Messages : 436 Galions : 565 Âge : 34 ans Avatar : Harry Lloyd
Sujet: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 28 Sep - 13:42
Intrigue #1 : la Marque
Partie II
Tandis que tous les élèves passibles d’être suspectés de l’apparition de la marque dans le ciel se font interroger, un drame effroyable vient s’additionner à cette fin de journée, pourtant déjà suffisamment teintée par l’angoisse. En effet, la jeune élève Charlie McCarthy, étudiante de la maison Serdaigle en 7ème année est retrouvée inconsciente dans les couloirs de Poudlard par Cédric Lewis, l’infirmier de l’école. Visiblement empoisonnée, ses jours ne sont pas en danger malgré le choc que l’agression a produit.
Cependant, un détail vient confirmer les doutes que chacun gardait pour soi. Sur le bras gauche de Charlie McCarthy a été gravée la mention « mudeblood ». A comprendre Sang-de-Bourbe. Alors que la nouvelle se repend comme une traînée de poudre, tous les élèves interrogés sont priés de se rendre dans la grande salle, et y sont bientôt rejoint par les nombreux autres élèves sortant progressivement de cours. A mesure que les professeurs expliquent combien la situation est sérieuse et grave, la tension monte parmi les élèves. Certains commencent à angoisser, s’imaginant déjà que se trouve parmi eux un nouveau mage noir. D’autres, plus nombreux, voient leurs rancœurs passées ressurgir.
Alors que l’équipe pédagogique permet aux élèves le souhaitant de se retirer, la plupart restent. Et pour cause. Une première voix s’est élevée pour assurer qu’il devait s’agir à coup sûr d’un sang-pur ou d’un Serpentard. Peut-être même les deux. Ceux qu’on insulte déjà suffisamment depuis la fin de la guerre se révolte alors et réplique. Bientôt, une zizanie sans pareil éclate dans la grande salle. Un chaos que les professeurs devront gérer tant bien que mal…
Règles & Liste
Pour cette IIème partie facultative, les élèves le souhaitant peuvent quitter la grande salle, et ainsi l’intrigue. Ceux ne souhaitant pas rester peuvent, ou écrire un unique topic dans lequel ils disent partir après l'aval des professeurs, ou signaler leur départ dans la partie « suivi de l’event ». Le topic étant commun à tous, nous vous conseillons de raccourcir quelque peu vos posts tout en évitant de répondre "trop". En effet, pensez que tout le monde doit pouvoir faire entendre sa voix : RP en duo dans un event n'a rien de drôle ni pour vous, ni pour les autres.
Enfin, et c’est là le plus important, n’hésitez pas à prendre des initiatives. Mettez-vous dans la situation : la paix que tous pensaient acquise semble de nouveau en danger. Si vous n’avez pas directement connu la guerre, elle a cependant souvent touché vos familles, votre monde. A vous donc de faire entendre votre voix et vos idéaux. Bon jeu à tous !
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 28 Sep - 15:53
Grande Salle
Comment les choses avaient-elles pu dégénérer à ce point ? Comment Kyle Lake avait-il pu prendre les choses tant à la légère, et crier sur elle et le professeur Lowsley ? Surtout qui, QUI avait pu faire tant de mal à la pauvre Charlie MacCarthy ?
Grelottant de froid au milieu de la grande salle (après tout elle était toujours en short et en t-shirt), Emily ne savait plus où se mettre. En tout cas elle ne voulait pas rester en place. Trop de choses s'étaient produites en même temps. L'apparition de la Marque, la panique qui avait suivi, son inquiétude pour Ted et pour Ernest, l'interrogatoire... Interrogatoire qui avait pris une tournure violente à cause de Kyle. Celui-ci s'était montré particulièrement irrespectueux envers le professeur Lowsley et avait fini par déverser sa rage en mots peu sympathiques sur Emily. La pauvre Poufsouffle n'avait pas l'habitude qu'on lui crie dessus, tant elle faisait d'efforts pour se tenir à carreaux, et elle en tremblait encore. Heureusement que le professeur Lowsley ne s'était pas laissée démonter et que l'entretien avait été interrompu. Tout juste sortie de la salle d'Arithmancie la petite écossaise avait mis le plus de distance possible entre elle et le méchant Serdaigle.
Le soulagement n'avait pas duré.
À peine étaient-ils réunis dans la grande salle qu'on leur annonçait que Charlie avait été victime d'empoisonnement et mutilée ! « La pauvre ! » avait songé Emily sans réaliser tout de suite que, étant elle-même une née moldue, elle aurait très bien pu être à sa place. Tous les professeurs avaient un air grave. Même le professeur Oulianov semblait ébranlé ! Ce n'était guère rassurant. Mais ce qu'Emily devrait retenir par dessus tout de cette grande cession c'était le regard furibond du professeur Primrose. Jamais elle ne l'avait vu ainsi ! Lui d'ordinaire si calme, si souriant... et à présent raidi, semblant contenir une grande colère. Peut-être que l'entretien d'Emily avec Kyle, Erika, et le professeur Lowsley n'était pas le seul à avoir mal tourné ? Elle se promit d'aller dès que possible à la rencontre de son ami le professeur d’Étude des Moldus lorsqu'une première voix s'éleva dans la salle, affirmant qu'il fallait chercher l'agresseur de Charlie au sein des Serpentards et des Sangs-Purs. Emily serra les poings. C'était tellement injuste, exactement ce qu'elle avait redouté en voyant la Marque, que l'on pointe du doigts les coupables idéals. Étant née moldue elle n'avait jamais été touchée directement par la précédente guerre et les querelles de sorciers, trouvant particulièrement injuste la façon dont étaient traités les Sangs-Purs. Le malheureux Ernest Rosenwald était une de ces victimes, accablé par d'autres pour le seul crime d'être le fils d'un Mangemort en fuite.
Les Serpentards répondirent bien vite aux accusations de la première voix et un chaos sans nom éclata. Impossible de s'entendre réfléchir ! Emily rongeait son frein. Elle se sentait tellement... tellement impuissante ! Tellement inutile au milieu de tout ça ! Son empathie lui faisait ressentir la colère et la haine des divers partis, et elle en souffrait. Elle aurait tant aimé imposer le silence, mettre fin à ces disputes stériles. Mais il y avait sûrement quelque chose à faire. Elle ne pouvait pas rester sur place sans rien faire, quand même ! En arrivant dans la salle avant le discours de la directrice elle avait eu le temps d'entrapercevoir nombre de ses connaissances : Ted, Penny, Danyell, Vincent, Melchior, Ernest, Gabriel... Elle mourrait d'envie d'aller à la rencontre de Ted. C'était sa première impulsion. Son meilleur ami, lui, saurait comment la rassurer. Elle s'inquiétait aussi de son état, sachant que lui et sa famille avaient été durement marqués par la guerre. Non ! Hormis Charlie, mais elle ne savait pas où la trouver, il y avait une personne qui avait certainement besoin de plus de soutien que quiconque...
- Ernest... ERNEST !
Jouant des coudes au milieu de la foule compacte des élèves, Emily se fraya un chemin vers le coin des Serpentards. Il y avait tellement de voix qui s'élevaient en même temps qu'elle doutait être entendue. Elle ne les écoutait pas, de toute façon, trop inquiète pour Ernest. N'importe quelle personne censée lui aurait sans doute conseillé de faire plus attention à elle-même ces temps-ci, étant une née moldue, et de ne pas s'approcher des Serpentards, mais elle n'en avait cure. Enfin elle le trouva, seul dans son coin comme d'habitude et ne participant pas au brouhaha ambiant. Elle se précipita vers le garçon, posa ses deux mains sur ses épaules et se planta devant lui.
- Oh, Ernest ! Ça... ça va ? Personne ne s'en est pris à toi ? Je me suis fait un sang d'encre !
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 28 Sep - 16:36
La fin des cours, enfin. Il pourrait enfin aller prendre l’air mais on ordonna à tous les étudiants d’aller dans la grande salle. Qu’est-ce qu’il se passait, bon sang ? Ignorant comme ses camarades de classe ce qu’il avait eu lieu, j’entrais dans la Grande Salle comme indiquer par les professeurs. Les gens déjà là semblaient nerveux et les professeurs n’étaient guère mieux. Certains se jetaient des regards presque meurtriers et le vacarme ambiant me donnait vraiment mal à la tête. Je maudissais cette potion de me faire subir ce genre d’effet et la direction résuma la situation. Une marque dans le ciel ? Mes yeux s’agrandirent de surprise, je ne savais que penser mais la suite engendra un tel vacarme que mes oreilles commencèrent à siffler violement. Une étudiante avait été blessée ?! Mais Poudard était censé être un endroit sur ! Comment étais ce possible ? Comment avait-on pu laisser faire ça ? Et qui en était le responsable ?
Une voix s’éleva mais je ne pus entendre ce qu’il se disait tellement le bruit qui s’en suivit fut assourdissant. Je voulais seulement m’en aller, partir loin de tout cela mais le chemin vers la sortie était tellement encombré que je ne voulais pas m’y aventurer avant d’être un peu plus rétabli. Les gens commençaient aussi à s’agiter les uns vers les autres sans que je comprenne quoi que se soit. J’étais vraiment perdu. Il fallait que je demande à quelqu’un ce qu’il se passait. On risquait de me prendre pour un fou mais mon mal de tête m’empêchait d’avoir un raisonnement rationnel.
Un début de crise de panique commença à monter en moi, j’avais l’impression d’étouffer dans cette salle, il y avait eu une blessée, je ne pouvais rien y faire et je ne savais même pas ce qu’il se passait maintenant, pourquoi les Serpentards hurlaient et pourquoi les autres leurs envoyaient, pour la plupart, des regards assassins. Cela voulait dire que c’était l’un d’eux le coupable ? Mais il y avait réellement des preuves ? N’étais ce pas encore une accusation en l’air à cause du passé de certaines personnes ? Je n’étais pas vraiment dans ce délire et je n’avais qu’une envie, que tout s’arrête, que je puisse partir. Je recule un peu, me bouchant les oreilles avec mes mains et me mettant accroupi, les yeux fermés. Je tentais de m’extraire de ce monde, stressant de plus en plus. Ma nature est telle que je m’emballe rapidement et je ne me sens pas bien en ce moment. J’espérais juste ne pas trop attirer l’attention des autres sur moi. Je voulais disparaitre, ne plus exister et ne pas avoir à subir la situation actuelle. Mais il fallait que je me calme, n’étant pas vraiment conscient de ce qu’il se passait autour de moi. J’entendais encore ce qu’il se passait mais cela commençait à s’estomper, c’était un des inconvénients de la potion, si jamais le bruit est trop fort, la potion perd doucement son efficacité et je redeviens sourd. C’était peut-être pas plus mal actuellement mais si je gardais les yeux fermés, je serai totalement isolé et c’est pas vraiment une bonne chose vu la situation.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 28 Sep - 18:49
Son sac sur l'épaule, Gabriel sortait d'un cours, riant comme d'habitude à la blague qu'il venait de faire à l'intention d'un de ses amis. Son visage rayonnait d'un bonheur qui allait bientôt disparaître aussi vite qu'il était venu. En effet, dans les couloirs régnait déjà une certaine agitation, emplie de tension, et non pas seulement parce que c'était la fin de la plupart des cours de la journée. Comme à son habitude et parce qu'on les orientait dans cette direction, Gabriel se rendit en compagnie de son groupe vers la Grande Salle, déjà bien remplie et se trouva une petite place. Il monta sur un banc et s'assit sur une table. Ainsi il dominait un peu toutes les têtes et pouvait voir, en même temps qu'il entendait, la directrice et les professeurs exposer la situation. Ainsi donc le malaise qu'il ressentait depuis le matin avait une explication. Il avait mis ça sur le fait qu'il n'avait pas dormi depuis près d'une semaine, ou de sa discussion tendu avec Garett Hope. Mais il se rendit compte que cela était beaucoup plus grave. Les avant-bras appuyés sur les genoux, il serrait ses poings en entendant parler de l'apparition de la marque dans le ciel durant les cours et l'attaque sur Charlie. Il sentit de nouveau la colère gronder en lui et des images s'imposèrent à son esprit. Il ferma les yeux pendant une seconde, pour tenter de chasser ses souvenirs. Bientôt, un brouhaha envahit la Grande Salle. Chacun y allait de son hypothèse. La plus facile était d'accuser un Serpentard, ou un sang-pur. Voire un Sang-Pur à Serpentard. Gabriel crispait les mâchoires en rythme de son coeur qui battait à ses tempes. Ses poings serrés sur ses genoux, ses sourcils froncés. Son air sérieux. On avait du mal à reconnaître le jeune homme taquin du quotidien.
Soudain, il se leva debout sur le banc, dominant la foule et d'une voix forte s'adressa à l'équipe enseignante.
-Comment va Charlie ? Est-ce que ses amis peuvent aller la voir ?
Charlie était une de ses amies et pour lui, tout ce qui comptait pour le moment, c'était de savoir si elle allait bien, ou si sa vie était encore en danger. Les quelques étudiants qui se trouvaient à côté de lui levèrent les yeux pour le regarder, mais il les ignora royalement. Il n'avait rien à faire de passer pour le délurer du coin à monter sur les bancs et parler par-dessus tout le monde, en plus de ses tatouages et piercings qu'on ne pouvait pas ignorer. Tout ce qu'il voulait, c'était avoir plus de nouvelles concernant son amie.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 28 Sep - 19:23
Se retrouver au milieu de la foule d'élève enfermé dans la grande salle n'était pas vraiment du goût de Vincent. Il était en plus inquiet pour le visage ébouillanté de Leopold et son état mental. Il n'avait jamais vu ce professeur énervé, et encore moins s'en prendre à un élève. Anarchy s'était retrouvé pétrifié sur le sol, ce qui avait été assez drôle de voir ce sale serpent ainsi. Mais ensuite sans savoir pourquoi le groupe s'était retrouvé avec tous les autres élèves de Poudlard, tel des cochons que l'on menait à l'abattoir.
C'est là qu'on les informa que Charlie McCarty avait été victime d'un empoisonnement et que l'on avait écrit sur son bras des mots odieux. L'hypersomniaque manqua un battement de coeur, la Serdaigle était son amie et il était hors de question que quelqu'un lui fasse du mal. L'un de ses camarades scanda que ça devait être forcément un sang-pur ou un Serpentard. Vincent eut envie de lui répondre que c'était tout le monde qui devait être suspecté mais ses paroles restèrent bloqués dans sa gorge.
Un brouhaha s'était alors élevé dans la salle, un mal de tête énorme commençait à se pointer dans le crâne de Vincent. Un Gryffondor haussa la voix par dessus pour s'informer sur Charlie. Celle ci avait beaucoup d'amis...Vincent ne voyait même pas Danyell à travers la foule qui devait pas vraiment être calme. L'hypersomniaque commençait à se faire bousculer par les autres qui avançaient, reculaient, traversaient pour aller rejoindre d'autres personnes. C'était à rendre fou un fou. C'était beaucoup trop bruyant pour lui qui était habitué au calme, la porte lui paraissait au bout du monde. Le mieux était d'aller s'assoir dans un coin et d'attendre que ça se finisse.
Vincent quitta la foule, se mettant en retrait tout en continuant de chercher son meilleur ami des yeux. Il aperçut alors Yezéquiel, un Serdaigle avait qui il avait passer le voyage de retour à Poudlard. Ce dernier n'avait pas l'air en forme, accroupi et les yeux fermés. Le Poufsouffle rejoignit le jeune homme qui était à la base sourd et muet. Pour lui tant de bruit devait être un calvaire, les potions n'était pas sans effet secondaire Vincent en savait quelque chose.
Une fois à sa hauteur cependant, il se sentit con de ne pas savoir quoi faire. A part lancer un Silencio pour faire taire tous ces abrutis, ce qui risqueraient de ne pas marcher. Le Poufsouffle étant un faible sorcier. Vincent fit alors la première idée qui lui traversa la tête et enleva son écharpe. Doucement il interpella Yezequiel en posant une main sur son épaule et libéra ses oreilles. Prenant alors son écharpe, il l'enroula autour de la tête de l'asiatique de bas en haut. Une fois terminé, Vincent pencha la tête sur le côté pour admirer son travail. Il leva son pouce en déclarant :
Lorsque Melchior avait vu apparaître la marque dans le ciel, il avait su au fond de lui que les jours paisibles qui s'écoulaient à Poudlard venait de prendre fin, tout du moins à ses yeux. Il avait quinze ans, mais il avait aussi quinze ans de rancœur en lui et d'amertume qu'il dissimulait très bien sous son masque de grand bennet musclé et populaire. La discussion entre le professeur d'Occlumancie, les deux Serpentard et lui tournât cours lorsque le professeur de Défense contre les Forces du Mal entra dans la salle. Melchior avait la plus grande estime pour se professeur qui enseignait la matière dans laquelle il excellait. Garett Hope allât signifier quelque chose au professeur Davis dont la mine changea alors du tout au tout tendis qu'il leur informa qu'il fallait qu'ils se réunissent dans la Grande Salle. Melchior ne dit plus rien, son regard évitant avant tout de croiser celui d'Ernest. Étonnement il n'avait pas de rancœur à ce moment précis pour le dernier des Rosenwald mais il se contrôlait lui même afin que ce dernier ne prenne pour tous. Tandis que tous le monde se dirigeait vers la plus grande des salles de Poudlard, Alan retint Melchior en posant sa main sur son épaule. Il désirait lui parler en privé sans les oreilles indiscrètes qui pourraient se trouver autour d'eux. Baltus avait parlé d'Alan, le chef de la résistance dans laquelle c'était engagé sa mère. Ramona avait bien connu le professeur d'Occlumancie, mais ce dernier n'avait jamais montré aucun signe pouvant li faire comprendre qu'il savait qui il était et d'où il venait depuis son entré à Poudlard, et seul le professeur Primrose qui avait été un très proche ami de sa mère avait eut le cœur de le prendre sous son aile en la mémoire de Ramona. Alan mis en garde Melchior sur ses prochains mots et sur ses actes lorsqu'ils seraient dans Grande Salle, faisant certainement référence au caractère sanguin du Gryffondor, puis il affirmât qu'il faudrait qu'ils prennent du temps pour discuter tous les deux de ce qui venait de se passer dans la salle d'Occlumancie. Emboîtant le pas du professeur après avoir grogner une sorte d'affirmation positive qui signifiait quelque chose du genre « très bien professeur », Melchior marcha d'un pas lent et tendu, il ne savait pas pourquoi mais il sentait qu'après tout cela il allait être plus surveillé au sein de l'établissement. A cette pensée, Melchior grimaçât de nouveau tendis qu'il entrait dans la grande salle. Immédiatement et sans en demander la permission au professeur il se dirigea vers ses camarades de Gryffondors déjà tous regroupés, il y trouva enfin Dilan, et serra la main chaleureusement à Gabriel tendis qu'il arrivait, lançant des regards autour de lui afin de repère certains de ses autres camarades il avait le plus grand mal a distinguer des visages dans toute cette foule. La directrice prit la parôle, et quelque chose sembla se dérober sous les pieds de Melchior... Charlie … Charlie, sa sœur, la Serdaigle aux grands yeux chocolats qu'il aimait tant, pourquoi elle ? Pourquoi fallait-il que le sort s'acharne sur les femmes qui parcouraient sa vie. D'un bon Melchior se redressa, il avait envie de prendre la parole, mais quelqu'un lançât des accusations à sa place, des accusations qu'il n'aurait d'ailleurs pas lancé lui même ayant bien compris l'avertissement du professeur Davis. Un vacarme sans nom débutât alors et mâchoires et poings serré le jeune garçon restait droit comme un « i » au milieu de la foule fixant la directrice d'un œil sévère. Plus personne n'était en sécurité à Poudlard désormais. Un éclat de cheveux roux passa devant ses yeux, et Melchior ne chercha pas plus longtemps d'où ils pouvaient provenir qu'il emboîtait déjà le pas de la jeune fille peu habillée. Des pas qui menaient droit à la personne qu'il avait le moins envie de voir en ce moment précis. Ernest Rosenwald. Bousculé de tous les côtés, Melchior eut le plus grand mal à se frayer un chemin jusqu'aux deux compères qui se trouvaient à l'écart de l'agitation. Poussant des coudes il arriva à leur niveau, sans avoir entendu ce que la jeune Poufsouffle avait bien pu dire au Serpentard. Sans réfléchir plus longtemps, Melchior attrapa fermement le poignée d'Emily, lui tirant légèrement sur le bras afin qu'elle se retourne vers lui. Ses yeux noirs se plongèrent dans les yeux noisette de la jeune femme. Il était déterminé, charismatique et sa voix n'avait jamais semblé aussi calme de toute sa vie, même pour lui même.
« - Ne reste pas seule avec lui Mortimer ! Surtout après ce qu'il vient de se passer … je n'ai pas envie de voir une autre personne que j’apprécie à l'infirmerie. »
Son regard se posa alors ensuite sur Ernest. Il n'avait aucune animosité à son égard, mais il le mit en garde sans qu'un mot ne sorte de sa bouche. Si Melchior Stanhope était surveillé par les professeurs de l'école. Le jeune Rosenwald l'était lui aussi et depuis bien plus longtemps, alors il n'avait pas le droit à l'erreur, car à partir de ce jour, il n'y aurait plus de pitié.
Ernest Rosenwald
Serpentard
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Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Leopold E. Primose & Danyell L. Bishop
Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Mar 1 Oct - 10:18
S’il n'avait jamais aimé la foule elle présentait au moins un avantage, celui de se faufiler parmi la masse grouillante en toute discrétion. Dans cet exercice Ernest était maître, depuis cinq ans maintenant le Serpentard avait pris l'habitude de raser les murs, de se faire le plus discret possible et de tout faire pour qu'on oublie sa présence. Exercice plus ou moins réussi cependant car malheureusement pour lui sa réputation était une ombre qui faisait plus de bruit que ses pas et quand le destin avait décidé qu'on lui tomberait dessus il ne faisait pas les choses à moitié. Aussi dans cette grande salle commune, en cette après-midi de crise, Ernest s'était rangé dans un coin en tachant de se faire oublier, une chance pour lui aujourd'hui les élèves avait trouvé un autre passetemps que de se défouler sur le Serpentard : celui de d'entre tuer à coup de mot d'une violence inouï.
La situation était clairement en train de dégénérer et quelque chose lui disait que cela n’irait clairement pas en s’améliorant. En soi, les coupables avaient réussi leur coup, ils avaient mis l’école à genoux. Les professeurs semblaient aussi effrayés que les élèves, une marque et une agression avait suffi pour mettre le feu aux poudres. Son père lui avait dit qu’il n’y avait qu’un pas entre la paix et la guerre, il l’avait prédit ce retour de la violence et une petit voix lui sifflait à l’oreille que les hostilités étaient engagé, que plus tard on se rappellerait de cette date comme le jour où tout a basculé. Ce n’était pas la conclusion d’un pessimiste, juste une intuition désagréable sur les évènements qui allaient suivre. Il y avait trop de colère dans cette école pour qu’elle n’explose pas un jour de la manière la plus affreuse. Ils étaient la génération de la colère, celle qui n’avait pas connu mais subis, sûrement la plus dangereuse et de loin la plus révolté.
Le brouhaha était insupportable et il était complexe de réussir à se concentrer sur une seule conversation. A l’heure actuelle son soucis premier était de passer inaperçu mais il cherchait aussi à entendre les impressions des personnes présente sans qu’on en vienne à le pointer du doigt. Malheureusement il n’était nullement possesseur de la cape d’invisibilité aussi il se contentait de baisser la tête, dos légèrement recourbé, et de se déplacer de temps en temps pour ne pas que son statisme ne soit remarqué, toujours en retrait. Raté. Une voix héla son prénom et il jeta un coup d’œil légèrement affolé vers la personne qui allait ainsi trahir sa position. Il fut quelque peu rassuré de voir Emily Mortimer se diriger vers lui, jouant des coudes pour enfin atterrir face à lui. L’inquiétude se lisait sur le visage de la Poufsouffle et Ernest avait toujours du mal à réaliser qu’on s'en faisait pour lui, il y avait quelque chose d’aussi agréable qu’absurde dans la chose mais toujours est-il qu’Emily faisait partie de ces personnes qui le soutenaient contre vent et marré. Quelque fois il jugeait que c’était de l’imprudence, de la folie voir de la bêtise profonde mais il ne pouvait nier qu'il en existait des personnes qui lui témoignait de l'attention et il n'avait pas le droit de l'oublier. Seulement lui-même ne se serait pas fié à lui sûrement, alors pourquoi demander aux autres de le faire ?
« Tout vas bien. »
Assura t’il, toujours aussi peu loquace. Toujours nerveux dans l’exercice de la prise de parole, ses mains s’en allèrent entourer la sangle usée de son sac à dos qui semblait être greffé à son épaule depuis le temps.
« Fais attention à toi Emily, je ne voudrais pas qu’on… »
Mais il sa phrase resta à jamais suspendu, quelqu’un venait d’attraper la rouquine et cherchait manifestement déjà de l’éloigner de lui. Melchior Stanhope. Quelle surprise. Ernest se renfrogna, son regard devenant légèrement plus dur. Son cœur cogna de colère dans sa poitrine mais il ne chercha pas à retenir la jeune fille surtout au vue des circonstances, c'était une question de bon sens. Et puis connaissant la jeune fille, Melchior allait sûrement rapidement regretter son geste.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Mar 1 Oct - 22:11
Grande Salle
En cet instant rien n'aurait pu faire plus plaisir à Emily que le mince sourire que lui rendit Ernest !
Toujours sans s'épancher, et en tripotant son inséparable sac-à-dos, il venait de rassurer la jeune Poufsouffle bien plus qu'il ne l'imaginait et de lui arracher son premier soupir de soulagement de toute la journée. Enfin une bonne nouvelle ! Entre l'apparition de la Marque, les interrogatoires, la méchanceté de Kyle Lake, la mutilation de Charlie, la mauvaise mine du professeur Primrose et la promesse d'une nouvelle guerre, elle s'était attendue à trouver son ami Serpentard avec au moins un œil au beurre noir, voir à ne pas le trouver du tout ! Le trouver indemne, prêt à la rassurer et conservant ses habitudes de marginal, était quasiment inespéré. L'adorable garçon allait à son tour manifester de l'inquiétude pour Emily, du moins son début de phrase le laissait-il supposer, lorsqu'une poigne puissante saisit la rouquine au poignet, la détacha des épaules d'Ernest, et la força à se retourner, lui faisant légèrement mal dans l'opération. Elle n'eut pas le temps de lâcher un petit cri de douleur, que de toute façon personne n'aurait pu entendre dans la cacophonie ambiante. Elle se retrouva face à deux yeux sombres et remplis d'une froide détermination, deux yeux qu'elle ne connaissait que trop bien. Melchior Stanhope ! Se disputer avec le Gryffondor était bien la dernière chose dont elle avait besoin en cet instant, mais elle savait depuis longtemps, depuis la première fois qu'elle avait pris la défense d'Ernest, qu'elle devrait se confronter à lui tôt ou tard. Cela faisait déjà trop longtemps qu'il laissait sa haine des Sangs-Purs lui dicter sa conduite, qu'il maltraitait injustement Ernest sous prétexte que celui-ci était le fils d'un Mangemort. Mais comment s'opposer à un garçon si fort et charismatique quand on n'est qu'une petite fille timide au regard fuyant ?
- Ne reste pas seule avec lui Mortimer ! Surtout après ce qu'il vient de se passer … je n'ai pas envie de voir une autre personne que j’apprécie à l'infirmerie. Dit-il d'un ton si froid qu'Emily eut du mal à croire que les mots venaient de lui.
Il était rudement secoué par les récents événements, ça se voyait tout de suite. Mais, que son inquiétude pour elle soit sincère ou non, ça ne l'autorisait pas pour autant à dicter leur conduite aux autres ! Elle avait passé sa vie entière à se laisser marcher sur les pieds, elle n'allait pas continuer à un moment où ses amis avaient besoin d'aide ! Comptait-il aussi l'empêcher d'approcher de Ted ? De Charlie ? Croyait-il donc qu'elle ignorait être une cible potentielle, au même titre que Charlie, à cause de son sang moldu ? De tout façon Emily ne se faisait guère d'illusions quant aux motivations de Melchior. Soit il voulait en imposer devant elle en jouant les protecteurs, soit il désirait nuire à Ernest. Dans un cas comme dans l'autre c'était une affaire personnelle, pas de l'altruisme. Qui sait s'il n'était pas un des premiers à avoir désigné à voix haute les Serpentards et les Sangs-Purs comme responsables du sors de Charlie ? À cette pensée le sang écossais d'Emily ne fit qu'un tour. D'une force qu'elle ne se connaissait pas elle dégagea brusquement son poignet de la main du Gryffondor, fit un pas en arrière et se planta devant Ernest, face à Melchior, droite comme un i et les bras croisés. En réalité cette pose l'aidait surtout à retenir ses tremblements, causés par le froid et le trac. Si à cette heure les yeux en colère de la Poufsouffle eussent été des baguettes, Melchior serait déjà mort sur place.
- Je... je n'ai pas besoin de tes conseils, Stanhope ! Cracha-t-elle. Je sais parfaitement où est ma place. Ernest ne peut pas être coupable, alors pour une fois laisse-le et trouve-toi une autre victime !
Malgré son mépris elle n'avait jamais considéré Melchior comme un ennemi et ne l'avait jamais détesté au point de lui vouloir du mal. C'était quand même dur de devoir s'opposer à lui, sans avoir le courage d'une Gryffondor. Heureusement elle avait l'avantage du terrain. Dans cette partie de la Grande Salle ils étaient entourés par une majorité d'élèves Serpentards, et elle savait, ou du moins espérait, que Melchior ne voudrait pas s'attarder là. Plus longtemps ils se disputeraient et plus il attireraient l'attention. En tout les cas, même si une nouvelle guerre de sorciers devait éclater, elle ne laisserait personne la retourner contre Ernest !
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Mer 2 Oct - 21:18
Si Victoire avait senti la panique l'envahir lorsque M.Primrose lui avait enlevé sa baguette, ce ne fut rien comparé à la terreur qui l'envahit lorsqu'elle apprit ce qu'il était arrivé à Charlie. De la terreur mêlé à une grande tristesse, pour son.. Amie ? En cet instant, la jeune Gryffondor perdait de son insensibilité et considérait effectivement Charlie en tant qu'amie. Elle fut prise de vertige à l'annonce de la mutilation de la jolie Serdaigle ; cette marque, inscrite contre son gré à son avant-bras.. La Weasley la connaissait que trop bien. Elle pouvait dire avec exactitude le jour où elle en avait vu une similaire -bien que plus vieille- à l'avant bras de sa propre tante, et qu'elle s'était demandée pour la première fois sa signification. À l'époque, elle avait seulement six ans, mais elle comprit instinctivement qu'elle n'avait pas à poser de telle question à Hermione, que ce n'était pas apparenté au moindre souvenir heureux. Alors, elle s'était tus, et avait appris bien plus tard le sens du mot « Mudblood »
Perdant complètement son sang froid, Victoire recula, tremblante de la tête au pied et bousculant certains élèves au passage, jusqu'à sentir la pierre froide ornant les murs de la Grande-Salle. Elle s'y laissa glisser, et tomba, la tête dans les genoux, et entourant ceux-ci de ces bras frêle. Sa grande conviction, selon laquelle il s'agissait d'une mauvaise blague d'un Serpentard tombait à l'eau, et elle n'avait plus rien à se raccrocher pour pouvoir se sentir en sécurité. Elle connaissait les séquelles de la Guerre. Le sentiment constant d'insécurité. Elle avait vu chaque membre de sa famille sortir précipitamment sa baguette au moindre bruit suspect. Elle n'avait jamais été touchée par cette folie ambiante, mais aujourd'hui, elle comprenait chacune des réactions de son père, maintenant qu'elle était là, sa respiration sifflante, et le sang pulsant désagréablement dans ses veines. Elle aurait dû reprendre pied, se relever et retrouver ce calme olympien, ces mimiques ennuyées qui la caractérisait si bien. Mais elle ne pouvait pas. On touchait aux vices de sa famille, à la petite faille la faisant complètement disjoncté. Même si elle ne l'avouera jamais, elle avait besoin qu'on la réconforte, comme une petite enfant. Comme lorsqu'elle avait quatre ans.
Ted. Elle ne savait ni où il était, ni comment il allait, mais en cet instant, elle avait besoin de lui. De son sourire réconfortant, et de sa joie si communicative. Elle voulait juste se sentir à nouveau en sécurité. Et respirer normalement. Et ce n'était pas au milieu de cette foule, si dense et si bruyante qu'elle y arriverait. Mais d'une autre côté, elle ne se sentait absolument pas de bouger le moindre membre. La seule chose qu'il la maintenait droite était le mur contre laquelle elle s'était appuyée, en dernier recours. Elle reconnut, au loin, les voix, si reconnaissable, de Melchior et de Vincent, mais se sentit dans l'incapacité de les interpeller. Trop secoué, trop comprimé de l’intérieur. Elle n'arrivait pas à gérer seule la panique, et ce simple fait la paniquait d'autant plus. Cercle vicieux d'on elle ne voyait pas le bout.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Jeu 3 Oct - 2:12
Une main sur mon épaule, un sursaut et je me retrouve rapidement avec une écharpe autour de la tête, étouffant quelque peu les sons. Je ne sais pas trop ce qu’il se passe et mes yeux tombent sur un jeune homme de Pouffsouffle plus vieux que moi. Je ne m’attendais pas à le revoir ici et encore moins dans cette situation. Je me mets à rougir, sachant que je suis totalement ridicule et j’ai encore plus envie de me cacher. La foule a toujours l’air brouillé et je vois des visages connus. Ernest est là et des gens le regardent comme s’il était un assassin. C’est particulièrement injuste, je suis certaine qu’il n’a rien fait sinon il ne serait peut-être pas là. Je regarde encore autour de moi, toujours aussi perdu et j’aperçois des gens qui se crient dessus, rendant encore plus l’ambiance tendue. Qu’est-ce que je fiche encore ici au juste ? Je reporte mon attention vers Vincent et je le remercie pour l’écharpe en langage des signes tout en me rendant compte qu’il n’a pas dû comprendre. Mes mains sont tremblantes et je cherche mon parchemin dans mon sac. Je le trouve aussi, manquant de le déchirer et je le regarde des lettres tordues et un texte incompréhensible s’inscrire dessus. Il faut que je me calme, mon esprit s’est embrouillé et je souffle pour tenter de faire descendre mon adrénaline. Je tremble toujours autant, mais une série de lettres sont inscrites sur mon parchemin avec au milieu un petit merci à peine lisible que je lui montre. Je le range ensuite et mon regard tombe sur les professeurs et c’est là que je le vois.
Monsieur Primrose se trouve ici aussi avec une marque rouge sur le visage. Il a été blessé ?! On s’attaque aux professeurs maintenant ?! La panique remonte d’un coup et je me tourne violemment vers Vincent et je lui montre le professeur. Mon parchemin ne m’est d’aucunes aide et je le jette à terre avec toute la violence que je peux faire passer. J’en ai marre d’être comme ça, tellement marre. J’ai envie de hurler, mais aucun son ne sort de ma bouche. Pourtant je hurle, je hurle de toutes mes forces et je me mets à pleurer, enlevant l’écharpe pour me remettre dans ma pose de protection. Je continue de hurler même si personne ne peut m’entendre, mes larmes coulant de plus en plus. Un peu plus et je me balancerai d’avant en arrière comme un autiste. Cela me calme quand je suis en pleine crise de panique et je pousse Vincent, qui n’a rien fait soit dit en passant, pour avoir plus d’espace, continuant à pleurer avec rage. Mes épaules se secouent avec force, je suis dans un sale état, il faut que je sorte et je me relève d’un coup dans le but de m’enfuir, mais sans doute trop vite, car j’ai un léger vertige et manque de tomber sur le sol. Je ne me sens vraiment pas bien, aider moi, je vous en supplie. Je regarde les gens autour de moi, les suppliants presque du regard. Je suis un abruti de handicapé qui a besoin d’assistance, je me déteste encore plus maintenant qu’avant, je suis incapable de me raisonner ni de vivre avec les gens. Je me jette presque sur Vincent pour m’accrocher à lui comme s’il était la seule chose pouvant me maintenir debout à cet instant. Je me sens odieux avec lui et je fais des gestes maladroits pour tenter de lui expliquer que je suis désolée, la bouche encore ouverte comme si je voulais parler. Mes larmes coulent toujours, creusant des sillons sur mes joues qui ont été salies par la poussière que l’assemblée soulève. Il faut qu’il me fasse sortir, je pose ma tête contre lui, mon dos toujours parcouru par mes sanglots. Je ne sais pas trop quoi faire, mon mal de tête me vrille le cerveau et la perspective de savoir qu’il y a des gens qui s’attaquent aux professeurs ne me réussit pas vraiment non plus. Je me demande encore pourquoi je suis dans cette école, les Serpentards ont peut-être raison après tout, je ne suis pas apte à étudier ici ni à vivre parmi les gens normaux. Cette idée ne me plait guère, mais elle me parait comme évidente maintenant. Je me demande aussi comment va Charlie. Je ne lui ai jamais vraiment parlé, mais elle est une Serdaigle. Je suis inquiet, vraiment inquiet. Cela rajoute sans doute une couche dans ma crise et j’attrape mon parchemin pour le montrer à Vincent, ayant vérifié que ce qu’il y était noté était plus ou moins lisible :
« Explique-moi ce qu’il se passe. Pourquoi a-t-on attaqué le professeur Primrose ? Et Charlie ?! Comment va Charlie ?! Qui a fait ça ?! »
La suite n’était qu’un amas de lettres indescriptible, signe que mon esprit est encore beaucoup trop embrouillé pour que je me raisonne moi-même. Moi qui suis si calme, cela doit faire bizarre de me voir dans un état pareil.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Jeu 3 Oct - 9:06
Molly avait peur. Très peur. de ce qui était arrivée à l'élève de sa maison. De ce qui arrivé au Professeur. De tout. Pour une fois elle avait besoin d'un membre de sa famille près d'elle. Même Ronald pour qui elle avait si peu d'estime aurait fait l'affaire. Finalement dans tout ce capharnaüm sans nom elle aperçut sa cousine prés d'un pilier. La jeune fille était effondrée. Elle flipper. La foule lui semblait être tous devenue sa pire peur. Des Clowns de l'Enfer. Effrayée elle n'en pouvait plus. Et si on l'attaquait elle aussi ? Si on s'en prenait à ceux qu'elle aimait ? Finalement elle se dirigea vers Victoire en trébuchant.
Une fois arrivé près d'elle, elle n'hésita même pas. Elle se jeta dans ses bras en tremblant de tout ses membres. Quelques larmes coulèrent sur l'uniforme de sa cousine. Elle lui dit finalement d'une voix tremblotante :
- Victoire... J'ai peur...
Elle ferma douloureusement les yeux se souvenant soudainement de l’inscription qui était sur le bras de sa tante. " Sang-de-Bourbe "... C'était la même inscription que sur le bras de Charlie. Molly était terrifiée.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Jeu 3 Oct - 17:05
Intrigue #1 : La Marque - partie 2
Une fois encore, je me laisse porter par la foule. L’interrogatoire du professeur Mr Von Hammerschmidt n’a rien donné, évidemment. J’avoue y avoir un peu de mauvaise volonté, mais je n’y peux rien, ça a été plus fort que moi. D’habitude je suis plus conciliante que ça, surtout en situation de crise, je ne me laisse pas souvent déborder, mais le choc est encore trop frais pour que je passe outre sans doute. Je garde le visage rivé vers le sol pour ne pas me prendre les pieds dans ma robe ou bien marcher sur quelqu’un en allant plus vite que lui. Rapidement je m’éloigne de mes camarades d’interrogatoires pour ne pas avoir à me mêler d’une quelconque conversation. J’aimerais dire que j’essaie de me fondre dans la masse, mais je ne peux pas, et mes cheveux roses de m’aident pas. Plus d’une fois, des amis essaient de me retenir mais je me dégage vite en disant que je dois rejoindre quelqu’un. Mensonge. Je compte rejoindre la salle et me mettre dans un coin, comme je l’ai fait juste après l’incident, pour que personne ne me pose de question sur mon état. Encore une fois, je ne me sens paniquée que par mon absence totale d’effroi par rapport à cette marque.
J’arrive finalement à la Grande Salle, au moment où quelqu’un s’exclame que le coupable est de Serpentard, je serre férocement les dents. Y en a marre qu’on nous accuse de tout, sérieux ! Bon, d’accord, on n’est pas tous des enfants de cœur, m’enfin quand même ! Et puis plutôt que de nous accuser, ils ne devraient pas essayer de réfléchir sérieusement à qui à fait du mal à Charlie ? Bande de tâches. La salle est dans un état pas possible, ça pousse, ça crie, ça insulte, à croire que c’est devenu « chacun pour soi ». Aux regards qu’on me lance quand je passe à côté de certains élèves de certaines maisons, je ne me sens soudain plus en sécurité et mon envie de m’isoler disparait un peu. J’entends la voix de Gabriel à quelques mètres de moi, j’hésite un instant à aller le voir. Il n’a pas l’air trop remonté contre le coupable, juste inquiet pour Charlie, mais je connais trop bien son aversion pour ma maison et je ne me sens pas de subir ses critiques aujourd’hui si elles venaient à arriver, quand bien même aucune d’elle ne serait dirigée contre moi. Non, j’irai le voir plus tard, pour le moment, il vaut mieux que je rejoigne d’autres Serpentards, c’est ce que mon instinct me dicte, et il est rare que je ne le suive pas. J’évite ceux qui sont susceptibles de voir à quel point je suis troublée et me heurte finalement à une petite brune. Je ne mets pas de temps à la reconnaitre.
– Serena… excuse-moi.
C’est parfait. On s’adresse tellement peu la parole d’habitude qu’elle ne remarquera sûrement pas que mon comportement est inhabituel. Normalement, à l’entente de cette attaque à l’encontre des Serpentard, j’aurais été capable de monter sur une table pour confronter ce crétin qui ose parler sans savoir, mais… là, tout de suite… non, je ne le ferais pas. J’essaie de me concentrer sur Charlie, j’aimerais bien qu’ils nous donnent des nouvelles d’elle, et pourtant une partie de ma tête est encore focalisée sur cette marque, image ancrée dans ma tête. Pourquoi est-ce que ça me semble si… si… familier ? Je secoue la tête et monte une main à mon front.
– Est-ce que ton « interrogatoire » a servi à quelque chose ?
J’ai entendu son prénom lorsque les professeurs se sont répartis leurs victimes, elle est partie avec Mr Oulianov si je me rappelle bien, elle était même avec Seth d’ailleurs. Ça, oui, je m’en souviens très bien, bizarrement.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Jeu 3 Oct - 19:45
Je sortais de cours, m’apprêtant à rejoindre le dortoir pour pouvoir me reposer un peu après cette journée exténuante. Les couloirs semblaient agités, et on me fit comprendre qu’il fallait rejoindre la grande salle. Je m’exécutais, me disant que ça serait rapide, juste une annonce d’un professeur, et que je pourrais y retrouver Charlie. Je descendais les marches dans la foule. Je n’aimais pas ça, je me sentais serrée, sans aucune issue de secours. Et puis je ne connaissais personne, j’étais mal à l’aise. Je passais les portes de la grande salle pour découvrir une multitude de personnes, autant professeurs qu’élèves, tous plus mouvants les uns que les autres. Un semblable de chaos régnait dans la salle. Des chuchotements, d’autres qui se permettaient de parler un peu plus forts. De droite et gauche j’entendais des mots, des noms. Et surtout un : Charlie McCarthy. En m’approchant d’un groupe d’étudiants, j’appris la terrible nouvelle. Charlie, ma Charlie. Celle pour qui j’aurais tout fait avait été empoisonnée, et sur son bras été gravé la pire insulte qui puisse exister. Le cœur pincé, je restais là, debout, fixe, ne réalisant pas encore de la chose. Rapidement, des larmes s’extirpaient de mes yeux, des sanglots les accompagnaient. J’aurais tout donné pour être à sa place et qu’elle n’ait pas à souffrir ainsi. Les joues trempées, toujours immobile, ne faisant plus attention à ce qu’il se disait ou même ce qu’il pouvait se passer, je regardais droit devant moi, cherchant quelqu’un que je connaissais. Malheureusement je n’avais que peu de connaissances. Mais un visage familier m’interpella : celui du professeur Hudson. Je me mis à marcher d’un pas rapide et ferme en sa direction, poussant n’importe qui sur mon passage et une fois à sa hauteur, j’attrapais son veston pour lui crier :
« - Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ?! Je veux la voir ! Soignez-la, prenez mon sang si vous en avez besoin, autant qu’il en faut pour la sauver ! Je vous en prie dites moi qu’elle va s’en sortir… »
A ces mots insensés, ne portant aucune logique en eux, mélangés, hurlés, je me laissais glisser contre lui, me retrouvant à genoux, le suppliant de m’indiquer comment la voir, ou même l’aider, en pleurs. Pourquoi Charlie ? Pourquoi pas moi à sa place ? Plus rien de ce que je pouvais dire, ou même faire n'avait de sens. Je n’avais d'ailleurs pas fait attention à l’attention que j’auvais pu porter. Je m’en fichais à vrai dire. Il venait de se passer quelque chose d’affreux envers Charlie, alors que je ne sois plus moi-même ne m’importait guère.
A.-I. Anarchy Selwyn
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 4 Oct - 13:52
Je ne m’attendais pas à moins de la part de Primrose, et le fait d’avoir 30 points en moins dans les dents, ça me donne un sacré coup dans l’égo, croyez-moi. De plus, je vais avoir le droit à un entretien avec la vieille McGo qui me donnera certainement plus comme correction. Qu’importe, je suis fier de ce que j’ai fais, je suis fier d’avoir pu pousser à bout un sang-de-bourbe. Je suis retombé lourdement sur le sol et j’ai senti combien mon dos m’a fait mal. De plus, l’horloge qui Vincent m’a lancé …ils me le paieront, et très cher. Ils verront combien me mettre en colère est mauvais. Je me dirige ensuite jusqu’à la Grande Salle, suivant le petit troupeau de brebis étant encore sous la stupéfixion mais je me sens libéré du sort lorsque nous arrivons enfin dans la salle. Un professeur explique alors la situation. Je croise mes bras et j’affiche un sourire en coin. Bien fait, cette petite sotte ne mérite que ce qui lui arrive de toute manière. Je ne la porte pas dans mon cœur. De plus, c’est signe que le mal reprend enfin le contrôle, que la paix que tout le monde souhaitait maintenir est sur le point de s’envoler. Je leur avais dis, je les avais prévenus et encore une fois, personne ne m’écoute et personne ne me prend au sérieux. Tant pis, pas de ma faute. J’observe les personnes présentes, restant évidemment parmi les Serpentard, ne voulant pas me mélanger aux autres avant d’entendre qu’un dise que c’est de la faute des Serpentard, des sang-purs. Voilà quelque chose qui a le don de me révolter, de m’énerver …mais je n’y fis rien. Je reste là, bras croisés à tous les observer. Des visages plus que familier, d’autres qui me font sourires. Ils sont tous là mais par contre il en manque deux, même trois. Seth, Serena et Angel. J’ai hâte de me mêler à eux car disons que je me sens assez seul, et que fasse à tant de personnes, je ne peux rien faire. Ils sont tous du bon côté de toute façon, quoique je dise, quoique je fasse ils me le feront regretter. Certes, cela ne devrait pas me freiner mais là, ils sont plus d’une soixantaine donc. Mon regard se glisse sur Ernest qui m’a l’air bien embêté par quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Je m’approche de lui et aperçoit deux autres élèves, l’un de Gryffondor, l’autre de Poufsouffle. Je m’arrête lorsque la Poufsouffle éleva un peu la voix et j’affiche un petit sourire en coin, en effet Ernest n’a pas l’air responsable, mais un jour, il le sera, mes pauvres petits idiots. Finalement je m’oriente vers deux élèves de Serpentard, la douce Bogart ainsi que la miss rose bonbon.
« Je commençais à me sentir seul…vous pensez que c’est la fin de la paix dans le monde magique ? »
Dis-je d’un air neutre, ne souriant pas en coin, ne ricanant pas non plus. J’essaye de rester impassible alors qu’au fond de moi c’est l’apocalypse. Je n’attends qu’une chose c’est que je puisse brandir ma baguette et faire du mal aux sangs de bourbe, faire du mal à tout ceux qui oseraient se mettre en travers de mon chemin, me venger, laisser éclater ma haine. Torturer et même tuer tout ce qui passe entre mes doigts. Je lance un regard assez complice à Serena avant de finalement lâcher :
« Celui qui lui a fait sa, aurait du la tuer… ou alors, il n’a pas eu les co*illes de le faire. »
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 4 Oct - 17:02
Face aux gestes que fit Yezequiel Vincent haussa les sourcils. Il n'avait toujours apas appris le langage des signes mais c'était toujours aussi amusant à regarder ce que faisait son camarade. Ce dernier finit par sortir son parchemin magique, un item que le Poufsouffle aurait bien aimé avoir lui aussi. Il lu rapidement le petit "merci" inscrit dessus . Vincent lui répondit par un petit sourire avant de suivre le regard de Yezequiel qui s'était d'un coup raidi. Il avait remarqué le pauvre Leopold ébouillanté, Anarchy ne l'avait pas loupé. La bouche du Serdaigle s'ouvre mais aucun son n'en sort cependant Vincent perçoit son cri silencieux, des larmes coulent sur les joues de Yezequiel qui ne peut même pas exprimer sa colère convenablement.
Le Poufsouffle se laisse pousser, manquant de tomber sur les fesses car il ne s'y attendait pas. Son interlocuteur semble faire une crise de panique et Vincent ne sait pas quoi faire pour l'aider. Alors il reste près de l'asiatique au cas où, lui sert de mouchoir bien que il ne soit pas habitué à ce genre de rôle. Il est certain que Yezequiel ne peut pas rester dans cette salle trop remplie de gens, personne ne bouge pour l'aider tellement ces abrutis sont concentrés à chercher un coupable. Yezequiel se calme un petit peu, suffisamment pour me montrer à nouveau son parchemin marqué par des questions.
- Charlie s'est fait attaqué et un boulet a lancé que ça devait forcément être un Serpentard ou un sang pur...du coup c'est la révolte du côté des verts, ça crie trop ma tête va exploser...Viens on va aller voir comment va Charlie, à l'infirmerie ça doit être plus calme...
Mais comment se frayer un chemin jusqu'à la grande porte ? Vincent se maudissait à présent d'être une nullité en magie. Ce n'était pas les sortilèges de bases qui allaient l'aider...Le Poufsouffle attrapa le poignet de Yezequiel et se débrouilla pour passer sans finir en sardines en direction de la porte. Il la poussa et un soulagement l'envahi une fois sortie.
- Ah la douce joie du silence...! Direction l'infirmerie...
Il lâcha le poignet du Serdaigle et exécuta ses paroles, s'étirant sur le chemin. Il ferait bien une petite sieste au passage.
Dernière édition par Vincent Shepherdson le Ven 4 Oct - 22:46, édité 3 fois
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 4 Oct - 19:06
La Grande Salle était déjà comble et bruyante quand Ted y entra. Il avait perdu le contact visuel avec Serena Pendragon, Seth Leigh et le professeur Oulianov plus haut dans les couloirs, alors qu’ils avaient été noyés par la foule d’élèves qui sortaient de cours, il s’était laissé distancé. Il n’était pas pressé d’arriver. Le Poufsouffle ne savait pas encore de quoi il retournait, mais il savait que c’était porteur d’une grave signification ou de grandes conséquences. Ce n’était pas tant le fait que toutes les leçons semblaient avoir été interrompues, mais surtout la main que le sorcier russe avait posée sur son épaule et son visage à cet instant-là. L’inquiétude avait repris le pas sur tout autre sentiment dans son cœur tambourinant. Le faux veritaserum, la tirade de Serena Pendragon et le refus de Seth Leigh étaient mis de côté alors que la douloureuse expectative rendait ses pas fébriles. Ted avait passé en revue toutes les personnes qu’il n’avait pas aperçues plus tôt, toutes les personnes qui pourraient être des victimes tout juste découvertes. Heidi, qui était née moldue. Ernest, même si c’était moins probable. Molly, avait-il seulement vu Molly ? Et tous les autres également. Même s’il ne connaissait pas l’hypothétique victime, qu’est-ce que cela changeait ? Rien. Rien du tout.
Et alors que ce « rien » se répercutait dans sa tête, il tenta de se frayer un passage jusqu’à l’endroit où était censée se réunir sa maison, tournant la tête de tous les côtés pour voir le plus de monde possible sain et sauf. Et parmi tous ces élèves, il ne retint que Fred, groupé avec les Gryffondor, l’air inquiet mais indemne. Les professeurs semblaient débordés, et par les élèves, et par les événements. Evénements que Ted ne tarda pas à apprendre : Charlie McCarthy, attaquée, sauvée, blessée, marquée par une insulte qui n’aurait jamais dû exister.
C’était comme si un vide soudain avait remplacé ses viscères. Son cœur qui battait encore si fort quelques instants auparavant s’était tu. Et le silence laissé était oppressant. Le monde autour de lui s’était fait plus lointain, s’effritait. Il entendait des cris, des accusations, de murmures, mais il n’y avait rien à l’intérieur de lui pour les déchiffrer et les retenir. Tout ce qu’il comprenait c’était souvenir qu’il ne se rappelait même plus exister, dont le contexte était perdu, et où sa grand-mère expliquait en désignant une tapisserie représentant un arbre généalogique « j’ai été évincée de l’arbre lorsque je me suis mariée à Ted, ton grand-père, qui était né moldu », et à côté de la tâche sombre qu’elle désignait, il y avait le portrait de Bellatrix Lestrange. Il ne savait pas pourquoi c’était ce souvenir qui refaisait surface, son subconscient avait sans doute dû le trouver approprié mais d’une manière qui lui échappait. Néanmoins il savait ce que Bellatrix Lestrange avait fait à de nombreux nés moldu, dont Hermione.
Il revint à la réalité, comme si on l’avait soudainement giflé. Le vide n’avait pas disparu, il était toujours là, froid, insondable et terrifiant, mais il ne l’empêchait plus de penser. De penser qu’il avait besoin d’être avec quelqu’un, n’importe qui du moment que son corps diffusât de la chaleur. De penser que, peut-être, quelqu’un avait besoin de lui. Il chercha d’abord Emily du regard. Ses cheveux la rendaient habituellement aisément détectable, mais cette fois-ci il eut besoin de beaucoup plus de temps pour repérer sa meilleure amie. Elle était au milieu des élèves de Serpentard, entourée par Melchior et Ernest Rosenwald. Cette formation sentait les embrouilles à plein nez. La pensée d’avoir quelque chose à faire dans l’immédiat eut un effet apaisant sur le Poufsouffle. Le vide se retira légèrement, comme s’il lui été accordé le devoir de régler cette affaire avant de faire face ses propres démons. Mais ce face à face viendrait. Ce n’était que partie remise.
Jouant des coudes, et décidé à ne pas écouter ce qu’on pouvait bien hurler en travers de la salle pour ne pas se déconcentrer de son objectif, Ted se dirigea vers le trio, avec la ferme intention de récupérer Melchior et de repartir. Il valait mieux pour les nerfs de tout le monde de refaire la configuration des discussions ; Emily et Rosenwald feraient sans doute des merveilles de réconfort et de pondération ensemble et, en attendant Edward, quelqu’un devait bien s’occuper de calmer les ardeurs du Gryffondor que cet événement avait surement mis dans tous ses états. Mais il ne mit jamais son idée en acte, il n’atteignit même pas l’endroit où ses trois camarades se trouvaient. Parce qu’il vit une autre personne avec laquelle il avait envie d’être. Deux autres personnes même, puisque Molly venait de rejoindre sa cousine. Ted eut un dernier regard pour sa meilleure amie, interposée entre les deux ennemis jurés et, malgré la certitude que ces trois-là ne pourraient jamais trouver une solution dans le calme, il n’hésita pas un instant avant de se diriger vers Victoire.
La fière Gryffondor n’avait plus rien de sa superbe, ainsi adossée au mur, repliée sur elle-même, l’air perdu. La brunette également avait abandonné son air fermé et mutin pour laisser couler des larmes, elle avait même omis sa rancœur à l’égard de sa famille pour tomber dans les bras de sa cousine. Et Ted oublia toutes ses craintes quant à la marque apparue ce jour, quant à Charlie McCarthy, quant aux possibles éclats qui allaient se faire entendre du côté d’Emily, Melchior et Rosenwald ; il ne pouvait désormais s’inquiéter que pour les deux Weasley, pour sa famille.
Il s’agenouilla à côté d’elles. Posa une main sur le bras de Victoire et l’autre sur l’épaule de Molly.
« Je suis soulagé de voir que vous n’êtes pas blessées. »
Il se força à sourire, un pauvre sourire contrit qui se voulait rassurant. Un sourire pour leur dire « je suis là, toujours, pour vous ». Il se souvenait des nuits où, plusieurs années en arrière, la présence de Victoire le réconfortait après ses cauchemars, où le contact de ses doigts fins rendait moins terrible les hurlements de son sommeil. Aujourd’hui, il voulait le lui rendre. Il voulait que sa présence à lui la rassérène. Il était l’aîné après tout, et même si les deux cousines n’étaient pas des petites choses fragiles, il voulait les aider et les protéger. Sa propre faiblesse s’était retirée. Elle faisait toujours ça lorsque quelqu’un réclamait qu’il soit fort. Elle était conciliante, sa fragilité, elle ne revenait le hanter que lorsque cela ne portait pas préjudice aux autres.
« J’ai vu Fred, il va bien aussi. »
C’était la seule chose positive à dire à laquelle il pouvait penser.
Des exclamations plus fortes et plus instantes que le brouhaha qui régnait jusque-là explosèrent soudainement dans son dos. Mais il s’obstina à ne pas se retourner pour voir de quoi il s’agissait et à ne pas tenter de déchiffrer ce qui était crié. Il y avait des professeurs dans la salle ; s’il se passait quelque chose de grave, ils s’en occuperaient. Ted, lui, ne se préoccupait pour l’heure que de Victoire et Molly.
Alec Hudson
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 4 Oct - 20:10
Les poings serrés dans les poches de son pantalon, Alec se retenait d'exploser face à cette nouvelle cohue qui avait prit place dans la grande salle. L'un des élèves n'avaient rien trouver d'autres à faire que de montrer du doigt les Serpentards et les sang purs. Certes Alec avait aussi un soucis avec la maison de Salazar mais il ne pensait pas que c'était forcément l'un deux. Le professeur avait surtout peur aussi que cette histoire donne des mauvaises idées au jeune Rosenwald qui cherchait encore son chemin. Bien qu'étant un fils de mangemort, étrangement Alec voulait l'aider pour ne pas qu'il finisse comme son paternel. Parcourant le flot de tête qui beuglait plus fort qu'un troupeau de vache, il nota dans sa tête les étudiants présents qu'ils connaissaient. La plupart de ses collègues étaient aussi là et Alec aperçut le visage blessé de Leopold. Est ce que l'un des élèves durant l'interrogatoire avait osé lui faire du mal ? Tout de suite Anarchy lui sauta au visage, ca ne pouvait que être lui car il voyait difficilement les autres s'en prendre à l'un des professeurs. Ce garnement était définitivement une mauvaise graine et Alec était vraiment frustré de ne pas pouvoir s'en débarrasser à cause des règles magiques. Le professeur de runes rageait intérieurement de tout ce cirque et la venue d'Idril n'arrengea pas les choses. La jeune Serdaigle était totalement inquiète pour Charlie, dont il n'avait à vrai dire pas vraiment de nouvelle mais elle n'était pas morte non plus. Son collègue lui avait rapidement donné quelques détails. Sans aucun ménagement Alec releva Idril sur ses pieds, serrant ses avants bras d'une poigne ferme.
- Charlie va bien, elle est hors de danger ! Si tu veux la voir tu peux mais elle a besoin de repos avec ce qui lui est arrivé ! Ce bâtard payera son crime tout comme celui qui a envoyé cette marque ! Alors cesse de geindre Idril ça ne sert à rien ! Si tu ne veux pas que le monde des sorciers sombre il faut pas se laisser faire et combattre !
Il lâcha la Serdaigle, jeune sorcière qui ne devait pas tout comprendre à cause de sa panique. Si seulement les "bons" avaient assez de courage pour ne pas se laisser marcher dessus ils auraient une chance d'éviter une nouvelle guerre. Lutter pour la paix, le professeur ne demandait que ça mais sans méthode radicale elle serait difficile à obtenir.
- Tout le monde ne veut pas que la paix reste malheureusement...
Dernière édition par Alec Hudson le Ven 4 Oct - 22:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 4 Oct - 20:18
C’était fou à quel point son cœur battait vite dans sa poitrine, Melchior ne savait pas vraiment pourquoi, mais le faite était qu’il n’entendait plus que ça, ce flot de sang qui battait sur sa tempe. Etait-ce à cause du faite de voir Emily et Ernest cote à cote ? Le faite de savoir que Charlie était étendu sur un lit à l’infirmerie et qu’il n’avait rien pu faire pour empêcher ça, et qu’il ne pouvait toujours rien y faire, à part contenir cette frustration qui lui brûlait les lèvres, les yeux et les membres. Il fallait qu’il fasse quelque chose, et la première chose à faire serait de tenir Emily le plus possible éloignée d’Ernest Rosenwald, après … après il verrait bien, mais il faudrait qu’il fasse quelque chose. Trouver Edward peut-être, allez voir les membres de son équipe, ou bien Léopold, oui il faudrait qu’il parle au professeur Primrose, et envoyer un lettre à son père c’était primordiale. Tout devenait confus dans son esprit, et la situation ne l’aidait pas à y vir plus clair. Devant lui alors qu’il était sur le point de partir en emmenant la rouquine avec lui, un visage peu amène lui fit face. Le petit nez mutin de la Poufsouffle était retroussé et ses yeux lançait des sortilèges quasiment plus blessant et mortel pour le Gryffondor qui si ils avaient été lancé par une baguette magique. Le cœur de Melchior se serra, un fois d plus il venait de se la mettre à dos, ce n’était pas comme si c’était la première fois, mais aujourd’hui cela le blessait, surtout que ses paroles n’étaient pas non plus des plus tendre non plus. Elle prenait clairement le parti du Serpentard et étrangement au lieu d’énerver le rouge et or cela l’exaspérât. Serrant les poings, crispant la mâchoire, il posa un instant son regard sur Ernest, il n’avait pas envie de prendre une deuxième fois sa défense, mais il ne pouvait pas laisser la Pouffy le critiquer ainsi sur ses opinions. Tout le monde savait qu’il n’avait aucune amitié pour le dernier des Rosenwald, qu’il ne le supportait pas et le détestait cordialement, mais cela ne voulait pas dire qu’il allait lui remettre sur les épaules ce qui venait de se passer dans l’école, pas aujourd’hui. Avec un soupire agacé le Gryffondor reporta son attention sur Emily, parlant de manière sèche à la jeune fille qui semblait vouloir jouer les héros.
« - Je sais qu’il n’y ait pour rien … et si ça avait été le contraire, il se trouverai déjà dans le lit voisin de celui de Charlie à l’infirmerie à l’heure qu’il est ! »
Attrapant la main de la jolie batteuse, il la sera fermement, cette fois elle ne se libèrerait pas de son emprise.
« - Reste pas ici, va rejoindre les élèves de ta maison ou reste avec moi. L’école n’est plus un lieu sur pur les nés moldus, et trainer trop près des Serpentard c’est pas une bonne chose ! J’pourrais pas te protéger si tu te jettes continuellement dans la gueule du Basilic ! »
Les yeux encrés dans ceux de la rouquine, Melchior affirmât un peu plus sa poigne sur la petite main de la jeune sorcière, il ne voulait pas qu’elle reste plus longtemps d’ici, et il la sortirait de cette partie de la Grande Salle, qu’elle le veuille ou non.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 5 Oct - 3:55
Je fus obligé de lire sur ses lèvres tellement j’étais dans un état second. Vincent était vraiment quelqu’un de bien, il avait attendu que je me calme avant d’intervenir, ses paroles me calmèrent quelque peu, il ne fallait pas que je panique, il allait sans doute me faire sortir de là. Il ne pouvait pas me laisser comme ça, les larmes coulent toujours le long de mes joues, je suis toujours secoué et mon cerveau analyse ses paroles, Charlie avait donc été attaquée. Cette fille si aimable que j’avais vue à plusieurs reprises dans la salle commune. Il est vrai que je ne lui ai jamais parlé et je froisse un peu mon parchemin à cause de ma nervosité. J’ai envie de lui répondre, mais j’en suis bien incapable, n’ayant plus envie de communiquer pour le moment. Je range mon parchemin dans mon sac et je remarque que les sons autour de moi sont de plus en plus étouffés, j’entends de moins en moins et cela va plus vite que ce que je pensais. Soulagement extrême. Vincent a dit qu’on allait partir voir Charlie, mais la foule autour de nous était si compacte que j’avais du mal à imaginer comment partir.
Pourtant tout se passa rapidement, Vincent sembla réfléchir un moment et je sentis une main chaude m’attraper le poignet. Je n’eus le temps que de relever les yeux vers mon comparse avant qu’il ne m’entraine hors de la salle. Je regardais les gens autour, bien trop heureux de pouvoir sortir d’ici. Je n’aurais pas pu le faire tout seul et je bousculai sans le vouloir quelqu’un avant de m’excuser d’un regard. Je ne pouvais pas parler et ce qu’il put me dire n’avait aucun impact et peu d’importance pour moi au final. Je ne voulais que sortir de là, entendre de nouveau le silence des couloirs. Ce qui se passait sous mes yeux avait quelque chose de surnaturel, d’impensable. Comment des gens qui se côtoyaient tous les jours pouvaient se rejeter la faute les uns sur les autres au lieu de se demander réellement comment va Charlie. La pauvre jeune fille a subi un traumatisme, c’est ce sur quoi ils devraient se focaliser, aller le voir pour savoir si elle avait des souvenirs sur l’agression. Et non se regarder avec haine tout en se hurlant dessus. Je coupable est peut être ici, mais il y a aussi beaucoup d’innocents dans le lot. Je me rendis compte que l’on était à l’extérieur seulement quand Vincent ralentit une fois dehors. Je manquai de lui rentrer dedans, m’arrêtant à temps. Il me lâcha le poignet et commença à partir. Mes oreilles bourdonnaient encore, je n’avais pas l’habitude de subir ce genre de chose. J’eus un soupire de soulagement moi aussi et je me mis à le suivre, toujours silencieux. Je ne pus m’empêcher toutefois de sortir mon parchemin pour lui sourire et lui tendre pour qu’il puisse lire :
« Merci, je ne sais pas ce que je serai devenu sans toi. Allons-y. »
Et je repris la route, voyant aussi que le Pouffsouffle avait l’air fatigué, sans doute sa maladie qui faisait son apparition. Mais le plus important était d’aller voir Charlie à l’infirmerie ! Je ne pus m’empêcher de regarder derrière moi, espérant que le professeur Primrose en ferait autant pour aller soigner sa vilaine blessure.
[Tu poste en premier à l'infirmerie dans le sujet de l'intrigue ? ^^]
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Sam 5 Oct - 17:54
J'étais encore bouillonnant de rage face à ce qu'il venait de se passer. Décidément, j'étais bien heureux de ne pas avoir à côtoyer le professeur Oulianov plus longtemps. Je n'aimais pas me sentir manipuler. Oui, bien sur, je n'avais pas pris de son faux Veritaserum, mais tout de même! Il avait voulu me faire parler et jusqu'à un certain point, il avait réussi. Le pire était qu'il s'était intéressé à ma personne. Il voulait en savoir plus et je l'avais senti, mais il n'aurait rien de moi. Je ne parlais pas de mon plein gré et en sa présence, je ne toucherais à aucune nourriture ou boisson... sait-on jamais.
J'avais hésiter à me rendre à la grande salle, après tout, je n'avais pas envie de revoir certaines personnes. En même temps, je savais que c'était le meilleur moyen d'essayer de me changer les idées, ne plus penser à ce foutu professeur. J'entrai dans la grande salle. Je parcourrai l'endroit des yeux. Au lieu, je reconnus une tignasse rose bonbon et mon coeur se serra. Je l'observai un moment, alors qu'elle était en compagnie d'Anarchy et Serena. Je ne devais pas m'y attarder. Mon regard déviai alors et j'eus un sourire narquois en voyant un de mes bons ''amis'' : le petit Erny. Sans hésiter, je me dirigeai vers lui, passant mon bras autour de son cou. Je le fis se pencher vers l'avant, ébourrifflant ses cheveux de mon poing fermé.
- Erny! C'est que tu m'avais manqué!
Je lui adressai un sourire un peu malsain, gardant mon bras autour de ses épaules. Au loin, je regardai la petite rouquine qui semblait lui avoir été arraché. Mon petit Erny serait-il amoureux? Que la réponse soit oui ou non, cela ne m'empêcherait de me moquer de lui. Après tout, n'étais-ce mon passe-temps préféré. Tout en éclatant de rire, je le frappai amicalement (mais avec force) sur l'épaule.
- Dis-moi mon petit Erny, tu fais des cachotteries? Tu ne m'avais jamais dit que tu aimais bien la petite Emily. Jolie fille!
Je sifflai d'admiration pour appuyer mes dires, bien que je considérais la jeune femme trop jeune pour moi. Oui, j'étais connu comme coureur de jupon, mais je préférais tout de même, les femmes de mon âge... voir même un peu plus vieille. À cette pensée, je vérifiai si Phaedra était encore là. Oui, je la voyais. Pour ne pas y penser, je reviens à Ernest qui semblait toujours si heureux de me voir. Mon bouc-émissaire, parfois je regrettais presque ce que je lui faisais subir.... presque.
Ernest Rosenwald
Serpentard
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Feuille de personnage Options : Niveau du sorcier : Double compte : Leopold E. Primose & Danyell L. Bishop
Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Dim 6 Oct - 16:57
C’était malheureux à dire mais Emily était bien plus en sécurité avec Melchior Stanhope qu’avec lui. Ernest aurait voulu lui assurer qu’en sa compagnie elle ne craignait rien mais cela aurait été un énorme mensonge aussi quand le Gryffondor la lui retira quelque part il se dit que les choses étaient mieux ainsi. L’inquiétude de Melchior était sincère tout comme ses intentions de l’éloigner de tout ce qui était potentiellement dangereux, un simple échange de regard lui appris tout cela e il n’avait nullement l’intention de hausser la voix vis-à-vis de cette situation. Il avait presque d’ailleurs la désagréable impression d’être au milieu de quelque chose qui se profilait entre ces deux-là aussi et où il n’avait définitivement pas sa place, alors lentement il tacha de reculer légèrement et discrètement. Que Melchior le héros montre au monde ses intentions de sauver le monde magique et de réunir ses amis, le mieux qu’il pouvait faire de son côté c’était de se faire petit le temps que les choses se calment. Pourtant elles ne se tasseraient pas d’ici demain, il en était intimement convaincu plus rien ne serait pareil à partir de ce jour.
Baissant les yeux vers les mains liés de Melchior et Emily, il aurait presque voulu pousser la rouquine à le suivre pour éviter une nouvelle confrontation inutile et la placer entre de mains « sures ». Seulement il en était incapable, prendre la parole pour lui dire de suivre Melchior il ne pouvait que le songer et le mieux qu’il pouvait encore faire était finalement de disparaitre du tableau. Au moment où il chercha à faire demi-tour, un bras fort vint enserrer ses épaules. Tout son corps se tendit alors qu’il baissait la tête, forcé de regarder au sol à cause de la poigne que mettait Seth Leigh dans son geste après lui avoir ébouriffé les cheveux. Il n’avait pas besoin de ça, pas maintenant. Pourtant il savait que c’était fichu maintenant, qu’il n’allait pas pouvoir s’en sortir, pas tant que son ainé ne décide de l’abandonner gagné par l’ennuie sûrement ou trouvant un autre « camarade de jeu » un peu plus locace. Il garda le silence, se cramponnant à la lanière de son sac, épaules courbé, cherchant à regarder ailleurs pour éviter que l’attention du Serpentard ne se focalise sur ceux qu’il cherchait maintenant à fuir. Malheureusement pour lui Seth avait déjà remarqué qu’il s’était courtement entretenu avec la Poufsouffle et l’idée le rendit malade. Sincèrement, il ne savait pas si Seth était capable de blesser Emily juste pour le fragiliser lui mais il cherchait tant à le faire réagir, à le pousser à bout pour qu’il s’affirme qu’il jugeait que le batteur de leur équipe de Quidditch était capable de beaucoup de choses. Aussi il fallait qu’il cherche à le faire oublier tout de suite qu’Emily était une alliée à lui seulement il était à l’heure actuel incapable de répondre quoi que ce soit, toujours aussi nerveux auprès de son camarade, regard fuyant et équilibre incertain.
- Elle ne m’intéresse pas.
Dit-il à voix basse, les dents serrées, cherchant à éloigner Seth des deux autres bien que quelques mètres les séparaient déjà. Cette manière de parler d’Emily, de siffler grossièrement en la citant et de la regarder lui donnait envie de vomir. L’entretenir sur un autre sujet pouvait-il le faire oublier ce début d’échange qui ne lui plaisait guère ? Mais que pouvait-il bien dire, il n’avait jamais été un grand maitre en matière de discussion, il se contenta donc de baisser les armes et de rester là, sous le bras de Seth, comme il faisait toujours.
- Je lui inspire juste de la pitié je peux pas l'en empêcher.
Continua t'il d'une voix toujours aussi basse à son intention, cherchant à lui tendre une perche pour qu'il lui frappe dessus plutôt qu'il ne s'en prenne à Emily qui n'avait rien demandé.
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Dim 6 Oct - 23:45
Grande Salle
À cet instant Emily se fichait pas mal du brouhaha ambiant, des Serpentards autour d'elle, des disputes entre élèves et de l'étrange absence de réaction des professeurs. Seule comptait la détermination dont elle avait besoin pour faire face à l'arrogant Gryffondor. C'est comme si Ernest, Melchior et elle étaient enfermés dans une bulle hermétique. Au moins le rouge et or avait-il eu l'intelligence de reconnaître l'innocence d'Ernest, mais cela justifiait d'autant moins son comportement surprotecteur à l'égard de la Poufsouffle. Elle n'apprécia pas du tout d'être victime de la poigne de fer de Melchior lorsque celui-ci vint lui prendre la main de force. C'est vrai qu'il était fort, le bougre ! Et Emily maudissait la faiblesse de son frêle corps de jeune fille. Elle avait beau tirer de toutes ses forces, se tordre le bras, il ne voulait pas lâcher ! Elle n'allait quand même pas se battre avec lui ? Et voilà qu'il continuait de jouer les grands protecteurs, l'exhortant à se mettre sous sa protection si elle voulait survivre. Comme si elle ne savait pas le danger qu'elle courrait à être une née moldue dans cette école ! Mais elle avait tant gagné en découvrant le monde de la magie, trouvé tant d'amis, elle ne pouvait renoncer à tout ça par peur. Elle voulait protéger ce monde et ces gens qu'elle aimait tant, non fuir.
- Je... ne... t'ai... JAMAIS... demandé... de... me protéger... Stanhope ! Grinça-t-elle entre ses dents tout en luttant encore.
Pour tout réponse Melchior se contenta d'affermir sa prise. Les phalanges d'Emily commençaient à lui faire souffrir le martyr, mais elle ne voulait pas le laisser voir. Elle tourna son visage par-dessus sa propre épaule pour chercher le soutien d'Ernest et ce qu'elle vit lui déchira le cœur. Son ami lui tournait le dos et s'éloignait sous la coupe d'un garçon qu'elle identifia comme un des batteurs de l'équipe de Quidditch de Serpentard, Seth Leigh. Elle savait que le pauvre Ernest était aussi méprisé par ceux de sa propre maison que par Melchior, aussi soupçonnait-elle Seth de ne pas lui vouloir du bien. Cependant Ernest se laissait faire et se comportait comme s'il elle n'avait jamais été là. Ce fut comme si le sol se dérobait sous ses pieds. Elle voulait à tout prix aider Ernest, qu'elle croyait être le plus en danger de tous ses amis, elle était même prête à faire face à Melchior pour ça, et voilà que la situation lui échappait ! Non seulement elle n'arrivait pas à lui être d'une quelconque utilité mais en plus, à jouer "l'amie née moldue", elle risquait d'attirer l'attention de ses tourmenteurs Serpentards sur lui de la pire des manières. Peut-être même l'attention du responsable de la Marque. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela terriblement injuste. En battant en retraite de la sorte Ernest ne risquait pas de redorer son image auprès de Melchior. Pire, il risquait de le conforter dans ses idées méprisantes à son égard.
Un bref instant Emily accrocha le regard d'Ernest. Aussi neutre et triste que d'habitude, il était indéchiffrable. Elle voulut lui crier quelque chose comme « Ne me laisse pas tomber ! » ou « Je ne t'abandonnerai pas ! » mais les mots restèrent coincés dans sa gorge, tandis qu'il lui tournait à nouveau le dos et se laissait entraîner par Seth. La rage au cœur, Emily consentit enfin à se laisser entraîner par Melchior et fit des efforts violents pour marcher à la même hauteur que lui et ne pas le laisser voir les larmes de colère qui perlaient au coin de ses yeux. Elle s'en voulant tant, d'être si faible, si impuissante, d'être une née moldue qu'il fallait protéger, un fardeau pour son entourage. La jeune Poufsouffle était fatiguée, avait froid, et venait d'atteindre sa limite de la journée. Elle en avait assez. Assez de cette marque, de cette fichue guerre de sorciers, de ces histoires de sangs-purs et sangs de bourbe, de toute cette méchanceté chez les gens et de cet égoïsme qui les poussait à se détester les uns les autres.
Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Mar 8 Oct - 18:48
Intrigue 1 : La Marque
Partie II : La Grande Salle
J'étais profondément, et incontestablement énervé. Cette petite conne de Lowsley m'avait privé de ma baguette avant de nous inviter à nous réunir dans la Grande Salle. J'avais d'abord essayé de la rattraper dans les couloirs, mais l'avait perdu dans la foule. Bien décidé à remettre la main sur ma baguette avant tout, je cherchais avidement son bureau. Elle jouait à quoi, au juste, en me privant de ma baguette? Elle pensait quoi? Faire preuve d'autorité? Quelle pauvre petite idiote. Elle n'avait rien trouvé d'autre? Je voulais qu'elle me vire, qu'elle me gifle, qu'elle réagisse, une putain de bonne fois pour toute. Mais elle était bien comme le reste de ses collègues. Un bandeau sur les yeux on faisait semblant de ne rien voir, ou presque, on oubliait de vraiment regarder, on se donnait bonne conscience en faisant un semblant de discipline et voilà tout. Ah ça, j'en étais sure, elle ferait une excellente professeur de Poudlard. Une fois devant son bureau, fermé à clé, je me retrouvais, évidemment sans baguette, dans l'incapacité d'en forcer l'entrée. J'oubliais les raisons pour lesquelles j'étais en colère. J'oubliais mes peurs, mes angoisses et mes peines. J'oubliais les sang-de-bourbe, les sangs purs et tous les imbéciles que nous étions à nous tous. Je me sentais juste vulnérable, sans rien pour me défendre. Et cela accentuait ma rage en peur. Mais je n'avais plus peur. Je voulais sentir quelque chose. Physiquement. N'importe quoi, mais plus ces pensées tonitruantes qui se battaient pour toute raisonner en même temps dans ma tête : « Qu'est ce que tu as fait Kyle? Qu'est ce que tu as fait? Tu ne pourras pas revenir en arrière. Jamais. » Taisez vous, taisez vous, taisez vous! Je courais maintenant, sans trop savoir dans quelle direction. Les sens en alerte, je fulminais, porté par l'adrénaline et la colère. Quand j'arrivais enfin dans le couloir de la Grande Salle, j'y entrais en trombe. Tout le monde y était déjà rassemblé, et personne ne sembla remarquer mon entrée. J'en fis rapidement le tour des yeux. Je cherchais toujours Lowsley, que je ne trouvais pas. Je voulais qu'on me rende ma baguette. Ou bien était-ce vraiment ça? Au fond, je pense que je ne cherchais qu'une bonne excuse pour m'énerver sur le première personne qui me passerait sous le nez. Quand on parlait du loup : j'apercevais plus loin Stanhope. Je reconnaissais aussi la Poufsouffle qui avait été dans le même interrogatoire que moi, il la tenait apparemment fermement par le bras. Je n'hésitais pas plus longtemps et fonçais droit sur eux. Peut-être n'avais-je plus de moyen de défense digne des sorciers, mais il me restait une façon bien plus Moldu-friendly de me défendre : mes mains. J'arrivais enfin près d'eux. Ignorant soigneusement Stanhope, j'attrapais Emily par l'épaule afin de le retourner vivement vers moi et, histoire de ne pas avoir à poser la question deux fois, je la saisissais par le cou.
« Où se trouve Lowsley qui était avec nous toute à l'heure? Je veux une réponse courte, précise et correcte Emily. »
Je resserrais mes doigts autour de sa gorge comme une menace. Si elle se sentait l'idée de me raconter n'importe quoi, je voulais lui en passer l'envie. Évidemment, elle aurait pu sortir sa baguette et m'arrêter sur le champs. D'un rapide mouvement vers sa poche, je voulais prendre possession de sa baguette, mais cette dernière était apparemment aussi désarmée que je l'étais. Je passais alors vivement ma main vers Melchior, subtilisais rapidement sa baguette avant que celui-ci ait le temps de finir son geste pour s'en saisir, et en menaçais à présent les deux élèves.
« Oh, on dirait bien que vous venez tous les deux de trouver une toute nouvelle motivation à m'aider à retrouver ma baguette! »
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 11 Oct - 2:20
J'étais surement loin d'être quelqu'un qu'Ernest portait dans son coeur. Pour être franc, je doutais réellement qu'il puisse apprécier quelqu'un. C'est vrai! Il me faisait peur ce pauvre garçon, toujours à se balader avec son air sombre et morne, comme s'il n'avait aucun intérêt pour la vie. Comment pouvait-on être un Serpentard si désinvolte. Il avait tout pour être célèbre et apprécier, il avait les trois ''S'' : Sorcier, Serpentard et... Sang-mêlé. C'est vrai, ce n'était pas un Sang Pur, mais de nos jours, cela ne valait plus grand chose. Sauf peut-être en ce jour sinistre où la marque venait d'apparaître. Peu importe, il n'empêche que je faisais de mon mieux pour faire réagir ce gamin. Ou plutôt faire de sa vie un enfer, mais au fond, je ne le détestais pas. Pas trop.
Je le regardais alors qu'il me mentait effrontément. Je le sentais nerveux, ce que je pouvais comprendre. Notre dernière rencontre n'avait pas été des plus charmantes alors que je lui avais mener la vie dure. Comme souvent. Mais aujourd'hui, je ressentais le besoin de me changer les idées. M. Oulianov m'avait mis dans un état d'énervement, mais je ne voulais pas continuer sur cette voie. J'avais pourtant ce sourire moqueur sur les lèvres qui surement n'indiquait rien de bon. Et pourtant, je savais qu'en ce moment, j'avais pour mission d'aider le pauvre petit Rosenwald.
- Elle ne t'intéresse pas, hein? Alors si j'allais la draguer là, maintenant, ça ne te ferait rien Erny? Il faut pas me mentir tu sais.
Il était crispé, je pouvais le sentir. Mais je devinais aussi que cela ne venait pas uniquement de moi. En redressant la tête, j'assistais de toi à ce qui se passait avec Emily. Décidément, le petite rouquine était bien populaire, mais cela ne semblait pas faire son bonheur. Ni celui d'Ernest. Ce que je pouvais comprendre. La jalousie était une domaine que je connaissais assez bien. Surprenant pour un coureur de jupons en mon genre peut-être... Je tournai la tête vers Phaedra, je la voyais encore au loin et je savais exactement qu'elle serait ma réaction si on la traitait comme on traitait Emily en ce moment. L'homme qui oserait la toucher n'aurait plus de langue pour parler et ses membres si meurtris qui ne pourrait plus la toucher, ni elle ni aucunes autres.
Mon attention revint subitement vers Ernest en l'entendant murmurer. Pour la première fois, mais ça je ne l'avouerais pas, j'eus de la compassion pour lui. Les filles étaient compliqués, il le découvrait maintenant. Le pauvre Erny n'était pas du genre très entreprenant et c'était compréhensible, mais s'il n'essayait pas, il ne saurait pas. Je le relâchai doucement, le regard toujours de mon air un peu narquois.
- Tu lui inspire de la pitié? Elle te l'a dit? Moi je crois qu'elle t'aime bien... D'ailleurs, elle te lance des regards, je crois qu'elle apprécierait ta compagnie plus que celle de...
Je me tus alors que je remarquai l'arrivé d'un nouveau personnage dans l'histoire : Kyle. Le voir agripper ainsi Emily me fit tressaillir. Le petit salaud! Je ne savais rien de ce qui se passait, mais je n'acceptais pas la violence envers une femme. Je n'étais pas un modèle de respect envers la gente féminine, mais jamais je n'oserais lever la main sur une femme. J'agrippai Ernest par l'avant-bras, le regard dans les yeux avec sérieux.
- Je crois que c'est le moment de ton premier cours de drague Erny qui consiste en sauver la princesse. Sors ta baguette.
J'entraînai Ernest à ma suite sans lui laisser le temps de répondre. De ma main libre, je sortis ma baguette, travers la foule d'élèves pour arriver à la hauteur de la petite bande. Kyle avait sortit sa baguette et j'avoue que j'appréciais peu l'idée de le voir menacer tout le monde. En ce moment, j'espérais qu'Erny allait faire un homme de lui. Ce qui restait à prouver. Baguette levée, je pointais Kyle, les sourcils froncés. Je ne savais pas si en duel, je pouvais me prétendre plus fort que Kyle. Nous avions le même âgé, mais il avait un an d'avance sur moi.
- Il y a un problème ici?
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Sujet: Re: Intrigue #1 - la Marque (Partie II) Ven 11 Oct - 7:47
Elle était hors de danger, elle était avec lui, il ne pouvait plus rien lui arriver, en regardant par-dessus son épaule, Melchior observa brièvement Emily, elle ne semblait pas apprécier la situation mais tant pis, qu’à cela ne tienne ce n’était pas vraiment le moment qu’elle fasse des siennes après tout elle semblait avoir compris qu’il valait mieux pour elle qu’elle s’extirpe de la petite bande de Serpentard qui commençaient à avoir le sang chaud. Mais un événement inattendu venant de quelqu’un qui avait le sang tout aussi chaud que les Serpentard bien que ne venant pas de cette maison venait d’interrompre leur remontée. Kyle Lake venait de saisir Emily par le cou, la menaçant, le temps que Melchi’ se retourne, absolument choqué par ce qui venait de se passer, ses nerfs se contractant et sa rage augmentant, il esquissa un geste vers sa baguette magique, mais fut interrompu par une main vive qui s’en saisit avant lui. Il n’en croyait pas ses yeux, Lake le menaçait, ce n’était pas comme si ils se faisaient face à face pour la première fois, ces deux là, mais tout de même c’était inimaginable qu’il ose ainsi le faire dans une salle pleine à craquer et devant les professeurs. Oh non Melchior n’avait pas peur de Lake au contraire, si Emily n’avait pas été là et si son but principal n’était pas de la protéger, le jeune homme aurait même prit un malin plaisir dans cette confrontation, mais pour le moment il n’appréciait pas vraiment la tournure des évènements. Surtout qu’avant qu’il puisse répondre, une masse de muscle suivit d’un maigre blondinet c’était approché d’eux. Seth Leigh le Serpentard qui lançait des regards qui voulaient dire beaucoup sur la jolie Poufsouffle semblait vouloir prendre la situation en main, mais Melchior n’avait pas dis son dernier mot. Et tendis que Lake se laissait déconcentrer une fraction de seconde par ce nouveau venu, Melchior lui écrasa son poing sur la figure de toute la force de batteur dont il était capable, poussant un grognement sourd d’animal enrager.
« - TU NE TOUCHE PLUS A EMILY SALE RAT ! »
Sa main était soudain douloureuses, les Lake avec leurs visage carré plein d’os, secouant sa main avec un petit « aoutch ! » douloureux, il se tourna vers Emily et s’approchât d’elle continuant de tenir la main vengeresse dans l’autre, un bleu commençant à s’y former.
« - Ca va ? il t’as fait mal ? Je dois t’emmener à l’infirmerie ? »
Melchior avait complètement oublié qu’on venait de lui prendre sa baguette, qu’il se trouvait dans une salle entouré de centaines de personnes et surtout qu’il venait de foutre Kyle Lake à terre avec un procédé on ne peut plus moldu. Ce qu’il n’avait pas oublié c’est que deux Serpentards ne se trouvaient pas loin, et étaient à son gout beaucoup trop proche d’eux. Se retournant vivement vers eux, il leur lançât un regard noir et d’une voix forte, tenant toujours sa main contre lui, il dit d’une voix impérieuse et solennel.
« - Le premier qui repose sa main sur Mortimer, ou sur n’importe quel né moldu dans cette école, j’en ferais une affaire personnel ! Et vous savez tous que je manie très bien la batte de Quidditch ! »
Presque tous le monde dans la salle pouvait avoir entendu ces dernières paroles, Melchior ne l’avait pas caché depuis toutes ces années, il détestait l’idéologie sang-pur, et à présent qu’un tel événement venait de se produire dans Poudlard et surtout qu’on s’en était prit à deux être qu’il appréciait en moins de vingt-quatre heures, les hostilités étaient ouverte, et gare à celui qi voulait se frotter à Melchior Stanhope !