Messages : 436 Galions : 565 Âge : 34 ans Avatar : Harry Lloyd
Sujet: • Les stands Jeu 1 Mai - 22:44
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Les stands
Dans toutes la ville, les magasins ayant fermés leurs portes, ce sont de nombreux petits stands en bois qui parsèment les rues pavées de Pré au Lard. Les voix des commerçants chantent et appelles le client. On y trouve de tout : des friandises aux bijoux fantaisies en passant par des stands de vêtements et d'articles magiques bariolés. Le commerce est d'autant plus florissant qu'en ce jour le soleil brûle la foule de ses rayons printaniers, un véritable bonheur après le long hiver qui s'achève !
Règle de l'event ________________________________________
- A la fin de votre post, indiquez les actions importantes faites par votre personnage en une phrase très courte si vous pensez que cela peut influer sur les réponses des joueurs suivant dans une balise
Code:
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- Indiquez de la même façon lorsque votre personnage quitte un secteur pour se rendre dans un autre.
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Sujet: Re: • Les stands Ven 2 Mai - 20:10
We're up all day for good fun
★ Les gens de l'event
La journée de la commémoration approchant, Poudlard devenait une véritable fourmilière remplie d’élèves et d’étudiants enthousiastes. La plupart des habitants de Poudlard se réjouissait des festivités, et ceux qui ne se joignaient pas à la bonne humeur générale resteraient probablement au château pour broyer du noir… Du moins c’était ce que Megara espérait, elle n’avait pas envie que les trouble-fêtes viennent gâcher la joie de cette journée en…. Eh bien en troublant la fête justement. Et si la majorité des élèves semblait exaltée la veille de l’évènement, Meg, elle, était carrément surexcitée.
Naturellement, la demoiselle était ravie de rendre hommage à ce grand jour de l’histoire des sorciers, évidemment, elle avait hâte de voir Pré-au-lard s’animer, les gens s’amuser, la fête battre son plein, mais elle avait aussi une petite motivation supplémentaire –et non, ce n’était pas de ne pas avoir cours, même si ça faisait aussi partie du charme du 2 mai. Elle avait réussi à négocier avec une commerçante de Pré-au-lard, qui tenait un bric à brac à mode, bijoux, et accessoires de pouvoir l’aider à monter et tenir son stand… moyennant quoi, elle avait le droit d’exposer ses propres créations.
Car au milieu de tout ce tourbillon d’émotions à Poudlard –sa séparation avec Rubens, son « conflit » avec Melchior, cette peste de Nora à qui elle devait régler son compte, et autres petits troubles du genre- la demoiselle n’avait certainement pas perdu de vue son objectif de carrière : devenir la première créatrice de mode magique. Et si la brunette était très douée de ses mains en couture, ses premiers essais de vêtements « magiques » n’avaient pas été très probants. Il fallait dire que Megara était une telle quiche en magie qu’elle ne risquait pas de faire des prouesses pour le moment. Heureusement, elle avait des amies comme Angélique ou Rosy qui étaient très talentueuses en plus d’être patientes et pédagogues. C’était grâce à elles qu’elle avait réussi à créer ses premiers modèles aux propriétés magiques. C’était encore timide comme tentative, mais c’était un début.
Meg se leva donc avant tous ses camarades le 2 mai, pressée de rejoindre Genivra, la vendeuse, et son stand. A l’occasion du 2 mai, les deux complices avaient travaillé pour créer une collection de vêtements et accessoires en hommage à la commémoration, incluant des chapeaux, des casquettes, des fanions, des écharpes, des banderoles, des t-shirts, et toute la collection pour avoir l’air d’un parfait fanatique. La Gryffondor aurait volontiers fait un détour pour retrouver ses amis, mais la plupart d’entre eux dormaient encore ou bien étaient occuper à se préparer lorsqu’elle quitta le château. Elle retrouva Genivra qui préparait déjà les décorations du stand.
~ La cavalerie arrive !
Hurla Meg en arrivant en courant vers sa patronne d’un jour. Elle alla saluer les autres commerçants, qu’elle connaissait bien à force d’être fourrée chez Genivra, échangea deux trois mots avec eux, avant de revenir à son stand. Elle déposa le sac contenant ses créations derrière le meuble en bois, avant de se planter devant la commerçante, tout sourire.
~ Mes mains et mes bras sont tiens Geni, qu’est-ce que je peux faire ? - Commence par aller nous chercher des bièraubeurres ! Ces petits délices partent comme des petits pains aujourd’hui, et je ne tiendrai certainement pas toute une journée de commémoration sans une collation !
Le ton était donné. Meg ne traîna pas avant d’aller chercher les ravitaillements et de les ramener à sa patronne, qui ne quittait visiblement pas sa boutique sans un mini réfrigérateur –et elle avait bien raison. Officiellement, c’était pour proposer des rafraichissements aux passants, officieusement, c’était pour conserver au frais les ravitaillements de la journée.
Sa bonne action accomplie, Meg se mit à l’œuvre, le boulot ne manquait pas. Préparer le stand représentait le plus gros du boulot, même s’il fallait ensuite l’animer. Elle espérait que ses amis passeraient au stand, sinon elle ne risquait pas de les voir tant que ça. Elle avait tout de même l’espoir de pouvoir s’échapper une petite heure pour aller du côté de la piste danse –bon sang ce qu’elle avait envie de danser et de se défouler !- ou bien aux Trois Balais… mais rien n’était sûr pour le moment. Elle avait bien précisé à tous ses amis où elle serait, s’ils voulaient venir l’encourager –ainsi qu’à toute sa maison, puisqu’elle avait collé des affiches dans la salle commune. Et même si elle ne les voyait pas, cela ne l’empêcherait certainement pas de s’amuser comme une petite folle ! D’autant que c’était une occasion en or pour elle pour poser les bases de sa carrière… même si elle avait encore de longues études devant elle.
Lorsque les premiers visiteurs arrivèrent, le stand était fin prêt. Genivra et Meg mourraient de chaud, et elles s’accordèrent leur première pause bièreaubeurre. La brunette décida d’attacher ses cheveux en un chignon haut, et attrapa un prospectus pour se ventiler. La journée s’annoncer chaude, et s’agiter dans tous les sens n’allait probablement pas arranger les choses. Heureusement qu’elle avait prévu le coup et avait opté pour des vêtements légers, sinon elle allait se transformer en flaque d’ici la fin de la journée.
~ A la tienne Genivra mia !
La pause finie, Meg commença à accueillir les premiers clients, vendant tantôt des boissons fraîches, tantôt des foulards ou des fanions, mais tout en gardant un œil sur la foule qui devenait de plus en plus dense. Si un pote à elle passait, il était hors de question qu’elle le loupe, quite à crier son nom -ou mieux encore, un surnom ridicule- à pleins poumons et à attirer tous les regards sur elle, et sur le malheureux qui la connaissait.
Megara aide une commerçante à tenir un stand de vêtements à l'effigie de la commémoration (t-shirts, fanions, foulards, écharpes, casquettes, bonnets...), de vêtements magiques (que Meg confectionne elle-même) et de boissons fraîches toute la journée, elle ne bougera donc pas beaucoup des stands sauf durant ses pauses
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: • Les stands Dim 4 Mai - 12:07
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Let's have fun
Il ne voulait penser qu'à la joie, aux fêtes et même s'il allait penser à cette guerre qu'il avait vécu indirectement, il ne voulait pas que son moral soit entaché. Tout joyeux, Rubens avait sortit son jean noir le plus classe et une chemise blanche où il essaya en vain de mettre une cravate. Il passa un coup de peigne dans ses cheveux qu'il avait fait un peu couper, se rasa juste ce qu'il faut, jusqu'à être complètement satisfait. Il ne s'habillait pas comme un sac mais il fallait convenir que le lion ne faisait pas des montagnes d'efforts, un jean et le premier sweet venu l'habillaient, mais là c'était différent. C'était le 2 mai, il se devait, pour sa mère, pour les victimes, pour les sauveurs, d'être sur son trente et un. On lui avait toujours appris à bien s'habiller pour les occasions spéciales et définitivement cette journée en était une. Tout joyeux, il alla retrouver Melchior qui avait sortit le grand jeu ainsi que Nicholas. Ça te va super bien, j'en connais une qui va être contente, dit-il amusé mais sincère à Melchior. Quand il avait apprit que son ami allait profiter de cette journée pour offrir à Emily leur premier rendez-vous, il n'avait pas caché son dépit. Une journée entièrement consacrée à la fête et lui il s'enfermait avec sa copine, bonjour l'ennui. Ils allaient faire quoi ? Traîner mal à l'aise main dans la main parmi les stands ? Un peu jaloux, déçu de ne pas traîner avec son pote, Rubens avait fait de mauvaise fortune bon coeur. S'il veut s'ennuyer c'est son problème, moi j'vais rendre cette journée mémorable. C'était ainsi qu'ils se rendirent tous les trois jusqu'à Pré-au-Lard où ils abandonnèrent Melchior pas loin de mémorial.
Si t’arrives avant moi à la Tête de Sanglier, tu me gardes une place. Ok ? Lui dit Melchior en lui attrapant le bras. D'un sourire entendu, aussi souriant que son ami, Rubens lui rendit son accolade avant de lui répondre, Ca marche, amuse toi bien !
Melchior s'éloigna vers le mémorial. Là où était les noms, il faudrait qu'il passe y faire un tour mais il n'avait pas envie de gêner quand Emily arrivera. Rubens se passa la main dans la nuque sans cesser de regarder le mémorial, étrangement silencieux. Il y a quelques années il avait apprit les sortilèges impardonnables lors d'un cours de défense contre les forces du mal. Il avait également compris à cette occasion que sa mère avait été assassiné par un sorcier, son étrange mort prenait alors sens et de nouvelles questions arrivaient. Son monde avait été à nouveau bouleversé, il regardait les sorciers sous un nouveau jour et lui qui s'était toujours moqué des sangs-purs, ces tordus de la dernière guerre, commença à en avoir peur. A se demander à chaque nouveau visage s'il portait les gênes de l'assassin. Sans le savoir, en distillant ses connaissances, le professeur Hope avait fait naître la haine et la peur chez Rubens.
Ma mère est dessus.
Il avait parlé d'une voix morne, besoin de justifier son silence et ses yeux fixes. Après avoir apprit la vérité, avoir passé un été à interroger son père, la vie avait reprit son cours. Un nouveau 2 mai avait eu lieu mais il n'était pas joyeux. Le jeune lion avait craqué en voyant que sa mère n'y était pas, qu'elle n'était à l'époque qu'un fait-divers en dernière page du journal, une anonyme dans la guerre. Il avait fondu en larme et s'était précipité dans sa salle commune, ou du moins avait-il voulu le faire avant que son directeur ne l'attrape. Des larmes, des éclats de voix indigné, une douleur sans nom, l'échange avait été intense, violent. L'année suivante, Rubens vit s'éclairer devant ses yeux reconnaissants le nom de Meredith Cassidy.
Il se détourna, il ira la saluer plus tard. Pour le moment il fallait profiter ! Retrouvant le sourire, le Gryffondor attrapa un planning. Le théâtre ne le tentait pas par contre la table ronde si, il ira y faire un tour. Ce qui lui plaisait le plus c'était les stands et la taverne, mais autant commencer par les stands. A Bath, deux moldues attendaient leur cadeau du 2 mai, bien consciente de ce qui se passait aujourd'hui et même s'il allait y croiser sa furie il se devait d'y faire un tour. Y a pas mal de trucs, je commence par les stands, pas moyen que Melchior soit le seul à s'éclater ! Il éclata de rire, sa bonne humeur jamais bien loin. Tu viens ? Il n'était pas proche de Nicholas même s'il l'appréciait et le classait aisément parmi ses amis, ce qui n'était pas forcément réciproque.
Spoiler:
Rubens arrive en compagnie de Melchior et Nicholas. Melchior les quitte pour se rendre au mémorial, Ben propose à Nicholas de se joindre à lui pour une visite des stands.
James E. Aylen
Poufsouffle
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Sujet: Re: • Les stands Dim 4 Mai - 12:30
Event#5 Commémoration du 2 mai
Une cérémonie pour la Grande Bataille de 1998...
James E. Aylen
James déambulait entre le Mémorial et les stands. Il venait tout juste de laisser Melchior et Emily seuls. Il savait que les deux tourtereaux avaient besoin de se retrouver tous les deux. Et puis, le Poufsouffle était sans doute de trop. Le souvenir du baiser échangé avec Philomena était encore présent dans son esprit, mais il le fit disparaitre d’un coup. Il n’avait pas besoin de penser à cette fille pour le moment. C’était une journée particulière.
Après avoir quitté ses deux amis, James se dirigea vers les stands. Il avait entendu dire qu’il y aurait beaucoup de choses à voir. C’était l’occasion d’aller voir. Seul, il se dirigea vers l’étal des friandises. C’était son pécher mignon, les bonbons. Il devait toujours en avoir une réserve au cas où il aurait envie d’en manger. Il s’arrêta devant le stand et regarda ce qu’il pourrait bien prendre. Il choisit quelques Chocogrenouilles et Plumes au sucre ainsi que quelques Dragées surprises. Il tendit la monnaie à la jeune vendeuse et la remercia. Il se dirigea sans but vers un autre stand lorsqu’il vit Rubens et Nicholas. C’était deux Gryffondor et James avait bien envie de discuter avec eux. Il connaissait Rubens depuis leur première année. Ils avaient quelques cours en commun et James aimait bien discuter avec le jeune homme.
« Hey Rubens ! »
Le Poufsouffle se dirigea vers les deux garçons. Il ne savait pas s’il serait bien accepter, mais tant pis. Il n’avait pas vraiment envie de rester tout seul en cette magnifique journée.
James est devant les Stands et rejoins Rubens et Nicholas.
Dernière édition par James E. Aylen le Jeu 8 Mai - 15:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: • Les stands Dim 4 Mai - 14:33
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Le 2 Mai. Une date importante pour tous les sorciers, aussi bien que du côté du que du bien. Un jour de fête, de mémoire pour d'autres, de tristesse pour certains. Le souvenir de la fin et le début d'une nouvelle ère. Pour cette occasion Nicholas avait sortie un costume, moins habillé que pour le bal mais ce n'était pas non plus un jogging. Un costume noir avec une chemise bordeaux pour donner un peu de couleur. Mais aujourd'hui ses cheveux avaient bien du mal à rester en place malgré ses coups de peigne. Tant pis.
Melchior et Rubbens s'étaient aussi fait beau, et les Gryffondors se dirigèrent donc vers Pré-Au-Lard. Nicholas espérait que cette fois ci Rubbens ne se mettrait pas dans une sale affaire comme il en avait l'habitude.
Arrivé à destination, Melchior les abandonna, sans doute pour aller attendre sa belle Emily. Il fallait être aveugle pour ne pas voir leurs œillades amoureuses. Nicholas espérait aussi croiser Pénélope mais pour l'instant il se retrouvait coincé avec Rubbens. Ce n'est pas que le Bellastrom ne supportait pas le frisé mais il avait du mal avec les lâches.
- Tu as raison ! Profitons de ce soleil !
Répondit il avant de suivre Rubbens jusqu'au stands. Il pourrait acheter quelque chose pour Guillem, pour lui remonter le moral. Alors que les deux Gryffondors marchaient dans l'allée, admirant les milliers de stands qui s'étendaient tout le long, quelqu'un interpella Rubbens.
- Je crois qu'on t'appelle
Il s'agissait de James, un Poufsouffle qui était dans sa classe d'ailleurs.
- Salut James
Ce dernier était tout seul et demanda si il pouvait se joindre à eux.
- Bien sur ! Tu as aussi été abandonné ?
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Sujet: Re: • Les stands Dim 4 Mai - 17:52
"There's no Grave Can Hold Body Down"
Public - 2 Mai
Japhet émergea ce jour en ayant encore une pierre fine au creux de sa main. Il s'était endormi dans la salle commune, sur un fauteuil qu'il affectionnait particulièrement, un immense livre ouvert devant lui. Le fameux livre qu'il avait fini par céder à Elizabeth Moriarty de Poufsouffle un jour dernier, apitoyé par ses suppliques. Il s'agissait de la référence de la pierre de lune ainsi que l'ouvrage qui détenait des informations sur la fameuse améthyste magique sur laquelle il était plongé depuis des jours et des jours. D'ailleurs plus aucune de ses précieuses pierres n'avaient quitté la collection depuis que Byron avait occupé toutes ses pensées. Son origine était tellement incertaine et le sortilège qui lui conférait ses pouvoirs si obscurs. Des soirées de travail sur le sujet n'avait pas encore amener le jeune homme à la solution. La vérité autour de ce joyau était dissimulé et ce fut ainsi qu'il prit pleinement conscience de la difficulté que représentait la quête de la pierre d'Anelore lorsque l'on savait combien une simple améthyste sans légende pouvait être complexe à décoder.
Quoi qu'il en soit ce fut le raffut de plusieurs jeunes femmes qui gloussaient qui réveilla brusquement le Serpentard. Il frotta son menton couverte d'une barbe de quinze jours et gratta distraitement les poils drus et bruns en clignant des yeux. Merlin que le réveil était difficile. Et rapidement il fut face à face à Silver qui le scrutait, un poil dégoûté de son apparence piteuse. Elle lui rappela les yeux gros et les mains sur les hanches avec un air faussement fâché, qu'il avait promis de l'accompagner à la fête donnée en l'honneur du 2 mai aujourd'hui. Japhet avait accepté sans conviction. Pour lui, cette fête ne signifiait rien. Enfin, pour jouer son rôle il fallait qu'elle l'agaçât et le rendît grognon. C'était la date de commémoration de la paix et donc de la condamnation symbolique de "son père" à Azkaban. C'était donc tout sauf un événement réjouissant pour lui même si au fond de lui même, il s'en fichait totalement. Mais il fallait assurer les apparences, tous les jours, et même quand il avait très mal dormi.
Eugenia n'avait pas voulu se joindre à eux pour d'obscures raisons et Japhet n'était pas vraiment du genre à insister. La compagnie de Silver était des plus agréables qui soit et Japhet n'était finalement pas fâché d'y aller en tête à tête avec elle. La journée, c'était elle qui avait tout prévu : balade dans les stands, petit tour vers la piste de danse, rafraîchissement aux frais de Japhet à la Tête du Sanglier et un dernier petit tour aux stands. Ni l'un ni l'autre n'avait réellement envie d'assister à la pièce de théâtre et encore moins à la cérémonie au mémorial. Nott et Rowle n'avaient vraiment à faire au milieu d'anciens résistants. Et puis Japhet espérait secrètement pouvoir trouver des nouvelles pierres sur les stands qui seraient ouverts pour l'occasion.
Il demanda un moment à Silver et monta se préparer. Un simple uniforme et une cape verte émeraude, Byron dans sa poche, sa baguette dans sa manche, pas raser, coiffer d'un vague coup de peigne à la va-vite, il avait quand même juger qu'une douche ne serait pas du luxe après une nuit sur le canapé de la salle commune. Il tâcha de se dépêcher pour ne pas faire attendre son ami et descendit dans la pièce aussi frais et pimpant qu'il pouvait l'être d'ordinaire, sa moue inexpressive sur le visage, cachant un léger rictus à l'idée de trouver là bas des pierres et de pouvoir de façon insignifiante, vérifier tout ce qu'il se passerait à cette fête. Son oeil droit cligna un peu en croisant à nouveau le regard de la vert et argent et cette fois, il l'approcha pour l'étreindre un peu. Les contacts avec les filles étaient loin d'être désagréable à ses yeux, bien que trop "chaud" au goût du fan de minéral. Il aimait les filles de glace, comme Nora ou Adrusia, qui lui faisait ressentir les mêmes émotions que lorsqu'il effleurait une pierre pour la façonner.
Quoi qu'il en soit, Prunella et "son père" avaient été ferme avec cela. Se montrer affectueux était l'une des meilleurs façons d'attirer la sympathie. Et il lui serait plus facile de faire supporter son étrange personnalité, si son comportement en société se rapprocher de celui d'une personne normale. Après tout, tout le monde le prenait pour un garçon plutôt normal, malgré un goût presque obsessionnelle pour la minéralogie et des tics nerveux envahissant. Japhet prit donc Silver par le bras comme il en avait l'habitude et se rendit avec elle à l'entrée du château. Ils avaient convenus de se rendre à Pré-au-Lard en balais volant pour économiser du temps et du potentiel marche des pieds de la jeune femme aux vertigineux talons hauts. Les deux amis dans l'équipe de leur maison possédaient un balais, mais il fut convenu que Japhet emmènerait Silver sur le sien. Il le sortit donc de sa poche et monta précautionneusement à califourchon dessus avant d'installer la jeune femme devant lui, en amazone. Il mit une main dans son dos pour la tenir et s'élança.
En quelques minutes, ils furent sur le lieu des festivités. Japhet affichait son éternelle moue circonspecte et rangea son balais dans sa poche avant de se tourner vers Silver qui époussetait sa robe. C'était à elle de décider quoi faire, il se laisserait gentiment traîner partout où ça lui plairait comme il lui avait promis de l'accompagner. Tant qu'il avait quelques minutes près du stand de cailloux ! Il mit une main dans sa poche et s'accrocha à son amie de l'autre, puis pencha la tête en mordant sa lèvre. La rue pleine à craquer de stands aux tentures colorées se tenait face à eux, ils n'avaient que l'embarras du choix !
Japhet arrive en compagnie de Silver dans le village. Ils se promènent ensemble au milieu des stands.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: • Les stands Mer 7 Mai - 14:30
Event#5 - Commémoration du 2 mai
2 Mai 2014
Je pestais en me réveillant, comme à peu près chaque matin. Je n'avais aucune envie de sortir de mes draps de chauds, ni de quitter les bras de Morphée. Mais après n'avoir cessé de rajouter cinq minutes à mon cota de sommeil et avoir terminé avec trente minutes de retards, je finis par quitter mon lit. Je n'avais pas vraiment le choix en fait, aujourd'hui se déroulait la journée de commémoration en l'honneur du 2 mai, comme chaque année. J'avais décidé d'y aller sur un coup de tête et je regrettais amèrement la chose désormais. Une partie des filles de mon dortoir et une autre, bien plus importantes, dormait encore. Cette pensée me mit en rage. Pourquoi pourrait-elle dormir et moi non ? Parce je l'avais voulus ? Pas assez convainquant pour moi. Assez énervée, je le fis comprendre bien rapidement. J'éclairais la pièce, fis évidemment énormément de bruit pour rassembler mes affaires du jours tout en sifflotant. Je riais intérieurement en les voyant émerger de leur sommeil, je fis comme si de rien été, continuant avec un petit sourire angélique plaqué sur le visage.
Je finis par rejoindre la salle de bain des préfet au pas de course. Comme toujours... Bon je n'avais pas vraiment le temps de faire quelque chose de miraculeux ! Je pris donc une bonne douche, l'eau tiède et l'odeur de fruit rouge de mon gel douche achevèrent de me réveiller. Je séchais mes cheveux avec l'aide de ma baguette, les laissant onduler dans mon dos. J'enfilais rapidement une robe vert jade et une paire de talon, que Japhet qualifierait à coups sur de vertigineux.. Après un brin de maquillage je retournais à ma salle commune. Bon j'avais un peu de retard, mais rien d'énorme pour une fois. J'espérais seulement que Ja' n'était pas déjà entrain de m'attendre.
Mais lorsque j'arrivais enfin, je tombais sur un Japhet assoupis entourés de sa cours de dindes agaçantes et gloussantes. Je soupirais en levant les yeux, agacée par ce spectacle. J'étais un peu énervée par le fait qu'il m'ait oublié et surtout que j'avais dû me lever pour rien ! Je poussais négligemment les harpies pour me faire un chemin. Il était justement entrain de se réveiller. Bah c'est pas trop tôt ! Je ne pus m’empêcher de grimacer devant son apparence. Que l'on soit bien d'accord, pour moi Japhet était l'un des plus beau mecs que je ne connaissais mais là il brisait un peu son image. Bon la barbe mal rasé ça le rendait sexy, mais l'allure lendemain de soirée non merci. Je fis mine de m'énerver, après tout je ne m'étais pas levé pour rien ! Je m'en voulais un peu, après tout il avait l'air d'avoir très mal dormis.. C'était bien l'un des seuls pour qui j'étais prête à mettre mon égoïsme de côté. Déjà qu'Eugénia ne venait pas, alors si Japhet ni allait pas non plus.. Mais il répondit à mes questions silencieuses et mit fin à mon monologue intérieur, en montant se préparer.
Je partis chercher ma cape de sorcière et l'attendit dans la salle commune, négligemment installé dans un fauteuil. Je réfléchis à mon programme de la journée, officiellement nous devions parcourir les stands, aller sur la piste de danse et un petit tour à la Tête de Sanglier. Rien de très exaltant, je devais bien l'avouer. C'est pourquoi, officieusement, je comptais bien profiter de la journée d'une tout autre manière. Avec ce bain de foule, tendre quelques mauvais coups n'en serait que plus simple, et puis ces derniers temps, c'était le désert du Sahara en se qui concernait les garçons, je comptais remédier à cela, enfin du moins essayer.
Il finit par redescendre, aussi beau qu'à son habitude. Je me levais pour le rejoindre et il eut une réaction m'étonna un peu, enfin plus vraiment maintenant, il m’étreignit. Je lui rendis son étreinte. Encore une fois, c'était bien parce que c'était lui. Il n'avait que deux garçon avec qui j'étais capable de cela, de montrer un peu, brièvement, mes émotions, Japhet et Maxwell. Nous finîmes par nous lâcher, il enroula son bras contre le mien, je me serrais contre lui c'était dans notre habitude, nous faisions toujours ça. Une fois dans le hall d'entrée, je montais sur le balais de Japhet, devant lui. J'adorais voler, c'était une sensation indescriptible. Enivrante ! Mes jambes se balançaient dans la vide, l'une de mes main tenait le manche du balais, l'autre empêchais que ma robe n'en laisse entrevoir trop. La main de Japhet dans mon dos m’empêchait de vaciller, et je savais pertinemment qu'en sa compagnie je ne risquais absolument rien. Il était excellent sur un balais, et je savais que ma vie n'étais pas en danger avec lui. Nous finîmes par arriver, une foule était déjà massé dans Pré-Au-Lard. J'époussetais ma robe lorsqu'il me rejoignit.
« Alors Silv', tu veux allez où ? »
Je l'observais avec un petit sourire.
« Ne fais pas cette tête Ja, on dirait que je t’emmène recevoir le baiser du détraqueur ! Puisque tu n’aie venu que pour moi, on a qu'à faire quelque chose qui te fais plaisir à toi ! »
Encore une fois, je le répétais, c'était bien l'un des seuls pour qui je ferais ce genre d'efforts.
« Le stand de cailloux, pierres je sais pas trop comment tu nommes ça. Ca te dit ? »
Japhet marchait en tenant le bras de Silver quand elle se tourna vers lui avec un beau sourire. Il devait forcément ne pas avoir l'air particulièrement motivé car elle lui proposa, presque coquine, de commencer par le stand qui vendait des pierres magiques. Cela faisait plusieurs jours qu'il gardait sur lui Byron, la fameuse améthyste dont il n'arrivait pas à percer les secrets malgré toutes ses recherches et tout le temps passé dessus. Il la tenait dans son autre main et lorsque la belle blonde qui l'accompagnait lui proposa de commencer par là, il eut immédiatement des étoiles dans les yeux. En effet, en passant ils avaient repéré un stand de minéralogie qui semblait plutôt intéressant. Si Silver était décidé à l'accompagner, il se promettait de lui acheter un joli bijou pour la remercier et lui porter bonheur.
Japhet se tourna vers son amie et lui posa un tendre baiser sur la joue. Il s'inquiétait beaucoup pour elle depuis l'année précédente, quand elle avait commencé à sortir avec l'un des Serpentards que le prince des cailloux connaissaient bien : Loki Greyback. Il avait beau être un compagnon agréable lorsqu'il s'agissait de boire un coup, Japhet avait eu peur qu'il fasse du mal à sa précieuse amie. Le diable était très proche de Nora et les deux couples s'étaient formés à peu près à la même époque, du coup, Japhet avait veillé sur son ami comme elle avait du veiller sur lui. C'était très loin pourtant maintenant, il lui semblait, avec les derniers événements qui s'étaient passé à Poudlard. Auprès d'Audric, le temps passait plus vite, et Japhet ne voyait presque pas les semaines défilées cette année.
"Merci Silver, merci beaucoup. Je suis sur que ça va te plaire, du coup, peut être que tu vas bien t'amuser ! Tu as des nouvelles de Loki et Nora ? Je ne sais pas, c'est insensé, s'ils viendront aujourd'hui. Sinon on les croise, on devrait aller boire un verre avec eux."
Japhet était d'un coup bizarrement bavard. Le fait de parler de cailloux et de voir son amie emprunte à lui faire plaisir lui donnait confiance et il parlait davantage. Ils arrivèrent finalement devant le stand et Japhet sentit son coeur battre plus fort. Les spécimens de ce minéralogiste étaient exceptionnels. Le prince des cailloux se pencha un peu sur chaque pierre qui l'intéressait avant qu'il ne tombe sur des pendentifs de jade. La jade était un minéral précieux qu'il appréciait beaucoup, et en plus, il était assorti à la robe de sa compagne pour la journée. Silver avait choisi une robe d'un joli vert pâle et ce médaillon serait parfait avec sa tenue. Japhet eut un petit rictus en coin et sortit sa bourse en indiquant d'un index pointé la médaille de jade. Elle était en plus serti d'argent. C'était un beau clin d'oeil à la jeune femme, trouva-t-il.
Puis il parcourut encore un moment l'étale des yeux et tomba sur une grosse topaze qui lui plu instantanément. Il la prit entre ses mains, la fit tourner, l'effleura longuement avant de demander au propriétaire du stand les pouvoirs magiques de la pierre. Il lui répondit avec un accent slave prononcé que c'était un mystère et que à part quelques phénomènes bizarres comme la lévitation d'objet qui ont été frotté en contact avec la pierre, personne ne sait réellement quels sont ses propriétés magiques. Le secret autour de la topaze attira imperceptiblement Japhet qui voulut tester les dires du vendeur. Il attrapa dans sa poche une petite boite où il rangeait Merlin seul savait quoi et la frotta vigoureusement contre la topaze.
Puis il lâcha la boite qui tomba droite jusqu'à quelques centimètres du sol avant de se mettre à flotter dans les airs sous la puissance magique de la pierre. Fier, Japhet posa la pierre jaune sur la table et sortit de quoi payer le vieil homme slave. Il régla pour les deux spécimens et glissa directement la topaze dans sa poche avant de se tourner vers Silver. Elle semblait ne pas trop s'ennuyer puisqu'elle regardait les rubis et autres pierres rouges. Il la rejoint en glissant un bras das son dos et passa la chaîne d'argent autour de son cou avant de lui embrasser la joue.
"C'est un petit cadeau pour m'avoir accompagner. J'espère que ça te plait, c'est de la jade, la même couleur que ta robe. Maintenant, du coup, la tradition c'est de lui donner un nom. Dans la symbolique orientale, le jade était une pierre relative à l'empereur, symbole d'un pouvoir absolu. L'empereur se devait d'arborer un sceptre de jade lors des grandes cérémonies. Par ailleurs, on plaçait dans la bouche des défunts une cigale en jade, symbole de la vie éternelle et de la résurrection dans l'au-delà. Les neuf orifices du corps bouchés par de l'or et de la pierre de jade étaient aussi censés le protéger de la putréfaction. En Orient, le jade est également assimilé à la semence du dragon."
Conscient de l'avoir peut être un peu assommé avec son discours, Japhet lui proposa finalement de se rendre à un autre stand. Ils avancèrent un peu et arrivèrent à la haute d'une étale tenue par une élève de Poudlard et une femme plus âgée. Il y avait des bijoux et des accessoires de toutes sortes. Accroché au bras de Silver, le prince des cailloux lui fit un petit sourire :
Japhet et Silver se rendent au stand de cailloux où Japhet acquiert une belle topaze aux pouvoirs inconnus et mystérieux ainsi qu'un joli pendentif qu'il offre à son amie. Ils vont ensuite à un stand d'accessoires vestimentaires pour Silver.
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: • Les stands Mer 7 Mai - 22:54
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Let's have fun
Ils se baladaient parmi les stands, il y avait tellement de choses qu'il ne savait par où commencer. Acheter des bonbons ? Des farces ? Se réserver pour ses cadeaux ? Le choix était difficile, la tentation immense mais il devait résister : les frangines passaient avant le reste. Tout souriant, l'esprit dans ses calculs pour savoir combien il pouvait mettre pour ses soeurs sans se priver, ce ne fut que grâce à l'intervention de Nicholas qu'il prit conscience qu'on l'appelait. James ! il s'amusa de la demande polie du Poufsouffle, comme s'il pouvait les déranger ! C'est bon, j'suis pas en rencard avec Nicho, t'as pas besoin de demander l'autorisation, dit-il d'un air taquin. Il avait souvent discuté avec le Poufsouffle qu'il appréciait, de toute manière Ben ne se posait pas vraiment de question en amitié. Il avait la confiance facile envers ceux qui n'était ni des Serpentards, ni tiré d'une lignée douteuse, à ceux qui montraient patte blanche et sourire, le Gryffondor offrait son amitié sans problème.
Un petit coup d'oeil à Nicholas qui ne semblait pas non plus apprécier d'avoir été lâché par Melchior et Rubens se tournait à nouveau vers James. Hm pas l'air en forme. Il fronça les sourcils, pas inquiet mais septique, il faisait beau, c'était la fête, alors pourquoi il ne rayonnait pas ? Peut-être que pour lui également cette journée n'était pas cent pour cent joyeuse ? Prêt à lui demander ce qui le tracassait, il se fit distancer par Nicholas et ne put qu'approuver ses mots, bien plus simples et diplomates que ceux qu'il pensait sortir.
Du coin de l'oeil il chercha le stand de Megara, partagé entre l'envie d'y aller tout de suite ou lui tourner autour, bah ce n'était pas comme si la narguer allait changer quoi que ce soit entre eux... N'empêche qu'il ne pourra pas la louper, même s'ils avaient rompu, Olive, la frangine de Ben, était trop curieuse des vêtements de la demoiselle. S'il faisait l'erreur d'oublier de lui ramener une robe, il était bon pour un sermon à faire trembler le plus courageux des Lions. Il balaya la rue du regard en détournant la tête de Meg quand il aperçut Silver se diriger au stand de sa furie. Qu'est-ce qui te tracasse ? T'as pas l'air en forme, reprit-il pour James. Les potes avant les filles, il l'avait assez répété pour ne pas faire défaut à sa propre règle et l'air de James ne lui donnait pas envie de le laisser seul dans Pré-au-Lard.
Depuis que Silver lui avait fait comprendre sans diplomatie tout le mal qu'elle pensait de lui, Rubens n'était plus aussi pressé de l'embêter. Il se doutait qu'en allant maintenant au stand de Megara il allait envenimer la situation, risquer que Silver soit aussi vindicative envers Meg qu'elle l'avait été avec lui mais quand même, ça ne lui plaisait pas. Qu'est-ce qu'elle foutait là d'abord ? C'est une journée de commémoration pour les vainqueurs, elle n'a pas lu le calendrier ? Bordel, si elle était aussi mauvaise en arithmancie qu'en histoire, elle ira pas loin, persifla t-il mentalement en la lâchant du regard. D'un geste nerveux il se fit craquer ses phalanges en portant son regard boisé sur James.
Spoiler:
Rubens accueille James mais s'interroge sur sa mauvaise mine, du coin de l'oeil il observe un temps Silver et Meg, avant de reporter toute son attention sur James.
James E. Aylen
Poufsouffle
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Sujet: Re: • Les stands Jeu 8 Mai - 13:19
Event#5 Commémoration du 2 mai
Une cérémonie pour la Grande Bataille de 1998...
James E. Aylen
James venait de quitter Melchior et Emily. Il n’avait pas vraiment envie de tenir la chandelle. Il avait besoin d’être entouré, mais il ne voulait pas plomber l’ambiance. Il décida donc partir vers la Tête de Sanglier en passant par les Stands. Il avait donc décidé de s’acheter quelques bonbons avant de croiser Rubens et Nicholas, deux Gryffondor de son année. Timidement, il avait demandé s’il pouvait se joindre à eux. Nicholas avait tout de suite accepté lui demandant s’il avait été abandonné. Rubens lui lança qu’il n’avait pas besoin de leur autorisation pour se joindre à eux car il n’avait pas un rencart avec son ami.
« Je n’ai pas été abandonné. Melchior étant avec Emily, je ne voulais pas les déranger. Et puis, je suis tout seul oui, pas de rencart pour ma part… »
Ces derniers mots lui avaient transpercé le cœur. Il s’en voulait de ne pas être plus fort pour Philomena, mais il ne pouvait pas aller en l’encontre de ses demandes. Elle ne voulait pas être avec lui parce qu’il souffrirait des moqueries donc la jeune femme est victime. Il s’en fichait, il devait se l’avouer. Cependant, il n’avait pas eu le courage de faire face à celle qu’il aimait. Un voile de tristesse vient assombrir ses yeux ce que Rubens semblait avoir remarqué tout de suite lorsqu’il lui demanda ce qu’il le tracassa. Bien qu’il n’est pas envie d’en parler, James se dit que cela lui ferait sans doute du bien. Il prit une profonde respiration et commença :
« En fait, c’est une histoire de cœur… mais je n’ai pas vraiment envie de vous plombez le moral. Ce serait injuste pour moi. »
Il s’efforça de sourire et regarda les gens autour de lui. Il y avait beaucoup d’élèves, mais aussi quelques professeurs. Ils semblaient tous avoir le moral malgré le fait qu’aujourd’hui, c’était le seizième anniversaire de la fin de la Grande Bataille. Tant de gens avec perdu des êtres chers. Heureusement pour lui, James n’avait pas perdu ses parents. Il ne savait pas comment il aurait réagi si cela avait été le cas. Il se retourna vers Rubens et Nicholas et leur lança :
2 mai 2014. Robert sortait de ses appartements peu après avoir pris son petit déjeuner, aujourd’hui les couloirs de Poudlard seraient bien vide, pas de cours, pas de convocation, même pour le Grand Inquisiteur de Poudlard c’était une journée férié, et il n’allait pas s’en plaindre, avec toute l’énergie qu’il avait donné afin d’interroger le plus de monde possible et d’augmenter les sortilèges de sécurité dans les couloirs de l’école, nul doute qu’un jour de repos ne serait pas de refus. Habillé de son complet pistache, une chemise à carreau blanche et bordeaux accordée à une cravate vermillon, Robert descendit les marches de l’entrée de l’école, son parapluie au bras, passant son petit carnet d’investigation dans la poche interne de son veston. Il aurait voulu pouvoir se coiffer d’un chapeau en ce jour, un discret chapeau melon vert clair aurait certainement fait l’affaire, mais sa grande taille l’avait toujours dissuadé de posséder un tel accessoire, il n’avait pas envie de ressembler à tous ces sorciers entourtés de vêtements donc l’élégance était plus que douteuse. Arrivant à l’entrée du parc, Robert salua son collègue chargé des allers et venues entre l’école et le village et s’engouffra dans la bruyante Pré-Au-Lard, direction le Bureau de Poste, là il devait y retrouver sa femme, et sa fille, si cette dernière bien sûr n’avait pas fait sa marmotte une fois de plus dans le dortoir des Serdaigle. Passant devant les trois balais, le langue de plomb lança un regard à la façade du bar, depuis qu’Annette en était la gérante, la décoration semblait avoir bien changé, et ce n’était pas vraiment le lieu qu’il avait connu jeune. Face à Honeydukes, le bureau de poste était un bâtiment imposant, cribler de petites fenêtres d’où pouvaient s’envoler les chouettes et autres hiboux. Mais aujourd’hui même pour les volatiles, c’était jour de fête. Prêt de la devanture, une grande chapeline noir sur la tête, et une cape légère émeraude sur les épaules, Madame Hilliard l’attendait. Se fendant d’un sourire charmant à la vu de son époux, la sorcière attrapant le bras que lui tendait Robert et observa un instant son parapluie.
« - Robert, mon cher, il fait un temps admirable aujourd’hui, pourquoi avoir emmené un parapluie ? » Madame Hilliard possédait encore un léger accent grec, mais avait un vocabulaire parfait en anglais.
Robert observa avec un sourcil circonspect son épouse avant de prendre à la main le parapluie.
« - Un gentleman ce doit d’être paré pour toutes éventualités ma douce. »
L’Inquisiteur observât alors un instant sa femme rire. Elle était d’une beauté renversante, avec ses grands yeux cristallins, sa peau blanche et ses boucles brunes. Il se demandait bien souvent pour quels raisons elle l’avait choisis lui. Tout en commençant à avancer dans le village, Robert jetait quelques regards aux alentours, surveillant quels élèves étaient venus, et quels élèves avaient préférés rester au château. Certes c’était un jour de congé, mais il ne pouvait décemment pas ne pas surveiller de telles festivités, surtout lorsqu’elles étaient si proche de Poudlard.
« - Pétronille ne nous rejoindra qu’à la fin de la journée, je l’ai croisée avec son groupe d’ami. J’espère que tu n’es pas fâché ? » « - Et pourquoi le serais-je ? » Le ton glacial que pris le sorcier décrivait pourtant bien son émotion. Non pas qu’il avait espéré ardemment passer du temps avec sa fille, mais il lui semblait bien que cette dernière l’évitait quelque peu depuis qu’il était nommé dans l’établissement magique, à moins que ça ne soit lui qui l’évitât. Il ne savait plus très bien où ils en étaient tous les deux.
Madame Hilliard lâchât alors le bras de Robert, s’excusant auprès de lui et allant saluer une de ses camarades sorcière, une aristocrate allemande qu’elle semblait bien connaître. Robert, n’appréciant guère les mondanités dans les lieux qui n’y était pas propice, profita de cette occasion pour s’éclipser du côté des stands, sortant une cigarette de fabrication moldu et l’allumant. Une coquetterie qu’il ne s’autorisait que rarement, bien qu’il apprécia grandement le gout et l’odeur du tabac. A un stand de vêtements, Robert cru reconnaître une jeune élève de Gryffondor, s’avançant, un sourire aux lèvres, le sorcier tira sur sa cigarette avant d’en tapoter le filtre afin de faire tomber la cendre sur le sol. Puis s’arrêtant devant le stand, il adressa ses politesses aux tenancières.
« - Mesdemoiselles, quel stand joliment décoré. Vous êtes bien Miss Hendrickson si je ne m’abuse ? »
Robert avait lu le nom de la jeune sorcière rouge et or et vu sa photographie sur l’un des registres comprenant les élèves par promotion de l’école. Et heureusement pour lui il avait une excellente mémoire des noms et des visages. Ça lui était toujours particulièrement utile. La preuve en ce jour.
Spoiler:
Robert fait un tour dans Pré-au-lard en compagnie de sa femme. Lorsque cette dernière rejoint une de ses amies, Robert fait un tour du côté des stands et y rencontre Megara Hendrickson.
Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Re: • Les stands Sam 10 Mai - 16:16
Event#5 – Commémoration du 2 mai
02 Mai 2014
Japhet avait l'air à la fois heureux et soulagé que le lui propose de commencer par ce stand sur les pierres magiques. Il posa un baiser sur ma joue pour me le faire comprendre et je lui souris en réponse. Bon je faisais vraiment ça pour lui, parce que je n'y connaissais vraiment rien. J'étais peut-être extrêmement proche de Ja', ce n'était pour cela que j'étais forte sur ce sujet, bien au contraire. Et puis si ça lui permettait de se détendre un peu et d'apprécier cette journée en ma compagnie,ça ne pouvait être que bénéfique. Il coupa le fil de mes pensées en prenant la parole.
« Merci Silver, merci beaucoup. Je suis sur que ça va te plaire, du coup, peut être que tu vas bien t'amuser ! Tu as des nouvelles de Loki et Nora ? Je ne sais pas, c'est insensé, s'ils viendront aujourd'hui. Sinon on les croise, on devrait aller boire un verre avec eux. »
Je souris, comme je l'avais prévu cette idée le plaisait, il avait même l'air euphorique, ce qui déclencha un petit rire de ma part, pas moqueur, juste heureux. Et pour mon plus grand plaisir il avait cessé de grogner dans sa barbe et avait soudain retrouvé sa langue. Puis il entama un sujet un peu plus épineux, Loki. Allez boire un verre avec Nora ne me dérangeait pas le moins du monde, j'adorais cette fille. Elle faisait partie de mes meilleures rencontres à Poudlard, peu de personne arrivaient à s'entendre avec elle, je m'estimais donc chanceuse d'avoir cette chance. Par contre, elle était très proche de Loki... Je ne détestais pas ce garçon à vrai dire je n'éprouvais aucune haine à son encontre. J'étais sortis avec, un peu plus d'un mois. Mais cette relation n'avait pas tenus. Je suppose qu'entre lui qui était très indépendant et moi qui avait tout autant besoin de liberté, c'était voué à l'échec depuis le début. C'était juste...bizarre ! Il y avait une sorte de petite gêne constante à chaque fois que l'on se voyait et cela en devenait agaçant, bien que j'avais gardé de bon rapport avec lui, une tension persistait. Enfin je suppose qu'un moment autour d'un verre avec eux ne pouvait être qu'agréable.
« Bien sur, c'est une bonne idée. Et non je n'ai pas de nouvelles d'eux. »
Nous nous dirigeâmes vers le stand en question. J'eus envie de rire en voyant la tête de Japhet. On aurait dis un enfant le matin de Noël. Il observait tout, les yeux brillants d’excitation et d'émerveillement. Ça pour aimer ces pierres il les aimait ! Il regardait d'où, concentrée, assez méticuleux. Je finis par cesser de le fixer de la sorte et regardais moi aussi les différentes pierres. Bien que ce n'était pas un sujet que je trouvais passionnant, je devais bien avouer que c'était vraiment très beau et que l'étale attirer indéniablement l’œil. Ma pierre favorite était l'émeraude, mais cette fois se furent les rubis qui m'attirèrent. S'il y avait bien une chose à savoir sur moi, c'était que je détestais le rouge, j'avais un énorme problème avec cette couleur mais cette fois ces pierres avaient le don de me charmer.. Une fois n'est pas coutume dit-on ! Mais ce fut une turquoise, qui attira définitivement mon œil. Il faut dire qu'elle était vraiment magnifique, en forme de scarabée. Comme les pierres dans l'antiquité égyptienne. Je la pris délicatement dans mes mains et vis qu'il y avait une inscription dessus en runes ancienne, si je traduisais convenablement, cela voulait dire « Pierre des dieux. ». J'en profitais que Japhet soit totalement sur une autre planète pour l'acheter pendant qu'il bavait sur je ne sais quelle autre pierre. J'avais eu un coup de cœur pour cette pierre et je voulais à tout prix l'offrir à Japhet. J'allais le faire pendant un moment propice, et la garder pour une bonne occasion, aujourd'hui ou plus tard je ne savais pas encore. Je donnais les galions au vendeur et fourrés la pierre emballé dans la poche intérieur de ma cape.
Puis je me remis à observer les pierres précieuses l'air de rien lorsque Japhet eut terminé il se tourna vers moi. Je sentis son bras s'enrouler dans le bas de mon dos, nous étions très tactiles tout les deux. Je sentis une pierre froide entrer en contact avec ma peau alors qu'il m'attachait une chaîne. J'étais béate tant la pierre était belle ! Il avait visé juste comme à chaque fois ! Il me connaissait vraiment bien, dés fois j'avais même l'impression qu'il me connaissait encore mieux que moi.
« C'est un petit cadeau pour m'avoir accompagner. J'espère que ça te plait, c'est de la jade, la même couleur que ta robe. Maintenant, du coup, la tradition c'est de lui donner un nom. Dans la symbolique orientale, le jade était une pierre relative à l'empereur, symbole d'un pouvoir absolu. L'empereur se devait d'arborer un sceptre de jade lors des grandes cérémonies. Par ailleurs, on plaçait dans la bouche des défunts une cigale en jade, symbole de la vie éternelle et de la résurrection dans l'au-delà. Les neuf orifices du corps bouchés par de l'or et de la pierre de jade étaient aussi censés le protéger de la putréfaction. En Orient, le jade est également assimilé à la semence du dragon. »
J'eus envie de rire devant son monologue, lorsqu'il parlait de ce sujet on avait bien du mal à le faire revenir sur terre. Symbole d'un pouvoir absolu ? Oh que cette idée me plaisait ! Quoi qui l'en soit je lui sautais au cou pour le remercier, en lui claquant un énorme bisous sur la joue. Il nous amena vers un autre stand de vêtements, mais je n'y fis pas très attention, j'étais trop absorbé par mon nouveau collier.
« Ca te plait, hun ? »
« Oh Ja' ça ne plairait jamais plus que ce que tu viens de m'offrir ! Il est vraiment magnifique ! Merci, merci, merci !! Il faut lui donner un nom, hum très bien, alors ça sera Némésis ! Comme la déesse grecque ! »
Je touchais du doigt la pierre et l'argent dont elle était sertis puis je relevais mon regard vers mon ami, je ne pouvais définitivement pas attendre pour lui offrir mon cadeau à mon tour. Je lui lançais un regard malicieux, avant d'extirper le présent de ma poche et de le lui tendre.
« J'espère que ça te plaira, je suis pas super doué en ce qui concerne les pierres comme tu le sais. J'ai plus choisis à son aspect qu'à autre chose..donc voilà. »
Je lui fis un énième sourire, avant de reporter mon regard sur le stand. Mes yeux tombèrent sur Rubens, je les plissais sentant une boule de colère monter en moi. Dire que je ne pouvais pas le voir était un euphémisme. J'avais des envies de meurtres à chaque fois que je le voyais, comme le transformer en insecte et le piétiner pour faire une danse de la joie autour de son cadavre !
En rencard, mon dieu absolument pas. Nicholas pouvait supporter cinq minutes son camarade mais partager plus non ça par contre...En plus déjà d'être un homme ce qui était déjà une bonne barrière en soit, le personne était aussi assez insupportable par moment. Il préférait nettement la présence de Pénélope. D'ailleurs elle devrait être quelque part, Nicholas la chercherait après.
James leur répondit que Melchior était avec Emily, ce qui expliquait pourquoi il était tout seul. En effet il aurait un peu fait porte manteau au milieu du couple.
- Bienvenue dans le club des célibataires !
Du moins c'est ce qu'il pensait, il ne connaissait après tous pas vraiment les deux garçons. Rubbens s'inquiéta pour son ami qui n'avait pas l'air d'aller bien. Ce dernier expliqua qu'il avait des problèmes de coeur mais ne souhaitait pas en parler tout de suite.
- N'y pense plus on va te changer les idées !
Enfin, Nicholas n'avait pas vraiment d'idée pour le faire. Pour son cas c'était d'aller faire du Quidditch mais James ne faisait pas ce sport.
- On a pas vraiment prévu quelque chose, on se promenait tranquillement
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Sujet: Re: • Les stands Sam 10 Mai - 22:29
We're up all day for good fun
★ Les gens de l'event
La journée filait à toute allure ! Lorsqu’on ne s’ennuyait pas, le temps passait beaucoup trop vite. Les clients défilaient de stand en stand, d’excellente humeur, et donc plus disposés aux achats. Genivra papillonnait dans tous les sens, s’épanouissant dans l’agitation générale, et Meg s’amusait comme une gamine de la voir ainsi. Elle avait déjà réussi à vendre quelques unes de ses compositions, ce qui ne faisait que la motiver d’avantage.
Débordée de boulot, elle n’eut guère l’occasion de repérer ses petits camarades, il y avait de toute façon bien trop de monde éparpillé pour que son œil n’accroche un visage connu. Elle décida de se concentrer sur les clients qui affluaient. Il y avait quelques têtes familières, beaucoup d’inconnus. Et ce jusqu’à ce qu’une personne très spéciale n’arrive à leur stand.
S’il était plutôt étonnant que l’inquisiteur sache qui elle était, Meg, quant à elle, ne pouvait pas ignorer l’identité de l’homme devant elle. Difficile de dire comment elle se sentait face à lui. Paniquée ? Non pas vraiment… elle n’avait aucune raison de l’être, si ? Un instant, les accusations de ses camarades Gryffons lui revinrent en tête lors de cette fameuse soirée. Tous enfermés dans la salle commune, les soupçons avaient fini par se porter sur elle, puis sur tant d’autres, pour mille et une raisons différentes. Logiquement parlant, Megara ne voyait pas pourquoi l’inquisiteur de Poudlard la soupçonnerait plus qu’un ou une autre, mais le fait qu’il connaisse son prénom la mettait mal à l’aise. Pourquoi connaissait-il son prénom ? Il y avait tant d’élèves à Poudlard… il n’avait pas pu TOUS les apprendre, si ?
Généralement parlant, lorsque les grandes autorités connaissaient son nom, ce n’était pas bon signe pour elle. C’était qu’elle avait fait une connerie, et des conneries, elle en faisait pas mal. Mais c’était encore différent lorsqu’un professeur retenait votre patronyme parce que vous êtes un peu dissipée en cours et lorsqu’un éminent membre du ministère supposé chasser les trouble-fêtes s’adresse à vous comme si vous vous connaissiez depuis toujours.
Mais si la demoiselle était soudainement prise d’une panique certaine, elle ne laissa rien passer. Montrer son angoisse, c’était presque admettre qu’elle était coupable de quelque chose, non ? Dans le doute, autant jouer l’innocence parfaite. Avec un petit temps retard, la brunette offrit un grand sourire joviale à l’inquisiteur.
~ Merci m’sieur !
Répondit-elle, le ton léger, énergique, à l’image de son humeur depuis ce matin, au compliment concernant le stand qu’elles avaient soigneusement arrangé.
~ Megara Hendrickson en personne. Vous avez appris le nom de tous les étudiants par cœur ? C’est impressionnant !
Enchaîna-t-elle, l’air de rien, tout en emballant des t shirts et des goodies dans des sachets pour les passer à Genivra. Elle ne lâchait pas l’inquisiteur du regard tout en se faisant, se demandant s’il était là pour le simple plaisir de profiter de la commémoration et des diverses activités organisées pour l’occasion, ou si, comme certains drogués du travail, il gardait toujours sa mission dans un coin de sa tête, espérant peut être profiter d’un jour comme celui-ci où tout le monde semblait baisser sa garde pour progresser dans son enquête.
Ayant fini de distribuer les sachets à tout le monde, elle écarta les bras, présentant toute l’ampleur du stand à Robert Hilliard.
~ Vous vous laisserez bien tenter par un souvenir Monsieur !
Proposa-t-elle, retrouvant soudainement sa ferveur naturelle alors qu’elle reprenait son rôle de vendeuse. Il était inutile de se torturer l’esprit inutilement après tout. Et puis, il fallait l’avouer, imaginer Hilliard avec une casquette ou un fanion « 2 mai 2014 Memorial, I was there » était juste inadmissible ment drôle. Rien qu’à regarder son costume impeccable, on devinait qu’il n’était pas exactement le genre d’homme à se trimballer avec un t-shirt thématique et une casquette… Mais encore une fois, tout homme a son jardin secret, et rien ne disait que Robert Hilliard n’aimait pas lui aussi faire du jardinage en short et gongs le dimanche après-midi, une casquette soigneusement enfoncée sur son crâne pour se protéger d’un soleil trop présent.
Megara est toujours occupée à travailler au stand. Lorsque Robert Hilliard se pointe à son stand, la demoiselle panique un peu en découvrant qu'il connait son prénom, mais donne le change, essayant même au passage de lui vendre un souvenir !
Japhet aperçut près du stand de vêtements et d'accessoires, la silhouette plutôt imposante de l'Inquisiteur. Il tiqua immédiatement sur sa cigarette moldue et serra la mâchoire. L'odeur du tabac froid que fumait sa mère lorsqu'elle pensait que son père était absent, ce parfum âcre et amer qui s'accrochait à elle et qu'il respirait à pleine bouffer quand elle daignait le prendre contre lui pour le cajoler, lorsque sa démence et ses cachets tranquillisants la faisait culpabiliser d'être une mauvaise mère. Le dégoût s'imposa à lui et si il n'y avait pas l'image du personnage qui le débectait déjà, ce détail aurait eu raison de la moindre pensée positive à son sujet. C'était une menace, une menace pour Audric, une menace pour lui, une menace pour tout ceux qui les suivaient là où ils voulaient aller. Le Ministère serait un obstacle, un obstacle que Audric ne tarderait sans doute pas à éliminer de son chemin.
Voyant que Silver ne s'occupait pas vraiment du stand, il se tourna vers elle avec l'air grave, mais elle lui tendit un petit paquet qu'il reçut sans trop savoir quoi en faire. Avec un regard bref pour la blonde, il comprit qu'il fallait l'ouvrir et c'est ce qu'il fit, les doigts tremblants, tournant obstinément le dos à l'Inquisiteur dont l'odeur lui parvenait presque déjà aux narines. Il découvrit une magnifique turquoise ouvragée, en forme de scarabée, portant l'inscription "Pierre des Dieux". Japhet leva imperceptiblement la tête et tira sur le bras de Silver pour l'entraîner un peu plus loin, croisant un groupe de Gryffondor et un Poufsouffle qui s'approchaient du stand. Il tâcha de ne pas se montrer brusque et ne cacha pas plus longtemps combien ce présent le touchait. Il eut un sourire bienveillant avant de fondre sur elle et l'étouffer dans une étreinte, plongeant son visage dans ses cheveux lâchés.
"C'est magnifique, vraiment magnifique. C'est une turquoise, j'imagine qu'elle est égyptienne. Je pense qu'elle a peut être des pouvoirs magiques. Tu savais que la turquoise est une espèce minérale formée de phosphate hydraté de cuivre et d'aluminium dont la composition chimique est CuAl6(PO4)4(OH)8·4H2O ? Mais je m'égare là, tu veux qu'on vérifie si elle est magique ? Attends deux petites secondes je me concentre."
Japhet s'agenouilla, posa la pierre turquoise au sol et ferma les yeux. Il jeta le maléfice permettant de révéler la magie d'un objet et regarda la gemme s'élever dans les airs et tourner sur elle même de façon totalement anarchique, de haut en bas, de bas en haut, en diagonale et vice et versa. Japhet se redressa avec un sourire radieux pour Silver. Il garda la turquoise dans sa paume quelques secondes avant de la glisser dans sa poche, en compagnie de Byron
"C'est une pierre magique, Silv, elle doit avoir des pouvoirs et je découvrirais lesquelles. Je pense que c'est une relique d'Egypte antique qui doit porter bonheur et chance mais je vais me renseigner. En tout cas, très beau choix, tu as beau dire que tu n'y connais rien, moi je trouve que tu as très bon goût. Je vais l'appeler Osiris ! Comme ça, ça rime avec ta Némésis et nos pierres sont cousines, après tout !"
Quoiqu'il en soit, ce fut avec le sourire malgré la menace funeste que portait l'Inquisiteur dans le coeur du Serpentard, que Japhet entraîna Silver vers le théâtre à ciel ouvert où la pièce ne devrait pas tarder à commencer. Ils choisirent des places et Japhet proposa à la jeune femme d'aller chercher de quoi boire et manger à la Tête du Sanglier. Elle l'attendrait là pour ne pas s'user les pieds avec ses hauts talons, et le prince des cailloux pourraient prendre l'air un moment. Il se sentait à cran après la rencontre avec l'autorité de tout à l'heure et il ne pouvait pas faire la gueule devant Silver qui en plus de l'emmener au stand de minéralogie, lui avait fait un magnifique cadeau. Il fallait qu'il se calme, qu'il expulse. Ce fut au bout de quelques minutes qu'il revint s'asseoir près de la jeune femme, plus tranquille, avec deux Bierreaubeurre dans les mains et deux paninis sous le bras.
Penelope avait quitté la Tête de Sanglier avec de belles images en tête, s'imaginant déjà passer outre toute les petites engueulades du professeur Primrose avec l'arme secrète qu'elle promenait dans son appareil photo. Il lui fallait d'autres prises de vues, et c'est alors qu'elle se dirigea vers les stands dans l'espoir de trouver quelque chose de bien à photographier. Elle regrettait de s'être une fois de plus fiée au soleil apparent qui laissait passer une fraîcheur qu'elle n'avait senti jusque là sur ses bras. « Tant pis je reste ! » se dit-elle à elle-même. Une nouvelle fumée violette s'échappa de l'appareil lorsqu'elle prit l'une des élèves avec la tenancière d'un stand en photo avec le grand Inquisiteur de Poudlard et laissa courir ses yeux sur les stands. Penelope avait beau avoir un style vestimentaire parfois étonnant, elle n'était pas franchement intéressée par ce qui se trouvait à cet étalage, et à vrai dire, à aucun autre, et alors qu'elle passait de stand en stand, ses yeux trouvèrent trois tête qu'elle ne pouvait que reconnaître. L'un d'eux, James, était un poufsouffle avec qui elle n'avait pas vraiment d'affinité, mais elle se souvenait qu'il avait tenté de la consoler le jour où ils étaient consignés dans leur salle commune, l'autre était son joyeux acolyte complice de maintes et maintes bêtises inventées par leurs soins, et le dernier était Nicholas, et tout ce qu'elle avait envie de faire en le voyant était d'aller le voir, tant pis s'il était avec ses amis, ça lui donnerait une bonne occasion d'embêter Rubens. Elle avança furtivement de manière à leur arriver dans le dos, seul James était un peu tourné face à elle, et Penny posa son index sur ses lèvres pour qu'il n'en dise rien à ses deux compagnons. Arrivée assez près, elle se lança sur Rubens pour lui faire peur, manquant de peu de le faire tomber en arrière :
« Hutchinson ! »
Une blague à eux deux depuis que Rubens lui avait parlé d'une vieille série télévisée parlant de deux policiers qui rappelaient à Penny le duo qu'elle formait avec lui. Vraisemblablement, il aurait du être Starsky, mais la miss Mordoch avait bien insisté pour que ce soit le contraire en râlant jusqu'à ce qu'il cède le premier. Elle secoua sa tignasse brune puis se dirigea immédiatement vers Nicholas en un petit bon, l'embrassant sur la joue et l'attrapant par le bras. Il s'était fait beau pour l'occasion, tandis que Penelope avait tout simplement enfilé une robe à plusieurs couleurs et avait pris soin de se coiffer ! Elle avait passé plus de temps à tenter de convaincre Guillem de sortir que de se préparer.
« Ça va toi ? » Elle se tourna vers le seul pouffsouffle de la bande masculine.
« Salut Jamie ! » Elle attrapa son appareil photo qui se balançait à son cou.
« Je peux prendre une petite photo ? Je vous dérange pas au moins ? Dé-fois que vous soyez en pleine conversation pour hommes seulement...»
Spoiler:
Penny va vers les stands, prend Mr Hilliard et Megara en photo, puis part embêter le petit groupe de garçons.
James E. Aylen
Poufsouffle
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Sujet: Re: • Les stands Lun 12 Mai - 11:58
Event#5 Commémoration du 2 mai
Une cérémonie pour la Grande Bataille de 1998...
James E. Aylen
James s’était retrouvé entouré de Rubens et Nicholas. Ce regroupement avait quelque chose de bien en soi. Le Poufsouffle pouvait discuter sans se prendre la tête. En fait, parler de ce qui s’était passé avec Philomena le libéra un peu. Il demanda alors ce que Rubens et Nicholas avait prévu de faire lorsqu’il entendit des pas arrivant derrière Rubens. Il ne voyait que les cheveux bruns d’une jeune femme et pensa sur le coup que c’était Philomena. Ce n’était que Penelope qui voulait faire peur à Rubens. James put respirer un coup. Depuis qu’ils s’étaient embrassés, Philomena et James avaient mis un point d’honneur de ne plus se croiser. Ils l’avaient fait inconsciemment chacun de leur côté. Aucun des deux n’avait envie de voir l’autre et c’était pour l’instant bien comme ça. Enfin, James souffrait tout de même de cette séparation. Il n’avait pas l’habitude de se retrouver seul pendant les repas et les cours… Il essayait de se mêler aux conversations de Danyell et les autres Poufsouffle, mais il était plus souvent dans la lune qu’à l’écoute. Il regarda la Poufsouffle faire sursauter Rubens, puis déposé un baiser sur la joue de Nicholas avant qu’elle ne se retourne vers lui pour le saluer.
« Salut Penny ! Tu vas bien ? »
Il la vit attrapé l’appareil photo qu’elle avait autour du coup. Il savait déjà ce qu’elle allait lui demander. James n’était pas vraiment adepte des photos. Il trouvait que ça ne servait pas à grand-chose. Les souvenirs les plus importants étaient dans sa tête. Lorsque la Poufsouffle leur demanda si elle pouvait prendre une photo, son collègue se tourna vers les deux Gryffondor et leur dire :
« Pour faire plaisir à Penny, on devrait accepter je crois ! »
Il se mit à sourire lorsqu’elle leur demanda si elle ne les dérangeait pas. On pouvait dire que Penelope était du genre à être polie. James la regarda et lui répondit :
« Tu ne nous déranges pas du tout, on parlait de mes soucis de cœur ! »
C’était sorti tout seul, mais il pensait que c’était la meilleure chose à faire. Il fallait parler !
James est content de voir Penelope et essaye de convaincre ses amis de prendre une photo pour faire plaisir à la jeune femme !
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: • Les stands Mar 13 Mai - 11:12
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Let's have fun
Son regard avait quitté la détestable Serpentarde pour se poser sur James, alternant entre Nicholas et le Poufsouffle à mesure que chacun parlait. D'un hochement de tête, Rubens confirma les propos du Gryffondor, on était célibataire et, grâce à ça, on allait passer une excellente journée ! Il fut alors la cible d'une attaque surprise qui manqua de le mettre à terre, ses yeux s'agrandir d'étonnement avant qu'il éclate de rire en reconnaissant la voix de Penny. Starsky ! S'exclama t-il en écartant les bras pour l'enlacer avant de la lâcher afin qu'elle puisse saluer les autres. Son acolyte préférée alla attraper le bras de Nicholas sous le regard amusé et le large sourire de Rubens qui était franchement heureux de la trouver ici. Finit la déprime, le groupe se formait et même s'il regrettait l'absence de Kitty, Dany et Phily, ils allaient passer une excellente journée ! Penny voulut officialiser tout ça avec une photo, elle prenait des pincettes comme si elle craignait qu'ils ne refusent ce qui eut le chic de faire rire Rubens. Non mais ils devaient avoir un air vachement officiel quand même, pour que tout le monde s'imagine les déranger !
Tu ne gênes jamais Starsky, dis pas de connerie et ça me va, tu pourras me montrer les photos que tu as pris de la journée ?
Il aimait bien les photos, c'était amusant de les revoir après coup et de se remémorer les souvenirs, de se moquer des têtes des gens... Tout sourire, Rubens se tourna vers James qui semblait prêt à parler un peu de ses soucis. Ça devait lui trotter dans la tête pour qu'il y revienne... Le Lion croisa les bras, n'empêche entre Melchior, lui, manquait plus que Nicho et Penny s'y mettent et le 2 mai devenait le 14 février ! Qu'est-ce qui s'est passé Jamie ? On peut-être t'aider, proposa t-il motivé plus par l'inquiétude que la curiosité. Recevoir des conseils amoureux de Rubens s'était comme aller voir un végétarien pour lui demander les meilleurs spot pour la chasse. Il s'effrayait des engagements sérieux mais rejetaient les plans d'un soir, sortait sans sentiment et les négligeaient toutes, privilégiant n'importe quelle activité à ses copines. Au fond, il était sortit avec plusieurs filles mais c'était juste pour en attirer une. La seule qui ait compté et elle ne voulait plus de lui, bordel, il était quand même sortit avec Emily pour avoir Megara ! En y repensant Rubens se demanda si ça n'allait pas être tendue quand ils se retrouveront tout à l'heure à la taverne, avec le p'tit couple ? Il ne s'était rien passé entre lui et la jolie rousse, à part qu'il l'avait clairement mené en bateau et qu'une gêne persistait entre eux depuis... Son regard dériva vers Megara qui était en grande conversation avec Monsieur Hilliard. S'il fut heureux de voir que Silver n'était plus dans les parages, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils en voyant sa furie bavarder avec l'Inquisiteur. Ben était de ceux qui saluait sa venue, il fallait bien faire quelque chose après toutes ces agressions ! Mais n'empêche, le voir l'interroger Meg ça ne lui plaisait pas des masses. Il s’intéresse à elle parce que son nom n'était pas sur la liste ? Murmura t-il pour lui-même avant de détourner son regard. Non, il devait lui demander de ne pas frapper les clients, à cette adorable brute. Elle s'appelle comment ? Relança Rubens, s'occuper de Jamie était plus important, en plus ça l'empêchait de s’immiscer entre Meg et l'Inquisiteur, tout y gagner à remonter le moral de son ami. Tendu par l'idée tenace qu'Hilliard soupçonnait Megara, Rubens sortit une cigarette qu'il alluma avant de tendre le paquet et briquet à qui voulait, avant de ranger le tout.
Spoiler:
Rubens est heureux de voir Penny, il s'intéresse aux soucis de James même s'il jette un coup d'oeil inquiet en direction de Meg. La voir avec l'Inquisiteur ne lui plait pas beaucoup.
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Sujet: Re: • Les stands Mar 13 Mai - 13:08
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Robert Horace Hilliard
Face au stand coloré, Robert tirait avec décontraction sur sa cigarette. La réaction de la jeune sorcière était sans appel, elle savait parfaitement qui il était. Il n’avait donc pas besoin de se présenter, soit il était peu courtois de ne pas le faire, mais autant profiter un peu de la situation de son nouveau poste au sein de Poudlard pour une fois. Laissant un sourire s’élargir sur son visage tandis que la jeune femme s’interrogeait sur sa faculté à retenir les noms, l’Inquisiteur laissa une vaporeuse fumée sortir de sa bouche avant de se pencher légèrement vers elle, ses petits yeux perçant se posant sur le visage animée de la brunette.
« - Il se trouve que j’ai une excellente mémoire. » dit-il avec un ton presque taquin.
Il était rare que Robert se montre si franc, mais il appréciait la décontraction qu’affichait la demoiselle face à lui, il n’était pas rare que des élèves de l’école rougissent ou montre leur hostilité lorsqu’il passait prêt d’eux. Le langue de plomb ne leur accordait aucune importance, il n’était pas venu dans l’école pour se faire bien voir par les jeunes générations de sorciers. Néanmoins il avait la triste impression que l’animosité affiché par les différents élèves venait avant tout du regard que certains professeurs portaient sur lui. On l’accusait de mettre main mise sur l’école, mais ceux-là même qui le faisaient agissaient comme des enfants orgueilleux à qui on retirait leurs jouets. Seulement à la différence de toutes ces personnes, Robert ne voyait pas les petits sorciers comme fétus de pailles manipulables, ils étaient l’avenir de leur monde, et il fallait les aider à avancer, et non pas les utiliser dans son propre intérêt. Un nuage de fumée violette et un éclat blanc interrompus la discussion de l’élégant sorcier de la mutine demoiselle, alors qu’elle lui demandait si il apprécierait un souvenir. Se tournant vers une autre demoiselle qui ne cessait de trépigner sur elle-même, et qui tenait dans ses mains un appareil photo d’une étonnante qualité malgré son âge, Robert ne put s’empêcher de lever un sourcil perplexe. Ce n’est pas qu’il n’acceptait pas les photographies, mais se faire prendre ainsi, en dehors de son lieu de travail et en pleine discussion avec une jeune inconnue, c’était pas la première fois. Il eut la désagréable impression qu’on pénétrait dans son intimité, mais bien avant qu’il n’eut pu réagir, la petite sorcière aux cheveux noirs était repartit en sautillant dans une autre direction et avait rejoint un autre groupe d’élèves. Robert n’avait eu le temps de l’apercevoir que quelques secondes, mais il s’agissait sans aucun doute de Penelope Mordoch, la petite de la fratrie si bien connu. On parlait des Mordoch et de leur tempérament jusque dans les couloirs du ministère. Tout le monde connaissait au moins un Mordoch. Il n’était donc pas étonnant qu’il ait reconnu la jeune femme à l’air mutin, de plus elle était une proche de Guillem Von Hammerschmidt, le jeune homme dont l’agression avait provoqué sa venue dans l’école. Il était bien écrit dans le dossier du septième année qu’il était rarement vu sans la jaune et noir. Intéressent de découvrir ainsi le caractère de la petite sauterelle, qui semblait bien éloigné du caractère qu’on lui avait dépeint du dis Von Hammerschmidt. Notant dans un coin de son esprit de revenir sur la question plus tard, Robert reporta son attention sur Megara Hendrickson. Lui adressant un sourire poli.
« - Je serais bien attristé de ne pas pouvoir aider votre petite entreprise, mais il me semble que si j’achetais ces articles tous les ans, je devrais rapidement revoir ma garde-robe. »
Si le regard de l’Inquisiteur était énigmatique, poli sans bienveillance et aimable sans douceur tandis qu’il s’adressait à la petite Gryffondor. Il tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette, en ce redressant, apercevant un peu plus loin une chevelure épaisse et rousse en mouvement. Fronçant légèrement les sourcils, il reporta son attention vers la jeune Hendrickson.
« - A la réflexion, combien coûte le petit fanion ? »
Désignant d’un signe de tête un fanion magique aux couleurs et dates de l’évènement, Robert passa sa main libre dans la poche de son pantalon à la recherche de sa petite bourse. Observant la jeune femme, ses yeux soudainement plus inquisiteur qu’il ne l’avait été jusqu’ici, Robert prit quelques pièces entre ses doigts et ne lâchât pas la jeune fille des yeux tandis qu’elle détachait le petit fanion qu’il lui avait indiqué.
« - Au faite, j’ose espérer que votre salle commune fut convenablement nettoyée après le déplorable incident dont les murs ont été victimes. » Robert ne laissait jamais rien au hasard, il savait bien que dans les premiers temps la jeune fille avait été accusée du méfait, les bruits de couloirs n’avaient pas joué en la faveur de la demoiselle, mais lui-même ne croyait pas en ces messes basses. Son intuition était tout autre. Et Robert Hilliard suivait toujours son intuition.
Spoiler:
Robert observe Penelope Mordoch qui l'a pris en photo, puis reporte son attention sur Megara Hendrickson à qui il achète un petit fanion.
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Sujet: Re: • Les stands Mar 13 Mai - 16:37
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Nicholas n'aurait pas pu rêvé d'être interrompue par une autre personne. Enfin si, sa soeur mais ce n'était pas pareil. Il avait pensé à Pénélope il y avait quelques instants et là voilà qui apparaissait. Il ne comprenait pas l'histoire des surnoms mais peu importe, il était content de la voir. Pénélope vint vers lui en premier, lui faisait la bise avant d'attraper son bras. Un geste assez intime tout de même pour le Bellastrom, qui d'ailleurs n'avait pas l'habitude de ce genre de chose. D'habitude c'était plus celui de Melchior que les filles tenaient. Mais maintenant que ce dernier était casé, seule Emily aurait ce droit.
La Poufsouffle demanda si elle pouvait les prendre en photo.
- Oui bien sur
D'un naturel James lui répondit qu'ils étaient en train de parlé de ses problèmes de coeur. Il semblait pourtant à Nicholas que le Poufsouffle n'avait justement, pas eu envie d'en parler...Rubbens semblait cependant vouloir aider son ami, alors bon, Nicholas n'était pas non plus un connard et aiderait aussi.
- Si on faisait la photo d'abord ? D'ailleurs Pénélope pourrait aider aussi pour le soucis de James non ? Un avis féminin c'est toujours bien
Spoiler:
Nicholas accepte d'être pris en photo, et d'aider James dans ses soucis
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Sujet: Re: • Les stands Mar 13 Mai - 17:22
We're up all day for good fun
★ Les gens de l'event
~ Vous en avez de la chance
Répondit-elle au sujet de sa mémoire. Pour sûr, si elle-même disposait d’une si bonne mémoire, elle ne serait pas aussi nulle en histoire de la magie. Parallèlement, elle était très douée pour identifier les plantes magiques, ce qui demandait aussi une certaine mémoire. Meg devait probablement avoir ce qu’on appelle communément une « mémoire sélective ».
Elle fut interrompue dans sa discussion en se faisant aveugler par une espèce de fumée violette venant visiblement d’un appareil photo. La demoiselle fronça les sourcils un instant, pas franchement emballée à l’idée qu’on immortalise sa discussion avec l’inquisiteur, ou comment la faire paraître encore plus suspecte qu’avant. Mais enfin, il était trop tard pour y changer quoique ce soit. Au pire, elle pourrait toujours demander à cette élève si elle pouvait lui donner la photo plutôt que d’en faire… autre chose ?
La brunette ne se laissa ensuite pas abattre par le refus de Robert Hilliard. C’était le lot de tous les vendeurs : parfois ça fonctionnait, parfois non, et elle ne misait clairement pas tous ses espoirs sur une personne comme l’inquisiteur, qui était loin, ô si loin de son client type. Elle lui répondit donc par un sourire commercial, accompagné d’un petit haussement d’épaule, s’apprêtant à lui dire que ce n’était pas grave, peut être une prochaine fois. Il fut cependant plus rapide à reprendre la parole, reconsidérant l’offre.
~ Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis
Répondit-elle, radieuse. Elle frisait presque l’insolence, mais honnêtement, c’était jour de fête, elle lâchait un peu la bride, sa franchise ne s’en trouvant que décuplée –déjà que d’habitude elle n’était pas très langue de bois.
~ 9 mornilles et 10 noises
L’informa-t-elle tout en détachant le fanion en question de la cordelette où il était accroché avec ses cousines. Elle s’apprêta à le lui remettre en échange de la somme, mais la question qui suivit suspendit ses mouvements.
Meg marqua une pause. Qu’essayait-il de faire en abordant ce sujet ? De lui faire passer un message ? De la menacer ? Peut être était-ce un simple stratagème pour la déstabiliser et voir si elle commettait une erreur dans la précipitation. Si tel était le cas, il pouvait toujours courir. La lionne n’avait rien à se reprocher… Enfin si, elle avait des tas de choses à se reprocher, mais rien de relatif à cette sombre histoire d’agression, de liste de noms… Evidemment, si elle le savait, lui ne pouvait en aucun cas en avoir la certitude, c’était bien le souci.
~ Evidemment
Répondit-elle, ne se départant pas de son grand sourire, comme si elle défiait l’inquisiteur de l’accuser d’être liée de près ou de loin à ce méfait. A bien y réfléchir, défier l’inquisiteur n’était pas exactement l’idée du siècle, mais Meg était tête brûlée bien malgré elle, agir de manière raisonnable ou sage n’était jamais son point fort. Si ses amies Rosy ou Aida étaient présentes, elles l’auraient sûrement rappelée à l’ordre… Mais elles n’étaient pas là, et ce n’était certainement pas Genvira, occupée à courir à gauche et à droite, qui allait surveiller le comportement de la lionne. Après tout, pour ce qui la concernait, Megara avait le sens du client, et c’était à peu près tout ce qui comptait.
~ C’est l’audace qui caractérise notre maison, pas la bêtise, on ne laisse pas n’importe quelles idioties enlaidir nos murs
Ajouta-t-elle, une pointe de fierté dans la voix. Elle n’aimait pas repenser à cette soirée là, et particulièrement pas à la discussion avec la Grosse Dame qui laissait entendre que seule un Gryffondor pouvait être responsable d’avoir accroché la fameuse liste. Cette idée dérangeait véritablement Meg, mais elle ne voyait pas pourquoi le portrait leur aurait menti. A moins… qu’elle n’ait été ensorcelée ? Ce n’était pas non plus totalement impossible, maintenant qu’elle y repensait. Cette idée la fit froncer brièvement les sourcils, alors qu’elle songeait qu’il faudrait qu’elle en discute avec Melchior, Rubens et Nicholas qui étaient les seules personnes à véritablement savoir les confidences de la Grosse Dame. Naturellement, dans la mesure où Meg connaissait très peu le dernier, enchaînait les engueulades avec le second, et n’avait toujours pas réglé ses histoires avec le premier, ça compliquait un peu la tâche. Il fallait vraiment qu’elle parle à Melchior… mais ce n’était clairement pas le bon moment.
Elle décida de chasser temporairement ces considérations de son esprit, se rappelant qu’elle n’était pas ici aujourd’hui pour mener l’enquête –contrairement à Hilliard qui semblait, lui, ne jamais véritablement quitter son rôle. Peut être même n’était il là aujourd’hui que pour ça ? Impossible à dire avec ce bonhomme mystérieux qui devait en sus du reste probablement être un très bon comédien.
~ Un sachet avec votre fanion m’ssieur ?
Conclut-elle, son habituel sourire jovial de retour, comme s’il venait tout juste de parler de la pluie et du beau temps, l’air de rien, agitant le petit fanion pour lui indiquer de quoi elle parlait. Back to business, les vêtements n’allaient pas se vendre tout seul après tout ! Et puis, elle voulait faire croire à ce Hilliard qu’elle n’avait pas du tout été déstabilisée par sa question, même si ce n’était qu’un faux semblant.
Megara remet le fanion à M. Hilliard, essayant de ne pas se braquer lorsqu'il aborde le sujet qui fâche (La liste de noms dans la salle des Gryffondors lors de l'event #4) afin de ne pas attirer les suspicions sur elle
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Sujet: Re: • Les stands Mer 14 Mai - 1:36
La commémoration du 2 mai
Penelope Mordoch
Visiblement, Penelope ne dérangeait personne, et de toute façon, elle avait déjà prit ses aises dans le groupe de garçons. James leur confia qu'il avait des “soucis de coeur”, et la brunette se dit que décidemment, ça devenait une habitude chez les personnes qui l'entouraient. Elle n'avait pas ce problème, si ce n'est qu'elle ne savait pas vraiment ce que pensait Nicholas d'elle, et qu'elle rêvait d'une réponse, même négative. Enfin, elle avait cessé de lui envoyer des signaux dignes de pancartes, mais ne se focalisait pas pour autant sur un autre, il ne lui avait pas donné de réponse le soir du bal, et c'est vrai qu'elle avait été trop rentre dedans, mais il ne lui avait pas ôté tout espoir, donc en bonne optimiste, elle espérait. Et pourtant, elle connaissait toute les techniques de séductions que lui avait apprit Annette, mais ce n'était pas vraiment son genre de les utiliser d'une autre façon que pour s'amuser. En voyant tout ces couples se prendre la tête, Penny en était à se demander si elle était heureuse ou non d'être célibataire... bon en fait, après courte réflexion, elle avait tout de même envie de connaitre les joies et les inconvénients d'être avec quelqu'un.
« Yep ! » Fit-elle pour répondre à James et pour Rubens qui réclamait de voir les photos de la journée, elle mima tout d'abord une fausse hésitation qui dura quelques secondes, levant les yeux au ciel comme si elle réfléchissait. « C'est bien parce que c'est toi ! Y a des clichés top secrets, mais le reste tu pourras tout voir ! »
Nicholas aussi donnait son approbation pour être pris en photo, et c'est bien ce qu'elle souhaitait, tout en suggérant que Penny pourrait ensuite donner son avis sur le problème de James. Tout dépendrait du problème qu'il avait, mais la brunette n'avait aucune expérience en histoires d'amour, tout simplement parce qu'à dix-sept ans, la seule fois où elle avait embrassé un garçon, elle l'avait fait sous le coup d'un pari avec Jackie, et n'avait pas demandé l'avis de la cible avant. Et pourtant, elle s'était improvisée conseillère auprès de Toadelynn quant à Guillem, et ne cessait de s'immiscer dans les histoires d'amour, dans l'espoir de pouvoir jouer les cupidons. C'était bien plus facile de s'occuper des autres que de soi. Penelope lâcha le bras de Nicholas pour les aider à se réunir tous les trois.
« Alors, j'en prend quatre, comme ça yen aura une pour chacun et une pour moi bien sur ! C'est un vieil appareil on ne peut pas sortir les photos en double alors... » En fait, elle n'en était même pas sure. Elle s'éloigna un peu. « Souriez ! »
Quatre nuages de fumée plus tard, Penny revint vers eux plus tournée vers le poufsouffle, elle n'avait pas oublié ce qu'il leur avait dit, ce qu'avait demandé Rubens, ni ce que Nicholas avait suggéré.
« Oui alors c'est qui ? et qu'est ce qu'il se passe ? »
La petite Mordoch se sentait d'humeur à jouer une fois les Cupidons, elle était même prête, en fonction de la situation, d'aller voir la fille en question pour accomplir sa mission couple. Au moins, ce serait une bonne chose de faite, et en plus, elle avait l'occasion de pouvoir rester un peu plus aux côtés de Nicholas.
Spoiler:
Elle prend les garçons en photo, et cherche à savoir le problème de James.
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Sujet: Re: • Les stands Mer 14 Mai - 10:06
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Melchior Stanhope
Tenant toujours la main d’Emilly dans la sienne, Melchior tentait de revenir doucement à la réalité, oubliant les souffrances de son passé. Il aurait voulu que le commencement de leur premier rendez-vous galant se passe mieux que ça, il c’était cru en capacité de ce montrer sous un meilleur jour face à cette stèle, il avait pourtant l’habitude de venir ici, cela faisait quinze ans après tout. Emily lui adressa de sa voix douce qu’elle aurait aimé la connaître, Melchior aurait bien aimé lui répondre que lui aussi, mais plus aucun son ne sortait de sa bouche. Devant sentir toute sa tristesse Emily enchaina, bégayant comme à son habitude tandis qu’elle se blottissait contre lui. De son bras gauche il serra la jeune femme contre lui, plongeant un instant son visage dans sa chevelure de feu avant de se redresser. Il vit ses larmes dans ses yeux, et il ne put empêcher les siennes de réapparaître aux coins de ses yeux bruns. La sorcière le serrait avec une poigne qui n’était pas familière au jeune homme, un câlin de femme, une vraie étreinte de réconfort. Elle le comprenait sans le cautionner, au fond, cela le rassurait de voir qu’elle commençait à le comprendre, eux qui étaient si différents. C’était presque trop beau qu’ils soient finalement réunis. Elle lui répéta qu’elle l’aimait un nombre incalculable de fois, au creux de son oreille, et Melchior la serra encore plus fort contre lui, sentant soudain son cœur devenir plus léger. Son visage toujours un peu dur, mais ses yeux tendres ce posèrent sur elle tandis qu’elle desserrait son étreinte. Suivit le regard soudainement crispé de la jeune fille, Melchior vit arrivé Néron. En dehors du match de Quidditch où ils se laissaient une compétition acharnée, Melchior appréciait le Poufsouffle au fond. Le cœur du Gryffondor se serra légèrement, et l’emprise qu’il avait sur la main d’Emily dans la sienne se raffermit alors que le beau black venait faire la bise à sa petite amie. Serrant à son tour la pogne de Néron, Melchior le salua d’un bref hochement de tête, moins par jalousie que parce qu’il n’avait pas rouvert la bouche depuis qu’il avait tout avoué à Emily. Tandis qu’ils regardaient Néron s’éloigner, Emily lui fit une confidence qui fit arquer un sourcil au Stanhope. Comment ça il le prendrait mal ? Néron avait des vu sur Emily ? Le rouge et or n’aimait pas ça, vraiment pas. Se promettant de garder l’information dans un coin de son esprit, il laissa la jeune femme monter sur la pointe des pieds et venir coller son front au sien afin de lui demander avec tendresse de changer d’endroit. Souriant à Emily, Melchior colla un baiser tendre sur la pommette de la jeune fille, et dans un élan nouveau, la prit par la hanche, posant sa main puissante sur elle, et avançât tout en passant sa main libre dans la poche de son pantalon.
« - Tu as raison. Il est temps de faire la fête ! »
La langue du rouge et or venait enfin de se délier. Et tandis qu’ils avançaient ils ne savaient où, Melchior ne pouvait s’empêcher de penser à tous ce qu’il allait faire avec Emily aujourd’hui, à toutes les opportunités qu’une telle journée ouvrait pour eux. Son cœur léger de l’avoir entendu dire tant de mots tendre et réconfortant, le jeune homme lança des regards emplit d’amour à sa rouquine. Sans vraiment s’en rendre compte leurs pas les dirigèrent vers les stands aux étalages très colorés. S’arrêtant un instant Melchior remarqua l’attroupement de sorcier présent. Il y avait beaucoup d’élèves de l’école, mais aussi et surtout de nombreux amis à eux. Il aimait ses amis, mais aujourd’hui il avait envie de passer un peu de temps avec Emily seuls à seuls, il avait prévu de les rejoindre plus tard à la tête de sanglier, mais avant ça il voulait se consacrer tout entier à la jeune femme qu’il tenait à ses côtés.
« - Il y a beaucoup de monde tu ne trouves pas, on essaye de trouver un coin plus tranquille pour se poser un peu ? » demandât-il à la jeune fille avec un regard entendu, se penchant doucement vers elle pour parler à son oreille.
« - Melchior ! Melchior mon chéri ! »
Une voix féminine semblât éclore derrière lui, se tournant vivement, ne connaissant que trop bien cette voix, Melchior lâchât subitement Emily, un large sourire fendant ses lèvres. Levant un bras pour faire signe à une petite sorcière replète mais non pas dénué d’une certaine beauté encore pour son âge avancé, Melchior sentit son cœur fondre à la vue de sa grand-mère, toujours aussi belle et en forme, sa peau pale et ses épais cheveux coupés cours. Camilla portait une élégante robe de sorcière en velours rouge sang, à croire que c’était de famille, et un chapeau sur lequel se trouvait un petit fanion coloré ensorcelé pour donner la date du jour de la fête.
« - Oh mon chéri ! Comme tu m’as manqué. J’ai l’impression que tu as maigrit, tu manges bien au moins ? Tu es tout beau aujourd'hui dis donc. Je me suis fait un sang d’encre que tu ne viennes pas à Noël ! Ton grand père aussi, même si il ne l’avouera jamais. »
Le dit grand-père se dirigeait vers eux, doucement, les mains dans les poches de son pantalon de costume gris. C’était un homme imposant, possédant une épaisse barbe blanche et une chevelure tout aussi pale, seuls ses sourcils étaient encore d’un noir prononcé et épais. Melchior ressemblait beaucoup à son grand père.
« - Fiston. » Arthus tendit sa poigne à son petit fils qui s’en saisit et aussitôt il l’attirât dans ses bras se donnant mutuellement une étreinte virile mais touchante. Retournant aux côtés de sa douce, Melchior passa la main autour des épaules d’Emily, un peu gêné par la situation, ses joues se colorèrent d’un rouge vif presque aussi voyant que celui de son costume.
« - Arthus, Camilla, je vous présente Emily Mortimer. Emily, je te présente mes grands-parents paternels.»
Les mots de Melchior semblaient presque mécaniques dans sa bouche. Il aurait bien évidemment du prévoir qu’ils viendraient, mais il était tout de même surpris de tomber si rapidement sur ses grands-parents. Regardant autour de lui, espérant voir une autre tête familière. Les Stanhope étaient des héros de guerre, des résistants, c’était leur fête à eux aussi après tout.
Pour savoir à quoi ressemblent les grands-parents de Melchior:
Spoiler:
Melchior part du Mémorial avec Emily, ils arrivent près des stands, voient qu'ils y a trop de monde, sont pret à faire demi-tour, mais les grands parents du garçon le trouve et se joignent à eux.
James E. Aylen
Poufsouffle
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Sujet: Re: • Les stands Mer 14 Mai - 14:23
Event#5 Commémoration du 2 mai
Une cérémonie pour la Grande Bataille de 1998...
James E. Aylen
Si James n’avait pas envie de parler de ses soucis de cœur, il devait bien se rendre à l’évidence : C’était la seule façon pour lui de se libéré du poids qu’il l’encombrait. Il écouta à peine ce que ses amis lui demandèrent. Il entendit Rubens lui demandé qui était la jeune femme puis Penny ajouté qu’elle pourrait l’aidé. Nicholas avait sans doute dit qu’il pourrait compter sur Penelope pour les aider à démêler tout ça. James sourit. Finalement, il avait des amis qui pouvaient l’aidé et ça c’était ce qui lui permettait de tenir le coup. Penelope leur dit alors qu’elle allait faire les photos. Elle devait en faire quatre parce que son appareil photo était très vieux. Les trois garçons se mirent donc en place et enchainèrent les photos. James avait un sourire qui paraissait beaucoup plus naturel que celui donc il avait affiché au cours des derniers jours. Après avoir pris les photos, la Poufsouffle lui redemanda qui était la jeune femme.
« Vous allez rigoler si je vous le dis… »
Regardant ses chaussures, il sentit le rouge lui monté aux joues. Il n’avait parlé à personne du baiser qui avait fait éclater son amitié avec Philomena. La jeune femme l’avait évité et lui-même l’avait évité. Les choses se passaient bien dans ce sens. Cependant, moralement, ce n’était pas le cas. Il prit donc une grande respiration avant de se lancer :
« C’est Philomena. »
Dès qu’il eut dit ces mots, il les regretta tout de suite. Il n’avait pas besoin que ses amis se moquent de lui concernant sa relation. Tout le monde savait que Philly était quelqu’un de très maladroit… James avait craqué pour cette jeune femme et maintenant, plus rien n’était pareil. Il leva un regard gêné vers ses amis avant de voir le costume rouge que portait Melchior. Profitant de cette distraction, James lança :
James évite le sujet "Philomena" en invitant Melchior et Emily a se joindre à eux.
Rubens Cassidy
Gryffondor
Messages : 593 Galions : 510 Âge : 19 ans Classe : L1 Justice Magique, au plaisir de créer ensuite des lois qui évinceront les sangs-purs de mon monde parfait ♥ Avatar : Robert Sheehan
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Sujet: Re: • Les stands Jeu 15 Mai - 12:58
Event#5 - Commémoration du 2 mai
Let's have fun
Il éclata de rire en entendant la réponse de Penny et c'est en la gratifiant d'un souriant « merci » qu'il prit place pour la photo. Quatre clichés plus tard, ils reprenaient la conversation autour du mystérieux problème de James. Incertain, rougissant, il ne la présenta pas sous un bon jour qui fit craindre le pire à Rubens... Phily ? Le Gryffondor ouvrit de grands yeux avant de sourire, c'était un excellent choix pourquoi il disait qu'ils allaient rire ? Il n'y comprenait pas grand chose, il pouvait être triste qu'elle lui ait mit un râteau, ou il ne savait quoi, mais pas dire que c'était une farce que d'être en couple avec Philo. Le Gryffondor tira une bouffée, il adorait la Poufsouffle, une fille adorable, intelligente, jolie par dessus le marché et une des rares à qui il avait parlé de ses réelles motivations pour son inscription au club de potion. Une personne de confiance, une amie, alors oui elle était un brin gaffeuse mais ça faisait partit du charme non ? Très clairement Rubens ne voyait pas ce que James avait à reprocher à Philomena mais bon, quand il s'agissait de ses amis il n'était pas très doué pour repérer les défauts. C'est à ce moment que James choisit d'appeler Melchior, l'invitant à les rejoindre... Heu il ne voulait pas les laisser tranquille ? Il n'y comprenait plus rien, se demandant si le Poufsouffle ne voulait pas finalement éviter la conversation, pire, s'il avait en faite honte d'avouer ses sentiments pour Phily ? Qu'est-ce qui s'était passé entre eux ? Il lui avait fait quoi ? Rubens n'était pas un grand adepte des potins mais il aurait pu tenir un journal sur le sujet tellement il se mêlait de la vie privée de ses amis, son côté protecteur-je-sais-mieux-que-toi-tes-relations le poussait souvent à donner son avis sur telle ou telle fréquentation alors que personne ne le lui avait demandé, ou, en l'occurrence, à vérifier que sa future médicomage préférée allait bien.
Je ne vais pas rire de te voir avec Phily, au contraire c'est quelqu'un de génial... tu lui as dis que t'avais honte d'elle ? M'étonne pas que t'ai des problèmes de cœur.
Rubens ne pourra jamais être un grand auror, il tirait des conclusions hâtives sur beaucoup de chose et si James avait besoin d'une preuve, la voici. Tirant une nouvelle bouffée sur sa cigarette, le lion continuait d'observer James pour comprendre s'il s'était foutu de la gueule de son amie. Bon, certes, lui-même n'avait jamais été un tendre en matière de relation mais il avait eu de bonnes raisons et puis... lui s'était lui, il avait brisé un cœur, n'avait jamais joué avec ceux de ses amies, James, lui, ne s'était pas gêné ! Il était partagé entre vouloir secouer James pour qu'il crache le morceau sur cette affaire et essayer de comprendre comment il pouvait avoir des sentiments pour elle alors qu'il en avait honte. Enfin.. si ça se trouve il n'avait aucun sentiment, il avait rougit car il crevait de honte à parler d'elle dans ce contexte. Tout cela était bien mystérieux... Toisant Jamie d'un regard mêlant agacement et soupçon, il reprit la parole dans un soupir.
- Tu veux pas en parler, puis t'en parle et maintenant tu appelles Melchior alors que tu voulais le laisser tranquille ? Je suis paumé là... Soit tu nous explique, soit tu ne dis rien mais balance pas la moitié des infos.