Passé ce petit moment d'émotion la journée ne pouvait aller qu'en s'améliorant.
Emily était terriblement mal à l'aise dans son rôle de soutien solide et indéfectible envers son petit ami. Heureusement voir Melchior reprendre un peu de sa contenance la rassura au-delà de toute espérance. Lorsqu'il chassa ses démons et proposa de se consacrer pleinement à la fête la poufsouffle ne put qu'acquiescer tendis que son cœur bondissait de joie. Melchior n'avait pas tiré un trait définitif sur son lourd passé, bien sûr, Emily n'était pas dupe. Il aurait sans doute encore d'autres occasions de le voir torturé par la tragédie qui lui avait pris sa mère, elle devrait être prête. Au moins avait-il fait l'effort de partager avec elle quelque chose de très, très personnel.
La rouquine fut transportée sur un petit nuage dès lors que Melchior posa sa main chaude sur sa hanche et l'entraîna dans Pré-au-Lard. À partir de ce moment elle ne se soucia plus de qui risquait de les voir ensemble ou non. Et pourtant elle s'était beaucoup inquiétée de ce que penseraient certains de leur relation, notamment Ernest avec qui elle n'avait plus échangé un mot depuis des semaines. Pour l'heure sa priorité était de trouver un coin tranquille ou passer du temps avec son chéri.
- Et si on allait à la Tête de San...
Entendre une voix féminine appeler Melchior « mon chéri » lui fit instantanément se dresser les poils sur les bras. Une réaction de fille jalouse qu'elle regretta aussitôt en découvrant la pétillante sorcière âgée qui allait à leur rencontre et s'avéra être la grand-mère de son petit-ami. Sa présence à elle aussi eut un effet bénéfique sur le moral du gryffondor. Le grand-père arriva à son tour et Emily fut frappée de voir à quel point il ressemblait à son petit-fils, à ceci près qu'il semblait moins affecté. L'homme était très impressionnant de carrure et la poufsouffle se félicita de ne pas avoir à endurer une de ses étreintes. Lui et son épouse semblaient faire un beau couple. Elle observa avec une pointe d'envie les Stanhope des deux générations se gratifiant d'attentions toutes plus chaleureuses les unes que les autres et se prit à regretter que ses propres parents n'appartiennent pas au monde des sorciers. Que de choses elle aurait eu à partager avec eux ! Heureusement Melchior n'avait pas oublié qu'elle était là et s'empressa de la présenter à Camilla et Arthus Stanhope. C'est les joues aussi empourprées que celles de son amoureux qu'elle esquissa une révérence auprès des deux adultes.
- Mrs Stanhope... Mr Stanhope... Je suis ravie de faire votre connaissance.
Qu'ajouter à ça ?
- Je... Melchior et moi appartenons à la même promotion et... nous faisons du Quidditch.
C'est alors qu'elle entendit James héler Melchior. Celui-ci dut le remarquer aussi. Mais son compère poufsouffle fut presqu'aussitôt repris à parti par quelqu'un d'autre, Rubens apparemment, et n'insista pas. Emily remarqua alors les présences de Nicholas et Penelope puis s'efforça de ramener son attention sur les grands-parent de Melchior. Ce ne serait pas très poli de sa part de les ignorer si effrontément.
- Vo... votre petit-fils est un excellent batteur, à ce propos, reprit-elle.
Spoiler:
Emily déambule dans les stands avec Melchior et fait le connaissance avec ses grands-parent Camilla et Arthus Stanhope. Tout en se présentant elle remarque les présences de James, Rubens, Nicholas et Penelope à proximité.
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Sujet: Re: • Les stands Sam 17 Mai - 13:57
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Une fois les photos prises, l'affaire James pouvait donc être le centre l'intention. Nicholas n'était pas sur de pouvoir faire quoique ce soit et si ça se trouve il ne connaissait même pas la fille en question. James donna finalement un nom, et celà disait quelque chose au Gryffondor. Il se rappela alors de la Poufsouffle catastrophique de sa classe. Mais à part ça il ne la connaissait pas trop. En revanche Rubbens semblait bien la connaître, et Nicholas haussa un sourcil lorsqu'il parla de honte par rapport à cette fille.
- Pourquoi est ce qu'il aurait honte d'elle ?
Le Bellastrom ne comprenait pas comment on pouvait avoir ce genre de réactions vis à vis d'une personne. Mais déjà James était parti ailleurs et héla Melchior qui était non loin avec Emily et deux adultes. Nicholas était d'accord avec les paroles de son camarade, le Poufsouffle était vraiment étrange.
- Melchior est occupé...James explique nous clairement ce qui te chagrines sinon on pourra pas t'aider...C'est quoi le soucis avec Philomena ?
Il y avait des centaines de définition de problème de coeur. Des sentiments non réciproques ou il ne savait pas quoi d'autres encore. D'ailleurs Nicholas pensa qu'il était peut être temps de donner une réponse à Pénélope, la pauvre devait attendre depuis longtemps et ça faisait culpabiliser le blondinet. Il n'était à vrai dire pas encore certains de la chose à faire mais il le ferait quand ils pourront être seuls.
Spoiler:
Nicholas interroge James sur le véritable problème et pense lui aussi à son problème avec Pénélope
Dernière édition par Nicholas Bellastrom le Mer 21 Mai - 17:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: • Les stands Dim 18 Mai - 17:18
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Melchior Stanhope
Tous ceux qui connaissait un temps soient peu Melchior Stanhope, savaient qu’il avait un énorme respect et beaucoup d’affection pour sa famille paternelle. C’était elle qui l’avait toujours encouragé depuis sa naissance, et surveillé de plus ou moins loin. La grande famille Stanhope, dont la renommée était un fardeau à la fois sublime et pourtant bien lourd qu’il avait parfois peine à porter sur ses épaules, mais qu’il assumait avec un sourire fier. Il savait bien qu’en ce jour il ne pourrait pas écoper à la présence parfois embarrassante de sa si vive grand-mère, qui était à elle seule pourvut de toute la joie de vive et l’énergie qui permettait à cette famille de tenir debout. Elle était mauvaise cuisinière et ses vieilles blagues quelque peu obsolètes laissaient parfois planer de longs moments de silences embarrassé, mais personne ne pouvait trouver à redire à la passion qu’elle mettait à surveiller et éduquer cette famille. Camilla Stanhope était pétrie de bonnes intentions et d’amour. Cela se voyait sur son visage rond aux pommettes hautes, et à ses yeux brillants qu’elle posait avec tendresse sur son petit-fils dont elle était si fière. Arthus Stanhope, fort de sa carrure impressionnante et d’un regard sombre charismatique, était beaucoup plus calme, il ne prenait la parole que lorsque cela se montrait absolument nécessaire, et ne démontrait sa fierté à l’encontre de sa descendance qu’avec des gestes et des regards emplis de sous-entendu affectif. Melchior admirait son grand-père, un homme de bon sens au courage démesuré. Melchior avait hérité de son nom en deuxième prénom, un honneur qu’il portait avec joie, et il lui arrivait bien souvent de signer en notant avec soin ces deux prénoms précédents son nom de famille. Oui la famille comptait beaucoup à ces yeux, et il était normal qu’il se montre si joyeux de les voir, surtout qu’il n’était pas venu les voir à Noël, à la différence de toutes les années qui avaient précédés, en raison événements qu’il avait peine à oublier. Néanmoins, la chaleur que démontrait sa grand-mère, et la fâcheuse manie qu’elle avait de toujours réajuster ses vêtements comme si il avait encore cinq ans, le mire quelque peu mal à l’aise, surtout qu’il ne pouvait s’empêcher de remarquer le regard appuyé d’Arthus sur sa petite camarade. Il aurait souhaité trouver tous les mots pour présenter Emily correctement. Mais la jeune fille le devança. Melchior sentit son cœur battre, anticipant certaines paroles de la jeune sorcière, mais celle-ci s’abstenue de dénommer leur relation. Pourtant ce n’était pas une honte au fond, mais ils étaient bien jeunes, et l’un et l’autre face à cette situation d’urgence n’eurent pas vraiment le temps de se concerter pour savoir s’ils devaient annoncer la chose à sa famille après tout. Arthus salua poliment Emily, hochant la tête et serrant la main de la jeune sorcière, avant de laisser sa place à Camilla, qui s’empressa de s’approcher se dandinant dans sa robe. Son physique replet était bien éloigné de celui de la jeune femme, et pourtant on pouvait aisément distinguer qu’à son époque, elle était aussi d’une grande beauté, bien que de petite taille. Camilla était née Bishop, elle portait les traits de cette famille, et aussi ce sourire si singulier qui creusait intensément les fossettes sur leurs joues.
« - Enchantée Miss. » les paroles de Camilla restèrent en suspend tandis qu’elle l’écoutait attentivement parler de son petit-fils.
Melchior dont les sourcils c’étaient froncés tout en observant cette scène qui lui semblait irréelle, entendit son prénom derrière lui, et se retourna vivement, se déconnectant un instant de la conversation et tombant alors sur son groupe d’amis qui lui lançaient des regards en coin tout en discutant visiblement vivement avec James qui semblait être l’objet de toute les attentions. Secouant la tête de droite à gauche, Melchior se retourna vers ses grands-parents.
« - Oui ! Il tient ça de son père vous savez. Un grand joueur Baltus, Phoebus et Gaspard aussi. »
Melchior remarqua la tension qui envahit soudain son grand-père à l’évocation de son troisième fils. Portant un regard quelque peu sombre sur le petit corps grasouillé de sa femme. Fronçant un peu plus les sourcils, le Gryffondor passa sa main sur la hanche de la Poufsouffle, l’approchant un peu plus de lui-même, cherchant par tous les moyens à écourter cette discussion autour de sa famille qui lui semblait devenir un terrain glissant.
« - Yselda aurait fait une bonne poursuiveuse, avec son énergie, mais elle a toujours été plus portée sur les sortilèges. » Camilla semblait mettre un point d’honneur à couvrir tous ses enfants d’éloges aujourd’hui, certainement car elle souffrait au fond de les voir de moins en moins souvent.
« - Nous devrions y aller Milla, les jeunes ont certainement beaucoup de choses à faire, et si nous voulons de bonnes places prêt de la scène ouverte … » Arthus sa main robuste sur l’épaule de sa chère et tendre tout en se penchant légèrement vers elle, et Melchior ne put décrire le soulagement qu’il ressentit soudain. Il aimait sa grand-mère, mais tout ceci devenait passablement embarrassent pour l’adolescent de seize ans qu’il était.
Lançant un regard plein de remerciement à son grand-père, Melchior ne lâchait pas Emily, craignant que face à cette tornade de parole qu’était Camilla, elle prenne la fuite.
« - Tu as raison Arti ! Dis-moi Melchior tu as vu Danyell ? Linh et moi lui avons acheté son petit souvenir, il faut absolument que je lui donne. Cette année nous avons trouvé une reproduction en miniature du patronus d’Harry Potter, cela lui donnera peut-être de la motivation, sa grand-mère le pense en tout cas. Enfin … Au faite, tu as eu le loisir de croiser Théobald ? »
Sous cette avalanche de question Melchior ne put s’empêcher de sourire et secoua de nouveau la tête de droite à gauche en soupirant.
« Je n’ai pas vu Dany aujourd’hui, et Théobald … Il est un peu partout dans l’école ces derniers temps c’est difficile de le louper … bon nous devrions y aller. N’est-ce pas Emily nous avons des choses à faire ! »
Lançant un regard suppliant à la jeune femme, cherchant à ce qu’elle corrobore son propos afin de pouvoir s’échapper. Mais avant même qu’ils ne les saluent, sa grand-père était reparti de l’autre côté de la rue et s’affairait autour d’un stand. Arthus les salua tous les deux d’un hochement de tête et suivit sa femme, les mains dans les poches, se laissant porté là ou allait la vigueur de la sorcière. Reportant son attention sur la jeune fille, Melchior sourit timidement, cherchant les bons mots.
« - Désolé pour tout ça. Ils sont … adorable mais un peu encombrant. Bon ! Tu voulais aller où ? »
Souriant à la jeune femme, tout en passant sa main libre dans celle d’Emily, enroulant ses doigts autour des siens et caressant le dos de ses phalanges avec son pouce, se concentrant pour ne pas trop rêvasser à ce que leur réservait encore cette journée. Une pensée se créa alors dans son esprit, et Melchior ne put s’empêcher de plaindre son cousin, car la tornade Camilla Stanhope, n’allait pas tarder à déferler sur lui rapidement.
Spoiler:
Melchior ne sait pas quoi faire face à sa grand-mère qui aborde un nouveau sujet toutes les cinq secondes, jusqu'à ce qu'elle et son grand-père s'en aille, et laissent les deux amoureux de nouveau seuls.
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Sujet: Re: • Les stands Lun 19 Mai - 21:15
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Emily F. Mortimer
Emily n'avait jamais été à l'aise pour les présentations.
Et c'était d'autant plus vrai quand elle rencontrait des familles de sorciers, elle avait à chaque fois l'impression d'entrer dans un monde différent et d'y être une créature étrange. La première famille de sorciers qu'elle avait rencontré était celle de Ted et, sans même savoir que son parrain et les Weasley étaient les plus grandes célébrités du monde sorcier, elle avait eu les chocottes. Cela ne s'était pas arrangé lorsqu'elle avait été introduite chez les Mordoch et avait serré la main du parrain de Penny, Chris Morane, son auteur préféré. Grosse pression. Cela se reproduisait aujourd'hui avec les grands-parent de Melchior, et la chose était d'autant plus stressante qu'elle vivait une romance avec leur petit-fils et ne savait si elle devait en parler ou non. Elle décida de ne pas y faire allusion. S'il s'était agi de ses propres parents elle aurait préféré leur dire elle-même qu'elle avait un petit ami et ne pas laisser celui-ci la devancer.
Camilla était une vieille femme adorable, et Emily l'écouta avec attention décrire le père de Melchior (Baltus, semblait-il se nommer) comme un grand joueur de Quidditch. Cela expliquait-il la ferveur de son petit ami au Quidditch ? Se montrer digne de son père ? Il faudrait qu'elle lui pose la question un jour. La rouquine ne put s'empêcher d'imaginer la fille pétillante de joie que Camilla avait dû être dans ses jeunes années. Dans son esprit cette image lui évoquait beaucoup Penny, sa Brunette. À l'inverse Arthus Stanhope était beaucoup moins expansif et ne tarda pas à mettre un terme à la conversation.
Emily tiqua lorsque la grand-mère prit congé en demandant d'abord des nouvelles de « Danyell », apparemment son petit-fils aussi, donc cousin de Melchior. Le regard suppliant que lui jeta le gryffondor la tira brusquement de ses réflexions.
- Oh, euh... oui, nous avons des amis qui... nous attendent. Je vous souhaite une bonne journée !
Elle fut très étonnée, et amusée, de voir Melchior presque s'excuser de lui avoir fait connaître ses grands-parent et de les qualifier « d'encombrant ». Remarque, elle aussi aurait était très embarrassée s'il s'était agit de ses propres écossais superstitieux de grands-parent.
- Ne sois pas désolé, Melchior... Moi je les ai bien aimé, tes grands-parent ! Surtout Camilla, elle est attachante... Euh, tout-à-l'heure je te proposais de nous poser à la Tête de Sanglier, ça te va ? On regardera les stands en chemin.
Et juste avant qu'ils se remettent en route elle le gratifia d'un baiser sur les lèvres, par envie, parce que son contact lui avait manqué pendant ces dix minutes où ils ne s'étaient plus embrassés. Chemin faisant elle se souvint du détail qui l'avait la plus frappée lorsque Camilla Stanhope s'en était allée.
- Euh, Melchior... ta grand-mère a parlé d'un autre petit-fils qui s'appelle Danyell. Est-ce qu'il s'agit de Danyell Bishop ? Parce que, vois-tu... c'est un de mes meilleurs amis, à Poufsouffle, et il ne m'a jamais dit que vous étiez cousins !
Danyell, alias l'Inspecteur Bishop dans leurs jeux, n'était sûrement pas seul à porter ce prénom à Poudlard, pourtant elle préférait être sûre. Le sujet de conversation le plus détesté de son complice poufsouffle au naturel si grognon était... lui-même, et peut-être par extension sa famille, ce qui pourrait expliquer qu'il n'ait jamais évoqué Melchior. Emily se souvint alors de plusieurs conversations avec Danyell où elle n'avait pas manqué de pester à voix haute contre le rival arrogant et insupportable qu'était alors Melchior. Elle en rougit de honte. S'ils étaient véritablement cousins, qu'est-ce que Dany avait pu penser d'elle dans ces moments ou elle descendait littéralement Melchior ? Et avaient-ils parlé d'elle entre eux ?
Spoiler:
Emily se retrouve à nouveau seule avec son amoureux et l'entraîne vers la Tête de Sanglier. En chemin elle cherche à en savoir plus sur son lien de parenté avec Danyell Bishop.
Dernière édition par Emily F. Mortimer le Lun 19 Mai - 22:44, édité 1 fois
James E. Aylen
Poufsouffle
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Sujet: Re: • Les stands Lun 19 Mai - 21:43
Event#5 Commémoration du 2 mai
Une cérémonie pour la Grande Bataille de 1998...
James E. Aylen
James ne savait plus vraiment ce qu’il tournait. Il faut dire que parler de ses sentiments avec les deux Gryffondor et la Poufsouffle le rendaient vraiment mal à l’aise. Il comptait sur le soutient de Melchior, mais ce dernier était occupé avec Emily. D’ailleurs, lorsqu’il l’a appelé, ce dernier n’avait sans doute pas prêté attention à son ami. James sentit un sentiment qu’il n’aimait pas du tout : la solitude. Il semblait sur le point de perdre tout le monde. Il savait que son comportement énervait beaucoup de gens. Il regarda Rubens lorsqu’il lui qu’il ne devrait pas balancer la moitié des infos.
« Tu as raison, maintenant, je me tais. »
James était énervé, il le savait. C’était le fait qu’il gardait tous ses sentiments en lui. Il savait qu’il allait exploser à un moment ou un autre. Il allait essayer de ne pas le faire au milieu de tout le monde… Nicholas prit la parole à son tour. Il lui demanda de lui expliquer clairement ce qui se passait. Est-ce qu’il le pourrait ? Est-ce qu’il serait capable de dire que la jeune femme ne voulait pas de lui parce que les gens se moqueraient d’eux ? Il ne lui avait plus parlé depuis ce fameux jour où ils s’étaient embrassés. Il décida de dire en partie ce qui c’était passer :
« On s’est embrassé, elle s’est enfui et puis c’est tout. »
Glissant ses mains dans ses poches, il creusa un peu la terre avec son pied. Il fallait vraiment qu’il apprenne à faire confiance à ceux qui étaient ses amis. C’était un fait. James n’avait jamais vraiment eu confiance en qui que ce soit excepté Philomena. Il avait perdu la confiance de sa meilleure amie et il se demandait si ce n’était pas le cas pour lui aussi… Ayant soudain l’envie de se rendre à la Tête de Sanglier dans l’intention de prendre au moins un verre de Whisky Pur Feu, James se détourna de ses amis et marcha vers le bar. Il lança à haute voix :
James abandonne ses amis pour aller à la tête de Sanglier, le coeur en miettes...
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Sujet: Re: • Les stands Mar 20 Mai - 0:47
La commémoration du 2 mai
Penelope Mordoch
James avait de drôles de façons de penser. Rire parce qu'il s'agissait de Philomena ? Penny non plus ne voyait pas ce qu'il y avait de drôle, mais pour une fois, elle ne se prononça pas avant qu'il ne puisse dire la suite, mais plutôt que cela, le jaune et noir était bien décidé à terrer ses informations. La brunette se dit tout de suite que c'était par sa présence qu'elle l'empêchait de parler, c'est vrai, quand elle est arrivé, il disait qu'ils parlaient de ses problèmes de coeur, et là, il faisait de la rétention d'informations. De toute façon, ces temps ci, Penny ne cherchait plus à comprendre, tout le monde était trop bizarre pour qu'elle ne se pose des questions. Ses yeux faisaient escale entre James, Rubens et Nicholas au fur et à mesure qu'il parlaient. James et ses histoires d'amour ! Il en avait dit trop ou pas assez, plutôt pas assez pour Penelope, et tandis que les deux garçons réclamaient plus d'informations pour les aider à comprendre, la poufsouffle surenchérit.
« Oui, parles je me bouche les oreilles si t'as peur de parler devant moi. »
Dans un sens, il n'aurait pas eu tort d'avoir peur, en bonne bavarde qu'elle est, Penny serait susceptible d'en parler aux uns, ce qui passerait de sorciers en sorciers, mais il y avait une sorte d'acalmie dans son comportement récent, donc, non, elle n'en parlerait pas. Ce n'était pas son enthousiasme ou l'agacement des garçons qui allaient aider James à se livrer à eux, et c'est alors qu'il lacha ce qui le chagrinait. La brunette fronça les sourcils et n'eut pas le temps de dire mot qu'il était déjà en partance vers l'endroit qu'elle-même venait de quitter. Bon courage à lui s'il voulait trouver une place dans la taverne, quelques minutes avant, elle avait déjà du s'incruster à une table en prétextant qu'elle surveillait son père trompant sa mère, tout en montrant du doigt le professeur Primrose.
« Mais ? Pourquoi tu ... » Elle secoua la tête, pour une fois, quelqu'un était plus rapide qu'elle pour fuir. Elle le regarda partir et se retourna finalement vers Nicholas et Rubens, les deux gryffondors avec qui elle aimait passer le plus de temps. Un air
« Bon, voilà que j'ai mes gryffondors préférés rien que pour moi ! Alors, je vous propose ... » Penny secoua la tête, c'était la première fois qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire, la première, en dehors du choix de ses études bien évidemment, mais là, dehors alors que c'était un jour de fête, elle ne trouvait rien qui puisse lui donner la pêche comme toujours. « ... et bien, en fait je sais pas ! On se promène et comme ça je peux éterniser quelques petits trucs ? »
Ses yeux se baladaient un peu partout autour, oui, c'était une belle journée, un peu fraiche, et il fallait qu'elle en profite, peu importe comment, avant de rentrer dans ce triste Poudlard.
Spoiler:
Penny est étonnée de voir James partir si vite, et en reviens sur Nicho et Starsky pour une ballade en trio de choc !
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Sujet: Re: • Les stands Jeu 22 Mai - 16:07
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Aussi rapidement que James avait balancé le nom et la raison de son soucis, il décampa laissant ses camarades comme de vulgaires bouche-trou. Mais si Nicholas avait bien entendu c'était plutôt Philomena qui avait un soucis.
- Bon bah je crois qu'il se passera de nos conseils...
Enfin du coup maintenant le Bellastrom se retrouvait en compagnie de Rubbens et de Pénélope. Il aurait préféré se retrouver seul avec la Poufsouffle, pour pouvoir discuter. Cela dit il pouvait aussi très bien s'excuser auprès de son camarade rouge et jaune et emmener la demoiselle plus loin. De toute façon celle ci ne semblait pas avoir de plan en vue, et elle même avait l'air surpris de ne pas savoir quoi faire pour la suite. Nicholas prit son courage à deux mains et se tourna vers Pénélope.
- Pénélope, je peux te parler cinq minutes ?...Seul...
Rajouta t-il en regardant Rubbens du coin de l'oeil. C'était assez compliqué comme ça il n'avait pas besoin en plus d'un témoin.
Spoiler:
Nicholas veut parler seul à seul avec Pénélope
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: • Les stands Jeu 22 Mai - 17:44
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Let's have fun
James prit la mouche mais eut la gentillesse de leur expliquer brièvement la situation... avant de s'enfuir ! Ah bah un nouveau point commun entre lui et moi, nota Ben en le regardant s'éloigner. Mouais il n'y comprenait pas grand chose mais il semblerait qu'il se soit simplement prit un râteau et encaissait mal la nouvelle, hm, il n'aimait pas qu'on insulte Philly mais il pouvait comprendre l'amertume de James. Rubens se détourna du Poufsouffle pour sourire à Penny, prêt à réfléchir avec eux de la suite du programme. Il y avait foule de chose à faire, suffisait juste d'en choisir une et de se laisser guider ! Enfin il avait une foule de chose à faire étant donné que Nicholas réquisitionnait Penelope. Génial lui aussi s'y met. Putain qu'est-ce qu'ils me gavent tous avec leur copine, foutu printemps ! Le coup d'oeil en coin de Nicholas lui décrocha un large sourire moqueur, c'est bon j'ai compris, je dégage. Amusez-vous bien tous les deux, dit-il en se détournant tout en continuant à faire au revoir de la main. Melchior avec Emily. Nicholas avec bientôt Penny ? James avec presque Philomena ? Demain Danyell se casera avec... il ne savait pas qui mais s'il lui faisait ça, probable qu'il allait lui faire du chantage pour qu'il rompe parce que ça commençait à bien faire. Déambulant dans les stands, Rubens ressassait en boucle son amertume.
Ouais ben puisque tout le monde semblait décidé à transformer ce jour férié en salon des cupidons et qu'il n'allait pas réussir à profiter de la fête seul, il décida d'aller embêter Megara. De toute façon il devait aller la voir alors, maintenant ou plus tard, cela n'avait pas d'importance, c'était toujours mieux qu'errer comme une âme en peine. Se faufilant parmi les passants, jetant sa clope à une moment, Rubens réussi à approcher le stand de son ex qui était toujours avec l'inquisiteur. Il n'entendit pas ce qui se disait et, quand il eut le stand devant les yeux, Megara agitait un petit fanion. De loin il avait eu envie d'intervenir, de faire n'importe quoi pour qu'il se désintéresse d'elle mais maintenant qu'il l'avait devant les yeux il était carrément moins fier. Le parapluie lui tira un sourire amusé mais l'homme était charismatique, imposant et surtout, il bossait au ministère. Curieux vis-à-vis du ministère, Rubens avait pensé à interroger les aurors à ce sujet mais certainement pas lui, il était beaucoup trop gradé, trop puissant, trop... trop tout en faite. Il ne savait pas ce qu'il avait le droit de dire ou de ne pas dire, s'il devait saluer familièrement ou user d'une technique plus complexe qu'il ne maîtrisait pas. Avait-il seulement le droit de s'adresser à lui ? Est-ce qu'il le connaissait ? Professeur Primerose lui avait souvent expliqué les dangers de ses sortilèges et de ses inventions, est-ce que l'Inquisiteur était au courant de ça ? Soudainement, acheter des vêtements féminins lui apparu être la chose la plus coupable du monde. Il allait comprendre qu'il voulait envoyer tout ça à sa moldue de sœur ! Il va m'arrêter pour recèle ! Il peut m'arrêter ? Non y a plus grave à Poudlard, il peut pas avoir entendu parler de moi, je ne suis pas dangereux, rien du tout, je suis rien du tout.
Bonjour monsieur, bonjour madame, salut Megara, je regarde juste, dit-il avec un calme crispé qui n'était pas naturel. Il se mit à fouiner dans les vêtements, l'oreille tendue pour espionner leur conversation.
Spoiler:
Rubens laisse Penny et Nicholas pour se rendre au stand de Meg. Impressionné par Hilliard, il se fait tout petit mais n'est pas des plus discrets.
Dernière édition par Rubens Cassidy le Mar 27 Mai - 10:56, édité 1 fois
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Sujet: Re: • Les stands Ven 23 Mai - 4:32
La commémoration du 2 mai
Penelope Mordoch
Prise de cours dans son élan d'inspiration pour ce qu'ils pourraient faire tous les trois par la suite, Nicolas se retrouva face à Penny, renfermant la discution sur eux deux pour laisser Rubens vaquer à d'autres occupations. Il avait décidé de lui parler, enfin ? En fait, la poufsouffle attendait sans attendre, mais elle pensait que les derniers évènements avaient rendus totalement obsolète leur conversation du soir du bal. Enfin, peut-être que ce n'était pas ça, ils étaient tous les deux très proches de Guillem, il voulait peut-être lui parler d'une stratégie pour lui redonner l'envie de sourire comme avant. Parfois, ces quelques jours, elle avait l'impression que s'amusait équivalait à le trahir, à le laisser tomber alors que jamais ça n'arriverait, et c'est la raison pourquoi elle se prenait la tête, seule ou avec ses amis, et surtout récemment avec une amie de Neron qu'elle était pourtant sure d’apprécier. Elle sourit sans trop savoir à quoi s'attendre.
« Oui, d'accord, bien sur ... » Elle se tourna vers Rubens qui les saluait. « A plus tard ! » Elle espérait qu'il ne soit pas véxé, mais elle verrait ça plus tard, elle voulait d'abord savoir ce que Nicholas voulait lui dire, avec une curiosité affolante, mais elle savait presque se tenir. Ses yeux brillaient d'envie de savoir, parce que, que cela concerne Guillem ou ce qu'elle lui avait dit, les deux sujets l'intéressaient tout autant. Elle devança légèrement Nicholas d'un pas de plus, calme plus qu'elle ne l'est habituellement, et s'arrêta dans un endroit où il n'y avait pas foule, un peu plus éloigné des stands.
« Je pense qu'il n'y aura pas grand monde par ici... »
Elle avait plutôt envie de lui dire "c'est quoi que tu voulais me dire?" Mais elle ne se gênerait pas s'il en venait à ne pas parler.
Spoiler:
Penn s'éloigne des stands avec Nicholas pour parler seul à seul
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Sujet: Re: • Les stands Ven 23 Mai - 20:32
Event#5 - Commémoration du 2 mai
D'un sourire Nicholas remercia Rubbens de les laisser seuls. Il se serait de toute façon senti sans doute de trop dans cette affaire qui ne le regardait pas...Il bougea donc de lace avec Pénélope pour trouver un endroit plus calme. Celle ci s'arrêta et le Gryffondor ne put s'empêcher de regarder autour de lui au cas où l'un de leurs amis débarquerait en plein milieu de la conversation. Personne à l'horizon, il ne restait donc plus qu'a Nicholas de prendre son courage.
- Je voulais te parler au sujet de...de ce que tu m'a dit au bal...
Commença t-il en sentant la gêne le gagner au fur et à mesure de ses paroles. Le Bellastrom ferma les yeux une seconde et inspira une bonne bouffée d'air avant de reprendre.
- Déjà je voudrais m'excuser d'avoir été aussi long...Je sais que ça n'a pas du être facile pour toi...Mais avec ce qui est arrivé à Guillem j'ai laissé un peu de côté cette...discussion...
Nicholas prit la main de Pénélope délicatement dans la sienne.
- C'est avec joie miss Mordoch que je répond à vos sentiments
Il déposa un petit bisou sur la main de son interlocutrice, lui offrant un beau sourire. Nicholas se sentait tout d'un coup enlevé d'un poids sur les épaules.
Spoiler:
En gros Nicholas accepte de sortir avec Pénélope
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Sujet: Re: • Les stands Sam 24 Mai - 3:45
La commémoration du 2 mai
Penelope Mordoch
Nicholas semblait bien mystérieux, et lorsqu'il eut un mouvement de tête pour vérifier les alentours, Penny en fit de même instinctivement. Rien à l'horizon. Donc c'était bien ça, le sujet du bal. La brunette aquiesca, il avait toute son attention, comme toujours (dommage que pour les cours ce ne soit pas pareil), et voyant comme il faisait, il n'avait pas l'air très à l'aise face à ce qu'il avait à dire à Penny. Elle en devenait elle-même nerveuse, elle qui avait prit son courage à deux mains le jour du bal pour lui dire clairement ce qu'il ne comprenait pas de par lui même malgré tous les signaux cachés qu'elle lui envoyait. A ce moment bien précis, appareil photo, Poudlard et les problèmes qui l'accompagnent semblaient bien loin. Nicholas tenait sa main dans la sienne et répondit tard mais plus tôt qu'elle ne l'espérait, de la réponse qu'elle n'attendait pas positive. Elle ne retint pas le sourire qui grandissait à mesure des mots du gryffondor. Elle se mordit la lèvre inférieur dans l'espoir d'arriver à parler, parce que cette fois-ci, c'était elle qui était prise de cours. Son coeur battait tout fort, elle n'allait plus avoir besoin de le regarder en se posant tout plein de questions sur ce qu'il pensait d'elle, et bien qu'elle avait fait le premier pas, lui en avait fait un grand vers elle. Les gestes valent mieux que les mots, elle se percha sur la pointe des pieds, sa main libre sur l'épaule du gryffondor, pour déposer un léger instant ses lèvres sur les siennes, redescendant aussitôt de la hauteur qu'elle avait prise. Elle était vraiment mais vraiment novice pour ce genre de chose, et la seule fois qu'elle avait embrassé un garçon était le jour où Jackie l'en avait défié, et le garçon en question n'avait pu éviter, mais n'était pas des plus ravis.
« Tu le penses vraiment ? ... tu crois que tu vas arriver à me supporter ? » finit-elle en riant penchant légèrement sa tête sur le côté, parce qu'elle savait elle-même qu'elle était un cas, et bien qu'il la connaisse plutôt bien, il n'avait pas eu à endurer son caractère aussi longtemps que Guillem ou même sa soeur Toadelynn.
Spoiler:
Petit bisou et compagnie pour Mister Bellastrom ^^
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Sujet: Re: • Les stands Sam 24 Mai - 13:28
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Simon Thaddeus Thornquill
Le temps c’était réchauffé, la pression que l’alcool avait exercé sur les tempes de Simon diminuait peu à peu, mais un certain sentiment de nonchalance et de légèreté qui ne lui ressemblait guère. Son regard passant tour à tour d’Anarchy à Ernest le Serpentard se redressa, passant une main dans ses bouclettes qui éclaircissaient au soleil. D’un coup d’œil, il remarqua l’arrivé impromptu et pourtant tellement prévisible du professeur de Soins aux Créatures magiques, une carafe d’eau à la main. S’adressant à Simon et Anarchy comme s’ils devaient au professeur un rapport détaillé de l’état du garçon. Le Thornquill était un élève du cursus de Médicomagie, et il savait très bien que tant que le garçon ne vomissait pas, il n’y avait pas de quoi s’affoler, certes lui-même n’était pas dans un état très propre, mais il était lui-même majeur, et puis en ce qui concernait Ernest il savait que le garçon allait bien, du moins physiquement, car les blessures du garçon était bien plus profonde et bon moins visible. Lançant un sourire presque carnassier en direction d’Anarchy tandis que le vieux professeur continuait de s’adresser à eux, c’est avec un regard presque amusé que Simon observa le petit Rosenwald refuser l’aide du professeur et commencer à partir de sa démarche houleuse.
« - Désolé professeur, le petit semble vouloir ce dégourdir les jambes ! Bonne journée à vous ! » Simon fit un petit signe presque militaire en emboîtant le pas d’Ernest, collant deux doigts à son front en souriant.
Simon Thornquill n’était jamais euphorique, j’aimais il n’avait l’air vraiment heureux, d’ailleurs en ce jour l’était-il ? Personne n’aurait su le dire, pas même lui. Attendant Anarchy un petit quart de seconde, passant les mains dans ses poches, le Serpentard lui lança un regard, avant de hocher de la tête en direction du gamin qui avançait seul, lui intimant ainsi de les suivre. Il ne savait pas trop ou se dirigeait le Rosenwald, mais Simon n’avait aucune envie de le laisser seul, surtout depuis que l’alcool semblait lui provoquer des hallucinations. Avançant sans un mot à quelques pas derrière Ernest, le Thornquill l’observa un moment. Ce gosse c’était quelque peu remplumé ces derniers temps, mais il restait maigrichon, courbé, et ses cheveux portaient toujours une couleur d’un blond terne presque navrant. Simon n’aurait su dire si il avait pitié de lui ou s’il compatissait, mais à présent qu’il avait commencé à lui tendre la main, il était bien décidé à ne pas le laisser tomber. La vie d’Ernest changeait petit à petit, quand à lui, rien n’avait vraiment bougé, ses objectifs restaient les même, il était ce petit Thornquill dont on se méfiait sans vraiment le nommer, et peu importait ce qu’on disait dans son dos, ou si il était raillé, il ne déviait jamais de la petite route qu’il c’était tracé seul, sans l’aide de la moindre personne, sans avoir eu besoin qu’on le couve. Rattrapant bien vite Ernest, l’alchimiste, se posta à ses côtés, sans un mot, il continua de marcher. Un léger sourire ne cessait de se peindre sur ses lèvres étranges, sous ce nez qui signait son appartenance à la grande famille des têtes d’oiseaux. Regardant droit devant lui, Simon se rendit soudain compte qu’ils venaient d’entrer dans le cœur battant de la petite ville, là de nombreux stands et des sorciers tous plus joyeux les uns que les autres se trouvaient. Çà et là des groupes d’élèves de Poudlard discutaient ou chahutaient. Au milieu de cette fête et de tout ce monde, ils faisaient paria, mais cela ne les empêchaient pas de continuer à avancer, s’approchant un peu plus de toutes ces personnes qu’ils méprisaient.
« - quel bande d’hypocrites … t’éloigne pas Ernest, j’ai pas envie de te retrouver en mille morceaux. » le vert et argent sifflant entre ses dents, gardait un regard presque dépité sur tous les sorciers qui s’agitaient dans tous les sens.
Combien avaient vraiment une raison d’être là, combien avaient menti, combien se cachaient derrière ces fanions colorés pour éviter qu’on ne leur pose trop de questions sur leurs agissements durant la guerre. Simon avait bien envie de brûler tout ça pour assainir un peu la place de la ville. Mais maintenant qu’ils étaient là, on les observait de manière bien trop appuyé pour qu’il ne se mette à jouer au pyromane au milieu de la foule. Tant pis pour ses envies de nettoyage. Souriant de manière presque provoquante à une sorcière d’une quarantaine d’année qui chuchotait sur leur passage, Simon se dit qu’il avait bien fait de boire avant de venir, cela lui évitait de trop ronger son frein en présence de tout ce beau monde.
Spoiler:
Simon suit Ernest qui s'engage vers le centre de la ville et les stand.
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Sujet: Re: • Les stands Dim 25 Mai - 18:09
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Robert Horace Hilliard
Déployant les doigts noueux de sa grande main, Robert déposa quelques pièces en son creux, cherchant à faire l’appoint. Préparant les 9 mornilles et 10 noises réclamées par la jeune fille, le sorcier se privât d’un commentaire sur ce prix qui lui semblait exorbitant qui lui brûlait les lèvres, et se contenta de ranger l’argent dont il n’avait pas besoin avant de le tendre à la brune qui fronçait déjà les sourcils face à sa dernière remarque concernant la maison à laquelle elle appartenait. Robert avait côtoyé nombre de Gryffondor devenu célèbre dans sa vie, à commencer par le plus grand de tous aux yeux du monde magique aujourd’hui, Harry Potter. Il avait toujours remarqué avec quelle fougue les membres de cette maison pouvaient rapidement prendre la mouche lorsqu’on abordait les défauts de leur petit dortoir, cela aurait été presque amusant de voir cette flamme s’allumer dans les yeux de sa petite vendeuse si les circonstances n’avaient pas été si dramatiques au fond. L’équipe de l’Inquisiteur n’avait pour le moment pas vraiment le temps de se pencher sur les personnes qi avaient osés vandaliser les lieux, mais de fil en aiguille, Robert sentait que tout ce qui se passait dans l’école était décidemment plus ou moins lié. Là où on aurait pu voir une action idiote d’adolescents en pleine rébellion et en manque de sensations fortes, lui voyait les prémices d’une guerre intestine qui rongeait de nombreux écoliers.
« - Je suis heureux de vous l’entendre dire. » conclut-il lorsque la jeune Hendrickson lui affirmât que tout avait été fait pour leur rendre un lieu de vie agréable. Robert ne doutait pas que la tension devait parcourir les rangs des élèves rouge et or, tout comme les Poufsouffle avaient été touché par l’agression de leur camarade, et les Serdaigles alertés par une rumeur courant sur l’une de leurs camarades.
« - Un sachet, merci. » L’inquisiteur se libera de son argent, et récupéra le petit fanion, répondant avec un sourire poli au sourire commerciale de son interlocutrice. Bien qu’il ait fait un acte qui il ressemblait peu, Robert n’avait pas non plus envie de s’afficher avec le petit objet coloré durant toute la journée, il profiterait simplement d’un instant où il pourrait voir sa petite fille pour le lui offrir. Ce genre d’attention n’était pas rare venant de sa part, mais il était vrai qu’il n’avait aucune idée de ce qui plaisait ou non à Petronille, il s’en rendait de plus en plus compte à mesure qu’elle grandissait. Il ne l’a connaissait pas.
Un jeune homme eux cheveux bouclés et aux yeux clairs vint alors au stand duquel il allait bientôt partir, et s’adressa poliment à lui, puis aux personnes présentes, avant de commencer à regarder les divers morceaux de tissus qui se trouvaient devant lui. Il ne suffit que d’un quart de seconde au langue de plomb pour comprendre que l’arrivé du jeune sorcier n’était pas anodine à l’en juger par le regard à la dérobé qu’il lui lançait. Visiblement il n’était pas le seul à observer les agissements des personnes de cette école, lui aussi était étroitement surveillé, à moins que ça ne soit Megara qui soit tenu à l’œil. Levant des sourcils circonspects, et pinçant un peu plus ses minces lèvres, Robert se retourna vers le nouvel arrivant, se redressant de toute sa taille, son bras en équerre tenant à la main le sachet contenant le petit fanion. Sa cigarette toujours dans sa main libre se consumait laissant de fines volutes de fumer se rependre dans l’air autour de lui.
« - Bonjour, monsieur Cassidy, je présume. » Robert resta un instant à observer le garçon. Il cachait quelque chose, mais allez savoir quoi. Tout le monde avait ses petits secrets, Robert le premier, simplement ses secrets à lui, lui convenaient, ceux des autres lui déplaisait. Mais le regard fougueux du jeune homme l’empêcha d’aborder certains sujets qui l’intéressaient à son encontre, surtout dans un lieu où de si nombreuses oreilles trainaient un peu partout.
« - Je vous souhaite un joyeux 2 mai. A tous les deux. Et prenez bien soin de votre maison, c’est important de savoir où se trouve sa place. » Sur ces mots, et après avoir salué toutes les personnes se trouvant autour de lui d’un simple signe de la tête, Robert s’éloigna du stand, tirant sur sa cigarette en affichant ce visage impassible et pourtant toujours quelque peu constipé d’émotions.
Voyant que sa femme était toujours en grande discussion avec son amie. L’Inquisiteur repéra un banc un peu à l’écart de la foule, et par miracle, non occupé. Se dirigeant vers ce lieu de repos, le langue de plomb assista en premières loges à l’arrivé d’un groupe plutôt étrange et qui attirait de nombreux regards sur leurs passages. Fronçant imperceptiblement les sourcils en détaillant les trois jeunes sorciers, il n’eut pas grande difficulté à mettre des noms sur ces visages. Et tout en s’installant, il regarda le petit groupe qui avançait d’une drôle de démarche avec un œil inquiet, tirant la dernière latte sur sa cigarette avant de sortir sa baguette, lançant un sortilège muet pour faire disparaître le mégot encombrant. Visiblement il n’y avait pas que les descendants de héros qui étaient de sorti aujourd’hui, il faudrait certainement qu’il garde un œil là-dessus. Tant pis
Spoiler:
Robert récupère son fanion après l'avoir acheté à Megara Hendrickson salut Rubens Cassidy avant de partir et de voir débarquer le trio d'indesirable.
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Sujet: Re: • Les stands Dim 25 Mai - 19:34
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Le plus dur avait été fait, il ne restait plus qu'à espérer que Pénélope n'ai pas changé d'avis sinon Nicholas se sentirait bien con. Trop tard, comme on dit. Mais vu le magnifique sourire qui ornait le visage de la Poufsouffle, il avait peu de soucis à se faire. Par contre le Gryffondor ne s'attendait pas à ce que sa petite amie toute fraîche dépose ses lèvres sur les siennes. Le rouge monta rapidement aux joues de Nicholas. Ce n'était pas son premier baiser mais il n'avait pas pris l'habitude de ce genre d'affection.
Pénélope lui demanda si il arriverait à la supporter.
- Je pense avoir suffisamment de patience...Et puis je te prend comme tu es de toute façon je ne te demande pas de changer, c'est ce qui fait que je te trouves adorable
Répondit il avec un petit sourire, levant sa main libre pour glisser une mèche de cheveux derrière les oreilles de son interlocutrice. C'était tout de même étrange de se dire qu'à présent il était casé. Kitty allait être folle de joie et ça lui remonterait un peu le moral.
- On retourne à la fête ?
Demanda t-il en regardant en direction de la foule. Il repéra alors le dos de deux Serpentard accompagné de celui qui s'était fait renvoyé de l'école. Les voir ensemble ne lui disait rien qui vaille.
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Sujet: Re: • Les stands Lun 26 Mai - 18:41
Event#5 - Commémoration du 2 mai
ft Everybody
Meg répondit par un sourire crispé au commentaire de Robert Hilliard. Elle n’arrivait pas à savoir ce qui se passait derrière cet air trop poli et trop propre sur soi, et ça la frustrait. Elle se doutait bien qu’un type pareil ne pouvait pas se permettre d’être un livre ouvert pour le premier venu, mais elle le trouvait particulièrement doué pour faire une « poker face » comme on appelait ça. Elle lui tendit le sachet sans cesser de le fixer, comme si le quitter des yeux laisserait à l’inquisiteur l’occasion de faire un coup en douce. Peu probable, mais enfin, elle ne lui faisait pas confiance. Elle ne pensait pas qu’il avait des mauvaises intentions, mais elle pensait que dans son acharnement à trouver un coupable, il pourrait bien causer quelques dégâts. Elle espérait juste que ses proches n’en pâtiraient pas.
Et puisqu’on parlait de proche –et de pâtir- voilà qu’une frimousse particulièrement familière pour la brunette pointait le bout de son nez. Un sourire s’empara des lèvres de la demoiselle sans qu’elle ne puisse le retenir à la vue de Rubens : plus que jamais, elle avait besoin de voir un visage connu après cette confrontation avec l’inquisiteur. Réalisant qu’elle devait avoir un air particulièrement niais collé sur la tronche, elle ravala immédiatement son sourire, essayant d’offrir au Gryffondor son air le plus contrarié, cachant son regain de bonne humeur.
Elle attendit avec presqu’impatience la petite pique rituelle qui n’allait pas tarder à suivre, mais tout ce à quoi elle eut droit fut une salutation polie et neutre. Sur le coup, la demoiselle faillit éclater de rire tant elle n’avait plus l’habitude d’entendre un « Salut Megara » aussi sobre et distant de la part de son ex petit ami. A la place, elle laissa ses sourcils s’élever de plusieurs centimètres au dessus de ses yeux ronds. Elle se tut, ne trouvant pas la force de le saluer en retour, trop occupée à attendre qu’il enchaîne avec une vacherie. Mais rien. Rubens venait de plonger dans le fatras de vêtements, évitant leurs regards à Hilliard et elle.
Meg fut en quelque sorte rassurée de constater que l'inquisiteur connaisse également le prénom de Rubens, il semblerait qu'il n'ait pas menti et qu'il ait véritablement une bonne mémoire. Elle s’attarda cependant peu de temps sur ce soulagement, son attention toute dédiée au lion. Les sourcils maintenant froncés, la brunette ne put retenir un pouffement nerveux. Si elle ne connaissait pas mieux les tics et manies de Rubens, elle aurait juré qu’il ne s’agissait pas de lui, mais d’un idiot décidé à lui faire une blague avec une bonne dose de Polynectar. Mais personne ne pouvait imiter le Rubens fuyant aussi bien, et elle devait bien admettre qu’elle avait Cassidy en face d’elle. Elle n’avait toujours pas décroché un mot, trop occupée à accuser le coup.
Ce fut finalement l’inquisiteur qui brisa le silence qui était étrangement tombé sur eux. Relevant ses yeux couleur ambre sur lui, elle força à nouveau un sourire. Cette fois-ci, ce n’était pas lui qui la perturbait, c’était l’attitude de Rubens dont elle n’arrivait toujours pas à se remettre –fallait-il qu’il la perturbe à chaque instant celui-là !
~ Euh… merci. Vous aussi. Enfin pas pour la maison, évidemment….
Bafouilla-t-elle, un peu prise au dépourvu. Elle le regarda s’éloigner avec sa raideur militaire, se demandant ce qu’il allait faire du reste de sa journée. Comptait-il aller torturer mentalement tous les élèves de Poudlard, ou bien était-elle privilégiée de ce côté-là ? Impossible de le savoir. Et elle avait un autre mystère sur les bras à résoudre !
Oubliant qu’elle avait une idée à partager quant à l’enquête sur celui qui avait posté la liste –Rubens avait ce genre d’effet sur elle, l’art de tout lui faire oublier jusqu’à ce que ses pensées ne soient tournées plus que vers lui- elle se pencha vers lui, rentrant de force dans son champ de vision même si le Rouge et Or faisait un effort admirable pour l’éviter du regard ?
~ "Salut Megara"? Sérieusement ? C'est Hilliard qui t’intimide à ce point ?
Elle parlait de cela et de lui avec un naturel déconcertant, alors qu'elle ne faisait pas la maligne il y a quelques secondes à peine. Elle avait donné le change, comme à son habitude, riant et parlant fort, souriant d'une oreille jusqu'à l'autre, comme la nature optimiste qu'elle était généralement, mais ça ne l'avait pas empêchée d'être déstabilisée. Qu’importe, Rubens n’avait pas à le savoir. Elle jouait volontairement sur ce qui lui faisait habituellement prendre la mouche –son côté couard- dans l’espoir de le faire sortir de cette politesse à la mords moi l’nœud.
~ Et puis fais pas semblant de fouiller, ça fait trois fois que tu retournes les mêmes modèles
Ajouta-t-elle, le défiant presque de continuer à l’ignorer. Elle ne supportait définitivement pas ça, et était prête à tout pour le forcer à la remarquer. En un sens, elle était vraiment pathétique, mais c’était vraiment plus qu’elle n’en pouvait supporter. Elle réalisa au passage que Rubens était tout seul, ce qui était plutôt curieux. N’était-il pas censé être recasé ? N’était-ce pas le genre de journée que l’on passait en couple ? Difficile à dire, pour une célibataire.
Cette journée était l'occasion de mémoriser une date importante de l'histoire de manière agréable, plus que l'idée d'une simple fête où elle pouvait s'amuser avec ses amis, mais surtout le jour où elle avait reçu de Nicholas une réponse à ce qu'elle avait exprimé quelques mois plus tôt. Elle n'avait posé aucune question, elle avait tout simplement évoqué ses propres sentiments, et le gryffondor s'était engagé à lui en donner une réponse après réfléxion, et il l'avait fait. Penelope s'amusait de cette question qu'elle venait de lui poser, et ce qu'il lui dit en retour lui ôta son rire qui se transforma en un sourire tout à fait charmé. C'était la première fois qu'elle entendait ces mots de la bouche d'un garçon, et la façon dont il s'exprimait ne faisait que la conquérir de plus, tout à fait satisfaite de son choix, restait à savoir comment la suite allait se passer entre eux, parce que ce qu'elle ne pensait pas, et qu'elle ne voyait jamais, c'était qu'il était un sang pur et elle sang mêlé, ce qui aux yeux de la poufsouffle n'avait aucune différence.
« Allons-y » dit-elle vaguement alors qu'elle se mit à regarder dans la même direction que lui.
Simon Thornquill ! C'était déjà bien, il n'était pas avec sa soeur, mais ce n'était pas mieux, le serpentard viré de l'école l'accompagnait, sans oublier Ernest qui les devançait. Ce dernier était sans aucun doute celui que Penelope appréciait le plus, et aimait se tenter de lui donner le sourire, enfin, beaucoup moins depuis quelques temps quand-même. Dans le même temps, Penny vit l'inquisiteur de Poudlard, cette fois seul sur un banc, et n'ayant subi aucun interrogatoire de sa part, ce qui ne saurait tarder étant donné qu'elle était d'une, la meilleure amie de Guillem, et de deux, c'était elles qui avait déchiqueté deux ou trois des lettres trouvées dans ses affaires. Cependant, malgré ce fait, la brunette n'avait aucune crainte à son égard, et bien que le moment fut mal choisi, elle attira Nicholas en la direction de l'adulte, et sans gêne elle commença.
« Bonjour monsieur l'inquisiteur, bonne fête du 2 mai ! ... » elle sourit, c'était étrange de le voir seul attendant elle ne savait quoi sur un banc, hors de l'école. Elle tourna son regard vers Nicholas, et ôta sa question de son esprit, il valait mieux qu'elle la garde pour elle, de toute façon personne ne lui donnerait d'informations. Pour son compagnon, elle ferait l'effort de ne pas poser de questions stupides qui ne trouveraient pas de réponse de la bouche de Hilliard qui se garderait certainement de leur communiquer l'avancée de l'enquête sur Guillem et le reste _bien que le reste l'importait peu. Poser sa question ? Ou partir ? Non c'était un jour de fête, donc elle se décida par la meilleure des décisions, elle était bien là, alors pourquoi parler des choses qui font mal.
« Passez une bonne journée ! »
Spoiler:
Penelope n'aime pas savoir Ernest en compagnie des deux lascars. Elle emporte Nicholas avec elle pour dire un bonjour à l'Inquisiteur et hésite à lui demander l'avancée de l'enquête pour savoir pour Guillem, mais elle s'abstient et lui souhaite une bonne journée.
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: • Les stands Mar 27 Mai - 10:55
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Let's have fun
Il me regarde. Il connaît mon nom ! Il aurait voulu entrer en terre mais à la place il attendait le verdict, tout en lâchant le vêtement qu'il tenait et en reculant un petit peu. Un tout petit pas qu'il l'éloignait du stand, de l'homme, s'il a comprit je me casse. Megara ou pas, il allait se barrer fissa, trouver un endroit bien bondé pour ne pas qu'il le retrouve. Ah bah non, il s'en va juste. Un lourd soupir lui échappa quand Hilliard s'éloigna, il me connaît mais il n'a rien dit... Il n'a peut-être pas comprit ? Flatté d'avoir été discret – comme quoi tout arrive ! - son soulagement fut rapidement ternit quand il repensa au conseil de l'inquisiteur. « C'est important de savoir où est sa place », ça voulait dire quoi ? Qu'il devait prendre soin des Gryffondors même si tout le monde savait qu'il n'y avait justement pas sa place ? Genre, le choixpeau t'y a envoyé alors fait avec ? Ou alors il lui disait « je sais ce que tu manigances, ça n'a pas lieu d'être en ce moment, retourne t'occuper de ta maison ! » oui mais pourquoi il disait ça aussi à Meg ? Il la croyait coupable ? Rubens se tourna pour le suivre des yeux mais le perdit dans la foule. Heureusement qu'elle était là pour le tirer de ses pensées car à ce rythme il allait surchauffer son pauvre esprit.
Se retournant vers elle, il n'eut pas d'autre choix que la regarder dans les yeux tellement elle était proche, mais à peine eut-elle finit sa phrase qu'il plongeait son nez dans les vêtements. Il aurait aimé l'interroger sur l'échange qu'elle venait d'avoir, faire aussi oublier qu'il s'était écrasé comme une crêpe devant l'homme. Sa mauvaise image ne risquait pas de s'améliorer, elle devait se dire que si un jour il devait sauver quelqu'un, il allait se défiler et laisser la pauvre victime clamser. Bordel il n'était même pas foutu de parler avec l'inquisiteur ! Ah ça oui, maintenant, il trouvait ce qu'il aurait dû dire mais c'était tout à l'heure qu'il aurait dû faire preuve d'aplomb ! Enfin, tout cela n'avait plus lieu d'être puisqu'elle, elle le prenait pour le dernier des lâches. Pas étonnant, elle, elle n'avait même pas été impressionnée. Dire qu'il avait pensé intervenir pour l'aider... ce serait plutôt l'inverse qu'il faudrait faire ! Rubens la trouva pendant une seconde admirable, retrouvant le temps de cette seconde le pétillant sentiment qu'il l'avait toujours fait fondre quand elle montrait une confiance en elle...
Bien sûr ! J'oubliais, les Trolls n'ont peur de rien, eux ! Réutiliser une insulte c'était petit mais il en avait marre qu'elle se plaise autant à souligner son côté impressionnable, pour ne pas dire vite effrayé. Elle était adorablement forte, elle n'avait besoin de personne pour l'aider, elle était libre, indépendante... il aurait pu continuer longtemps, sauf qu'une furie ne sortait pas avec un lâche. Et ça, vu le nombre de fois où elle l'avait critiqué là-dessus, il avait bien pigé le message ! Il souleva la robe qu'il tenait et la lâcha bien haut, voilà, j'arrête de fouiller. Maintenant que tu as fais ami-amie avec l'inquisiteur, il faut que le monde s'intéresse à toi et ben non, calme ton égo Meg, je suis là uniquement pour trouver un cadeau alors oui je fouille ! Soit mignonne pour une fois et contente toi de faire ton job !
Sa copine ? Ah oui... mince... Rubens fut brièvement surprit, le temps que l'information remonte et passe par dessus son envie de continuer à la rabaisser au rang de vendeuse-la-plus-craignos-du-jour. Elle y croyait toujours et ça marchait encore, bordel il avait souvent essayé de la rendre jalouse mais il n'aurait pas imaginé que c'est après l'avoir largué que ça marcherait le mieux ! Elle l'insultait mais elle voulait savoir où était Philly ? Ben voyons... Comme la dernière fois qu'elle avait montré un peu de jalousie, Rubens se prit à espérer que cela voulait signifier quelque chose mais bien vite il masqua son désir par un bon rappel à l'ordre : si elle avait été jalouse, elle lui avait aussi bien fait comprendre qu'il n'était plus rien. Elle est juste possessive. J'allais pas venir avec elle alors que je lui cherche un cadeau ! Elle est possessive mais faut avouer que j'adore ça. Je ne comprend pas comment une fille aussi peu féminine que toi puisse faire de jolies choses mais bon, ça devrait lui plaire... A tout les coups c'est même pas toi qui les fais ! Il eut un petit rire moqueur avant de se remettre à fouiller.
Putain James ! Philo' lui avait mit un râteau, est-ce que c'était parce qu'il avait fait croire à Meg qu'il sortait avec elle ? Elle était au courant et s'imaginait qu'ils vont sortir ensemble ? Ca voudrait dire qu'elle avait un faible pour lui ? Rubens était on ne peut plus bizarre, il fixait les vêtements, perdu dans ses pensées alors que son cœur battait à la chamade. Il n'aurait jamais dû mentir, cette histoire prenait de trop grandes proportion. Si James apprenait qu'il faisait croire qu'il sortait avec Philly, il allait lui en coller une... Quoi que, il s'était enfuit toute à l'heure, p'têt qu'il était plutôt comme lui, du genre à gueuler mais à ne pas frapper ? Ouais ben il avait pas envie de savoir comment il allait réagir ! Mais le pire c'était si Philly l'apprenait ! Oh bordel il aurait dû la prévenir ! Ca lui était complètement sortit de la tête, il avait balancé ce semi-mensonge et avait continué sa route... Qu'est-ce que je fais ?
Elle est plus délicate que toi, ça c'est sûr, ricana t-il quand elle parla d'effrayer sa « copine ». Il fallait qu'il parle à Philly de toute urgence, avec de la chance elle accepterait même de jouer le jeu ! Mais il ne pouvait pas dire à Meg qu'il avait inventé toute l'histoire. Déjà qu'elle s'en foutait de lui, le méprisait bien assez comme ça, si en plus elle comprenait qu'il essayait de la rendre jalouse, s'en serait finit d'eux ! Quand elle était possessive y avait de l'espoir, s'il enlevait ça, y aura plus rien... En même temps, peut-être qu'elle s'était renseignée pour être polit. Je vais lui acheter celle-ci et avec deux fanions aussi, ça sera plus sympa, il en montra une assez colorée avant de reprendre, elle est jolie, c'est bien en faite que t'ai ce stand, ça comble la solitude... Toujours aussi célibataire, hein ? Son ton était moqueur, un peu détaché alors qu'il n'attendait qu'une chose : qu'elle confirme que oui, elle crevait de solitude, que sa vie était plus vide que le néant.
A.-I. Anarchy Selwyn
Sorcier
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Je relève les yeux vers la jeune femme blonde, la reconnaissant avant de ricaner à ses paroles. Oh ? S’occuper de moi ? Comme c’est touchant, il ne faut pas voyons. Je me mords la lèvre inférieure, souriant toujours amusé. Bien sûr que non je n’ai pas changé, si ce n’est que je dois être pire. Je ne lui réponds cependant pas puis je l’ignore totalement, après tout elle ne mérite pas mon attention, et j’ai mieux à faire, m’occuper d’Ernestine et Simone plutôt que de Rosie. Je relève les yeux vers Simon lui demandant s’il veut du chocolat puis il me fait remarquer qu’il n’aime pas le chocolat. Je hausse les épaules et observe Ernest qui me parait étrange, il a besoin d’être emmener ailleurs, de marcher un peu et de voir autre chose. Simon propose d’aller dans un autre endroit, et je ne peux qu’approuver, de toute façon ici ça commence à bien m’énerver, restant avec trois idiots dont une Auror, une présence que je ne supporte pas et je risque de bien devenir vite agressif. Je souris amusé à la question de Simon à Ernest à propos du buisson, je dois avoir l’esprit tellement mal tourné, ah.
Je reporte mon attention sur le professeur et je le dévisage. Oh, il se préoccupe de ma petite Ernestine, que c’est mig…beurk. Je laisse Simon répondre à ma place, je ne préfère pas gâcher ma salive pour ce genre de personnage et d’ailleurs Ernest lui répond de manière agressive, je n’en attendais pas moins, c’est plaisant. J’attends qu’Ernest se lève puis il s’éloigne, Simon fit de même et je ne tarde pas à emboîter leur pas lançant au passage un accio sur la bouteille presque vide, je ne compte de toute façon pas rester une minute de plus ici. Je reste derrière eux, buvant le reste de la bouteille avant de la jeter en l’air et de lancer un Confringo pour l’exploser et très vite, on arrive au cœur de la ville où l’esprit de fête est au rendez-vous. Je suis mes deux compères et j’entends les mots de Simon adressé à Ernest. « Personne ne lui fera quoique ce soit tant que je serais là. » Dis-je d’une voix sèche puis je jette des coups d’œil autour de moi, voyant ces gens glisser des regards sur nous, chuchoter puis je souris en coin cette fois-ci. J’ignore de quoi ils parlent, ce qu’ils disent mais au moins, ça signifie que nous faisons parti de ceux que l’on ‘craint’. « Woaw … J’ignorais qu’on provoquait un tel effet, c’est plaisant. » Mais pas pour tout le monde d’ailleurs. Je regarde quelques stands et je grimace.
La paix, pourquoi est-ce que l’on la célèbre alors que cette paix est à deux doigts de disparaitre ? J’ai comme une envie de montrer à tous ces gens que ce n’est pas la peine de fêter ce jour là car quoiqu’il arrive, bientôt il ne sera plus fêté, si cela se trouve … l’année prochaine, on fêtera notre victoire. Je glisse mon regard vers Simon avant de déposer ma main sur son épaule lentement, me penchant à lui, mes lèvres n’étant qu’à quelques centimètres de son oreille. « Et … si on faisait de mauvaises choses ? » Je me redresse ensuite, souriant en coin, un sourire mauvais suivit d’un petit rictus puis je lui fais un clin d’œil. C’en est presque malsain. Brûler tous ces stands, montrer ce que nous sommes prêts à faire, ce dont nous sommes capable et que oui, il y a de quoi ne pas se mettre en travers notre chemin. Mon regard croise celui d’un homme, l’Inquisiteur, aux dernières nouvelles. « C’est lui le clown qui est censé sauver Poudlard ? » Dis-je à Simone & Ernest. Enfin, sauver Poudlard, protéger les élèves …s’ils savaient. Je sors ma baguette ensuite, affichant un sourire mauvais en coin puis quelque chose attire mon attention. Je regarde autour de moi et aperçoit un stand vendant des objets en tout genre, puis des bougies allumées, sûrement en mémoire de ces gens disparus au cours de la dernière guerre. Je souris en coin puis je pointe discrètement ma baguette en direction d'une petite flamme afin de l'augmenter, cette énorme flamme prenant la forme d'un serpent de feu, mettant le feu aux stands puis je me mets à rire discèrtement en voyant les gens paniquer, courir dans tous les sens afin d'éviter les flammes. Ca manquait d'action, et qu'importe si des personnes représentant le ministère soient là ...ils ne peuvent pas nous arrêter quoiqu'il arrive. « Que la fête commence ! » Dis-je en direction de Simone puis je lance un sort du ses cheveux afin de les lisser, pour que si jamais quelqu'un attrape ma baguette, il ne voit pas que c'est moi.
Spoiler:
Anarchy suit ses deux acolytes et reste auprès d'eux avant de mettre le feu aux stands.
Dernière édition par A.-I. Anarchy Selwyn le Mar 27 Mai - 15:26, édité 1 fois
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Sujet: Re: • Les stands Mar 27 Mai - 14:59
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Melchior Stanhope
Le sourire d’Emily le désemparait, il avait un effet apaisant et bienfaisant. Serrant un peu plus la jeune sorcière contre lui, Melchior caressa sa hanche doucement avant de se redresser fièrement, laissant le souvenir de ses aveux concernant sa mère s’envoler loin de ce moment. Emily le rassura sur la manière dont elle voyait les membres de sa famille, et Melchior s’esclaffa tandis qu’elle affirmait que sa grand-mère était attachante. Ça pour l’être elle l’était, tout le monde aimait Camilla Stanhope, sa fougue et sa gentillesse, lui-même adorait cette femme qui l’avait toujours congratulé et soutenu en toutes circonstances. Déposant un baiser tendre sur le front de la jeune femme, Melchior s’engagea dans la longue allée entourer de stand multicolores qui s’offraient à leurs vues. Nombre de ses amis se trouvaient ici, et il se sentait soudainement tout à fait à l’aise. A ses côtés se trouvait la sorcière pour qui son cœur battait depuis longtemps, elle sentait toujours aussi bon, et il avait la possibilité de l’embrasser autant que le cœur lui disait. C’était presque trop beau pour être vrai, un tableau idyllique comme il lui semble qu’il n’en avait jamais vécu. Il avait essayé tant bien que mal de ne pas rougir lorsque la jeune femme avait abordé le fait qu’ils puissent se rendre à la Tête de Sanglier, car cette perspective enchantait le jeune homme plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Emily ralentit soudainement sa marche, visiblement préoccupée par quelque chose, bien qu’elle essayât d’arborer un ton badin tandis qu’elle s’adressait à lui. Elle avait pris soin de l’embrasser avant d’entamer sa petite demande, Melchior sentait que quelque chose trottait dans la tête de rouquine, et il se remit soudain à froncer les sourcils, retroussant son nez et crispant la mâchoire tandis qu’il l’observait. Sa mine resta figée un instant avant qu’il ne passe son bras autour des épaules d’Emily en l’emmenant de son pas nonchalant à travers l’allée.
« - Je pensais que tu étais au courant… » Melchior laissa un sourire s’esquisser sur le coin de sa bouche. Il fallait qu’il dédramatise la situation, car Emily semblait vraiment interdite face à cette nouvelle.
« - C’est mon cousin au deuxième degrés, nos grands-parents sont frères et sœurs, mais on a été quasiment élevé ensemble. Je considère que c’est mon cousin, on est proche tous les deux. Même si c’est une tête de mule ! » Riant tandis qu’il terminait sa phrase Melchior s’arrêta et pris les deux mains d’Emily dans les siennes.
Ainsi au milieu de tout le monde, yeux dans les yeux, tout le monde pouvait comprendre la teneur de leur relation, et cela plaisait à Melchior de se dire qu’ainsi tout le monde saurait qu’il n’y avait plus rien pour entraver leur passion à l’un et l’autre. Pas même le souvenir de sa dernière dispute avec Danyell, qui était bien réglé depuis, et dont il était plutôt content de l’issus, car même si il n’avait jamais abordé le sujet avec Emily, il savait que la rouquine tenait au Poufsouffle, au moins autant que lui aussi tenait à ce dernier.
« - Quand à Théobald le secrétaire de l’Inquisiteur, c’est aussi un de mes oncles, c’est du moins celui de Danyell. Enfin, tout ça c’est assez compliqué, nous avons une grande famille. »
Laissant son sourire mutin prendre possession de son visage, le Gryffondor s’approcha très doucement de la rouquine, presque au ralentit, son sourire s’élargissant sur ses lèvres tandis qu’il s’approchait du visage de la jeune femme.
« - Tu risques de passer de surprises en surprises avec moi Emily … » murmuré au creux de l’oreille de la rousse, Melchior laissa sa bouche rencontrer celle de la Poufsouffle, doucement, tendrement, comme pour la rassurer, comme pour lui dire qu’il n’y avait plus rien qu’il ne puisse lui cacher, et pourtant …
Un bruit de foule parvint alors aux oreilles du garçon tandis qu’il tenait entre ses bras la jeune femme. Un bruit de suspicion, qui le fit détourner son attention de la sorcière, et il parcourut un instant l’allée du regard pour vérifier que ses soupçons étaient fondés. Et ils l’étaient, là, flanqué de deux acolytes, Ernest Rosenwald déambulait, chancelant, visiblement fiévreux. Se separant lentement d’Emily mais gardant bien serré sa main dans sienne, le Gryffondor observa le trio insolite qui venait de s’inviter à leur petite fête.
« - Qu’est-ce qu’il fout la ! » serrant les dents, Melchior ne lâchait à présent plus la dégaine de son ennemi de toujours. Jamais Ernest ne lui avait fait l’affront de se pointer le jour de la commémoration, et il avait bien fait jusqu’ici. Le rouge et or ne supportait pas l’idée que la joie de cette fête puisse être souillé par la présence des rejetons des mangemorts. Et bien que sa relation avec le Serpentard ait bien changé au cours de l’année, il n’aimait pas ce qui se tramait devant ses yeux.
Un puissant jet de flamme surgit alors, et vint brûler un stand, c’était trop, Melchior lâchât la main d’Emily, la prenant par les épaules un instant.
« - Toi, tu ne BOUGE PAS d’ici ! »
Laissant la jeune femme au milieu de l’allée, Melchior sorti sa baguette de la poche de sa veste, la brandissant avec une rapidité impressionnante, le jeune homme lança un sortilège d’aguamenti sur le stand, se frayant un chemin parmi la foule. Se postant à un bon mètre d’Ernest, Melchior garda sa baguette dans sa main, défiant les deux autres fils de mangemorts du regard. Il était hors de question que ces trois-là reste ici plus longtemps, mais ce n’était pas eu qu’il en voulait le plus, il en voulait à Ernest d’avoir ainsi rompu leur pacte de se tenir à distance l’un de l’autre, et surtout en ce jour presque sacré pour le Gryffondor. Il ne savait pas trop quoi faire, si il devait prendre Ernest à part, ou bien si il devait simplement rester là en sentinelle tandis que d’autres se chargeraient de continuer de mettre fin au feu qui se rependait. Mais ce qui était certain, c’était qu’il n’allait pas leurs permettre de faire un pas de plus au sein de la ville aujourd’hui.
Spoiler:
Melchior explique à Emily le lien entre Danyell et lui, puis repère Ernest, et intervient pour aider le stand en feu, avant de se poster face au trio.
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Sujet: Re: • Les stands Mer 28 Mai - 16:57
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Emmett Thornquill
Cette journée avait bien commencé.
C'est presque à regret que le vieux professeur d'Astronomie prit congé de ses amis Annette et Leopold. Mais il n'était pas seul pour autant, non. Là, dans sa main, il tenait toujours celle de sa plus charmante amie, la douce Feodora Sveltana. C'est bien pour elle qu'il avait exceptionnellement quitté sa tour d'Astronomie, et pour l'instant il n'en concevait aucun regret. Disparue la terrible appréhension qui avait pesé sur lui sur le chemin de Poudlard à Pré-au-Lard. Pour la première fois depuis longtemps il prenait du bon temps, et un 2 mai, qui plus est ! Son seul sujet de préoccupation était de savoir s'il allait inviter Feodora à danser ou plutôt aller à la scène de spectacle avec elle. Tant qu'ils éviteraient d'aller voir le mémorial et que l'heure de la conférence des anciens résistants resterait lointaine il était sûr de passer une bonne journée. Il ne devait pas pour autant en oublier la principale raison de sa présence en ces lieux : ses responsabilités. Depuis qu'il était officiellement désigné pour être le parrain du futur enfant de Feodora, Emmett prenait particulièrement soin d'elle. Il devait donc s'assurer qu'elle ne manquerait de rien et ne mettrait pas sa santé en danger au cour de ces célébrations. Aussi était-il en train de se dire qu'il valait mieux faire passer la piste de danse avant le spectacle tant que son amie disposait encore de toutes ses forces, et surtout ne pas trop forcer sur les danses non plus.
- Essayons de nous frayer un passage jusqu'à la piste. Je crois que je n'ai plus esquissé un pas de danse depuis le bal de Noël. Dommage que tu n'aies pas été là pour...
Des cris de paniques couvrirent soudain sa voix, et Emmett sentit une chaleur anormale lui réchauffer la joue. Faisant volte-face, il se retrouva nez-à-nez avec un imposant serpent de feu, lequel ignora le vieux sorcier et alla de stand en stand répandre un sillon de flammes et de peur. Emmett en fut complètement paralysé. Un serpent. Une attaque. La commémoration du 2 mai. Les Mangemorts ! Assurément cette manifestation n'était pas accidentelle. Sa bouche était ouverte, prête à articuler un « Grands Dieux ! » qui ne sortit jamais. Un grand effort de concentration lui fut nécessaire pour ne pas passer sous sa forme d'animagus autruche et prendre la poudre d'escampette. Il regrettait à présent d'être venu à Pré-au-Lard et n'osait plus esquisser le moindre geste, craignant de se faire abattre par un mangemort s'il faisait mine de fuir. Le contact de la main de Feodora dans sa main gauche crispée à en faire blanchir les phalanges le rappela à ses responsabilités. Il avait une femme enceinte sous sa responsabilité !
- Derrière-moi ! DERRIÈRE-MOI ! Intima-t-il à Feodora sans la lâcher et en se plaçant entre elle et les flammes.
Autour de lui plusieurs sorciers tentaient de maîtriser les flammes chacun dans leur coin à coups d'aguamenti. Pour avoir pratiqué plusieurs expériences de météorologie au sommet de sa tour avec son élève Bromald Luedeking, Emmett pensait être en mesure de se montrer plus efficace. Il leva sa baguette de pin et jeta un sort non formulé. Aussitôt une sorte de brouillard sombre produisant de petites étincelles électriques s'échappa de son instrument et commença à s'accumuler en un gros nuage sombre au-dessus du serpent de flammes et des stands sinistrés. Le mini-cumulus ainsi formé se mit à gronder et laissa tomber de fines gouttes sous forme de pluie, pour l'instant insuffisantes contre l'incendie. Cependant cette pluie n'allait pas tarder à se renforcer. Emmett, lui, n'était pas rassuré. Il n'avait pas baissé sa baguette et scrutait les alentours de son regard perçant de hibou tout en poussant Feodora derrière-lui en direction de la Tête de Sanglier, d'où ils étaient arrivés. Il craignait à tout instant une nouvelle attaque et ne voulait que son amie et lui y fussent mêlés.
Spoiler:
Emmett marche parmi les stands avec Feodora quand apparaît le serpent de feu invoqué par Anarchy. Il fait apparaître un nuage de pluie pour maîtriser l'incendie tout en battant en retraite avec son amie enceinte.
Ernest Rosenwald
Serpentard
Messages : 178 Galions : 275 Âge : 16ans. Classe : 5ème année. Avatar : Dane Dehaan
Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Leopold E. Primose & Danyell L. Bishop
Sujet: Re: • Les stands Mer 28 Mai - 17:59
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Ernest Elphias Rosenwald
Il ne savait pas très bien par quel miracle il tenait encore debout mais ses jambes le portaient pourtant, guidé par un mécanisme qui lui échappait, il se laissait faire. Chancelant, malhabile, il passait parfois sa main sur son front et perlait ainsi sa paume de gouttes de sueur avant de l'essuyer vaguement contre ses vêtements, continuant à tracer sa route alors que sous ses yeux se dessinaient des paysages démesurément flous. Préférant donc fixer le sol, l'idée que sa tête, si lourde, ne vienne le percuter d'un instant à l'autre s'imposa à lui mais miraculeusement, il continua de tracer son chemin. Six pieds marchaient en cadence, il fut presque fasciné de les voir avancé comme ça, à l'unisson, et il s'efforça de suivre le mouvement pour être en parfaite harmonie avec eux. Un pas, puis un autre. Pourquoi fallait-il qu'il fasse si chaud ? Alors que d'un mouvement plus que vague il chercha à se débarrasser de son blouson en jean, il réalisa enfin qu'ils se trouvaient au milieu des festivités. Entourés par mille et un visage, il préféra rebaisser la tête tant les mouvements de la foule lui donnait le vertige. Simon lui demanda de ne pas s'éloigner, inconsciemment, comme un enfant suivant les conseils de ses parents, il se rangea un peu plus du côté du Serpentard, bras droit collé contre son corps et poings fermés. Anarchy poursuivit en affirmant que sa simple présence l'immunisait contre tout danger. Il n'était pas en mesure de répondre, mais il hocha la tête, sans trop savoir si on attendait en fait de lui une quelconque réponse...
C'était la première fois qu'il se montrait à l'occasion du 2 mai. Un véritable affront, penserait certain, et au vu des deux personnes qu'il talonnait, il était persuadé que leur cortège avait attiré bien des regards noirs sur leurs passages. Il ne savait pas très bien s'il devait relever la tête, assumer que le fils d'Elphias le traitre faisait partie de la fête ou bien faire profil bas, comme toujours. L'ivresse le condamnait de toute manière à ne pas réussir à adopter une posture descente. Enfonçant alors ses mains dans les poches de sa veste qu'il n'avait pas réussi à retirer mais qui avait glissé sur une de ses épaules, il s'arrêta quand il sentit que ses deux camarades ne suivaient plus le mouvement. Anarchy fixait Robert Hilliard, installé quelques mètres plus loin, et Ernest observa à son tour sa silhouette un long moment. Croisant en retour le regard de l'inquisiteur, le Serpentard le soutint un court instant avant de s'en défaire, remontant la manche de son vêtement avec toutes les peines du monde. Finalement, c'était peut-être une mauvaise idée que de s'être aventuré par ici, ils avaient plus à y perdre qu'à y gagner. Mais alors qu'il tournait son visage vers les deux autres, ses yeux se baissèrent vers la baguette qu'Anarchy tenait discrètement entre ses doigts. Se trouvant devant lui, peut être personne n'avait remarqué ce geste, personne ne devinerait que c'était lui qui venait de mettre feu aux stands.
Ouvrant la bouche sans qu'aucun son n'en sorte, il observa l'ainé d'un air ahuri. Pourquoi avait il fait ça ? Avec tous les Aurors qui trainaient en ville, tous ces yeux qui les observaient, il ne savait plus très bien si ce geste relevait du panache ou de la pire inconscience. Déjà, des cris retentissaient, la panique dévora la foule quand les flammes dessinèrent un dragon de feu qui eut raison des bicoques en bois. Le charme de leur petite fête ou tous s'était sentis invicible était rompu.
Bousculé par le mouvement des sorciers autour de lui, il fut incapable de résister à la vague qui l'entraina à quelques mètres de ses camarades. Trop de mouvement, trop de bruit, il aurait voulu s'extirper de cette masse et fuir au loin, il craignait qu'on ne les ait vus, qu'on ne les accuse, qu'ils se retrouvent tous les trois au centre de tous les regards. Il n'avait pas besoin de ça, il n'avait jamais signé pour un tel scénario ! Alors que son souffle devenait court, bruyant, sa main rencontra sa poitrine alors qu'il croisa enfin un regard. Celui de Melchior Stanhope. Et il comprit, le Gryffondor avait été témoin de toute la scène.
Il ne pouvait pas le laisser partir avec ces images-là dans la tête, le laisser raconter à qui voudrait l'entendre qu'ils étaient les coupables. C'était impossible, cela ne pouvait pas se finir comme ça. L'angoisse le consumait, sa main s'était resserrée contre son vêtement et il pouvait sentir sous sa paume les battements intempestifs de son cœur, ses doigts fins plongèrent automatiquement dans la poche de son pantalon pour en extirper sa baguette et il se tint un instant immobile alors qu'autour de lui tous s'agitaient. Pâle, il devait être pâle comme la mort, et il ne réfléchit pas longtemps quant à ce qu'il devait faire puisque cela s'était imposé facilement à lui : Melchior devait oublier. Reculant légèrement pour se fondre dans la masse, que son geste soit dissimuler, il continuait pourtant de fixer son ennemi. Il allait tenir sa promesse, il allait continuer de tenir la distance et Melchior penserait même qu'aujourd'hui Ernest avait continué d'honorer ce serrement puisqu'il ne devait à aucun moment se rappeler qu'ils s'étaient croisés. Il se concentra, il ne voulait rien rater, le sort était complexe et si il avait eu l'occasion de s'entrainer il n'avait jamais été normalement à la porté d'un élève de son âge. Il ne voulait pas lui faire du mal ou le blesser, juste... - Oubliette.
Le sort était lancé. Se calmer, reprendre son souffle, s'éloigner au plus vite et ne pas attirer les soupçons. Il avait la sensation d'étouffer, l'air lui manquait, continuant de reculer, il finit par se fondre à nouveau dans la masse pour prendre le sens contraire vers lequel s'engageaient tous les autres. Où étaient Simon et Anarchy ? Ils n'avaient plus rien à craindre de Melchior, si seulement il était le seul à les avoir observés à cet instant ! Tout le monde pouvait les avoir vus, on avait peut-être déjà mis la main sur ses deux acolytes. Le mieux à faire était peut-être de fuir. Comme ton père, un lâche. Un traitre.
Secouant la tête, il poussa avec force les dernières personnes qui lui faisaient barrage et sortis enfin de cette cohue, surplombant la scène, découvrant l'ampleur des dégâts. Le dragon de feu continuait à sévir alors que plusieurs sorciers tentaient de maitriser le sortilège, une pluie tombait dru sur la scène, justifiant ses vêtements trempés qu'il découvrit à l'instant et il était aussi terrifié que fasciné par ce spectacle-là. Le chaos. Personne n'allait oublier dans l'histoire qu'en ce jour de deux mai, on avait osé ébranler la paix.
Spoiler:
Ernest suis ses deux acolytes. Quand Anarchy met le feu aux stands, il croise le regard de Melchior et est persuadé qu'il a vu qui était le coupable. Pour leur éviter des ennuies, Ernest lance un sort d'oublie visant le Gryffondor. Perdant ses camarades dans la foule, il se fraye un chemin vers la sortie et arrive à s'en défaire, se tenant à l’écart du reste des sorciers.
Dernière édition par Ernest Rosenwald le Mer 28 Mai - 18:38, édité 2 fois
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Sujet: Re: • Les stands Mer 28 Mai - 18:02
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Emily F. Mortimer
La rouquine épanouie écouta attentivement son petit ami parler de Danyelle Bishop comme étant un cousin au second degré. Une « tête de mule » ? Emily s'abstint de protester. Non pas qu'elle considérait son complice l'Inspecteur Bishop comme tel, mais elle ne pouvait daigner qu'il faisait parfois preuve d'un caractère difficile envers les autres. Sans doute pour cette raison avait-il des rapports difficiles avec son cousin Melchior, ce qui expliquait qu'elle ne les ait jamais entendu exprimer ce lien de parenté auparavant. Elle nota tout de même dans un coin de sa mémoire que les deux garçons avaient été « quasiment élevés ensemble », ce qui faisait de Dany un de ses amis susceptibles de connaître mieux que d'autres le gryffondor. En tous les cas la complexité et la proximité des différentes familles de sorciers ne cesserait jamais de l'étonner. Chaque jour elle avait l'impression de découvrir de nouveaux liens de parenté insoupçonnés entre plusieurs de ses camarades nés sorciers, ce qui renforçait son impression d'être une extraterrestre au milieu de tout ça. Au moins là, avec le doux contact physique de Melchior, se sentait elle un peu plus à sa place dans ce monde.
Elle se laissait aller au tendre baiser de Melchior et se demandait ce que présageaient ses « surprises » lorsqu'un bruit de foule fit se tourner leurs visages dans la même direction en même temps. Instantanément elle avisa la silhouette d'Ernest Rosenwald, qui n'était visiblement pas dans son état normal. Elle n'eut pas le temps de voir qui l'accompagnait, la prise de la main de Melchior s'était brusquement accentuée tandis qu'il s'écartait d'elle, entièrement focalisé sur le serpentard.
- Attends, attends Melchior ! Il a le droit d'être ici, il n'est...
Elle fut coupée dans sa parole par l'embrasement d'un stand tout proche. Melchior la lâcha brusquement puis lui intima l'ordre de rester sur place, d'un ton qui ne souffrait pas de réplique. La rouquine resta un instant interdite, ne sachant pas si elle devait obtempérer, paniquer, ou carrément se révolter d'être traitée comme une frêle et inutile princesse en danger.
- Personne ne met Emily dans un coin ! Grommela-t-elle en tapant du pied avant de crisper ses doigts sur sa baguette.
Il étaient tous les deux de la même promotion, tous les deux des joueurs de quidditch prêt à encaisser coups et blessures. Si lui intervenait contre l'incendie il n'y avait de raison qu'elle reste inutilement à l'écart !
- Aguamenti ! Lança-t-elle pour maîtriser les flammes d'un stand que son petit ami venait de délaisser.
Elle s'avisa alors que Melchior avait complètement délaissé l'incendie pour faire face à Ernest et ses deux compères. Elle ne connaissait pas l'un des deux, mais la vue de l'autre lui fit craindre le pire. Elle le connaissait de vue et de réputation, elle l'avait vu jouer des années dans l'équipe de quidditch de Serpentard, elle l'avait vu de près dans la Grande Salle lors de l'apparition de la Marque, elle savait comme tout le monde qu'il avait été renvoyé de l'école, et elle en avait déduit que c'était lui qui avait ébouillanté le professeur Primrose : Anarchy Selwyn. Elle n'était pas habituée à voir Ernest avec de la compagnie, et elle n'était pas sûr d'apprécier celle-ci. Brusquement elle prit conscience, grâce à la présence d'Anarchy, que l'incendie n'était peut-être pas accidentel. Melchior avait dû tirer la même conclusion. Elle le voyait raide et tendu, prêt à en découdre face aux trois garçons, et redoutait à tout moment quelque chose qu'ils ne pourraient que regretter. Alors qu'une pluie fine s'abattaient sur eux Emily vint se planter devant son amoureux, tournant sciemment le dos aux trois autres (exposer son dos à Anarchy Selwyn ne lui plaisait guère).
- M... Melchior, je t'en prie ! Tu m'avais promis... lui dit-elle à voix basse. Il faut s'occuper du feu, laisse Ernest en dehors de ça.
Puis elle se souvint brusquement de la terrible vérité que Melchior lui avait asséné un peu plus tôt. Ernest était le fils d'Elphias Rosenwald, le mangemort qui avait privé Melchior de sa mère et de ses grands-parent maternels ! Elle n'allait pas pour autant prendre le parti du gryffondor, mais elle savait qu'elle n'avait dès lors que peu d'espoir de le ramener à la raison. Par empathie elle concevait amèrement quel blasphème représentait pour Melchior la présence d'Ernest Rosenwald au milieu d'un sinistre qui ternissait un jour consacré au souvenir des défunts de la guerre.
La pluie gagna un peu en intensité, et Emily ne bougea pas.
Spoiler:
Emily ne se laisse pas planter en arrière par Melchior et veut combattre l'incendie. Avisant les présences d'Ernest et Anarchy, elle s'interpose entre eux et Melchior et tente de calmer son petit ami.
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Sujet: Re: • Les stands Mer 28 Mai - 20:19
Event#5 - Commémoration du 2 mai
ft Everybody
Rubens avait beaucoup de chance aujourd’hui : comme Meg devait tenir son stand et donner une bonne image aux clients, elle se refusait à lui hurler dessus ou le chasser en lui jetant des canettes vides –ou pleines d’ailleurs. Elle pinça les lèvres, plissa un peu les yeux, mais ne dit rien. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait.
Alors lorsqu’il en remit une couche, voire même 10 couches à ce stade, elle ne put retenir sa langue plus longtemps et, ravalant comme elle put sa jalousie mordante, elle se contenta d’un très soft :
~ Au moins elle a bon goût
Répondit-elle dans un haussement d'épaule qu'elle espérait aussi indifférent qu'elle l'avait voulu. Réalisant que ce commentaire pouvait tout aussi bien concerner son goût pour les mecs et donc Rubens, elle ajouta presqu'aussitôt :
~ Pour la mode, je veux dire
Elle décida de ne pas relever le commentaire sur le fait qu’elle ne devait pas faire ses vêtements elle-même… Il savait pertinemment que c’était elle qui les créait puisqu’il l’avait vu à l’œuvre, à l’époque. Elle savait que c’était de la moquerie gratuite, et si elle n’était pas certaine de savoir ce qu’il pouvait bien en retirer, elle refusait de lui donner la satisfaction de rentrer dans son jeu.
Elle s’efforça autant que possible de lui offrir un air impatient et las, espérant que ça lui ferait passer le message qu’il n’était plus qu’un parasite à ses yeux. Un parasite dont elle jalousait la copine… ce qui compromettait quelque peu sa crédibilité. De toute façon Rubens semblait plongé dans ses pensées et dans les vêtements. Et il n’en sortait que pour lui balancer d’avantage de vacheries à la figure. Ca énervait la brunette, c’était certain, mais ça la rassurait quelque peu de retrouver cette « normalité » entre eux. Au fond, elle préférait ça à l’ignorance.
Meg baissa les yeux sur les choix de Rubens avec un air austère, dissimulant comme elle pouvait le fait qu’elle était blessée par tout ce qu’il pouvait dire. Tout n’était qu’un jeu d’acteur, il était essentiel de savoir donner le change. Et son dernier commentaire n’arrangea pas franchement son humeur. Il visait beaucoup trop juste pour qu’elle ne soit pas touchée par ses dires, mais il était hors de question qu’elle ne l’admette ou le le montre. Elle eut envie de lui répondre que contrairement à lui, elle n'enterrait pas leur relation en un claquement de doigt, mais se ravisa, réalisant que ça donnerait avant tout une image désespérée d'elle, et révéler son côté pathétique à son ex était la dernière chose qu'elle avait envie de faire.
~ Ca te regarde ?
Répliqua-t-elle, ses lèvres tordues en une moue agacée. Oh bien sur elle aurait aussi pu déformer un peu la réalité. Elle aurait pu lui parler de Loreley, elle ne savait pas si ça l'aurait rendu jaloux mais pour sur ça l'aurait vexé. Mais elle sentait qu'elle était déjà trop énervée, et dans ce genre de cas il valait mieux qu'elle se taise. En temps normal la maîtrise de soi n'était pas le fort d'Hendrickson, alors quand elle se mettait en colère, c'était juste la porte ouverte à toutes les défiances.
Sauf qu'ils étaient en public et qu'elle tenait un stand, elle ne pouvait pas juste lui balancer des livres à la figure pour le faire taire. Elle pinça les lèvres, retenant ses commentaires alors qu'elle pliait soigneusement le vêtement choisi par Rubens. Elle aurait voulu le chiffonner et lui lancer à la figure -moins douloureux qu'un livre mais c'est l'intention qui compte- mais elle se rappela que c'était son boulot et qu'il serait dommage de le gâcher parce que cette triple buse la mettait si facilement hors d'elle.
Elle détacha les deux fanions et les posa sur le vêtement avant de darder un regard noir sur Rubens.
~ Un sachet ?
Demanda-t-elle ne cherchant même pas à dissimuler son animosité derrière une pseudo politesse.
Ce fut à ce moment crucial -si si le don de sachet c'est crucial- que la foule autour d'eux commença à s'agiter. Meg ne comprit d'abord pas ce qui se passait, se demandant un instant si une célébrité avait pointé le bout de son nez, entraînant un mouvement de foule dans sa direction, jusqu'à ce qu'elle ne réalise que les gens ne couraient pas VERS quelque chose ou quelqu'un mais LOIN de quelque chose. Aussi petite soit-elle, l'agitation et les sorciers faisant 3 têtes de plus qu'elle ne l'empêchaient pas de distinguer la fumée caractéristique d'un feu. Un feu qui se propageait d'ailleurs tellement rapidement qu'elle le voyait déjà se propager vers son stand. Les clients avaient fait place nette, tenant trop à leur peau pour rester spectateurs ou jouer les pompiers de fortune.
Paniquant, la demoiselle avait déjà sorti sa baguette, s'apprêtant à lancer un sort d'eau. Elle réalisa au dernier moment qu'avec son incomparable talent pour les sorts, elle allait soit sortir de l'essence à la place de l'eau, aggravant le feu, soit sortir 3 malheureuses gouttes d'eau. Une fois de plus, bien qu'elle soit une sorcière, elle ne pouvait pas compter sur sa magie, et aujourd'hui plus qu'un autre jour, c'était un manque.
Réfléchissant à toute allure, ses yeux se portèrent sur le bac à glaçon dans lequel Genivra et elle conservaient les boissons au frais. Avec le temps et la chaleur certains avaient commencé à fondre et pour une fois, la brunette se félicita d'être une quiche en magie incapable de réussir un sortilège de glaçons éternels. Attrapant le bac elle essaya de le soulever mais ce dernier était trop lourd. C'eût été le bon moment pour réussir un wingardium leviosa, mais la demoiselle ne pouvait pas se rater. À la place elle appela à l'aide et quelques courageux qui n'avaient pas encore déguerpi vinrent l'aider à soulever le bac pour le renverser sur le feu qui gagnait du terrain. Étant donné le peu d'eau qu'il y avait, ça ne suffit pas à éteindre le feu, mais ce fut assez pour confiner sa propagation sur un côté au moins. La bois maintenant trempé ne permettait plus sa progression dans ce sens, mais le feu continuait de gagner du terrain de l'autre côté. Heureusement, d’autres personnes étaient intervenues, et quelqu’un avait notamment fait apparaître un nuage de pluie pour tuer le feu à… petit feu.
Dans la panique, Meg trouva tout de même quelques minutes pour chercher le coupable des yeux. Sa discussion avec Hilliard et son échange d’amabilité avec Rubens l’avait échauffée, et elle était toute disposée à refaire le portrait à ce con fini de pyromane. Manque de chance, avec sa petite taille, la brunette ne voyait pas grand-chose à part de grands dadets lui barrant la vue. Dépitée, elle reporta son attention sur leur stand en sale état. Aucun dégat grave, et c’était l’important, mais cela n’empêchait pas la demoiselle d‘avoir des envies de meurtre, car au delà des dégats matériels, c’était plus la symbolique de cet acte qui la révoltait. Réalisant qu’elle n’avait pas vu Rubens depuis quelques minutes, elle se trouva malgré elle à la chercher du regard, ne dissimulant pas l’inquiétude sur son visage alors qu’elle maudissait une nouvelle fois sa petite taille : elle espérait de tout coeur qu’il ne se soit pas ni blessé ni fichu dans la mouise en voulant jouer les héros !
~ Rubens ?
L’appela-t-elle, haussant un peu la voix, mettant sa fierté de côté.
Meg discute avec Rubens alors que le feu commence à se répandre. Paniquant, elle préfère ne pas jeter de sort -se sachant une catastrophe dans le domaine- et balance une bassine d'eau sur le feu. Elle ne l'éteint pas mais limite sa propagation tandis que d'autres s'occupent de le faire disparaître définitivement. Dans la cohue, elle a perdu Rubens et commence à paniquer, essayant de le retrouver
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Sujet: Re: • Les stands Mer 28 Mai - 20:29
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Vincent Shepherdson
Trop de monde, il y avait définitivement trop de monde à cet instant précis. Vincent était pressé comme un citron entre deux sorciers. Il pensa alors à la salle commune qu'il avait abandonné pour une journée symbolique qui ne l'intéressait même pas. Dire que si il avait pas suivi le mouvement de ses camarades le Poufsouffle serait tranquillement allongé dans le canapé, profitant du silence...Mais non, actuellement il était coincé dans la société et finalement il n'irait peut être pas voir ce qui se passait. L'instinct de survie le poussait à plutôt faire demi-tour sinon il allait s'évanouir et se faire piétiner comme un rat mort.
Vincent arriva finalement à se décoincer des deux sorciers mais ce n'était pas pour autant qu'il ne se faisait pas malmener. Les gens le bousculait, ne cherchant même pas à esquiver le fou qui s'était arrêté en plein milieu. Le Poufsouffle cherchait le bouton qui l’amènerait à la sortie, dans le calme, dans le silence...Son regard tomba alors sur une chevelure bien connu et cette atmosphère de fantôme qui se dégageait de l'adolescent. Vincent ne fut jamais aussi heureux de voir Ernest, qui d'ailleurs avait l'air lui aussi de vouloir fuir loin d'ici.
- Ernest !!
Hurla t-il mais son ami était encore trop loin de lui pour pouvoir l'entendre et le bruit causé par les autres n'aidait pas vraiment Vincent à se faire entendre. Ce dernier perdait patience et sortie sa baguette, la pointant vers sa gauche. Il ferma les yeux en priant que le sort fonctionne comme il le voulait ou que au moins sa baguette ne le tue pas...
- Sonorus...!
Rien de brûlant, aucune douleur, Vincent ouvrit les yeux et eut la stupéfaction de voir le dos de Ernest à un mètre devant lui. Au lieu d'augmenter le volume de sa voix, le sort l'avait téléporté. Le Poufsouffle ne se posa pas plus de question et parcourut la fiable distance qui le séparait du Serpentard. Alors qu'il s'apprêtait à lui poser la main sur son épaule, un groupe d'adulte qui lui faisait trop penser aux Aurors attira son attention. Il ignorait ce qu'ils faisaient là, mais en sachant qui était Ernest et ce qui se passait aux Stands, son ami allait avoir des ennuis.
Le Poufsouffle finalement agrippa fermement Ernest une fois à sa hauteur et le poussa avec lui sur le côté entre deux séparations de bâtiments. Juste assez larges pour contenir leur maigre corpulence.
- Désolé pour les retrouvailles un peu bousculante mais j'ai vu des aurors dans la direction où t'allais, je suis pas sur que tu voulais les croiser...
Spoiler:
Entouré par la foule, Vincent décide finalement de faire demi-tour pour être loin de ces fous, il apercoit alors Ernest et veut l'appeler mais au lieu d'amplifier sa voix la baguette le téléporte près de son ami. Vincent aperçoit alors des aurors plus loin et se pousse avec Ernest dans une petite ruelle pour se cacher
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Sujet: Re: • Les stands Mer 28 Mai - 21:07
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Annette Rosmerta
Une vague de culpabilité assaillit la tenancière en voyance le visage du professeur d'astronomie se décomposer, elle avait voulu le taquiner à son tour et voilà qu'elle le mettait en posture, elle savait que sortir de sa tour n'était pas une chose aisée pour lui et elle n'avait aucune intention de lui donner envie d'y retourner. La conversation s'orienta alors sur le groupe de sorciers qui semblaient en avoir après Leopold et alors qu'elle proposait une porte de sortie à son amant leurs deux amis décidèrent de se diriger vers la piste de danse.
- Feo, ne le laisse pas t’entraîner ailleurs sans avoir au moins dansé deux danses!
Avec un clin d’œil elle les regarda s'éloigner quand elle sentit les bras de Leo se glisser autour de sa taille. Il désirait s'assurer qu'elle n'avait pas de rancune envers lui quant à la conversation forcée qu'ils avaient eue en matière de descendance. Pour tout dire elle aussi aurait aimé éviter le sujet, elle n'était sûre de se sentir prête à l'aborder avec Leopold, c'était trop tôt, elle tenait énormément à lui peut-être trop justement pour le perdre par faute d'avoir voulu aller trop vite.
- Cesse de t'inquiéter, on ne s'est rien promis et j'ai choisi de te prendre tel que tu étais, pour rien au monde je ne voudrais te voir changer même si ça veut dire...
Son amant fut brutalement arraché de ses bras par un homme qui commença à l'invectiver sous le regard approbateur de ses compagnons. L'air menaçant qu'ils arboraient n'était pas pour plaire à la rousse qui sortit à son tour sa baguette, prête à lancer un sortilège de désarmement. Leopold lui tentait de s'en sortir par la voie diplomatique mais ils n'eurent le temps de vérifier quelle approche était la meilleure, un vent de panique semblait se déchaîner à l’extérieur de La tête de sanglier et des flammes rougeoyaient du côté des stands et des cris s'élevaient faisant craindre le pire. Sans se concerter leurs deux mains se rejoignirent et tous deux se mirent à courir en direction des stands où la foule semblait s'être divisée en deux groupes, ceux qui fuyaient et ceux qui luttaient contre les flammes.
Le cœur d'Annette battait à tout rompre, tout cela n'était que trop familier, comment avait-elle pu croire ne serait-ce qu'un seul instant qu'ils seraient épargnés en ce jour si symbolique où tout le monde sorcier semblait s'être donné rendez-vous à Pré-Au-Lard. Elle songea à tous ses amis qui se baladaient au village aujourd'hui et elle espérait de tout son cœur qu'ils soient en sécurité. Les aguamentis retentissaient de tous les côtés. Voir qu'Emmett protégeait la future maman, et que tous, même les plus jeunes d'entre eux faisaient du mieux qu'ils pouvaient avait quelque chose de poignant. Les partisans des forces du mal pouvaient bien tenter les actions les plus terribles, il y en aurait toujours prêt à s'unir pour lutter. Elle lâcha doucement la main de Leo et le regarda dans les yeux.
- Je vais tâcher d'aider à éteindre ce maudit incendie, je te retrouve plus tard, je t'aime
Sans attendre de réponse elle couruT vers une rangée de stands enflammés qui étaient particulièrement proches des habitations, il fallait coûte que coûte limiter les dégâts! La chaleur était insoutenable et les yeux de la tenancière commençaient à sérieusement piquer, aucun doute n'était permis le feu était bien d'origine magique. Son attention fût captée par Emily Mortimer qui arrêta brusquement de combattre les flammes pour partir dans la direction opposée, craignant que cette dernière ne soit blessée la gérante partit à sa recherche et le spectacle qui l'attendant lui glaça le sang. Le jeune Stanhope faisait face à trois élèves, la baguette au poing, si elle ne su identifier que deux d'entre-eux leurs noms suffirent à la mettre sur ses gardes, Anarchy Selwyn et Simon Thornquill, deux serpentards on pouvait donc en déduire que le troisième faisait partei de leur petite bande. De la mauvaise graine aurait-elle dit il y a quelques semaines mais les révélations de Heath et Alec associées aux rumeurs qu'elle avait pu entendre laissait présager qu'ils n'étaient sans doute pas étrangers aux événements. Emily vint se placer entre eux et le gryffondor tentant le raisonner et des protéger celui qu'elle appelait Ernest, probablement le troisième acolyte. Mais Melchior restait étrangement silencieux, impavide et son regard semblait perdu, quelque chose ne tournait pas rond.
- Que lui avez-vous fait?!
Ses paroles pleines de rage étaient adressées au serpentards, ils ne fallait pas qu'ils s'en tirent ainsi, elle ne le permettrait pas mais l'urgence était de s'occuper du garçon qui était sans doute sous l'emprise d'un sortilège, restait à analyser lequel.
- Emily vas chercher M. Hilliard et le professeur Primrose, dis-lui que son filleul... dis-lui juste de se dépêcher
Alors qu'elle se retournait vers les trois acolytes pour leur dire de ne pas bouger elle eut la désagréable surprise de voir que le dénommé Ernest avait déjà disparu, fixant les deux autres du regard elle était bien décidée à ne pas les laisser s'échapper.
Spoiler:
Annette laisse Leo pour aller éteindre le feu quand son attention est attirée par les 3 serpentards et Melchior, elle se rapproche et envoie Emily chercher Bobby