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 [PAUSE] Frémis sous mon chant. <Mewtwo>

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Hell A. McMillan
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MessageSujet: [PAUSE] Frémis sous mon chant. <Mewtwo>   [PAUSE] Frémis sous mon chant.  <Mewtwo> EmptyMar 28 Oct - 0:55


 Frémis sous mon chant
Serre-moi fort, j'ai envie de me transformer encore en cette belle blonde qu'un jour tu as désiré, qu'un jour tu as regardé. Dévore-moi le coeur.  


Le sol a tremblé. Les entrailles de notre sainte Terre a grondé. Rauque et sourd. Soulève une vague de poussière, tourbillon de malheur et de désespoir. Impuissante face à la venue d'élément étranger dans ce lieu que j'aimais encore un tant soit peu… J'ai fini, comme souvent, par déserter le cocon rouge et or. Fuir ces reptiles, ces faces plates, ces pupilles luisantes qui se glissent dans notre intimité. Un instant, je maudis ces gnomes par tous les dieux, de toute mes forces. Quelle vision merveilleuse que de voir Abel, Caïn et Eren dans la même salle. L'ambiance est lourde, malsaine, sale. Elle est étouffante. Elle n'a rien de ce que nous vivions avant dans cette pièce, refuge pour nous.
Alors j'ai fuis. Puisque je ne sais faire que de cela de ma putain de vie. J'ai attrapé mes carnets, jetés et abandonné dans l'immensité de mon sac et j'ai filé. Véritable ombre dans les couloirs, soulevant mystère et doute, je traverse et pourfend l'air. J'affronte une énième fois ces escaliers dotés de vie qui me terrorisent pour arriver, si je ne me trompe guère au quatrième étage.

La salle sur demande. Véritable mythe au sein de l'école, c'est au fil de mes escapades nocturnes qu'une petite fête a été organisée en son sein. J'ai trouvé cette pièce incroyable. J'ignore comment est-ce possible, mais la seule fois où je m'y suis aventurée seule, j'ai faillis m'y perdre. Donner vie à des souvenirs, des fragments de mon passé, ceux qui vous écorchent les lèvres d'une sourire si beau et amer. La cajole amoureuse du passé, son goût amer et âcre contre la langue, l'odeur de souffre et de mort.

Mais c'est pas grave, il suffit de colorer sa vie, la rendre intéressante et surtout se coller un sourire aux lèvres. Etire tes lippes, putain, tu verras tu regarderas la vie différemment. J'ai dis j'arrêtais. J'ai dis que je me sortirais de là. Et ce matin même j'ai reçu un magnifique colis de Victor qui a finit au fond de la cuvette. De la poudre encore. De la Poudre de Lutin, de la bonne, de la pure, cette salope, cette vicieuse qui s'éprend de vous et de vos consciences. Cette drogue qui a tué Caleb… Cette drogue dont je me nourrissais jour après jour, que j'ai fais circuler avec d'autres dans tant de fête lorsque nous arpentions encore le monde et ses paillettes. J'ai cru que j'allais craqué… Mais j'ai été forte. Hein, j'ai réussi… Attente d'une présence qui n'existe plus. Malaise cruel.

J'ai besoin de fuir, et je m'en fou. Mes cheveux caressent mes joues, effleurent mon dos et mes épaules, dissimule un regard vague. Mais je me fige lorsque mes prunelles s'arrêtent sur toi. Je fronce les sourcils, je ne comprends pas. Suis-je en train de rêver ou bien de m'être glissé dans un autre monde ? Je n'arrive pas à y croire. Je me souviens que trop bien de ce visage, de ce sourire qui m'avait fait tant craqué, de ton rire que se mêlait à celui de Caleb. Ces éclats qui brisaient tout, qui fissurait la glace toute entière, qui me prenait sans ménagement, sans consentement. Ce rire et cette voix rauque qui me donnait envie de l'entendre encore, de te tirer des notes languissantes, trainantes. Toi qui m'a aidé à réalité le rêve de mon grand frère, toi qui nous a hébergé et qui a finit par nous rejoindre dans cette suite d'hôtel où nous étions tous. Alcool, drogue, guitare, caméra qui filmait mes jambes, toi et moi à sauter comme des idiots sur ce lit hors de prix à chanter faux, une bière à la main. C'était la jeunesse dorée qui profitait de ses heures perdues. C'était Forbidden Games qui fêtait un concert extraordinaire et l'anniversaire de l'autre beau guitariste.
Et puis on est resté un peu, et toi aussi. Inconnu devenu grand pote, inconnu dont j'ai reçu quelques lettres, que j'ai revu parfois parce que tu as gardé contact avec le grand idiot. Je vous observais de loin faire vos riffs, vous éclater, me taquiner ensemble, moi la seule présence féminine, celle qui ne faisait au final que vous apporter des pizzas et qui avoir droit de siéger sur vos genoux et m'endormir dans n'importe quelle position contre vous.

Je n'arrive pas à y croire… S'il faut cela fait une éternité que tu es ici, et ce n'est que la première fois que je te vois. Toujours à rater les repas, rentrer tard ou tout simplement ne pas rentrer, je ne suis pas un exemple d'élève modèle. Non. Cela n'a jamais été pour toi. « Bartholomew ? » Oh oui, je me souviens de la tête que tu avais faite la première fois que j'avais prononcé ton prénom. Tu m'avais repris, jusqu'à ce que je prononce ton diminutif, et je m'en fou, totalement. Je l'aime bien ton prénom. Et il te suffit de relever la tête, pour qu'une exclamation de joie s'échappe de mes lèvres. Véritable mogwai gavé de chocolat, je te saute au cou, mes pieds quittant le sol. Etonne-toi, taquine-moi, je m'en fiche, mais je me lâche pas tout de suite je t'en prie. Laisse-moi vivre quelques secondes dans le passé, laisse-moi savourer ton parfum que j'ai connu autrefois, qu'il me rappelle ces souvenirs qui vivent encore dans mon crâne…

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart




Dernière édition par Hell A. McMillan le Mar 23 Déc - 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [PAUSE] Frémis sous mon chant. <Mewtwo>   [PAUSE] Frémis sous mon chant.  <Mewtwo> EmptyMer 29 Oct - 20:40

ft. bartholomew & alyssandra -the rocker's meeting-
frissonne sous le poids de notre harmonie, flûte enchantée
Il ne se souvient que des cris, des nombreux cris. Des prénoms hurlés à en perdre haleine, au travers de la grande salle. De cette immense secousse, venant perturber l'ambiance festive et légère. Venant rompre les éclats de rire, les verres qui s'entrechoquent, la douceur d'une paix récemment instaurée. Il s'était trouvé bien con, parce qu'il ne semblait pas plus effrayé que les autres, à observer ce capharnaüm de bras et de jambes qui s'agitaient follement. Il n'avait personne à appeler, il n'avait pas à amener son cœur à la rupture pour un visage particulier. Noa était ailleurs, désormais, loin des chamboulements survenus les uns après les autres dans cette école qu'il affectionnait tant. Néanmoins, il n'aurait jamais avoué qu'il avait discrètement sorti sa longue tige de bois de pin, distribuant quelques sorts de soins sur le qui-vive. Avant de tirer son verre de bièraubeurre d'une seul et unique gorgée et de rentrer dans son dortoir, de s'asseoir sur la corniche avec un oreiller posé distraitement sur ses genoux, à observer la lune. Et le lendemain, il avait pu admirer les visages atterrés et exténués de la population poudlarienne. Ces visages à la carnation pâle, ces traits étirés par le doux manque de sommeil. Ces regards suspicieux, hâtifs, afin de prévenir une éventuelle secousse. Ils sont risibles. Mais la haute silhouette ne s'était pas attardée plus longuement sur les figures pétries d'angoisse. Il lui fallait de la solitude, du silence. Des riffs vibrants de sensualité et de colère. Ces vibrations mesquines qui s'éprennent de tout son être. Il finit par s'oublier, à chaque décharge musicale. Il n'est plus rien, plus qu'une enveloppe charnelle dont les mouvements dont les mouvements sont dictés par un être abstrait. Ces échos déchirants, qui résonnent dans l'immensité de la pièce. Cette pièce, qui répond en tout point à son souvenir gardé intact. Cette chambre d'hôtel, saccagée par les éclats de rires, les gestes pressants, les mélodies endiablées et les voix unies sur les mêmes paroles. Ces visages qu'il avait longtemps contemplé. Il s'était gorgé de leurs présences extravagantes et chaudes comme d'un fruit juteux.

Et cette pièce qui renferme ces précieux films rejoués tant de fois dans sa tête. Elle renferme aussi son talent, ce don dont il a largement hérité. Le maniement agile et précis de ses doigts sur les cordes, pincées doucement. Cette aisance détestable avec laquelle il laisse voguer ses dextres sur l'instrument lustré, luisant. Ce fredonnement grave, soyeux, qui s'échappe de ses lèvres purpurines. Il ne manque qu'un public pour partager ce frisson palpable qui émane de son corps, de sa voix veloutée. Les résonances qui vienne troubler l'accalmie à la surface du verre, démultipliant les ondulations du liquide transparent à chaque plainte mélophile. Il n'entend même pas la haute porte qui s'ouvre, son visage lesté en direction du sol, les yeux clos. Et il ne peut donc pas calculer que personne autre que lui ne devrait avoir accès à la pièce. Seules les âmes dont les pensées sont tournées dans la même direction possède le légitime et inaltérable droit d'accéder à ce lieu, même occupé depuis un certain temps. Une douce note qui l'interpelle enfin. Bartholomew. Un prénom qu'il abhorre de par son aspect ancien, cette longueur qui tire des grimaces aux autres, cette possibilité de jouer sur les syllabes et les sonorités. Il n'y a qu'une poignée de personnes qui se permettent d'interpeller "l'homme aux bêtes" de cette manière-là. Qui bravent grognements et injures pour se divertir longuement sur ce prénom interdit à voix haute. Le dernier cri de guitare qui se meurt lentement, disparaît dans le silence, sa tête lasse qui se relève. Intriguée.

Surprise, étonnement. Stupéfaction. Elle est là, la nymphe imprenable, intangible. Celle qui s'impose sur la scène autant qu'elle s'efface dans les profondeurs de la nuit. Hell, l'enfer dans le coeur, dans l'esprit, dans son histoire qui s'avance à portes. La douce blondeur de l'enfance qui tombe désormais sur ses reins. L'immensité des mers océaniques contenue dans ses deux iris pétillants de bonheur. Ce sourire qui brûle, qui incendie de sa chaleur. Cette silhouette si mince, si menue, souvenir encore présent de cette enfant qu'il a rencontré. Il retrouve une femme, un soleil, une supernova. Qui décolle du parquet pour venir crocheter ses bras autour de son cou, en apesanteur contre son torse. Un grognement, juste pour la forme. Mais il n'attend que quelques secondes avant d'envoyer ses bras frôler les fines hanches pour la maintenir contre lui. Humant son parfum de fée des bois, cette fragrance si particulière, imprégnée dans sa peau comme le plus doux des encens. Il fait tellement bon revoir les gens qu'on aime qu'il a l'impression d'étouffer. « T'es toujours aussi minuscule. » Un sourire mesquin qui tire ses lippes vers le haut. Il ne peut pas s'en empêcher. Autant renvoyer la balle à son lanceur. « Alyssandra. » Elle apprécie son prénom autant qu'il aime le sien. L'éphémère, l'imprévisible. Le feu-follet. Comment ne pas avoir appris son arrivée impromptue ? Nul besoin de tirer les mots des bouches qu'elle se sont ouvertes seules pour rétablir la nouvelle. Il avait pu apercevoir, le temps de quelques secondes à chaque fois, cette apparition auréolée de lumière incandescente. Avant qu'elle ne lui échappe de nouveau. Ce visage, si semblable à celui de Caleb. Un battement de coeur qui rate, inévitablement. Le bon, le beau, le généreux Caleb. Le passionné. Ce prénom qui résonne chacun des mouvements de Barth sur son instrument. En hommage à celui parti bien trop tôt. L'ami, l'autre frère. Caleb.

« Je vois qu'on pensait à la même chose, blondie. » Il abaisse furtivement son visage, baisant la pommette rosie par la joie. Elle est belle. Elle est presque irréelle. Ils sont dans le lieu de leurs secrets, de leurs festivités, de leurs souvenirs partagés communément. Le havre de paix, le repaire des musiciens. Qui renfermait - il pourrait se le remémorer cent fois- des effluves d'alcool, de sueur et de cigarette. Qui referme une époque qui suinte la mélancolie et reste vive dans son esprit. « Du gin ? Une relique, cette bouteille. » Il attrape ledit contenant, presque religieusement. « Papa m'a toujours appris à partager. » Cette éclat malicieux qui luit dans le saphir de ses yeux. C'est un arrêt dans le temps, dans l'espace. À retourner, à ressortir le passé. Le bien qui fait mal, ce mal qui fait tant de bien, au final. La folie des concerts, des "after" à se détruit le cerveau à coup de shot dans l'estomac, à coup de pétard dans le cerveau. Alyssandra. Putain ce qu'elle avait pu lui manquer.
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MessageSujet: Re: [PAUSE] Frémis sous mon chant. <Mewtwo>   [PAUSE] Frémis sous mon chant.  <Mewtwo> EmptyDim 16 Nov - 1:20




     



« Frémis sous mon chant »
Serre-moi fort, j'ai envie de me transformer encore en cette belle blonde qu'un jour tu as désiré, qu'un jour tu as regardé. Dévore-moi le coeur.    

Ton odeur me nargue. Elle m'écrase les poumons et ferait presque briller mes iris de quelques éclats de diamants. Ton odeur me rappelle tant de chose et cet homme que tu adorais tant. Ton odeur me renvoi brusquement dans ce monde. Ce parfum que j'ai appris à aimé, mêlé à celui de mon frère, comme vos éclats de voix. Je me souviens encore ces soirées, de ces moments où nous étions encore tous bel et bien là. Mais il est mort. Moi aussi. Et je serre mes doigts contre ton corps, presque peureuse que tu disparaisses toi aussi, véritable volute de fumée qui me glisserait entre les doigts, intangible et insaisissable, cruel esprit qui se joue de moi et de mes envies. Véritable démon qui surgit de mon passé. Démon ou ange, je ne saurais le dire, mais tes paroles me font rire tout bas. Amour et détresse, joie et tristesse. Curieux mélange qui se meut tout en moi, m'étreint et me fouette sans vergogne.

Ton sourire étire de nouveau mes lèvres, moi qui t'observe avec tant de plaisir. Comme une gosse devant le Père Noël. Comme un homme devant son fantasme. Comme une femme enceinte devant du chocolat. Comme moi devant toi. Mes dents se dévoilent lorsque tu oses prononcer mon prénom, le vrai, celui que j'ai abandonné depuis bien trop longtemps. Il ne me correspond plus. Et je ne laissais que mon frère et toi m'appeler Blondie ou Lys. Mais même ça, je n'en ai plus le droit depuis que ma vie s'est écroulée, depuis qu'il a rejoint les morts… Penses-tu qu'en Enfer, il restera maître de ses rêves et de ses envies ? Artiste guitariste devenue légende de son temps, malheur du groupe maudit, malédiction sur une famille.

Je me sens soudainement enfant. Je ne me sens plus femme, je ne me sens plus rage ou solitude, je ne me sens que caprice et joie, enfant boudeuse et joyeuse. Enfant joueuse qui ne réclame que ta présence et tes paroles. Et lorsque tu m'appelles Blondie encore, comme autrefois, c'est la douceur qui irradie mes traits. J'ai l'impression de revivre, de renaître, propulsée dans ce passé qui nous appartient. Ce passé joyeux, fougueux, cette jeunesse incandescente et impérissable.  Moi qui pensait qu'il n'y avait plus que mort et désespoir en moi.
Ton baiser soulève mon cœur, le gonfle d'une fierté enfantine, alors que mes prunelles d'eau calme s'élèvent. Je balaie un instant la pièce du regard et écarquille les yeux en voyant cette chambre d'hotel, identique à celles que nous avons pu côtoyer. Elle n'attends que le groupe, elle n'attends que toi, elle n'attends que Caleb et moi. Elle nous attends nous, nous et nos chants, nos et nos conneries, nos rires et nos farces. Cet alcool, cette drogue, cette musique, nos jeunesses, nos conneries.  «  Je sais pas si j'devrais commencer à m'inquiéter de penser la même chose que toi, Mewtwo. » Célèbre de pokémon, puisqu'un jour je m'y suis reprise à trois fois pour prononcer correctement ton prénom, tant nous avions bu, nous qui étions obnubilé devant ce dessin animé. Bref, une blague, une connerie qui t'a finalement collé à la peau.

Mon regard suit tes mouvements et j'éclate gentiment de rire en t'entendant et souffle : «  Avec plaisir. » Comme si je pouvais refuser une telle chose. J'attrape la bouteille délicatement, et l'ouvre. Je renifle un instant, avant de la porter à mes lèvres, avalant une grosse gorgée. Putain de liquide chaud qui veille toute entière. Trop de souvenirs. Ce goût qui me tire de mes cauchemars. Je bouge un peu, balance mes cheveux d'un côté de ma nuque et je repose la bouteille, me nichant contre toi, m'hissant sur la pointe des pieds pour embrasser ta joue. Je souffle en m'éloignant : «  T'as continué à chanter ? » Moi qui ait voulu t'entendre, moi qui t'ai entendu et fait chanter encore plus. Je te reprenais parfois, mais je suis littéralement tombée amoureuse de ta voix. Je te bouscule à peine et souffle : «  Joues pour moi. » Ce regard brillant d'enfant capricieuse, qui te veux et t'aime, qui ne désire que ce monde que tu créeras pour elle. L'enfant finit par reprendre le breuvage d'adulte et se poser sur le lit, t'observant après avoir bazardé ses affaires. Elle veut t'entendre, elle veut te voir joue, te plonger tout entier dans ton univers. Elle veut frémir ton son, elle veut ressentir ta voix, elle veut vivre ta vie et tes rêves. Elle veut vire à travers toi quelques secondes, quelques minutes, toute une nuit. Chanter, une éternité qu'elle ne l'a plus fait pour quelqu'un d'autre qu'elle. Ca sera juste pour toi.

Juste moi et toi.
Dans un autre univers.



     
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