Prestigieuse et honorable, l’académie Tsukiyo accueillait les élèves du monde entier. Sa particularité était ses deux classes distinctes, une de jour et une de nuit. Le directeur Lyen en était d’ailleurs très fier car il avait réuni au sein d’un même établissement deux races ayant des modes de vie différents. La Day Class était composée d’humain tandis que la Night Class était constituée de vampire. Ces deux mondes cohabitaient en parfaite harmonie et le Directeur avait reçu, non sans mal, les bénédictions du conseil des Vampires et de la guilde des hunters. Ces deux organismes avaient été tout d’abord septiques, puis ils avaient fini par accepter ce pari fou. Le Directeur Lyen avait placé toute sa confiance en ces chers vampires étudiants.

« C’est de la confiance que naît la trahison. »

Tout se passait bien jusque là…
Cependant la soif de pouvoir de deux vampires de sang-purs incestueux, les Hayashi avait mené l’académie à sa perte. Des Blood tablets, substitut pour le sang, spéciales ont été créées à base du sang pur de la fratrie. Cela avait pour but d’assujettir toutes les créatures de la nuit de l’académie et ainsi créer une petite armée pouvant défier le conseil des vampires. Les humains présents étaient devenus leur réserve de sang. Cela engendra une sévère agitation et éveilla les soupçons des villageois. L’activité suspecte de l’académie alerta également la guilde de hunter, celle-ci n’attendit pas bien longtemps pour attaquer l’établissement afin de reprendre le contrôle. Les humains furent évacués et les hunters utilisèrent leur nouvelle arme contre les vampires. Une bonne partie de ces être fût décimée, d’autre plongé dans un long sommeil et les Hayashi furent anéantis… L’école fût détruite partiellement et laissée à l’abandon.

« Tomber est permis; se relever est ordonné. »

Trois années s’écoulèrent et les survivants de l’attaque sortirent de leur profond sommeil. Les décombres leur laissaient un gout amer dans la bouche. Le responsable de la Night Class, Mikami Hiro avait encore espoir. Il avait foi en cette entente entre les deux races, c’est pour cela qu’avec l’aide du Directeur, il décida de reconstruire Tsukiyo. Les deux hommes conclurent alors un pacte avec la guilde des Hunters. Celle-ci accepta la reconstruction à plusieurs conditions : la première était d’accueillir des élèves hunters au sein de l’académie pour une meilleure surveillance et accroitre la sécurité des lieux. La deuxième était de contrôler un sang-pur qui faisait énormément parlé de lui pour ses déboires, Katsuro Kaï. Si, ils y parvenaient, la guilde donnerait son accord. En contre-parti, touts agissements douteux seraient punis et la moindre erreur inscrirait irrémédiablement le nom des responsables sur la liste des vampires à abattre.

C’est ainsi que naquit leur dernière chance. L’académie parviendra-t-elle à réunir de nouveau les deux races ? Ou est-ce voué à l’échec ?

À vous d’en décider et intégrer l’académie Tsukiyo.

Année 2010.
Malgré que les grandes prophéties furent réalisées, les guerres ne cessèrent pour autant. Alliés durant leur combat, les deux camps de demi-dieux, grecs et romains rompirent leur alliance. Manipulés disait-on. L'oracle grec l'avait prévu, il y avait des traitres dans chaque camp et désormais que les dieux étaient sauvés, les deux camps revinrent sur leurs principes, en attribuant certains des échecs au camp adverse. Aucun refusait d'admettre que tous les demi-dieux avaient travaillé ensemble, en parfait accord, et que c'était grâce à cette alliance que le monde se portait bien aujourd'hui. Ils étaient comme ça, tous un peu vaniteux, mais ils se quittèrent tous en bon terme.
Tous étaient retournés dans leur camp respectif pour effectuer les travaux nécessaires à la reconstruction, en blaguant sur les demi-dieux de l'autre camp. Le mieux qui avait été décidé était d'avoir peu de contact entre les deux camps, pour éviter les tensions et les problèmes que cela pouvait causer. Toutefois, la défaite de Gaïa resta gravée dans la mémoire de chacun des pensionnaires et ce, quel que soit le camp.

Année 2013
Une quête, pour une prophétie mineure, s'imposa au mois de juillet en alliant deux demi-dieux grecs et trois demi-dieux romains. Les rapports avaient été rompus trois ans plus tôt, mais ils coopérèrent plutôt en harmonie jusqu'à la fin tragique. Se rendant au Texas pour défaire une créature venue du Tartare, les cinq héros n'arrivèrent pas à allier leurs forces, n'ayant pas de plan d'action. Ils périrent tous de la fureur de la créature sauf un demi-dieu grec qui rentra dans son camp, triomphant du retour au Tartare de la créature. Il ne parla d'ailleurs pas de ce qui s'était passé et de la façon dont étaient morts ses compagnons et il n'avait pas l'air de s'en soucier outre mesure. Lorsque l'histoire arriva aux oreilles des romain, ils se mirent dans une rage folle et se promirent de venger leurs amis, morts selon eux à causes du demi-dieu grec revenu vaillant dans son camp, et qui affirmait que l'échec de la quête était du aux demi-dieux romains.

Au début de ce mois de décembre, alors que la neige était venue apaiser les esprits des humains, les demi-dieux étaient confrontés à un nouveau problème. L'oracle grec de la colonie des sang-mêlés était mort. Il était pourtant en parfaite santé. C'était d'ailleurs une belle jeune fille. Ne croyant pas à une mort naturelle, bien vite les demi-dieux grecs virent là dedans un coup monté par les demi-dieux romains et prirent à défaut l'idée d'un espion parmi leur troupe. Personne ne prit alors la peine d'aller jeter un œil dans la petite grotte où vivait la défunte oracle, chacun étant occupé à préparer un plan pour combattre les romains et leur faire payer la mort de l'oracle.
Ce fut alors un satyre qui, se promenant dans le coin, trouva dans la grotte de l'oracle un parchemin dont l'encre laissait penser que l'écriture était récente. Lorsqu'il le lut, le satyre comprit qu'il s'agissait là d'une nouvelle prophétie et cette dernière était encore tout à fait effrayante. Cependant, au lieu de l'amener au centre de la discussion ardue des sang-mêlé contre le camp romain, le satyre prit soin de ne pas la dévoiler. Et cette terrible erreur lui coûta la vie.
Là encore, ce fut une terrible épreuve pour la colonie qui ne comprenait plus les actions qui se passaient dans le camp. Mais cette fois, on découvrit la prophétie et les demandes de quête fusèrent auprès du directeur de la colonie, oubliant la rancune accumulée contre les romains. Or, ce que les sang-mêlé grecs n'avaient lu, ou plutôt pas vu entre les lignes, c'était que la prophétie annonçait clairement la disparition d'un des deux camps de demi-dieux par la main de l'autre.

Attendez… attendez ne courrez pas si vite. Ne courrez pas si vite je vous dis ! Vous ne pourriez pas les voir. Regardez. Regardez avec moi ! Ils sont là. Dans un Londres du XIXème siècle, les rues sombres et étroites laissent apparaitre des silhouettes inquiétantes. Cachés sous des manteaux de velours noirs, ils déambulent dans les rues, dessinant leurs contours dans les faibles lueurs des bougies placées dans les lampadaires. Nous sommes à l’aube d'une nouvelle ère et le monde n’a pas suivi l’évolution du vôtre. Les fantaisies de ce temps ont pris large place, la vapeur et les machines inventives ont décidé d’envahir le monde, Jules Verne semble avoir écrit cet univers, ce monde, Stoker et Shelley y ont placé leurs monstres. Oui, nous sommes dans un Londres différent, régit par quelques puissances, les vampires, les lycans, les sorciers, les traqueurs et autres créatures côtoient l’humain. Jekill court les rues en compagnie des loups et le territoire anglais est partagé entre les monstres et les traqueurs.

Les rencontres que l'on fait, les choix, la vie que l'on mène...tout nous destine à une seule et unique finalité : la mort. Que se passe-t-il après ? Cette question hante les civilisations humaines depuis toujours. Est-ce une fin en soi ou alors le commencement de quelque chose ? Chacun d'entre nous a beau posséder ses propres croyances, nous avons tous le regard fixé vers l'horloge. Les yeux rivés vers le moment où la grande faucheuse fera son apparition. Un coup de couteau ou une balle perdu, un crash aérien ou un accident de voiture... La finalité est la même : en une fraction de seconde votre vie peut prendre fin. Mais une fois que la Mort est venue nous chercher, qu’arrive-t-il après?

Il était une fois Amarth, le royaume aux sept continents. Sur ces terres vivaient Dragons, Humains, Elfes et Sorciers. Dans des temps très anciens, les dragons et les humains formèrent une alliance pour unir leur force face aux autres peuples. Les dragons alors considérés uniquement comme des animaux devinrent une race des plus respectées tout comme leurs alliés les hommes. De cette alliance naquirent les Dragonniers.

La première guerre d'Amarth débuta peu après. Les Dragons et leur Dragonniers s'unirent contre le règne des Sorciers et leurs amis les Elfes, délivrant le peuple des hommes. Les Elfes, race supérieurement intelligente, s'inclinèrent face à la force des Dragonniers et se retirèrent de la bataille, préférant devenir neutre dans cette guerre. Les combats entre les Dragonniers et les Sorciers furent les plus meurtriers jamais connu sur Amarth. Toute la race des dragons s’unit pour sceller la cause des sorciers. Commença le génocide de tout être pratiquant la magie même la plus inoffensive. Seul les dragonniers étaient autorisés à pratiquer un quelconque acte de sorcellerie.

Le premier roi d'Amarth et la première unification des sept continents virent le jour peu de temps après la fin de la guerre. Les derniers sorciers s'étaient réfugiés vers des terres arides et non viables, si bien que les dragonniers les laissèrent condamnés à une mort certaine. Les Elfes firent un pacte d'allégeance envers le roi et ne se mêlèrent plus jamais des affaires du Royaume.

Le Roi, dragonnier, élu 13 autres grands guerriers dragonniers à ses côtés pour gouverner. Ils étaient son armé, ses conseillés et ses amis. Il leur donna le nom de 'L'Ordre des Dragonniers'. Commença une longue période de prospérité. Les Dragons ne souhaitant pas se lier avec les hommes repartirent dans les plaines des îles de l'Est alors que ceux lié aux dragonniers donnèrent naissance à d'autres dragons continuant la ligné de dragonniers dans le royaume. Pendant de nombreuses années, hommes et dragons vécurent ensemble en toute harmonie.

700 rois passèrent depuis ce jour, 700 dragonniers. A la naissance du 701ème roi, il fut emmené comme le veux la tradition dans la salle des oeufs du château. La salle où reposait tous les oeufs destinés à faire éclore de futurs dragons lié à un homme. Cependant aucun ne voulu éclore pour le nourrissons, ni même émettre une faible lueur d'espoir pour les années qui suivirent. Pendant 5 ans, le garçon entrait à chaque anniversaire dans cette salle dans l'espoir d'un dragon le choisissent, en vain. Au milieu de sa cinquième année, son père décéda d'une maladie incurable. Le garçon fut couronné le jour suivant. Un enfant de 5 ans, roi, sans dragon.

L'Ordre se réunit en secret le soir même et prit la décision à une casi-unanimité. Ils devaient prendre le pouvoir et empêcher ce petit roi de gouverner. S'il n'était pas Dragonnier, il n'en était pas digne, cela avait toujours été comme ainsi. Pour appuyer leur coup d'Etat, le jeune roi devait mourir. Un seul homme fut en désaccord, cet homme sauva le jeune roi mais ne fut pas en mesure d'empêcher le coup d'Etat, il emmena le souverain légitime dans un petit village dans les îles de l'Est. Depuis ce jour, personne n'entendit parler du roi.

L'Ordre au pouvoir, tout changea dans le royaume. Ils décidèrent que le droit d'être dragonnier devait être réservé à une élite et aux soldats uniquement, pour protéger le royaume. Ils réunirent tous les oeufs dans les Îles de l'Ouest, Machtar, où ils créèrent leur centre de formation pour jeune dragonnier. Ici tous ceux du royaume qui avait la chance - ou le malheur - de se voir lié à un dragon étaient formés pour devenir un membre de l'armé du Royaume.

Les dragons encore libres quittèrent la capitale, refusant de servir de machine de guerre à l'Ordre. Il reste aujourd'hui très peu d'oeufs et ceux encore entre les mains de l'Ordre sont les oeufs des dragons favorable à leur régime.

Les terres d'Amarth vivent ainsi depuis maintenant 20 ans. La race des dragonniers s'éteint petit à petit. Un mouvement de rébellion né doucement dans Eressea, les îles escarpées du Sud, mais ces rebelles manquent d'organisation et ne sont pas prit au sérieux par l'Ordre. Les Elfes, quelque peu reclus mais pourtant en paix avec l'Ordre ont dans leurs mains une étrange prophétie qui pourrait faire trembler le gouvernement mais dans leur rôle neutre, ils préfèrent la garder pour eux. Peu de sorciers vivent encore dans les terres arides d'Erume, et ils sont toujours condamnés à mort dans le royaume, aucun n'en prendrait le risque d'en sortir.

Peu de signe avant-coureur des changements que pourraient connaitre les terres d'Amarth existent mais pourtant, les dragons sauvages commencent à devenir de plus en plus nombreux et pourraient bien être à la tête d'une nouvelle confrontation... Cette fois ci, l'ennemi pourraient bien avoir changé.

« Voici maintenant un an que nous vivons à Forks. Pourquoi cette petite ville perdue me direz-vous ? C’est très simple, le temps y est propice à notre intégration ; après tout, nous sommes des vampires. Nous ne sommes pas la première famille, ou clan selon les points de vue, à s’installer dans cette petite ville. Nous ne sommes pas non plus les seules créatures extraordinaires de la région. Pour faire simple, nous cohabitons plus ou moins pacifiquement avec des modificateurs loups, issus d’une vieille tribu indienne… les qu… quelque chose… Ah oui voilà ! Les Quileute. Et nous occupons la maison d’une famille célèbre dans le monde vampirique pour avoir tenu tête aux Volturi, les Cullen. Ces derniers ont quitté Forks depuis longtemps pour le Canada, ils habitent à proximité d’un autre clan végétarien. Une jolie invention qui sème un peu la discorde dans notre famille. Nous ne sommes pas tous d’accord sur le régime à adopter, alors nous nous accommodons des habitudes de chacun tant que cela ne met pas en péril la sécurité de tous. Nous sommes les Mitchell, et nous aspirons à une vie paisible. »

« Deux ans à présent que nous sommes dans ce trou paumé. Certes la vie y est paisible, mais aussi très ennuyeuses. J’aime notre famille, et notre mode de vie. Mais un peu d’action ne serait pas mal. Cela me ferait plaisir de tomber amoureuse d’un humain, comme cet Edward Cullen. D’ailleurs, c’est assez énervant de voir cette hybride couler le parfait bonheur avec ce modificateur… J’aimerais avoir cette chance. Rencontrer une personne pour passer l’éternité à ses côtés, trouver le bonheur parfait et pur. Seul point positif à l’horizon : des rumeurs. Certaines rumeurs concernant Forks, les modificateurs et les Cullen. Mon frère est inquiet. Il pense à écrire aux Cullen pour les prévenir de ce qui risque d’arriver. Je ne sais pas ce qu’il espère. Mais il pense que nous sommes en danger, car nous habitons à leur place, nous vivons la vie qui était la leur il y a trente deux ans si ma mémoire est bonne. Et elle l’est croyez-moi ! »

« Voilà six mois que ces rumeurs ont commencé, et le danger rôde autour de Forks. On entend parler de disparitions, de combats de bêtes acharnés et dévastateurs. Pour les humains, il ne s’agit que d’animaux sauvages défendant leur territoire. Mais nous savons ce qu’il en est… La tension est palpable autour de nous. Nous avons reçu une réponse des Cullen, ils arrivent pour enquêter mais on peut sentir à leur réponse que la méfiance à notre égard est bien présente. Mon frère regrette son geste, il a peur pour notre sécurité, notre famille… Une guerre se prépare. C’est l’impression que cela donne. Finalement, je regrette la petite vie paisible que nous avions en ce début d’année. Je regrette mes souhaits d’aventures et d’imprévus. Tout le monde est nerveux. Et puis pour couronner le tout, mon frère a senti la présence d’autres créatures dans les environs. Pas des vampires ni des Quileute. Que faire de cette information ? Mon frère n’est pas le meilleur limier de la terre, et il est un peu parano par moment inventant des êtres surnaturels. Nous avons ordre d’éviter les modificateurs pour le moment, et d’attendre l’arrivée des Cullen en nous tenant prêt. J’espère que nous n’allons pas nous retrouver au milieu d’un règlement de comptes entre Volturi, Cullen et Quileute. J’ai peur, et je suis inquiète pour ma famille et mon avenir ! »

Je n'oublierai jamais le jour de ma mort. Enfin mort non pas vraiment je l'ai fais croire. Eh oui Severus Rogue a plus d'un tour dans son sac. Pour Harry Potter, et le reste du monde des sorciers je suis mort lors de la dernière bataille cette fameuse année 1998. Je savais que tôt ou tard le seigneur des ténèbres allait resurgir. Je savais que Harry ne l'avait pas tué. Afin de pouvoir donner une chance à l'ordre du phoenix de se battre je devais disparaitre moi aussi, pour mieux revenir par la suite. Le 31 octobre 2013 Lord Voldemort a fait son grand retour. Je n'ai pas bouger. Se n'est pas l'heure. Je veux qu'il croit gagner. Cela fait plusieurs semaines. Il est temps d'agir. Même si le ministère de la magie est tombé il existe encore une salle. Vous savez cette salle où le temps peut être manipuler. Bien qu'il est interdit et très dangereux de jouer avec celui ci parfois c'est necessaire de le faire. Mon but? Faire revenir Albus Dumbledore, et aussi Tom Elvis Jedusort. Oui vous avez bien entendus mais sa version enfant. à l'époque où il était ni maléfique ni bénéfique. Cependant tout ne se passa pas comme prévus. L'ancien ministre de la magie a fait en sorte de mettre certaines barrières. En les enlevant j'ai créé pendant un lapse de temps très court un tourbillon du temps. Bien que cela ne soit pas prévus au programme, il est temps de sortir de l'ombre de porter mains fortes à l'ordre du Phoenix. Ce que j'ignore c'est que ce tourbillon a engendrer des conséquences. Lesquelles? Je ne vais pas tarder à le découvrir à mes dépends.

La Magie est une chose des plus étranges. Elle peut tour à tour nous émerveiller, nous promettre mille et une merveilles de bonheur ou nous plonger dans le plus profond des désespoirs.

C’est un sentiment de bonheur collectif que partagent les habitants de Storybrooke quand la Malédiction se lève. Cette Malédiction, lancée il y a vingt-huit ans par la Méchante Reine, belle-mère de Blanche-Neige, a propulsé tous les personnages de contes dans un monde sans magie. De plus, à cause de ce sort, aucune fin heureuse hormis celle de la Méchante Reine ne pouvait exister.
Cependant, alors que tous célèbrent les retrouvailles, une chose impensable se produit : la magie fait son apparition dans la petite ville du Maine grâce à l’entremise de Rumpelstilskin, le mage noir le plus puissant de la Forêt Enchantée. Pourquoi donc amener la magie dans ce monde ? « La magie, c’est le pouvoir ! » Dit ce dernier à Belle lorsqu’elle le questionne.
Pauvre fou ! Peu de temps avant que la Malédiction soit levée, La Méchante Reine avait avoué que, dans notre monde, la Magie est des plus imprévisibles et ne répond pas aux mêmes lois que dans la Forêt Enchantée. Ainsi, ceux qui pratiquent la magie risquent fort de créer des soucis aux habitants et à eux-mêmes. Les autres habitants de Storybrooke devront-ils leur interdire l’emploi de la magie pour garantir leur bien-être ? « Toute magie vient avec un prix ! » assure Rumpelstilskin. Les habitants devront payer le prix de cette nouvelle arrivée en y sacrifiant leur tranquillité ?
Cependant, les personnages de conte de fées pourraient craindre bien plus que simplement une magie farceuse. Et si tous les habitants du pays Enchanté n’était pas parvenu jusqu’à Storybrooke ? Et si la rupture de la Malédiction avait rendu accessible la ville au monde réel ? Tant de questions sans réponse qui risquent fort de chambouler les convictions des personnages de contes prisonniers de Storybrooke. De plus, cela risque de troubler leurs recherches afin de pouvoir rentrer chez eux, dans la Forêt Enchanté. Mais est-ce que tout le monde veut réellement retourner là-bas ?

Installé dans son bureau, son téléphone portable collé à l’oreille, il écoute le plus patiemment possible les rodomontades de son banquier, qui ne cesse de revenir à la charge à propos des finances de l’hôtel qui, ces derniers temps, ne sont pas au beau fixe. La porte s’ouvre sur la silhouette fine et élancée d’une femme, une quinquagénaire d’une élégance folle, au regard perçant. Elle tient sous le bras quelques documents qu’elle pose nonchalamment sur le bureau de son ex-mari. Malgré leur divorce – houleux à l’époque – ils ont réussi à rester en bons termes, professionnellement. Elle s’occupe de la gestion du personnel, lui chapeaute le tout, en bon père de famille, dans une ambiance bon enfant. Remariés tous les deux, chacun des conjoints apporte sa pierre à l’édifice. En attendant que la conversation téléphonique se libère, elle regarde d’un air pensif, les photos du dernier réveillon de la St Sylvestre. Force était de constater qu’en dépit de son jeune âge et de son apparence superficielle, la nouvelle épouse de son mari, avait des idées pétillantes.

La salle était comble, 21h, le 31 décembre 2011. Le San Marco s’apprête à passer une soirée inoubliable, pour enterrer 2011 et accueillir comme il se doit 2012. Les clients de l’hôtel ont tous répondu présent car tout le monde aime Lenny Clarks, LA chanteuse de jazz du moment. Les premières notes de musique s’élèvent et le silence se fait, chacun se laisse baigner par l’atmosphère veloutée, comme invité à un voyage dans le temps, aux premières heures du blues. La voix un peu rocailleuse de Lenny perce, sensuelle, un peu plaintive, et tout d’un coup, pétillante, joueuse. Personne n’éveille autant de sensations et d’émotions en une seule chanson que Lenny Clarks.

Parce que réveillonner en plein été était autrefois, un fantasme de touristes aisés, le San Marco l’a mis à la portée de tous. L’hôtel, construit pour permettre des évasions à tout un chacun, ne tient que par cette réputation. Sa taille humaine, son ambiance familiale le détachent du reste des hôtels de Jeffers Bay, temple du surf, petit écrin entre terre et mer, moins prisé, plus discret que Sydney et bien plus abordable. Si vous saviez tout ce que l’Afrique a à vous offrir…