Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing
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Othello A. Fitzgerald
Serdaigle
Messages : 411 Galions : 95 Âge : 20 Classe : L3 Médicomagie Avatar : Luke Pasqualino
Sujet: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mar 4 Nov - 23:20
Othello Adrian Fitzgerald
What unspoken secrets will we learn Beyond the point of no return?
Nom de famille :
Fitzgerald
Prénoms :
Othello Adrian
Age :
20 ans
Date et lieu de naissance :
26/02/1994
Qualité du sang :
Sang-mêlé
Orientation sexuelle :
Hétéro sauf exceptions 8D
Statut social :
Aloooone
Avatar :
Luke Pasqualino
Le choixpeau m'a envoyé à
SERDAIGLE
L3 - Médicomagie
Baguette Magique :
Une belle baguette de noyer noir et crins de licorne, qu'il a gentiment troquée à un Gryffondor contre son silence.
Balai :
Un vieux nimbus qui ne vole plus très droit. Il serait peut-être temps de penser à trouver une nouvelle cible.
Animal de compagnie :
Deux furets : Hercule et Titan. Hercule est tout noir et Titan tout blanc.
Épouvantard :
Son père apparaît devant lui.
Riddikulus :
Il n'a réussi qu'une fois à faire apparaître un Riddikulus, qui changeait son père en grosse limace noire.
Patronus :
Un porc-épic
Matière préférée :
Enchantements & Sortilèges
Matière détestée :
Etude de la médecine magique moderne
Options (minimum deux) :
- Etude des troubles psychomagiques - Alchimie - Soin aux créatures magiques
Rêve d'avenir :
Faire de la recherche en Médicomagie pour trouver un remède pour les Cracmol et leur rendre la magie qu'ils méritent.
Son caractère
La reconnaissance. Tout n’est qu’une question de reconnaissance. La gloire? Les projecteurs? Non, ça ne l’intéresse pas. A regrets, Othello serait bien forcé d'avouer qu'il suit la piste que ses parents auraient souhaité qu'il prenne . Pourtant, il a tout fait pour s’en éloigner. Il méprise ses parents bien plus qu'il ne se méprise, et ce n'est pas peu dire. Othello a des envies de puissance et de reconnaissance qui vont bien au-delà des attentes les plus folles de ses parents. Et pourtant, jamais il ne se résoudra à tomber dans les même travers qu’eux, à adopter leurs méthodes. Ce n’est foncièrement pas quelqu’un de mauvais, il ne cherche pas à faire le mal pour faire le mal, pas trop en tout cas. S’il détruit les autres, c’est avant tout pour se hisser sur leurs carcasses, pour se sentir plus puissant qu’eux. Othello a un cruel besoin de reconnaissance que n’importe quel psy associerait à son passé difficile avec ses parents. Eux-même avaient ce même besoin qui n’a jamais été assouvi. A leurs enfants, ils ont souhaité transmettre cette envie de rétablir le nom des Fitzgerald. Othello a longtemps rejeté cette idée. A présent, il oeuvre dans ce but, mais il le fait à sa manière. Bien conscient que son nom est un nom maudit et qu’il n’est pas possible d’obtenir l’honneur qui serait dû à sa famille aux yeux de tous, il préfère agir dans l’ombre.
Son souhait? Les avoir tous à ses pieds. Comment? En les manipulant. Au fil des années, Othello est devenu très fort à ce petit jeu là. Ses cibles et ses objectifs sont variés, mais la méthode reste la même : découvrir un secret, une faiblesse, et négocier son silence contre une autre information, le secret d’un autre, un objet, un coup de main. Ce n’est pas directement avec Othello que vous négocierez. Rappelez-vous, Othello n'est qu'un banal Serdaigle. Un Serdaigle sournois qui préfère agir dans l’ombre. Ce sont ses lettres que vous recevrez, des lettres toujours signées d’un “A” ou d’un “U”. Bien sûr, Othello n’est pas sans failles. Bien des élèves ont découvert son petit manège et ont souhaité le dénoncer à leur tour. Jusqu’à présent, il est toujours parvenu à acheter leur silence, gardant son identité la plus discrète possible. C’est tout l’intérêt de tisser un véritable réseau de commérage : les rumeurs des uns dévoilent les secrets des autres. Méticuleux, Othello tient à jour un carnet dans lequel il note toutes ses observations, toutes les informations qu’il a réussi à récolter au fil des années, tout ce qu’il sait et tout ce qu’il suppose. Tout est conservé dans ce petit livre. Mais n’espérez pas mettre la main dessus, il le garde toujours sur lui pour tout noter, et le protège de l’intrusion par un sortilège de sa composition.
Au fil des années, Othello est devenu très doué non seulement en espionnage et chantage, mais aussi dans l’art de se faire discret et de se faufiler partout. Une qualité utile lorsque l’on s’intéresse de près à la magie noire. Les obscures raisons? La reconnaissance, le pouvoir, encore et toujours. Othello est un acharné des études, il n’est pas rare qu’on le croise à la bibliothèque en compagnie d'une pile de bouquins, ou bien dans une salle de TP en train de mijoter des potions. S’il s’intéresse de près à cette magie maudite, et se faufile dans les salles interdites de la bibliothèque pour en comprendre les fondements, ce n’est pas tant pour faire le mal que pour gagner en pouvoir. Il y a une autre raison à tout ça, une raison qu’il garde bien secrète : Adrian, son frère, dont nul ne connaît l’existence. Adrian est un cracmol, et Othello s’est persuadé depuis qu'il en a pris conscience que ce ne peut être une situation irrémédiable. S’il s’est lancé dans des études de Médicomagie, c’est avant tout dans l’espoir de le guérir de cette maladie mystérieuse, et de lui rendre cette magie qu’il mériterait d’avoir. Au même titre que la magie noire, l’absence de magie est un tabou qu’il souhaite élucider. Il est persuadé que bien des maux pourraient être reglés par la magie noire, et tente donc de l’étudier en cachette.
Aux yeux de tous, Othello est un mec sans histoire, toujours le nez collé dans ses bouquins. Avec le plus grand nombre, il se montre amical, plutôt généreux, attentif, de manière à se les fourrer dans la poche. Ce n’est pas vraiment de la fourberie, même si ses attentions sont loin d’être toutes sincères, mais Othello est spontanément d’un caractère plutôt sympathique. Tant qu’on ne l’embête pas, il part du principe qu’il n’a aucune raison de ne pas l’être. Mais c’est aussi quelqu’un de très calculateur, qui sait que les personnes en confiance sont bien plus à même de lui confier leurs petits secrets, et surtout ceux des autres. Si ses petites combines ont avant tout comme but de plier les gens à sa volonté, c'est aussi devenu un véritable jeu auquel il s'adonne avec plaisir. D'ailleurs, Othello est un grand joueur. Il adore se lancer des défis et en lancer aux autres. C'est sa manière de sympathiser et de briser les barrières. Il est attiré par ceux qui lui donnent du fil à retors et qui savent cacher leurs secrets. Plus encore que la finalité, c'est le jeu de piste qui la précède qui lui plait. C'est bien plus gratifiant de réussir lorsque le parcours était corsé. Et flatter son égo, c'est justement ce qu'Othello recherche.
Sa grande ouverture d’esprit, qui le différencie totalement de ses parents, l’aide beaucoup à savoir se montrer sociable. Il rejette totalement les théories de ses parents sur la suprémacie des sangs-purs, et les seuls qui ne trouvent pas grâce à ses yeux sont précisément les sangs-purs à l’estime d’eux-même bien trop haut perché. Othello veut à tout prix laver le nom de sa famille et redorer leur blason, mais il souhaite s’éloigner des travers des familles de sang-purs, et se sent bien plus proche des sans-mêlés ou des nés-moldus. Malgré ça, il sait se faire très silencieux sur ses propres origines, et joue avec l’image de sang-pur qu’il aime donner de lui.
Si Othello a su se faire des amis, aussi bien dans le camp des héritiers des Mangemorts que de leurs opposants, ils ne sont pas aussi nomrbeux que ses ennemis. Il y a ceux qui connaissent son petit jeu, et qui le haïssent de devoir être à ses bottes, mais il y a surtout ceux qu’Othello déteste et à qui il rend parfois la vie impossible. Voyez vous, monsieur est un grand rancunier. Il en a conscience et ne fait rien pour améliorer le problème. Othello n’oublie jamais rien, et surtout pas les ennuis. Aussi fourbe qu’il soit, il sait être extrêmement loyal et fidèle en amitié, et prendra très mal n’importe quelle trahison. Si vous lui faites du mal, soyez sur qu’il vous le rendra au centuple, quelque soit le temps que ça prendra. Et le temps, il peut en prendre beaucoup, car Othello sait se maîtriser et réfléchit le plus souvent avant d’agir. S’il lui faut attendre un an pour monter une vengeance et la mettre en pratique dans les règles de l’art, il saura être patient. Tout vient à point à qui sait attendre, et la vengeance qu’il veut prendre sur ceux qui ont utilisé ses parents n'en est qu'à ses débuts.
Sa vie
« Adrian, tu es notre héritier, tu rétabliras le nom des Fitzgerald, tu seras le sauveur de notre famille. »
Une même phrase, répétée des centaines de fois. Un bien lourd fardeau pour l’aîné de cette famille maudite. Adrian a toujours été la fierté du couple Fitzgerald. Un fils aîné qu’ils élevèrent comme un prince, comme un héritier, avec les ambitions du plus tenace des Sangs-purs. Mais les Fitzgerald n’étaient pas des sangs purs. C’était juste un couple aux ambitions bien trop grandes pour leur rang. Uther Fitzgerald a toujours haï son père d’avoir épousé une née-moldue, et encore plus sa mère de ne pas être une sorcière à part entière. Ses ambitions, débordantes dès son plus jeune âge, l’avaient poussé à se trouver une femme au sang-pur, qui viendrait diluer sa part moldue. Mais c’est en la personne de Naomi Jillian, une autre sang-mêlée, qu’il trouva l’amour. Tous deux partageaient tout, et surtout leurs ambitions de gloire et leurs rêves de pouvoir. Malheureusement pour eux, la réalité n’a jamais été à la hauteur de leurs rêves.
Pourtant, leurs croyances perdurèrent au-delà de la défaite de la Guerre des Sorciers. Uther avait cet espoir un peu fou qu’en élevant leurs deux enfants comme de parfaits Sangs-Purs, ils en deviendraient. Que nul ne verrait la différence, qu’ils rétabliraient le nom de leur famille, que tous deux épouseraient des Sangs-Purs et que la gloire serait rendue à la famille. Uther et Naomi ont n’ont jamais renoncé à leurs vœux de gloire, leurs rêves de jouer dans la cour des grands, même dans les pires moments. Ils n’ont vécu que pour une reconnaissance qui ne leur est jamais parvenue. Se sont battus pour une guerre perdue d’avance. Pourtant ils y croyaient. Ils y croyaient encore lorsqu’ils prirent l’avion dans la précipitation avec leurs deux enfants pour les Etats-Unis, quelques jours avant la fin de la Guerre, pour ne pas tomber aux mains de la justice. Ils croyaient encore en la suprématie des Sangs-Purs, ils avaient la certitude qu’un jour ils gagneraient ce combat.
Malgré leur haine des moldus, pendant quelques années ils vécurent au milieu d’eux, se fondant dans la foule pour ne pas se faire repérer, s’interdisant d’utiliser la magie pour rester dans l’ombre. Ils apprirent à leurs enfants tout ce qu’il fallait savoir sur leur sang, les imprégnèrent de leurs idéologies, de l’histoire de cette Guerre qui, tôt ou tard, reviendrait et renverserait les moldus. Ils omirent bien sûr de leur parler de leur rôle à eux pendant cette guerre.
Au fil du temps, ils baissèrent leur garde, recommencèrent à user de magie, déménagèrent dans un petit village sorcier de Louisianne. Ils trouvèrent d’autres familles qui, comme eux, avaient participé à la guerre et s’étaient rangées aux côtés du Lord. A tous, Adrian fut présenté comme l’héritier d’une famille de Sangs-Purs venue d’Angleterre. Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette ruse fonctionna un temps. Le fils prodige n’avait pas le droit d’utiliser la magie, mais il impressionnait son entourage par son intelligence, son esprit vif, ses idées déjà bien sombres malgré son jeune âge. Adrian avait été élevé comme un petit prince, et il en était devenu un. Méprisant, même envers son frère, il était pour son âge déjà bien trop imbu de lui-même. Bien vite, les Fitzgerald parvinrent à le promettre à une Sang-Pur américaine. Mais cette petite scénette prit fin bien plus rapidement qu’Uther et Naomi ne l’auraient imaginé.
Alors qu’Adrian avait dix ans, ils durent quitter précipitamment la Louisianne, chemin inverse, direction Londres. Trois Mangemorts avaient été arrêtés et Uther se savait prochain sur la liste. Dans l'inquiétude et la crainte d'une arrestation, la vie reprit son cours dans la banlieue de Londres, la magie proscrite à nouveau, et ceci jusqu’aux douze ans d’Adrian. Il ne fallait pas éveiller de soupçons avant l’entrée du petit prince à Poudlard. Deux longues années à se mêler à la pire hantise des Fitzgerald : les moldus.
On devinera sans mal que la lettre d’entrée à Poudlard d’Adrian fut attendue comme le messie. La délivrance de cette vie au milieu des moldus. Le jour J, les deux enfants piétinaient d’impatience comme un gamin attend le père Noël. Pourtant, rien ne vint. Ni ce jour-là, ni les suivants. Rien n’aurait jamais pu venir. C’est en vain qu’Uther et Naomi avaient laissé leurs enfants attendre, niant une vérité qu’ils s’étaient cachée à eux même jusqu’à présent : Adrian, leur fils aîné, leur petit prince, leur héritier était un cracmol.
C'est là que j'interviens, moi, le second fils, qui suis resté dans l'ombre de cette histoire. C’est ce jour-là que j’ai appris à détester mes parents. Ils nous avaient laissé dans l’ignorance, mais en secret avaient déjà planifié leur nouvelle ascension. S’ils en avaient eu le courage, je crois qu’ils auraient tué Adrian sans hésitation. Mais mes parents sont des lâches. Et par-dessus tout, mes parents voulaient rétablir la gloire de leur famille et avaient besoin de leurs enfants pour cela. Ils savaient que s’ils éliminaient Adrian, ils me perdaient. Alors ils ne l’ont pas tué, juste effacé de la carte. Adrian fut envoyé en pension dans un internat moldu, à l’autre bout du pays, le lendemain de la tragique révélation. C’est à partir de ce moment-là que mon rôle prit de l’importance. Jusqu’alors, j’étais l’ombre de mon frère. N’y voyez pas de jalousie, je n’ai jamais envié mon frère, au contraire. Je l’ai longtemps haï autant qu’il me méprisait. Mais au fil des années j’avais appris à l’apprécier et aussi à le plaindre. Il y avait beaucoup trop de poids sur ses pauvres épaules. Dans le dos de nos parents, je l’aidais à surmonter ses craintes et l’aidais à devenir le petit héritier des Fitzgerald. Mes épaules n’étaient pas d’acier, mais elles avaient toujours été plus solides que celles d’Adrian.
Du jour au lendemain, je suis passé sur le devant de la scène. Moi, Othello, dix ans, je suis devenu Adrian. Mon prénom est devenu une particule de noblesse, coincé en sandwich entre le prénom de mon frère et le nom de mon frère. Mon identité, mes ambitions ? Elles n’étaient plus miennes. J’héritais de celles de mon frère. Adrian n’existait plus. Adrian, c’était moi à présent, celui qui rétablirait la gloire de la famille, le petit prince qui mènerait les Fitzgerald vers la lumière. Moi qui avait été laissé dans l’insouciance, qui n’avait jamais été concerné par ces problèmes d’héritage à part lorsque j’aidais Adrian, je me pris une violente claque. Mes parents n’avaient toujours pas oublié leurs vœux de grandeur, bien au contraire. Adrian n'avait été qu'une rature dans l'histoire. Ils feraient de moi le sauveur de la famille. Ce qu’ils ne soupçonnaient pas, c’est que je ne pouvais contenter leurs attentes pour une raison simple : je les haïssais. Du jour où ils avaient envoyé Adrian loin d’ici, je les haïssais. Leurs paroles passaient au-dessus de moi comme du vent. Je hochais la tête pour leurs beaux discours, mais je n’écoutais rien. Plus ils parlaient, plus ma haine grandissait. Jamais, jamais je ne serai celui que vous attendez de moi, me répétais-je chaque jour pendant qu’ils me rabâchaient qu’un jour, nous jouerions dans la cour des grands.
Je tenais en pensant très fort à mon entrée à Poudlard. Plus que deux ans sous leur toit, plus qu’un an et demi, plus que onze mois,… Les choses auraient pu continuer ainsi. Mais il faut croire que le hasard en a voulu autrement. Plus le temps passait, et plus je posais de questions à mes parents sur la guerre, sans jamais avoir de réponse. Je les pensais Mangemorts, je croyais qu’ils avaient fièrement combattu aux côtés de ce Lord dont je ne pouvais que vanter les exploits. Mais leurs récits sonnaient faux. Je le reconnais, je l’ai un peu aidé, ce hasard, en retournant la maison de fond en comble dès que mes parents partaient. Ma mère avait toujours été maniaque. Elle gardait tout. Seules les affaires d’Adrian avaient été jetées, effacées jusqu’à la dernière trace. Quelle qu’ait été leur histoire, ils devaient en avoir une trace quelque part, j’en avais la conviction. Et mon acharnement paya finalement. Un beau jour, je suis tombé sur cette boite pleine de photos et de coupures de presse relatant des assassinats ayant eu lieu pendant la guerre. Tout au fond, de la boite, il y avait cette vieille feuille pliée en quatre, jaunie par le temps. Une feuille pleine de noms, barrés pour la plupart. Il ne me fallut pas bien longtemps pour faire le lien entre les noms des articles de journaux et quelques noms de la liste. Des assassinats. C’était une liste d’assassinats. Ma mère rentra plus tôt que prévu ce jour-là, et m’arracha la feuille des mains. Il était trop tard. J’avais vu. Mes questions finirent par trouver leurs réponses dans leurs longs silences. A la lumière de toutes ces années de manipulation, je compris ce que je redoutais : mes parents n’avaient jamais eu la gloire à laquelle ils aspiraient. Ils n’avaient été que des pions, des mercenaires utilisés pour éliminer ceux qui gênaient, des sorciers naïfs auxquels on promettait monts et merveilles sans jamais en faire voir la couleur. Jusqu’alors, je n’avais fait que les haïr. A partir de ce moment-là, j’ai appris à les mépriser. C’était d’eux deux que notre nom avait besoin d’être blanchi.
Mes parents étaient naïfs, bien trop naïfs. Et moi j’étais en colère Peut-être avaient-ils un peu trop chargé leurs discours haineux ce jour-là. Toujours est-il que je décidais de commettre l’irréparable pour eux après avoir retrouvé par hasard une lettre d’Adrian, déchirée et jetée à la poubelle sans qu’ils ne m’en aient touché un mot, alors que je tentais en vain d’avoir des nouvelles de mon frère depuis des mois. C’en était trop pour moi et pour la colère qui bouillait en moi et que je tentais en vain de retenir. Tôt ou tard, ils finiraient par être retrouvés, m’étais-je persuadé. Je ne faisais qu’aider un peu le sort. Sans une hésitation je décidais d'écrire cette lettre anonyme au ministère de la Magie, dénonçant leurs crimes de guerre. Deux jours plus tard, mes parents furent arrêtés et envoyés à Azkaban.
Encore une fois, je dus changer de maison. Je fus envoyé chez Xander Fitzgerald, un oncle dont je n'avais jamais soupçonné l’existence. Réticent à l’idée de m’accueillir, il était le dernier parent que j’avais et accepta malgré tout de partager son foyer. Pas étonnant que je n’aie jamais entendu parler de lui : Xander était un honnête sorcier qui avait toujours renié les idéologies extrémistes de son frère. Il ne connaissait rien de ma famille à part l’existence du petit prince Adrian, dont j’avais hérité de l’identité. Xander confirma les soupçons que mes récentes découvertes avaient éveillés : mes parents avaient bien commis ces assassinats. Les noms barrés de cette liste étaient leurs trophées.
Xander était honnête mais je me méfiais de lui comme de la peste. Je ne pouvais faire confiance à un Fitzgerald. Pourtant, je ne renierais pas les quelques mois que j’ai passés chez lui. J’ai découvert une autre facette de ma famille, Juana, sa fille, de un an ma cadette. Juana était la sœur que j’aurais toujours voulu avoir. Douce, et pourtant déjà si déterminée malgré son jeune âge. Droite, honnête, directe, intelligente. Quand nous étions jeunes, Adrian savait faire ressortir le pire de mon être. Je le détestais, je le maudissais, lui et sa supériorité. Et puis j’avais appris à l’apprécier, et à présent je regrettais sa présence. Grâce à lui, j’avais réussi à vaincre mes parents, et à me surpasser. Juana au contraire faisait ressortir le meilleur de mon être. Je l’admirais. A ses côtés, moi aussi je désirais être honnête, attentionné, déterminé, fort. Tout ce que je n’avais jamais été, moi qui préférais agir sournoisement dans l’ombre. Avec elle, les paroles de mon père prirent un sens nouveau : pour Juana, pour Adrian, je souhaitais rétablir l’honneur de ma famille. Non pas leur nom à eux, mais notre nom à tous les trois. Nous ne payerions pas pour des crimes que nous n’avons pas commis.
Les choses s’avérèrent un peu plus compliquées que je ne l’aurais imaginé à Poudlard. J’avais décidé de me faire passer pour un Sang-Pur, n’ayant pas entièrement renié l’enseignement de mon père, mais bien vite je dus me rendre à l’évidence : les rumeurs me précédaient. Le nom de mes parents avait acquis auprès de certains une notoriété qu’ils n’auraient pas soupçonnée et moi non plus. Certains enfants de Mangemorts connaissaient mon nom, on se souvenait des Fitzgerald, ce couple plein d’illusions qui avait permis d’éliminer quelques redoutables adversaires. D’autres connaissaient déjà Adrian, le petit prince de la famille, celui dont mes parents s’étaient esquintés à dorer l’image. Mais je ne voulais pas d’une image dorée. Rapidement, je reléguais ce prénom à la place du mien, rendais son identité à mon frère. Je n’avais jamais été Adrian, n’en déplaise à mes parents. Grâce aux chouettes de Poudlard, je réussis à reprendre contact avec mon frère, au bout de deux ans de silence radio. Des nouvelles bien peu réjouissantes : Adrian allait mal. Il ne supportait pas sa chute, il ne voulait pas vivre dans ce monde dépourvu de magie. Et plus que tout, il était déboussolé, et n’avait jamais surmonté l’abandon de mes parents.
A Poudlard, j’étais impuissant face à sa situation, mais je me promis de lui venir en aide dès que je le pourrais. Je partis le voir le Noël de ma première année, au lieu de rentrer chez mon oncle. Adrian avait bien changé. Du petit garçon hautain et prétentieux que j’avais connu, il ne restait plus rien. Il s’était renfermé sur lui-même, craignait tout le monde, était devenu le bouc-émissaire de tout son internat. Ca m’attristait plus que ça ne m’étonnait. Adrian avait chuté de haut, il n’était pas étonnant qu’il ne réussisse pas à s’en remettre. Il se retrouvait mêlé à tout ce que nous avions toujours méprisé et rejeté. Je lui fis alors la promesse que les choses ne resteraient pas ainsi. Adrian avait besoin de vivre dans un monde fait de magie, et moi j’étais déterminé à rétablir notre nom à tous les trois. Il m’était impensable d’agir comme mes parents et de le laisser derrière parce qu’il n’y avait pas de magie en lui. Je décidais alors que s’il existait un remède contre ce syndrome, je le trouverais. S’il n’en existait aucun, je le creerais. J’ai passé toutes les vacances à tenter de lui apprendre des sorts, en vain évidemment. Pourtant, j’étais persuadé que sa situation n’était pas figée, je le suis toujours d’ailleurs. C’est la raison pour laquelle je lui ai donné ma baguette, une petite baguette de Pin et ventricule de Dragon. A force de s’entraîner un peu tous les jours avec, peut-être finirait-elle par éveiller en lui quelques bribes de magie, me disais-je. A ma connaissance, cet entraînement n’a pas encore porté ses fruits, mais je suis persuadé que la perseverance payera. Et surtout, ce petit secret entre Adrian et moi permit de lui redonner l’espoir de vivre un jour parmis ceux qu’il considère malgré tout comme ses semblables. De l’espoir, c’était pile ce dont il avait besoin.
De mon côté, en rentrant à Poudlard, ce dont j’avais besoin c’était d’une nouvelle baguette. Et ça tombait plutôt bien, je venais de tomber sur un Gryffondor dont le nom m’était familier. Derrière son petit visage d’ange se cachaient quelques secrets. Ses parents étaient mangemorts, ils avaient missionné mes parents pour quelques assassinats, et j’imaginais qu’il ne souhaitait pas que cette information s’ébruite. Il eut l’honneur de recevoir ma première lettre anonyme de Poudlard. Il faut croire que dénoncer mes parents m’y avait fait prendre goût. Soit il me confiait sa baguette, et expliquerait à ses parents que la sienne s’était brisée et qu’il lui en fallait une nouvelle, soit il se pouvait bien qu’il se retrouve sur le devant de la scène et pas pour la plus brillante des raisons. A coup sûr, la petite image parfaite qu’il était en train de se construire en prendrait un coup. Le lendemain, à mon grand étonnement je trouvais comme convenu une baguette cachée sous une pierre à l’entrée de la serre de botanique. Une magnifique baguette de noyer noir. Je n’aurais pas imaginé que les choses soient si faciles.
J’aurais pu en rester là. Revenir aux belles promesses faites à Juana de toujours agir avec honnêteté et bienveillance. Mais cette petite transaction m’avait presque frustré par sa facilité. Les choses avaient été si simples. Pourquoi les choses avaient-elles été si simples? Je décidais de réitérer l’expérience. Une fois, deux fois, ce devint un jeu, un challenge. Je rencontrais des partenaires plus coriaces, dont il me fallut creuser le passé. Petit à petit je me familiarisais avec certains de mes camarades et leur histoire, sans qu’ils n’aient le moindre soupçon sur mon identité. Je restais confortablement dans l’ombre, signant alternativement mes lettres d’un “A” comme Adrian, ou d’un “U”, en l’honneur de mon père qui croupit toujours à l’heure qui l’est dans les cellules d’Azkaban.
Ce petit jeu prit rapidement de l’importance dans ma vie, alors que ma conviction grandissais : je souhaitais rétablir l’honneur de ma famille, mais je le ferais dans l’ombre, à ma manière. Un jour, ils seraient tous à mes pieds, ceux qui avaient profité de mes parents, ceux qui les avaient manipulés en leur promettant monts et merveilles. Je me vengerais pour eux, et si ça n’était pas à travers leurs bourreaux, ce serait à travers leurs enfants.
Derrière l'écran
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Lyc
Age :
Tsss ça se demande pas
Région :
Au dessus des nuages ♥
Sexe :
Comment as-tu découvert Ascensio ?
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Qu'il fait bon y squatter ♥
Autre chose ?
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Dernière édition par Othello A. Fitzgerald le Mar 11 Nov - 0:49, édité 12 fois
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mar 4 Nov - 23:29
BIENVENUE MON BOURREAU CHEWI DE NAMOUR
Je radote mais j'm'en fous : un grand merci de l'avoir pris et luke est vraiment badass plus qu'impatiente de lire ta fiche... et comme dis dans la présentation du scénario : Ruby t'es dévoué corps et âme maintenant
Et parce qu'entre eux ça va être l'amour fou déclaration en image
Spoiler:
Serena B. Pendragon
Serpentard
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mer 5 Nov - 2:00
OUH PINAISE CE PERSO !!! CE PRÉNOM !!! CET AVATAR !!! CE SCÉNARIO !!!
Comme l'a dit Ruby, un grand merci à toi d'avoir donné vie à ce bonhomme J'ai trop hâte de pouvoir lire ta fiche au grand complet et surtout de nous embarquer dans de nouvelles folles aventures
Bon courage pour la rédaction en tous les cas !
Othello A. Fitzgerald
Serdaigle
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mer 5 Nov - 12:35
Tant de smileys d'amour ça me crève le coeur Ruby
Merci à vous deux. Je sens PAS DU TOUT de pression pour ma fiche, c'est bien
Ruru :
Spoiler:
Moi aussi je t'aime
Serena : Je profite de ton amour avant que tu me haïsses 8D
Tallulah I. Fawley
Professeur
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mer 5 Nov - 13:55
OH MY GAAAAAD LUKE PASQUALINO (Team Freddie )
Bienvenue parmi les fous Au plaisir de te haïr cordialement
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mer 5 Nov - 18:21
Mooooh mon Maître corbeau que yé vais manger tout crou (enfin...presque... et avec le mauvais compte 8D)
Hâte de voir ce que ça va donner
Julian T. Lewinski
Sorcier
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Jeu 6 Nov - 20:59
Bienvenue et bonne chance pour ta fiiiche
Othello A. Fitzgerald
Serdaigle
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mar 11 Nov - 11:16
Merci
Owi, haissez-moi tous, bande de faiblards (Sauf toi, Meg-avec-le-mauvais-compte, toi t'as pas le droit de me haïr 8D)
Tallu : j'aimerais bien te plussoyer mais j'avoue, j'ai pas vu skins xD. J'ai juste craqué sur sa bouille
Rubens Cassidy
Gryffondor
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing Mar 11 Nov - 23:00
Tu as parfaitement cerné le personnage et tu l'as rendu encore plus humain que je ne l'imaginais il est bien meilleur que dans ma tête, pouvait pas imaginer meilleur bourreau et je sais déjà qu'on va bien se marrer 8D
Bienvenue sur ASCENSIO !
Tu es validé(e) !
Te voilà maintenant validé ! Un rang t'as été attribué selon tes informations. Si tu es un élève est donc membre de l'une des maisons de Poudlard, tu peux tout de suite te rendre dans la zone Sablier et poster un petit message dans le topic de la maison, afin de faciliter le comptage des points !
Tu peux donc désormais commencer à jouer. Pour ce faire c'est très simple, tu peux envoyer des MPs aux membres, ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus amples connaissance avec les membres, n'oublie pas d'aller faire ta fiche de liens, ainsi que ton répertoire de topics ! Tu pourras aussi rejoindre des clubs, ils sont importants pour l'intrigue du forum et te permettront peut-être de te trouver des liens plus facilement ! Pour toutes informations supplémentaires, nous te conseillons de jeter un œil à la partie vie scolaire qui regroupent toutes les informations importantes à savoir ! Si tu as la moindre question, n'hésite pas, le staff est là pour ça !
Toute l'équipe d'Ascensio te souhaite un excellent jeu !
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Sujet: Re: Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing
Othello A. Fitzgerald # I feel something so right doing the wrong thing