Milo E. Burton Professeur Messages : 161 Galions : 150 Âge : 32 ans Avatar : Chris Evans
| Sujet: Milo E. Burton • A looser like me ! Mer 24 Sep - 16:52 | |
| Milo E. Burton Keep smiling for the one I love Nom de famille : BurtonPrénoms : Milo (Emilius)Age : 32 ansDate et lieu de naissance : 11 mai 1983 à Easthampton | Qualité du sang : sang-mêléOrientation sexuelle : HétérosexuelStatut social : CélibataireAvatar : Chris Evans |
Ma maison était PoufsouffleProfesseur de vol. Baguette Magique : 28cm, bois de châtaigner et plume de phœnix.Balai : Milo en possède une collection impressionnante et peut même admettre être un acheteur compulsif en ce qui concerne la fameuse marque Nimbus dont il acquiert le nouveau modèle chaque année. Son préféré reste cependant le Comète 290, un balai de course.Animal de compagnie : Un vieil hibou paresseux nommé MangefoinÉpouvantard : Son épouvantard se traduit par un voile invisible masquant toutes les personnes se trouvant dans la pièce. Image métaphorique de sa peur panique de la solitude.Riddikulus : Le même voile fait se dédoubler le nombre de personnes présentes dans la pièce.Patronus : Un écureuil volant ! | Enchantement préféré : Vindgardium LeviosaAnnées de scolarité : 1994-1997 puis de 1998 à 2001Parcours professionnel : A sa sortie de Poudlard, Milo a collaboré à l’élaboration d'un journal dédié aux sports magiques aux côtés de quelques amis et a même été engagé comme intervenant auprès de la gazette du sorcier, étant le fils d'un ancien joueur de l'équipe nationale de Grande Bretagne. En parallèle, le jeune homme a tenté chaque année d'entrer dans les sélections de la dite équipe mais sa maladresse et son manque de précision lui ont toujours fermé les portes de la gloire.
Enfin, le projet de journal sportif ayant abdiqué, Milo est finalement resté tourné vers des petits boulots de rédactions tout en enchaînant les compétitions de vol de course et d'acrobaties jusqu'à l'été 2014 où il poste sa candidature au poste de professeur de vol à Poudlard, la place ayant été libérée.Rôle pendant la guerre : Milo a subi la Bataille de Poudlard de plein fouet mais n'a eu aucun rôle concret dans celle-ci. Survivre le temps de cette journée aura épuisé sa dose de courage pour toute une vie... |
Son caractère « A looser like me » Milo? Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi en penser au final. A première vue, il faut bien avouer qu'il est craquant, c'est même la première chose qu'on peut remarquer chez lui. C'est vrai que le côté grand sportif blond aux yeux bleu et à la silhouette athlétique ça fait un peu cliché de prime abord, mais au fond, c'est plutôt plaisant à regarder. Et quand en plus il est aussi attentionné et gentil que Milo, c'est à se demander ce qu'on pourrait bien lui reprocher, lui qui a toute la panoplie du gendre idéal. Seulement... Comment dire ? Milo, c'est un peu le genre de garçon qui vend du rêve quand vous l'apercevez dans la rue, quand vous n'avez échangé que trois mots dans votre vie avec lui et que vous voulez fuir comme la peste dès lors que vous l'avez approché de trop près. Il n'est pas méchant, ça c'est certain. Au contraire, il serait plutôt le genre d'homme trop gentil, trop naïf, de ceux qui se font avoir à tout bout de champs et qui ne semblent même pas inquiétés quand ils réalisent qu'on les a prit pour des poires. Il est comme ça Milo, trop gentil, parfois presque à la limite du crétin. Il pense bien faire pourtant, il est même quasiment impossible de lui en tenir rigueur tant il semble ingénu et sensible par moment, mais sincèrement, sa maladresse est épuisante pour son entourage. Certaines personnes sont maladroites dans leurs propos, d'autres dans leurs geste, Milo, lui, a prit le pack complet. C'est d'ailleurs incroyable de voir comme il est à l'aise sur un balai et comme il est doué pour la voltige quand sur terre, il ne peut pas faire trois pas sans s'emmêler les pieds dans la robe d'un de ses collègues ou sans vous faire remarquer avec tendresse que vous avez un bouton au milieu du front. Oui, ça c'est exaspérant ! Mais ça ne sert à rien de l'engueuler, il ne comprendrait pas vraiment, pensant seulement que vous auriez voulu savoir ce que vous saviez sans doute déjà. Il est parfois pire qu'un gosse au fond, mais je dois admettre qu'au moins, son éternelle bonne humeur et son sourire éclatant sont des armes précieuses, surtout en ces temps sombres. Ça redore le moral à coup sûr, même s'il faut le fréquenter à petite dose. Je crois qu'il fait des efforts pourtant, et que les derniers événement survenus à Poudlard lui ont mit un peu de plomb dans la tête, mais voir Milo sans cet air hébété sur le visage et enroulé dans ce costume gris, je ne sais pas, ça ne lui va pas. Il est pourtant curieux, cultivé et organisé dans son travail. Pour sûr, il est un excellent professeur, toujours à l'écoute de ses étudiants et toujours prêt à leur donner des conseils même si ces derniers mènent plus à la catastrophes qu'autre chose généralement, mais malgré ça, au sein du corps enseignant, je sens bien que Milo cherche encore sa place, qu'il ne se sent pas intégré. Les rares collègues dont il s'était attiré la sympathie ont fini par le laisser un peu de côté à cause de ses frasques involontaires. Je le vois à son regard baissé lors des repas qu'il tâtonne, qu'il fait de son mieux, mais son naturel semble être fait pour que jamais personne ne désire rester à ses côtés de façons durables. D'ailleurs, je crois bien que côté cœur, son syndrome du looseur fait également des siennes. Certains disent qu'il a eu beaucoup de conquêtes, que c'est un vrai cœur d’artichaut, mais à voir son petit sourire crétin et ses joues rougir dès lors qu'on le complimente, ça m'étonnerait beaucoup que notre bon ami soit un vrai tombeur. Au contraire, Milo est plutôt le genre de garçon qu'on imagine cherchant à choyer sa moitié, mais j'imagine qu'après tout il reste un homme... Et à ce sujet, malgré tout ce que je viens de vous raconter, il faut tout de même que je vous mette en garde contre une gaffe à ne jamais faire devant lui, à savoir, parler des histoires de sang et de tout ce qui en découle. J'ai cru comprendre qu'il avait un passif assez lourd vis à vis de ça et en dépit de tout ce que je viens de vous raconter, il est arrivé à deux reprises que ses nerfs lâchent de façon détonante à cause de sorciers s'étant permis de parler avec dédain du dit sujet. Ça lui a valu de gros ennuis à l'époque avec les autorités, et on dit que les sorciers en question s'en sont sortis sans plus tenir sur leurs jambes. Oui je sais, ça paraît incroyable, mais je pense qu'au fond, Milo, c'est un peu la force tranquille, le genre de garçon dont on se fout, qu'on croit pouvoir mener par le bout du nez, mais qui comme n'importe quel être humain peut être prompt au pire. Ce doit même être encore plus vrai pour lui qui se laisse tellement marcher dessus en général... Car s'il semble aimer tout le monde et irradier de bonheur, on ressent bien comme une mélancolie chez lui, comme une blessure mal cicatrisée qu'il tente de cacher derrière son attitude loufoque. Cette part là de lui m'intrigue énormément, me donne envie de le découvrir, de l'apprendre, mais chaque fois que je m'y risque, ses gaffes et sa tête de simplet me rendent folle et me font complètement oublier pourquoi cinq minutes avant je voulais tellement entamer la discussion avec lui. Vous pensez que vous vous y arriverez ? Je vous souhaite bon courage ! Sa vie Assis dans le couloir blanc et vide du service psychiatrique de l'hôpital Sainte-Mangouste, un homme attend. Il est assis là, sans un mot, sans un bruit, depuis déjà de longues minutes. Ses yeux bleu semblent éteint, son visage trahit un stoïcisme radical, pourtant lorsqu'enfin la jolie médicomage de la chambre 143 arrive, un éclat de lumière l'illumine, fait sourire la jeune femme l'invitant à la suivre. Cela fait des plusieurs mois qu'elle travaille ici désormais, et autant de temps qu'elle ne cesse de s'extasier sur ce visage plein de bonne volonté. Leurs pas se mêlent, une porte s'entrouvre. Elle disparaît laissant seul monsieur Burton et son visiteur hebdomadaire.
Ce dernier sourit plus encore alors. Ses yeux brillent, il enlace l'homme tassé au fond d'un fauteuil en osier dont la matière craque au moindre cillement, mais le patient se rétracte, grogne, râle. Le contact lui fait peur, dans une seconde il se jettera dans les bras du plus jeune lequel n'en reste pas moins indémontable. Il tire joyeusement de son sac un album aussi épais que l'encyclopédie des créatures magiques en Grande Bretagne et s’assoie près du vieillard. Les gesticulation de l'aîné le font rire, lui tire quelques mots tendres et encourageant. Réaction un peu incompréhensible face à un homme qui de toute évidence à perdu sa raison. Il n'en démord pas, ouvre l'album. Sur cette première photo, le plus âgé des deux trahie une jeunesse éclatante et brandis fièrement un bébé dans ses bras sous le regard mi-courroucé, mi-joyeux d'une rouquine au teint de pêche et aux yeux cernés. La photo se meut sous leurs regards, il sourit.
« Tu te rappelle de ça ? La photo a été prise début juin, ça faisait pas un mois que j'étais né et tu me faisais déjà faire des cabrioles dans tous les sens. Je me suis toujours dit que maman a les yeux cernés sur la photo à cause de l'accouchement mais des fois je me demande si c'est pas plutôt la peur de me voir tomber de tes bras qui la fatiguait à ce point ! » Il rit. Le vieil homme grogne et tourne la tête, se balance sur son siège. Une page se tourne, puis un autre. De-ci de-là, on surprend des scènes heureuses. Un couple de parents aimants, un enfant aux cheveux d'un blond presque blanc riant près d'eux. Quelques fois un autre personnage vient s'inviter à ce trio, les corps ondoient sous le regard crispé du plus âgé des deux mais aucune réaction ne lui vient. La voix de son visiteur commente avec engouement. « Ah et là c'est nous aux côtés de Kennilworthy Whisp, l'auteur du Quidditch à travers les âges ! J'étais encore petit mais j'oublierai jamais cette attente interminable pour le voir. Il avait même plu un moment, tu te souviens ? Regarde un peu la dégaine que t'as là-dessus, on peut presque sentir l'odeur du chien mouillé qui émane de ta cape en te regardant ! » Il rit. « Mais c'était une super journée... On avait même mangé à Pré au Lard le soir avant de rentrer. C'était chouette. » L'aîné le dévisage, les yeux ronds. Bien qu'il soit encore en train de sourire, le jeune homme trahie une mélancolie touchante, caresse du bout des doigts le papier animé le représentant à une époque désormais bien lointaine. Le vieillard caresse à son tour, regarde les photos avec un peu plus d'attention. Son visage penche à droite, puis à gauche il dévisage, gémis, puis telle une vague s'en revient s'enfoncer dans son fauteuil en fronçant le nez. Le jeune homme tourne une nouvelle page, son cœur commence à se serrer. Il se serrera de plus en plus fort à chaque page qui viendra, mais celle-ci est spéciale. Elle détrône tous les anniversaires, tous les Noëls, toutes les sorties improvisées en famille. Sur celle-ci, un petit garçon brandi fièrement une lettre depuis les épaules de son père le portant en triomphe. L'homme porte un maillot aux couleurs de l'équipe nationale de Quidditch, son fils, le t-shirt officiel de la coupe du monde de Quidditch. A leurs côtés, toujours cette même femme aux yeux bien moins enflés qui lance ses bras en l'air et vient glisser ses doigts dans ceux de son petit garçon dont les yeux brilles d'émotions. Ceux de la mère brillent également. « Je ne voyais que l'excitation d'aller dans l'école dont vous me parliez si souvent à ce moment-là... A l'époque je ne pouvais pas imaginer vos appréhensions, vous ne parliez jamais de ça devant moi.»
Il parle à haute voix mais n'ose cependant en dire plus, s'en veux déjà d'avoir osé aborder le sujet, et pourtant c'était là la bien sombre réalité. Tandis qu'ancré dans sa douce innocence, lui se faisait une joie de franchir les portes de Poudlard à la prochaine rentrée, au cœur de l'école de magie se déroule un Tournoi d'une gigantesque envergure. L'élu représente son école, nommé par la coupe de feu qui n'avait jusque lors jamais tiré plus de trois champions. La balance finit cependant par se rééquilibrer. Un adolescent a perdu la vie, et celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer le nom vient de retrouver la sienne. Personne n'ose y croire, les journaux démentent, mais la rumeur est lancée. Mais lui ne voit rien, ne sait rien. Ses parents font tout pour cela, d'ailleurs, comment auraient-ils pu expliquer à leur petit garçon que ses quatre grand-parents étant moldus, leurs vies seraient bientôt changées à jamais. A cet enfant on a jamais expliqué ce qu'était un né-moldu. Lui ne sait qu'une chose : certaines personnes possèdent la magie, d'autre non. Les choses sont ainsi. Tout comme on ne choisi pas de naître blond ou brun, on ne choisit pas la magie, c'est elle qui vient à nous. Pour lui, tous ne peuvent penser qu'avec sa logique, il n'existe rien ni personne capable de l'altérer. Pourtant, l'année suivante, fier de porter les couleurs de la maison de Helga Poufsouffle, le fils unique des Burton commence à s'interroger sur ces murmures lugubres qui courent dans l'école.
Une page se tourne. Des anniversaires, des Noëls, des vacances à la mer. « C'était quand celle-ci ? L'année de mes douze ans ou de mes treize ? ». Le vieillard râle quelques mots incompréhensibles. « Ah oui, celle de mes treize ans t'as raison ! C'était juste après que je me sois remis de la dragoncelle ! Je me souviens que ça avait retardé votre départ en vacances cette saleté, mais bon, je m'en étais quand même bien sorti.» Des souvenirs. Des souvenirs détournés pour ne rien dire de la vérité. Ce n'est pas en vacances que partaient les Burton cette année-là, mais bel et bien en exil. Des amis de la famille découvrait-il plus tard, car après s'être remis de la dragoncelle, Milo avait reprit le chemin de l'école. Cette photo est la dernière que nous avons prise ensemble, pensa-t-il, mais à quoi bon tourner le couteau dans la plaie ? Il ne pouvait pas savoir. Il ne pouvait rien faire. Fêtant ses quatorze ans dans un climat trouble et sombre, sans plus d'élu entre les murs de la forteresse du savoir, Milo s'était accommodé à ce climat malsain comme on s'oblige à baisser les yeux devant plus fort que soi. Et finalement, tout avait éclaté. Dirigé par Mme Pomfresh, infirmière de l'époque, vers un passage secret en compagnie d'une ribambelle d'autres élèves, le jeune garçon qu'il était s'était laissé porter par la vague avant de s'en extirper à toute allure en réalisant que sa plus proche amie ne se trouvait plus dans le groupe. Il était sorti, avait été blessé de façon superficielle, mais autour de lui les cris faisaient trembler toute l'école. Pouvait-on encore parler d'école ? C'était là un champs de bataille. Des cris, les lumières des sorts enserrant leurs couleurs au-dessus de corps étendus inconscients ou sans vie. Une heure si terrifiante que lorsqu'il se retrouva dehors, parmi une mêlée d'adultes et d'étudiants plus âgés que lui tenant tête au groupe ennemi, le garçon ne su comment il en était arrivé là. Son amie y était. Sans doute était-ce l'appel de sa silhouette qui l'avait guidé au dehors. A l'heure d'aujourd'hui, ses mains tremblent encore doucement au souvenir de ce visage terrifiant et cadavérique invitant les bonnes âmes à se joindre à eux. L'élu est mort. Harry Potter est mort. Il ne voit pas grand chose d'où il est, mais en effet, on distingue bien une silhouette gisant dans les bras du gentil garde chasse de l'école. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer le nom a gagné, mais finalement tout s'emballe. La silhouette a bougé, un garçon tranche la tête d'un serpent. La bataille reprend se cours, terrible et sanglante. S'il lance plus d'un sortilège pour se protéger et venir en aide à ceux qu'il croise, tout tourne cependant autour de lui lorsqu'un rayon rouge s'en vient le frapper à la cuisse, le blessant durement sur le coup. Tout lui échappe, et lorsqu'on annonce la fin du combat et la victoire de l'élu, sa vie a déjà basculé pour toujours. De longues heures suivent, il se fait violence pour ne pas regarder les corps gisant dans tout le château. Quand enfin un adulte l'interpelle, c'est tel un corps dénué d'âme qu'il suit la file de ses camarades, blessés ou non, et rejoint le Poudlard express. Sur le quai de voie 9 ¾, de nombreuses familles, de celles qui n'avaient pas déjà rejoint le château, attrapent et serrent leurs enfants avec douleur. On pleure sur le quai. On se serre sur le quai. On se cri que l'on s'aime sur le quai. Son amie quitte sa main à son tour pour se jeter dans les bras de son père, mais monsieur et madame Burton ne sont pas là. Le professeur Chourave qu'il reconnaît à peine sans ses habituelles fripes de botaniste s'en vient poser une main sur son épaule, l'invite à le suivre. Les mots qu'elle lui tend sont doux, sont tendres, mais leur contenu aussi bien présenté soit-il provoquent en lui une brûlure incommensurable. Ses larmes tombent, ses cris de désespoir se perdent dans la poitrine de la directrice de sa maison qui le serre contre elle en s'excusant de ce dont elle n'est pas responsable. Elle fait naître l'espoir en lui : ses parents ne sont pas morts. Mais lorsqu'avec elle ils se rendent à Sainte-Mangouste, monsieur et madame Burton n'existent plus non plus. Il n'y a plus qu'un homme hurlant, se jetant contre les murs. Il cri, frappe, pleure. Son fils depuis la vitre de verre l'appelle en pleurant, mais monsieur Burton n'existe plus. Il n'y a plus dans la chambre voisine qu'une femme au regard vide. Elle murmure, elle chante, mais ses yeux ne voient plus rien et sont plus cernés que jamais. Parfois elle se tord, pousse un cri sinistre puis se tait à nouveau. Son fils depuis la vitre de verre l'appelle en pleurant, mais madame Burton n'existe plus. On ne laisse pas le jeune adolescent longtemps devant les restes de ses parents traqués et torturés. On a essayé par la vision de leur enfant de les ramener, en vain. Il ne doit plus voir cela. Le reste de la famille rejoint le deuil de l'enfant. Bientôt, Helsa Burton, sa tante, retourne vivre auprès de ses parents et de son neveu. On le couve, on le caresse. Ses parents ne sont pas morts. Lui est vivant. Sa famille l'aime. Autour d'eux, petit à petit, journaux et reportages font l'état des lieux, et il n'est pas le plus à plaindre. S'il a mal et pleure en silence dans son lit, il recommence petit à petit à se lever le matin l'air enjoué. Il embrasse les siens, eux l'embrassent à leur tour.
« Mamita avait voulu faire son propre jus de citrouille à ce Noël-là, sauf qu'alors que le jus chauffait, Helsa est arrivée avec son nouveau mari. On attendaient tellement plus qu'elle se trouve quelqu'un un jour que Mamita a complètement harcelé Cornelius ! Et forcément, le jus de citrouille a cramé... Du coup Papy m'a laissé goûté à son whisky pur feu pour compenser. J'ai trouvé ça dégueu' sur le coup ! Bon, j'avoue, aujourd'hui encore je trouve ça infecte, mais on me traiterai de dégonflé si à mon âge je préférai le jus de citrouille au whisky alors je fais avec... Et ouai, c'est ça être un adulte responsable ! » Il rit. Son aîné dévisage les photos sur lesquelles il n'est plus avec attention, pointe son doigt sur des visages que le plus jeune nomme aussitôt, s'enquérant constamment de savoir si son interlocuteur reconnaît ou non celui qu'il montre. L'heure passe beaucoup trop vite, l'album arrive sur sa fin. « Ça c'était la dernière année où j'ai pu tenter les sélections dans l'équipe nationale, maintenant je suis trop vieux. J'aurai aimé pouvoir te succéder tu sais, mais je suis pas assez précis. C'était toujours la même rengaine de toute façon, Milo Burton, tu es peut-être le plus grand voltigeur sur balais qui soit, mais tu vaux pas trois clous comme sportif !/ J'avais l'esprit d'équipe et la motivation pourtant, mais j’envoie plus souvent le cognard dans les gradins et sur ceux de mon équipe que vers les adversaires alors forcément... Oh t'inquiète pas, je sais bien que ma blessure de guerre y joue pas mal aussi mais ça fait tout non plus, je suis une vraie quiche. Mais bon, faire voler mes petites têtes je trouve ça encore plus épanouissant finalement. Tu verrais leurs tête d'ahuris au premier cours quand ils crient tous « debout » à leurs balais, ils sont trop choux ! »
La jolie médicomage passe sa tête par la porte, l'interpelle. Il commence à se faire tard, l'heure du départ est proche. Il se lève alors, tire une photo de l'album et la pose sur les genoux de l'homme qu'il embrasse tendrement sur le front avant de lui épousseter les cheveux avec malice. Un sourire pour la jeune femme immiscée entre eux. Demain il reviendra, mais c'est maman qu'il ira voir. Pour ce soir, il rentre auprès de Mamita, espère qu'elle n'aura pas eu l'idée de refaire brûler son jus de citrouille. S'il y pense, il la rappellera à ce souvenir tiens, ça la fera rire de repenser à ça pendant que Helsa râlera pour la centième fois après sa fille en tentant de contrôler ses hormones déréglées par la future naissance qui ne devrait pas tarder. Il est parti. La jolie médicomage aussi. Dans la chambre où repose monsieur Burton, dans le silence de la nuit, ce dernier caresse l'enfant que son reflet rajeuni brandi avec fierté sa lettre à la main. Ses lèvres s'étirent. Sur sa joue creusée par la folie et la fatigue, une larme discrète roule et tombe sur ce souvenir chéri, et il murmure.
« Milo... ».
Derrière l'écran Prénom ou surnom : Serenou ♥ (ou Aloysia pour les intimes )Age : 23 ans >_>Région : Île-de-FranceSexe : Jamais le premier soir ! Comment as-tu découvert Ascensio ? ... C'est quoi Ascensio ? 8D | Qu'en penses-tu ? J'ai croisé la fondatrice un jour, depuis j'en ai peur...Autres chose ? Un café et l'addition s'il vous plait ♥Code du règlement : T'ose me demander ça alors que c'est moi qui l'ai rédigé le réglement !? èoé *sort* |
Dernière édition par Milo E. Burton le Lun 29 Sep - 12:21, édité 6 fois |
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