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 « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥

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MessageSujet: « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥   « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥ EmptyMar 1 Juil - 14:13

eollas and wallace
you're the bravest and kindest and wisest human being
I have ever had the good fortune of knowing.
Il me semblait que tout me ramenait à l'obscurité latente de cette pièce. À la fraîcheur incroyable de ces murs de pierre, qui s'étaient imprégnés des moindres secrets, des moindres confidences qu'ils avaient pu entendre, des moindres soupirs de désir ou de colère. Des échos de quelques cris, de pleurs, de menaces. Au distinct jeu de lumières qui s'étendait langoureusement sur les meubles, imaginant quelques ombres, quelques recoins dissimulés dans ce disparate mouvement lumineux. La brillance presque irréelle de l'instrument de musique, posé presque avec adoration sur un fauteuil, l'éclat des cordes qui rayonne lorsqu'un rai solaire vient se poser sur sa surface. Je ne peux oublier l'amère sensation de cet ami que la colère m'avait envoyer au loin. Et les heures d'intense concentration pour nettoyer et effacer les vilaines blessures que j'avais pu lui causer. Ce compagnon d'âme, cette deuxième terminaison de mon bras, celui qui sait exprimer toutes les tensions et les incendies de mon être par un incroyable flot de notes mélodieuses. Saccadées parfois, arrachées à l'instrument par l'archet violent et vif, qui n'attend aucun relâchement. Des cris presque, hurlés dans le silence religieux de mes appartements. Parce que depuis les festivités de Noël et tout ce qui s'en suivit, un creux s'était imposé à l'intérieur de moi. Rongeant lentement mon âme, mon être, tout ce qui me composait. Une douleur, une absence. Un manque. Que le sevrage n'avait jamais réussi à éteindre. La colère. Les mots qui dépassent la pensée. L'incompréhension de l'un envers l'autre, inversement. Uen tension qui avait été relâchée avec trop de colère, de tristesse, de déception. Un vicieux chantage qui avait éclater ce que j'avais mis des mois à bâtir pour revenir au néant qui m'avait accompagné tout au long de ma vie. Le noir, le silence. La solitude.

« T'es vraiment... con ! Mais t'as raison le plus con dans cette histoire c'est sûrement moi. J'ai été assez con pour y croire en tout cas. Bravo, Wallace, t'as bien fini par me convaincre que tu m'aimais. J'avais même l'intention de t'inviter au bal tu vois. Mais t'as raison, je suis vraiment un imbécile. » Ces mots crachés avec une violence inouïe sur mon être déjà brisé par l'immonde vipère. Qui avaient ajouté à ma peine, une douleur infinie. Et de longs mois, à se croiser sans se voir. À observer cette face fatiguée mais qui résiste encore et toujours. Qui sourit, qui se bat. Alors que j'avais presque abandonné. De longs mois à réfléchir, à envoyer ces introspections aux quatre coins de mon esprit. À cogiter, encore et encore, mon regard observant vaciller les flammes dans l'âtre de ma cheminée. Et une résolution. Celle d'aplanir les coins et d'accepter de révéler la vérité. Enfin. Parce que se résigner aux faits était comme s'admettre vaincu. Et Wallace Von Hammerschmidt n'admettait jamais la défaite, quelle qu'elle soit. La subtilité n'avait pas fonctionné comme je l'avais espéré, à mon grand regret. Il fallait donc être clair et concis, choisir de jouer comme l'infirmier pour se faire comprendre de lui.

Lapant le reste de cognac qui miroitait au fond de mon verre, j'en apprécie la texture et le goût qui s'ancrent dans ma gorge. Mon manteau est déposé la patère et ses pans laissaient échapper un doux balancement au rythme de la brise qui s'infiltre depuis les fenêtres grandes ouvertes. Il fait beau. La fin de l'année scolaire est bientôt là, tout se rapproche, rapidement. N'ayant nullement envie de rentrer en Allemagne pour retrouver l'atmosphère austère et froide du Manoir, je suppose que mes appartements et l'entendue verdoyante et intarissable de secrets du château conviendra très bien. Pour le moment, il me faut me lever et prendre mon courage à deux mais. En quelques mouvements, ma chemise d'un violet royal est remise à sa place, nettement soignée, froissée à quelques endroits par mes mouvements las dans le sofa. Je passe instinctivement une main dans mes cheveux pour rapidement me rendre compte que j'avais décidé de couper cette masse ondulante. Un changement de plus dans ma vie, à y croire ce qui était arrivé depuis le début de cette année scolaire. Il me semblait bizarre de me regarder dans la glace, sans ces quelques mèches bouclées qui venaient s'échouer sur mon front. N'ayant pas eu de commentaires désobligeants -et qui oserait en faire, d'ailleurs ? L'avantage d'être terrifiant aux yeux des élèves- je pouvais me laisser penser que cette nouveauté me correspondait bien. Fermant d'un geste de main mes appartements, je me dirigeai vers les escaliers. Descendant les marches partagé entre l'envie et la peur d'être déçu, une nouvelle fois. Et plus mes pas me rapprochaient de l'infirmerie, plus les battements de mon cœur s'accéléraient. Je toquais doucement, donnant indication de mon arrivée. Puis ouvrit la porte, la gorge serrée. M'avançant, le plus calmement possible qu'il m'était donné de le faire. L'infirmier s'apprêtait certainement à sermonner un élève récurrent de ces lieux avant de lever les yeux sur le nouvel arrivant et de rester les mots clos dans sa propre bouche. Muet. Stupeur ? Surprise ? Qu'en savais-je réellement ? Il n'y avait que lui pour m'en informer. « Bonjour, Eollas. Je suppose qu'il y a des zones d'ombres à éclaircir. »  
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MessageSujet: Re: « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥   « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥ EmptyMar 1 Juil - 15:35


I WAS SO ALONE AND I OWE YOU SO MUCH
With this heart i have the power to blame youre eyes, I sing till the day wakes up a bright shine at the heavens sky, my heart burns. They come to you at night, deamons, ghosts and black elves. They crawl up from the cellar rows and will take a lok under your bed. They come to you at night, like ghosts.

L'infirmerie. Mon fief, le seul endroit où je suis sûr de pouvoir régner en maître. J'aime cet endroit, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il est loin d'être aseptisé. Je fais ce que je peux pour qu'il soit le plus chaleureux possible, histoire d'accueillir les malades et les blessés dans des conditions convenables. Je ne me souviens que trop bien ce que ça peut faire de se retrouver dans une chambre blanche, sans aucune chaleur et avec seule compagne le désespoir. Ici, c'est certainement pas vraiment le cas, ce n'est qu'une infirmerie, pas un hôpital et je ne pense pas vraiment qu'un jour un élève soit aussi gravement blessé que j'ai pu l'être, du moins pas dans l'enceinte du château. Ce serait horrible sinon. Mais au moins, je peux avoir la satisfaction de me dire que je fais tout mon possible pour qu'ici, les élèves se sentent le mieux possible. Parce que c'est aussi ça mon travail, aider les élèves à se sentir bien et ce n'est pas forcément facile quand on a affaire à un tas d'adolescents.

Aujourd'hui, comme beaucoup d'autres jours, j'y suis resté enfermé. Depuis Noël, je n'ai plus vraiment le goût d'aller me promener dans les couloirs, à la recherche de pauvres petits élèves blessés. Tous savent où se trouvent l'infirmerie et les professeurs savent comment m'appeler si jamais ils avaient besoin de mon aide. Alors je passe le plus clair de mon temps, entre ses quatre murs, ils me rassurent. C'est étrange à dire, mais je sais qu'ici, rien ne peut m'échapper, c'est mon lieu à moi. Tout comme les professeurs peuvent se sentir en sécurité dans leur salle de classe, parce qu'elle leur appartient d'une certaine façon, cette infirmerie est mon nouveau chez moi. Et puis même si je ne me l'avoue pas totalement, l'avantage de cette infirmerie c'est que je suis sûr de ne pas y croiser Wallace. Certains de ses étudiants arrivent ici à cause de lui, mais lui ne vient jamais. C'est un autre point positif de ces lieux. Depuis Noël, j'ai l'impression d'avoir été trahi, je n'arrive plus à passer l'éponge. Je dois me faire une raison, Wallace est de l'histoire ancienne et il peut martyriser tout les élèves qu'il veut, ce n'est pas moi qui ira lui dire quoique ce soit. Ce n'est plus mon problème. J'ai déjà bien assez donné. Mon cœur se sert à cette idée, j'ai l'impression d'être un imbécile et malgré le temps qui a pu passé depuis, la douleur est toujours aussi vive. Tu t'es fais avoir Lewis, il faut te faire une idée. Je me demande encore comment j'ai pu être aussi naïf. Comment ai-je pu croire qu'il puisse se passer quoique ce soit entre le professeur de Legilimencie et moi ? Fadaise.

La journée a été particulièrement éreintante, les vacances sont proches et une bonne partie des étudiants à l'air d'avoir envie de décompresser un peu, sauf que ce relâchement les amène souvent tout droit à mon infirmerie. Ça ne me laisse pas vraiment beaucoup de temps pour préparer mon départ pour Liverpool. Ce n'est pas comme s'il me restait beaucoup de choses à faire, mais je n'aime pas laisser traîner les choses. Ce n'est pas ce qui va m'empêcher de retourner chez moi pour ces vacances. Au début, j'avais l'intention de rester ici, à Poudlard, pour passer l'été, mais certains événements m'ont fait changés d'avis, je ne tiens pas à croiser quelques personnes pendant mes vacances, je préfère donc m'exiler le temps de l'été pour mieux revenir à la rentrée.

J'étais présentement entrain de soigner ma quatrième crise d'urticaire – c'est ça de vouloir s'attaquer aux plantes de la serre n°3 – quand j'entendis la lourde porte de l'infirmerie s'ouvrir à nouveau. Dos à celle-ci je n'avais aucun moyen de voir qui venait d'arriver et prit dans la préparation d'un remède je lança distraitement « Si ce n'est pas grave, assied-toi et att.. » ma gorge se serre quand je reconnais la voix de ténor de Wallace.  Qu'est-ce qu'il fait là ? Il est sensé ne jamais venir jusqu'ici ? Pourquoi s'emploie-t-il à tout casser ? Nerveux, je lâche un petit rire en comprenant ce qu'il vient faire ici. Il fallait s'en doute, ne trouve-t-il pas qu'il en a déjà assez fait ? Bizarrement, les sentiments se mélangent en moi, colère, appréhension, tension, tout ça ne fait pas un très bon cocktail. « Je vois que vous êtes toujours maître de l'euphémisme. » j'essaie de garder un air détacher, je veux lui faire comprendre que j'ai bien capté son message la dernière fois et que l'imbécile n'a pas l'intention de se laisser avoir deux fois. Je tic un peu sur ses cheveux, maintenant que je l'ai en face de moi. Mais je ne fais aucun commentaire, ça lui ferait trop plaisir, ça lui montrerait que je m'intéresse encore à lui, alors que ce n'est pas du tout le cas. « Que puis-je pour vous ? De nouveaux symptômes dont vous ne connaissez pas les causes sont apparus ? » bien entendu, je faisais références à notre rencontre dans le placard à balais, le cœur encore plus lourd à cette pensée. « Si c'est le cas, je crains que cette fois-ci je ne puisse plus rien faire pour vous. » je me retiens de lui dire qu'il trouvera très bien une autre personne pour le soigner, une certaine Vesper peut-être. Mon visage se crispe. Beurk.

Bloody Storm
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MessageSujet: Re: « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥   « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥ EmptyMer 2 Juil - 16:45

eollas and wallace
you're the bravest and kindest and wisest human being
I have ever had the good fortune of knowing.
Joie. Colère. Appréhension. Bonheur. Espoir. Déception. Rêves. Tendresse. Compréhension. Tristesse. Douleur. Jalousie. Ignorance. Un maelström d'émotions diverses par lesquelles nous étions tous les deux passés. Une suite de sentiments confus et différents qui s'étaient enchaînés, mélangés, chevauchés à n'en plus finir. L'impression que mon cœur m'avait lâché une bonne vingtaine de fois en sa compagnie. Qu'un bien devait forcément s'accompagner d'un mal. Rien n'avait été fait correctement. Tout s'était toujours déroulé à partir d'une émotion négative que nous avions réussi à détourner pour en faire quelque chose de positif, au final. Mis à part la dernière fois. Une incompréhension de notre part à tout les deux qui avait engendré des mots crus et violents. Des piques acides et vicieuses, qui pénètrent l'âme pour entailler le cœur et l'esprit. Tout avait complètement foiré. Cette sinueuse jalousie qui s'immisce dans l'âme, rongeant tout ce qui se trouve à sa portée, comme un ouragan qui s'approche d'un village. Qui détruit ce qui passe à sa portée, sans penser aux conséquences à l'arrivée. Qui réduit la raison à son minimum, laissant l'instinct décider à notre place. Créant des situations que l'on aurait tous voulu éviter, à la fin. Un vice qui grignote nos espoirs les plus fous, qui remplace le désir par la colère, l'amour par la haine. Qui entache la réflexion pour l'enfermer à double tour dans un donjon sombre et humide. Et parfois, certains actes qui avaient pour but de protéger l'être aimé, se retournent contre nous. Personne n'évaluait les risques existants alors qu'ils ont toujours été là, tapis dans ma mémoire pour me rappeler que ces effusions amoureuses n'était pas autorisées dans l'enceinte de l'école. Personne n'avait à savoir ce qui se passait entre le bienveillant infirmier scolaire et le sombre professeur de légilimencie. Personne n'avait à savoir qu'il était le seul à pouvoir toucher l'organe que je pensais avoir éteint depuis toujours. À pouvoir percer des milliers d'infimes trous dans celui-ci, de le serrer jusqu'à ce que j'en étouffe, de pouvoir m'infliger une douleur qu'il était le seul à réussir à réduire. Il était le seul à posséder un certain pouvoir sur ma personne.

Et il fallait que tout cesse. Il fallait que les choses soient dites, clairement pour une fois. Cesser les sous-entendus et entamer une bataille de front. De face. Quitte à être blessé par la suite, je ne pouvais plus vivre avec son silence, avec sa distance. J'étais comme un drogué sans sa dose d'héroïne. Il me fallait ma dose d'infirmier autoritaire et doux, colérique et résistant. Oubliant même jusqu'à ma dignité et mon sens de l'esthétique -hautement présent, soyez-en sûrs- pour aller à sa rencontre. Chemise froissée. Ce qui n'aurait JAMAIS été le cas si la situation n'avait pas été aussi extrême. Et je me trouvais devant sa petite silhouette raide, son visage rond et masculin. Les rides qui ravivent à ma mémoire que l'homme à déjà vécu beaucoup de choses et pas que pacifiques. L'éclat de ses yeux où se mélange le bleu et le gris-vert, presque semblables aux miens. Un rire nerveux s'échappe de sa gorge et j'aurais fais de même si mon éducation ne m'avait pas si bien formé à maîtriser la moindre de mes émotions. Bien que l'anxiété devait clairement se lire dans mes prunelles de glasz. Il était le seul à m'avoir réellement vu, sans défenses, sans protections. Désemparé, effrayé, colérique, impuissant, jaloux. À m'avoir vu sous mon vrai jour, sans l'éternel mur glacial et impassible que je m'étais crée depuis si longtemps pour me défendre. Pour rester le maître de moi-même. Il avait abattu toutes mes protections d'un mouvement de main, comme si tout ça n'avait été qu'un château de cartes. Un être à part entière dans ce monde. Un être unique à mes yeux.

Je tique à sa réponse. Euphémisme. Garder son calme, ne pas flancher. Il avait toujours réussi à trouver les mots maniés correctement pour toucher le point sensible. Et c'était vraiment l'un des seuls. Je me figeai à la suite de son commentaire. Mon cœur ratant un battement. Utiliser de nouveau cette même histoire pour me blesser. Une deuxième fois. Il n'en avait pas eu assez de me rabaisser avec cet incident dans le placard ? Apparemment, non. J'attrapai l'arête de mon nez avec mes deux doigts, soufflant calmement pour ne pas perdre mon sang-froid. Ce qui était une épreuve difficile, le concernant. Je m'approche, de plus en plus, sans rien dire. Mon regard est dardé sur lui, transcendant son visage. Avec une colère mal contenue. M'abaissant à sa hauteur, le faisant s'appuyer encore plus sur le dossier de sa chaise. Pour ne lui laisser aucun espoir de sortie. Aucun échappatoire. Je n'étais pas venu pour me faire renvoyer de la sorte et surtout pas humilié. « Est-ce déjà un peu trop vague ou dois-je rappeler à voix haute que vous avez activement participé à la découverte et à la pratique de ces symptômes ? » répondis-je vertement, appuyant allègrement sur certains mots soigneusement choisis. Qu'il ne fasse pas le malin avec moi, parce qu'il avait tout à perdre dans cet échange. Mon visage est nettement plus dégagé sans cette masse de boucles brunes et mon regard est pleinement à découvert. Ce regard polaire qui a tant de fois effrayé quiconque essayait de se mettre dans mon chemin. Et je n'allais pas attendre que monsieur l'infirmier arrête de nier pour lui dire tout ce que j'avais en réserve. « Il y a eu un malentendu. Alors, avant de continuer à jouer l'imbécile glacial et mesquin, qui ne te sied aucunement, tu vas m'écouter. » Toujours debout, le dos courbé et la face tournée vers celle de l'infirmier, je ferme la porte d'un geste de main. « Un sort de mon cru, qui ne s'efface que si je le lui ordonne. » Puis je me redresse, allant m'asseoir dans le fauteuil que j'amène près du bureau professoral. « Est-ce qu'il faut tirer à la courte paille pour choisir quelle langue va se délier en premier ou pouvons-nous réagir comme les adultes que nous sommes ? »  
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MessageSujet: Re: « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥   « i was so alone, and i owe you so much... » ❝ Eollas ♥ EmptyMar 29 Juil - 12:13


I WAS SO ALONE AND I OWE YOU SO MUCH
With this heart i have the power to blame youre eyes, I sing till the day wakes up a bright shine at the heavens sky, my heart burns. They come to you at night, deamons, ghosts and black elves. They crawl up from the cellar rows and will take a lok under your bed. They come to you at night, like ghosts.

La journée se passait plutôt bien, jusqu'à ce qu'il fasse son apparition, avec lui j'avais beaucoup plus de mal à garder mon sang-froid, mon flegme habituel. Un peu comme si, dès qu'il était dans les parages, mon sang se mettait à bouillir dans mes veines, plutôt étrange comme situation. Je lui en voulais, c'était indéniable, j'avais beau me dire que je n'avais rien à attendre de lui, je n'arrivais pas à dés-enrager. Je me sentais trahis, bafoué et il pouvait dire ce qu'il voulait, ça n'y changerait rien. Je voulais me venger, c'était peut-être de l'ego mal placé, certainement, mais cette envie était bien là et je suis d'accord avec l'auteur moldu, qui un jour a écrit, que le meilleur moyen de résister à la tentation était d'y céder. Alors je m'efforçais de taper là où ça pouvait faire mal et tant pis si ensuite je m'en mordrais les doigts. Il fallait que ça sorte au risque de me filer un ulcère. Et j'ai fais mouche. Je peux voir son visage changer sous mes mots. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, face à l’impassible professeur, son visage est beaucoup plus expressif qu'il ne le pense.  Il se pince le nez, signe de contrariété. Il l'aura bien cherché, toutefois, je peux déjà sentir la riposte naître en lui. Je ne sais absolument pas en quoi elle va consister, mais je sais qu'elle ne va pas tarder à tomber. Qu'à cela ne tienne, je suis prête à la recevoir, comme un homme, la tête haute.

Je le regarde s'approcher, tel un prédateur lorgnant sur sa proie. Je ne sourcille pas, il ne me fait pas peur et j'ai toujours cette envie en moi d'en découdre. J'ai été bafoué et s'il croit que je vais oublier ça, juste parce que son regard luit d'une colère qu'il veut contenir, il se met la baguette dans l’œil jusqu'au manche. Me voilà adossé au dossier de ma chaise, Wallace me faisant face. Je garde mon sang-froid, ce n'est pas le moment de craquer, même si je peux sentir mon sang se réchauffer dans mes veines. Ce n'est pas moi, il faut que je me reprenne. Mes yeux ne lâchent pas les siens, même si j'ai grande envie d'observer le mouvement de ses lèvres quand il parle. Niaiserie. J'ai besoin de plus de concentration. Ses mots se veulent blessant, ils le sont, mais je ne lui ferais pas le plaisir de sourcilier. Non, se serait trop beau. Je ne répond rien, me contentant de le dévisager. Malgré tout, un ricanement s'échappe de mes lèvres quand il parle de rôle d'idiot glacial et mesquin qui ne me va pas du tout. C'est plus fort que moi et je lui rétorque « C'est vrai qu'il te vas mieux à toi, n'est-ce pas ? » il l'a cherché et puis c'est vrai qu'il est glacial et mesquin, il ne peut pas le nier. Il veut que je l'écoute. Je n'ai pas vraiment le choix de toute façon, je suis collé à mon siège et il n'a pas vraiment l'air décidé à me laisser partir. En plus de ça, il est dans MON infirmerie, manquerait plus que ce soit à moi de quitter les lieux. Faut pas déconner. Alors, il faut bien que je me décide à l'écouter. Je passe du vouvoiement au tutoiement, je ne sais vraiment plus ou j'en suis et cette proximité me trouble, j'ai beau faire comme si de rien était, j'ai beaucoup de mal à avoir les idées claires quand il est aussi près de moi. C'est frustrant, je me fais l'effet d'une adolescente de seize ans, c'est ridicule. Et voilà qu'il m'enferme maintenant. « Tu sais que ce que tu fais s'appelle de la séquestration ? » demande-je, l'air sérieux.

Il finit par se décoller, je ne sais pas vraiment si c'est un soulagement ou pas. Finalement, j'aimais bien cette proximité, mais d'un autre côté, je suis sensé lui en vouloir. C'est n'importe quoi toutes ses émotions qui s'enchaînent dans mon esprit. Je me redresse légèrement, maintenant que je ne suis plus acculé à mon siège, je peux prendre mes aises. Je me tourne vers lui quand il reprend la parole. Il veut qu'on parle, on va parler, mais qu'il ne vienne pas se plaindre ensuite des répercutions que cela peut avoir. Je me renfrogne légèrement sous ses insinuations, c'est vraiment un goujat de première celui-là. « C'est toi qui est venu jusqu'ici, c'est que tu as des choses à me dire. » je croise les bras contre mon torse « Je t'écoutes. » ajoute-je simplement. Je n'ai pas l'intention de parler le premier, après tout ce n'est pas à moi de le faire et j'en ai marre de mettre de l'eau dans mon jus de citrouille, à son tour aussi.  

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