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 Brûle de mon indifférence. <Eren>

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MessageSujet: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyLun 25 Aoû - 20:59


Brûle de mon indifférence. 
Je t'écorcherai lentement, ferrais le tour de ta gorge et t'arracherais la langue.   


J’étais un ouragan. Violent et passionné, je transformais les obstacles en poussière, les détruisant de la force de ma volonté. Je suis l’ouragan qui t’as fais trembler, je suis cette tension invisible qui t’as fais cracher des mots, pisser ton venin. Tu sais, je l’aime ton venin, il sublime la beauté de ta haine. Il a coulé sur mon visage, cet acide qui m’a brûlé, dépouillant mon corps de mes guenilles, me transformant en Ange Vengeur. La violence de mon ignorance, ma présence t’évitant, jouant, dansant pour rejoindre d’autres que toi, sublimée par les regards d’autrui, ceux de mon frère. Mes sourires n’étaient pas pour toi, mes rires ne l’étaient pas non plus. Mes doigts s’étaient apposés contre Loki, mes rires avaient chantés pour Rubens et ma malice avait brillé pour Silver. D’autres peut-être, beaucoup sûrement, tous, absolument, mais pas toi. Tu n’étais pas là, ton ombre avait à peine effleurée mon corps, tes mots avaient glissés, emportés par la cascade de mon esprit embrumé. L’alcool m’avait fait sourire, mon regard s’était posé quelques secondes sur toi, presque moqueuse.
Tu ne savais pas ce que c’était l’amour Eren, non, ton cœur est une glace trop dure qui enrobe une pierre bien trop travaillée et surfaite. Tu ne sais pas ce que c’est d’être humain et de ressentir une once de bonheur. Tu ne sais pas ce que c’est, se sacrifier pour d’autres, faire des concessions, communiquer et s’aimer. Non, tu ignores tout ça, tu n’y as jamais goûté.

Mais cette nuit là, tu t’es brisé. Je l’ai vu, je l’ai senti. J’ai jubilé d’une satisfaction malsaine, j’ai dansé sur la route de la victoire, j’ai creusé encore plus profondément cette faiblesse d’acier. J’ai ris, là, juste devant toi, si moqueuse et vilaine. Je suis un jouet, disais-tu, un déchet si peu différent des autres filles, surenchérissais-tu. Je n’étais pas assez bien pour t’ébranler, juste assez bonne pour te donner envie de me baiser comme une pute, juste assez saoul pour assumer tes désirs interdits. Mais ton baiser, je te l’ai arraché, je l’ai dépouillé de toute son âme, j’ai démembré ton courage nébuleux et mon regard a violé ton âme décrépie, mon sourire signant cet aveux délicieux qu’est la faiblesse de ton corps, peut-être bien celle de ton âme.

Tu es devenu faible, mon Prince. Tu n’es qu’une ombre, celle du pouvoir que tu as perdu, celui qui a glissé entre tes doigts, qui a fracassé ton crâne de ton égocentrisme détraqué, noyé dans ton narcissisme agressé. Et cette faiblesse je la sucerai jusqu’à ce qu’elle te ferra imploser. Je te détruirais Eren, je me le suis promis mais à toi aussi. Je te dois bien cela, mon Prince, Roi de mes Enfers. Tu te drapes toujours des mots les plus sulfureux, ceux qui te transforment en parfait connard que l’on adore détesté, encore et toujours plus fort. Tu es l’image parfaite du sang pur méprisant, bercé d’illusions sordides, baignant dans la consanguinité. Mais c’est la faute de tes parents, regardes ce que tu es, regardes ce tu fais, écoutes-toi, tu me fais rire tant tu es pathétique.

Je suis un ouragan. La fête signée Hell et Silver, l’Enfer d’Argent est une véritable traînée de poudre. Ce qui s’est passé ce soir là s’est dit, a été déformé et transformé. L’on se souviendra des gens, des gestes, de l’alcool et de la musique. Dira qui voudra que ce monde n’est pas fait pour lui, dira qui voudra qu’il s’est ennuyé, mais beaucoup étaient là, à sniffer et lécher l’argent que j’ai claqué dans cette soirée pour les étudiants de Poudlard. C’est ça que tu aimes, le pouvoir, savoir que tu es Roi, que tu as l’ascendant sur quelqu’un. Mais trésor, réveilles-toi, ouvres les yeux, c’est terminé. J’ai glissé autour de moi, Dieu seul sait pour combien de temps, cette robe de froideur. Je sais qui tu es, je sais ce que tu veux, et maintenant j’en sais trop, Eren. Tu le fais, n’est-ce pas, tu l’as sentis ton emprise se relâché dans mon rire ? Est-ce que tes souvenirs te défoncent et te crèvent à feu doux ?

Mais aujourd’hui, il n’est pas question de toi. Il n’est plus question de toi depuis longtemps, je t’ai oublié sitôt mon rire mort, sitôt passé l’angle du couloir. Tu es bien plus pâle, bien plus fade que les souvenirs que je gardais de toi, saches-le.
Aujourd’hui, je me dirige vers les serres de botanique, lieu dans lequel je n’ai jamais réellement eût l’occasion de mettre les pieds. En intégrant cette illustre école de magie directement en Licence III, je n’ai pas vraiment eût l’inestimable honneur que d’aller faire un peu de jardinage… Quoi qu’il en soit, je porte mon uniforme, légèrement débraillée, suivant le surveillant qui me conduit sur mon lieu de pénitence, m’expliquant ce que j’avais à faire. Magnifique… Après avoir nettoyer les enclos des bestioles, après avoir nourris des monstres ailés, me voilà pour nettoyer les vitres des serres à la main, arroser et nettoyer, rempoter des plantes étranges. Je soupirais en observant le professeur partir avec ma baguette, perdant mes doigts dans mes longues mèches blondes pour les accrocher en haute queue de cheval, caressant mon dos dans mes mouvements. J’abandonnais ma veste, remontant mes manches, la cravate tenant mollement autour de ma nuque. Voilà une heure que la terre colore mes doigts, salissant mes joues et mes cheveux. J’étais en train de plonger mes doigts dans un jet d’eau, fixant une drôle de plante qui bougeait lentement, méfiante, lorsque j’entendis du bruit derrière moi. Le surveillant revint, accompagné de mon nouveau compagnon de colle. Comme si ce n’était pas déjà assez atroce, te voilà, toi, le grand sang pur qui n’a jamais rien fais de ses mains que de pointer du doigt ce qu’il désire et mouvoir sa baguette. Je savais d’avance que tu n’allais rien fais, que tu allais simplement m’observer et prendre un malin plaisir à m’insulter…

Peut-être qu’un léger sourire narquois se glisse sur mes lèvres, lorsque le surveillant énonce tes tâches, le tout en prenant ta baguette… C’est drôle. Extrêmement. Et je t’ignores.
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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyJeu 28 Aoû - 1:14

Hell & Eren
« Ce n’est qu’un problème que je dois affronter, je ne suis pas le seul qui n’aime pas attendre. Les complications commencent ici avec toutes ces images traversant mes pensées. Je connais l’infini, les conséquences.Reviens. Retourne-toi. »








L'alcool nous fait faire des choses stupides. Elle délie les langues, retire les inhibitions, détruit les barrières que nous avons forgés par la force de nos convictions. Après avoir bus nous avons soit la chance de tout oublier, le liquide ayant brûlé sur son passage nos souvenirs et les erreurs de la veille. Ou alors justement il nous reste des images impérissables de nos actes, que sobre nous n'aurions jamais commis. L'ivresse abolit tout les scrupules, fait remonter nos envies secrètes, dévoilent des faits que nous aurions aimer cacher. A cause d'elle, j'ai mainte fois dérapé, mais elle m'a aussi permit de me vider l'esprit d'oublier les démons qui hurlent dans mon crâne, qui peuplent mon esprit, ces commères noirs qui me rongent. Je me suis échappé de cette vie, de mes problèmes, grâce à ce nectar qui dévalait ma gorge provoquant cette brûlure si habituelle, alors que nous emplissons notre âme d'un fléau qui nous fera planer et oublier.

Et j'ai fauté, j'ai fais ce que je n'aurais pas du, j'étais déconnecté, totalement ailleurs. Je ne sais pas à quoi je pensais, ce que j'avais dans la tête à cet instant et pourtant j'ai commis ce que j'appellerais désormais l'irréparable. Je t'ai embrassé, mes lèvres ont d'abord frôlé les tiennes avant de sen emparer avec une fureur presque passionnel. J'ai honte mais je dois avouer que je crevais d'envie depuis le début de cette maudite soirée. Tu avais tout fait pour m'attirer dans tes filets, cruelle harpie, sordide sirène, tu m'as attiré à toi avec ton chant destructeur. Je le sais ! Je le sens ! Je n'aurais jamais fais ça sinon ! Tu l'as fais exprès, tu as joué avec moi, tu voulais me pousser à fauter. Je t'ai observé toute la soirée, tu déambulais, ton odeur me fracassait de l'intérieur. Je te hais bien plus qu'hier, moins que demain, ça j'en suis certains. Et quand je te voyais couver ce clébard du regard s'en était trop pour mes nerfs, pour mon contrôle. Tu es mienne putain ! Que se soit finis ne change rien au fait que tu m'appartiens ! Tu peux penser le contraire si ça te fais plaisir, tu peux croire que tu es libre, mais c'est faux. Tu t'es offert des années à moi, au Roi Bogart, tu m'as aimé, et je veux que tu m'aimes encore. Je ne veux pas perdre mon pouvoir sur toi, même si moi je ne t'aime pas en retour. Tu ne sais pas quel honneur se fut pour toi, d'être à mes côtés.

Je perds pieds, tu fais exploser mon esprit, je revois chaque seconde de cette scène, je ne m'en défais plus. Je replonge dans l'enfer que je connaissais à Durmstrang, tu ne peux pas me faire ça, tu ne peux juste pas. Ces lèvres, ces putains de lèvres, plus douce qu'auparavant, malgré la brusquerie de notre baiser. Malgré le fait que je n'y ait mis aucune douceur, que ton dos ait percuté le mur de pierre, que j'ai sans doute mordue ta lèvre au passage, en sortant une goutte de sang. Symbole de notre étreinte, de notre nouvelle relation, sanguinaire. Je veux qu'ils m'étouffent, je veux qu'il cesse d'habiter mon crâne sinon je vais devenir fou, totalement cinglé. Je vais éclater des crânes, pourfendre des corps, des âmes si ça continue, si seul ça peut me permettre de retrouver mon légendaire calme. Trouver la paix dans la guerre.

Je ne supporterais pas que tu appartiennes à d'autres comme tu m'as appartenu, seul moi à ce droit. Bien que je ne doute pas qu'avec ce chien, se fut la cas, et ça me fout la gerbe. Tu n'avais pas le droit ! Ça me rend dingue de vous imaginer, tu n'imagines pas la fureur que tu fais couler dans mes veines. J'ai envie de vous tuer tout les deux, de frapper sur vos corps jusqu'à ce qu'ils soient sans vie. Regarde ce que tu me pousses à imaginer, à envisager de faire. Crève catin, je te hais, je vis pour te haïr, chacune de mes respiration est un halo de haine qui t'es destiné.

Personne n'a vu l'insulte que je me suis faite, l'horreur dans laquelle je me suis plongée. Toi seule sait. Tu en jubiles, je le sais, je te connais mieux que personnes. Je sais tout de toi. J'ai vécu avec toi. Je t'ai jeté comme la moins que rien que tu étais, je t'ai effacé de ma vie en un tour de main alors pourquoi tu reviens, pourquoi te revoilà dans le chemin tortueux de mon existence. Tu cherches quoi ? Ma perte ? Je sais que c'est ça que tu veux. Tu veux te venger, tu souhaites ma capitulation, tu veux que ma déchéance soit plus cuisante. Mais tu ne parviendras pas à tes fins soit en sur, tu as gagné une bataille pas la guerre. Et crois pas celle là je la gagnerais, je vais t'écraser, te traîner dans la boue. Tu seras mon plus beau trophée, ma plus grande victoire, mais surtout la plus sordide, Hell.

Et là qu'es-ce que je me vois contrait de faire ? Suivre cet idiot de surveillant, qui se crois au dessus de moi. Cette pensée m'arrache un rire froid, personne n'est au dessus d'Eren Bogart, personne ne me surpasse, je suis une montagne insurmontable. Et lui qu'est-il à part un vulgaire surveillant de cette école pathétique ? Sans argent, sans nom, juste une merde parmi tant d'autre. Mes mots n'ont pas l'air de lui plaire, grand bien lui fasse, je lui crache la fumée de ma cigarette au visage moi. Il n'est qu'un insecte que je ferais disparaître en un claquement de doigts. Et pourtant je continue de le suivre, lui et sa fureur à mon encontre. Jusqu'aux serres, lieux clos, que je n’aime pas. L'odeur de terre me monte au nez, qui se froisse sous tant je suis incommodé. J'écoute le grain de poussière, le rien du tout, énoncer de sa voix faussement autoritaire qui se perd sous mes prunelles destructrices énoncer mes tâches pour cette retenue. Moi je vais faire ça ? Laver des vitres, m'occuper de ces plantes ridicules ?Certainement pas ! Jamais ! Je ne suis pas un elfe de maison et encore moins un sang de bourbe purulent ! Je n'ai pas le temps de lui dire, qu'il s'empare de ma baguette, quittant cet endroit et nous enfermant par la magie pour ne revenir qu'une fois que l'on aura accomplis nos taches. Je me promets qu'à son retour il verra ses tendres de vitres de près, très près, sa tête passant sûrement à travers le vitre. Connard.

D'ailleurs je ne sais même pas avec qui je partage cette colle, je me détourne de la porte, mes yeux tombant sur toi. Non c'est pas possible. Tu me poursuis, tu veux ma mort. Sur tout les élèves de Poudlard il a fallut que je tombe sur toi. Je peste alors que tu ne daignes même pas à me regarder. Mes yeux tombent sur mes mains, bien trop parfaites pour faire ces taches. Je scrutes, tu es sales, encore plus que d'habitude, mais cette fois ce n'est pas l'encre qui te salis, c'est cette terre.

« Une véritable paysanne, grognais-je. »

De ma bouche ça résonne comme la pire des insultes, le plus grand courroux. Tu ne fais plus partis de cette haute sphère dorée que forme les sang purs, tu l'as quitté, tu n'es qu'une potiche du bas peuple. En définition tu n'es qu'un déchet, c'est ce qui te définis le mieux.

« Ne compte pas sur moi pour t'aider, je te laisse faire les tâches qui incombe à ta condition. La saleté ne sied merveilleusement bien au teint. »

Haineux, provocateur, je veux te piquer au vif que tes prunelles se posent enfin vers moi.


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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyDim 7 Sep - 14:05


Brûle de mon indifférence. 
Je t'écorcherai lentement, ferrais le tour de ta gorge et t'arracherais la langue.   


Notre Magnificence, le Prince de tout un Royaume d'illusions est arrivé. Aujourd'hui, elle se doit de courber l'échine, de mettre les mains dans la poussière, salir la perfection de sa peau. Tu n'es même pas capable de montrer un minimum de respect pour tes supérieurs, que j'en trouve cela pathétique. On te déteste à Poudlard, sur tes passages les murmures sont sanguins, les moqueries sont acerbes. Tu es un sang pur comme les autres, mais tu es fier de ce que tu es, alors que nous sommes constamment bousculés et bafoués. Tu étais Roi à Durmstrang, véritable centre de l'attention, tu attirais désir et espoir. Tous te désiraient, tous rêvaient d'être à tes côtés, s'afficher avec toi, à tes bras, dans ton groupe. Tu étais Tout et Puissant, là bas. Tu étais le noyau, et nous gravitions autour de toi, soumis à la force de tes envies, de tes caprices et de cette main inquisitrice qui condamnait si facilement. Et moi, j'étais là, à tes côtés, véritable jouet, adorable accessoire pour parfaite ta parure de connard prétentieux. Et tu n'as pas changé. Ici, tu n'es rien, si ce n'est la source d'insultes et de haines, mais même ça, tu l'aimes. Tu aimes te faire détester, tu aimes avoir l'attention sur toi. Tu aimes te faire cracher dessus, et je suis sûre que dans ton esprit, comme bien d'autres, tu dresses une liste, tu t'imagines déjà Roi de l'Univers, Roi de ton Monde où tu te vengeras. Un monde souillé par des torrents de sang que tu déverseras, le sang de tes ennemis, de toutes ces personnes qui t'ont manqué de respect parait-il. Mais tu es aussi immonde qu'eux.

Ton grondement s'élève, virevolte dans les serres. Une véritable paysanne, disais-tu. La différence entre toi et moi, c'est l'adaptation. Largues moi dans n'importe quel univers, je m'adapte rapidement. Je suis capable de changer, je suis capable d'apprendre et de m'imprégner des univers, des autres, des coutumes et des règles. La tolérance me sied à merveille, mais pas avec toi. Toi, tu ne mérites plus cela, ni même ma pitié. Seulement mon dégoût et ma haine. Tu finiras mort pour les propos que tu tiens, mort pour mépriser la majorité, l'insulter et lui cracher dessus alors que tu n'es encore debout seulement selon leur bon vouloir. Tu es inconscient, tu es fou, je le sais, je l'ai toujours su, dans le moindre de tes regards et de tes sourires avides et perfides.

Tu te tais, et le silence revient. Je fini de nettoyer mes mains, ne t'accordant aucun regard. Rien, tu n'es rien, ni personne, simplement une présence indésirable que je ne prendrais pas la peine de sublimer de mon regard. Mes mains de souillons s'essuient contre le bas de mon uniforme déjà sali depuis longtemps. Je m'éloigne de toi et de ta présence, tu n'es qu'un fantôme, je ne souris pas, je suis totalement indifférente, comme dans une bulle dans laquelle tu ne peux pénétrer. Je suis déjà en train d'attraper un nouveau seau y glissant un peu de savon pour aller nettoyer une autre rangée de vitre. Voilà déjà une heure que je suis ici, et je n'en partagerais qu'une seule avec toi, mais déjà bien trop.

Tu brises le silence, de nouveau. Je ravale mon sourire narquois, une vague de fierté malsaine m'envahissant. Je t'ignore et tu parles encore. Je sais ce que tu es en train de faire. Tu m'insultes pour me blesser, tu veux me voir, me sentir me démener contre toi, tenter de te libérer de ton emprise dégueulassée par la haine. Tu veux que je joue à ton jeu, celui dans lequel tu fixes les règles et ressors bien trop souvent gagnant. Mais depuis cette nuit-là, c'est moi qui ai l'avantage, je sais ce qui te fais mal, je sais ce qui te rends fou… Et c'est moi, Eren. C'est moi que tu désires et que tu détestes pour cela. Je l'ai sentis ce soir là, dans ton baiser trop violent, dans tes doigts qui s'accrochaient contre moi. Je suis ton fruit Interdit, celui qui te rends faible mais qui pourtant tu veux encore. Mais aujourd'hui, tu veux me détruire, tu ne veux pas perdre plus que la fois précédente… Mais qu'as-tu perdu la fois précédente ? Tu es incompréhensible, mais pourtant j'ai la sensation de comprendre. Et comprendre me donne envie de crier plus fort, de planter mes ongles dans ta chair et t'arracher ce derme. J'ai envie de te faire mal, de te détruire. Je veux te voir convulser à mes pieds, te noyer dans tes larmes de douleurs. Rien ne me ferrait bien plus plaisir en cet instant que ça, voir la passion tendre d'un supplice infinie lacérer ton corps.

La saleté me sied à merveille. Je suis Reine dans ces bas mondes, je règne dans un univers sombre et illicite. La drogue et l'alcool, la musique et les fêtes, les concerts et les corps se heurtant. C'est mon monde à moi, de paillettes et d'artifices, de vices et de saletés. Je suis une ordure parmi la noirceur d'un monde, je suis une étoile ensevelie sous l'aversion et la colère. La seule chose qui pourrait déchirer le voile de ma vie, ce sont mes cris, mes hurlements. Mais aujourd'hui et comme trop souvent, je suis muette, je m'étouffe avec ma propre solitude, ma propre ambition. Le brasier de ma vie me dévore et me lèche, les chaînes des phénix.

Je reste calme et légère, comme dans une bulle infime de bonheur et d'auto-satisfaction. Je m'éloigne de toi. Je ne daigne ni te répondre, ni te regarder, jeu puéril mais qui fonctionnera certainement bien trop parfaitement. Je pose le seau en bas d'une échelle, commençant à nettoyer le bas des vitres des serres, la chaleur coulant contre ma peau luisante de sueur, tâchée de poussière. Je veux voir si j'ai raison, si j'ai réussi à te percer véritablement. Laisse-moi t'aimer comme je le désire, Eren. Laisse-moi te détester à la hauteur des plaies béantes que tu as laissés en moi. Laisse-moi vivre comme bon me semble, il est hors de question que je t'appartienne à nouveau.

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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyMar 9 Sep - 19:47

Hell & Eren

« Ce n’est qu’un problème que je dois affronter, je ne suis pas le seul qui n’aime pas attendre. Les complications commencent ici avec toutes ces images traversant mes pensées. Je connais l’infini, les conséquences.Reviens. Retourne-toi. »








Rien ne peut réussir à m'agacer, plus rien désormais, pas même cet entêtement que tu as à m'ignorer. Je renais, je revis, je respire de nouveau. Mes poumons ne sont plus encombrés, mon aura n'est plus terne. Je suis un phénix qui rejaillit de ses cendres, mes griffes plus aiguisés que jamais, prête à entraver la chair de vos poitrines. Inclinez vous, mettez vous à genoux, baisez mes pieds. Je vous avais prévenu que ce jour finirait par arriver. Le lourd poids de ma couronne est venu se replacer sur ma royale tête. Ça tu ne le sais, tu ne t'en doutes pas un instant. Tu penses encore que je suis ce prince déchu, dont tu aimes tant rappeler sa chute. Mais cela est terminée désormais, tu as devant toi un adversaire bien trop fort. Je vais t'écraser, t'engloutir dans les tréfonds de mes enfers, moi Eren, roi du monde.

Cette pensée suffit à faire naître en moi une joie destructrice, mes lippes se tordant en un sourire malsain. J'étais tout, maintenant je suis encore plus. Mais malgré tout je me retrouve coincé dans cette serre sale avec pour seule compagnie, toi. Il fallait bien que je trouve une occupation digne de ce nom et certainement pas irriter mes parfaites mains d'héritier. Jamais je ne m'abaisserais à m'occuper des corvées qui ne sont réservés qu'aux prolétaires et aux elfes. J'ai un honneur à secourir, une place de choix et je ne vais pas me mettre à astiquer des fenêtres pleine de terre et de mousse pour remplir une punition.

Non j'ai bien mieux à faire, comme m'asseoir et t'observer, mon rictus se muant en une moue dégoutté. Comment as-tu pus tomber si bas ? Tu es vulgaire, tu salis ton sang, tu n'es qu'une pourriture, une tache bien trop difficile à nettoyer, une mauvaise herbe à éradiquer, une trace de pas sur un tapis de neige immaculé. Tu es couverte de terre comme une saleté de paysanne, tu es sale, tu sens la terre mélangé au tabac. Adieu la princesse à l'odeur florale, à la peau porcelaine absolument parfaite. Il fut un temps où j'avais de l'admiration pour toi, où tu avais dans mon esprit un minimum d'importance. Mais cette époque est définitivement révolue. Comment pourrais-je ne faire que te considérer ? Tu n'es rien. Tu as vendu ta dignité, tu l'as brûlé et tu l'as observée devenir cendre. Pour quoi ? Faire de la musique ? J'en aurais presque un rire amer, on ne peut même pas appeler ça de la musique. Tout ce que tu sais faire c'est beugler dans ce micro, te shooter, laisser des hommes te toucher, te défoncer à toute heure. Je bouillonne en pensant à tout ça. Je me suis salis en sortant avec une dégénérée pareil, même si à l'époque tu étais bien loin de cette image putride que tu as désormais. Tu étais celle qui aurait pus faire une parfaite reine Bogart. Et pourtant je t'ai laissé, je savais sans doute que tu allais devenir ce cafard abominable qui me file la gerbe.

Et pourtant je t'ai embrassé. Encore. Après toutes ses années je t'ai embrassé. Moi qui te hais je l'ai pourtant fais. Pourquoi ? A cause de l'alcool bien sur. Jamais de mon plein gré je n'aurais commis une telle abomination pour ma personne. Le liquide brûlait mes pores, obstruait ma vision, ma conscience, la fumée de mon tabac me faisait vaciller jusqu'à toi. Et j'ai commis l'irréparable, car cela n'arrête pas de me hanter, je ne cesse de revoir cet instant que je voudrais oublier à jamais.

Et pourtant tu m'ignores, ton silence sûrement pire que ton venin. Je brûle de ton indifférence. Tu me connais, sûrement plus que tout le monde peut-être même plus qu'Eugénia même. Alors c'est ça ta manière de faire la guerre ? Sans arme, juste avec ton silence. Quelle mauvaise combattante tu fais, tu es une encore pire stratège de plus. Tu devrais pourtant le savoir, je réplique toujours lorsque l'on me froisse. Je suis le centre du monde, je suis le soleil et tu te dois de te tourner vers la lumière. Parce que je vais finir par te brûler de mes rayons, te consumer totalement.

Je me relève, toujours aussi prestement qu'à mon habitude, essuyant quelque grains de poussière invisible sur ma veste. Un sourire narquois fend mon visage, une idée germant dans mon esprit. J'en ris d'avance. Il faut bien que je m'occupe, que je trouve quelque chose à faire pour tuer le temps, pour ne pas te tuer toi. L'envie est trop forte tu comprends ? Je voudrais te posséder pour te tuer par la suite. Chemin macabre qui me mènerait jusqu'à la résolution de mon problème. Je me pose derrière toi, tel un félin qui à repérer sa proie.

« Tu permets je vais t'aider. »

Un sourire totalement faux sur le visage je m'empare du seau d'eau, comme si j'allais me mettre à nettoyer la serre sauf que je jette l'intégralité de son contenu sur toi. Le reposant avant de me frotter les mains d'un air satisfait avant de te toiser une lueur malsaine dans le visage.

« J'ai remplis ma part de la punition j'ai nettoyer la chose la plus grosse immondice dans cette serre. »

Mes yeux tombent sur ton chemisier transparent laissant deviner tes formes, semblables à celles d’antan. Je me reprends rapidement plantant mes orbes glacés dans les tiennes, celles ci contrastant tellement avec mon sourire presque amusé.

« Une chance que les chemisiers soient blanc tu trouves pas ? Bon et bien maintenant je peux aller me rasseoir. Et évite de t'approcher de moi, tu sens vraiment mauvais maintenant. »

Je pars me rasseoir sur la table propre, sûrement nettoyer par toi auparavant. Cette heure de retenue commence définitivement bien. Et oui tu devrais le savoir depuis le temps ma chère Alyssandra, on ignore pas un roi sans en subir les conséquences.

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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyLun 15 Sep - 21:44


Brûle de mon indifférence. 
Je t'écorcherai lentement, ferrais le tour de ta gorge et t'arracherais la langue.   


M'aider. Tes mots résonnent dans mon esprit. Véritables lames destructrices qui se glissent en moi, m'entaillent et libèrent des horreurs de souvenirs. Amour, tu permets, je vais t'aider. Je bascule, je plonge dans un monde presque parallèle, bien différent où sur mes lèvres trône un sourire. Véritable éclat de diamant, un sourire magnifique qui fait écho à ta présence dans mon dos, tes doigts contre mes hanches. M'aider à mettre ce pendentif en forme de dragon que tu m'as offert, là, le glisser autour de ma gorge, renfermer la puissance de ton joug, de ton pouvoir sur moi. Ce même pendentif que je n'ai jamais su me débarrasser. Même une fois arracher violemment, tombé au sol, il a finit par rejoindre cette boite au fond de mon appartement, cette boite où ces quelques mots que tu m'avais écris, les bijoux que tu m'avais offert, la rose du bal où tout a explosé, figée dans le temps. Il y a des souvenirs dans une boîte, ceux que je ne veux plus voir et qui restent désespérément captifs.
Tu permets… Je vais t'aider, trésor. Ce sourire narquois sur tes lèvres, bien trop amusé qui me mettait au début tellement mal à l'aise. Qui à la fin me faisait rire alors que je passe mes bras autour de ta nuque, te laissant défaire les vêtements qui recouvraient ma peau laiteuse et si parfaite, selon tes dires.
Aly, arrête, je vais t'aider. Un soupire, une moue agacée, et je t'observais faire sans rien dire, les bras croisés. Mais il suffisait que tu déposes un baiser contre ma joue, me taquine légèrement sur ma petite taille et je finissais par me laisser entraîner par toi. Toi qui a toujours été là, dans cette vie d'avant, toi qui m'a fait oublié le vide qui hurlait en moi. Toi qui m'a fait sentir si belle et si parfaite. Si forte et désirable. Toi qui m'a tout pris, tout arraché, tout refusé d'un seul coup. De Reine je suis passée à véritable souillon, me noyant dans cette colère et cette haine que tu ne déversais que pour moi.

Alors je me fige, le cœur serré, et je me crispe lorsque l'eau rencontre mon corps. L'eau est tiède, l'eau est savonneuse et imbibe brusquement le moindre de mes vêtements. Je déteste l'eau. Je te déteste toi. Et tu as osé. Me considérer comme l'un de ces insectes, comme tous les autres, comme si je n'étais rien, comme si tout ce qu'on avait partagé n'avait jamais existé. Je relève mes bras lentement, me secouant un peu pour égoutter l'eau. Je la sens dégouliner entre ma poitrine, couler entre mes cuisses, le long de mes chevilles et surtout se gorger dans mes chaussures. Mes mèches blondes collent à ma nuque, et je suis presque heureuse de ne pas avoir pris le seau en pleine face.
Je me tourne et te fixe, retenant ce rictus de dégoût et de colère qui me prends les trippes. Oh oui, je suis la chose la plus sale que tu n'ai jamais connu. Tu juge m'avoir nettoyé, mais ce n'est guère mon avis. Tu m'as salis, souillé, tu m'as brisé. Je ne suis encore aujourd'hui qu'un jeu, un divertissement, je le sais, je le vois, ca t'amuses.

J'ai presque envie de pleurer, mais jamais je ne te donnerais ce plaisir. Je n'ai qu'un seul désir me jeter à ta gorge et te faire mal, puiser dans ta chair une force infinie de douleur. Je veux t'entendre me supplier, je veux t'entendre réclamer mon pardon. Je veux que tu regrettes ce que tu m'as fais, je veux pouvoir avoir l'impression qu'un jour tu as été peut-être humain…  Qu'un seul putain de jour dans ta vie, j'ai été autre chose que la petite poupée qui te faisait passer le temps. Putain, qu'est-ce que je te déteste Eren, pourquoi est-ce que tu reviens encore ? Tu n'as pas déjà eût la sensation de me tuer, me détruire ? Jamais je ne te donnerais une seconde chance pour ne pas me rater. Tu n'y arriveras pas, je me relèverai toujours. Je te connais par cœur, toi et ton sadisme, ton besoin avide d'avoir le contrôle.

Je ne t'adresse toujours pas un seul regard, ne t'écoute qu'à moitié, alors que je tire un peu sur ma chemise pour la décoller de ma peau. Elle qui emprunte les courbes de mon corps, dévoile la couleur écarlate de mon sous-vêtement, et l'encre noire contre ma peau. Je souffle un juron, si bas, et m'éloigne un peu, tirant et serrant sur mes vêtements pour perdre un peu de masse et un peau d'eau. Parce que nous vivons dans une école qui prône la tolérance, parce que le professeur de botanique admire les avancées moldus, je n'ai aucun mal à ouvrir les robinets d'eau, enclanchant les arroseurs automatiques dans l'entièrement des serres. Il pleut dans la serre, et j'ai mis au maximum. Toi aussi, dans ton bel uniforme tu vas finir trempé de la tête aux pieds. Je t'entends déjà râlé, et je file derrière les plantes, les hautes étagères disparaissant quelques instants avant de revenir pour t'envoyer brusquement de la terre parfumée avec de la bouillis nutritives pour les végétaux. Là, brusquement, soudainement, tu n'es plus qu'une silhouette recouverte de terre, partout, dans tes vêtements ton visage et tes cheveux. L'eau aidera à couler l'odeur dans ta peau et tes vêtements, l'incrusté dans les recoins de ton corps et tes vêtements.

Je te fixe, mais je ne souris pas. Je te fixe et au plus profond de moi, l'Enfer s'est éveillé. Je rage et je bouillonne et je sais que tu l'as compris à mon regard et mon attitude si fière et provocatrice. Quelques phrases, quelques mots, un seau et tu as réveillée celle que tu avais toujours désiré, formé pour l'avoir à tes côtés. Celle que tu as humilié pour mieux t'en débarrasser. Mais elle est là, dans les traits de mon visages, dans ma manière de me tenir. Elle est là, juste pour toi et pour te faire du mal.
Soudainement, j'accepte de m'adresser à toi, comme si je t'accordais la plus belle des choses. Pourtant ma voix s'élève, audible, si douce et lente. Si sensuelle et doucereuse. « Tu sais ce que j'ai adoré le plus… L'autre nuit ? … » J'incline légèrement la tête sur le côté, un sourire qui n'a rien de bon, rien de doux, rien de malicieux se glisse sur mes lèvres. « C'est lorsque Greyback a assumé son désir… »  Je fronce à peine les sourcils, me redressant, mes prunelles d'une glace en fusion plantés dans les tiens. Je termine, plus lente et traînante : « Et qu'il l'a fait brûlé en moi. »  J'hausse un sourcil, définitivement masochiste.

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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyMar 16 Sep - 23:07

Hell & Eren

« Ce n’est qu’un problème que je dois affronter, je ne suis pas le seul qui n’aime pas attendre. Les complications commencent ici avec toutes ces images traversant mes pensées. Je connais l’infini, les conséquences.Reviens. Retourne-toi. »







La vie est un long fleuve emplis de haine et bien loin d'être tranquille. On y prévoit rien, mais on sait déjà ce que l'on va y vivre, des déceptions, des colères, des envies de violences et peut-être un peu de bonheur. Le bonheur trouvé dans le malheur des autres pour certains. Es-ce mon cas ? Oui sûrement. Après tout je prends bien plaisir à te rendre folle, à te voir souffrir, à sentir te briser entre mes doigts. Mais là tu es plus forte qu'avant, tu t'es endurcis et le jeu en est que plus attrayant. En me résistant, en me rendant la tâche encore plus difficile tu ne fais qu'éveiller encore plus mon intérêt pour toi, tu nourris notre guerre, tu grandis ma colère, ma haine. T'en rends-tu comptes ? Tu accentues ma froideur, ma colère, mon désir de te vaincre... Il y a quatre ans je n'ai pas terminé mon dessein. Je devais en finir avec toi, je devais te détruire, et pourtant tu es plus forte qu'à cette époque. Je t'ai certainement mise plus bas que terre mais pas assez, je vais t’ensevelir cette fois, tu ne remonteras jamais à la surface, tu resteras noyée dans l'horreur. A jamais. Tout ça pour le symbole nauséabond que tu représentais, ma faiblesse, mon talon d'Achille, il était trop dangereux pour moi, et même pour toi, que tout cela continue. Il fallait en finir, mettre fin à tout ce qui pouvait faire de moi quelqu'un d'atteignable. Et j'ai réglé ce léger problème à ma manière. La manière forte.

Mes yeux bleus t'observent avec presque autant d’intérêt qu'avant, suivent chaque goutte glissant sur ton derme, alors que le tissus de tes vêtements colle à ton corps comme une seconde peau. D'autres perles d'eau sale courir sur la peau de tes cuisses, de tes jambes. Je ne perd pas une miette du spectacle que j'ai créé, un sourire suffisant sur mon visage. Tu voulais m'énerver, me faire sortir de mes gonds, tu n'as réussis qu'à m'amuser un peu plus. Les muscles de ton visage se crispent de colère, une colère qui m'est directement adressée. Et mon rictus se fait un peu plus grand en te voyant dans cet état. Touchée. J'ai réussis mon coups, je m'installe un peu plus sur ma table. Je me demande comment tu vas réagir, me hurler dessus, me sauter à la gorge, siffler des insultes qui me feront autant d'effet que les précédentes, c'est à dire aucun. Je veux que ton regard croise le mien, je veux voir ce que ça te fais, je veux voir tes iris se durcirent et se noircirent sous la colère. J'en prends un malin plaisir, c'est ainsi.

J'ai envie de fumer, de te voir continuer à nettoyer cette serre immonde alors que je cracherais des volutes de fumées et des insultes au rythme de tes mouvements pour laver les vitres pleines de mousse verte. Mais tu en décides autrement, évidemment, la partie s'était terminé bien trop facilement... Tu ouvres l'eau, sur moi, tu me trempes totalement, tu te venges. Je me crispes, me levant de la table où je suis affalé en sentant mon corps devenir totalement humide. Et tu ne t’arrêtes pas là, tu vas plus loin, tu veux sortir toute cette colère et cette frustration de ton corps. Je gronde en décollant un peu le tissus trempé de ma chemise contre la peau de mon torse. Je n'ai pas le temps de relever mon visage qu'une quantité de terre s'abat sur moi. Là s'en est trop, tu vas trop loin tu ne sais pas à quoi tu t'exposes. Comment peux-tu oser me faire ça à moi ? L'héritier Bogart. Infect traître. Immonde insecte.

On s'affronte, nos regards planté l'un dans l'autre, l'eau continuant de couler sur nous alors qu'aucun de nous deux ne dit quelque chose. Nous attendons, quoi je ne sais pas, mais nous attendons. Je vais te faire payer, tellement fort... Je bouillonne, j'ai du mal à rester aussi calme et stoïque que je le suis là. Mais tu commets l'irréparable, tu fais une erreur fatale, tu signes ton arrêt de mort, un allé simple vers les enfers sans possibilité de retour sur Terre. Tu parles, tes mots crachent des immondices, qui me glacent, qui me brûlent, qui me foudroient, qui me font trembler de rage. Si je pensais auparavant avoir atteins le summum de ma rage ça n'est rien comparé à ce qui me prends aux tripes à cet instant.

« Tu n'es qu'une vulgaire catin. »

Je te susurre presque ses paroles, ma voix ne s'élevant pas comme tu pourrais le penser. Je suis bien trop calme alors que je tremble de rage intérieurement. Mes pores sont gonflés par la haine que je ressens pour toi, par le dégoût que tu m'inspires. Je te hais. Je te détestes. Je t’exerces. Tu n'es plus rien à partir de maintenant, et tu ne reviendras plus jamais rien. Même te comparer à un déchet serait même te donner trop d'honneur.

Je m'avance doucement vers toi, comme un prédateur, mais à chaque pas je sens la fureur s'emparer un peu plus de mon âme. Elle me rend fou cette colère, elle me brouille l'esprit, je ne vois plus rien que toi et ce clébard. Toi nue avec ce chien. Tu es mienne putain ! Tu n'as pas le droit. Tu n'es qu'une salope ! Lui en toi, toi te faisant sienne... S'est trop je te plaque avec violence contre l'une des parois vitrée en y pensant, je suis incontrôlable, je suis plus violent que jamais. Ma main enserre ta gorge, t'étranglant presque, mes doigts griffant et laissant des marques dans ta chair. Tu n’imagines même pas les pensées qui me passent par l'esprit. J'ai envie de te battre tellement fort que ton sang emplira l'endroit, que tu crèveras à mes pieds pour l'affront que tu viens de commettre. Une fin minable, pour une fille aussi pathétique que toi.

« Tu voulais me rendre fou, c'est pour ça que t'as fais ça. Où pour effacer le désir que j'ai laissé en toi après avoir posé mes lèvres sur tes saletés de lippes. »

Ma prise se resserre, alors que je te force à me regarder. Un sourire malsain sur le visage, mes yeux t'envoyant des éclairs de rage. Tu m'as désiré, c'est ça la raison, tu as voulus noyer ton désir, la folie de ton envie, tu l'as assouvis avec le premier clochard qui a voulus de toi. Quelqu'un à ton niveau, quelqu'un d'aussi pitoyable que toi. Je te relâche un moment avant de replaquer avec un peu plus de force.

« Je pourrais te tuer, j'en envie, j'en crève d'envie. »

Mais je te lâche, te faisant tomber sur le sol trempé, à mes pieds, comme la chienne que tu es. Je te toise avec supériorité et dégoût, tu n'es rien et je te le fais savoir, je te le fais comprendre en un regard.

« Mais je ne perdrais pas mon titre et ma fiancé pour ta pathétique vie. »


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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptySam 20 Sep - 23:41


Brûle de mon indifférence. 
Je t'écorcherai lentement, ferrais le tour de ta gorge et t'arracherais la langue.   


Susurre-moi tes mots doux, les plus beaux, les plus affreux. Sublime-moi de toute ta haine, continues. Je ne me pencherai pas, continue à faire couler contre mes lèvres rosées le vin de ta colère. Je l'aime, je l'adore, j'en veux encore. J'en veux toujours plus. Nourris moi de ce nectar intarissable, celui qui me rend belle et dangereuse.  Ta rage palpite dans tes veines, ta mâchoire est crispée, tes doigts aussi, tes muscles se tendent et tes iris s'assombrissent. Un instant, je te désire comme le Roi qui m'a détruis. Je viens d'allumer un véritable brasier dans ton être. Un instant je te veux, seulement pour moi. Susurre-moi ces mêmes insultes que tu as déjà clamé il y a des années, laisse ta haine caresser mon être, si cela te chante. Je suis une catin, si cela peut te faire plaisir de le croire. Mais sur mes lèvres se glisse un doux sourire suffisant, une attitude fière et provocatrice depuis bien trop longtemps abandonnée. L'eau ne suffit plus pour briser la beauté de cette attitude si fière, si royale, de cette Princesse que tu viens d'extirper de sa parure de souillon. Pauvre fou.

Tu t'avances, véritable valse d'horreur. Je ne bouge pas, mon regard s'égare un instant, indifférente et bien trop hautaine pour t'accorder l'entièreté de mon attention. Et pourtant, chaque pas que tu fais dans ma direction, transformes un peu plus ton visage. Il se déchire sous la haine, se consume d'une fureur inhumaine qui te dévore avec violence. Je ne bouge toujours pas, je sais ce que j'ai créé, je n'ai fais que réveiller le monstre égocentrique qui demeure et repose sous tes traits d'apollon. Tu es une vague, un véritable tsunami qui s'écrase contre moi. L'impact de ton corps contre le mien est douloureux, cette main qui s'empare de ma gorge, me plaquant brusquement contre la paroi de verre est extatique. Un instant je m'éveille, un instant un gémissement passe la barrière de mes lèvres, si bas, si doux. Ma gorge se contacte, ma mâchoire se crispe, et je relève la tête, mon regard défiant le tiens. Je respire de plus en plus difficilement mais je reste calme. Tes ongles m'écorchent, un picotement m'envahit, me rappelant que je suis toujours belle et bien là.

Tu te remets à parler et lentement tu créés un nouveau sourire mauvais sur mes lèvres, tu remets le feu dans mes prunelles, des lueurs d'amusement, un plaisir non dissimulé sur mes lippes bien trop salies. Il fait écho à ton sourire malsain qui orne tes lèvres, je bouge un peu, mes doigts se resserrant contre ton haut, attrapant ta cravate. Tes doigts se détendent avant de mieux me plaquer contre la paroi, mon souffle se coupant cette fois-ci, captant la chaleur de ton corps à travers les tissus humides. Mes prunelles te fixent et je ne me soumets pas, je ne te supplies pas. Crève moi si c'est ce que tu désires, je resterai haute et fière à te défier, jamais je ne me soumettrais à toi, pathétique que tu es. Tu ne mérites pas mon attention, tu devrais me baiser les pieds pour oser t'en prendre en moi d'une telle manière. Je vais t'écorcher les doigts et les lèvres, je vais te punir pour ce comportement d'enfant capricieux. Je vais te ramener à la réalité…

Ma vue s'embrouille et brusquement je respire. L'air me brûle la gorge, me brûle les côtes, je perds l'équilibre, et m'écorche les genoux au sol. Mes mains sont trempées, et je ferme les yeux un instant. Tes mots résonnent, tes mots cognent, et je souris, amère. Ton tire… Ta fiancée… Je respire lentement. Est-ce toujours l'air qui me brûle ou tes paroles qui m'écorchent toute entière ? Toi, te fiancer. Toi, récupérer ton trône. Que je te hais, Eren Bogart. Pour tout ce que tu es, tout ce que tu m'inspires et tout ce que tu déposes en moi. J'ai envie de vomir tant mes trippes se serrent et me crèvent. Que je hais les gens de ton espèce, tout ces putains de sang pur qui naissent une cuillère d'or dans la bouche, incapable de voir la beauté de notre monde, limité dans leurs désirs. Tu ne veux que ton héritage, être roi de ta famille et avoir à tes bras l'un des membres de ta propre famille. Tu n'es qu'une souillure, une véritable pourriture. Je tousse, je crache ma haine, avant de me redresser, lentement, mes tremblements morts avec le peu de respect que tu m'inspirais encore. Mort avec le peu d'amour et d'espoir qui subsistait encore dans mon être. Je plisse les yeux légèrement, et je souffle, si douce, si magnifique dans ce bain malsain dans lequel tu m'as toujours désiré. « Oh… Qu'ils doivent être heureux les Bogart… De savoir que leur héritier n'est qu'un enfant qui ne porte pas ses couilles… Qui s'en prends à plus faible que lui pour ne pas avoir à goûter l'échec et l'humiliation… Incapable d'être autre chose qu'un merdeux capricieux et égoïste… Quel honneur ils ont d'avoir Eren Bogart à leur tête. » Mes lèvres s'étirent, mes yeux accrochés aux tiens. Que je te hais. Laisse-moi planter dans ta bouche la lame de mon désespoir, cette fureur farouche que tu éveilles en moi. Je me redresse, alors que l'eau arrête de couler dans un claquement métallique. Les goutes ruissèlent encore contre mon visage et le long des mèches blondes de ma crinière de lionne. Je m'approche de toi, et j'ajoute, je souffle encore, de cette sensualité destructrice : « Un héritier incapable, qui ne fait rien, et qui ne fait qu'attendre. J'espère pour ta famille, que ta fiancée est meilleure que le tas de merde sans personnalité que tu es. »  Un assisté. Tu n'es pas digne de devenir ce que tu vas devenir.

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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyDim 21 Sep - 23:55

Hell & Eren

« Ce n’est qu’un problème que je dois affronter, je ne suis pas le seul qui n’aime pas attendre. Les complications commencent ici avec toutes ces images traversant mes pensées. Je connais l’infini, les conséquences.Reviens. Retourne-toi. »







Non je n'avais pas pus te désirer à ce point, te vouloir à mes côtés pendant deux années. Pas toi. Pas cette loque à mes pieds. Cette enveloppe charnelle moisie, qui se contorsionnait sur le sol. Je ne pouvais pas te désirer encore. C'était impossible. Tu faisais naître en moi un tel dégoût, une telle haine, un tel taux de rage que ça en devenait impressionnant. Je ne sais même pas si je réservais autant de colère à Haimon lui même. Mais tu me rendrais fou, totalement barge. J'avais juste envie de tout détruire, passer mes nerfs sur cette serre, sur toi, péter les vitres avec ton crane, te voir te vider de ton sang, t'entendre crier, hurler, pleurer, me supplier. Oui voilà ce que je voulais, c'est pas toi que je désirais, en vérité c'était ta souffrance, ta peine, ton désespoir. La preuve que je t'avais totalement brisée, que j'avais le dessus sur toi. C'est par ta faute et seulement ta faute si j'étais comme ça. C'était toi qui faisait naître dans mon esprit des images de toi et de ce chien affamé qui avait sauté sur le premier bout de viande à disposition. Tu t'étais donné à lui putain et tu me le disais. Espèce de sale garce. Et ses images qui dansaient dans mon esprit, qui écorchaient mes pensées, j'arrivais pas à les faire disparaître à les détruire. Toi nue avec lui, toi gémissant pour lui, toi t'unissant à lui.. Putain mais ça va me restait combien de temps en tête. T'as pas le droit ! T'es à moi, rien qu'à moi. J'ai été ton premier, je t'ai vu le premier, c'est moi que t'aimais et que tu dois continuer à aimer. Pas lui, pas ce connard que je vais détruire, que je vais empaler, que je vais cogner, que je vais saigner, que je vais tuer rien que pour avoir oser te regarder, te toucher, se croire possesseur de ta personne.

Pourquoi tu me fais ressentir tout ça ? C'est pas normal... C'est pas humain de ressentir autant de chose en présence d'une seule personne. La haine est sûrement le sentiment le plus fort de tous, le plus destructeur. Je suis violent avec les autres, un connard fini avec la plupart, mais tu es la seule à enflammer vraiment cette flamme de rage. Je me contiens, je ne sais pas comment je fais, je me laisserais aller toute les vitres exploseraient, les morceaux écorchant ton derme. Je te regarde avec un tel mépris, tu es à ta place là, à mes pieds. Je te toise, je ne dis plus un mot, tu ne mérites même plus que je tiennes compte de ta présence, pas après ça. Tu tousses, tu reprends doucement ta respiration dont j'aurais du te priver, j'aurais dus serrer plus fort, ne pas te relâcher, te faire crever dans mes mains, ton regard dans le mien.

Et tu parles, tu l'ouvres encore, tu me mets encore une fois hors de moi. Je devrais te couper la langue, je devrais te défoncer la mâchoire à coup de poings. Arrête de parler, ferme là, avant que je ne réponde plus de rien. Tu n'es qu'une pauvre folle suicidaire, une tarée masochiste. Tu me connais dans mes pires moments et pourtant tu insistes, tu tires sur une corde beaucoup trop fragile. L'eau arrête de s’abattre sur nous mais ma fureur est bien loin de se tarir au contraire, elle grossit, elle enfle, elle s’amplifie. Un véritable volcan sous le point d'exploser.

Ma main agrippe ton visage, l’avançant vers le mien alors que je te consume d'un coup d’œil, te crachant au visage.

« Tu cherches quoi espèce de dingue ? A m'énerver tellement fort que je briserais chaque os de ton corps ? »

Mais je ne t’offrirais pas le plaisir de me faire perdre mes moyens à nouveau, ça te fait beaucoup trop plaisir. Si tu as envie de sensations forte, de coups pour s'abattre sur ton visage de porcelaine, va voir ailleurs. Pauvre folle. Je reste stoïque comme si ça m'importait peu, imperturbable, mes yeux impassible alors que tu t'avances crachant ton venin à mon visage. Mais continue donc, et je vais te faire vivre les pires horreurs, je te laisserais la vie sauve rien que pour que tu observes le désastre de ton existence. Tu marcheras dans un véritable cauchemar qui ne prendra fin qu'à ta mort, que tu causeras toi même. Je n'aurais fais que fragiliser ce qui te retiens ici, sur terre. Je vais seulement effiler le fil de ta vie.

« Je suis ravi de voir que tu te considères comme faible. »

Pense ce que tu veux de moi, tu ne blesses pas mon égo, car je sais que tu fais ça pour me déstabiliser, parce que je t'ai fais du mal parce que je t'ai traîné dans la boue. Tu te venges de ma cruauté à ta manière, tu essaie vainement de gagner cette guerre. Mais n'as-tu donc pas compris que tu as perdu d'avance ? Je vais t'écrabouiller, t'écraser. Je lâche un rire mauvais qui te claque au visage.

« Ma fiancée est tout ce que je n'aurais jamais pus espérer de toi. La perfection incarnée. Pas une espèce de traînée qui finit bourrer dans le lit du premier venu. »

Eugénia est un modèle de perfection, la perfection comme je la percevais du moins. Tu l'avais été autrefois, mais plus maintenant et pourtant putain qu'es-ce que je te voulais encore. Te faire mienne de nouveau rien pour le plaisir de te revendiquer par la suite, comme un trophée. Mais valais-tu vraiment le coups ? Tu n'étais que l'ombre de toi même, une junkie qui se shootait pour oublier, qui me dégouttait. Un sourire narquois, tellement mauvais naît sur mon visage alors que mon visage s'approche du tien, bien trop proche, mes yeux perçant les tiens.

« Serais-tu jalouse ? »

J'ai envie de jouer avec le feu, de jouer avec toi comme autrefois. Redeviens mon pantin, redeviens ma poupée de chiffon. Laisse moi jouer avec toi, laisse moi te faire redécouvrir ce monde dans lequel je t'avais emmener autrefois. Laisse moi te détruire encore.

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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyJeu 2 Oct - 23:35


Brûle de mon indifférence. 
Je t'écorcherai lentement, ferrais le tour de ta gorge et t'arracherais la langue.   


Ton visage se déforme, la fureur coule dans tes traits, sous mes yeux, magnifique métamorphose, immondice putride. Mais il prend vie, le monstre, il bouge il fonce, il m'attaque encore. Je retiens mon souffle lorsque tes doigts se serrent contre mon visage, autour de ma mâchoire qui devient douloureuse. Je ne me soumets pas, je serre les dents, mon regard coulant dans le tien. Tu me craches à la figure un acide qui ne m'atteins même pas. Il faut être fou pour avoir t'aimer, il faut être masochiste pour te provoquer de la sorte… Je le sais, je l'ai toujours su. Mais ma colère est trop grande, ma fierté enfle lorsque tu es dans les parages. Je ne te laisserai jamais le plaisir de me voir une nouvelle fois à tes pieds. Je ne suis peut-être qu'une poupée entre tes doigts, je suis peut-être plus faible que toi. Mes coups ne seront jamais assez puissants, jamais assez puissante pour te faire mal, je ne pourrais pas sauver ma peau sans baguette… Mais je serais plus rapide. Plus sournoise. Je serais tes cauchemars, Eren… C'est toi qui ignore ce que tu es en train d'éveiller… Je te connais. Je te connais. Je sais qui tu es, je t'ai déjà vu violent et énervé, tu m'as déjà fais crier de terreur. Je te connais, insecte. Moi toi pas… Tu ignores jusqu'à où je serais prête pour te voir à mes pieds, tu ignores à quel point te détruire m'apportera une satisfaction morbide…

Imagines combien la symphonie de mes os seraient belle. Magnifique danse macabre. Les bruits de mes clavicules, comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, mon crâne qui choque dans l'écume ténébreuse. Mes quelques vertèbres qui oscillent et dansent, s'entrechoquent follement, presque amoureusement. Caricature, amants ivres de chair, amants d'horreur et de stupeur, tu dépèceras mon corps pour mieux me briser les os, les un après les autres. Mon squelette incapable de grimacer, l'élégance d'une armature humaine, carcasse dénuée de vie, serait là à tes yeux, comme le plus bel instrument de ta vie. Œuvre d'art, véritable horreur, dans tes yeux d'horrible pensées, à tes pieds ton souhait réalisé. Auras-tu, amour, le vertige et les nausées, à la vue de ce sourire éternel de mes trente-deux dents ?

Un rire coule de mes lèvres. Je me considère faible, faible face à tes poings, face à te force et ta connerie. Je ne suis pas faible. Vois ce que tu es en train de créer, amour. Vois ce que tu me fais. Ton acide détruit ma peau, tes paroles, véritables lament tracent des arabesques dans ma peau. Tu me rends belle et fière, vois ce que tu me fais, Eren. Mange tes doigts, ronge tes os, un jour je viendrai pour te faire baiser mes pieds. Je suis un phénix, je suis Reine de mes choix et mes univers. Toi, tu n'es qu'un ennemi, l'un de ces insectes que j'écraserai, seule ou accompagnée. Un jour l'on m'a dit que les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Je sais, Eren, qui tu détestes de toute ton âme. Ou du moins, celui que tu détestais. Je sais qui te menace sur cette Terre. Je vais te détruire, je vais glisser ma main dans celle d'un homme, d'un autre Bogart, pour le simple plaisir de te prouver que tu n'es qu'une merde…

J'hausse un sourcil en entendant la suite. Tu essais de me blesser ou je rêve ? Oh, ta fiancée est la perfection incarnée… Heureusement pour toi, vu ce que tu es, fallait bien rattraper ailleurs. Mes lèvres s'étirent. Oh, je suis une salope, une vile tentatrice véritable succube à tes yeux. Si cela te fait plaisir de penser cela… La vérité en est autre… J'ai vingt-et-un an… Les deux seuls hommes que j'ai laissé toucher de cette manière là… C'est Loki. C'est toi. A croire que ma vie est vouée à tanguer entre vous deux. A croire que ma vie n'est qu'un éternel recommencement. A croire que je reviens des chapitres entier en arrière. C'est mal, je le sais. Alors pourquoi je le fais ? Pourquoi je suis là, à vouloir te défier, à te faire ravaler ta fierté ? Pourquoi ?

Je détourne le visage un peu brusquement, fronçant les sourcils lorsque tu t'approches encore. Je ne suis pas une traînée. Je me fige lorsque tu prononces cette dernière question. « Jalouse de quoi ?! » Tu ne comprends rien, enfoiré, tu comprends pas que ca tourne pas comme avant, que c'est pas comme avant. Je suis plus à tes pieds, c'est terminé, je ne t'aime plus, je te hais. Je ne désire plus tes baisers, je veux tes larmes. Je ne veux plus ton amour, je veux ta haine. Je ne veux plus tes gémissements, je veux tes cris de douleur. Je vais te tuer, Eren, je vais te détruire, je vais te rendre tout le mal que tu m'as fais. Je vais te faire ouvrir les yeux sur notre monde, tu le rôles que tu te donnes dans une histoire qui viendra te faucher. « Que je sois pas la femme que tu vas rendre malheureuse à tes côtés ?! T'es incapable d'aimer… »  M'approcher de toi pour te cracher ce que tu veux entendre à la figure… M'approcher de toi pour me jeter dans le gueule du loup. « Mais tu sais très bien que personne d'autre que moi, te plairais autant à tes côtés. » Jalouse à crever, c'est ce dont à quoi j'ai l'air. Amoureuse et jalouse. Mais si tu savais Eren, à quel jeu je joue… Si tu savais quel avait été mon mentor…


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Eren H. Bogart
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MessageSujet: Re: Brûle de mon indifférence. <Eren>   Brûle de mon indifférence. <Eren> EmptyVen 3 Oct - 22:49

Hell & Eren

« Ce n’est qu’un problème que je dois affronter, je ne suis pas le seul qui n’aime pas attendre. Les complications commencent ici avec toutes ces images traversant mes pensées. Je connais l’infini, les conséquences.Reviens. Retourne-toi. »







Je me souviens de tout. Chaque images, chaque conversations, chaque moment, tout est gravé dans mon esprit, dans ma chair et dans mon esprit. Mes deux dernières années à Durmstrang resteront sans doute à jamais impérissable, vil et cruel souvenirs qui reviennent chaque fois à la surface. Perfide réminiscence qui s'infiltre et se glisse dans ma mémoire comme un serpent au sifflement incessant. La jalousie a un sens familier pour moi, elle est morte désormais, mais il y a quelques années elle était plus forte que tout, plus violent que la pire des tempêtes, plus tortueuse que la pire traversée en montagne. A cause de toi. Tu as toujours eu ce don de m'affaiblir bien trop en ta présence, me faire perdre le chemin de mon objectif tout cela pourquoi ? Ouvrir la porte à des démons dont je ne connaissais même pas l'existence, avec pour même dieu, la jalousie. Sentiment inexplicable, capable de faire du pire homme comme moi, un monstre encore plus brutal. Il me rendait totalement fou, hors de contrôle. Imaginer ces hommes qui te dévisageaient, qui te voulaient, attendant que je me débarrasse de toi pour t'avoir, pour pouvoir déposer sur ta chair les traces de leur passage. Jamais. Tu m'appartenais, tu m'appartiens et tu m'appartiendras toujours. Quoi que tu en dises, quoi que tu en penses, quoi que tu veuilles, je te voudrais toujours. Rien que pour le plaisir que tu m'appartiennes, le plaisir malsain de faire de toi mon objet, ma chose à moi. Après tout jalouser les hommes qui te voulaient, c'était concéder que je tenais à toi. Pour ne plus ressentir ça, cet affaiblissement, je t'ai jeté, comme on jette un parchemin. Pour que tu ne puisses pas représenter un danger pour ma reconquête du trône Bogart.

Mais ma pire horreur, ma pire crainte renaît aujourd'hui, sans que je t'ai à mes côtés, sans que tu m'appartiennes totalement et officiellement. La jalousie me crève putain, elle me consume, elle me file la gerbe. Mais ça ne veut rien dire. Sentiment de passage, le seul qui ne bougera pas et restera, sera cette haine réciproque. Pour la première fois nous partageons quelques chose. Avant tu m'aimais sans me le dire ouvertement, mais je le sentais, je le voyais, je n'étais pas idiot, seulement moi je ne t'aimais pas. Je ne peux pas aimer, je ne suis pas capable de ressentir cela pour qui que se soit. Je n'aime que moi, bien suffisant, bien moins dangereux. Un monstre ne peut ressentir que de l'amour propre, je n'ai pas d'âme, pas de cœur, juste une cuisante envie d'écraser tout ce qui m'approche, tout ceux qui m'entourent. Je veux que l'on me craigne. Que tu me craignes, que tu baises mes pieds, que tu trembles en ma présence, que tu courbes l'échine, que tu t'inclines, je vais t'y forcer, je vais t'y contraindre, tu n'auras pas le choix, ça sera ta pénitence. Passer le reste de ta vie à me servir pour avoir eu l'audace suicidaire de t'élever contre moi.

Tu le dis toi même, en connaissance de cause, je suis incapable d'aimer. Je veux que tu retombes amoureuse de moi, que tu m'aimes encore, pour souffrir pour toujours. Je veux que tu sois celle que je rendrais malheureuse. Et tu as cruellement raison, je veux que tu sois cette fille, celle qui sera accablé à mes côtés. Mon pantin durant toute la durée de notre existante commune, je tirerais sur le fil de ta vie chaque jour un peu plus. Je prendrais le rôle des Parques, je serais celui qui le coupera, je déciderais de ton sors, je choisirais ta sentence, ta souffrance. Je rirais de ta douleur, prendrais un malin plaisir à ton malheur. J'abattrais mon dernier coup, mon dernier jouissement d'un plaisir malsain dans ta mort.

Cela tu n'as pas à le savoir, tu dois obtempérer et cesser de parler. Tu n'as rien à dire, tu as à te taire et à obéir. Pour qui te prends tu ? Qui crois-tu être face au roi Bogart ? J'ai retrouvé de ma superbe, de mon ampleur, de mon pouvoir, de ma cruauté. Elle est sans limite, inaltérable, impossible à stopper. J'ai envie de jouer, comme souvent, je veux me jouer de toi, je veux jouer avec toi. Je m'approche, tel un félin, bien trop dangereux, bien trop sombre.

« Tu l'envies, tu voudrais sa place, retrouver la tienne, celle qui tu as perdu. »

J'hausse un sourcil, en me plantant devant toi, ma main glissant sur ta joue, approchant dangereusement ton visage du mien. Nos yeux se rencontrant, se dévorant, s'assassinant. Mes lèvres prennent un malin plaisir à frôler les tiennes, alors que mon autre main se glisse sur ta jambe, remontant sur ta cuisse nue et mouillée, redécouvrant ce derme que je n'avais pas toucher depuis des années. C'est comme une puissante rafale, qui me pousse à réclamer plus, je te veux putain. Que je t'haïsse ou pas, je veux que tu sois mienne.

« Ose me dire que tu n'aimes pas quand je te touches, ose me dire que tu veux pas que je t'embrasse là maintenant. »

Mon air est bien trop suffisant, narquois, mal intentionné alors que je masque le flot de mes expressions en glissant mon visage dans ton cou, mes lèvres frôlant ta peau, l'embrassant presque alors que des gouttes d'eau se posent sur moi. Ma main se crispe un peu plus sur ta cuisse alors que l'envie se fait bien trop forte. Nos corps se collent, se frôlent, s'imbriqueraient presque, alors que je te garde fermement contre moi, ne te laissant pas la possibilité de t'échapper.

« Repense à tout ces moments, où mes mains parcouraient ton corps, à l'instar de mes lèvres, où tu frémissais et jouissais à mon contact. Tu t'en souviens ? Moi je me souviens de toutes les fois où je t'ai fais perdre pied, où je t'ai entendus susurrer mon prénom pendant nos ébats.. Ne me fait pas croire que tu ne souhaites pas que ça recommence, je te crois pas. »

Perfide, ruser, bien trop serpentard, purement Bogart. Mais je te relâche, je ravale mon envie avec difficulté alors que je fais plusieurs pas en arrière te jaugeant du regard. Mon sourire en coin fendant bien trop mon visage.

« Repenses-y parce que ce n'est pas prêt d'arriver de nouveau. »

Doux et cruel mensonge, je t'aurais de nouveau, je te veux comme je n'ai jamais voulus une autre femme. La porte de la serre s'ouvre alors que le surveillant se fige dans l'entrée, sûrement catastrophé par l'état de l'endroit, et le capharnaüm que nous y avons mis. Je passe devant lui, récupérant ma baguette, en jetant un œil à ma montre.

« Vous êtes en retard, la retenue était censé prendre fin il y a dix minutes. »

Je me retourne, te lançant un clin d’œil avant de quitter la serre, l'homme hurle mon nom, sans même que je ne me retourne. Un jour viendra où je t'aurais de nouveau Alyssandra, un jour viendra où tu deviendras la chose à Eren Bogart, où tu deviendras mienne. Je régnerais dans l'enfer que tu représente.

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