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 You come here and Hogwart is a little bit better

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Callum Hodgson
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MessageSujet: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptyMar 10 Juin - 23:00


 ◈ Maureen & Callum ◈
Enfin tu débarques à Poudlard, ça va être chaud pour toi
mais ça me fait sacrément plaisir de t'y voir !






P
rofitant d'un peu de répits offert par le Patron, Callum se dirigeait vers Pré-au-Lard le pas plus vif que d'ordinaire. Une fois n'était pas coutume, il avait une amie à accueillir. Il s'était beaucoup vue quand il n'était pas accaparé par son travail. Jamais il n'abordait les conflits du ministère, ses missions, car même si Maureen savait ce qu'il faisait, il ne pouvait se permettre de faire capoter les missions en cours juste pour un peu de conversation. Juste pour un peu d'amitié. Il aimait sa forme de solitude, mais son point de vue lui manquait, son rire et sa maladresse aussi, et cette fois ils allaient sortir du cadre des banalités. Elle était à côté, dans le même environnement, pour une fois, il pouvait aborder le sujet sans craindre que son interlocuteur ne balance l'information aux journaux. Il savait tout de même ce qu'il avait à dire et à cacher mais quand même, se confronter à son avis allait être des plus plaisants. Poudlard n'était pas le plus bel endroit du monde, chaque jour il avait la preuve de sa laideur et heureusement qu'il avait Theobald et Alan avec lui, néanmoins il ne pouvait s'empêcher d'être heureux que son amie arrive. Il n'en avait que trois sur cette Terre, c'était bien suffisant et les avoir sous le même toit, ne pouvait que le satisfaire. Pourtant il savait que ça n'allait pas être simple pour elle, un peu inquiet même si se fatiguer à anticiper les malheurs n'étaient pas dans ses habitudes, il se doutait qu'il allait devoir veiller au grain, la surveiller de prêt. Mais là, ce soir, il était juste bien que l'une de ses plus proches amies ne l'obligent plus à s'inventer des dîners d'affaire pour transplaner jusqu'à Monaco.

Quand elle avait posé pied à Pré-au-Lard, qu'il avait été l'accueillir avec toute la délégation, ils s'étaient convenu d'un rendez-vous aux abords du château quand ils auront pris le temps de souffler. Le début du chemin, pour qu'il ne soit pas trop loin du château en cas de soucis mais qu'ils puissent finir au Trois-Balais, une choppe à la main, même s'il trouvait ça pas très professionnel si des élèves les voyaient. A mesure qu'il avançait, des anecdotes lui revenaient, des faits à préciser et surtout, une énième foule de questions, d'interrogations. Il ne s'inquiétait aucunement de la tournure qu'allait prendre les retrouvailles, elle allait comme à son habitude faire la conversation et lui n'aura qu'à suivre le fil. Ponctuant l'ensemble de quelques mots bien placés qui satisferait sa curiosité. Callum n'était pas bavard,  il était même rustre, pas spécialement curieux de la vie d'autrui mais quand il s'agissait de ses amis, il faisait preuve de plus de protectionnisme et d'attention qu'on ne lui en demandait. Il s'ouvrait un peu, laissait même échapper une ou deux blagues qui n'avaient rien de drôle tant elles étaient de mauvais goût, il semblait même moins austère et plus sympathique. Un léger changement qui se modifiait en fonction des personnes, comme s'il n'osait complètement s'ouvrir et qu'il préférait montrer un pan de sa personnalité à chacun, à eux de compléter le puzzle. Si avec Theobald ils avaient leur propre moyen de communication incompréhensible aux yeux d'autrui et si avec Alan il avait une complicité qui n'avait pu prendre racine que parce qu'ils s'étaient connu à sa sortie de prison ; avec elle il était plus simple, plus posé et probablement le plus attentif. Oui, aller ensuite au Trois-Balais était une mauvaise idée, il allait y perdre toute sa crédibilité. Le couvre-feu ne tarderait pas être dépassé, au moins il se satisfaisait de l'idée que s'ils tombaient sur des élèves il pourra les renvoyer au château.

Enfin, il arriva, un peu en avance semblait-il. Pourtant il était toujours à l'heure, il mit son décalage sur le compte de son impatience et sans plus s'y attarder s'installa au point de rendez-vous. Il posa son dos contre la rambarde mais sans s'y appuyer, toujours aussi droit et bien campé sur ses deux pieds même quand personne ne le regardait. Son costume tiré à quatre épingles, l'air stoïque, même sérieux, il balaya le parc des yeux pour s'assurer de leur solitude, pour ensuite se tourner vers Pré-au-Lard. De quelle maison allait-elle sortir ? Il les regardait toutes, sans vraiment la chercher, jusqu'à ce qu'il la trouva. L'homme de main impassible esquissa un sourire qui fit rayonner tout son visage, il ne s'avança pas à sa rencontre, il n'y eu aucun violon, il l'attendait patiemment, simplement bien en cet instant.
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MessageSujet: Re: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptyMer 11 Juin - 13:12


Tell me the truth.  
Souffler. Je te laisse le temps de souffler, Maureen. On se retrouvera pour boire une verre. Avec plaisir. Souffler. A croire que c'est interdit. Quelqu'un, quelque chose, une force supérieure m'empêchait de souffler. Les larmes avaient cédées leur place à la colère. Mes yeux bouffis, mon visage détruit par la tristesse et le torrent de mes larmes, il n'y avait plus rien. Non. Juste cette douleur au fond de la poitrine et une rage qui consumait ce si doux visage… Froid. Cassant. Fermé. Dur. Presque professionnel. Si neutre. Une pupille perçante qui ne faisait que se balader de ci et de là. J'aurais été capable de tuer un loup de mes propres mains, je pense bien. En tout cas, cela aurait pu me permettre de me défouler…. Par la barbe de Merlin, c'est bien ça qu'il me faut. Me défouler. Détendre ce corps et cet esprit bousculé.

Mon retour à Londres avait été perturbé par les plaintes incessantes de Kris et ses longs regards appuyés. Oui, jeune homme, je sais, tu veux rencontrer ton cher père. Tu as attendu toute ta vie, tu attendras encore un peu, j'ignorerai ta colère et ta haine quelques jours de plus.
Les rencontres et d'étranges retrouvailles s'étaient déroulées, les unes après les autres. Ma colère s'était explosé face à Leopold, mon chemin avait croisé celui de mon ex-mari abandonnant entre ses doigts mon alliance et lui apprenant tout. Mon absence, mon passé, mes douleurs et le fait qu'il soit père. Coucou, Howard, c'est moi, je ne suis pas morte, tu es papa et ton fils à seize ans. J'avais fini par retrouvé Feodora aussi, grande amie de toujours, une sœur, tout et plus que ça. Annette n'avait qu'à voir mon visage, jour après jour, changer petit à petit. Mais ce sourire avait toujours été là. Accroché sur mes lèvres, soufflé par mon cœur, je souriais. Souris à la vie Maureen, et la vie te souriras. Sèmes ce que tu veux récolter et rien d'autre.

Présentement, je n'avais pas envie de sourire. Mon regard fixé sur le dossier posé sur mon lit aux Trois Balais, je finis de me préparé. Adieu ces jolies robes, bonsoir ce pantalon fin de toile couleur crème accompagné de son chemiser blanc. Un foulard un peu plus coloré à motif autour du cou, la veste crème par-dessus, je fini par attacher mes cheveux. Le maquillage ne fut ajouté seulement pour adoucir mon visage.

Je fermais les yeux et je soupirais.

Promets moi Callum, que tu n'es au courant de rien…. Jure le moi, je veux l'entendre, hurles-le si tu veux… Et soit assez convainquant, que je te croies du premier coup.

Je glissais mes papiers dans ma veste, cela fait une éternité déjà que je ne me trainais de sac à main. C'était bien trop encombrant et peu pour moi. Comme les fines sandales confortables que je portais. Adieu les talons. Pour un métier où dieu seul sait où je pourrais finir.

Et puis je suis sortie plus tôt, pour prendre l'air, me détendre. Je n'avais pas envie de te faire face avec cet air dépité. J'ai souris. Encore et encore, laissant le vent frais colorer de rouge mes pommettes. J'ai souris et j'ai laissé une fausse joie s'engouffrer dans mon être. J'avais presque l'esprit léger.

En retard de quelques minutes, fort probablement. Ce n'était pas mon fort ces derniers jours, bien qu'habituellement extrêmement ponctuelle. Les mains dans les poches, j'avançais, d'un pas léger et pourtant bien décidé. Je ne mis pas longtemps à te trouver des yeux. Tout se déchira. Le cœur lourd de révélation, je m'avançais vers toi. Il faut que je sois forte, n'est-ce pas ? Combien de fois avais-tu pu me le souffler au creux de l'oreille pendant ces seize longues années ? Tu as été l'un des rares, le seul sûrement que j'avais accepté à mes côtés pendant ces moments de faiblesse. Dieu seul sait combien je suis pudique. Reconstruire ta vie et ta personnalité avec les fragments que tu semais ? Un jeu d'enfant pour une personne aussi observatrice que moi. Mais si mon visage était loin du tiens, laissant la joie et la gentillesse donner vie à mes sourires, je me dissimulais tout autant que toi. Secrète, silencieuse, j'avais toujours tout intériorisé. Nul ne me connaissais vraiment et ne pouvait deviner à quel point je pouvais être fière ou ambitieuse. J'étais forte, fut un temps. Mais harcelée par le passé et la folie, c'est dur de ne pas craquer parfois. J'étais devenue folle, Callum, tu le sais bien. Tu m'as vu délirer et trembler pendant ces moments où j'étais victime de ces souvenirs qui éclatait ma conscience. Ailleurs, transportée dans un autre univers, je ne savais plus ce qui était du vrai du faux. Longtemps j'ai cru que tous ces souvenirs étaient faux, synthétique, que quelqu'un tentait de me rendre folle… Longtemps j'ai cogné contre ton torse avant de me calmer, fatiguée et vidée. Inlassablement les mêmes mots, les mêmes conseils. Et pourtant ils fonctionnaient à merveille.

Un doux sourire vint étirer mes lèvres. Tristesse, quand elle te transperce. Je me suis approchée de toi, soufflé ton prénom et je suis venue passer mes bras autour de ta nuque, fondant contre ton corps. « Je suis contente de te voir.. » Ou bien, c'était ce que j'étais censée ressentir. Promets le moi Callum.

J'ai fermé les yeux, savourant ton parfum et la chaleur protectrice de tes bras. Oui, ta présence m'avait manqué. Tu étais devenu un repère pour Kris, un pilier pour moi. Je suis désolée de t'imposer ça, si tu savais. Mais je n'aurais pas tenu bien longtemps de plus, dans cette bulle sombre sans quelque comme toi. Le roc fasse à la tempête, l'eau contre le feu.

Mes doigts ont effleuré ta nuque. Peut-être bien qu'en temps normal je t'aurais taquiné sur ta petite taille… Non c'est vrai, il te manquait quelques centimètres pour être parfait, soyons réaliste. Ou sur ton costume tiens, trop d'élégance pour toi.
Puis j'abandonnais ton contact. Un simple signe de tête pour te faire comprendre que je n'avais aucune envie d'entrer dans le bar. Marcher. Prendre l'air. Nous nous éloignons pour quelques minutes sûrement, le temps de parler un peu, avant que je sois apaisée et veuille bien boire en ta compagnie.

Mon pied heurta un obstacle, trébuchant. Je commençais à basculer en avant. Tes réflexes et ta rapidité légendaire m'assura la présence de tes doigts autour de mon poignet. Me retenir. J'en fis tout autant. Un nouvel appui au sol, j'y mis tout mon poids, t'entraînant dans ce début de chute. Un second mouvement, pour faucher ton appui principal, restant hors d'atteinte du mien, ton poids et mon élan fit basculer ton corps. Toujours user de la force de l'autre pour prendre le dessus, le tout sans jamais se fatiguer. Je m'écartais vivement, presque légère t'observant t'écraser au sol, là, à mes pieds. Vois-tu Callum, j'ai peut-être perdu mon endurance, perdu mes réflexes, mais ma défunte formation, mon défunt passé, il coule dans mon sang.

Un grondement coula de ma gorge, de la rage à l'état pur, et je vins cogner mon pied contre tes côtes. Pas assez de force pour te faire véritablement mal, sûrement assez pour te couper la respiration quelques secondes, non ?

Surprise, professeur.

« Mon dossier. Code OZ44T8. T'étais au courant, Call ? »

Parce que je te jure que si c'est le cas, t'auras beau murmurer n'importe quoi, t'auras beau me serrer dans tes bras, je t'en voudrais à te crever, Callum. Tu peux pas m'avoir fait ca, pas vrai ?

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Callum Hodgson
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MessageSujet: Re: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptyJeu 19 Juin - 19:32


 ◈ Maureen & Callum ◈
Enfin tu débarques à Poudlard, ça va être chaud pour toi
mais ça me fait sacrément plaisir de t'y voir !






U
ne étreinte forte, pressante, alors que son parfum l'envahit et qu'il perçoit un ton triste dans l'écho de sa voix. Moi aussi. Je suis heureux de te voir. Il baissa le regard, sans jamais totalement le fermer car il ne pouvait abaisser ses barrières jusque dans les doux moments et, silencieux, profita de l'instant. Elle était là. Après tout ce qu'elle avait traversé, après l'amnésie, la violence des souvenirs, la folie, elle était là, debout, bien sur ses deux pieds. Qu'est-ce qu'il était fier d'elle. Après tout ce que la vie lui avait imposé, elle avait trouvé la force de ne pas jamais sombrer, ses dérapages n'avaient été qu'un processus de construction. Elle était incroyable. Je te l'avais dis, que tu avais plus de ressources en toi que tu ne l'imaginais, que rien ne pourrait te mettre à terre. L'esprit abîmé, tu as su être femme, mère, si ça ce n'est pas la preuve que tu es forte. Je n'ai rien fait d'autre que t'ouvrir les yeux, je n'ai rien fais, ton parcours tu ne le dois qu'à toi. Il lui sourit doucement, un bref éclat sur son visage aux traits durs et il suivit le mouvement. Après toi. Ils marchèrent un peu, dans un agréable silence, profitant simplement de la compagnie de l'autre. Ca aussi, c'est une chose que j'apprécie chez toi. Tu sais apprécier le calme, la quiétude. Son pied se tord, elle trébuche et il n'a qu'à tendre le bras pour la rattraper. Maladroite, comme toujours... ou pas. Un piège, maligne ! C'était déloyal d'user de ses réflexes pour les retourner contre lui et sacrément malin aussi. Futée. Elle avait continué à s'entraîner et cela lui plut, alors qu'il s'écrasait de toute sa masse sans une once de rancune. Elle n'avait rien oublié, la mémoire peut s'effacer, le corps lui se souvient.
Elle grogna et il eut le regard plus dur, ça c'était hors du jeu. Hors de sa drôle de façon de me saluer. Elle lui envoya son pieds dans les cotes, une caresse mais c'était pas important. Son visage avait changé, sa gestuelle, quelque chose en elle bougeait, s'annonçait. Quelque chose d'agressif. Il pouvait dire adieu à ses retrouvailles tranquilles. Se redressant sans la quitter du regard, dans l'attente d'une probable nouvelle attaque, il prit la nouvelle comme un coup de plus.

Non.

Une négation profonde, venue du fond de sa gorge, de ses tripes. Un non qui prenait naissance dans tout son être, franc, impassible, incontestable. Le regard plus dur, Callum ne prit pas la peine d'effacer les traces de terre et brins d'herbe sur sa veste, alors qu'il encaissait la nouvelle. Affaire réglée et non sensible. Sujet avec mémoire effacée. Un code ministériel, la preuve que son effacement de mémoire était désiré par une plus haute instance qu'un simple idiot qui voulait sa mort. Travers l'avait mise dans le coma, le Ministère avait fait le reste. Son silence s'éternisait alors qu'il faisait remonter ce qu'il savait. Ce qui était dérangeant, c'était qu'elle, elle l'ignore... ce qui était dérangeant, c'est qu'elle ait fini par apprendre la vérité. Sa belle soirée était enterrée.

Je l'ignorais. Tout ce que je sais c'est que tu as échappé à un sort mortel pendant la guerre et que tu as perdu la mémoire. On m'avait demandé de veiller à ce que tu ailles bien mais ça, tu le savais.

Il fronça les sourcils, il n'aimait pas ça. Il n'aimait pas ça du tout. Les raisons d'un telle acte étaient multiples, crainte qu'elle se fasse embarquer avec son époux dans le mauvais clan, crainte qu'elle soit kidnappée... sans compter les affaires dont il n'avait pas connaissance. La simple idée qu'elle ait pu être suspecté de quoi que ce soit, qu'il ait pu s'imaginer qu'elle soit un danger pour eux l’écœurait mais il devait reconnaître que prévenir les risques étaient plus malin que l'aveugle confiance qu'il mettait en elle. Son corps s'était un peu crispé, la tension dans ses muscles le fit rejoindre sa paume gauche dans sa main droite afin qu'il puisse craquer ses articulations. Vicieux, le ministère avait ensuite entreprit de bien s'occuper d'elle, de l'encadrer, pour ensuite la réutiliser. Il ne pouvait pas lui foutre la paix ? Elle avait assez subit en leur nom, elle aurait mérité une nouvelle vie. Ils avait été jusqu'à lui demander de la surveiller. Vérifier qu'elle va bien. Juste ça, vérifier, elle est précieuse. J'étais un bon choix, je n'étais même pas sur le terrain à l'époque et, merci la prison, je ne connaissais personne. Le surveillant idéal, sans sentiment, sans contact et déjà bien loyal. Un puzzle se mettait en place dans son esprit où seule la pièce du "POURQUOI" était manquante. Callum n'avait jamais monté de plan, il n'était pas stratège mais il avait participé à assez de casse, de magouilles, d'affaires classées top secrètes, pour en connaître les ficelles. Seize ans à être le chien d'Hiliard, il avait eu le temps d'apprendre. Sa loyauté envers ce dernier ne pouvait être remise en cause mais, avec ce qu'elle annonçait, avec ce qu'il pensait, il reconnaissait que l'instance pour lequel il travaillait avait des méthodes qui pourraient le répugner.

Qu'as-tu en tête ?

Il se rapprocha d'elle, amical sans perdre de son sérieux, l'éclat d'inquiétude dans ses yeux. S'il était perplexe, elle était en rage. L'écho de tristesse trouvait son explication, le grognement de rage se comprenait, elle bouillonnait. Ses émotions partaient dans tous les sens, elle bouillait de la révélation et il n'aimait pas la voir dans cet état. Qu'as-tu en tête, que sais-tu et que vas-tu faire ? Il se rapprocha encore un peu, dis moi, qu'est-ce que ça change, au fond, de savoir ça ? Ce n'est que le passé, après tout.
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MessageSujet: Re: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptyJeu 19 Juin - 21:38


Stay with me  


J'avais besoin de frapper, cogner, déchirer. Tu n'étais responsable de rien, je le savais. Mais cette rage était là, vivante comme jamais au creux de mes entrailles. Je la sentais s'étouffer à l'intérieur de moi. Elle avait besoin de vivre, de respirer. Elle avait venir de s'extirper de mon être pour hurler au monde ! Hurler, cracher, déchirer, faire mal. Cogner. A m'en briser les phalanges. Cogner. A en perdre le souffle. Mais je savais mieux que quiconque que la violence de résolvait rien… Absolument rien. Mais bordel que j'en avais envie. Cela se ressentait certainement à mon corps tendu, à mes appuis certains, sûrement prête à bondir à la gorge de n'importe qui…

Me redressant, sûrement pleine d'un mépris qui ne t'étais guère destiné, je t'observais. Non. Non, évidemment que tu n'étais pas au courant. Pourquoi le serais-tu ? Pourquoi me dirais-tu la vérité si tu étais au courant ? Ravalant un rictus de mépris, je finis néanmoins par te tendre la main pour t'aider à te relever. Si toi, monsieur-le-dur-à-cuir ne prit pas le temps de faire disparaitre cette poussière sur ta veste, je le fis. Evitant soigneusement ton regard, mes doigts s'accrochèrent au tissu pour l'épousseter doucement. Une manière silencieuse de laisser mes excuses voler jusqu'à toi. Trop de fierté pour le faire pour des choses pareilles. Tout comme j'accepte les tiennes, lorsque tu enlaçais ma taille et venait faire écraser tes lèvres contre ma tempe. Des mots silencieux, il y en a toujours eût… Mais ce soir, je suis désolée Callum, mais j'ai besoin de parler. D'avoir des réponses. Encore.

Repliant lentement le tissu entre mes doigts, j'étais pourtant muette. Il n'y avait que ce silence là, planant lourdement entre nous, appuyant sur mes épaules. J'eu la sensation de me briser. Mais ta voix vint me sauver de cette détresse destructrice. Me redressant un peu, m'écartant légèrement de toi, mon regard revint presque défier le tiens. Ose me mentir. Je t'écoutais…  Et puis s'échappa de mes lèvres un petit bruit presque hautain, dédaigneux, pour cette obéissance presque morbide. « Hm. »  Agir c'est obéir. Réfléchir c'est désobéir. Pourtant j'ai été payé pour ça fut un temps. Je me détournais, enfonçant mes mains dans mes poches… Sûrement pour dissimuler à quel points elles étaient crispées.

Un frisson dévala mon échine, lorsque caressa mon ouïe, le craquement de tes phalanges. Mon regard se baissa un instant au niveau de tes mains. Je ne saurais dire pourquoi ce bruit suscitait en moi une peur étrange… Peut-être était-ce parce que je l'avais entendu dans d'autres circonstances bien moins anodine. Mais mes pupilles s'écrasèrent au sol quelques secondes avant de s'élever de nouveau, inspirant profondément. A quoi m'étais-je attachée, Callum ? A l'homme que tu étais, ou simplement aux ordres que tu avais reçu ? M'appréciais-tu réellement, ou tu n'avais fais qu'endurer tout cela ? Il est presque ironique que cette idée m'effleure en cet instant… Mais si le reste est mon passé, toi, tu fais aussi parti de mon présent. Je pourrais tenter de tirer un trait sur ces années d'horreur et de mensonge, mais je voudrais savoir… De quoi es-tu le reflet, Callum ? J'aurais beau dessiner ce que je veux sur ton visage, dans tes quelques minutes de faiblesse, éclat d'une pitié méprisable, ton calme avait rarement quitté tes traits. Pourtant, je me souviendrai fort probablement toute ma vie les fois où j'ai pu sincèrement t'agacer.

« Je vais aller torturer Robert. »

Je pivotais légèrement vers toi, mes yeux s'accrochant aux tiens. Puis un sourire malicieux vint dévorer mes lippes. Evidemment que je plaisantais, je levais les yeux au ciel, soupirant légèrement. Sourire, le mot maître de ma philosophie. Force toi à sourire. Lorsque tu auras passé la douleur de la crispation faciale, ton être entier se détendra. Sourit, tout en t'efforçant d'avoir des pensées positives. Sourit, seulement pour apporter la joie dans ton être et autour de toi. Sourit pour détendre l'atmosphère. Sourit pour mieux te dissimuler. Mais ça, tu l'as sûrement compris depuis bien longtemps. Lorsque mes sourires ont dissimulé l'alcool qui me rongeait, lorsque mes sourires ont dissimulé mes nuits de folies que Kris avait fini par te compter.

Je vins te donner un léger coup de coude, directement dans les côtes, pour illustrer ma magnifique boutade de mauvais goût. Puis j'haussais légèrement les épaules.

« Je ne comprends pas pourquoi je me souviens… »

J'haussais légèrement un sourcil, un léger sourire narquois aux lèvres. Non, je ne comprenais tout simplement pas. Mais l'autre chose qui me tracassait à ton sujet ne passera pas la barrière de mes lèvres. Jamais. Je t'avais déjà bien trop souvent exposer ma faiblesse. Je n'étais pas masochiste au point de t'étaler devant les yeux une faiblesse sans nom… Je ne désirais pas de ta pitié, ni de cette honte dévorante qui aurait couler sur moi.

« Alan dit qu'ils ne l'auraient jamais fait sans mon accord préalable… »

Mes doigts effleurèrent ma cuisse. Peut-être as-tu déjà eût l'occasion de la voir cette magnifique trace… Une griffure… D'animal. Un loup je l'aurais juré. J'aurais donné mon accord pour que l'on m'efface la mémoire… Si jamais j'étais dans une pétrin impossible. Merveilleux. Et que diable, toutes ces missions ne me revenaient que trop lentement.

Mon regard finit par revenir croiser le tien, haussant légèrement les sourcils.

« Rien, dans l'immédiat. De toute manière, cela ne changera pas grand-chose… Si ce n'est me fatiguer outre mesure… »

J'haussais un sourcil, changeant radicalement de sujet. Une mauvaise manie chez moi, lorsque je désirais réellement m'éloigner de sujet sensible qui m'irritait sûrement beaucoup trop;

« Alors, Poudlard ? Tu ne brises pas trop de cœur parmi les étudiantes, j'espère ? »

Petit sourire diablement taquin et je vins te pincer la hanche, avant de te bousculer pour revenir sur nos pas. Ma main glissa dans ton dos pour retirer de la poussière sur ta veste et puis je me cala sur ton pas pour reprendre marche. Un endroit bondé pour être certain que je ne m'autoriserai de me poser dans tes bras. Mais parfois cela me manquait, cette présence rassurant contre laquelle je m'autorisais si rarement de laisser mes gardes retomber. Espérons que tu ne sois pas un monstre sous un masque pacifiste.

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MessageSujet: Re: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptyVen 20 Juin - 23:38


 ◈ Maureen & Callum ◈
Tordu, compliqué, sont les affaires du ministère
explose ou promet moi que tu vas bien mais ne me mens pas






L
e mépris. Main tendue mais ce mépris, tu ne prends même pas la peine de le masquer sous un de tes sourires. Pourtant c'est ton truc, sourire quand rien ne va pour mieux te persuader que le bonheur existe. Alors que tu caches derrière, alors que je préfère affronter la réalité en fonçant jusqu'à déchirer ce que je ne peux supporter, toi tu souris. Il faut vraiment que ce soit intolérable pour que tu sois jusque dans le mépris. Il s'indigne, répond  et elle s'affaire à enlever la poussière et autres saletés. Laisse donc ça, qu'est-ce qu'on en a à faire de la terre de mon costume ? De la poussière qui le rend un peu moins noir ? Ce n'est que du tissu, qu'un amas de tissu, une extension de mon travail que j'ai par dizaine dans mon armoire. Il attend, le corps vibrant d'indignation, d'agacement à la voir s'acharner sur son costume. Il n'a pas besoin d'excuse, il les devine, il veut qu'elle le regarde. Qu'elle cesse de se détourner de lui alors il la fixe, sans relâche, il essaie de capter son attention. N'imagine pas que je suis de mèche, que j'aurais participé à une telle affaire. Alors il reprend la parole, encore une fois, perplexe, pensif et, enfin, elle le regarde. Plutôt un défi mais elle ne se referme plus, c'est déjà ça, c'est parfait. Il en a marre qu'elle soit aussi hautaine, dédaigneuse et méprisante à son égard. Ce n'est pas le sentiment d'injustice, quoi qu'un peu si, il n'a rien à voir et il ne veut que son bien. Pourtant, si son attitude lui crispe autant les nerfs c'est parce qu'il sait, au fond de lui, que s'il avait su depuis le début rien ne garantissait qu'il lui aurait confié la vérité. Docile comme un chien, serviable à la servitude, Callum ne s'était jamais opposé aux ordres. Est-ce que ça aurait été différent s'il avait su ? Il ne veut s'interroger, inutile, il ne savait pas. Toujours agacé, il fit craquer ses phalanges et quand son regard revint à lui, il ne sut le décoder. A quoi pensait-elle ? Tout ce qu'il devinait c'était sa rage, sa colère, explique toi, alors il l'incita à parler.

Elle va quoi ? Peu réceptif à l'humour, même si ordinairement il comprenait le sien pour le partager, il ne sut si elle était sincère ou non. Un doute très bref, légitime de part les révélations, absurde de l'avouer à lui qui avait la loyauté chevillée au corps, ce fut bref, une seconde de doute qu'elle évinça. Elle sourit, ça va un peu mieux si sa philosophie lui revint mais il n'est pas dupe. Adorable idiote, tu crois quoi ? Que je vais te répondre, oublier ce qui se passe, te suivre sur la pente du bonheur persuadé ? Il reste impassible, elle lui donna un coup de coude et il esquissa un sourire. C'est bon, je dédramatise. Pourtant, si pendant quelques instants son visage se décrispa le sérieux ne fut pas long à revenir. Il l'écoute, patiemment, attentif, enregistrant chaque informations sans encombrer son esprit de spéculation. Il observait chacun de ses mouvements, la cicatrice, le regard qui ne cessait de le quitter, pour mieux revenir et, à chaque fois, il avait l'impression qu'elle continuait de le défier. De quoi ? Il n'en savait rien. Il ne pensait pas autant qu'elle, ne s'interrogeait pas vraiment. Trop de bruit dans sa tête, trop d'hypothèses qui ne menaient nul part. Il suivait l'instinct, les certitudes qui s'imposaient aussi, que dire face à sa mémoire étonnante ? Il sait, attend avant de répondre car il veut être certain qu'elle ait terminé. Patient, il aime avoir toute les cartes en mains pour que ses mots soient précis, pour ne rien louper, pour parfaitement la comprendre.

Et elle changea de sujet, comme toujours quand ça l'exaspère. Que ses nerfs sont à vif, prêt à exploser, que ça devient compliqué alors elle change de sujet. Tant d'année à se côtoyer, je connais des tours. Cette fois, c'est lui qui sourit d'amusement. Cet air sur son visage qu'elle a vu milles fois alors qu'elle essayait de le duper, il releva les yeux vers le ciel, amusé, un sourire fin, comme s'il la snobait. Pas hautain, juste amusé, il se moque un peu. Reposant ses yeux clairs sur Maureen, il s'amuse de ce que ça phrase lui inspire. Une envie de la taquiner lui vint, peu joueur, pas spécialement drôle, il a toujours le chic d'être un peu trop brute quand il s'agit de légèreté.

Tu n'imagine pas, mais les groupies c'est pas si mal. Le ton un peu trop sérieux, le son de la vérité, l'idée du sous-entendu tordu qu'il puisse exploiter ces pauvres filles... C'est de mauvais goût,  incorrect et à chaque fois tout sonne comme de l'humour noir. Tant pis, il ne peut se retenir, c'était trop tentant et puis, ce n'était qu'une diversion pour revenir à elle. Liliya n'a pas d'explication ? Voilà. Son air soucieux est revenu. Elle le pince, la marche reprend et il passe un bras protecteur autour de ses épaules. C'est inutile mais tu vas quand même y penser. Il se tut, réfléchissant, tapotant machinalement ses doigts sur son épaule au rythme vif de ses pensées. Tu aurais été d'accord de tout perdre ? Il fronça les sourcils, peut-être, il ne pouvait pas savoir. Enfin, si, il pouvait peut-être. Oserait-il ? C'était délicat, désagréable et il ralentit le pas jusqu'à s'arrêter. Pivotant pour lui faire face, il suivait son instinct. Il ne réfléchissait pas comme les autres. Il aurait dû peser le pour et le contre mais à trente-cinq ans, il était trop tard pour changer. Ne fais pas comme si tu t'en foutais, pas avec moi. Il n'y avait peut-être que lui qui voyait une machination, de la manipulation à grande échelle et qui craignait que sa ne fasse capoter sa mission, à elle. Elle n'y pensait peut-être même pas. Je veux pas te fatiguer, j'aime pas quand tu dévies. Un nouveau silence, il eut un petit signe de tête approbateur et reprit sa place, enveloppant son épaule alors qu'il sentait la crispation. Mais si tu veux laisser ça derrière toi. Comment vas Kris ? Son regard dans le sien, c'était un défi. Vas-y, si tu changes de sujet je considérerais que ça te va. Que tu es totalement stoïque face à la nouvelle, mais bon, te fous pas de ma gueule Maureen, ne me ment pas, je ne suis pas né de la dernière pluie.
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MessageSujet: Re: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptyLun 23 Juin - 22:03


With you.  

«  Crâneur… »   Un simple murmure, un souffle lâché face à ton humour noir. Ou devrais-je dire un éclat de sérieux abandonné dans un glaçage sucré. Espérons simplement que ces fameuses groupies aient au moins la majorité. J'ignorais si tu avais un poste tangible à Poudlard, cela aurait pu être appréciable… Mais cela ne m'étonnerait même pas que tout cela soit vrai. Sous tes grands airs glacés, se cachait un grand cœur. Tu n'es pas partisan de méchanceté gratuite, non, jamais. Pour éloigner, sûrement, protéger te seyait davantage encore, mais pas pour ça… Pas face à des enfants ou des innocents, même si tu te plaisait à traîner dans les ombres.

Non, Liliya n'avait pas d'explication, puisqu'elle l'ignorait. Depuis toujours nous pensions que c'était le coma qui avait altérer ma mémoire, ou encore ce sortilège qui avait été dévié par le talisman d'Alan. Ou que ce dernier avait pu puiser dans ma force vitale pour me protéger, m'arracher une partie de moi, calciné mes souvenirs.

La présence de ton bras autour de mes épaules fit frémir mon masque souriant. Pourquoi tu faisais ca bordel… Un geste de soutien, presque réconfortant, mais pourtant il brisait seulement mes efforts. Crois-tu que c'est simple de sourire, Callum, lorsque la seule envie qui vie en toi, c'est d'hurler ? J'ai envie de m'arracher la voix, j'ai envie de planter mes ongles dans un corps, le tien, un autre, qu'importe. Même l'envie de serrer les dents et de gronder ma colère ne suffit pas. Une envie, le besoin ardent de sentir quelque chose se briser. Autre chose que mon être et mon calme. Je voulais l'entendre, le sentir se rompre sous mes dents, contre moi. Et certainement pas le peu de raison qui me restait. «  Evidemment que je vais y penser. »  Une réponse immédiate, presque agacée. Par moi, pas par toi. Depuis longtemps, j'avais appris à compartimenter. Comme toi, j'imagine. J'y suis souvent arrivée, j'ai toujours été extrêmement rationnelle malgré tout ce que je peux laisser paraître. Une manière de penser pour contrebalancée les névroses de mon être. Une envie de perfection permanente, une psychose recensé par les médecins moldus lorsque je n'étais qu'enfant. Ralentis dans mon apprentissage, les relations sociales étaient un véritabe calvaire. Mais aujourd'hui, j'étais capable de dissimulée une double-vie, porter de lourd secret. Il m'aurait tout de même fallut des années et la colère de mon fils pour admettre que je devais affronter le regard de mes proches. Mourir, je m'étais sentie véritablement mourir… Les compartiments se sont brisés il y a seize ans. Ce sortilège à tout mélangé Callum. Je ne sais plus de quel monde tu fais parti. Au début simple observateur, tu… Non. Tu ne peux pas mentir sur tout ça, pas vrai ?

Le rythme de tes doigts sur mon épaule fini par me faire relever la tête, posant mon regard sur toi. Accordée à ton pas, je m'arrêtais. Je sentis ma gorge se serrer en te voyant passer devant moi, mais pourtant je relevais la tête. Fière. Ou provocatrice encore. J'haussais un sourcil en t'entendant et je soufflai, sur la défensive : «  Mais je ne m'en fou pas, putain. »  Les vulgarités et moi ? C'était très rare. Généralement quand je commençais à m'énerver, malgré ce que mon visage pouvait dire. J'ai une drôle manière de m'en moquer, à venir t'agresser alors que tu n'en savais rien… Epargnes-moi tes grands airs de sauveur. Pourtant, malgré le fait que mes prunelles restèrent rivées aux tiennes, j'avalais ma salive. Tes paroles venaient de toucher une corde sensible. Dévier. Oui, toujours. Trop de pudeur, même encore face à toi. Sauf quand tu files entre mes doigts.

Le silence, je l'aimais bien. Et pour une fois, rare sont ces fois-là, c'est toi qui vint le briser. Un soupire passa la barrière de mes lèvres et je répondis, acerbe : «  Il me déteste. »   Cela avait le mérite d'être clair, n'est-ce pas ? Parce que c'était bel et bien le cas. Il n'y a pas plus mauvaise mère que moi sur cette planète. Qu'importe ce que l'on pourrait me dire, je le savais.

Mais mes yeux étaient toujours plantés dans le sien, sentant ma rage de vaincre s'élever encore. Finalement, ta présence m'avait manqué. Soudainement, je me souvenais comment j'avais pu réussir à sortir la tête de l'alcool et des cauchemars. « Quoi ? »   J'haussais un sourcil et je vins poser le bout de mes doigts contre ton torse te repoussant légèrement. Le geste était là, pas la force. C'était pas fait pour te faire reculer réellement. «  Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que j'ai l'impression d'être plongé dans un scénario digne de la pire comédie qui puisse exister ? … Parce ouais c'est le cas. Et le metteur en scène est vraiment à chier. »  Mais bientôt, je redeviendrai auteure de ma vie. Avec ou sans toi, Callum. Mais je préfère que ce soit avec.
crackship by Callum


Dernière édition par Maureen C. Travers le Ven 11 Juil - 17:12, édité 1 fois
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Callum Hodgson
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MessageSujet: Re: You come here and Hogwart is a little bit better   You come here and Hogwart is a little bit better EmptySam 5 Juil - 18:58


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C'est une mauvaise journée

Recule, mes démons sont avec nous