"Ernest vous dites? Non je ne le connais pas, enfin juste de réputation. Il est pas clair, personne ne sait trop quoi penser de lui et je crois que personne n'a envie d'en savoir plus non plus. Vous savez se qu'on raconte après tout donc... Non ? Vous ne savez pas ? Mais si c'est obligé ! Son nom de famille, ça ne vous dis rien ? Son père, Elphias Rosenwald, était à la solde de Voldemort. Oh, vous allez me dire c'est le cas de beaucoup d'élèves ici et il faut bien faire avec, sauf que ce type est aussi tristement célèbre pour avoir trahis le Seigneur des ténèbres. Sa duperie à même couté la vie de beaucoup de membres de sa propre famille. Vous voyez le tableau ? Un fils de traitre dans la maison Serpentard ce n'est pas bien vu... Du coup les fils de mangemorts le déteste autant que les fils de héros. Se qu'est devenu son père ? On ne sait pas, il est en cavale, autant recherché par les Aurors que ses anciens compères. Il parait qu'il en a fait de sacré saloperies... Ouai... Il y a pas mal de gens ici qui pleurent certains disparu assassinés par cet homme la. Alors vous imaginez bien qu'Ernest ne passe pas inaperçu dans les couloirs. Je sais pas trop se qu'il en pense, c'est un garçon solitaire, je l'ai jamais vu trainer avec personne. J'ai pas l'impression que grand chose ne le fasse rire non plus... Je crois qu'il traine sa pénitence, peut être qu'il a honte des crimes de son paternel et qu'il s'interdit d'être heureux comme si c'était à lui de porter le fardeau, j'en ai vu d'autres dans ce cas la, mais lui... Lui il est vraiment bizarre. Bizarre ouai, c'est vraiment le mot ! Il nous met tous mal à l'aise, je veux bien que ce pauvre vieux n'ait pas eu beaucoup de chance mais il ne donne pas envie non plus qu'on vienne l'aider. Une des filles de ma maison a du faire un devoir avec lui, elle m'a dit qu'il n'était pas méchant et que c'était sûrement un chouette type si on arrivait à briser sa carapace, ce qui semble être un peu une mission impossible... Et puis visiblement c'est un acharné du travail bien fait, il s'exerce souvent pour atteindre la perfection. C'est un excellent élève mais il reste à sa place. Après il y en a d'autres qui affirment l'avoir vu faire des trucs pas clair, de la magie un peu glauque, mais ça je ne sais pas trop quoi en penser. Après tout il est une cible facile et je ne compte pas le nombres de rumeurs plutôt sales qui tourne à son compte. Je peux pas vous renseigner plus, c'est vraiment tout se que je sais." Un élève.


"Oh un cas intéressant... Voyons voir... Tu as de l'ambition jeune homme, mais peu d'espoir. Je discerne en toi une grande intelligence et un certain sens de la réflexion, de la recherche de l'excellence, qui pourrait te conduire à Serdaigle. Mais ce choix ne me parait pas judicieux... Tu as soif de reconnaissance, mais pas assez d'estime en toi même pour prouver aux autres ce dont tu es réellement capable. Tu ne m'as pas l'air d'un un mauvais garçon, Poufsouffle pourrait te convenir sur certain point. Tu es discret sur tes capacités et si tu me parait être un grand solitaire peut être que cette maison te ferais le plus grand bien... Mais non, je vois bien que ce n'est pas la loyauté qui prime chez toi, tu n'y crois pas ou plutôt tu n'y crois plus. Oublions donc Poufsouffle. Gryffondor ? Tu es courageux et tenace, mais bien trop prudent pour aller la bas. Tu trembles ? Aurait tu des ennemis chez la noble maison de Grodric Gryffondor ? A vrai dire, pourquoi discutons nous encore... Le choix est évident depuis le début, tu es fais pour être à Serpentard. Ta passivité cache un orgueil certain, tu es malin et tu veux faire tes preuves. Cette maison te permettra d'accomplir de grande chose j'en suis certain. SERPENTARD!" Le choixpeau Magique.

Par ou commencer l'histoire ? J'imagine que la rencontre de mes parents à son importance et que je dois vous toucher deux mots la dessus. Ca sera court, puisque ma mère n'était qu'une fille comme ça à la base, une fille de passage que mon père s'envoya en l'air le temps d'un été. Et puis plus rien, envolé le beau blond qui lui avait fait tourner la tête pendant une semaine, il en fallu quelques une de plus pour se rendre compte qu'elle était enceinte. Je ne sais toujours pas pourquoi elle pris la décision de me garder, si c'était par principes, par croyance, par volonté de s'affirmer, non sincèrement je n'en ai aucune idée, toujours est il que le 20 Janvier 1998 je poussais mon premier cri.

Pensez bien, j'étais bien trop jeune pour savoir se qui se passais autour de moi. Ma mère vivait encore chez la sienne et j'avais à peine quelques mois quand mon père refis son apparition dans leurs vies. Il m'expliquera plus tard qu'en moi il trouva un quelque chose à quoi se raccrocher, lui qui laissait derrière lui un passé tumultueux que je ne pouvais soupçonner et dont je prendrais connaissance beaucoup plus tard. Toujours est il qu'à partir de ce moment mon père décida de jouer son rôle, apporta un soutiens distant à ma mère et tenta de subvenir à nos besoin. Quand bien même il restait peu présent il se débrouillait pour nous voir quelques fois. Son absence entrainait une véritable attente chez moi et je me surprenais à fixer la porte de longues heures dans l'espoir de voir franchir mon paternel à tout moment. Les cours instants passé en sa compagnie sont mes plus beaux souvenirs, ses rares passages chez nous étaient synonime de bonheur et il trouvait le moyen de marquer chacune de nos retrouvailles. C'est lui qui vers l'âge de cinq ans m'appris que je n'étais pas comme les autres enfants. J'étais un sorcier, et pas n'importe lequel, j'étais un Rosenwald et je serais amené à en être fier.

En parrallèle j'entrais à l'école. Je n'ai jamais été un élève assez attrayant pour attirer l'attention de mes petits camarades, trop solitaire et bien trop peu bavard, j'ai été tout de suite laissé pour compte. La vie veux toujours qu'il y en ait qui soit mis de côté, le destin voulu que ce soit mon rôle et je l'acceptais sans chercher à résister. A vrai dire aucun de mes petits collègues ne trouvaient grâce à mes yeux et leurs jeux tout comme leurs conversations me paraissait puéril et sans saveurs. Moi je ne jurais que par les aventures que me racontait mon père et par la fascinante école qui m'attendait et dans laquelle j'avais ma place. Je descendrais bien vite de mon piedestales dans les années à venir.

Le temps passait et les discours de mon père prirent lentement une nouvelle teinte au fur et à mesure qu'il jugeait que j'étais apte à les comprendre. Envolés les belles histoires et peripéties que mon père aurait vécu, dans nos conversations se glissèrent des sujets dont j'ignorais encore l'existence. C'est ainsi que j'appris la notion de qualité du sang et tout ce qu'il en retournait. Mon père semblait vouloir oublier que ma mère était dépourvu de pouvoir magique, faisant de lui un traitre de son sang et moi un vulgaire sang mêlé que ma si fière famille ne reconnaitrais surement pas. Il était persuadé que j'étais promis à faire de grande choses, que je serais sa fierté personel et celui, et ça je ne le comprenais pas encore, qui le sauverais. Pourtant pendant un instant je me demandais si les membres qui la composait connaissait mon existence... Mon père était fait de milles et unes contradiction et l'image si parfaite que j'avais de lui s'abima de jours en jours, malgré tout je l'aimais et continuait de le percevoir comme un modèle. Nos correspondances se firent de plus en plus rare et j'en souffrais malgré tout. Au plus profond de moi je savais qu'il me cachait quelque chose mais comment aborder le sujet ? Pour une raison qui m'échappait il voulait pour le moment m'éloigner du monde magique et souhaitais prendre en charge mon enseignement. Selon lui j'étais plus en sécurité ici... Vint le jour ou il me parle de la guerre.

Sans m'en dévoiler tous les détails, je compris que mon père avait joué un rôle néfaste durant cette dernière. Je représentais donc pour lui un espoir de se faire racheter dans un monde ou il était recherché pour dieu sait quels méfaits. Il espérait que je rétablisse un nouvel ordre moi qui était si "spécial". Je compris rapidement à partir de là, que je n'étais pour lui qu'un plan et qu'il n'avait rien vu d'autre en moi qu'un salut, une clé vers la délivrance.

J'entrais à Poudlard, l'école ou je pensais tant avoir ma place mais découvrit au cours de ma première année tout ce que mon père m'avait habilement caché : il était aussi bien recherché par les Aurors que par ses anciens condisciples les Mangemorts. Elphias Rosenwald avait tués des alliés et plus tard trahis ses confrères, provoquant la mort d'un certains nombres d'entre eux, notamment dans sa famille. Sa tête avait un prix et personne ne l'avait vu depuis dix ans, personne sauf moi.

Ou trouver sa place ici ? Les fils des héros me détestent car je porte le nom d'un ennemi, les héritiers des Mangemorts me voit comme le fils d'un traitre. Je dégoute les sang purs, car depuis quand quelqu'un d'un si haut rang fornique avec une moldue ? Je ne suis pas plus appréciés par les né-moldus que mon père à torturé ou tué au gré de ses envies pendant la guerre. Alors oui, ou trouver sa place et dans quel camp se ranger puisque aucun ne semble apte à m'ouvrir ses portes.

Je continue de correspondre avec mon père, malgré tout.