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 Petites confessions entre amis

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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyJeu 9 Jan - 13:59


    Simon T. & Eugenia B. « Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu ; et choisissez-les bien avant de leur faire confiance. »
    George Washington


    En silence, elle se mit à palper le sol à la recherche de sa montre, le tic tac résonnait elle ne pouvait pas être bien loin. Quand sa main toucha le métal froid et qu'elle y vit qu'il était autour de trois heure trente du matin, son abattement se fit plus fort. Le noir enveloppant la pièce la rendait lugubre, les bruits extérieurs, l'odeur humide du lieu et le froid ambiant, tout n'était que ténèbres dans cette salle commune. Elle se prit à envier le confort qu'elle imaginait chez les autres, et, se retournant pour se recroqueviller sur elle-même, Eugenia se prit à penser qu'elle ne dormirait pas cette nuit non plus. Le sommeil et elle n'avait pas jamais été en bon terme, trop d'idées, de pensées, encombraient son esprit pour que les grains de sable y aient une place. Parfois il lui arrivait de se concocter une potion pour s'éclaircir l'esprit, cela la calmait et avec plaisir elle goûtait au joie du repos. Un nouveau soupir, elle enroule ses jambes autour de sa couette puis finit par pousser le tout au bout du lit. Quand on n'arrive pas à s'endormir, malgré tout les efforts du monde, il arrive un moment où votre impatience se mue en exaspération. Devenue nerveuse, elle se concentrait trop pour réussir quoi que ce soit et à ce rythme allait réveiller tout le dortoir. A l'agacement, l'ennuie suivit, quitte à ne plus dormir autant rendre ces instants productifs. Silencieusement elle se leva, d'une main elle attrapa son gilet noir, sa baguette et de l'autre son livre de chevet, pour se rendre au cœur de la salle commune. Le feu s'était éteint, rendant la pièce encore plus effrayante qu'elle ne l'était. Elle n'avait jamais pu aimer ce lieu, il correspondait bien trop à l'image que l'école voulait renvoyer de ses pairs : froid, laid, mauvais. Qu'est-ce qui avait poussé Salazard à choisir ce lieu comme salle commune et, surtout, pourquoi personne ne l'avait changé de place ? S'il s'agissait d'un hommage, il était d'un ridicule affligeant. Personne ne pouvoir souhaiter venir ici, ce n'était pas un lieu accueillant, doté d'une affreuse lumière verdâtre où il y régnait une atmosphère bien plus sombre que dans tout le reste de l'école. A croire qu'ici se concentrait la part sombre de ce si tolérant Poudlard. Huit années à vivre ici et elle n'avait toujours pas digéré l'accueil qu'il lui avait été fait.

    Quand son regard tomba sur le dortoir des garçons, un léger sourire naquit sur son visage aussi froid que ces murs qu'elle maudissait. Il y avait quand même du bon en ces lieux, des personnes qui comptaient, même s'ils étaient rares elle ne pouvait prétendre qu'ils soient comme les autres. Il y avait des exceptions et elle avait tendance à l'oublier. L'insertion des créatures magiques en milieu moldu fut posé sur le sol, elle avait trouvé meilleur occupation que la lecture. Aussi souple qu'un chat, elle entra dans ce dortoir interdit sans un bruit ; la capuche de son gilet masquant son visage, au cas où, elle scruta ce qu'elle pouvait, écoutant les respirations, mais tous semblaient dormir. La nuit prenait un tour bien meilleur, une boule d'excitation dans le ventre et jubilant de la « blague » qu'elle allait lui faire, Eugenia se rendit à ce lit qu'elle connaissait par cœur. Agenouillée à ses côtés, elle déposa un baiser sur le lobe de son oreille avant de suivre la ligne de son visage du bout de nez. Arrivée à sa bouche elle l'embrassa doucement avant de lui susurrer au creux de l'oreille :

    Je n'arrive pas à dormir.

    Elle lui croqua délicatement le lobe avant de se relever et de sortir pour le centre de la salle commune. Le connaissant il allait se réveiller, au pire elle ira le taquiner encore plus, ce n'était pas la première fois qu'elle s'amusait à profiter de ses insomnies pour le rejoindre. Assise dans un des fauteuils, qu'elle avait rapproché du feu qu'elle venait de faire, elle pensait à lui en l'attendant. Qu'il était délicat de mettre un mot sur leur relation, il ne s'agissait ni d'amour ni d'amitié. C'était au delà de ça, quelque chose de plus fort, de plus insondable. Il avait réussi à l'apprivoiser, ce ne fut pas facile, souvent elle avait fuit cette attachement et, même encore, elle s'accrochait à ses inévitables fiançailles avec Haimon pour se rappeler qu'elle pouvait, si elle le souhaitait, se détacher de Simon Thornquill. La mauvaise foi à la vie dure... elle eut un petit sourire, cela faisait longtemps qu'ils étaient ensemble, qu'ils partageait presque tout et, même si ces derniers temps ils s'étaient un peu moins vue, elle ne doutait pas qu'ils étaient toujours aussi proche. Si les Bogart savait... Un sourire mauvais, de ceux qui se plaise à imaginer les souffrance d'autrui,s'étira sur son visage. Leur docile poupée de porcelaine n'a rien d'une princesse, elle va réveiller son amant en pleine nuit, affublée d'un gilet, d'un short et d'un vieux tee-shirt gris ensorcelé où le slogan changeait en fonction des pensées du porteur. Sa mère en aurait une crise si elle voyait qu'actuellement, au vue de cette salle et de tous ses problèmes existentiels, le tee-shirt avait choisi « Je suis une sang-pur mais je me soigne » pour la décrire.

    Je m'ennuyais et ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vu.

    Sa mine encore endormit l'amusa, décidément c'était toujours aussi plaisant de le réveiller en pleine nuit. Quant à elle, elle avait un petit côté de boudeur qu'elle savait adorable et, poussant du pied l'autre siège vers lui, l'invita d'un signe de tête à la rejoindre avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyMer 22 Jan - 22:28


Eugenia  & Simon Ҩ « Petites confessions entre amis »


La douceur des limbes. Cette douce sensation étrangement enivrante qui embrume votre esprit pendant que le corps se repose. Simon vivait cela, mais rien n'était plus douloureux que le sommeil en vérité, il n'aimait se savoir dans ces draps froids, il n'aimait pas ces dortoirs ou ses camarades s'alignaient. Comment pouvait-on considérer que c'était des conditions idéals pour dormir. Il lui avait fallut deux années pour mettre au point un sortilège d'isolement sonore assez efficace pour étouffer les respirations beaucoup trop bruyantes de ses camarades qui n'étaient plus de sages pré-adolescents, mais des hommes dans la fleur de l'age et dont l'odeur corporelle et la lourdeur du sommeil, ne faisait qu’accroître le sentiment de solitude de Simon. Il était plus sophistiqué, moins brute que ses camarades, il aimait le soin et il aimait la tranquillité, un dortoir à Poudlard ne réunissait pas forcément toutes ces qualités, du moins à ses yeux.
Et pourtant ce soir là, Simon c'était endormis du sommeil du juste, après une longue journée de révision qui était plus que nécessaire à ses yeux. Il y avait tant de chose qu'il fallait qu'il apprenne ici, maintenant qu'il en avait les moyens, les capacités et le temps, car une fois sortit des murs de ce château il n'aurait plus cette chance et tout irait beaucoup plus vite. Il fallait que son esprit reste vif, aiguisé, au moindre mouvement il devrait suivre ou précéder, cela dépendra, mais il ne serait pas de ceux qui restent inactifs contrairement à ce que l'on pourrait penser de lui au premier abord.
La nuit du jeune homme n'était pas une chose simple, ses rêves pollués de souvenirs aux contours sombre et parfois une lèvre pourpre venait le réveiller, une intonation familière se faisant écho jusque dans ses entrailles qui se tiraillaient.
Une lèvre souple et douce se posa sur son visage. Ce n'était plus un rêve, ce n'était plus au fin fond de la noirceur de ses souvenirs et de ses désirs. Un léger frison parcourus son échine, et l'encouragea à ouvrir les yeux. Il ne connaissait que trop bien l'effluve d'odeur qui s'infiltrait dans chaque pore de sa peau, il connaissait le rythme de ce souffle, la douceur des gestes.
Encore une seconde, encore une seconde et il ouvrira les yeux, il ne lui faut plus qu'une seconde et il mettra dans son corps toute la force nécessaire pour répondre à cet appel. De tous ses souvenirs au sein de cette maison, ces doux réveils au coin des lèvres faisaient certainement parti de ses favoris. Il n'était pas tendre, ni romantique, il n'y avait rien de tout cela dans la relation qu'il pouvait entretenir avec la sirène qui quittait le dortoir des garçons.
Les yeux entre-ouverts il ne voyait que l'ombre de ses jambes s'éloignant en contre jour de la luminosité de l'ouverture de la porte, une démarche longue et souple, un reflet blond. Eugenia Bogart. Il n'y avait aucun doute a avoir et il n'en avait eu aucun. Une seule personne pouvait oser venir le réveiller et le titiller ainsi en pleine nuit sans que cela ne fasse naître en lui colère et vengeance.
Passant une main dans sa chevelure bouclée, posant son coude sur son oreiller, Simon jeta un regard circulaire sur la pièce, tous ses camarades dormaient, et tant mieux. Avec un bâillement Simon regarda ses vêtements, un simple pantalon de toile et un débardeur noir, pas de quoi rougir. Par réflexe il attrapât sa baguette sur sa table de chevet, passa à nouveau une main dans ses cheveux, se grattant légèrement derrière l'oreille, puis mis ses pieds dans ses pantoufles et sorti du dortoir en traînant la jambe. La petite sensation chaude sur son lobe, là ou elle avait posé ses dents se fit sentir un peu plus intensément, et avant de mettre le premier pied dans la salle commune, il porta le doigt là ou les deux ivoires l'avaient touchées. Un léger sourire se dessina sur le visage encore endormis du garçon. Combien de marques, combien de sensations chaudes comme celle-ci leurs corps c'étaient-ils fait ? Qui savait ce qui ce passait entre eux et qui pouvait vraiment définir leur relation, personne d'autre mise à part eux c'était certain.
Une fois arrivé dans la salle sombre et humide où tout rappelait le fondateur de la maison, Simon releva ses yeux vers Eugénia, affalé dans un fauteuil qui l'observait de cette œil bleu clair dont étaient possesseurs tous les descendants de sa famille.
Du pied elle poussa le fauteuil qui se trouvait face à elle, faisant saillir le muscle de son mollet et luire sa peau blanche et pâle aux lumières tamisées des bougies. Elle semblait contrairement à lui tout à fait réveillée, la vert et argent semblait particulièrement s'amuser de la situation et ne ce cachait pour le lui montrer ce qui arrachât une grimace désapprobatrice à son camarade.

« - Je suis donc ta seule victime dans toute cette maison pour combler ton ennui ? » demandât-il à la fois amusé et dépité tout en s'affalant dans le fauteuil.

Sa jambe frôlant cette de la sorcière, il étirât ses longs muscles et posa ses pieds dénudé de ses chaussons qui étaient restés au sol, sur le bras du fauteuil où se trouvait Eugénia. Croisant ses doigts sur son ventre, il planta son regard vert dans celui de la jeune femme, un sourire complice et discret se dessinant sur ses lèvres. Il était un Thornquill, un descendant pur de la « mauvaise branche », se lier avec sa cadette n'était pas une mauvaise chose en soit, mais certainement pas de la manière dont leur relation avait évoluer à un certain moment. Simon croisait souvent le jeune fiancé de la demoiselle, et malgré le faite qu'il possédait un certain charisme et une aura particulière, il imaginait très mal la Bogart finir à son bras pour le restant de ses jours. Il ne l'a connaissait que trop bien.

« - C'est une provocation non dissimuler, ou alors tu es particulièrement de bonne humeur ce soir ? »

Simon pointa du doigt la poitrine d'Eugénia ou les lettres de son slogan ensorcelé mouvaient sur ses seins. Elle savait très bien les ambitions et la vision que Simon avait de la pureté du sang, c'était une fierté, et il fallait en prendre compte, un sang-mêlé ne valait pas mieux qu'un né moldu, mais au moins ils valaient mieux que les moldus, le sang magique étant toujours le plus important et le plus fort à ses yeux, de part son éducation et sa famille dont il portait avec fierté les convictions depuis toujours.
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyMar 28 Jan - 21:54

    Simon T. & Eugenia B.
    « Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu ; et choisissez-les bien avant de leur faire confiance. »
    George Washington


    Sa désapprobation lui plut, qu'il soit à la fois dépité et amusé, avec ce petit air de complicité discrète, l'amusait et la flattait tout à la fois. Silencieuse, se plaisant dans un léger sourire à le suivre du regard jusqu'à ce qu'il s'installa confortablement, elle profitait de la bouffée de bonheur simple que sa présence provoquait en elle. L'absence d'amour n’entachait en rien l'amitié profonde qu'elle éprouvait pour le jeune homme et, même si elle n'arrivera certainement jamais à le lui dire, elle appréciait de le retrouver en cette nuit noire. Il lui avait manqué, que ce soit leurs soirées, leurs longues conversations ou même ces instants volés dans les recoins du château. Ce n'était pas tant la partie charnelle de leur relation qui avait manqué à Eugenia, non c'était sa présence rassurante, la façon qu'il avait de la stimuler intellectuellement, de lui faire oublier son quotidien alors, qu'avec lui plus qu'avec un autre, elle aurait dû y penser. L'ombre d'Haimon aurait dû les envahir, les surplomber, l'homme aurait dû obséder Eugenia, l'empêcher de sombrer dans cette relation où elle allait en ressortir probablement meurtrie. Elle avait pensé à Haimon plus que de raison, il était le garde fou de ses sentiments, la sentinelle qui l'empêchait de tomber amoureuse, de se laisser aller à prononcer à voix haute ses affections, du simple « tu me manque » aux trois mots si célèbre. Pourtant, quand elle avait comprit l'attirance qu'elle éprouvait pour cet homme installé à ses côtés, ses promesses, ses inquiétudes, avait disparu devant l'ultime provocation qu'elle pouvait faire à sa famille : succomber à un autre homme. L'absence de sentiment rendait le jeu meilleur, avec lui elle effectuait le dernier pied de nez qu'elle pouvait infliger à sa famille, cette dernière lui avait tout pris, sa pureté au moins elle en avait eu le contrôle. Ses pieds nus sur son accoudoir, elle laissait quelques doigts effleurer sa cheville, se promener sur le bas du mollet, alors qu'elle lui souriait avec un amusement qu'elle ne pouvait cacher.

    Évidement que c'est une provocation à toutes tes belles idées, lui dit-elle alors qu'elle connaissait tous ses projets, ses envies et son éducation. Si elle savait qu'il prônait la suprématie du sang, il n'ignorait pas qu'elle avait un point de vue plus mitigé, qu'à ses yeux tous les sorciers se valaient dans la noirceur. Le sang, aux yeux d'Eugenia, n'était pas un indice de puissance, il n'était pas un gage que la personne était meilleure ou elle ne savait quoi, non tout ce qu'elle voyait dans ce sang qui rendait fou tout le monde, c'était qu'un né-moldu pouvait écraser un sang-pur s'il était un temps soit peu doué. De même que contrairement à ce qu'elle pouvait entendre un né-moldu ou un mêlé n'était pas plus gentil ou plus compatissant. Pur, mêlé ou bourbe, elle s'en foutait bien, son mépris du genre humain s'étendait à toutes les classes sans distinctions. Non, cela n'avait rien à voir avec toi mais tout à voir par contre avec cette sinistre maison et quelques rumeurs sur mon compte que tu as peut-être entendu. Elle se tut un instant avant de reprendre, jouant cette fois à sautiller d'un orteil à l'autre avec son index, nous n'avons peut-être pas le même point de vue sur le sang, mais méfie toi à ne pas sous-estimer ceux qui sont impure, d'accord ? Ça m'ennuierais d'avoir à récupérer tes restes, je suis très mauvaise en puzzle.

    Elle eut un petit rire avant de poser sa main à plat sur l'accoudoir pour changer de position, se redressant un peu pour mettre ses jambes repliées auprès d'elle, puis, naturellement, sa main revint se balader sur sa cheville. S'ils s'éloignaient dans l'opinion sur le sang, ils se retrouvaient quant aux aspirations communes. Travailler assez pour accumuler un savoir indispensable à leur survie hors de ces murs, faire la fierté de leur famille et, surtout, chacun à sa façon ils allaient rétablir l'honneur familiale. Une sortie de prison pour l'un, une vengeance pour l'autre, au final qu'importait qu'ils ne s'accordent pas sur le statut du sang du moment qu'ils étaient d'accord sur la valeur à donner à son héritage.

    - Et pour répondre à ta question, sans aucun doute tu es mon unique distraction. Tu n'imagine pas combien il est difficile de trouver un sorcier discret, doué et assez aimable pour ne pas me renvoyer au lit lors de mes caprices nocturnes, elle parlait avec un naturel qu'elle ne réservait qu'aux proches. Son humour un peu moqueur, ses sourires discrets, connu de peu de monde, lui donnait un air insouciant et une légèreté qui soulignait combien le masque impassible qu'elle affichait ordinairement n'était qu'une façade bien éloignée de la réalité. Tu ne voudrais quand même pas que je me gâche le suspense de ma nuit de noce, hm ? Mais par contre, toi, dis moi, aurais-tu d'autres victimes dans cette école que tu m'aurais caché ?
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyMer 5 Fév - 23:52


Eugenia  & Simon Ҩ « Petites confessions entre amis »


La pénombre de la salle commune des Serpentard pouvait apparaître pour beaucoup de monde comme lugubre, mais Simon avait l'habitude, cette ambiance feutrée ou de fines lumières aux lueurs oscillantes entre le vert et le jaune se découpait et formaient des ombres longilignes sur les murs. Ces fauteuil au cuire noir et cette odeur douceâtre, c'était chez lui en quelque sorte, bien qu'il n'ait jamais vraiment considéré Poudlard comme sa maison. Une maison, à ses yeux, était un endroit où il avait tous pouvoirs, où il pouvait tout contrôler, et ici il ne se préoccupait que trop peu des habitants de l'école pour avoir l'envie d'utiliser l’énergie suffisante à tout contrôler.
Un mince sourire sur ses lèvres, un regard amusé sur la jeune femme qui se trouvait face à lui, frôlant de ses doigts minces et agiles sa cheville. Simon ne connaissait que trop bien le touché d'Eugénia, mais il ne se laisserait pas aller à cette pensée ce soir, il n'en avait pas envie, bien que leurs souvenirs communs soient des plus agréables, il savait aussi que la belle Bogart se douterait bien de ce qui pouvait lui revenir à l'esprit en cet instant, et il ne se laisserait pas avoir. On ne pourrait dire lequel des deux était le plus manipulateur mais là n'était pas le but, ils ne se lançaient pas dans un concours de « qui céderait à qui », mais c'était amusant de pouvoir tirer quelque peu sur la corde de temps en temps.
Passant sa langue sur sa lèvre inférieur, tendis qu'il observait ses propres doigts tournant sa baguette, il sentit un nouvel effleurement, un souffle léger s'élever dans l'air, le souffle mince de la respiration de son amie dans ce lieu qui ne comptait nul vie mis à par eux. Une pensée furtive s'échappa de son esprit, un cours instant, s'envolant vers sa vie au milieu des murs du château. Il se revoyait déambulant à la sortie d'un cours, cherchant des yeux la tignasse blonde de la Serpentard, le goût de ses lèvres, le bienfait de sa conversation, mais aussi cette légère angoisse qu'on ne le surprenne, qu'une personne en particulier ne le surprenne, un regard bleu vert et un nez mutin au dessus d'une cravate jaune et noir qui aurait pu porter sur lui une pointe de déception.
La voix d'Eugénia rompit le silence, et Simon releva ses yeux vers la Bogart, dont la poitrine saillante arborait toujours ces lettres provocante sans aucune gène.

« - Mes belles idées... » la voix au ton grinçant, ponctué par un petit rire dents serré, Simon était amusé.

Il savait très bien ce que l'on pensait de lui et de sa manière si affirmée de se montrer hautain envers une certaine partie de la population de l'école, mais il s'en contre fichait, il ne se cachait pas, contrairement à certain. Depuis toujours il portait en étendard cette part de son sang, ce sang noircit, mais son but n'était pas de renverser le monde sorcier en formant une quelconque loi pour réduire les moldus en esclavage. Non son but était simplement que le monde sorcier ne se cache plus, ils étaient plus forts, ils possédait une chose que le reste du monde n'aurait jamais, la magie, alors pourquoi c'était à eux de ce cacher ? Qui avait décidé de cela ?
Eugénia continua son explication, et Simon s'étira, gardant son attention sur la jeune femme, écoutant ses paroles, et souriant à ses réflexions. Eugénia avait toujours été différentes des autres sorcières. Les rumeurs qui la poursuivait, comme toutes celles qui poursuivaient nombre de vert et argent dans l'école, cela ne l'avait pas brisée au point de la rendre sombre et insipide, elle était plus intelligente que toute cette bande d'idiot à baguette, elle en avait fait sa force et bien qu'elle ne soit que bien trop fière pour montrer ses faiblesses, elle laissaient entrevoir assez de failles pour que l'on s'y engouffre en oubliant tous le reste sur son compte, et c'était bien souvent là qu'on se rendait compte qu'en réalité c'était elle qui vous tenait dans ses filets. Simon l'avait vu faire à plusieurs reprises et il s'en amusait, mais il était aussi conscient qu'il y avait certaines personnes qui ne fallait pas nommer à voix autre en présence de la blonde.

Sans laisser le temps à la jeune femme de continuer il se mit à rire sans se donner la peine de répondre, un simple rire qui brisa l'air frais de sa chaleur douce-amer. Simon n'était pas quelqu'un qui riait facilement, et bien souvent derrière un de ses rires ou de ses sourires, il y avait un poignard singlant sous forme de mots qu'il était prêt à pénétrer sans autres jugement au sein de la poitrine de la personne qui lui faisait face, il n'avait aucun remord à remuer le couteau dans la plaie si il considérait que c'était mérité, et il était bien assez avare de gentillesse pour être le plus souvent le dernier à tendre la main à son prochain. Continuant de pouffer de rire, se mordant doucement le pouce en reportant son regard sombre et charismatique sur la jeune femme afin d'écouter ce qu'elle avait encore à lui dire, il se fit la réflexion que cela faisait vraiment longtemps qu'ils n'avaient pas passez autant de temps seuls tous les deux, et que cela lui avait réellement manqué. Il n'y avait qu'Eugénia pour le faire rire vraiment, rire sans cette rage sous-jacente qui l'habitait bien souvent ou cette indifférente morbide qui le suivait où qu'il aille.
Gardant son pouce mince entre ses petites dents blanche, le jeune homme étira un sourire vorace tendis qu'il laissait Eugénia faire mention de ce cher Haimon Bogart. Simon en bon sang-pur qu'il était, ne pouvait douter de la profonde indignation que cela provoquerait au sein de la famille de la sorcière, si ils venaient à apprendre ce qui c'était tramé dans leur dos, et il trouvait toutes ces traditions puérils, leurs propres études le démontrait, il fallait varier les sangs après tout si on ne voulait pas se retrouver avec un cracmole dans son arbre généalogique, le tout était de trouver la bonne personne pour. Certes derrière leurs moments intimes il n'y avait jamais eu ce désir de perpétuer leur sang, cela n'avait été que pur attraction, et il ne le regrettait pas, bien qu'il ne resta entre eux qu'un sentiment d'attachement plus profond qu'une simple amitié à présent.

« - Qu'entends-tu par victime ? » Simon s’arrêta net de sourire, plissant ses yeux, méfiant aux à la formulation de la jeune femme, il ne connaissait que trop bien Eugénia pour ne pas supposer qu'elle avait quelque chose derrière la tête pour le questionner ainsi.

« - Ne devrais-tu pas t'occuper plutôt des victimes potentiels de ton cher et tendre fiancé plutôt que des miennes ? Il me semble que tu n'est pas la seule à posséder quelques rumeurs qui alourdissent tes épaules dans la famille, surtout en ce moment. »

Simon laissa traîner une demi seconde entre ses dernières paroles. Doucement il poussa le fauteuil ou se trouvait Eugénia avec son pied libre afin qu'ils se trouvent parfaitement face à face puis, après s'être légèrement redressé et d'un simple coup de baguette il rapprocha un peu plus leurs deux fauteuils.

« - J'espère que ce n'est pas ta famille qui te donne des insomnies, autrement je vais finir par te faire visiter les gaules de la mienne. »

Dans la voix du garçon, il y avait à la fois de l'amusement et de l'amertume, toute sa raison de vivre, de prospérer dans cet environnement qui ne lui correspondait pas, côte à côte avec toutes ces personnes qui possédaient à leurs manière une bonne raison de détester un de ses deux parents, et à côté de tous ces traîtres qui possédaient une mémoire bien sélective mais dont il savait tout. Il ne voulait pas mettre la blonde mal à l'aise, mais elle le connaissait assez bien pour savoir que ce n'était qu'une manière de se montrer doux et gentil avec elle, une manière quelque peu déplacée voir malsaine, mais c'était la sienne et il n'était pas autrement.
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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyDim 9 Fév - 21:19

    Simon T. & Eugenia B. « Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu ; et choisissez-les bien avant de leur faire confiance. »George Washington


    Ses doigts jouaient sur cette cheville, madeleine de ses souvenirs elle agissait plus par habitude que par désir. A entendre son rire, elle eut un sourire amusée qui ne fut que renforcé par son visage si sérieux. Sa main s'arrêta en l'air, d'un petit geste fin elle inclina la tête et, tout en se mordillant brièvement sa lèvre inférieur, reposa sa main sur sa cheville. S'il se méfiait de ses phrases ambiguës, habitué qu'elle était à jouer avec les mots et à parler en non-dits, il ne savait que trop bien ce que l'éclat de ses yeux signifiaient. Thornquill avait réagit et cela l'intriguait, ce n'était qu'une parole moqueuse, un espoir mince qui lui renvoya la balle avec quelques flatteries dont elle ne se lassait pas mais, sous ce petit air sérieux qu'elle lui connaissait bien, il y avait anguille sous roche. Intriguée, elle allait lui répondre une de ses formules ouvertes pour l'appâter à en dire plus mais il la prit de cours. Si elle détestait la plus part des élèves de l'école, les méprisant sans vergogne et affichant ostensiblement le dédain qu'elle éprouvait pour ces sorciers sans avenir, il y en avait cependant quelques uns dont le nom la mettait dans un état particulier. Parlez de Rosenwald en sa présence et vous pouvez être certain de capter toute son attention ; évoquez la « Pendragon » en des termes élogieux, c'est s'offrir une ennemie... Haimon était à part. Tour à tour sujet de moquerie, d'affection et de critique, il était une loterie des sentiments dont elle se plaisait à choisir les numéros. Certes, elle avait parlé de lui en première, elle ne pouvait jeter la pierre à Simon de rebondir dessus mais n'empêche...

    Haimon n'a pas à voir quelqu'un d'autre.

    Elle se tut, sa bouche s'était fermée et tout son visage se fit plus sérieux. Sa prise sur sa cheville se fit plus forte alors qu'elle se laissait à réfléchir, savait-il quelque chose ? Haimon se serait entiché d'une de ces pimbêches qui lui font les yeux doux ? Non, c'est impossible, elle l'aurait vu ! Elle se complaisait à avoir le contrôle sur les autres, à tout diriger et à ne rien laisser au hasard. Ses amis, ses relations et même ses ennemis, elle seule choisissait quelles affections elle donnait et quand ces histoires se terminaient. Son obsession du contrôle était telle qu'elle en avait été jusqu'à apprendre le sortilège Oubliette afin d'avoir la possibilité d'effacer la mémoire d'un proche indésirable... ou de s'offrir ce cadeau si on lui imposait une situation intolérable. Toujours avoir un temps d'avance sur les autres, préparer l'avenir sur des années à venir, elle sacrifiait sans hésitation le bonheur présent si cela pouvait lui assurer un contrôle totale sur cette vie qu'elle subissait. Depuis la mort de son père, sa mère avait déroulé le tapis de sa vie et avec devoir elle s'y avançait, mais cela ne l'empêcherait pas d'éclairer le chemin avec ses propres idées, envies ou relations. Au fond, ne s'illusionnait-elle pas ? Ce besoin vitale de contrôle n'était-il pas juste une peur d'être abandonnée ? Alors qu'il bougeait les fauteuils, sa main lâcha la cheville de cet homme qui la savait d'une possessivité maladive. Elle avait une peur bleue que ses proches se lassent d'elle, la laissant sur le bas côté ; que tout ce qu'elle avait construit ait été vain, qu'Haimon s'amourache d'une autre qui lui volera sa couronne. Alors elle jouait avec les autres, avec Haimon elle poussait le vice du jeu plus loin que les frontières de l'imagination, espérant qu'il ne l'abandonnera pas le moment venu. Pas un seul instant elle ne s'était dit qu'elle n'avait qu'à tomber amoureuse de cet homme, que ses soucis s'envoleraient alors, que c'était l'unique sentiment qui lui permettrait de l'attacher à elle. Non, elle ne pouvait prendre ce risque, sans même s'attarder sur cette idée qu'elle avait balayé d'un revers de la main, Eugenia avait préféré tenter de dominer son très cher fiancé. Il fallait qu'elle le contrôle lui aussi, qu'il lui soit soumis avec juste ce qu'il faut de liberté pour que jamais l'envie de rébellion ne naisse en lui. Si elle le surplombait alors elle aura une vie meilleure, alors elle obtiendra de cette influence que sa famille lui refusait, alors, tout simplement, elle sera plus qu'une héritière avec un nom à vendre.

    T'es bête, lui dit-elle en souriant, décrispée et riant légèrement à ces mots déplacés qui lui plaisait pourtant. Hm cela dépend de quelle type de visite tu me parles, si c'est vraiment la patrie de ta famille je décline poliment, je préfère l'autre. Elle connaissait sa façon très personnel d'être gentil et appréciait même la méthode, avec laquelle elle était plus à l'aise et, avec un sourire taquin, elle lui renvoyait son affection. Elle-même n'était pas douée pour exprimer ce genre de sympathie, aussi, ses phrases pleines de sous-entendu, sa nature tactile, se devaient de suffire à montrer son affection. Face à lui, elle se pencha à son tour et lui repoussa la tête avec affection, alors que les mots sur sa poitrine changeaient en un significatif « silence, on parle ».

    Tu es au courant de quelque chose à son sujet ? Je ne suis pas très au fait des rumeurs qui cours actuellement, c'est une erreur. Elle s'humidifia la bouche avant de reprendre sur un ton qui se voulait plus léger Quelque chose m'a intrigué au sujet de l'autre rat, je pense avoir trouvé un moyen d'assouvir ma vengeance sans avoir à salir mes délicates mains blanches et, j'avoue, cela m'a prit tout mon temps libre... Pour les rumeurs parles-tu d'Haimon ou y aurait-il des histoires dans notre merveilleux Poudlard que j'ignore ?

    Tout le dégoût d'Eugenia se concentrait dans ce surnom de « rat » qu'elle donnait au fils d'Elphias. Prononcer son nom de famille était un privilège qu'elle ne réservait qu'aux grandes occasions, il ne méritait pas un nom, il ne méritait même pas d'être cité. Un qualificatif qui lui allait aussi bien était déjà un grand privilège qu'elle lui faisait. Un rat, voilà ce qu'Ernest Rosenwald était, un sale rongeur avec une tête ratatinée de fouine hypocrite et une capacité unique de couardise à se fondre dans le décor et ce sans une once d'honneur ou d'amour propre. Si elle avait pu un instant se faire la réflexion qu'il était dommage que le fils subisse la vengeance pour le père, rapidement elle s'était félicité, blesser les deux s'étaient rendre service à l'humanité. Les Rosenwald étaient la preuve vivante de la lâcheté humaine, de tout ce qu'elle trouvait méprisable chez l'homme. C'était cet être qui occupait ses insomnies comme ses journées, c'était pour lui qu'elle mettait de côté des recettes de potions, qu'elle apprenait certains sortilèges. Elle le connaissait jusque dans ses petites habitudes, ses manies et même ses relations ne lui étaient pas étrangères. A telle point que ces derniers temps, obnubilée par cette rumeur qui ravivait sa vengeance, elle en avait oublié ses autres préoccupations.
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyDim 2 Mar - 16:12


Eugenia  & Simon Ҩ « Petites confessions entre amis »


Le regard de Simon se durcit, tendis qu'il fixait la commissure des lèvres d'Eugenia. La langue de la Serpentard se dardait pour humidifier sa bouche tendis qu'elle cherchait les mots justes. Les mots justes, qu'est ce que cela pouvait bien vouloir dire. Il y avait eut tant de moments où ils n'avaient pas eut besoin de parler et où ils s'étaient compris. Alors pourquoi tout à coup prenaient-ils des gants l'un avec l'autre ? Certainement pour l'amour du jeu. Poussant un léger soupire tendis qu'il lâchait des yeux la si soyeuse bouche de la blonde.
Un nouveau sourire, et il s’esclaffa, laissant sa tête aller vers l'arrière et rouler doucement sur le dossier. Haimon, malgré tous les mots, toutes les réflexions qu'elle faisait sur le compte de son cousin, Simon ne savait que trop bien à quel point elle était pied et main lié à lui, et malgré sa force de caractère, Eugenia ne semblait pouvoir se dépêtrer de cette relation, à moins qu'elle ne désire pas vraiment s'en sortir, allez savoir. Ce que la belle blonde ne savait peut-être pas, c'était que Simon observait bien plus Haimon qu'il n'en avait l'air, et que malgré une profonde indifférence quand à la vie du Petit Prince des Bogart, il était tombé sur quelques « scènes » des plus étranges, en entrant dans la salle des cours de Potions, ou bien ses yeux lui faisaient-ils défauts. Mais ce n'était pas à lui d'en parler … quoi que …
Passant une main dans ses bouclettes rebelles, Simon arquât un sourcil amusé et dit avec une moue narquoise savamment travaillée.

« - Tu as déjà jeter un coup d’œil aux nouvelles fréquentations de ton … cousin enfin ton fiancé je veux dire ... »

Un nouveau sourire laissant apparaître les canines arrondis du jeune homme, une regard en coin, une fossette qui se creuse, Simon savait qu'il touchait là où il ne fallait pas, mais Eugenia n'avait-elle pas elle même enchaîné sur Rosenwald, autant de cousins... autant d'ombre qui martelais la jeune femme et la poussait à garder la tête haute, la vendetta qu'elle menait contre Elphias déteignait avec subtilité sur Ernest, mais Simon ne participait pas à cela, il n'en était encore qu'à l'étude du cas du petit Rosenwald et il n'avait pas encore fait de choix quand à la manière de le voir, alors il préférait encore casser du sucre sur le dos d'Haimon, au moins il avait sur ce dernier matière à parler.

« - Enfin cela te concerne autant que notre relation le concerne n'est ce pas ? »

Se mordant légèrement la lèvre inférieur, Simon s’affalât un peu plus sur le fauteuil laissant sa main frôler celle d'Eugenia, son index caressant doucement le pouce de la belle sorcière tendis qu'il fermait doucement ses paupières encore quelque peu lourde de sommeil, sentant la fatigue revenir à lui. La peau de la Bogart était douce, il aimait sa texture, il l'a connaissait par cœur. Les courbes d'Eugenia, le goût de sa bouche, sa manière de bouger contre lui et ses regards brûlant lorsqu'ils c'étaient laissé aller l'un avec l'autre, l'un contre l'autre, dans cette lutte mutuel et sensuel.
Certains recoins sombre de Poudlard connaissaient leurs gémissements, leurs mots doux accordé en vitesses à l’abri des regards avant de retourner au tumulte de leurs journées bien remplit.
L'amour n'avait rien à voir là dedans, mais le lien qui les unissaient resterait à jamais, comme une trace invisible qui parcourait leurs âmes et les faisaient frissonner de temps à autre.
Il n'y avait ni but, ni enjeux, ils n'y avaient eu qu'eux, eux deux ensemble durant ce laps de temps ou après avoir tout compris et tout su l'un de l'autre ils avaient partagé leurs pulsions et une passion aussi fulgurante et tendre que violente et passionnel, à présent il leur restait les souvenir, et la flamme c'était éteinte, bien que de temps en temps elle remonte à la surface sans crier gare.
Enroulant ses doigts dans ceux de la blonde en rouvrant ses yeux, le Thornquill esquissa un sourire doux et protecteur à la jeune femme tendis qu'il laissait ses yeux se perdre sur son visage poupon.

« - Viens là. » lui murmura-t'il tendis qu'il l'attirait à lui.

Glissant doucement vers elle. On avait beau critiqué la salle commune sombre et humide de leur maison, elle possédait néanmoins des fauteuils particulièrement confortable et surtout, elle était rarement occupée. Les élèves de Salazar ne formait pas véritable une communauté, comme les Poufsouffle pouvaient l'être, et pour les unir il fallait souvent qu'un événement spécial ne ce crée, il n'y avait donc aucune crainte d'être dérangé en cette heure, et le futur alchimiste était persuadé que ce petit moment de tendresse ne tomberait dans le regard de personne, c'est pourquoi il pouvait se le permettre.

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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyDim 30 Mar - 22:03


 ◈ Simon & Eugenia ◈
Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu
et choisissez-les bien avant de leur faire confiance.







E
lle lui sourit, il l'attaquait sur un terrain sensible mais elle l'avait cherché et puis, avec lui, elle ne sentait jamais blessée. Leurs joutes verbales étaient un jeu naturel, surtout pour elle qui se complaisait dans cette attitude de chaud-froid remplie de nuance, d'incertitude et de sous-entendus. La Bogart ne retint pas le regard brièvement noir qu'elle lui envoya en réponse à son pique, de même qu'elle laissait ses yeux pétiller ensuite à la simple idée de retourner fouiner dans la vie d'Haimon. Elle ne supportait pas de lui savoir des conquêtes, elle en connaissait certaine mais elle avait bien dû mal à les sabrer sans afficher ouvertement sa jalousie... alors elle se vengeait, elle s'inventait même des histoires pour le rendre jaloux, en espérant que cela fonctionne. Ils jouaient à se brusquer, s'humilier, s'attirant vers le bas avec un plaisir qu'ils ne cachaient même pas. Bon sang, que leur relation était malsaine, à côté, coucher avec ce qu'elle devait admettre être son plus proche ami, à la barbe du fiancé, était extrêmement sain.

Notre relation ne le regarde pas en effet, elle ne regarde d'ailleurs personne...

Elle lui sourit et profita de la douceur de ses caresses sur sa main. Elle le regarda fermer ses yeux sans culpabiliser de l'avoir tiré du lit de si bonne heure, appréciant simplement un instant son visage alors qu'il ne pouvait la voir. Ils ne s'étaient pas aimés et, lentement, la passion s'éteignait mais elle éprouvait toujours pour cet homme une affection qu'elle avait mit du temps à accepter. Ils avaient succombé à l'attirance mais cela ne l'avait pas empêché de le blâmer pour ce désir qu'elle éprouvait. Il avait éveillé en elle tellement de chose, lui avait fait découvrir des pans de sa personnalité qu'elle n'aurait jamais soupçonné... Mais le plus incroyable n'était pas ce qu'il avait fait d'elle, non, le plus incroyable était qu'il avait réussi à l'apprivoiser. Lentement, sans même forcer, Simon Thornquill avait réussi à comprendre la jeune Bogart autant qu'elle même l'avait cerné avec aisance, quelques mots plus tard et beaucoup de silences éloquents, elle avait reconnu cette amitié évidente. Elle n'avait pas vu le coup venir, ça avait été naturel entre eux et, avant qu'elle ne puisse réagir, elle avait trop besoin de lui dans sa vie pour le faire fuir.

Il finit par rouvrir les yeux, l'attirant vers lui sans qu'elle n'y oppose de résistance. Féline, elle se leva du fauteuil pour se glisser sur le jeune homme. Son dos contre le bras du fauteuil et ses jambes allongées en travers des siennes, elle nicha son visage dans sa nuque. Son odeur, le goût de cette peau qu'elle devinait sur ses lèvres, lui évoquaient d'alléchant souvenirs qui poussèrent la Bogart à poser une main possessive sur le torse du jeune homme. Le sentiment profond d'être en confiance l'envahit, elle était bien, juste bien. Sa présence, son toucher, lui tout simplement, la comblait d'un bonheur simple. Doucement Eugenia cessa de regarder ce cou qu'elle avait couvert de baiser des millions de fois pour fermer ses yeux, ses nerfs retombaient, la pression, tout ce qui l'empêchait de trouver le sommeil disparaissait à son contact.

Elle pourrait rester toute la nuit dans ces bras réconfortants. Pourtant, ces petits mots piquants qu'il avait prononcé lui tournaient la tête, ils gâchaient le moment et, plus elle s'y penchait, plus elle sentait ses muscles se recontacter, reprendre cette tension qui ne la quittait plus depuis des mois. « Quelles nouvelles relations ? » demanda t-elle simplement d'une petite voix quémandeuse qu'elle n'aimait pas avoir. La curiosité avait gagné sur le plaisir, Eugenia se redressa, à cheval sur Simon, une main toujours sur son torse et la seconde se perdant à jouer avec quelques boucles, elle le toisait d'un regard interrogatif où la noirceur de la nouvelle disparu pour faire place à un air amusé alors qu'elle reprenait le contrôle d'elle-même : « Tu sais bien que j'adore me mêler de la vie privée des autres, allez, dis moi ce que tu sais... ». Elle se pencha vers lui jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent sans le quitter du regard, « je sais que tu adore me faire languir mais nous n'avons pas lancé de sort d'insonorisation, ce serait dommage qu'on réveille tout le monde ». Elle se recula tout doucement, alors que l'éclat de ses yeux et le ton de sa voix laissaient entendre que réveiller ses camarades l'amusait, et puis il savait autant qu'elle que rien ne lui plaisait plus que l'idée d'être surprise. Si bien qu'elle se laissait retomber pour lui voler un baiser furtif, avant de se remettre droite,« Dis moi juste qui sont ces relations et je ne t'embête plus avec ça ».
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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyMer 23 Avr - 22:15


Eugenia  & Simon Ҩ « Petites confessions entre amis »


Eugénia comprenait tout, elle avait toujours été d'une intelligence peu commune, gardant ce qu'elle savait, ce qu'elle déduisait, ce qu'elle comprenait pour elle. C'était cela qui avait attiré le regard de Simon, attisé sa curiosité mais aussi cette volonté de la connaître toujours plus, jusqu'à la connaître totalement, détails par détails, centimètres de peau par centimètres. L'odeur de la jeune femme, ses courbes généreuses, ses seins rebondit, ses longues jambes, il les connaissait par cœur, ainsi, alors qu'elle se blottissait contre lui, il lui suffisait de poser sa main, délicatement sur les hanches de la blonde, pour revivre cette sensation de plénitude qui l'envahissait lorsque leurs corps se touchaient. Ils n'étaient pas fait pour être ensemble, mais leurs corps se reconnaissait, comme s'ils avaient imprimé, l'un en l'autre, leurs traces. La Bogart était une perle, sa perle, sa plus proche amie, presque une confidente dévouée, les murmures qu'ils c'étaient fait au coin de l’oreille, leurs regards entendu, leurs caresses, leurs mots et les baisers volés qu'ils c'étaient donné jusqu'à ce jour, était une manière, parfois vive, parfois secrète, parfois enivrante de ce démontrer une affection qu'ils avaient peine à contrôler et à contenir, eux qui avaient été élevé dans des familles si compliqués, dans un univers si étriqué que le moindre mouvement en dehors du cadre leur semblait d'une rébellion sans nom.
Eugénia jouait à la poupée parfaite, Simon jouait le parfait petit écolier, ni l'un ni l'autre n'était dupe du masque de son amant. Mais ils le gardaient pour eux. Jouant doucement à se faire hérisser les poils sur les bras, et se taquinant doucement à la lueur éteinte des chandeliers de leur salle commune. Si personne n'aurait su mettre un mot sur leur couple, eux ils savaient pertinemment qu'ils pouvaient avoir confiance l'un en l'autre, et même si les événements futur les éloigneraient peut-être un jour ou l'autre, ils garderaient un œil attentif et protecteur l'un envers l'autre. Les deux Serpentard n'avaient pas besoin de ce le dire, c'était un faite établit, un contrat mué et pourtant plus fort qu'un serment inviolable puisqu'il était inscrit au plus profond de leurs sentiments.
Simon savait qu'il avait piqué la blonde au vif, il savait que l'instant de tendresse n'allait pas durer, mais il laissait ses doigts parcourir la cuisse dénudée de la jeune femme dans un effleurement distrait, tendis qu'il gardait le regard fixé sur le mur qui se trouvait face à lui.
Ne bougeant pas, Simon laissa la vert et argent le questionner, puis se placer sur lui, à califourchon, les mains de la jeune femme jouant sur son torse et dans ses cheveux. Sans vraiment s'en rendre compte, Simon mis une main dans le bas du dos de la jeune femme, l'observant, son regard amusé laissant la jeune femme mariner. Si il y avait bien un sujet à ne pas aborder après tout c'était Haimon Bogart et pourtant c'était si facile de parler de leu cadet. Certes Simon ne voulait et n'avait jamais voulu faire de mal à Eugénia, mais il voulait aussi qu'elle se détache émotionnellement de cet idiot, car contrairement à tous ce qu'elle pouvait clamer haut et fort, elle se savait destiner à son cousin et n'y opposait finalement pas tant de réticence que cela, gardant toujours son regard bleu vert sur l'homme qu'elle s'évertuait à critiquer.
La beauté de la Bogart était presque diabolique, et elle le savait, même ainsi, dans son pyjama et ses cheveux légèrement décoiffe, à vrai dire aux yeux de Simon elle était certainement encore plus belle, mais jamais il ne l'avouerait, préférant de loin assurer qu'il aimait lorsque les femmes se montraient distinguées, mais Eugénia n'avait pas besoin de tout cet apparat, elle possédait une élégance presque innée, qui en réalité avait été tellement travaillé, qu'il faisait parti d'elle sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Simon la laissa frôler ses lèvres, et ne pu réprimer un sourire, gardant son regard encré dans celui de la sorcière, sans un mot, la laissant continuer ainsi. Elle avait comprit son petit manège, et elle renversait la vapeur en sa faveur en jouant avec le feu, et un des points sensibles du jeune homme. Car après tout comment résister à l'appel des lèvres de la jeune femme.

« - Oh, peut-être qu'il faudrait réveiller tous le monde au contraire, pour leur faire vivre ce que tu me fais vivre tous les soirs. » L'amusement se laissait sentir dans le son de la voix du Thornquill. Il savait bien qu'elle était tout à fait capable de se laisser aller histoire de mettre un peu de piment dans leurs vies, ou du moins dans leur semaine, histoire d'être au centre de l'attention et d'écailler légèrement son vernis de perfect doll.

Les lèvres d'Eugénia se posèrent sur les siennes, et le goût de cette bouche enivra un instant les sens de Simon.  Elle se laissa retomber à ses côtés, laissant le sourire tendu du garçon se perdre dans certains souvenirs tendre qu'ils partageaient.

« - Hé bien, il semblerait que les cours de potions déplaisent moins à Haimon qu'avant, grâce à sa nouvelle partenaire de cours. Enfin ça ne serait pas la première après tout. » Le regard de Simon se porta sur la jeune femme, tendre et étrangement nostalgique. Il savait que les informations qu'il donnait à la jeune femme ne lui plairait pas plus que cela, mais après tout elle le lui avait demandé. La main douce et protectrice vint se placer tout près de la tempe de la Serpentard, et glissa le long de son oreille. Et dans un élan d'affection, il l'a serra contre lui, enfouissant son visage dans la chevelure d'or de la jeune femme.

« - Enfin, t'as bien fait de me réveillé ce soir, tu sens bien meilleur que le dortoir des Master Un. » Un léger rire filtra derrière les derniers mots de la phrase de Simon, rendre l’atmosphère plus légère, lui dire, même maladroitement qu'il tenait à elle, rester contre elle, la garder dans ses bras. Si le monde n'était pas fait comme il l'était, il serait bien rester comme cela indéfiniment, car rien n'était plus tendre que cette instant.

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MessageSujet: Re: Petites confessions entre amis   Petites confessions entre amis EmptyDim 11 Mai - 20:07


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H
m, après peut-être, je ne sais pas... fit-elle mutine, amusée par son ton et par cette simple idée. Un baiser pour finir, pour la combler et la voilà qui reprend sa place contre lui. Non c'est sûr... ce ne serait pas la première à l'attirer et ce ne sera pas la dernière. Elle n'aimait pas ça et pour sûr que dès demain elle se mettra en quête du nom et de la maison de l'effrontée choisit par Haimon. Si elle était chanceuse, il s'était entichée d'une idiote née-moldu fadasse et sans envergure, mais le connaissant il aura choisit la membre d'une famille influente ou pire, une amie de la cousine. Reléguant son intenable fiancé dans un coin de son esprit, Eugenia se cala un peu mieux contre Simon. Avec lui c'était simple, évident. Se laissant envelopper par le doux plaisir qu'elle prenait à être contre lui, Eugenia se prit à penser qu'il était dommage que sa famille ne l'ait pas fiancée à un homme tel que lui. Simon Thornquill était homme fascinant et, même si elle le soupçonnait de ne pas penser comme elle, avec un physique des plus attractif. Il avait une façon de se mouvoir déroutante, silencieux, il traversait les couloirs sans y paraître, comme insensible à ce qui s'y passait et pourtant à l'affût de tout. Son regard marquait l'esprit, sa voix le sublimait. Elle releva ses yeux bleutés sur lui, il avait une façon de poser ses yeux qui pouvait irriter les hardis, faire frissonner les peureux et attirer les curieux. Un regard expressif, détonnant chez cet être si distant. Mais ce qu'elle préférait, c'était sans nul doute sa voix. Posé, ferme, chaque mot était réfléchit, éducation oblige mais aussi caractère, il ne parlait pas dans le vide ou alors il s'emportait mais même là, il savait faire mouche. Une voix tour à tour froide, tranchante et chaleureuse dont les nuances sonores lui évoquaient d'agréables souvenirs. Elle eut un petit sourire avant de fermer ses yeux, agrippant le tee-shirt de son ami de sa main si possessive. Tout en lui dégageait un charisme froid mais persistant, quelque chose d'entêtant, de magnétique. Eugenia avait été attiré par ce charme, par ce physique fin mais qui ne pliait pas, ce visage plus expressif, par, en globalité, cet homme qui avait fait écho à son propre caractère. Ils étaient si semblable dans l'attitude et dans les valeurs, différent juste ce qu'il fallait pour se lier. Elle le trouvait d'une rare intelligence, il ne se contentait pas de vivre, de tirer des idées de deux ou trois observations, non, il voyait plus loin. Beaucoup plus loin. Elle aimait sa façon de résonner et ce même s'il n'était pas d'accord avec elle ; elle appréciait son humour taquin, son rire rare mais clair, devenu précieux à force de rareté.

Elle lui sourit alors qu'il l'effleurait et elle eut un petit rire en l'entendant. Encore heureux qu'elle sentait meilleur que ce dortoir remplit de rustres ! Elle sentait son visage mêlé à ses cheveux, aimait ses bras qui la serrait contre lui, l'emprisonnait. Une douce chaleur l'enveloppait, elle se sentit gonflée de bien-être et recroquevilla ses bras contre elle, attrapant de ses doigts fins les pans de sa chemise. Agrippée, lovée, Eugenia ferma les yeux, toute à l'instant.

Malgré toute l'affection qu'elle lui portait, malgré le bonheur qu'elle éprouvait dans ses bras, elle n'était jamais tombée amoureuse. Son cœur, son corps, son esprit, s'était liée pour lui infliger un sentiment plus fort que l'amour. Quelque chose d'au-delà, de plus intense que les sentiments amoureux ou l'amitié forte, ils l'avaient rendu loyale. Eugenia ne volait que pour elle-même, au plus profond d'elle-même elle avait la certitude qu'à ses projets elle sacrifierait jusqu'à sa mère. Elle n'était pas quelqu'un de confiance, et pourtant. Pour sa famille elle était devenue la jolie poupée, pour Poudlard elle était l'héritière aux idées qu'elle ne partageaient pas. Jamais elle n'ira à l'encontre des intérêts familiaux, elle assouvira cette vengeance qu'on lui avait imposé et qu'elle avait fait sienne. Cependant, alors qu'elle évoluait au sein de l'école, elle avait petit à petit posé les bases d'un futur un peu différent. Ce projet qu'elle gardait enfouit en elle, inconnu de tous, ne sera pas aisé et, au moindre caillou dans son engrenage, il s'écroulerait. Elle avait des envies et elle saura trouver le moyen d'accomplir ses rêves sans entacher le nom des Bogart. Même si cela impliquait de mentir, trahir, puisque la fin justifiait les moyens. Eugenia donnait l'illusion d'être fidèle mais lui plus qu'un autre pouvait deviner sa nature versatile. Ses sentiments l'avaient trahis, il l'avait mise dans cette relation complexe pour les autres et simple pour eux. Elle savait comment se débarrasser de lui, une note dans son esprit pour lui rappeler quand elle s'inquiétait de ce lien si fort, qu'elle avait un peu de contrôle sur ce qu'ils partageaient. Néanmoins, elle avait beau s'accrocher à ce mémo, elle lui faisait confiance, avait besoin de lui, pas comme quelqu'un de dévoué, de dépendant, mais parce que sans lui sa vie serait un peu moins lumineuse. Pour une femme comme elle, prête à sacrifier l'amour pour un peu de pouvoir, l'amitié pour une vengeance, se sentir aussi bien, aussi complémentaire, envers quelqu'un était plus dangereux, plus fort, que n'importe quel autre sentiment.

Ses bras la serraient toujours, ses yeux se fermaient et son miracle s'opérait. Elle ne pouvait dormir seule, en tête à tête avec ses pensées, alors elle s'invitait et, à chaque fois, réussissait à grappiller quelques heures de quiétude... Magyar grossissait, grossissait, et Eugenia lui criait d'arrêter de manger les chouettes des autres, que ce n'était pas convenable. Ignorant sa maîtresse, la chouette était toute à son cannibalisme mais elle avait l'art et la manière de le faire. Puis, comme ça, Magyar se transforma en véritable dragon, elle était d'une rare beauté et troublante de réalisme, si bien qu'Eugenia reconnut qu'elle avait bien fait d'avaler ses camarades. Elle alla enfourcher son amie qui lui tendait une aile avenante, quand MINCE ! Elle s'était réveillée en sursaut, hébétée, tirant sur les bras de Simon sans vouloir s'y déloger. Me suis endormie, dit-elle d'une petite voix avant de sourire, puis de se reloger, bien au chaud dans sa place. Je ne bouge plus, je prend le risque qu'on nous trouve. Cela mettra un peu d'animation... les yeux fermés elle souriait et c'est le ventre pleins de papillons amusés, l'esprit serein, qu'Eugenia s'endormit une nouvelle fois dans les bras de Thornquill.
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