quelques jeux tu ais déjà si peur de moi. C'était toi qui avait passer tes lianes autour de mon corps. C'était toi qui m'avait attiré à toi. Aujourd'hui, j'étais là, si proche de toi. Mon souffle aurait pu se mêler au tien, mais aujourd'hui, il n'y avait que ton regard pour se lier au mien. Non, aujourd'hui, tu venais te ressentir la morsure cuisante d'un échec… Pas le plus grand, mais j'allais te filer entre les doigts ma douce.
Tes quelques paroles m'arrachèrent un sourire amer. Mes lèvres soufflant quelques mots au creux de ton oreille, mes doigts frôlèrent ta gorge. Douce caresse menaçante. « Ma partie… La plus…. Décevante. » Lentement, je me redressais, mes doigts coulèrent contre ton cou, rejoignant ta nuque. Un contact léger, un lent frôlement. C'était si malsain. Ces mêmes doigts, futurs créateurs de tes rêves, remontèrent contre sa nuque. Délicatement, je vins nouer mes doigts autour de ta crinière, pour l'agripper fermement. Je te fis pencher la tête vers l'arrière et mes mots coulèrent comme une lave destructrice contre ta peau… « Tu me fais perdre mon temps, Némésis… J'aurais honte, à ta place, de faire si honte à un tel nom… Lorsque tu seras capable de regarder la réalité en face, lorsque tu seras assez forte pour cesser de te mentir à toi-même… Lorsque tu auras quitté tes draps d'enfant pour te parer de l'habit d'une femme… Peut-être… Peut-être devais-tu oser venir me voir. Mais pour l'instant…. Je n'ai que faire de converser avec une idiote, incapable de savoir ce qu'elle veut, ou pourquoi elle vient me réclamer… Je ne veux plus…. Recevoir aucune lettre de ta part. » Je relâchais soudainement tes cheveux, mon emprise pour m'éloigner, partir. Je passais déjà l'encadrement de la porte lorsque je soufflais : « Bonne journée, petit chat. » Un sourire narquois aux lèvres.