Les cours étaient terminés, enfin. J'avais attendu ce moment de la journée avec une hâte absolue et par chance pour une fois nous n'avions pas beaucoup de devoir contrairement aux habitudes. Parfait non ? Pour moi cela l'était en tout cas, sans doute parce que je n'aime pas les cours, à se demander comment j'allai bien pouvoir faire pour réussir à passer mes A.s.p.i.c en fin d'année, mais bon, je ne m'en formalisais pas.
Arrivant en toute tranquillité dans le couloir du rez-de-chaussée jouent un peu des coudes tout de même pour me frayer un passage dans le couloir au milieu de cette foule d'élève. Relevant doucement la tête en donnant un petit a-coup sur le côté pour chasser ma mèche de devant mon visage, mes jambes s'arrêtèrent instantanément lorsque je vis James.
Que faire ? Que faire ? Bien que ma première réaction et uniquement par réflexe ait été de pivoter sur moi-même, mais c'était totalement stupide et j'en avais maintenant conscience. Certes, je ne le voyais plus de cette façon, pourtant cela ne voulait pas dire que lui ne m'avait pas vu. M'avait-il vu ? Mon Dieu, à cette pensée je me tournai en nouveau et commencer à tapoter nerveusement tour à tour sur mon sac avec mon index et mon majeur. Mince et zut, un instant de dos et cela avait suffi à ce que je le perde de vu. Mais où était donc t-il passer bon sang c'est pas possible.
S'en plus réfléchir, je me remis à marcher, beaucoup plus rapidement cette fois et ne me soucier plus du reste des gens autour de moi. Je n'avais pas une infime petite idée d’où était James, cet adorable ami de longue date que je fuyais encore une fois, mais j'espérais pouvoir l'éviter. En fait cela me faisait de la peine de réagir de la sorte en sa présence, de plus il ne devait pas comprendre, mais c'était un peu comme instinctif depuis que j'avais entendu parler de cette Philomena plus de leur amitié.
Une fois le code de la salle commune des Poufsouffle fait et par chance réussi, moi qui habituellement l'oublier chose qui m'avait souvent valu de me retrouver plaine de vinaigre, je m'y faufilai et m'assis dans un fauteuil. La salle commune des Poufsouffle est un lieu vraiment agréable et chaleureux ce qui arrive à m'arracher un sourire. À la fois contente d'avoir pu échapper aujourd'hui encore à James et songeuse, je restais là, groggy tout en fixant l'herbe ondulante au gré du vent visible par les fenêtres.

               

C'est avec une certaine flemme que j'entamai la lecture des notes prises en cours d'étude de Runes. D'un coup, j'entendis un bruit, dans le couloir surement pensais-je. Levant les yeux au ciel avant de reprendre ma lecture sur laquelle ma concentration n'accrochait plus. Trop prise par une pensée pour mon ami que je connaissais depuis... depuis toujours en fait et pourtant depuis quelques semaines, je l'évitais stupidement et comme jamais auparavant.
Parler avec James m'avait déjà traversé l'esprit à maintes reprises d'ailleurs, mais pour dire quoi. C'est alors qu'une voix se fit entendre tout près, brisant le silence régnant ou presque et je fis un bond, balançant par simple mégarde mon livre qui tomba au sol en se refermant. J'étais pourtant plus que certaine d'être seule dans la salle. Pfff de toute évidence ce n'était plus le cas à présent puisque quelqu'un venait de prendre plaisir à m'effrayer. Me décidant à lever la tête tout en fronçant les sourcils, c'est avec stupeur que juste là je découvris... James.
Super ! Et en plus il voulait que l'on parle, puis ce ton d'autorité dans sa voix était des plus étrange à mes oreilles, inconnu aussi. Peut-être est-ce une forme d'agacement, mais bon faut aussi avouer que cela était compréhensible. Je ne savais même plus trop si nous l'étions encore et pour dire, la situation était devenue tellement bizarre que ces derniers temps je l'ignorais souvent que ce soit dans les cours ou non bien que ce soit assez difficile.

- Toi ? T'es chiant , tu m'as fait peur. Bien sur cela ne valait pas la peine d'être mal pris, puis James me connaissait bien pour le savoir.
- Tu es ici, dans la salle depuis longtemps ? Dis-je prenant un air sérieux et totalement indifférent à sa présence alors que mon premier mot s'était accompagné d'un demi-sourire.

Inconsciemment je venais d’entamer moi-même la conversation, certainement pas sur le sujet dont-il souhaitait parler lui et sachant que celui-ci serait du genre : explique moi pourquoi tu me fuis, sauf erreur eh bien je préférais me taire à ce propos du moins tant que cela était encore possible.

               

Assise tranquillement dans l'un des gros fauteuils après une grande freyeure, je contemplais les blaireaux dansants gravés dans le bois de la cheminée en attendant une réponse même si finalement elle m'importait que très peu. Que James soit arrivé ici avant ou après moi dans la salle n'avait vraiment aucune importance, en fait je me demandais sérieusement pourquoi j’avais demandé ça, mais j'en écoutais néanmoins la réponse qu'il me donna sans en manquè le moindre mot.

- Mouais, normal puisque j'y étais. Marmonnais-je sans bouger.

Sa deuxième phrase m'obligea à tourner la tête pour le regarder affrontant ainsi la situation tant bien que mal et plus mal que bien d'ailleurs.
James soutenait mon regard avec insistance, moi en revanche je n'en fis pas de même contrairement à d'habitude. Sa question était pourtant plus que claire, mais toutes les choses que j'aurais pu dire me paraissaient abrupte. Je soufflai puis ausa les épaules et m'obligea à répondre.

- Oui, bah... O-on à grandit depuis et... pfff. De toute façon c'est juste qu'on tombe pas au même endroit au même moment. Enfin en dehors des cours quoi ! Rétorquais-je bredouillante.

Ma phrase avait déraillé totalement au fur et à mesure de mes mots. C'est pas possible d'être une tel calamité, pensais-je et bonjour la cohérence non d'un chien. J'étais aussi douée pour parler à... un ami, ex-ami, roh et zut ce qui l'était quoi, que pour faire une potion ou une formule.
Dans tout les cas il avait raison, j'en avait marre de faire semblant, mais des que j'arrêtais cela donner du n'importe quoi avec un résultat minable comme là. J'étais malgré ça contente qu'il ne m'en veuille pas en tout cas.

               

Je n'aimais pas du tout ce regard avec lequel James me fixait. Après tout le temps que nous avions partagé par le passé quand nous étions plus petits, je pouvais savoir en quelques secondes que son regard indiquer une certaine colère.
C'était étrange, je l'avais rarement vu se mettre en colère et surtout aussi rapidement. Écoutant ce qu'il disait, des souvenirs de notre amitié me passer en mémoire comme un vieux super 8 aux images brouillées. Hélas lorsque mon cerveau fut de nouveau apte à reprendre part à la conversation je n'avais entendu que brièvement ses mots, mais l'essentiel était néanmoins parvenu jusqu'à mes oreilles dû à l'augmentation volontaire de sa voix.
Si jusqu'à maintenant je m'étais donné tant de mal à me détourner de lui chaque fois que je me retrouvais nez à nez avec James, éh bien à présent je me devais de lui procurer des explications comme il me le demandait et assumer la conséquence de mes actes. Il me dit que j'avais changé et mes paroles ne se firent pas attendre.

- Tout le monde change James. Dis-je froidement sans vouloir pour autant être brutale.

Lui aussi avait changé, mais d'une façon positive. Aux dernières paroles qu'il prononça, je baissai simplement la tête me mordant la lèvre inférieure et haussant les épaules. De toute façon James n'allait pas abandonner aussi facilement et tout ce qu'il risquait de faire, c'est s’énervait encore plus, alors à quoi bon.
Je me levais attrapa mon sac, hésita un instant puis le posa par terre. Je retirai mes chaussures du bout des orteils puis m’installa dans le siège d’où je m'étais levé, rapprochant mes genoux vers mon abdomen et me touna vers James. Non, je n'allais pas fuir, pas cette fois-ci.

Mais merde ! Tu crois quoi ? Tu penses que ça m'amuse peut-être de t'ignorer, hein ! Eh bah ce n'est pas le cas parce que mon ami me manque, mais franchement... Je me tus coupant ma phrase là, il valait mieux pas que je continus.

               

Je ne pensais pas qu'il me répondrait après ce que je venais de dire. Il semblait toujours en colère même peut-être encore plus maintenant vu son rire. Je n'avais pas tourné mon regard pour l'instant. L'observant, je me rendis vraiment compte qu'il avait réellement changé, chose à laquelle mon attention s'était détourné jusque-là.
Nous n'étions plus ces amis d'avant qui courait dans le sable chaud de l'été ou qui partageait un paquet de bonbons juste avant de manger alors que ça nous avait été interdit, nous étions ces deux grands abrutis incapable de rester calme tandis qu'on parlait. Ses paroles étaient vexantes. Je plissai les yeux et tendis mon bras vers lui écrasant mon index sur son bras.

- Sache que j'en ai rien à faire de ma réputation ! Puis de toute façon j'en ai pas alors.

Ce n'était pas avec mes notes moyennes et mes bêtises comme lorsque nous avions jouet à la marelle dans les escaliers avec une autre amie et j'en passe que j’allais me faire une réputation et c'était bien comme ça. Mais quoi ? que venait-il de dire là, à l'instant même ? Il adore Philomena.
J'avais entendu tant de chose sur elle, mais j'en avais retenu qu'une seule, elle fessait de la magie noire. Bon, c'est dans tous les cas ce que j’avais cru comprendre et elle n'allait pas s'en vanter si c'était le cas alors moi, je préférais me méfier quand même hein.

- Oh mon dieu non, James, pas toi. Tu adores cette fille ?! Non, mais en fait... ne me répond pas je veux même pas le savoir.

S'il faut... S'il faut elle avait entrainé à faire de la magie noire lui aussi. Sur ces mots, je retirai mon doigt de son bras et me mis bien au fond de mon fauteuil. Les yeux encore écarquillaient, je déglutis. Oh l’horreur j'étais en plein cauchemar mon ancien ami allait devenir mangemort. J'imaginais deja le pire, le pauvre.
Continuant à l'écouter les pensées traversaient mon esprit comme des fusées. Mais comment pouvait-il dire ça ? Il était trop adorable, sauf que je réussis pas à répondre quoi que ce soit. Pourquoi il secouât la tête soudainement ? J'écoutai en nouveau puis cette fois ça allait mieux.

- J'ai plus... si j'ai envie de te voir, mais c'est compliq...

Je m’interrompis en voyant son geste vers moi et voulus reculer, j'étais deja au plus loin dans le fauteuil et ne pouvais pas reculer plus. Heureusement il n'acheva pas son geste même si cela m'aurait fait super plaisir, enfin, si j'aurais moins peur à cet instant précis. Malgré ça je me forcé à sourire pour camoufler.

               

Il me demandait pourquoi je n'en dis pas plus, qu'il pouvait tout entendre, qu'il n'était pas un gamin. Dommage, car au moins quand nous étions gosse on se parler sans retenue alors que là, j'étais beaucoup moins bien. Je ne mordis la lèvre réfléchie un instant et m'obligeai à croiser son regard marron.
À présent c'était pire, plus j’agissais, plus je m’enfonçais dans un vide qui semblait ne jamais prendre fin comme si quoi que je dise ou face cela rendait la situation que plus pénible à supporter. Je me sentais d'autant plus coupable de la brisure de notre amitié. Eh bordel, pourquoi avais-je accepté d'avoir cette conversation avec James ? Ses questions successives me retourner le cerveau dans tous les sens alors que j'étais tout à fait incapable d'en donner les réponses.
Il avait le droit de me détester parce que je m'étais comporté lâchement, comme une idiote et pourtant, il restait calme. Je soupirai et levai les yeux au ciel ne sachant pas comment dire la vérité sans trop paraître abrupte ou le blessé moralement.

- D'accord tu veux des réponses et je comprends.

Quand j'y pense ça fait quand même six ans qu'on fait comme si de rien était, moi en l'ignorant et lui en ignorant que je l'ignore, tout ceci commençait à se faire insupportable assez de ce petit jeu stupide.
Bon par ou commençait ? Génial mon cerveau s'emmêlait avant que j'ai dit quoique se soit. Roh et zut ! Depuis quand m'expliquais avec mon ami était devenu si compliquer ? Il était plus que clair que les élèves s'accuser de ceci ou cela et pour démêler le vrai du faux c'était un peu comme essayer d'attraper de la fumée.

- OK, j'ai entendu une multitude de choses concernant Philomena et je parle pas qu'elle soit bizarre ou quoi parce que ça, au fond tout le monde l'ai à sa façon. C'est quelque chose de plus sombre.

Je n'en dis pas plus pour l'instant préférant d'abord voir sa réaction.

               

M'attendant au pire comme au meilleur je me retournai un instant histoire de mesurer la distance qui me séparait de la porte d'entrée de la salle commune Poufsouffle et fit de même avec la porte des dortoirs des filles, c'était un garçon donc aucun risque d'y être suivi, idéal pour... euh... pour fuir encore. Cette dernière porte étant la plus proche mon choix automatiquement se serait adopté à celle-ci. L'éclat de rire de James me déroutait, jamais je n'aurais pu prévoir une réaction pareille.

- Quoi, alors c'est juste ça, elle est mauvaise sorcière et rien d'autre !

Jesus Krispies ce que je pouvais être idiote quand j'avais une idée en tête. Dire que depuis près de Six ans je déguerpissais les lieux chaque foix que James pointait le bout de son nez et juste pour une stupide rumeur qui cela dit je n'avais jamais pu le relever ou justifier.
La grande je-m'en-foutiste que je devenais peu à peu honteuse pour une foix, je ne pus cependant pas réfréner un petit esclaffement de rire me moquant intérieurement de moi même, d'avoir été si ridiculement bête. J'attrapai un coussin en patchwork posé juste là, à côté de moi et le balançai amicalement à travers James, exactement comme quand nous étions jeunes.

- Ouais et bin tu sais reconnaitre de la magie noire peut-être... et cela ne faisait aucun doute maintenant que tout était dit et qu'il n'y avait plus de malaise entre nous. mais t'as toujours d'aussi mauvais réflexes. Lançais-je pour le taquiner, j'avais beaucoup de temps à rattraper à ce sujet. Ne pas lui avoir lancé de pic m'avait autant manqué que notre complicité d'antan.

               

Alors, comme ça mister Aylen n'exerçait pas ses réflexes. C'est plus que certain que contrairement à moi, tout le monde ne s'amuser pas à flanquer des coussins à travers les autres sans prévenir combien même ce geste manifestait plus de l'affection que du sadisme. J'avais juste une façon bien personnelle de l'exprimer. Je ne pus hélas m'empêcher de pouffer de rire lorsque le coussin lui arriva dessus et que James me le renvoya.

- Oh oh heureusement que je suis là pour remédier à cela alors. Dis-je continuant de le taquiner tout en observant le déplacement de James qui se stoppa devant mon siège et prit la parole.

Je soupirai, heureuse de pouvoir être enfin en nouveau vraiment moi avec lui au lieu de faire comme si il n’existait pas. Me décollant d'un peu de ce confort en mousse jaune j’étendis mon bras en avant posant ma main sous la gorge de James l'agitant de droite à gauche comme le mouvement effectuer pour décoiffer une chevelure.

- Et toi donc ! Tu n'imagine pas comment c'était horrible de devoir t'ignorer continuellement.

Enfin, si il pouvais s'enfaire une idée, mais elle n'égaliserait jamais la vérité. À peine eus-je fini ma phrase que James passa ses bras autour de moi. Oh, qu'il était adorable comme une petite peluche que j’attrapai aussitôt dans mes bras aussi. Puis il se réagenouilla devant moi au lieu de s’installer dans un fauteuil.
Je fronçai mes sourcils sans pour autant faire disparaitre ce joyeux sourire de mon visage. Si une personne venait mettre ses pieds dans la salle ça risquer à devenir très bizarre pour un regard extérieur à la situation.

- Bouge toi, viens là que si quelqu'un entre il va se mettre des trucs pas très nets en tête. Sur ceux je me plaçai d'un seul côté du fauteuil laissant une grande place vide faisant signe à James de venir s'il voulait. Puis les fauteuils Poufsouffle son tellement grand que trois personnes auraient pu s'y assoir sans problème. - Bon près pour passer les aspic ? Houla en y pensant, c'était en fin d'année, mais bon j'allais quand même stresser pour ça.

               

James me répondit en dégoisant qu'il pensait que oui, puis il fut soudainement plus certain de lui avant de se fourvoyer à parler des Serdaigle. Tournant sa tête vers moi, James me fit un léger sourire, si cela était censé me faire passer un message télépathique c'était totalement raté. Ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas jouet à "que veut dire cette expression ? " alors je me contentai tout simplement de lui faire un autre sourire un peu incertain ce qui devait donner un résultat lamentable.
Ensuite, il me retourna la question, chose qui me surpris beaucoup quoique j'aurais bien dû le prévoir. M'installer en un lieu calme avec mes ouvrages et parchemins, voila une résolution qui diverse fois fut l'otage de mes songes pour n'en être qu'un échec au final.

- Bien sûr que j'ai commencé à réviser mais bon tu me connais, moi et les révisions... Mentis-je à moitié.

Si je n'aimais effectivement pas les révisions et qu'un moustique puisse facilement en venir à bout de ma concentration, cela n'était cependant pas franchement la cause de ma non-révision.
Détournant mon regard devenu froid et distant, je me mis à fixer le mur à côté de la cheminée, en vérité je ne sais ce que je regardais exactement, mais je ne voulais pas avoir à m'expliquer avec James. Cela faisait un moment que notre amitié était devenue... bizarre, alors j'avais espoir qu'il ne remarque pas ce soudain changement.
Les songes encombrants mon esprit n'avaient d'égale que le néant et pour seule raison que beaucoup trop de questions atermoyer dans mon cerveau depuis le soir après avoir quitté le bal de Noël avant que celui-ci ne soit fini.

- Tu crois qu'il y a des élèves qui font de la magie noire ici, dans notre école ? Demandais-je sans trop d'intonation dans ma voix qui même à mes propres oreilles m'avait paru curieuse.

               

Ouais, il avait raison mieux valait ne pas s’attarder sur un sujet si épineux. Si il y avait beaucoup de magie blanche à Poudlard c'est sans nul doute que la magie noire l'égaliser, ma question fut stupide en y repensant.
Le profond silence s’installent entre nous me remémora qu'une amie m'avait donné rendez-vous pour aller se promener à Pré-au-Lard. C'est dans le but de m'y rendre que j’attrapai mes affaires pour les ranger dans mon sac.
C'était super d'avoir pu parler avec James, mais le temps passait décidément vite, trop vite même.

- Bon je viens de me souvenir qu'il fallait que je vois une amie.

Satisfaite de cette conversation j'en regrettais mon propre départ hors de la salle commune Poufsouffle dans laquelle nous nous trouvions. Une brise de motivation me fit me lever un peu niaisement.
Ne sachant comment réagir je lui fis la bise en guise d'au revoir amical. Ce fut légèrement crétin après tant d'années d'ignorance, mais que faire d'autre ? Sans un mot, je fis le tour du fauteuil me dirigeant droit vers la porte afin de sortir