Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées
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Silver E. Nott
Serpentard
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Sujet: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Jeu 31 Juil - 20:30
Audric & Silver
Depuis que tes lèvres ont entravés ma chair de leur marque de luxure, mon esprit perd pied se dérobant dans un gouffre de colère, d'envie et d'isolement, si seulement je comprenais ce que tu m'as fais..
Mon esprit était à l'heure d'aujourd'hui une sphère embuée où mes pensées suffoquaient et n'arrivaient pas à s'entendre sur aucun point, si bien que désormais j'étais au bords du malaise nerveux et de la crise de nerfs. J'étais passé par plusieurs stades depuis ma dernière « entrevue » avec mon très cher référant, qui avait été pour le moins intense au possible. D'abord une espèce de satisfaction mêlée à une sorte de paix intérieure et d'une cruelle envie de recommencer, à discuter bien évidemment, c'était assez compliqué de réussir à résumer ou à mettre des mots sur cela. Ensuite été venu le moment où j'avais voulus revoir Stephen avec qui je partageais bien plus que des conversations, non en fait même ça on ne le partageait pas, et il y avait eu un manque d'envie total, la panne sèche, sur cela s'était enchaîné une dispute sans véritable fondement, juste de bon prétexte qui avait permis de tirer un trait final sur cette relation nocturne que nous avions partagés durant plusieurs semaines, je n'en étais même pas triste, après tout il n'était pas mon petit ami. A la fin du stade deux je me retrouvais donc agacée , passablement ennuyée et un peu en colère. Puis était venue dans toute sa grandeur la troisième phrase, là j'avais commencé à repenser à la nuit passionnée que j'avais partagée avec mon camarade, l'énorme suçon dans mon cou n'aidant en rien à l'oublier. J'avais à peine fermer les yeux que dès images brûlantes frappaient avec acharnement les parois de mon crâne comme pour que je m'en souvienne avec brutalité, je le croisais dans un couloir elle s'éveillait et débutait une danse du souvenir parmi mes pensées. Je ne pensais presque plus qu'à ça et l'éventualité de céder aux avances d'un nouveau partenaire de jeu était pour le moment non envisageable pour mon corps et mes hormones.. Je n'arrivais même plus à dormir. Résultat un manque cruel de sommeil, de la frustration en cascade, une nuée de colère et beaucoup de questions qui ne me rendait pas ma tranquillité spirituelle.
Allongée en travers de mon lit, ma tête en bas j'essayais de faire le point et de trouver la meilleure marche à suivre dans ce labyrinthe qu'était devenue ma tête, une issue était obligatoirement possible. J'en était arrivé à un mélange des trois phases, bien que la une soit bien effacé pour le moment. Comment allais-je bien régler mon problème ? Hier énervé au possible j'avais attendue le moment pour aller lui parler à ce marabout des petites culottes, que la dernière fois il m'avait mit en pièce d'ailleurs, mais Percy avait ruiné toutes chances de pouvoir le faire en toute discrétion avec sa discutions tout à fait navrante sur l'amour et le bleu aux fesses qu'il m'avait provoqué !
Il me restait donc deux choix, soit rester allongée dans mon lit à me faire dévorer par mes pensées ou aller prendre le taureau par les cornes et récupéré ma libido perdue ! J'optais pour la seconde option, pour laquelle j'allais devoir user de ruse et d'un grand calme. Je n'allais certainement pas me laisser battre par ce démon, même si je partageais ses idées, que je voulais rejoindre son combat et qu'y était au passage incroyablement sexy. Je me relevais prestement remettant de l'ordre dans mon uniforme, lissant les et remettant correctement mes cheveux avant de sortir de mon dortoir. Je le trouvais dans la salle commune à discuter avec quelques élèves de notre maison, en bon référant qu'il était.. Pas d'esclandre, pas de scène en public, pas de situation qui pourrait montrer que nous n'avons pas échangé que des banalités entre coéquipiers de Quidditch ou entre préfète et référent.
Plus je m'approchais, plus je sentais ma confiance descendre en flèche pour se fracasser sur le sol en mille morceaux. Il m'intimidait toujours et cette aura de mystère planait toujours autant autour de sa personne, ça n'était pas parce que j'avais été intime avec lui que cela avait disparus.. La vraie Silver, pleine de confiance en elle avait mit un moment à faire surface entre ses griffes, déployant ses ailes avec difficultés pour s'échapper de ses serres. Mais j'y étais parvenue, alors pourquoi pas maintenant.
Je me raclais la gorge, me composant un visage en façade serein bien qu'un peu timide. Une excuse, il me fallait un prétexte crédible qui ne laissait pas s'échapper les hurlements d'effrois et de rancune de mes sentiments intérieurs. Surtout que nous avions un public composé de deux premiers années et du reste de nos chers serpents présent dans la salle commune.
«Le professeur Mcgonagall m'a fait venir te chercher, c'est au sujet des rondes. Tu peux venir s'il te plait ? »
Sans un mot je quittais l'ambiance étouffante de ce nid de vipère, à moins que ça ne soit sa présence qui me fasse réagir de cette manière et qui me prive de mon air. Une fois le tableau passé et certaine de ne pas me faire entendre, ni d'être vue, j'attrapais son bras pour le tirer vers un cachot vide et abandonné. J'évitais de croiser ses yeux déroutant et bien trop dangereux pour ma propre santé avant de lâcher sa main dont le contact m'avait fait frisonner et brûler comme une piqûre de rappel. Il ne fallait pas que je cris, car j'avais fort à parier que ce démon en costume d'ange aller m'étrangler et laisser mon corps sans vie dans ce cachot à l'odeur fétide. Je pris une grande inspiration, qui n'eut pour seul effet de me faire respirer son odeur d'un coups, je m'insultais de malchanceuse intérieurement avant d'enfin me lancer.
« Ok, alors toi et moi devons parler d'un sujet de la plus haute importante ! Je voudrais savoir, le plus pacifiquement possible, sans aucune intention de m'énerver, ni de casser quelque chose, ni d'hausser la voix c'est tellement pas mon genre, ce que tu m'as lancé comme sortilège pour que la partie sud de mon corps ait décidé de prendre des vacances ! »
Je relevais enfin mon visage vers le sien affrontant avec difficulté ses orbes bleus océan, si clair et si pure.. Je m'égarais une nouvelle fois, des images brûlantes me revenaient en tête et ma concentration s’avérait vraiment compliquée.
« Par Salazar tu dois me prendre pour une folle, c'est juste que je suis bloqué depuis le soir où tu m'as fais cette marque affreuse dans mon cou ! »
Je m'adossais au mur derrière moi perdue dans ma perplexité, ma main frottant négligemment la trace de ses lèvres.
« Je ne t'ai pas traîné dans ce cachot pour t'agresser ou je ne sais quoi d'autre ! Je sais pas, je me disais que peut-être toi tu aurais une réponse.. »
J'étais donc dans un cachot mal éclairé, en compagnie d'Audric Saddler, tentant de ne pas hausser le ton, en lui avouant mes problèmes pour aller vers les mecs depuis que j'avais pris mon pied avec lui dans un couloir il y a quelques jours. Tout était parfaitement normal !
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Audric A. Saddler
Serpentard
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Mer 6 Aoû - 21:16
Lorsque la passion brûle.
« Non, il n'y a jamais eu d'Asphodèle dans la Wiggenweld... Tu dois confondre avec la Goutte du Mort vivant... L'Asphodèle est une fleur souvent utilisée pour fleurer les tombes et liés aux mythes des Enfers des moldus... Or la potion de Wiggenweld est l'antidote du Philtre de Mort Vivante... » Mes paroles crevèrent lorsque les caresses de ton aura vinrent lécher le creux de mes reins, ta voix éclatant ma bulle si parfaite. Mon regard se détacha de ces quelques élèves en sixième année en plein devoir de potions... Un léger sourire se glissa sur mes lippes si pâles, m'excusant simplement auprès de mes camarades avant de te suivre sans un mot. Le cadavre d'une aura narquoise planait sur mes lèvres... Alors que mon regard était libre de voguer comme bon lui semblait sur ton corps, j'avais l'horrible plaisir que de sentir ton effluve se distiller dans mon air. Et pourtant, j'étais témoin que ce corps était bien trop drapé de cet uniforme qui ne dévoile pas assez la longueur ravageuse de tes jambes, ou la chair tendre de ta plastique. C'est une véritable traînée que tu laissais dernière toi, et je n'avais nul autre choix que de l'embraser de ma présence, filant le long de ces notes incroyables d'un parfum enchanteur. Il faudrait être fou pour croire tes quelques paroles. Ton plumage a frémi à mon approche, ton raclement de gorge trahissant une gêne profonde et amusante. C'était bien cet amusement qui venait caresser mon être entier alors que je n'étais pour l'heure qu'un référent naïf, qui suivait la pire des créatures à l'extérieur de la salle commune... Notre chère directrice en avait bien de drôles de nouvelles pour s'abaisser à me laisser me les transmettre par toi et ton joli minois, bien trop importantes et pudiques pour me tirer loin de tout.
Mon masque se resserre autour de mon être entier lorsque tes doigts se renferment sur les miens et tu me tires vers un cachot. L'odeur m'agresse presque, mais lentement et sûrement coule jusqu'à moi ton parfum. Tu m'embaumes, tout simplement, véritable serpent dans la pénombre nauséabonde de ton nouveau refuge.
Ma prunelle est presque lasse, balayant le cachot d'une attention hypocrite qui est signée. Tes paroles dansent et glissent sur moi, ne semblent pas me faire réagir alors que l'un de mes mains s'est glissée dans ma poche. Tu prenais sur toi pour prononcer chacun de tes mots, et ce ne fut qu'aux derniers de ton interminable phrase que j'hausse un sourcil et repose mon attention sur toi. Mes orbes de glaces sont fixes, elles te scrutent comme si d'une œillade je pouvais disséquer le moindre de tes secrets. Un regard et je te mettais à nu, à mes pieds. Une seconde et dans mon esprit planait le souvenir poignant de tes gémissements et de ton souffle trop chaud. Ma mâchoire se crispe légèrement et un très léger amusement vint dévorer mes lippes. Narquois et provocateur, ils sont vicieux ces deux amis qui se lient et se délient pour couler et faire fondre le bas de mon masque. Que tu étais si ridicule, ma pauvre petite Vélane, incapable de contrôler tes hormones... Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre au juste que ta chair ne puisse apprécier et accueillir d'autres hommes ? Tu ne fais que couler contre moi, une satisfaction morbide et mutine que de t'avoir enchaîné à ma chair sans même avoir déposer ma marque contre ton derme. C'est cruel et diablement amusant.
Tu jettes presque déjà les armes, adossée à un mur, tes doigts courant contre la marque presque morte à la base de ton cou. Tu me réclames des choses que je n'ai pas. Un soupire crève sur mes lippes et je souffle, ne prenant guère la peine de dissimuler l'ennui qui parfume la saveur de ma voix trop douce et légèrement moqueuse : « Je n'ai que faire de m'occuper de ta cyprine, Nott... » Je me redresse et je m'approche d'un pas silencieux. Mes doigts effleurent ta mâchoire et j'appose contre ta gorge, les traces enflammées de ton désir qui prend en siège ton corps entier. Mes lèvres s'étirent dans un sourire moqueur... Surtout lorsque mon pouce dévoile la marque dissimulé par ton col. Elle est encore là, la trace de nos péchés, ceux qui ont bercé une nuit de pure folie. « Crois-moi. » Mon regard est sombre lorsque je vins m'emparer de tes yeux. Tu m'insultes. Qu'aurais-je à gagner à m'occuper de tes pulsions sexuelles ? Qu'ai-je à gagner à les réprimer ? Tu es une vélane et je veux que tu resplendisses... Mais aujourd'hui, tu as l'air d'une véritable fleur fânée, fatiguée et dépassée. Ton pouvoir serait-il en train de t'échapper ? Suis-je en train de perdre mon temps avec toi, ma délicieuse petite Silver ?
Mes doigts jouent avec l'une de tes mèches de cheveux, la laissant retomber contre ta peau laiteuse. Un léger haussement de sourcil, un vague sourire, je m'éloignais en soufflant, méprisant : « Ce que je veux... Je l'obtiens. Sans magie. » Mon sourire s'agrandit et je viens souffler au creux de ton oreille : « N'est-ce pas ? »
Je m'éloigne, m'approchant d'une étagère, glissant le bout de mes doigts contre la crasse, frottant mes doigts entre eux avant de demander : « Autre chose ? » Dégage et éloigne-toi. Tu m'éloignes de Charlie. Toi et tes griffes, je ne veux plus vous sentir dans ma chair, contre ma gorge. Je ne veux plus goûter ta peau et tes problèmes d'adolescente en pleine puberté m'emplissent d'une rancœur incroyable. Je m'entoure d'insectes. Je hais les insectes. Je croyais que tu étais plus que ça...
La froideur est Reine sur les contrées de mon visage. Mais dans mes prunelles siège un feu violent, celui d'une colère égoïste et la peur d'échouer.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Ven 8 Aoû - 18:17
Audric & Silver
Depuis que tes lèvres ont entravés ma chair de leur marque de luxure, mon esprit perd pied se dérobant dans un gouffre de colère, d'envie et d'isolement, si seulement je comprenais ce que tu m'as fais..
Nous sommes des marionnettes, chaque humain, si avide de contrôle ou de pouvoir soit-il, est manipulés et contrôlés, par ses sens et ses émotions. C'est pourquoi beaucoup choisissent de les ignorer, mais parfois ils sont plus fort que nous, beaucoup plus puissants. On se voit contraint de toujours faire attention, ne jamais se laisser aller, à chaque pas vérifier que nous ignorons ce que nous ressentons. Garder le contrôle, toujours, chaque minutes comme chaque secondes. C'est comme arrêter sa respiration, veuillez à ne jamais reprendre de l'air, pas avant d'être seul, de pouvoir arracher son carcan de froideur ou d'hypocrisie. Mais ne jamais trop se laisser, ne pas laisser ce sentiment de liberté nous étreindre trop longtemps. Sauf que parfois ses sensations sont bien plus fortes que nous, elles nous prennent en traître sans que nous le voulions ou nous en rendions compte. Elles nous conduisent à commettre des actes que jamais nous aurions commis, faire des choses que jamais nous aurions fais, dire des choses que jamais nous n'aurions dis. Notre esprit est alors contrôlé par elles, celles qui tirent les ficelles, qui prennent le contrôlent que nous avons toujours pensés avoir. C'est trop tard.
C'est d'ailleurs ce qui m'a conduit ici, dans ce cachot sombre et poussiéreux, avec toi, mon cher référent, l'essence même du mal avec ton costume d'ange parfait. Bien trop parfait pour que tu sois crédible à mes yeux. Tu ne le seras plus et tu le sais, nous avons pactisé, Lucifer et Satan, un pacte de démon à démon. Tu es pire que moi, je le sais, j'en ai conscience. Je suis mauvaise, une enveloppe aussi belle de l’extérieure qu'elle est laide de l'intérieur mais j'ai encore un cœur qui bats et survis dans cette moisissures. Il n'est que noirceur, tailladé, presque intégralement recouvert par le marbre et la pierre, mais il bats, il se bats pour battre. Chaque battements, chaque liens que je crée, fais craqueler ce ciment qui à chaque fois se reconsolide bien plus fort. Je lutte entre mon humanité et mon côté sombre, je valse entre les deux monde, mais au fond de moi je sais qui je suis. Une créature des ténèbres, cultivant le sadisme aussi bien que la manipulation. Un peu comme toi... Sauf qu'au contraire de moi, toi tu as choisis ton monde, tu le gouvernes, tu y fais régner la terreur. Et il y a quelques jours, grâce à toi j'ai basculé, finis de traîner sur la frontière à chalouper entre les mondes, tu m'as tirés dans le tien. Tout est écrit, le fais que je te rejoignes l'était aussi. J'étais condamnée depuis ma naissance à devenir l'une de tes cruelles alliée. Quel beau destin que de m'être enchaîné à toi, de m'être moi même passé les fers aux chevilles pour que tes ténèbres froides ne me relâchent plus.
Seulement, je me suis toujours dis que si on laisse quelqu'un prendre en main notre destin c'est la fin. Une question réside dans mon esprit, ai-je pris cette décision par moi même parce que c'était écrit ou me suis-je laissé pousser dans ce gouffre par cette attirance malsaine que j'ai ressentis pour toi cette nuit là.. ? Je la ressens toujours d'ailleurs, par ta faute, tu m'empoisonnes, un poison lent, douloureux, que je combats, mais qui pourtant me fait autant de bien que de mal. Mon esprit et mon corps, tu as tout pris... Et tu t'en moques, un indifférence froide qui me dégoûte et me fait trembler de colère. Je suis maîtresse de moi même, pas toi vil serpent, rend ma liberté. Je suis une vélane pas une esclave ! Tu me provoques, me foudroies de tes prunelles si froide, que je me tends d'appréhension. Je frisonne, de crainte, je n'ai pas peur de toi, j'ai peur des risques que j'entreprends à te côtoyer. Pourtant ce n'est pas toi qui vient vers moi, c'est toujours moi. C'est magnétique, apocalyptique, je suis comme Thésée , perdue dans le labyrinthe, le fil d'Ariane ne cesse de me mener jusqu'à toi, tu sembles être ma seule issue, la voie que je dois suivre.
Ta voix claque, explose, effrite ma confiance et résonne dans le cachots alors que tu t'approches. Mon nom explose telle une insulte dans ce silence tenace de ce cachot. Ton odeur épicé, si masculine, s’infiltre dans mes narines, fait s’affaisser ma fierté. Non. Cesse d'user de ton charme. Je suis la vélane, je suis celle qui utilise sa séduction pour parvenir à tes fins. Pas toi. Pourtant je suis certaine que tu ne te rends pas compte de tout cela. Tes doigts tracent des sillons brûlant sur ma peau, j'ai envie de plus, beaucoup plus mais pourtant l'envie qui domine à ce moment c'est celle d'écraser les os de ta mains dans la mienne avec fureur. Cesse de me prendre pour une idiote ! Cesse tout ! Jamais je n'aurais du t’amener ici, jamais je n'aurais dû nous faire nous confronter, jamais je n'aurais dû faire cette ronde avec toi. Pourquoi je n'arrive pas à me convaincre de tout ça ? Pourquoi es-ce que ma conscience me crie que je ne regrette rien ?
Ton regard croise le mienne, happe mes orbes métallique, le mien est colérique, le tiens presque ennuyé. J'ai envie de te crever tes si beaux yeux bleus, fenêtre même de ma faiblesse, lorsque je les vois, je perds pieds et je hais ça... Mon rythme cardiaque s'accélère, ma respiration devient saccadé et tes paroles me glacent, ma mâchoire se crispe.. Tu me nargues, tu me fous de moi à mon nez, tu laisse planer le fait que pour avoir ce que tu as voulus, mon don de ton côté, tu t'es servis de cet instant de luxure... Voilà ce qu'il signifiait, la clôture de notre accord, rien d'autre. Je me sentais souillé, salis, flouée. Tu te joues de moi. Ton souffle à mon oreille me fait perdre un peu de ma rage, mais pas assez pour que cette envie de te gifler soit plus forte Saddler. Ma main me démange mais heureusement pour toi tu te recules parce que j'aurais pus commettre l'irréparable.
Tu as touché, effleuré, griffé, meurtri, l'une des parties de mon être les plus irritable, mon égo. Je suis fière, c'est dans ma nature, dans mon sang, dans ma personnalité, dans ma façon d'être. Je me redresse, le visage tendue et crispée. Je ne tremble plus, ma colère est froide et silencieuse.
« Autre chose ? Répétais-je.»
Un rire glacial et sarcastique s'échappe de mes lèvres pour t'éclater au visage. Tu me prends pour une idiote, pour une faible, pour une fille à tes pieds. Pense le si ça te plaît ! Ça n'est pas le cas. Je vais briser ton égocentrisme en mille un morceaux que j'écraserais sous mes talons par la suite.
« Non je ne crois pas. Je pense qu'effectivement tu n'as rien à voir avec ça... Après tout comment une nuit si peu mémorable aurait pus avoir le don de me marquer à ce point. »
Je mens, mais je le fais si bien que j'ai l'air de le penser, bien sur cette nuit me hantes mais tu n'as pas à le savoir. Jamais. Je m'approche de toi à mon tour, féline, un sourire narquois sur le visage. Mon doigt sous ton menton je t'observe avant que mon sourire ne s'agrandisse.
« Non définitivement ça ne peux pas venir de toi, mais de quelqu'un d'autre, tu n'as pas ce qu'il faut pour faire craquer une vélane, pour enchaîner son corps comme son esprit. »
Je retire mon doigts sèchement, bien sur que si tu as ce qu'il fait, tu suintes le pouvoir et la domination. Mais j'ai baissé ma garde bien trop vite, tu as pris le contrôle trop rapidement, je ne veux pas que tu penses que tout est acquis pour toi. Je ne suis pas ta chose.
Règle numéro à suivre pour ne jamais se brûler les ailes, ne surtout pas entacher la fierté d'une vélane venimeuse... Vous pourriez vous frottez à ses crocs acérés.
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Mar 12 Aoû - 18:01
Lorsque la fierté blesse.
Ton rire souffle. Véritable vent glacial qui s'empare de mon corps, le déchiquète à coup de sarcasme et d'ironie. Quelque chose tremble en toi, semble se gonfler, se gorger d'une force nouvelle. Ce sont des éclats d'argent que tu craches de tes lèvres délicieuses aux couleurs d'été, presque juteuses, me donnant envie de croquer à pleines dents dans cette chair rougie. J'ai juste envie de mordre, toujours plus fort, sentir ton derme se percer sous mes dents, te déchirer toi et tes délicates lippes. Je savourais déjà la saveur excitante de tes gémissements de douleur... Ceux qui sont morts durant la nuit, dans ce couloir désert, planent et me caressent. Ce sont des démons, des chimères, ils sont cruels. Ce sont de véritables vautours qui planent et me font de l'ombre. Ton pouvoir m'enlise dans une noirceur gluante. Elle bouillonne, elle m'happe, elle m'aspire, elle est cruellement gloutonne. Elle me veut et plus je me débats, plus je sens la brûlure de sa présence contre moi. Tu es un démon, Silver, et ton don m'effraie.
Tu es Satan dans une robe d'argent, sous une rivière d'or. Tu es Satan avec des orbes si pures, des courbes bien trop sensuelles. Tu es une salope qui crache son venin, drapée d'une fierté brûlante. C'est une parure de feu, elle crépite, elle éclate, elle m'éclabousse et fait fondre ma peau. Je n'ai pas envie de crever ce soir. Mes prunelles te fixent et je ravale mes sourires et mes visages, je les laisse se faire emporter sous la force de tes paroles. Sous mes doigts, la pathétique élève se meurs, la vélane déchire son carcan de chair putride pour s'extirper plus belle et doucereuse que jamais. Tes paroles et tes sourires sont ravageurs. Je me sens si seul et démuni face à toi, écrasé face à ta superbe. Mais je ne flanche pas. Je résiste et je soutiens ton regard incandescent. Je supporte ton contact, serrant mes doigts dans ma poche.
Tu m'effrites. Tu me détruis avec violence. Tu te déchaines d'une lenteur envoûtante, tu apposes sur mon être une semi-réalité qui m'effraie plus que tout au monde. Moi, je ne suis rien. Je ne suis personne. Juste un, parmi tant d'autres. Tes paroles m'écorchent, elles m'éviscèrent vivant, fait trembler notre lien dont j'ai la sensation de voir s'effilocher sous mes yeux. Ma peur jaillit dans sa cage, elle prend toute la place qui lui est permise au fin fond de mon esprit. Je ne suis qu'un homme, je ne suis qu'un tas de chair régis par des sciences et des hormones, je ne suis rien face à toi et ta puissance. Cette réalité m'épuise et m'effraie, elle m'écrase et fait éclater mes côtes, perçant mes poumons de ses griffes d'argent.
Tais-toi. Tu n'es qu'un monstre. Un ange bien trop fier qui m'ébouillante vivant, me mets de côté trop facilement. Je ne suis pas comme eux. Je ne suis pas comme les autres. Je ne suis pas un putain d'insecte. Je suis mieux que ça, mieux que tout. J'ai tiré les chances de mon côté, je brûle d'ambition, je suis l'ange des ténèbres, je serais Lucifiel, le porteur de lumière. Et toi, je veux que tu restes confiner dans mes ombres, parce qu'elles draperont le monde, bientôt. Tu n'as pas le droit de me traiter ainsi, je ne suis pas comme les autres. Un jour, je serais Roi. Un jour, je serais ton Roi. Tu seras à genoux face à moi, tu seras les crocs de ma haine.
Je te fixe et je souffle, la voix glacée, la tension retenue, une caresse froide : « Je ne t'ai pas lancé de sortilège, Silver. » Tu avais dis, juste un soir, juste cette nuit. Mais tes paroles m'ont donné bien plus. Bien plus que tes baisers et ta chaleur ont pu le faire, bien plus que tes gémissements et ta sueur. Cette nuit là, j'ai cru être entier, j'ai cru être vivant, j'ai cru voir en toi quelqu'un qui saurait me comprendre, quelqu'un pour s'abreuver du sang de mes plaies, quelqu'un pour reconstruire ce que mon amour pour Serena a détruit. Cette nuit là, je n'avais pas vu que la vélane, j'ai vu l'alliée et l'amie. Celle dont le regard me rappellerait que j'ai fais le bon choix. Que je n'ai pas sacrifié une vie banale pour rien. Que je ne me suis pas enfermé dans mon envie de vengeance, baigné dans mon ambition et l'acide de mon machiavélisme pour juste... Du vent.
Alors oui, peut-être que je ne suis pas assez grand, que je ne suis pas assez mémorable... Pas assez pour toi. Pas assez pour les autres. Peut-être que ma mère partagerait ton avis. C'est possible. Je ne fais rien. Je ne fais qu'étudier pour assurer mon futur. Je ne fais qu'avancer lentement. Je réunis une communauté aux travers de nos idéaux communs. Peut-être ne suis qu'un insecte avec des ailes, peut-être ne suis-je qu'une illusion, peut-être que je bouffe mes propres mensonges. Cela expliquerait tant de choses... Et putain, qu'est-ce que je vous les vomis dessus, mes mensonges.
Tu es si proche, toi et ton doigts inquisiteur et mes yeux rencontrent les tiens de nouveau. Et puis je souffle de nouveau, calme, bien trop calme : « Je n'ai jamais dis vouloir te contrôler. Je réclamais seulement une alliance... Et ta confiance. » Mon sourcil s'hausse légèrement. Le silence s'installe dans ce cachot humide, mon esprit se gorgant de nouveau d'une vague puissante de ton effluve. Véritable lave dans mes veines, venant rejoindre le magma pourri de mon coeur. J'ajoutais, déglutissant légèrement : « Ce qui visiblement, n'est pas le cas. » Et tu sais ce qui est le plus beau ? Moi, je vis mes mensonges. Ils sont devenus ma vie. Je ne sais plus où ils commencent et où je suis vrai. Je fronce légèrement les sourcils et je souffle plus bas encore, presque indigné : « Tu crois sincèrement que je vais m'amuser à me mettre à dos, les rares personnes qui en valent le coup ? » Et toi non plus.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Mar 12 Aoû - 22:51
Audric & Silver
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Tu es dangereux pour moi, tu es celui que je ne devrais pas côtoyer pour maintes raisons et pourtant j'aime cette prise de risque que je prends en étant à tes côtés. Ce frisson d'interdit qui fait vibrer mon être lorsque je pense à toi, lorsque je m'approche de toi, lorsque nos peaux se frôlent, lorsque tu m'as fais tienne l'autre soir. Tu es le mal et c'est précisément ce que j'aime dans ta sombre personnalité. Je suis un tas de braise qu'entre tes griffes, avec ton aura glacial, tu arrives à maintenir à la bonne température pour éviter que je ne finisse en un tas de cendre. Je suis le feu, tu es la glace, nous sommes différents et pourtant si semblable. Nous sommes les rois de de la comédie, nous vivons masqué, sourire et rire en société, visage dur et mauvais en privé. Nous gardons et jouons nos rôles à la perfection, nous avons chacun nos personnages, nous les avons créés, ils nous collent à la peau. Il y a deux Audric, comme il y a deux Silver. Tu es Audric le bon, le roi défenseurs de innocents mais tu n'es rien d'autre que l'empereur des ombres. Je suis, aux yeux de tous l'écervelé nymphomane alors que je ne suis devenue l'une de tes ombres. Je me suis imposée dans ta noirceur, je t'ai offert mon âme et mon corps.
Un véritable coffre à mystère, celui de la dernière fois n'en est qu'un parmi tant d'autre, je le sais, je le ressens. Tu es une immense énigme, un long chemin sinueux qui mène vers les parties de toi que tu as enfouis. Je ne sais pas si j'ai envie de les découvrir, si j'ai le droit. La dernière fois j'ai fais un choix, je t'ai accepté comme chef, comme roi, comme meneur moi qui hais être menée, que l'on me dicte quoi faire et pourtant j'ai fais ce choix, j'ai pris cette décision et je ne la regrette pas. Tu fais ressortir le pire en moi, tu dévoiles ma part noire, celle que je masque, bien que parfois elle s'échappe, qu'elle s'évade d'entre la cage de mes doigts. Tu es le marionnettiste de mon âme, tu tires ses ficelles, gèrent mes émotions et mes ressentis, tu me fais perdre la raison. Je suis Pandore, et tu es la boite avec tout les maux qu'elle contenait.
Je n'ai pas été aussi déstabilisée, troublée depuis bien longtemps. Saddler je te hais pour tout ce bordel que tu mets dans mon esprit, tu as tout retourné, tu l'as envahis. Tu n'as pas le droit, tu peux prendre mon don à ton service, tout ce que tu veux, mais laisse moi maîtresse des chaînes de mes pensées. Je sais ce que tu penses de moi, ça se voit dans ton regard, ça s'entend dans les mots dégueulasses qui coulent de ta bouche. Je ne suis qu'une gamine attardée, une adolescente bourrée d'hormone, une idiote dont sur laquelle tu t'es trompé, une erreur de parcours. Mais je t'interdis de penser tout cela de moi, tu ne me connais pas, tu ne sais pas qui je suis réellement, tu ne connais qu'une petite facette de ma véritable personnalité. Ça me met en rage, ça m'effrite, ça me déchire, ma haine percute ta colère. Je me sens rabaissés, flouée, je me sens si petite, si faible, j'ai l'impression de n'être rien à côté de toi. Une petite moins que rien, qui je ne vaux pas la peine. En t'avouant toutes ses imbécillités qui avaient assombris mon crâne ses derniers jours j'ai ternis mon image devant toi, et je déteste ça. Je déteste le fait que tu puisses me considérer ainsi. Je veux te prouver que je suis plus que tout ça, comme la première fois, tout recommencer, te montrer que tu ne t'es pas trompé.
Et pourtant ta réaction n'a rien à voir avec celle que j'attendais. Ta voix, si basse,ce souffle qui vient me brûler le visage, me l’égratigner. Je me fige, encore, une habitude que j'ai prise à tes côtés. Nos yeux se croisent, se cherchent en permanence, se brûlent, s'affrontent, buttent, s'écaillent. Tes paroles font s'augmenter mon rythme cardiaque à un tempo dément, mon cœur s'affole, mais pas pour les raisons habituelles cette fois. Qu'es-ce que tu me chantes là ? Qu'elle est cette nouvelle sérénade que tes lèvres susurrent ? Tu es calme, bien trop calme. Une alliance ? Ma confiance ? Ma fierté s'apaise, ma colère perd de sa grandeur. Je suis déstabilisé, je vacille, comme trop souvent avec toi. Un nouveau chavirement sur notre barque, tu vas finir par me faire tomber, je vais finir par me noyer dans le Styx par ta faute, perdre la vie dans le fleuve de tes enfers.
Je me trompe depuis le début, je te découvre sous un nouveau jour, sous une nouvelle facette. Qui es tu réellement ? Je ne le serais sans doute jamais, mais peut-importe je veux réparer le tas d'erreurs que j’enchaîne chaque jours. Je sens une culpabilité, que je n'ai pas ressentis depuis bien longtemps, venir gravir ma personne. Je m'en veux. Tu as vu ce que arrives à me faire Audric ? Jusqu'où tu t'es infiltré en moi ? Tu brises toutes mes barrières, toutes mes protections. Je ne sais pas si c'est salutaire ou mauvais. Quoi qu'il en soit j'aime ça, parce qu'avec toi je n'ai pas à faire semblant, je suis moi, la vraie, je suis bien.
Tu penses que j'en vaux le coups ? Tu n'as pas idée du terrain sur lequel tu es en train de te lancer. Personne ne m'a jamais dis ça, personne ne l'a jamais formulé. Aucun amis, personne de ma famille, seulement toi. Mes prunelles se font plus sérieuse, scrutant ton visage, tes traits bien trop parfaits avec encore plus d’intérêt qu'auparavant. Tu viens d'envisager que je pourrais valoir plus qu'un physique, que j'ai un certains potentiel, à ta manière tu crois en moi. Et ça tu vois c'est inestimable. J'ai une confiance immuable en moi, mais je l'ai construit sur rien, juste un champs de ronces, qui m’égratigner, moi la poupée vide de tout d'après les gens. Mais pas pour toi. Je déglutis avec difficulté, je ne peux plus lutter. Tu crois en moi, et je crois bien plus en toi que tout les autres. Tu était la personne que j'attendais, celui qui prononcerait ces mots, tu es l'ami que je n'ai jamais eu. Tu n'imaginais sûrement pas que tes paroles auraient tant d'impact et pourtant si. Bien plus que tu ne pourrais le comprendre... Tu pousses à tout donner pour moi, parce que tu es l'un des seuls, le seul, qui pense que je vaux vraiment le coups.
« J'ai confiance en toi et je t'accorde la mienne dans sa totalité. »
Par le passé ma confiance a été flouée, rapiécé, déchiquetée, je ne l'accorde plus avec autant de facilité, mais avec toi, ça me semble juste, normal. Ça coule de source. Je ne pensais pas ce que je disais. Tu es cet homme assez fort pour faire craquer ma volonté, comme tu feras exploser toutes les autres. Tu es le roi de notre partie d'échec, celui qui remporte la partie. Moi je suis le cavalier, celle qui avant faisait cavalier seule, et qui désormais chevauche à tes côtés.
« Je n'aurais pas du dire ça, ni remettre en question ce qui c'est passé la dernière fois. Tu vas faire de grande chose Audric, je le sais, sinon jamais je ne t'aurais rejoins. Ma confiance tu l'as depuis ce soir là. »
Mes doigts frôlent ton menton pour qu'une fois de plus nos prunelles se percutent dans un combat violent, deux océans qui s'affrontent. J'ai l'impression de trop en dire tout en oubliant l'essentiel, tu me fais même perdre le cours de mes mots, je finis par terminer ma tirade dans un souffle.
« Tu es le démon vengeur, le chef, que nous attendions, que j'attendais. Je reste ton alliée. »
L'accord n'est pas rompu il est plus fort que jamais, plus solide qu'auparavant. Je lie mon âme à la tienne, encore, pour toujours.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Mar 19 Aoû - 14:59
Lorsque le danger rôde.
Véritable pantin entre mes doigts, tes ficelles m'écorchaient lentement. Mon sang glissait le long de tes liens, souillé par mon ambition et mes mensonges. Véritable araignée souveraine, elle tissait sa toile délicatement. Elle passait ses fils d'argent autour de ta gorge et tes poignets, te tenant captive posément dans un monde qui ne t'appartenait guère. Ma volonté seule effleurait ton être et tu frémissais, semblable à l'espoir dans mon cœur. Quelques mots et tu te métamorphosais. Quelques phrases et ton regard se posait ailleurs, tu fixais un nouvel horizon. Quelques gestes et ton ouragan de colère, cataclysme de fierté semblaient s'apaiser comme si ils n'avaient jamais existé. Je t'effleurais et ton corps semblait suivre mes mouvements. J'observais la douceur distinguée acquérir tes traits, ton visage presque apaisé. Malgré tout, tu restes maitresse de toi même. Malgré les tiens qui tiraient sur tes poignets pour te quémander de rester sage. Mais tes doigts frôlaient mon menton. Tes prunelles brûlant les miennes.
Tu éveillais en moi, le désir irrépressible de voir jusqu'à où je pourrais aller. L'envie de découvrir tes limites et celles de mon emprise. Flirter avec le danger, batifoler avec la mort. Véritable papillon attirer par la lumière, je savais que si je m'autorisais une telle chose j'allais te détruire. Comme je l'ai fais avec Serena. Mais tu n'es pas une enfant, tu n'es pas comme elle. Tes prunelles sont cramées par la noirceur, tes pupilles dégueulassées par un désir trop fort. Tu es une femme, doucereuse et fatale. Tu es une vélane, dangereuse et incontrôlable. Il n'était pas nécessaire de te façonner à mon image, tu étais mieux que cela. Je n'aurais qu'à être ton maître, ton ami, cette main qui t'extirpe des profondeurs de tes propres entrailles, carcan putride d'innocence, débris de porcelaine de tes masques éclatés. Je transformerai ta parure de flammes en une robe de dentelle et de noirceur, puisé au fond de nos âmes. Je savoure déjà la saveur de mon emprise sur toi, délicate étreinte autour de ton être. Je n'étais pas un démon vengeur : je suis l'ange protecteur. Je ne suis pas le chef : je suis le guide. Il n'y a rien qui nous lie, si ce n'est quelques mots envolés, balancés à tord et à travers dans notre monde. Rien ne nous lie, à part cette tension morbide et électrique qui t'enflamme et m'affame, qui te dépèce et te fais mal. Mais moi, cela me fait sourire de satiété. Et pourtant, j'en voulais encore et toujours plus.
Mes prunelles étaient rieuses, mes lèvres étirées dans une moue presque narquoise lorsque je soufflais quelques mots : « Toutes les vélanes sont-elles aussi lunatique que toi ? » Je te taquinais, plaisantais, détendant peut-être l'atmosphère alors que mes orbes glacées se craquelaient pour toi. Je finis par détourner la tête, léger instant, m'échappant au contact de tes doigts. Je les attrape un instant, puis les abandonne. Il suffisait de te bousculer et tu te transformais du tout pour le tout, abandonnant l'adolescente méprisante avec ses problèmes de sexualité en cette véritable femme liée à mon histoire, celle qui un jour apprendront les élèves de nos écoles. Même Poudlard.
Mes doigts effleurèrent ton menton, mon pouce passant contre ta lèvre inférieure. « Si c'est le cas... Je sens que tu vas me noyer très vite. » Dans l'incompréhension et les problèmes. Mes doigts, semblable aux pinceaux d'un peintre, retracèrent la douceur de ta joue, la courbe sensuelle de ta gorge. Curieux et soucieux des détails, ils vinrent suivre le pli de ta chemise, glissant contre la peau de ta poitrine, retraçant la rondeur d'un sein, effleurant la chaleur de ton ventre à travers le tissu. Cette main inquisitrice revint découvrir les détails de ta jupe plissée, abandonnant cette chute, crevant le long de mon corps, morte à nouveau, abreuvée par la beauté d'une muse brûlante. Je souffle, tout bas, narquois et provocateur : « Toujours bloquée ? ... » Si ce n'était pas le cas, peut-être aurais-je d'autre chose à gérer. Tes émotions, tes sentiments, des ressentis hors de contrôle que j'allais devoir prendre en compte pour garder une vélane de mon côté. Pourquoi cela ne m'effrayait pas ? Pourquoi cela m'attirait presque dans tes bras, alors que je suis incapable de contrôler les tornades émotives que déchaîne Serena ? Pourquoi suis-je en train de me frotter au danger, alors que je suis incapable de faire confiance en cette Princesse Maudite qui m'écorche le cœur ? J'étais et je resterai un Prince qui s'est arraché le coeur, pour vivre et assouvir ses désirs de vengeance et de pouvoir. Pour toi, tu es le bijou qui parfait ma tenue. Tu es l'aura qui fait frémir mes ailes pourries, tu es le pouvoir que je désire contre moi, dans mes bras, au creux de mes mains.
Mais je m'éloigne et j'ouvre la porte. L'odeur est insupportable, l'humidité aussi. A moins que ce ne soit ta proximité qui m'agace et me tue.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Jeu 21 Aoû - 22:30
Audric & Silver
Depuis que tes lèvres ont entravés ma chair de leur marque de luxure, mon esprit perd pied se dérobant dans un gouffre de colère, d'envie et d'isolement, si seulement je comprenais ce que tu m'as fais..
Cette pièce reflétait à la perfection l'aura de nos âmes, sales, à l'odeur de moisies, noires. Notre plastique était en soit un cruel piège, un filet d'or qui nous permettait d'attraper nos proies et nos victimes avec une facilité déconcertante. Notre coquilles extérieures et nos faux semblants attiraient, comme le pollen attire les abeilles. Ils volaient autour de nous, véritables insectes, tentaient de nous butiner tout à tour sans y arriver. Nous étions inatteignable, du moins c'était l'impression que j'avais. Nous étions ce qu'ils pourraient avoir de mieux, mais que jamais ils ne pourraient réussir à emporter. C'était l'avis que je m'étais fais et il était donc automatiquement le bon. J'ai l'impression d'être une rose dans les abîmes, que tu fais éclore au contact de tes doigts, j'éclaire tes enfers et en échange tu m'aides à m'ouvrir, à être plus forte, plus grande, plus belle, plus vivante que jamais. Tu es mon sérum d’éternité, celui qui me fait rester telle que je suis, à explorer de nouveaux horizons, en allant toujours plus haut jamais plus bas. Tu éveilles en moi des instincts que je méconnaissais jusque là.
Tu me rendais masochiste. Comme si la souffrance à tes côtés était naturelle et saine, qu'elle était inoculable. J'avais conscience qu'en continuant à m'accrocher à toi, à cette sensation que tu faisais courir dans mes veines, je marchais sur un fil dangereux. Il me laissait deux possibilités, deux fins incontesté, soit le fil se rompait et je me brisais toute entière, soit j'arrivais à sa fin et je remportais le Graal. J'aimais prendre des risques, je ne me défilais jamais devant eux. Et celui ci était pour eux le risques et l'entreprise la plus risqué qui ne m'avait jamais autant attiré. Audric tu étais le danger en lui même, sa personnification la plus réussie. Tu m'attirais tel un aimant, c'était plus fort que moi, tu me hantais. Je savais ce que je ne devais pas faire, mais je le faisais. Nous jouions à un jeu dangereux tout les deux, et nous risquions de nous brûler les ailes, même toi prince des ténèbres, je le sentais. Tu avais une influence certaine sur moi, j'étais pourtant un être tout ce qu'il y avait de plus solitaire, d'effrontée, qui n'acceptait aucune contrainte, aucune égide et pourtant si, la tienne.
Un mystère à dénouer, je finirais par y arriver, par te percer à jour, je ne voulais pas que tu sois le seul à lire dans l'autre comme dans un livre ouvert. Parce que c'était ce que tu étais en train de faire et s'en était tellement frustrant. J'avais l'impression de n'avoir aucun secret pour toi. Une autre Silver, la vraie, celle qui était enfermée au loin en moi, que tu secouais, éveillais, à qui tu donnais vie. Notre lien était tellement attractif, magnétique, explosif et tellement puissant. Il était dans sa formation mais j'avais l'impression qu'il était une boule d'énergie tellement forte qu'elle pourrait détruire n'importe quoi, elle était à prendre avec des pincettes, car il ne pourrait y avoir aucun survivant en cas d'échec. Nous étions des cataclysmes qui allaient s’additionner afin de déclencher les pires tempêtes et les pires catastrophes. A l’instar de Typhon et d'Echnida.
Tu te détendis à mes mots, à mon changement soudain d’attitude, je le voyais ta moue narquoise, à tes yeux rieurs chose tellement rare chez toi. Je découvrais un nouveau prince des ténèbres, qui semblait s'ouvrir à ma présence, doucement mais sûrement. Je restais silencieuse, profitant de cet instant pour te découvrir sous un jour nouveau. Audric Saddler taquin qui l'aurait cru ? Sûrement pas moi. Mais cela me fit sourire alors que je ne te quittais pas des yeux frissonnant parfois à ton contact, profitant presque timidement de ton odeur qui emplissait mes poumons à chacune de mes respirations. Je n'étais qu'une poupée entre tes doigts, fermant doucement les yeux lorsque tu caressas ma lèvre, dégringolant sur mon corps, vrillant ma poitrine. Je revivais, je renaissais tel un phénix, tu m'avais tué pour mieux me faire ressusciter. Le désir que je ne connaissais plus ces derniers temps saisissant mon corps d'un coups, vrillant mes tripes. Tu le savais, tu en jouais, tu t'en amusais.
Mais tu cessas ton manège, éteignant avec violence le feu qui envahissait mon corps à ton touché. Tu te reculas, coupant mon oxygène d'un coups, alors que je reprenais doucement ma respiration. Ne laissant rien paraître en façade, alors qu'en mon fort intérieur c'était le chaos total. Je ne savais plus quoi faire, j'avais l'impression d'à chaque fois te courir après. Ne pouvoir supporter cette distance entre nous. Je m'approchais de toi, féline, bien décidé à répondre à ta dernière question. J'arrivais dans ton dos, ma main survolant ton dos avant de se poser un instant, telle une plume sur ton épaule.
« Plus maintenant, soufflai-je. »
Tu avais ravivais en un clin d’œil ce flot de luxure qui m’étreignait, comme si désormais tu étais le maître de mon corps, de mon désir, de mon envie. Comme si mon corps ne se destinait plus qu'à toi, qu'à tes lèvres, qu'à tes mains brusques et à tes caresses. Notre soirée était ancrée dans mon crâne, dans mon corps, dans mon être. Ma main glissa dans ton dos, allant jusqu'à cuisse pour revenir lentement vers ton avant bras, j'avais la sensation de te découvrir pour la première fois. Après tout, tu n'étais pas le seul à pouvoir toucher l'autre.
« Je ne suis pas lunatique, c'est toi, c'est en ta présence que je suis comme ça. J'ai l'impression que tout ce que je ressens est démultiplié. »
Le dire à haute voix me retirer une sorte de poids du cœur, tu attisais le feu et les foudres en moi, c'était un fait. Tu me retenais entre tes griffes, j'étais ta marionnette, mais bien plus que ça j'étais désormais ta fidèle alliée, celle qui t'aiderait autant qu'elle le pourrait. Je ne faillais jamais à mes promesses, j'avais toujours été loyale, bien trop parfois. Accordant importance et sollicitude à des personnes ne le méritant absolument pas. J'étais faites ainsi. Une personnalité complexe et indéchiffrable, que toi seul me donnait la perception d'avoir compris.
« Tu me mets en confiance, et j'ai confiance en toi, c'est tellement rare pour moi. »
Quel était ton secret ? Comment avais-tu réussis ce tour ? Dans la vie de tout les jours, j'étais cette vélane, cette créature dangereuse que personne ne pouvait apprivoiser. Et pourtant toi tu arrivais à calmer cette instinct presque primate. Ma main remonta le long de ton bras, jusqu'à ta nuque que je caressais doucement, mon souffle brûlant celle ci. Tu m'attirais inexorablement c'était certains, ça me dévorait, c'était pour ça que tu ne sortais plus de mes pensées, comme encrées.
« Tu me rends dingue. »
Je devenais folle en ta présence, un tas de sentiments contradictoires voyaient le jours, s'entrechoquaient, se briser les uns contre les autres. Folle de toi ? J'espérais que non. Je ne voulais pas être une énième groupies de messire Saddler, une énième crétine à tomber dans tes filets, je voulais échapper à ce piège.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Ven 22 Aoû - 23:41
Lorsque la vérité blesse.
Je ne suis pas tout ce que tu crois, je ne suis qu’une illusion, une pâle image, qui vacille et se vrille, qui tombe et s’éclate. Je ne suis ni Roi, ni Dieu, pas même Prince d’un Empire. Je suis enfant et en chemin pour un long destin. Je suis, ma douce, un nom qui perlera contre tes lèvres et ceux de nos confrères. Je serais ton Sauveur et celui de notre communauté toute entière. Je ne suis pas les Ténèbres de ce monde, tu ne comprends pas… ! Je serais celui qui illuminera le monde, j’apporterai la vérité, je défendrai notre sang et nos noms. Je serais un véritable ange, j’envelopperai notre monde de la caresse de mon plumage. Mais c’est vrai, tu as raison, tu fais gonfler cet orbe ténébreux. Il plane, il danse, il me caresse et me dévore sans cesse. C’est un monstre, tu sais, il est si affamé. Il est violent et indomptable, il se projette sans cesse contre ma carcasse délaissée. Il veut vivre, il veut mordre, il veut nager dans le sang, il désire la vengeance… Oh oui, la vengeance. Je ne requiers que la paix, je veux me sentir libéré de ce poids. Je veux les tuer, je veux les noyer dans leur propre sang, je veux les entendre geindre et supplier, supplier pour leurs propres vies d’insectes ! Et je ferrais craquer leurs os sous mes pieds, je veux sentir la vie s’égoutter entre mes doigts… Ce sont à cause d’eux que notre monde est en dérive ! Ce sont à cause d’eux que nous, ceux qui sommes encore purs, ceux qui portons encore la véritable source de magie dans nos veines, nous sommes bousculés et humiliés, pointés des doigts et chahutés. Ce sont eux, qui sont stupides et inutiles, ils répètent les erreurs de nos ancêtres, mais je suis là. Je suis arrivé. Je vais tout changer. Je te le promets.
Je m’écarte et tu t’approches. Je ne dis rien, mes doigts se serrant contre la poignée, mon regard se perdant dans la pénombre du couloir… Ta main frôle le tissu de ma chemise, tes doigts se déposent sur mon épaule. Ne me touches pas, cruelle créature, je ne veux pas tomber encore dans tes griffes, je ne veux plus être faible et si manipulable… Et je restais, quasiment dos à toi, sans bouger, relâchant lentement la poignée, me tournant lentement vers toi, l’air frais du couloir coulant sur ma peau, me permettant presque de respirer. Arrête de t’approcher, arrête de laisser couler tes doigts contre mon corps. Je n’en veux pas, je n’en peux plus. Arrête ça, je ne veux pas jouer avec toi.
Tais-toi. Je t’en prie, tais-toi. Quel est ton problème pour parler ainsi, ne sais donc tu pas ce qu’est la pudeur ? La fierté ? Tu balances tout, tu vomis ta folie et tes ressentis. Je ne peux pas te faire ressentir tout cela, ce n’est pas vrai, je le sais. Je ne suis pas ce que tu crois que je suis, parce que je ne le tolèrerais jamais. Tu es dingue, tu deviens folle, c’est tout. Et tu parles encore, tu parles toujours, mon regard posé sur toi. Je te fixe sans répondre, je te fixe sans respirer, je ne veux plus, je n’en peux plus. Et tes dernières paroles m’achèvent. L’incompréhension, la peur, l’agacement et le déni, passent tour à tour sur mon visage. Tu as détruis tous mes masques, tu as détruis mon pouvoir, alors je ne suis que des feuilles volantes en dérive sur le fleuve de mes émotions.
Tu penses que je suis un monstre, tu veux que je sois ton Maître, alors je le serais. Je serais ton Monstre, je serais ton Dompteur. Je serais celui qui se fou de ce que tu penses et de tes sentiments : je les écraserais sans pitié. Je serais celui qui pensera à notre cause. Celle que tu abandonneras sûrement d’ici quelques minutes. J’ai ta confiance, paraît-il, j’ai ton don, peut être, mais tu pars en dérive. Tu coules, Silver, bordel ! Arrêtes de boire, arrête de te noyer et sort de l’eau, tu n’es pas une sirène, tu es une vélane…
« Silver… Que ce soit clair… » Mon regard s’élevait de nouveau vers toi, le satin de ma peau devenu dur, si blanc, si pur, une douceur parfaite, bien trop lisse. Véritable porcelaine, mes lèvres ne boudaient plus, mes yeux ne riaient plus. Non, il n’y a plus que cette voix basse et lente, suave et destructrice. Le murmure de ton âme, celle qui se consume à mon contact, celle qui me désire et m’enchaîne bien trop étroitement. « Je te veux pour ce que tu es…. Ce que tu vaux… Ce que tu veux… » Mes prunelles étaient si incisives, plongeant dans les tiennes, les écorchant vives. Je voyais déjà le sang baigner tes iris, colorer tes pommettes. D’un mouvement de main, la porte calqua presque mollement, fronçant légèrement les sourcils en te fixant. « Je ne veux pas du reste. » Je me redressais, la froideur retraçant la profondeur de mes traits, écorchant ma joue d’une fossette. Mes prunelles brûlaient encore et toujours les tiennes, noyant tes ressentis dans un véritable tsunami de glace. « Et si tu en as besoin… C’est que nous ne parlons plus de la même chose. » Pourquoi viens-tu tout gâcher ? Je ne veux pas de ton amour et de ta frustration. Je ne veux pas de ta tendresse et de tes mots doux. Je veux ton pouvoir et ta présence, ta colère et ta haine. Je veux ta présence et ta dévotion, toi et sans ton cœur. Comment pourrais-je te désirer, toi qui peux me tuer ? Comment pourrais-je céder, alors que tu m’effraies ? Comment pourrais-je vivre dans ton ombre ? Comment puis-je t’aimer, toi qui es si incontrôlable ? Tu es un démon, celui qui viendra danser sur ma tombe et je ne peux te céder ce que j’ai abandonné il y a trop longtemps. Je ne suis ni un jouet, encore moins un homme. Je n’ai plus de cœur, je l’ai écorché, découpé, éparpillé dans un rêve que vis seul. Je pensais que tu l’avais rejoins, je pensais que tu te tiendrais avec moi, bercé par mes murmures d’horreur. Mais je me suis trompé. Tu es restée captive d’une image, captive de mensonges.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Sam 23 Aoû - 15:47
Audric & Silver
Depuis que tes lèvres ont entravés ma chair de leur marque de luxure, mon esprit perd pied se dérobant dans un gouffre de colère, d'envie et d'isolement, si seulement je comprenais ce que tu m'as fais..
Je me perds dans les prémices d'une émotion que j'avais enfouis en moi et promis de ne plus jamais ressentir. Plus jamais. Ça je me l'étais répété durant des heures, même des jours. Et pourtant j'avais bien l'impression qu'encore une fois elle tentait de prendre le dessus sur moi. Mais je comptais bien l'occulter comme un mal, comme si j'avais besoin d'un exorcisme, pas question de retomber dans ce piège. La torture en un seul mot maudit, que je n'osais même plus prononcer. Pour moi il n'avait plus de signification, il ne voulait rien dire à part souffrance, pure et dure, lente et latente. Déceptions en masse. Je n'étais pas faible, je ne retomberais pas dans cet engrenage infernal. J'avais déjà baissé l'échine une fois pour cela, mais cette fois je comptais bien garder ma tête lever, même face à toi Saddler.
Tu te retournes pour tomber face à moi, tes expressions me fissurent de l'intérieur. Il n'en fallait pas plus pour que ma colère reparte à l'assaut de mon corps, qu'elle prenne le contrôle à nouveau. Mélange de déception et de fierté bien trop de fois ébranlée par toi. Je vois tes lèvres se plisser, tu t'apprête à parler, non ferme là. Je ne veux plus t’entendre, ne dis rien, ne gâche pas tout ça. Arrête de jouet avec ça, c'est de ta faute si on en est là. Je regrette tellement. A ce moment tu fais renaître en moi des images que j'avais enterrées, brûlées, écrasées. A cet instant, plus que jamais, tu es le portrait craché de Brennan. Tu ne vaux pas mieux que lui au final. Tu es mon bourreau, celui qui exécutera ma dernière sentence, la finale, la fatale.
Toi, celui qui s'amuse à me fracasser de l'intérieur à jouer avec moi comme avec une poupée de chiffon. A souffler le froid, puis le chaud. Mes nerfs s'agitent, deviennent fous, n'en peuvent plus, mais à quoi tu joues ? Ton but serait-il de me rendre totalement folle ou haineuse envers toi ? Si c'est le cas, j'ai l'honneur de 'informer que tu réussis ta mission à merveille. Il n'en fallait pas plus qu'un comportement semblable à celui ci pour que j'ai cette envie éreintante de te frapper, de te gifler avec toute la force que je peux avoir, de te cracher ma haine au visage. Tu n'en mérites pas moins, je ne suis pas ton jouet. Tu es un monstre, quoi que tu dises, quoi que tu en penses, tu es une créature ténébreuse même avec ceux qui veulent t'aider, ceux qui te veulent du bien.
Je t'écoutais sans le vouloir, je ne le voulais pas, mais tu m'y obligeais, tes prunelles forçant les miennes à plonger dans leur océan de dureté et de froideur. Le jeu est terminé, tu remportes la partie. Je me retire, je ne veux plus rien de toi, plus rien du tout. Tu me tues à chacun de tes mots, je ne veux plus te voir, plus rester avec toi. C'est finis, j'ai assez jouer avec toi, un jeu bien trop dangereux pour nous deux. Il ne t'a peut-être pas touché, mais moi si, il m'a explosé. J'ai déjà bien assez mal comme ça. Ta dernière phrase reste en suspend, je ne veux pas entendre tes derniers mots. Je t'en supplie avale les, étouffes toi avec mais ne me les crache pas au visage. Je sursaute un peu la porte se claque, ce n'est rien à côté de la gifle que tu viens de m'octroyer avec tes lèvres, tes mots putrides et dégueulasses.
Cependant je ne suis pas la petite marionnette faiblarde et sans caractère que tu as l'impression d'avoir face à toi. Je suis bien plus forte, je le sais. J'ai déjà connus pire que toi, si c'est possible, on a déjà assez joué avec moi, avec mon cœur. Tu n'es qu'un bourreau supplémentaire Saddler, sache le. Je me redresse, ma main quittant sèchement, avec violence ton corps, ta peau douce, d'une douceur trompeuse. A l'intérieur tu es tous sauf doux, tu es dur comme le roc, une pierre que je viens de me prendre de pleine face avec violence, soudaineté. Je me maudis, moi et mon impulsivité qui finira par me condamner. J'en ai assez d'agir sans réfléchir, cette spontanéité causera ma perte si je continue sur ce chemin. Pourtant avec les autres j'arrive à me contrôler mais pas avec toi. Mais pas avec toi, mes mots sortent de ma bouche avant que je n'ai le temps de dire si oui ou non c'est opportun de le te le faire savoir.
Connard. Enflure. Tu me rends si faible. Je ne veux pas t'aimer, je me le refuse, comme je m'interdisais de dire ce mot et pourtant... Ça commence à m'étreindre et je ne veux pas, je refuse, pas toi. Continue d'être si mauvais, vas-y je ne te retiens pas, raisonne moi, parce que j'en suis incapable. Que l'amour s'écorche et se vide face aux barbelés qui entrave mon cœur, qu'il bute, se casse, explose, meut contre la pierre qu'il le recouvre. Je le vois dans tes yeux, tu me donnes envie de vomir, je ne serais jamais assez bien pour messire, tu me donnes envie de crever. Tu veux me faire mal, tu veux m'apprendre, tu veux que je ne sois que déraison et noirceur. Mais ça je le suis déjà, depuis pas mal de temps. J'ai des secrets, peut-être pas autant que toi, peut-être pas aussi noir, mais ils sont ténébreux ça tu peux me croire. Je ne suis plus une enfant. Je ne me laisserais plus manipuler par ce que je ressens, plus jamais, pas même pour toi, sûrement pas pour toi, tous sauf toi.
Je me recules, je ne veux plus sentir ton aura malsaine m'entourer, ton odeur s'infiltrer en moi comme un poison hypnotisant. Je ne peux pas t'avoir comme tu m'as, et tu ne peux pas me voir comme moi je te vois. C'est bien trop risqué, pour toi, pour moi, pour toi. Je préfère mourir, plutôt que de t'aimer, ne serais-ce qu'une seconde. Tu détruis tout ceux qui t'aime, je le sens. Je peux te parler, je peux t'affronter, même si tu ne cesses de me traîner dans la boue, de m'humilier. Une vélane c'est féroce tu dois t'en douter, ne joues pas avec ça. Car crois moi, une vélane en furie ça n'est jamais beau avoir, c'est pire qu'une oraison funèbres, quand nos pores se transforment, quand la beauté s'enfuit de nos traits et que l'horreur s'empare de notre derme. Je me contrôle, autant que je le peux, peut de personne me sorte de ce contrôle, juste une, juste Brennan, toujours Brennan.
« Je n'ai rien à te donner de plus Saddler, ne prends pas tes désirs pour des réalités. »
Je m’enfonce dans le déni le plus profond, mais je préfère nier que de faire face à cette horrible vérité. J'y coule, je m'y noie, je préfère faire ça, je m'éloigne de la réalité, je ne veux pas l'affronter, je ne suis pas prête. Pas pour toi. Je ne suis pas blessé, je n'ai pas mal, je suis furieuse que tu me prennes comme un petit jouet amoureux de toi, une fille de plus à te courir après.
« Je n'ai certainement pas besoin de toi, ou de ça, pas avec toi en tout cas. »
Rebute moi, dégoûte moi, au fond tu as bien raison. Ma voix n'est qu'un murmure, une douche glacé, dure. A l'instar de mes yeux, qui se noircissent peu à peu mais pas par le désir cette fois, par la haine que tu provoques en moi. Je m'éloigne encore, toujours un peu plus, jusqu'à buter contre le mur derrière moi. Je préfère respirer cette odeur de poussière et de renfermé, que la tienne qui m'étouffe. Je m'éloigne de tes mots, de tes yeux. Je baisses les miens, le sol de pierre est tellement plus doux que tes prunelles. Ma mâchoire se resserre, j'ai honte d'avoir faillit franchir cette limite, je croise les bras, masquant mes poings qui se serrent tellement que mes phalanges en sont devenues blanches comme la neige.
«C'est très clair, je t'offre mon don pour ton combat et pour ce qu'il représente, pour rien d'autre. Parle moi de ça, au lieu de dire autant de conneries ! Je veux que tu m'apprennes, que tu me formes, rien d'autre, jamais.»
Je me referme comme une coquille, sur moi même, la fleur se clos, redevient un bouton, la lumière s'éteint, c'est la fin. Ma fierté presque brisé, malmené, rené, plus forte que le reste. Je veux partir, je veux m'enfuir, mais tu es devant cette porte.
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Mer 3 Sep - 23:07
Lorsque le déni défonce.
« Alors laissons mes désirs à l'état de fantasmes. » Un souffle, un murmure, un écho à tes paroles. Mes prunelles croisent les tiennes, et le temps d'une micro-seconde, un léger sourire se glisse sur mes lippes. Horrifiant sourire. Tu n'as pas besoin de moi. Je ne suis rien. Tu n'as pas besoin de moi. Evidemment. C'est moi qui suis à tes pieds pour quémander ton soutien et ton don. C'est moi qui trempe dans ta fierté, qui m'en imbibe et coule dans le sens de ta rivière d'or. Je ne suis qu'une pourriture saupoudrée d'argent, qui tente d'être assez bien, qui tente d'être parfait, qui se drape d'un paraître lisse et tentant. Je ne suis rien. Je ne suis qu'un parmi tant d'autres. Tu n'as pas besoin de moi. Redis-le je t'en prie. Dis-le encore, Silver, que tu n'as pas besoin de moi. Tes paroles résonnent dans mon crâne. Elles sont violentes. Elles claquent, elles rebondissent, elles percutent et me déchirent de l'intérieur. Je ne suis rien. Je ne suis qu'une poussière dans ton univers. Je ne suis qu'un humain. Pourquoi toi, si grande et désirable, si belle et puissante, si ténébreuse et effrayante aurais besoin de quelqu'un comme moi ? Je ne suis qu'un beau parleur, un manipulateur, un orateur, un véritable enchanteur. Je suis l'homme qui unis les peuples, je suis l'homme qui manie vos désirs et les ravivent, les enflamment. Je nourris vos colères et vos haines, je les attise et les guide vers un même ennemi, un même but. Je suis quoi, si ce n'est l'image d'un leader, le futur icône d'un sauveur ? Je ne suis qu'un pion, le visage d'une cause, je ne suis rien. Je ne suis qu'un humain, de la chair et du sang. Je suis comme les autres, un tas d'os et une baguette aux bouts des doigts. Je suis à tes pieds comme les autres. Je ne suis pas différent. Je ne suis rien dans ton monde, un grain de sable dans ton univers. Je ne suis qu'un homme parmi tant d'autres. Tu n'as pas besoin.
Un léger sourire écorche mes lèvres, alors que je détourne le regard. Je ne t'observe pas t'éloigner. Je suis en train de te perdre. Mais t'ai-je réellement posséder à un moment donné ? Non. Jamais réellement. Je l'ai su, l'espace de quelques instants. Je l'ai savouré quelques secondes, j'en ai profité une nuit. Je l'ai ignoré quelques jours. Et te voilà face à moi. Tu es une véritable démone. Tes mots sont semblables à un torrent d'acide qui se déversent en moi. Tu as brisé quelque chose Silver, tu as créé une nouvelle faille, tu y a plongés tes griffes monstrueuses et tu as tiré, forcé. Tu as déchiré mon corps et mon âme, et tu t'y glisses à l'intérieur. Ta rivière corrosive me bouffe de l'intérieur, je me noies dans mon propre sang, mélange visqueux de chair et d'os, de sang et d'eau, d'acide et d'horreur. Mon âme s'échappe, elle s'écoule, tu l'extermines. Tu écrases le peu d'humanité qui me restait. Tout entier, je m'enfonce en moi-même, véritable implosion silencieuse.
Un instant, je repose mon regard sur toi, interdit. Tu es là, tu t'éloignes et tu croises tes bras. Tu te fermes, tu te refermes, c'est la fin. Tes paroles signent l'arrêt de ce jeu, de cette chose qui me nourrissait d'un espoir et d'une motivation nouvelle. Quelques secondes, je fronce les sourcils, profondément agacé par tes paroles. Tes ordres me cognent. Tu m'offres ton don et rien de plus. Ton attention et ta dévotion sont trop précieuses pour être gâché. L'envie de me fondre sur toi, de te donner un baiser violent me foudroie. J'ai envie de serrer mes doigts contre tes poignets, t'empêcher de me repousser pour t'accueillir dans mes bras. Pourquoi ai-je cette envie ? Pourquoi créés-tu des choses si insensées en moi ? Tu m'énerves, bordel.
Mon sourire dégueulassé par la colère déforme mes lèvres lorsque j'entends tes dernières paroles. Tu veux que je devienne ton mentor. Evidemment. Tu ne comprends rien. Je souffle, presque las, un sourire presque forcé sur les lèvres : « Que veux-tu que je t'apprenne Silver ? … » J'haussais légèrement les épaules, t'observant, sincère dans cette question. « Mentir ? Manipuler les gens ? Tu le fais déjà sans moi. » Je fronce légèrement les sourcils, une once de dégoût sur le visage. J'ajoutais, presque amer : « Tu as, tout ce que je n'aurais jamais. » Le véritable pouvoir. Alors j'obtiendrai ce que je pourrais avoir. Notre monde. Notre société. Le futur de notre communauté. La protection des notre, celle de l'essence même de notre magie. « Je n'ai rien d'autre à te donner, à part des promesses. » Je n'ai rien à te donner. Rien à t'offrir. Juste du vent, juste des paroles. Je ne suis rien. Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Je ne suis pas ce que tu crois, ce que tu ressens, ce ne sont que des illusions, des mensonges. Ni dieu, ni démon, ni ange, ni Lucifier. Juste un humain, un sorcier parmi tant d'autres. Un élève paumé, un élève égocentrisme et stupide qui s'est perdu dans des idées de grandeur, des folies vengeresses. Qu'est-ce qui ne tournes pas rond chez toi Silver ? Pourquoi m'as-tu fais confiance ? « J'ai rien d'autre à donner. » Non. Rien. Absolument rien. C'est le vide. Le néant. C'est ce qu'il y a en moi. Juste une plaie béante. Et toi, tu es comme toutes les autres. Tu désires sans savoir, tu réclames sans connaître, tu clames sans te soucier de la réalité. Ton assurance, ton indépendance, cette putain de puissance m'écrase et me brise. J'aimerai être comme toi, j'aimerai pouvoir ressentir réellement et comprendre ce qui m'étreins. J'aimerais savoir être plus fort et plus grand. Peut-être aurais-je été assez digne de toi, juste quelques minutes. Tu perds ton temps n'est-ce pas ? Je suis vide. Je n'ai rien. Je suis pauvre. On m'a tout pris, tout volé, je n'ai jamais appris à être ce que tu désires, je ne sais pas l'être. C'est effrayant, c'est inutile. C'est un obstacle à mes objectifs, alors cesses donc de me rendre faible. Décroises tes bras, redresses toi, et reviens moi fière et indomptable. Je désires cette Silver, je désire cette Vélane puissante et écrasante. Celle qui me retourne les trippes d'un seul regard. Celle qui me donne l'impression de ne pas être seule.
Apprends-moi toutes ces choses. Je t'écorcherai le cœur de mes lèvres. J'étancherai ta soif, soignerai tes fièvres. Mais guide-moi dans toutes ces idées folles.
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Dim 7 Sep - 21:34
Audric & Silver
Depuis que tes lèvres ont entravés ma chair de leur marque de luxure, mon esprit perd pied se dérobant dans un gouffre de colère, d'envie et d'isolement, si seulement je comprenais ce que tu m'as fais..
Tu n'avais tout simplement pas le droit. Je te l'interdisais. Tu étais en train de me retourner le cerveau, de jouer avec mes émotions, tu m'écrasais de l'intérieur et faisais de moi l'être le plus lunatique de ce château. Tes désirs à l'état de fantasmes ? J'en lâcherais presque un rire amer. Bien sur qu'elles ne resteront que des fantasmes, c'est toi qui me repousse, qui m'éloigne. Tu ne veux pas du restes. Tu l'as toi même dis, alors contient tes paroles, tais-toi ne dis pas des choses de la sortes. Je ne suis pas ta marionnette putain. Tu veux quoi ? Faire comme tout ceux qui ont bien trop joué avec mes émotions ? Devenir l'objet qui attise ma haine ? Ne laisse pas naître d'espoir en moi qui serait vain, je serais capable de m'y accrocher même en sachant que la chute sera mortelle. Tu éveilles et déclenches mes passions, une flopée de sentiments bien trop immense pour ma personne. Tu veux que je me noies ? Mais je ne suis pas si faible, je vais rester à la surface, tu ne m'enseveliras pas.
Ton sourire, si mauvaise, si malsain, qui déformerait presque tes traits si parfaits donnerait pratiquement la chair de poule. Ton vrai visage apparaissait devant moi, mais je n'en avais pas peur, je l'affrontais. Tu n'avais plus de masque l'espace de quelques secondes, si ce n'est moins et pourtant je garderais cette image gravée à vie dans mon esprit. Le véritable Audric Saddler. Tu étais un être horrifiant, mais terriblement tentant. Je plonge mes orbes dans les tiennes, j'ai l'impression de voir clair dans l'océan qui se déchaîne à l'intérieur. J'aimerais tellement que tu t'ouvres, que je comprennes, ce qui peut déclencher cela en toi. Ce que tu penses réellement. Pourquoi tu ne veux rien me dire ? Pourquoi tu te fermes de la sortes ? Un instant noir, puis blanc, gentil, mauvais, ouvert, fermé, je deviens dingue en ta présence. J'ai l'impression de danser une valse sur la mauvaise musique, tantôt lente, puis rapide, mes pas s’emmêle, je ne trouve le rythme, je me perds. Tu es mon partenaire dans cette danse folle, c'est toi qui la mène, tu es le cavalier qui nous fait fauter.
Ne fais pas naître en moi quelque chose que tu ne pourras pas contrôler. Ma haine. Ne me force pas à te haïr, car quand je le fais, je ne le fais pas à moitié. Quand j'hais tout mon corps s'embrase de ma haine pour la reporter sur la personne visé. Il ne reste de celle ci que des cendres au matin, je remporte le combat et part vers de nouveaux horizons. Soit franc, soit honnête rien qu'une fois, arrête de tenter de mettre des barrières entre nous, laisse juste faire les choses une fois pour toute. Voilà la plus grande différence qui nous sépare. Je prends les choses telles qu'elles viennent, je les arrange parfois à ma façon, je vis au jour le jour, pour moi l'avenir n'as pas de forme précise, seul ses contours sont dessinés. Mais toi tu as un besoin de tout contrôler, tu hisses des barrières solides et personne ne peut t'approcher. Tu es humain, tu es comme tout le monde, tu as besoin de vider ton esprit parfois. Laisse toi aller juste une fois.
Je m'éloigne, je fais ce que tu me demandes, ce que tu m'as ordonné de faire. Et pourtant ça n'as pas l'air de te plaire. Tu n'es qu'un labyrinthe dans lequel je suis perdue, je ne trouverais jamais l'issue. Je ne veux qu'une chose, connaître une nouvelle fois la caresse de tes lèvres sur les miennes et tes bras autour de moi. Pourquoi ça me fait si mal que se soit toi qui me repousse ? Je ne suis pas le genre de fille qui déborde d'affectivité alors pourquoi toi ? Je te giflerais bien pour toutes ses questions qui naissent en moi par ta faute. Mon esprit est d'ordinaire bien plus tranquille que ça, mais plus depuis que tu es entré dans ma vie. Désormais mon crâne est une immense énigme à laquelle il n'y a pas de réponse, un immense fouillis. Cesse de me blesser, et je ne serais plus amère, cesse d’être distant et mon aura t'entourera.
Je reste stoïque, les bras toujours croisé, droite comme la justice alors que ton sourire plein de colère m'effleure me tue de l'intérieur mais n’atteins pas mon visage. Je t'écoute attentive, mes lèvres se plissant en une moue dégoûtée. Ne me fais pas penser que je me suis trompée. Ne me fais pas croire que tu n'es rien d'autre qu'un simple garçon ordinaire. Moi plus puissante que toi ? Tu es aveugle ou idiot ? Qu'es-ce qu'il te prend ? On dirait un enfant qui pleurniche sur son sort. Perdrais-tu ton étoffe de roi qui je pensais t'allait si bien au teint ? Ton amertume me foudroie, tu n'es qu'un homme après tout.. Mais je sais que tu es différent. J'ai tellement foi en toi et je sais que ce sentiment ne fera que s’accroître. Tu es devenu mon modèle, mon leader, mon guide.
Je secouais la tête, un rire sans joie s'échappant un instant de mes lèvres alors que je m'approchais de toi, mes orbes ayant viré à l'argenté. J'étais droite, j'étais pleine de ma fierté, je ne me laissais plus impressionner par tes paroles, ton regard. Je me plantais devant toi, presque trop proche.
« Tu nous fais quoi là Saddler. »
L'une de mes mains s'enroula autour de ta cravate baissant ton visage vers le mien pour que nos yeux puissent s'affronter, alors que l'autre tenait ton menton en place pour que tu ne puisses pas détourner la tête.
« Tu es né pour être un leader, un guide. Tu es puissant, je le sens, je le sais. J'ai confiance en toi, je prends tes promesses certes ne se ne sont que des paroles dans ce cas agis ! Tu as dés gens derrière, toi, tu m'as moi. »
Tu étais notre futur à tous, mais pas si tu pensais de cette manière. Réveil toi. Tu t'enlise là, avance, fait front. Je te fis comprendre dans mon regard que j'étais tout sauf en train de plaisanter. J'étais en roc, une pierre que tu prenais, j'avais l'impression, plaisir à effriter.
« Arrête de te renferme sur toi même comme ça tout le temps, tu vas te laisser bouffer de l'intérieur ! Je te comprends mieux que tu le crois tu sais. Dans un sens nous sommes identiques, et je sais que tu l'as compris. »
Nous sommes sur la même barques, deux âmes qui s'opposent autant qu'elles se rapprochent. Qui s'attirent, autant qu'elles se repoussent.
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Audric A. Saddler
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Sujet: Re: Cette passion d'une soirée qui incendie mes journées Sam 13 Sep - 16:03
Lorsque la peur se glace.
Tes doigts approchent, véritables serres de rapaces. Que fais-tu sombre folle ? La tension coule autour de ma nuque, tu m'attires à toi, toi qui est bien trop proche de moi. Une envie gronde, véritable tonnerre dans le royaume qu'est mon être. Je n'ai qu'une envie : te fuir. Tu ne peux pas faire cela, Silver, c'est bien trop dangereux. Frôle-moi si tu le désires, mais ne me touches pas. Et pourtant la douceur de ta peau s'écrase contre mon menton. Un indicible désir, bâtarde d'envie qui me crève et m'empale. Tes doucereuses paroles s'envolent, volètent et s'écrasent sur moi d'une violence insoumise, réveillant un peu plus encore la bête ronronnant qui réclame son dû. Pourtant tu ne laisses au creux de ma bouche que le goût amer de la colère. Tu n'es qu'une garce, une véritable tentatrice. Tu es une créature envoyée par le diable pour venir me détourner du droit chemin, malgré tes paroles. J'aimerai pouvoir te croire, oh oui, savourer la fierté qui résonne dans tes dires, la force qui s'en dégage mais je ne pourrais pourtant m'y soumettre. Tu m'agaces, toi et cette cascade d'or qui coule amoureusement contre tes épaules et ta nuque. Tu ne me connais pas, non, tu ignores qui je suis, alors épargnes-moi ce numéro. Tu ignores qui je suis et ce dont je suis capable pour parvenir à mes fins. Ecartes-toi, tu n'es qu'un insecte qui prend un malin plaisir à arracher les ailes de tes adversaires. Celles de mon ange s'arrachent, elle se perd dans ses ombres et son malheur, te noyant dans une lumière écarlate. Tu veux te hisser à mes côtés, te mettre derrière moi, mais je n'en veux pas. Tu ne me connais pas Silver, alors cesses de cracher ces conneries, elles dégueulasses tes lèvres rosées, me donne envie de les tâcher de sang, te faire goûter la mordante vérité. Cela ne fait qu'une semaine que nos chemins se sont enfin croisés, que nos destins se sont percutés et tu oses cracher que tu es comme moi, que tu me comprends… Qu'as-tu compris, dis-moi ? Tu ne sais pas ce qui loge dans mon crâne et dans la cage morbide que sont mes pensées. Tu ne sais pas ce qui coule dans mes veines et encore moins ce désir nocif qui m'infecte au plus profond de moi. J'ai envie de te briser, j'ai envie de t'entendre geindre et me supplier. Je ne suis pas un jouet, pauvre vélane, je serais Roi de notre futur Monde, Créateur d'une nouvelle Ere.
Je suis une âme en peine, un esprit magnétique. Mais que dois-je dire de la tienne ? Nous sommes des aimants et je ne cesse de voguer entre deux états, négatif puis positif, je t'attire brillamment pour te rejeter sincèrement lorsque tu me frôles. Le contact de tes doigts m'est insupportable, toi qui est plus jeune, toi qui me parle comme si tu étais supérieure à moi. Mes prunelles de glace plongent dans l'acier en fusion de tes iris. Magnifique tentation, un léger rictus de dégoût détruit la platitude de mon visage, écorchant mes lèvres, prêt à délier ma langue. Je détourne le regard, la tête, m'écarte du contact de tes doigts alors que tu tiens toujours cette cravate qui me fait laisser bien trop proche de toi. Et je crache un poison sombre, un venin affamé qui n'attends qu'une seule et unique chose : entrer en contact avec ton corps. « Laisses-moi rire… » Cours Silver. Pars vite et reviens tard. Ne me laisse pas le temps de glisser mes griffes monstrueuses pour arracher ta peau et ton corps, ne me laisses pas le temps de t'atteindre. Ma colère est tenace, mon amour est vengeur, et mon désir est destructeur. Je t'ai désiré une nuit, je te réclame silencieusement, encore. Je te déteste déjà, je t'en veux à peine et cela ne cessera jamais. Je t'en veux d'être là, tu me révulses pour ce que tu réveilles en moi. Tu n'es pas ma Reine, tu n'es pas mon Ange, je ne veux personne d'autre dans cette vie d'illusions. Tu n'es rien, si ce n'est un fantasme vivant. Ils ne sont pas fais pour être vécus, ils sont là pour me donner envie de continuer, de poursuivre et m'accrocher. Pars, Silver. Pars avant que je ne te blesse, pars avant que nous entrions dans une valse de haine et de désir. « Je ne me renferme pas. On ne se connaît pas. » Une douceur vindicative siège sur mes lèvres pâles. Mes éclats de glace brillent, fugaces et salaces. Je sais que tu n'es pas comme les autres, je l'ai compris, mais jamais je ne te souhaiterais d'être comme moi. Perdu dans un autre monde, noyé dans tes propres mensonges, pendu aux pieds d'un besoin absolu de vengeance, consumé par une solitude quasi éternelle. Sais-tu ce que ca fais de voir l'unique personne que tu aimes te tourner le dos ? Sais-tu ce que cela fais lorsque la personne que tu as construis durant des années deviennent la personne qui désire le moins ta présence ? Je suis seul Silver, Roi d'un univers de mascarade. Je me mens, je valse dans une vie qui ne m'appartient plus. Je suis un fantôme dans mon propre corps.
Mon regard viens vers toi. Mes doigts effleurent les tiens te guidant un instant, me libérant du joug du tissu. Je suis happé encore, bien trop violemment vers toi, cet acier mouvant, ton aura éteinte qui pourtant je ressens encore. Un souvenir cuisant et ancré d'une soif sensuelle qui revient et me laisse silencieux encore. Je souffle tout bas, un murmure, véritable promesse : « Qui sait. Tu pourras te permettre de tenir de tel propos dans quelques mois. Mais pas au aujourd'hui. » Ni demain. Ni jamais.
Je me redresse et m'écarte, crevant brusquement cette envie de te voler un baiser, de te serrer au point d'entendre tes côtes cracher. Je me tais et après un dernier regard je passe la porte, allant rejoindre la salle commune et le silence de mon dortoir, le réconfort de mes livres.
Adieu Princesse de mes Maux, Bonsoir Roi des Horreurs. Mon désir coule à flots, Répand en moi un torrent de douleur.