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 Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]

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James E. Aylen
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyMar 19 Aoû - 21:42


Truth or Dare, La nuit des folies

C'est le moment de faire des folies!
James et les autres


James restait à l’écart depuis quelques temps maintenant. Il avait vu la plupart des joueurs réalisés leurs gages avec brio. C’était sans doute pousser pour certains, mais l’ambiance était au beau fixe et le Poufsouffle adorait. Si certains pensaient qu’il était coincé, d’autres se rendirent vite compte qu’il avait un sens de la fête qui lui appartenait. Le jeune homme vit Silver faire son streap tease et les autres gages passèrent à une vitesse pas possible. Il vit Hell se mettre plusieurs verres avant de s’asseoir. Elle allait sans doute être malade le lendemain vu ce qu’elle venait de s’enfiler, mais James haussa les épaules. C’était son problème. Il la vit le regarder avec insistance jusqu’à dire son prénom. Son tour était venu. La Gryffondor lui demanda alors s’il préférait action ou vérité. A y réfléchir, le brun préférait passer à l’action maintenant que de devoir dire quelque chose de non réfléchi sur lui.

« Action très chère. »

Il leva son verre en direction de la jeune femme avant d’avaler son contenu et d’entendre son gage. La rouge et or lui demandait de lui rapporter la petite culotte de l’une des filles présentes dans la pièce ou d’ailleurs à Pré-au-Lard. James eut un petit sourire. Il avait bien fait de choisir action.

« Défi accepté. »

Il se leva et regarda Silver qui se trouvait à quelques pas de lui. Elle devait être là pour le surveiller et approuver le défi. James avait seulement cinq minutes pour le faire. Du regard, il balaya la salle avant de tomber sur une jeune femme aux cheveux marron. Une Serpentard de surcroit. Souriant à pleines dents, le Poufsouffle se dirigea vers Nora Highfields d’un pas décidé. Il la fixa du regard avant de se pencher vers elle et lui murmurer :

« Nora, ma chère Nora. Tu sais que tu es la plus jolie ce soir ? »

Il s’écarta légèrement avant d’approcher son visage de celui de la jeune femme. Il l’embrassa langoureusement sous les cris des gens autour de lui. Pendant qu’il l’embrassait, il glissa doucement ses mains sous la robe de la jeune femme. Elle n’opposa aucune résistance. Il fit glisser le sous-vêtement aux pieds de Nora avant d’interrompe le baiser. Il lui dit alors :

« Merci de m’avoir aidé pour ce défi. »

Il lui fit un clin d’œil, récupéra le string de la Serpentard et se dirigea vers Hell. Cette dernière était bien amochée par l’alcool, mais elle avait suivi toute la scène d’un œil vif. James lui lança le sous-vêtement avant de se servir un nouveau verre d’alcool. Silver le regarda avant d’accepter le défi. Les cris autour de lui. Il n’était nullement gêné, il se sentait juste bien. Ce soir, aucune maison, aucune règle, tout était permi. Se sentant bien, le jeune homme chercha du regard sa victime. Son regard tomba sur le petit groupe que formaient Audric Saddler et Eren Bogart. Un sourire se dessina sur le visage du Poufsouffle. C’était le moment de tester les limites des Serpentard…

« Saddler ! Action ou vérité ? »

Le Poufsouffle avala le contenu de son verre avant d’entendre le Serpentard lui dire qu’il choisissait Action. Une folle idée traversa la tête du jaune. Ce soir, tout était permis non ?

« Tu dois embrasser, avec la langue, les filles ici présentes avec lesquelles tu as déjà couché... »


Spoiler:
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Audric A. Saddler
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyJeu 21 Aoû - 17:21




Truth or Dare
La nuit des folies

Je fronce les sourcils à la question d'Annabeth à l'intention de Loki. Je rêve. Ils jouaient avec le feu, ils flirtait avec les démons de ce Greyback, ils nourrissait le brasier qu'était les rumeurs circulant au sujet de cet homme, de ce loup, de ce monstre, nul ne le savait vraiment. La seule chose dont nous étions tous témoins, c'était l'amusement qui perlait sur ses lippes, la lueur au fond de ses prunelles qui nous cramait d'une fierté dégueulassée par un voile sombre.  Et cet impudent répond, il joue avec Annabeth, véritable valse endiablée, ce n'est qu'une question banale, un échange vide pour eux, mais cela les fait rire de tous les berner. Et cela me fait sourire aussi.

Loki se tournait vers la chanteuse pour un jeu d'alcool. Au final, si elle aurait rendu les armes, elle aurait bu moins que ce que le loup réclamait. Mais les gryffons avaient certainement plus de fierté qu'on ne pourrait le penser. Une complicité méconnue liait le vert et argent à la rouge et or, mais ce n'était guère nos affaires. Ce n'était pas les miennes, je me fichais de ce genre d'histoire, même si cela peut toujours servir à certains moments. Mon regard frôla la prunelle agacée d'Eren. Je restais pensif quelques longues secondes avant d'échapper un soupire à en fendre l'âme. Eclater son silence, heurter sa passivité.

Hell lance un autre gage, complètement dingue, il fallait être fou pour le relever, mais face à tous, James, ce Poufsouffle perdu parmi les autres, vint retirer le bas de Nora devant tout le monde. Il eût comme un malaise. Maintenant on retire des culottes, à la fin de la soirée ils pensaient faire quoi ? S'entremêler, se chevaucher et mélanger leurs fluides ? Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter cette invitation, de me faire traîner dans ce genre de soirée ? Lorsque mon nom s'éleva, je ne réfléchis pas, un simple «  Action. »  passant la barrière de mes lèvres. Mais je regrettais bien trop vite d'avoir lâché cela. Mentir, je savais le faire, je le faisais continuellement, ma vie est un tissu de mensonge, j'en oublie moi-même où la réalité commence. Alors pourquoi ai-je pris action ? Le feu de l'action ? Le malaise ? L'alcool ? Je déposais mon verre sur la table, agacé et soufflais : «   Tu as de drôle d'envies, Aylen... »  Terriblement malsaines. Mon regard coula un instant sur les verres à shooter qui trônait sur les tables au centre. Prendre le risque de boire, faire une connerie, trop parler, me dévoiler... ? Non, définitivement.

Je me levais nonchalant, mon regard s'arrêtant sur une seule personne. Une seule femme. La seule qui méritait mon intérêt ce soir, qui l'avait toujours eût et qui l'attisait sans arrêt. L'étouffait, pour mieux me brûler part la suite. Je tendais ma main à cette douce créature, véritable dame de manipulation et de sourires. Je la fis se relever lentement et un léger murmure coula de mes lèvres, ma pupille amusée croisant la sienne. «  Tu m'excuseras. » Mes doigts glissèrent contre la courbe de sa nuque, se noyant dans l'or de sa crinière. Mes lèvres alors, se déposèrent délicatement contre les lippes de notre héritière Bogart. Ma langue vint trouver la sienne avec douceur, guerroyant un instant, avant de m'écarter, si délicat avec cette véritable Princesse... Des Pestes ; mon regard rivé dans le sien, nos lueurs se faisant écho.

Je souriais, vaguement, et m'éloignais retournant m'asseoir. Mon regard se posa un instant sur Eren... « Bogart... !  Action, je paris ?  ... Bien. Fais ta plus belle déclaration d'amour... A qui tu voudras... Sauf Highfields, Leigh ou Bogart. Et mets y de l'émotion, soit convainquant, vends-nous du rêve. »  Désintéressé totalement. J'aurais pu te désigner Freeman, né-moldue, mais mon intention aurait été trop ciblée, trop dévoilée, que celle de t'humilier en tout bien tout honneur. Perpétuel jeu de rapport de force, une constante tension.. Mais un jour tu finiras par te rendre compte que je suis meilleur que toi, mon ami. Mais de loin, ainsi, nous pourrions croire que j'ai une rancœur pour toi. N'est-ce pas ? Ca doit être pour ton comportement de crevard et ton manque de tolérance...


Citation :
Audric relève son défi : il se lève et va embrasser (avec la langue, parce que James c'est un pervers) Eugenia Bogart. Il retourne s'asseoir et lance un défi à Eren.



© charney

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Eugenia H. Bogart
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyVen 22 Aoû - 1:40


 ◈ Eugenia & les autres ◈
Subir vos rires alors que je veux être au calme

Alors autant m'amuser à vous observer






U
ne belle rentrée, avec l'été qu'elle venait de passer, c'était tout ce qui lui fallait. Oups, le Karma n'est pas au rendez-vous, Poudlard s'offre un nouveau directeur et son bien-aimé Simon ne reviendra pas. Silence dans son esprit à cette nouvelle, le monde change, se noircit. Son regard se perd sur le carrelage pendant le discours. Elle entend, oublie, se referme sur elle-même pour mieux relever ses yeux clairs sur le nouveau directeur. Ecoute attentive, elle étouffe sa rage, ses larmes. Noie dans sa peine son envie de réconfort auprès d'Haimon. Un pas vers Eren. Ses mains se crispent. Rien ne sera plus comme avant. Eugenia n'a pas le contact facile, elle a la méfiance dans la peau, ayant apprit à la dure qu'aimer vous apporte rarement le bonheur. Pourtant, lui, elle n'a pu le lâcher. Coup de foudre, amour fusionnelle sans sentiments, c'était plus que de l'amitié, un peu moins que de l'amour. Pour lui elle serait aller se damner, pour la première fois elle s'était sentie vraiment loyale. Grâce à lui elle s'était découverte, était devenue femme ; ses plus proches amis ne savent pas combien ils lui doivent. Avant Simon elle aurait jeté n'importe qui dans la fosse aux lions, maintenant elle s'attachait, protégeait, à sa façon, comme elle pouvait. Sans être fidèle, préférant tout de même ses ambitions à ses intimes, elle était tout de même plus encline à « faire des efforts pour ne pas trahir tout le monde ». Un pas énorme pour une femme comme elle. Pour preuve, elle côtoyait des gens qui fréquentaient des êtres abjectes ; elle adorait Silver qui adorait Serena et Nora. Elle ne s'imaginait plus sans Vincent ou Nika. Il est parti, preuve que personne ne reste. Les jours s'égrènent, le monde avance, les gens la croisent, lui parlent, aveugle le monde avance, rit, pleure et elle, elle se laisse couler dans les plus noirs des sentiments.

Tu viendras, elle a dit. Paraît qu'elle a mauvaise mine, qu'elle ne sourit plus autant ; paraît qu'elle devrait faire la fête, que même le fait qu'elle ne parle plus d'Haimon est alarmant. Tu viendras, lui a ordonné Silver. Eugenia n'en a pas envie, elle n'a envie de rien, ses journées ne sont plus que travail et observation, une fête c'est une perte de temps. Comment conquérir le monde si on lambine ? Devenue plus sèche, elle s'agace de l'insouciance de Silver avant de grommeler ce qui semble être une excuse. Il faut bien l'avouer, Eugenia n'a plus de vie. Elle a complètement fusionnée avec son nom. Il est partit, personne ne reste.


*


En retard, parce qu'elle s'était décidée au dernier moment à lui faire plaisir, elle a passé la soirée à se perfectionner en magie. Embêtant Phinéas pour qu'ils aillent toujours plus loin, il s'est fatigué avant elle, si bien que, désœuvrée, elle a voulu faire une bonne action. Excuse minable pour justifier son besoin de compagnie. Ridicule, personne ne reste. Une dernière fois. Elle se sent faible d'y aller, se méprise et c'est dans un ultime sortilège qu'elle se rassure. Allez, il y aura du bon, observer ce beau monde peut être utile... Elle connaît ses camarades, les professeurs, mais ne les côtoient pas vraiment, allez, va parfaire tes relations sociales... C'est dans une robe rouge vif qu'elle se rend à Pré-au-Lard, ses lèvres peintes, plus distinguée que provocante. Plus femme, son regard est plus décidé et ses gestes contrôlés n'évoquent rien si ce n'est son rang social.

Bonsoir. Sa douce voix réchauffe le froid de la soirée, elle sourit un peu à Abel qu'elle trouve à la porte et, silencieuse, observe le soir tombant à ses côtés. Le voilà, son ami, complice dans l'adversité, celui qui de part son statut lui rappelle sa propre position. Ne pas changer, ne pas bouger, se donner entièrement pour la famille, tu lui dis tout ça, Abel. Ton regard sur elle est une agréable claque. Affectueusement, parce que tu n'es pas comme les autres, elle te glisse un sourire en coin dans un murmure, suis moi, ne serait-ce pour éviter que je me ridiculise, avant de disparaître dans le pub. Un sourire à Silver, pour lui dire « t'as vue, je suis là, j'ai quitté mon antre et je ne suis même pas couverte de poussière ! », un autre à Annabeth et un air entendu à Nemesis, on est dans la même galère ma chère. Salutation à Calypso, à Nora, mais James n'a pas un regard – c'est qui ? - alors que Cassidy a la chance d'obtenir son air le plus méprisant, qu'il ose m’appeler encore une fois Rosenwald celui-là et je flambe le sang-de-bourbe, tolérance ou pas. Enfin elle se sert un verre, attrape une bouteille de scotch et s'en va rejoindre Eren, ce n'est qu'en portant le verre à ses lèvres qu'elle daigne regarder Audric. Toi en dernier, c'est bien plus amusant.

Oh Merlin mais qui a sortit le chien ? Loki traversait la pièce de sa désagréable présence et, pour résister à l'envie de lui sauter à la gorge, elle but d'une traite son verre. Solution discutable mais c'était mieux que le cinglant « mais Sadler, tu fais dans l'humanitaire en l'autorisant à s’asseoir à tes côtés ? » qui lui avait traversé l'esprit. Ne cherchez pas, toutes ces années à se chercher, s'insulter, ça donne des pulsions même dans la plus tolérante des soirées. Voilà que McMillan se donne en spectacle, ben voyons, c'est quoi ce défi ? Enchaînant verre sur verre, Eugenia essaie désespérément de gagner en bonne humeur. Et ça marche, plus ou moins, elle finit par se dire que quitte à subir cette soirée elle a au moins ses plus proches amis avec elle. Finalement, elle posa nonchalamment sa tête sur l'avant bras d'Eren alors qu'elle observait d'un air lasse le dénommer James s'amuser avec Nora. C'est open party ce soir ? Demanda t-elle à Eren avant de se resservir, alors que le regard pesant d'Audric se faisait sentir. Tout ce que tu voudras, amuse toi, trouve donc une excuse pour m'approcher, s'amusa t-elle à penser alors qu'il s'approchait. Sa main dans la sienne, elle se lève gracieuse, bien peu enivrée à côté des autres. Tu m'excuseras. Jamais, souffle t-elle alors que ses paupières se ferment sous le baiser.

Il l'attire. Sans explication, simple alchimie de deux corps, il l'attire. Une sensation de bien-être l'enveloppe alors que vient se frapper contre son esprit l'avertissement d'Haimon. Trahis moi et je te brise le cœur. Aussi, son poignet se referme sur la chemise d'Audric alors qu'elle l'attire contre elle, transformant l’innocent baiser en un bref échange passionné. Intense. Tendue. Et alors qu'ils s'écartent l'un de l'autre, elle remarque la perle de sang sur sa lèvre. Sans regret elle lâche sa chemise, se détournant pour aller s'asseoir cette fois au côté de Annabeth, elle apprécie entièrement les battements de son cœur, son envie de plus, se délectant de son propre corps tendu. Au tour d'Eren, finalement la soirée n'est pas si mal. Un agréable sentiment de trahison vis à vis de ses sentiments pour Haimon l'enveloppe. Oui, allez ridiculise toi mon cousin adoré que je m'amuse, s'amuse t-elle en récupérant son verre.
HJ:


Dernière édition par Eugenia Bogart le Jeu 4 Sep - 15:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyVen 22 Aoû - 17:10

Truth or Dare

Une soirée, des millions de possibilités, de l'alcool, de la musique, des défis, mais une seule envie, celle que ta vie ne soit plus que souffrance.





La soirée poursuivait son cours, aussi lente et si peu intéressante qu'à son début. A chaque défis je prêchais des informations nouvelles qui avaient échappés à mon regard, ou qui ne firent que se confirmer. Comme cette relation étrange qu'entretenaient deux êtres aussi incompatible que la vélane et mon voisin. Mais il y avait quelque chose, ça se voyait dans le regard de la blonde, et dans celui du brun, il suffisait de voir son agacement face à son strip-tease et sa colère froide à la vue de son corps dénudé devant tout ces mâles qui ne voulaient qu'une chose, un peu plus qu'une simple danse aussi indécente. Je devais supporter les remarques acides, les réflexions mauvaises de mon voisin que je noierais bien dans son verre qu'il ne buvait même pas, ou que quelque gorgée. Etait-il si incapable de s'amuser et de se comporter comme une personne de son âge normale ? J'en avais bien l'impression. En tout les cas, il faisait monter une fièvre froide d'énervement en moi.

Mes orbes glaciales finirent par se poser sur Annabeth, cette brune antipathique que j'avais finis par accepter dans nos rangs même si mes doutes sur sa personne persistaient. Je ne voyais plus en elle un déchet, mais je ne la considérais pas non plus comme mon égale, pas encore. Juste comme un mystère à dénouer, bien trop attractif et plaisant à observer se mouver face à moi. Ma moue narquoise revint alors que j'observais le frère de mon enfer personnel perdre toute dignité face à nous, perdant pied sous les lèvres de la vipère. Celle ci ne s’arrêta pas là, elle continua son petit manège jusqu'à blondie, à qui elle apposa une nouvelle marque.

Le jeu continua, toujours aussi peu classieux, mais la première vérité de la journée fendit l'air. Je m'amusais de les voir devoir s'ouvrir, s'humilier dans cette populace nauséabonde réunit sous ce toit. Sa réponse laisse s'échapper de mon visage un rictus amusé alors que j'attrape un nouveau verre d'alcool, pour me noyer dans ses vapeurs qui font perdre toute conscience. Je me tends soudain lorsque le prochain gage touche de plein fouet, ma chère ex, ce démon à l'image d'une poupée abîmée, couvert d'encre noir, salie par sa nouvelle vie. Je vois dans leur regards un lien, ancien mais encore d'actualité, quelque chose de presque impérissable. Je peux tends sans le vouloir, mes prunelles se durcissant sous la colère alors que ma main se resserrèrent sur mon verre, mes phalange devenant blanches.

Diabolique traînée. Soirée organisée par ces deux catins blondes. Bois, étouffe toi avec cet alcool, vomis ton venin, crève avec ces shooters. Je veux te voir convulsé face à moi, je resterais silencieux face à tes appels à l'aide, je n'esquisserais pas le moindre mouvement pour venir t'aider. Tu n'es rien à part une sale garce qui s'offre à tous. Tu n'es qu'un tas de reste que j'ai laissé et que tout ces indigents volent pour contenter leur faim. Tu cris, tu te ridiculises à cause de la dose d'alcool qui cours dans ton sang, tu passais de mec en mec, tu me dégoûtais purement et simplement. Je ne te quitte pas des yeux, avec la seule vie de t'approcher, de t'humilier un peu plus, d'entamer pour de bon cette guerre sanglante que nous avons lancés entre nous deux. Poupée de chiffon que je vais arraché avec un plaisir non dissimulé. Tu peux être sur qu'à ce jeu je gagnerais, et tu perdras.

J'attrape un paquet de ma veste, allumant d'un coup de baguette magique ce concentré de tabac et d'herbe magique. Happant ses relents de fumée pour les recracher dans l'air imbibé de luxure et d'alcool. L'ambiance s'échauffe, les désirs n'arrivent plus à se dissimuler, je suis spectateur, je ne mêle pas à cette masse d'idiot. Je regarde à peine ce poufsoufle embrassé la meilleure amie de ma cousine, lui arrachant son bas pour le remettre à mon ex.

Enfin la seule fille que j'apprécie, qui est digne d’être mon égale, foule de ses pas lents cette soirée interminable. Eugénia, elle se pose contre moi, finissant de me donner le courage destructeur dont j'avais besoin pour écraser entre mes doigts possessifs la blonde tatouée. Nouveau rictus amusé, je l'observe quelques seconde embrassé le prince des ténèbres. Nul doute que cette action fera jaser, attisera un feu qu'ils ne pourront peut-être pas contrôler eux même sur le moment. Je continue de fumer lorsque la voix d'Audric s'adresse à moi, cette fois non pas pour râler, mais pour m’entraîner dans ces jeux idiots.
Je bougonne, je râle, je ne veux pas, mais finis par glisser un action. Moi une déclaration d'amour ? Ai-je la tête de quelqu'un qui a l'habitude d'en faire ? Non. Je n'en ai jamais fais. Il corse l'exercice en retirant de l'équation trois serpentardes avec qui ça aurait été tellement plus simple de jouer à ce jeu d'hypocrisie. Qui me reste-t-il ? La vélane, je suis sur que la prendre pour cible agacerait l'auteur de ce gage débile. Mais non. Je n'ai pas envie de le faire, pas avec celles qui restent. Il y a Alyssandra, cette idiote. Je pourrais jouer avec toi, avec ton cœur, comme avant. Te faire la déclaration que je ne t'ai jamais faite, la teintant de la même hypocrisie qu'autrefois lorsque je m'adressais à toi. Te toucher, te briser, encore et encore jusqu'à ta chute finale.

« Connard, soufflais-je à l'intention de ce traître de Saddler. »

D'un trait je termine mon verre, écrasant mon mégot à l'intérieur pour le poser finalement sur la table avant de me lever. M'approchant à pas de loups de ce déchet tatoué, plantant les orbes pleines de dégoûts dans les tiennes, ma main s'enroulant autour de ton menton pour amener ton visage au mien, alors que je me baisse presque. Mon souffle alcoolisé s'écrasait contre ton visage alors que ma voix s'adoucit, me ressemblant tellement peu, devenant plus suave, plus hypnotisant, comme le chant d'un serpent, enchanteur, je fais un efforts sur la mise en scène et la présentation de ses mots dénués de sens que je vais te cracher au visage.

« Alyssandra, ma belle gryffondor. Pas un jour ne passe sans que tu enflammes mon esprit. Tu as réussis là où toutes ont échouées, là où toutes se sont écrasées. Les filles je joues avec, entre mes mains se ne sont que des jouets frêle que j'écorche et balance dans les flammes. Mais pas toi, tu es différente, tu es la seule gagnante, celle qui remporte mon âme sale pour la sublimer. Un véritable ouragan qui a fait trembler chaque part de mon être. Jamais je ne te briserais, jamais je ne ferais de toi une simple pièce de ma collection, tu vaux bien plus que tout ça. Parce que toi je t'aime. »

Mon sourire sarcastique toi seule peut le voir, comme le regard teinté de mépris et de dégoût qui voile mes prunelles. Je m'approche de ton visage comme si j'allais apposer sur tes lèvres un baiser pour clore cette mascarade, mais mes lippes trouve le chemin de ton oreille pour que je puisse te souffler quelques mots que toi seule peut entendre.

« Ça fait quoi de savoir que tu n'étais qu'un jouet qui n'a jamais réussis à se faire aimer par toi durant tout ces mots ? Un déchet de plus, si peu différent des autres filles ? Pas assez bien pour réussir à m'ébranler ? »

Je n'attends pas ta réponse, me reculant sèchement, ma main relâchant ton visage avec presque de la violence. Je me relève avec toute la dignité que j’ai encore après cette déclaration, première de ma vie, que j'ai dû me forcer à faire. C'est à moi de choisir une cible désormais, je scanne la salle du regard, qui choisir. Je n'ai pas envie d'accorder mon importance à ces crétins. Je finis par pointer du doigt ton frère, ce blond charismatique.

« Action ou vérité McMillan ? »

Vérité, bien qu'es-ce que je vais bien pouvoir lui demander.. Je ne le connais pas ou à peine, seulement à travers les mots que Alyssandra avait de lui lorsque je sortais avec elle. Je finis par me rasseoir négligemment à côté de ma cousine. Bien je pouvais soit prendre un main plaisir à le torturer en posant une question dirigé vers sa sœur, pour le faire bouillir un peu plus qu'il ne le fait déjà lorsque l'on s'approche d'elle ou bien viser autre chose. Je ne savais pas vraiment quoi choisir, quelques soient les informations qu'il me donnerait au final je m'en fichais éperdument.

« Avec qui n'as tu jamais couché dans cette pièce et voudrais-tu essayer ? »

Une question jeté en l'air comme ça, je me fichais pas mal de la réponse au final. Je voulais que ma victoire sur sa sœur se fasse par moi même, je voulais la détruire seul, sans utiliser son crétin de frère connu pour sa libido irascible.

made by pandora.





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Abel T. McMillan
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MessageSujet: https://www.youtube.com/watch?v=zYNoEjBuxfA   Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptySam 23 Aoû - 22:11

Une robe rouge est arrivée. Le sourire presque gênée d’Eugenia le rassure. Elle non plus, elle ne vient pas sans traîner quelques boulets d’obligations et de regrets sur sa conscience. Abel répond doucement à ce sourire. Doucement, sincèrement, presque invisible. La salutation est courte, silencieuse. Si elle élève doucement la voix, il lui prend chastement la main et baise son pouce, dans la plus pure tradition noble. Par respect, par estime. Par rappel, pour eux deux. Ici, pour échapper à nos hantises, à nos tares d’être autre chose que des adolescents, trop tôt. Ici pour être avec celle qui veut nous réapprendre cette enfance que nous rejetons de notre être entier, et qui pourtant nous attire comme un amour interdit.

Il baise ta main, Eugenia, très vite, sans friotures, sans affection, pour te rappeler et se rappeler à lui-même que vous êtes autre chose que des adolescents. Que même en mettant les pieds dans la boue, il allait falloir rester digne. Digne de l’amitié de cette folle de Silver qui ravi nos cœur à tous les coups, digne de nos noms et de nos parents, dignes de nos frères et nos sœurs.

Digne dans cette dépravation qui nous effraie et nous fait envie, à l’image de cette Silver.

En silence il acquiesce à ta demande. Lui non plus, il n’aurait pas le courage de passer ces portes seuls.

Et Sa sœur boit.

Il se coince quelque part. Pour ne pas ressentir. Pour ne pas voir.

Sa sœur a bu. Trop. Tu sais, Eugenia, Abel sait quand sa sœur a bu. Pas seulement parce qu’il a presque tout entendu de dehors, mais aussi parce qu’il connait son regard hagard. Il l’a déjà vu mille fois. Sauf qu’autrefois, quand elle était bourrée, elle était heureuse, Alyssandra.

Hell et Caleb étaient heureux quand ils se bourraient la gueule après un concert.

Abel le sait parce qu’il a quitté tous les concerts en les regardant de loin fêter leur succès jusqu’à ce que les spectateurs ne soient plus autorisés.

Puis les gens s’embrassent. Nora et James, dont les peaux s’effleurent, pour un glissement de tissus sur sa cuisse, voilé par un drapé avec la peine que donne aux secrets le volupté d’un corps de femme. Ça aurait pu donner envie, si l’atmosphère n’était pas si pesante, si les regards et les pensées n’étaient si sombres. S’il y avait moins de monde, si le geste était plus sincère. Si tout était plus simple, plus tendre.

Pas de frisson sur la peau, pas d’étoiles dans le regard. Rien qu’une chaleur étouffante sur le derme et des blocs de glace dans le cœur.

Et puis toi aussi, Eugenia, tu te lèves et fait l’aveu. Tu as bien choisi ton prince. Il est très bien, on dit, le dernier des Saddler, très bien en tout point. Tu devais être belle, Eugenia, dans ses bras.

Au revoir Eugenia.

Tour de regard. La populace s’imbibe. Et Abel se noie. Entre Serpentards, Audric fait passer la pilule du jeu qu’il trouve si stupide qu’on le lit sur son visage par un gage de débarras. Plus chaste, peut-être plus digne, en d’autres circonstances.

Une déclaration, ça devrait être beau. La quintessence d’une belle révélation, une mise à nue verbale. Mais sa peau n’est pas prise du doux frisson des romances mêmes éphémères, même les muettes inconnues le font se sentir plus en sécurité.

En sécurité. C’était ça. Il se sentait menacé, à chaque respiration, par leurs opaques conversations. Par leurs mots denses et sourds. Par le bruit et le silence qui font l’amour, en une cacophonie même pas vomissante. Blocage.

La lumière change. Peut-être qu’il va vomir aussi.

Tes mots, garce masculine. Ils sont pleins de mépris pour toutes celles que tu as frôlées. Pleins de cette supériorité infâme pour te persuader que ton attention est un privilège. Un privilège rare. Une misogynie sans appel. Un mépris de tout autre être que toi-même.

J’aurais pu me contenter de simplement apprendre l’immondice assumée qui se cache derrière le nom d’Eren Bogart, alors que mon visage reste indifférent et glacial, tout mon être saigne, le moindre de mes muscles est étirés, et mes ongles ont bien de la peine à ne pas transpercer ma peau trop pâle dans ma paume pour offrir sur ta joue une caresse de sang. Mais ce rouge n’est pas qu’à moi. Toi aussi, du devrais boire du vin. Boire le Vin de ta Vie, et manger ta Chair. Ne la touche pas. Lâche-la. Ecarte-toi. Ne t’approche pas de ma sœur. Et quand bien même ma sœur est morte il y a mille ans, ne t’approche pas d’Alyssandra McMillian.

Ne t’approche pas d’Hell. Ne t’approche pas d’Elle.

Ne t’approche pas d’Alyssandra.

Ne lui souffle pas tes mots hypocrites. Ne laisse pas couler ton haleine d’enflure de bidet indigne de son nom la seule qui ait jamais valu la peine.

Est-ce un pêcher de jalousie ? Est-ce que j’aimerai être à ta place ? Je ne pense pas. D’un regard elle m’aurait détruit, cette jeune femme brisée. C’est sans doute pêcher d’haïr quelqu’un sur l’apparence, mais j’ai déjà jugé le moindre de tes actes. Alors je te hais Eren. Je te hais à la seconde-même où tu termines ta mascarade d’amoureux transi incapable d’aimer. Incapable de donner. Incapable de vivre sans sentir que c’est toi qui écrase l’autre.

C’est un pêché que j’assume. Je m’appelle McMillan, et en Sang-pur qui se respecte, j’ai un nombre incalculable de pêché sous ma robe de Sorcier. Mais j’ai le mérite de ne pas me vanter de l’horreur qui m’habite.

Avec quelques mots, tu perds toute noblesse préétablie à mes yeux. C’est gratuit, parfois, le mépris et la haine. Pour toi aussi, je suppose que c’est gratuit.

Tu te tournes vers lui. Vers ce moi d’apparence. Tu souris. Tu as de mauvaises idées. Mais tu prends mesure des choses. Tu ne seras pas vil. Pourquoi, si tu es vil avec mon sang, ne pas être Vil avec moi ? L’Enfer sur Scène te fait-il si peur ? T’inspire-t-il autant de dégoût ? Ou bien d’affection ? Qu’as-tu vécu, autrefois, à ses côtés ou non, dans les Terres Glacées de Drumstang, dans ces murs de glace que j’ai fuis ?

Je l’ignore, tu appelles simplement mon nom. Le nom du Sang que tu penses qu’elle a trahi. Que je pense qu’elle a trahi. Mais contrairement à toi, j’essaye de comprendre, Eren. Ne fixe pas sous les jupes les blessures des autres. C’est infect, d’une impolitesse sans nom.


« Vérité. »

Je ne peux t’appeler « Eren » sans blesser Eugenia. Je ne peux t’appeler « Bogart » sans me blesser moi-même. Mon regard glacial soutient le tiens. Ce bleu que tu sembles tant aimer dans ceux de ma sœur, te fait-il mal lorsqu’il est mort ? Je n’ai rien à cacher. Les cadavres n’ont rien à cacher. Mais fais attentions à tes idées, salopard. Parce que mon masque ne tiens que grâce à une volonté inébranlable qui jusqu’à présent à toujours porté mon être là où je le voulais, précisément. Encore un mot sur ma sœur, une seule allusion sur un de mes frères, un seul regard supérieur ou un seul mot dédaigneux, et tu peux dire Adieu à ton estomac. Je me ferais un plaisir de trainer ta jolie face d’ange sur le bar pour en faire de la viande hachée à travers les débris de verre. Tu as l’air d’aimer boire. Bois ton Vin, Salopard, et bouffe ta chair. Avec un peu de chance, t’y trouveras du goût. Tu sais comme j’en rêve, de te faire exploser d’un coup de baguette. Ne me donne pas l’occasion de perdre ma noblesse. Nous devrions rester dignes. Nous avons, tous les deux, intérêt à rester digne.

Même si, je l’avoue, je suis à deux doigts d’envoyer foutre la dignité, juste pour pouvoir être créatif avec le dessin de ton sourire.

Assieds-toi à côté de ta cousine, oui. Ça vaut mieux pour ton cul, ordure.

Je dois vraiment être jaloux, pour te détester autant après si peu de paroles. Ou alors tu transpires vraiment le dégoût. Mais ça ne doit être que moi.


« Avec qui n'as-tu jamais couché dans cette pièce et voudrais-tu essayer ?
-Ça fait deux questions. Ce n’est pas grave, il n’est jamais trop tard pour réapprendre à compter. La preuve. Je vais m’y mettre. »


Ce doit être drôle, pour eux, de voir mon visage complètement froid et mort, mon regard fixe sur l’horizon qui cherche des visages, dire une chose pareille. Peut-être pas pour toi, Eren. Je ne suis pas sans savoir qu’aucun sang-pur n’a le sens de l’humour quand on le traite d’idiot. Qu’ils pensent que c’est ma manière de plaisanter. Après tout je suis incapable de m’exprimer autrement en publique. Qu’ils pensent que c’est pour les faire rire.

Je suis très sérieux. Et si j’ai répondu si vite, c’est parce que la première image qui m’est venue à l’esprit est celle de cette femme que tu tiens dans ta paume. Je n’ai pas pu empêcher un regard vers elle. Je n’ai pas pu m’en empêcher. C’est tout. Je la veux. Pas en tant que Sœur. En tant que femme.

Je n’y peux rien. Je n’en peux plus. Je me déteste. Je me dégoûte. Mes yeux sont partis si vite, si vite, et je prie, je prie pour qu’elle n’ait pas rencontré mes yeux pleins d’un désir inavouable. Pardon, Aly, Pardon. Je t’aime, inconditionnellement. Je veux ta peau et tes bras autant que je veux ceux de notre frère. Je nous veux tous les trois dans le plus grand des silences, à échanger les baisers des jumeaux, pour toujours. Bien sûr, Aly, bien sûr mon ange que je ne veux que toi.

Mes yeux fuient. Personne ne l’a vu. Personne. L’as-tu vu, Alyssandra ? Ignore ce regard. Ignore que je t’aime, à quel point je t’aime. Je ne fais jamais que du mal. Il faut reprendre, tuer le regard et le désir. Tuer mes réflexes. Tuer la vie que tu animes d’une seule pensée. Il faut reprendre, le spectacle continu. Mon regard parcourt la pièce. T’ignore tant que c’en est malsain. Ils croiront pas dignité, par fierté, par rejet. Mais je t’ignore par amour.


« Félicitez Silver, qui as réussi à organiser une fête sans aucunes de mes aventures… Palpitantes, il faut que j’ajoute un adjectif sinon elle va me frapper cette andouille. »

Pensez que je plaisante, avec mon air mort sur le visage, ma gestuelle bloquée dans une chorégraphie fluide, mais froide comme un dessin d’automate. Pensez que je plaisante. Pensez que je ne sais pas rire autrement. Pensez que mes sourires n’existent de toute manière pas. Je ne vous donnerai aucun de mes souvenirs. Aucun de mes rires. Mes rires sont des secrets qui n’appartiennent qu’à ceux à qui je les ai confiés.

Même ma sœur a jeté la boite qui contenait une partie de mon sourire, il y a longtemps. Elle l’a peut-être perdue dans la mer.


« Personnellement je leur ai pas trouvé grand-chose qui puisse intéresser qui que ce soit ici, mais on m’a tiré ici par le col pour être sociable alors faut que je fasse un peu semblant. Alors, avec qui… »

Mes yeux trainent. Rubbens Cassidy, qui n’a jamais cessé de boire depuis le début de la soirée. Une forme de fuite exemplaire, qui au moins a le mérite d’essayer e faire semblant et réussit à rester discret… L’incompréhension face aux évènements de l’an passé est doucement remplacée par une bénigne sympathie pour une commune galère, gérée autrement, peut-être mieux que lui. Le malaise tend à s’affiner. Des yeux se posent sur les autres. Audric et Eugenia vont ensemble, pourtant assis loin l’un de l’autre. Intérieurement un sourire attristé. Quelle galère. Pour les beaux yeux de Silver… Silver d’ailleurs, et son œil brillant d’excitation. Lis l’atmosphère, qu’as-tu tenté de faire ? Qu’avez-vous tenté de faire ? Nora… Némésis ? Tiens. Elle aussi, pour les beaux yeux d’un Serpent d’Argent. Elle était donc là, cette sympathique et bien trop belle « amie ».  Aylen, Lockheart, une autre Seprtard. Freeman, c’est ça ? Oh Annabeth… Si je pouvais te demander pardon pour tout ce que je vais penser de toi à l’avenir, je le ferai. Mais pas maintenant. Ce serait très indécent. Sans la regarder, j’ai une pensée pour mon Alyss. Une dernière. Puis mon regard glisse sur Greyback et mon esprit rit, avant que je ne te regarde encore en face. Toi assis, moi debout, comme un serviteur devant un maître en son domaine. Ce genre de détail finira par te tuer, Eren.

« Pour être honnête, je n’ai pas souvent envie des gens. Je pense que j’accepterai de la part de n’importe qui ici. »

N’importe qui. Tous. Elle aussi, notre Enfer, si elle me demandait mes bras et mon corps, je l’enlacerai avec la passion démente d’un homme dans la tourmente. Mais ça personne ne peux le concevoir, ni même le comprendre. Même pas toi, petite erreur de Nom Propre. Mon rapport quasi militaire doit te décevoir. J’espère bien. On n’insulte pas mon sang, renié ou pas, sous mes yeux. Car qu’elle ait apprécié ou non ta déclaration mielleuse, que vos histoire me concernent ou non, Alyssandra sera toujours ma sœur, et aura toujours le droit à sa vengeance. Et si aujourd’hui elle n’est pas assez forte pour le faire, je le ferai.

« En particulier venant de ta part. Ça me ferait très plaisir. »

C’est difficile de lire l’ironie dans ma voix monocorde. J’ai un regard pour Greyback, et mon rire intérieur fait danser un cœur mort. Puis je me retourne vers Silver, et pour la première fois, un sourire poli apparait sur mon visage. Un sourire faux et forcé, comme une bouche malheureuse casée pour avoir la bonne forme.

« Tu vois bien. Je ne suis vraiment pas fait pour ce genre de chose. »

Ça t’apprendra, à me tirer par la cravate pour me pousser à m’ouvrir à une de tes fêtes. Je peux pas m’empêcher d’y foutre la merde quand on m’emmerde trop. Que ce con essaye de se glisser entre mes draps, que je le castre.

« Action ou vérité… Némésis Carrow ? »

Il part très simplement s’assoir sur l’accoudoir libre le plus proche d’elle, et croise les jambes, y pose ses poignets. Il la fixe comme une machine, et pourtant il bouillonne de sympathie irraisonnée pour cette jeune femme. Une inconnue ? Pas vraiment. Mais il ne la connaissait pas, au fond. Malgré toutes les fois où ils avaient semblé se rapprocher, aujourd’hui, sur quel pied danser ? Est-ce lié au fait qu’elle soit jolie, au fait qu’il a parfois fantasmé autre chose que sa vie avec elle ? Pourtant il y a trop de monde pour sourire. Et trop de monde pour être aimable, du fond du cœur.

« Blâme Silver si ce n’est pas très intéressant, elle n’aurait pas dû essayer de me rendre amusant.  J’ai beaucoup de mal à être amusant. Ça c’est de ma faute par contre. »

Son pantalon trop bien coupé tombe pile-poil sur ses jolies chaussures bien lustrées. Les os de ses phalanges tirent sur sa peau blanche. Ses muscles se détendent, un peu. Lentement. Retourner au silence. Ses yeux restent comme mort, et pourtant la flamme est là. Entendre une jolie voix donne parfois envie d’être simple. Soyons simple ce soir. Pour cette action. Une action qui fait comme une vérité.

« Désigne d’un tape sur la tête les personnes qui ne t’inspirent pas confiance ici. »


Retourner en silence en sachant qui croire. Némésis, peut-être un jour, il faudra que tu me tape sur la tête. Avant qu’on se brûle, par d’innocents sourires…

En bref.:
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Rubens Cassidy
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyMer 27 Aoû - 22:18


 ◈ Rubens, son verre & les autres ◈
Quand ta vie est affreuse, que ton amie t'entraîne en Enfer

Il faut boire !... mais pas autant.






S
i certain ramait plus fort que des pratiquants d'aviron pour aller à des soirées, Rubens y était rendu avant son ombre. Un mot de son chevalier et le voilà à sautiller jusqu'à la fameuse soirée. Outre le plaisir évident d'une bonne fête, il était heureux de se changer les idées. Un drame avait entaché les joies de fin d'année, crime dont il n'arrivait toujours pas à parler, le sang sur le mur qui coulait, ses yeux rivés sur l'horreur et la main douce d'Hell qui s'engouffrait dans la sienne. Lui as t-elle parlé ? Sortit des mots réconfortants ? Il a oublié, il ne veut pas se rappeler. Hors du temps, comateux, Rubens avait prit le train jusqu'à Londres, avait serré dans ses bras sa famille qu'il avait pressé à partir. Pour une fois il n'y eut pas de balade au chemin de Traverse, il les avait obligé à s'engouffrer dans la voiture et, tout le trajet, se rongea les ongles. Il fallut que son abonnement à la Gazette crache le morceau pour qu'il sorte de son mutisme... et subisse deux mois d'engueulades, deux mois et deux voix qui répétaient inlassablement : tu n'y retourneras pas. Sans sa sœur qui avait détourné l'attention des deux autres il aurait sans aucun doute loupé la rentrée. Un été interminable, une rentrée décevante, des cours passionnants dans une ambiance compétitive, il avait bien besoin d'un break. Certes, il était à l'origine de l'ambiance pesante en cours mais ça c'était une autre histoire.

Quand le soir arriva une brève douche s'imposa où il troqua l'uniforme pour un jean et un tee shirt noir. Ensemble simple sans prise de tête et après avoir ralentit le pas devant Megara qui ne lui daigna pas un regard, il accéléra pour se rendre à Pré-au-Lard. Sifflotant un air moldu il arriva sur le tard mais avant que les festivités ne commence. Ouf, je suis pas à la bourre, alors elle est où mon chevalier ? Elle est... quoi ?! Il resta bloqué à la porte, les yeux écarquillé par ce qu'il voyait. Non, c'est un cauchemar, je rêve. Se retenant de ressortir, fermer la porte puis rerentrer pour bien vérifier qu'il ne rêvait pas, Rubens entra dans l'antre du diable. Cette pièce bien trop petite pour eux tous n'abritait pas seulement l'être le plus infâme de l'école, noooon ce serait trop simple ! Silver, alias Barbie, était accompagnée de l'hypocrite en chef Saddler, du vieillard des dégénérés Bogart, de la gueuse de la famille détestable de la directrice des Serpentarounets, de deux Serpentardes tordues, du frère indigne de sa Hell, d'un cannibale loup-garou et, oh non, de Némésis. Regard assassin pour Hell, AH BEN MERCI elle est trop drôle ta blague ! T'as un peu beaucoup avancé la date d'halloween ! Non mais franchement, subir tous ces idiots qu'il avait insulté au moins une fois, avoir Barbie qu'il ne peut pas provoquer sans craindre des représailles et, cerise, son ancienne amie reconvertit en rivale-je-te-hais, c'était tout ce dont il avait toujours rêvé... Il n'aurait peut-être pas dû  dire à Némésis ce matin qu'il avait pensé à elle quand le prof du cours de dialecte à évoqué les gobelins. Heureusement James et Perceval relevaient le niveau et c'est avec plaisir qu'il prit place à côté de ce dernier.

Regard noir pour Hell et il se sert un verre. Puis un second. Le temps passe... Némésis lance un défi à vous donner une scoliose, bien joué pense t-il puis boit pour oublier qu'il a ricané à l'unisson à son idée. Il ne les suivit pas dehors, préférant son verre, bien trop sobre pour accepter d'aller se taper un fou rire avec des serpents en voyant Lockheart se vautrer. Il boit, étrangement silencieux, recrache sa gorgée en entendant le défi pour Silver. Elle va... nan mais cette fille adore se déshabiller ma parole ! Choqué, exaspéré, il vit son chevalier changer la musique et il écarta les bras d'un air : « mais sérieux qu'est-ce que tu fous ? » avant de s'affliger de voir Barbie monter sur le bar. Non mais franchement il lui faut en plus une scène ? Les toilettes auraient été d'aussi bon spectateurs que nous, tu sais... il se recroquevillait sur son siège, masquant de sa main le dégoût visible dans ses yeux. Aucune décence, cette fille n'a.. bordel elle enlève sa robe !!

La soirée ne fut qu'une longue partie de déplaisir pour Rubens qui ne s'y sentait pas du tout à sa place. Tous ces défis tendancieux s'étaient pas pour lui, tellement pas pour lui ! Alcoolisé, il fini par attraper le bras de Perceval pour lui souffler : moi je ferai jamais ça ! Jamais ! C'est à ce moment que son « amie » se pointa pour le taquiner. Il se défendit moellement en lui attrapant les poignets et, d'un ton de conspirateur, lui fit la morale : je sais que je dois m'endurcir mais c'est hard là ! Du level 10 au moins ! Pire que le boss final ! Elle ne l'écouta pas, aussi il se mit à se chamailler gentiment avec elle, la chatouillant un peu, pour ne pas écouter Leight et son défi. Brin de lucidité dans son esprit qui commençait à s'embrumer : heureusement qu'elle n'écoute pas, s'il refait une autre référence moldue ils vont peut-être lancer le défi à Barbie de lui refaire le portrait. Mince ! Le cannibale lui arrache Hell ! Tout triste, il la regarda partir vers le monstre qui l'obligeait à boire. Sadique, tu les préfère imbibé hein ? Il surveillait son amie impassible, les yeux rivés sur elle, craignant sincèrement que Greyback ne lui bouffe le bras à la fin du défi. Ouf, il n'en a rien fait, il na pas eu le temps ! Elle lui revient et avec plaisir il accepte le verre, James va pas faire ton défi tu sais. Tiens voilà Rosenwald, manque plus que son ancien rival Haimon et Phinéas la tête de mouton noir et je suis comblé de joie... boire de peur qu'ils débarquent et on regarde James... Oh bordel ! Mais il fout quoi ?!! Voilà, il fallait que ça se sache, Rubens venait de s'exclamer en le montrant du doigts à Hell. A la rigueur James choppe Némésis c'est la moins pire du tas... enfin sauf toi, chevalier mais s'ils te font ça tu les dégommes. Les jeunes n'ont plus de limite de nos jours! Comprennent rien à la vie !Convint-il d'un grand coup de tête en finissant d'une traite son verre. Ah, être le seul grand romantique encore en attente de LA première fille dans une soirée de ce genre c'est sûr que ça vous fais vous sentir seul au monde.

Voilà que Saddler avale la bouche du clone de Barbie... et ohohoh d'où qu'il fait des déclarations d'amour à son chevalier le vieux ?! L'air méfiant, évoquant vaguement un petit chien agressif, il suivit du regard Eren jusqu'à son siège tout en caressant la main de Hell avec compassion, recevoir une déclaration d'un Bogart ça doit être un choc... Rubens était un homme expressif, sans secret alors, alcoolisé, c'était un peu comme si tout le monde avait la capacité de lire dans son esprit. Ils le virent donc choqué, irrité, écœuré et se servir un nouveau verre pour encaisser cette nouvelle qui l'affligeait. Ne rien dire, ne rien commenter, fort heureusement il n'en eut pas le temps car Abel sortait de son mutisme , et quelle répartie ! Chacune de ses répliques cinglantes étaient ponctué par le rire franc d'un Rubens passant allègrement des larmes au rire. Dans les dents, bien dit ! N'étant pas spécialement loin de lui, il lui fit glisser un verre en guise d'approbation parce que lui, il était cool et drôle, et qu'il n'aimait pas le vieux croûton que c'était fait sa parfaite chevalier. L'alcool rapproche les gens, la moquerie encore plus. D'ailleurs pour le bien-être d'Hell il ne devrait pas se moquer de ses discutables invités... dont son... birk ex....et penser autant de choses ignobles... impossible d'être ami avec eux mais il ne faut pas pourrir l'ambiance ! Aussi, il remplit un autre shot qu'il donna à Eren avec un sourire franc, carrément sympathique malgré ses propos suicidaires : tiens le vieux, j'me moque de toi mais sans rancune hein. Il se demanda si les autres allaient être jaloux, bah qu'importe qu'ils le soient ! Il n'allait pas s'abaisser à les servir ! Suis pas un esclave, j'ai pas peur d'eux, nan mais !

Alcool, mon doux ami, tu l'aides à tenir cette infernale soirée et lui offre, enfin, du courage. Merci mais là c'est un peu trop, l'air dégagé, continuant de regarder Eren d'un air un brin moqueur avant de l'ignorer pour ouvrir le paquet de dragée surprises qu'il avait toujours sur lui, Rubens avait ses émotions décuplées, des poussées d'adrénalines, qui le rendait... encore plus insupportable.
HJ:
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyMer 27 Aoû - 22:58

Les débauchés
de Poudlard

« Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boitautant que vous.  »
.





J'avais sentis les regards embraser ma peau lorsque j'avais réussis mon action, récupérant ma robe qui avait malencontreusement atterris sur nul autre que toi, Audric. Tes prunelles brûlaient d'un feu bien différent que celui tu tentais de nous montrer avec les expressions de ton visage. Ton vague sourire ne me trompait pas, pas moi, pas après ces derniers mois. Ton mécontentement et cette aura malsaine qui ornaient tes yeux me giflaient de plein fouet. Bien que je tentais de l'ignorer en donnant son gage à Annabeth, mais tes orbes bleus continuaient de m'incendier. Je ne sais pas si mon geste a été bien interprété et je m'en fichais, l'alcool brouillait mes pensées et je ne souhaitais qu'une chose profitait de la soirée sans nuisances extérieures ou avec la peur de fauter.

Je préférais reprendre un verre et observer Anna remporter son action. Mes yeux étaient rivés sur la belle brune, oubliant ce serpentard qui avec le temps prenait de plus en plus de place dans mon esprit pour mon plus grand agacement. La vipère s'en sortait aussi bien que je l'avais espéré, elle était en train de rendre dingue ce cher Abel que j'avais traîné ici pratiquement par la force. Il fallait qu'il se sociabilise et je comptais tout mettre en œuvre pour que se soit le cas. Après tout je le faisais déjà avec Némésis, alors une personne de moins ou de plus. Et puis malgré les apparences Abel était mon ami, bien que nous pouvions rapidement passé de l'amitié au désamour durant nos débats sur celui de nous deux qui était le plus nymphomane ou le meilleur coups de Poudlard. Je lâchais un petit rire en y repensant, la réponse était évidente, c'était moi bien sur.

J'applaudis vaguement Anna lorsqu'elle se relevait pour regagner sa place, sauf qu'elle ne s'assit pas mais s’arrêtait face à moi. Elle ne me parlait pas, bien au contraire, ses lèvres apposaient sur ma peau une marque semblable à celle d'Abel, bien que plus petite. J'éclatais de rire, une vraie joueuse, comme je les aimais. Je réponds à son chuchotement.

« Et toi bien plus encore. »

Je ne peux m’empêcher de laisser mon regard couler vers Audric, je ne peux pas, je ne dois pas. Je détourne violemment la tête pour voir Aly tout à son gage. Alors que je l'encourage de ma place, en souriant, corsé comme action, mais je sais qu'elle va tout boire. Je l'ai connu dans ce genre de soirée, parfois bien plus déjantées et délurées, alors à côté de ce qu'on a pus faire ça n'est qu'un doux et calme petit jeu que de boire ces shoots. J'éclate de rire en voyant le gage de James, sifflant mon comparse de Sécurité Magique mais surtout ma Nora, celle qui m'a tout appris et qui se fait voler son string à la vue de tous. Pour une fois que ce n'est pas elle qui est dans l'attaque. Je secoue la tête en chassant de ma tête tout ce qu'elle a pus m'apprendre comme anecdotes. Elle avait en quelque sorte forgé la nouvelle Silver Nott.

J'allais aller la voir mais je me figeais en entendant la prochaine personne désignée ainsi que son gage qui me touchait de très près. Tu devais embrasser les filles avec qui tu avais couché. J'étais planté en plein milieu de la pièce incertaine ne sachant pas ce que tu allais faire. J'avais cette désagréable impression d'être soudain invisible, alors que tes yeux se posaient sur l'une des seules personnes qui comptait pour moi. Ma sœur de cœur, une amie pour qui j'avais de la loyauté et de l'affection. Je ne dis rien, n'esquissais pas le moindre mot, la moindre expression. J'étais neutre, bien trop calme. Et pourtant à l'intérieur de moi, j'avais l'impression que c'était l’apocalypse, un vrai déferlement qui ne fait que s'accentuer quand tes lèvres se posent sur le siennes. Je me détournais, j'en avais pris assez dans la figure pour le moment. Je terminais mon verre d'un coup, retournant sur le bar en demandant un autre. Mais ton image ne cessait de revenir à mon esprit, ce baiser, ce putain de baiser. J'avais pas le droit de réagir comme ça, je le savais. Mais tu venais de m'humilier, me faire passer pour la dernière des cruches. Je ne sentis pas le coups venir lorsque mon verre explosa sous ma poigne que je ne pensais pas si forte. Des regard se tournèrent vers moi, alors que j'entendais vaguement la voix d'Abel prononcer mon prénom. Allez tous en enfer.

L'alcool m'avait totalement imbibé, si bien que je ne sentais presque pas la douleur de la plaie ouverte sur la paume de ma main. J'avais l'esprit totalement embué, mes idées n'étaient pas claires, je ravalais mon venin, plus mortel que jamais. Et comme si cette soirée ne faisait pas que s'empirer il avait fallut que je percute le plus crétin de tous. Rubens Cassidy. Super, vraiment géniale. Mes prunelles l’incendièrent, alors que je faisais passer la frustration que j'avais pour toi, sur lui. Je piochais une dragée dans son paquet, avant de lancer d'un air aussi sérieux, qu'une personne totalement ivre peut avoir.

« Tu sais quoi Cassidy, je pensais que t'étais le plus gros connard de cette planète ! Mais en fait pas du tout. Je t'aime bien va ! »

Je lui fis un clin d’œil, avant de lui donner une tape affectueuse sur la joue, laissant une petite trace de sang sur sa peau. L'alcool ou l’élixir qui me faisait dire les pires conneries imaginables sur cette planète et de me faire changer d'humeur en quelques seconde. Je passais à côté de Hell attrapant son paquet de cigarette et lui en piquant une ainsi que son feu.

« Désolé ma belle mais j'en avais vraiment besoin. »

Je claquais un baiser sur ta joue avant de prendre la fuite, j'avais besoin d'air, je n'en pouvais plus j'allais exploser. Quelle soirée de merde. Je passais les vigiles, m'effondrant un peu plus loin, mon dos glissant contre le mur alors que j'allumais ma cigarette. Je ne fumais que très rarement mais là j'en avais réellement besoin. Sinon j'allais rentré et jouais les bourreaux façon Macnair avec sa hache. Et j'avais une cible déjà bien trouvé, même pas Rubens, une fois n'est pas coutume.

Je ne comprenais pas pourquoi je me mettais dans un état pareil pour si peu, c'était futile et ridicule. Je me faisais du mal pour absolument rien. Tu ne comptais pas pour moi, tu ne voulais rien dire dans ma vie. Je n'étais qu'une ombre qui avait rejoints tes ténèbres pour t'aider dans ton combat rien de plus. Et pour le doute me faisait serrer les points, j'en avais assez, j'en avais marre, je ne supportais plus tout ça. J'avais plus de fierté que ça pour me laisser rabaisser et affaiblir par toi.

Je recrachais une bouffée de cigarette, en tournant mes yeux vers le ciel constellé d'étoiles. Je ne faisais que nier, refouler ce que je ressentais, je m'en rendais malade. Je mentais à tous, même si je me doutais pas que Hell avait des doutes. Je n'en pouvais plus, ça devenait tellement invivable. Je frottais mes coupures, assez profonde qui ne cessait de saigner sur ma robe, négligemment. Dans un état pareil je n'arriverais jamais à la soigner avec la magie. Bordel j'étais bien plus forte que tout ça. J'essuyais avec rage la larme orpheline qui mourrait sur ma joue. Même toi, Audric Saddler, tu n'arriverais pas à détruire Silver Nott.

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MessageSujet: https://www.youtube.com/watch?v=pls_luhVdAw   Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyDim 7 Sep - 12:23

Hey, Silver.

Comme je l'ai dit a écrit:
… je me retourne vers Silver, et pour la première fois, un sourire poli apparait sur mon visage. Un sourire faux et forcé, comme une bouche malheureuse casée pour avoir la bonne forme.

« Tu vois bien. Je ne suis vraiment pas fait pour ce genre de chose. »

J’ai parlé un peu plus fort en regardant vers l’extérieur, en espérant que ça te tire de ta contemplation. Mais tu ne contemple rien. Alors il va bien falloir qu’on vienne te chercher. J’espérais que quelqu’un le ferrait. Mais personne. Le temps passe et personne.

J’essaye de t’ignorer. De me dire que tu gères seule. Tu es plus douée que moi, à ces jeux-là, non ?

J’observe Némésis faire, par politesse. Je n’ai pas un sourire. Que cet air bienveillant et lointain pour elle. J’encaisse des réponses. Puis les tours continuent, et tu n’es toujours pas revenue. Je me retourne vers la sortie. Tu n’arrives pas. Alors je me décale, je m’approche de celui qui fait manquer de subtilité mes remarques pour Eren Bogart et d’un signe de la main le salut. Je m’approche de Cassidy, je prends son verre. Pour le remercier de comprendre, pour le faire taire, aussi.


« Pardon l’ami, je te prends ça. »

Je lève le verre qui n’est pas le mien, comme pour trinquer. Pour ne pas montrer mes dents contre quelqu’un qui n’a pas besoin de ça. C’est difficile de témoigner de la sympathie avec un visage comme le mien, tu sais ? Je regarde le contenu. Ethanol pur. Pas de sucre.

Je n’ai pas un sourire. Je m’éclipse, avec mon effacement de toujours. Je retraverse les effluves de froids et chauds, d’odeur d’alcool. Je sens dans le vent de la nuit l’odeur de ta cigarette. Les sons de la fête s’éteignent et mettent un peu de musique lointaine, et de rire en filigrane. Je m’assois sur la marche à côté de toi en déboutonnant ma veste. Je pose le verre d’alcool. J’attrape ta cigarette, et la casse en deux avant de l’écraser sous mon pied.

Je sais que ça te soule. Je sais que tu vas m’engueuler. Je vais même rester disponible à ta rage pendant quelques minutes, te laisser, calmement, me hurler dans les oreilles de me mêler de ce qui me regarde. Et puis je vais me mêler de ce qui me regarde.


« Fais voir ta main. »

Tu suis jamais les ordres. T’es impossible à mettre en ligne. Mais parfois il n’y a que comme ça qu’on fonctionne. Il nous faut des consignes, pour s’empêcher de penser. Pour s’empêcher de se morfondre.

J’ai vécu ma vie entière comme ça, alors je sais ce que c’est.

Je prends ta main dans les miennes, Je regarde. Je la laisse ballante sur mes genoux pour laver mes mains à la vodka, puis la reprends, sans doute en te faisant un peu mal puisque je suis en train de chercher dans tes petites plaies.

Je fais le chirurgien. J’enlève patiemment les petits bouts, comme des grains de sables, et procède à un nettoyage archaïque.


« C’est un cliché ou un classique d’avoir un béguin pour le premier de classe au physique plus qu’avantageux ? »

Je continue minutieusement sans vraiment me soucier de ta douleur. Ton agacement certainement. La moindre ligne rouge fini par être purgée. Ton autre main est certainement plus sale.

« Ou alors c’est Eugenia ? C’est vrai qu’en temps qu’amie elle aurait pu te le dire. Enfin, peut-être que vous parlez pas autant de vos conquêtes qu’on le fait entre mecs. »

Je te rends ta main et éloigne le verre. J’enlève ma veste et la mets sur tes épaules. Je te frotte le dos. Je ne regarderai pas tes larmes. Ni les taches de sang sur ta robe. Je prends tes épaules dans mon bras, et je fais ce que tu as toujours fais pour moi.

Être là.

Je suis sans doute pas suffisant. Je suis sans doute pas la bonne personne, je suis sans doute pas le bon. Mais je te dois ça. Je te dois ces moments où tu as le droit, si l’envie t’en prend, d’être faible, rien qu’une seconde, pour revenir plus forte, les yeux pas trop rouges et le sourire de Vélane qui pince tes lèvres.

Je sais pas ce qui se passe dans ta tête. Je mentirai à peine en disant que j’en ai rien à foutre. Mais Silver, tu es une femme forte. Tu reviendras quoiqu’il arrive. Tu seras inaccessible en amour et dure en affaire. Tu ne seras jamais un cœur ouvert. Tu seras juste une femme libre. C’est ce que je te souhaite, du fond du cœur.

Je crois, que quelques secondes, j’ai eu un cœur. Un cœur vivant qui battait à un rythme sain, en étant à tes côtés.

Si Elle arrive, pour une fois, aucune chance que je me casse. Je lui lancerai simplement un regard. Un regard neutre comme si jamais je ne l’avais aimée ou haïe. Je resterai là. Je resterai le temps qu’il faudra pour que ta peine, quelle qu’elle soit, foute le camp bien vite.

C’est le moins que je puisse faire.

Être là.

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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyDim 7 Sep - 19:55


 ◈ Eugenia & les autres ◈
Subir vos rires alors que je veux être au calme

Alors autant m'amuser à vous observer






A
ssise au côté d'Annabeth, elle profite de l'agacement d'Eren, une déclaration d'amour cela ne lui ressemblait tellement pas ! De haine, ce serait plus à son goût. Son nez dans son verre, elle ne lâchait pas son cousin de ses yeux malicieux alors qu'il se levait pour choisir McMillan. Oh. Si facile, tu ne prend pas un grand risque. Plaisir d'une bagarre, espoir de voir la demoiselle s'énerver. Allez... Il sort le grand jeu, ignoble jusque dans ses inflexions et qu'est-ce qu'elle adore ça ! Heureusement qu'elle tient l'alcool, heureusement qu'elle n'est pas là depuis longtemps car, sans sa retenue calculée, elle serait à rire à gorge déployée. Rire en sachant jouir de cette scène affreuse, de ces scènes que lui seul sait créé avec autant d'horreur agréable. Eugenia a le plaisir de rendre malheureux autrui, mais elle ne passait pas son temps libre à écraser chaque petits visages souriant pour le simple fun. Non, ce n'était pas son genre, ce qu'elle aimait c'était observer les autres les écrabouiller, les blesser, de loin, agréable scène de voyeurisme d'où elle sortait sans tâche. C'était créer ces situations qui gâchaient des vies où elle ressortait insoupçonnée. Sa malice disparu pour un air poli, Eren s'en retourne auprès d'elle alors qu'elle continuait de regarder Alyssandra. Abel est désigné, elle continue d'observer alors qu'elle écoute son ancre répondre. Son ton mordant manque de lui tirer un sourire, imperturbable elle apprécie ses provocations qui ne semblent pas en être. Ignoble amie qui adore sentir son cousin si au-dessus des autres être poussé de son piédestal. Doucement son regard devenue cordiale coule sur Abel, il est plus glacial que la banquise. Il est inexpressif, loin, très loin d'eux et pourtant, comme tous, elle l'entend râler, se plaindre. Se créer une image de râleur associable. Mais, Abel, tu es ici avec nous. Mais Abel, Silver ne t'as pas pointé sa baguette sur ton cœur pour te faire venir. Il y a forcément une raison à ta présence, Abel, ne ment pas, cela se devine, alors, soit honnête, pour qui es-tu venu ? Qui est assez intéressant pour te faire sortir de ta tanière ? Elle est curieuse mais ne dit rien, retenant ses questions dans un coin de son esprit pour les poser une autre fois. Il se présente comme un homme facile, dommage, s'il était intouchable, loin, elle l'aurait peut-être désiré comme toutes les autres. Mise en scène parfaite, ou pas, elle ne le connaissait pas encore assez pour savoir et, à dire vrai, ce qu'elle remarquait lui suffisait. Il retourne la question contre Eren et cela lui plait. Regard sur son cousin, alors qu'il désignait Némésis.

Alors qu'Abel terminait, sa sœur avait fait exploser son verre dans sa main. Son regard avait effleuré Silver mais n'en avait pas fait grand cas, sans s'y attarder, sans avoir remarqué son trouble, Eugenia avait vaguement pensé à un accident réglable d'un coup de baguette et était retournée observer ce qui se passait. Le défi est terminé, Némésis est désigné, Cassidy essaie de faire croire qu'il a sa place en ce lieu... Silver percute l'inutile et, sa phrase, plus que son air frappe Eugenia. Elle haïssait ce type, alors qu'est-ce qui pouvait bien lui avoir traversé l'esprit pour qu'elle trouve pire que lui ? Pour qu'elle prenne cigarette, feu et s'en aille, la main qu'elle nota ensanglantée, dehors ? Ca ne lui ressemblait pas, ça, c'était la Silver énervée qui a envie de foutre le feu... et qui se retient ? Némésis joue son défi mais elle n'a pas le cœur à s'y arrêter, elle observe pourtant son amie faire, retient ses mouvements mais une part d'elle s'interroge sur le comportement de Silver. Abel finit par se lever pour la rejoindre, elle aurait dû le suivre immédiatement mais elle n'en fait rien. Mal à l'aise, trouvant le timing avec le défi d'Abel étrange. Il l'aurait vexé ? Elle entend le nouveau défié, désolée Némésis mais cela ne l'intéresse pas le moins du monde et, terminant son verre d'un coup sec, elle se lève pour voir ce qui se passait dehors. Elle aurait aimé être de celle qui accourt quand leur proche vont mal, mais elle ne peut s'empêcher de se trouver déjà bien trop attentionnée. Eugenia entrouvre la porte quand elle entend la voix d'Abel. Béguin ? Consciente que tous la voyait dans l’entrebâillement de la porte, qu'elle devait rapidement se décider entre sortir ou dire aux autres de les laisser tranquille, Eugenia allait choisir la seconde option – sacrifiant sa curiosité pour leur intimité – mais son prénom lui parvint. Hein ? Oh. Non. Dans un soupir elle sort, fermant la porte derrière elle.

On a mentit, confesse t-elle sans sourire, sans expression, d'un air simplement lasse. Elle le sait, non, qu'elle n'a rien fait avec lui ? Elle l'aurait su, elle qui a eu le droit aux détails de sa première fois ; elle, l'unique à qui elle a confié sa relation avec le professeur d'Arithmancie. Elle qu'elle a accaparé, à peine les yeux ouverts, le lendemain de la « déclaration d'Haimon » pour lui raconter en long, en large et en travers comment ça s'était passé. Oui, elle ne peut pas croire ce mensonge, si vraiment Eugenia avait eu Audric dans son lit, Silver l'aurait su. Non, la Gazette aurait publié une annonce, une telle relation engendrait tellement de douleurs, elle n'aurai pu résister au plaisir de l'afficher. S'asseyant de l'autre côté de Silver, Eugenia retint l'envie de l'enlacer, de l'arracher au soin d'Abel pour la serrer contre elle, qu'elle comprenne vraiment qu'il n'y a aucune chance que cela se soit passé. Elle n'en fait rien, elle n'aime pas cette affection grandissante, elle n'aime pas non plus l'idée de ne pas la garder à ses côtés. Je n'ai pas couché avec Audric, c'est un jeu... il te plaît ? Vexée de ne pas le savoir, de ne pas avoir compris les non-dits, sentiment désagréable d'avoir été mise à part. Peut-être s'est-elle exclue toute seule. Orgueil, Silver n'a pas partagé l'information, elle, elle lui dit tout. Presque tout. Elle aurait dû lui dire, pourquoi ce mensonge ? Si elle aurait su, elle aurait refusé de jouer le jeu d'Audric et lui, sait-il les dégâts qu'il a fait ? Il est au courant ? Faites qu'il l'ignore, aussi proche d'Audric soit-elle, elle ne tolérait pas qu'il l'utilise pour atteindre d'autres. En même temps elle en veut à Silver de lui avoir caché ce détail capitale, le sentiment d'être exclue grandit, grossit et vint étouffer son envie de la réconforter.
HJ:
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyMar 9 Sep - 19:59


Truth or Dare ?

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▲Nous ne sommes qu'une bombe à retardement, prête à exploser à tout moment. ▲



« - Action chérie. », sussura-t-elle, provocatrice.

Chérie.. Chérie.. Le cœur palpitant dangereusement, la lionne lança un regard tellement mauvais à son ex que s'il s'agissait d'une baguette, celle-ci serait déjà en train d'agoniser par terre. Chérie.. Comment pouvait-elle encore avoir l'audace de l'appeler ainsi ?. Merlin, si elle avait su, elle lui aurait fait lécher le sol ou aurait trouvé une action bien dégradante. À l'image de la serpentarde. Les lèvres pincées de mauvaiseté et le regard tueur, elle ne semblait pas être capable de pouvoir détacher son regard de la vert et argent. Ayant complètement oublié le prince des ténèbres qu'elle adulée. Comment avait-elle pu aimer une fille comme la jeune Lockheart. Mauvaise. Manipulatrice. Sans cœur. Vicieuse.. Némésis aurait pu encore continuer longtemps à chercher des défauts à son ex. Elle pouvait encore continuer de faire semblant de la haïr, d'essayer de lui montrer à quel point elle est heureuse sans elle, qu'en fin de compte elle n'avait jamais eu besoin d'elle.  Au final à quoi menaient tous mensonges ? À part mentir aux autres, mentir à la serpentarde, mentir à elle-même. Alors, qu'au final la réalité était simple. Il s'agissait juste d'une histoire d'égo. Ego trop démesuré pour pouvoir lui pardonner alors, qu'elle se mourrait d'amour pour elle. Mais, de toute manière tout ceci n'avait pas d'importance. Elle avait Julie. Sa douce poufsouffle, qui encaissait peut-être un peu trop les mauvais côtés de la gryffy. Qui supportait son infidélité, ses crises de nerfs, le silence pesant qu'elle recevait lorsqu'elle disait à la lionne qu'elle l'aimait. Une vraie petite perle, qu'au final Némésis ne méritait pas.


Elle esquissa un sourire narquois lorsque la brune entraîna la blonde dehors. Suivant d'un pas décidé sa douce épine et la vicieuse serpentarde, elle observa la scène sans réellement amusement. Elle regrettée d'avoir lancé cette action, trop spontanée encore une fois. La rouge et or, n'esquissa même pas un sourire lorsque les deux jeunes filles chutèrent ai sol. Ce n'était pas si drôle finalement. Revenant nonchalamment à la fête, elle se laissa tomber sur l'un des canapés en cuir avant de prendre un nouveau verre. Elle s'interdit radicalement de donner encore de l'importance à cette vipère qui avait brisé son cœur mais, qu'elle persistée à aimer. C'est à cet instant qu'elle remarque le regard d'Eugenia, souriant réellement cette fois, elle lève son nouveau verre vers elle comme pour la saluer. Elle était quasiment sûre que la Bogart avait été, tout comme elle, forcé de venir à cette petite fête. Elle aurait pu se lever et aller papoter avec la serpentarde mais, elle n'en avait pas envie. Pas maintenant. Pas maintenant alors, qu'elle avait le goût amer de la souffrance sur le palais. Elle ne lui offrirait pas ce spectacle dont la Bogart se délectait. Pas cette fois. Les deux jeunes filles se ressemblaient, peut-être bien un peu trop. Un peu trop pour définir si au final elle n'était qu'un point ou non dans l'échiquier de l'autre.

Rompant le contact visuel avec sa presque copie serpentarde, elle suivit le cours des évènements. Avec sans oublier une expression lasse plus que flagrante. Elle ne réagit qu'à moitié face au strip-tease, très bien fait en passant, de sa chère boucle d'or. Elle était belle, elle était sexy mais, elle était une vipère manipulatrice. Une vipère qui ne manquait pas un seul instant pour la manipuler et qui la forçait à être sociable. Au fond, elle savait que c'était ce qu'elle aimait chez Silver, qui la poussé à l'appréciait. D'ailleurs, ce fut à son tour d'être bourreau. Levant un sourcil perplexe, elle s'étonna de ne pas être la victime. Anna ? A part quelques ont dis elle ne la connaissait pas. Un suçon à Abel ? Oooh Némésis détourne le regard et reste calme. Lui susurrait sa conscience encore intacte. Buvant une gorgée de son verre, elle incrusta d'office son regard à l'intérieur, regardant la douce couleur transparente tournoyait dans le verre. La jalousie avait toujours était l'un de ses plus gros défauts. Même lorsqu'il s'agissait d'amitié. Encore plus lorsque c'était une amitié aussi spéciale qu'elle partagée avec Abel. Désir refoulé. Attirance. Résistance. Voilà comment elle aurait pu résumer leur amitié si particulière. Concrètement elle ne savait pas ce qui les empêcher de céder à la tentation. Peut-être pour conserver cette amitié si particulière ou bien juste parce qu'ils aimaient jouer. Se faire désirer sans jamais céder. Elle ne savait pas.


Puis le jeu continue. Le jeu doit toujours continuer, encore et encore jusqu'à ce que les invités perdent la raison. Et enfin la première vérité de la soirée vient faire son entrée. Greyback, bizarrement la réponse ne l'étonne pas. Au contraire, elle l'amuse. Puis Hell enchaîne les shooters, évidemment ça non plus ça ne l'étonne pas. Elle savait qu'Hell avait une résistance dix fois supérieure à le sien. Cependant, elle ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour elle. Tout comme pour Silver. Même si la lionne ne disait rien, elle savait parfaitement compter le nombre de verre avalé. Enfin, lorsqu'elle était encore fraîche. Oh James.. Son sourire amusé s'étira toujours plus. Ce n'était un secret pour personne, Némésis aimait énerver les gens. Les poussées à aller encore plus loin que leur limite. Les faire complètement exploser. Et James faisait partie de ses personnes qui la divertissent. À leur dépens bien évidemment mais, ça, ce n'était pas réellement son problème.


Interpellé par la voix pleine d'ivresse prononçant son prénom, elle posa son regard sur le gryffy qui fût un temps son ami. Levant un sourcil perplexe, elle le fixa aussi méchamment qu'elle pouvait le faire. La pécho ? Clairement : Non. Imagions juste un instant la possibilité que James, l'aurait choisie à la place de Nora. À peine aurait-il effleuré les lèvres de la lionne qu'il se serait pris une droite en pleine mâchoire. Choisir Némésis pour une action de ce genre, c'était comme se donner tout entier à la mort elle-même. C'était purement du suicide. C'était clair, Rubens avait carrément perdu la tête. Si seulement il n'avait pas tout gâché entre eux. À présent la seule envie qu'elle avait c'était de l'attraper et le secouer un bon coup. Il l'énervait un peu trop ce lion qui ne cessait jamais de la chercher. Encore une chose qu'elle ne comprenait pas tien. Rubens savait pertinemment comment était Némésis mais, il avait toujours ce besoin de venir lui chercher des poux. De venir la mettre en colère avant de fuir tel le plus courageux des gryffondor. Comme ce matin d'ailleurs. Lorsqu'il l'avait comparé à des gobelins, avant de fuir à toute allure alors que la brune s'avançait vers lui. C'était parfait qu'il soit là, elle allait bien trouvée un moyen de l'humilier un peu.


Regardant une nouvelle fois l'ensemble des invités, se mélangeant aux autres, s'abordant sans hésitation, se taquinant ou bien faisant juste semblant d'être aimable entre eux, elle prit conscience d'une chose. Peu importe tout ce que pouvait faire Silver pour la sociabiliser, elle ne serait jamais réellement de ce monde. Jamais elle ne pourrait se mélanger aussi facilement aux autres, jamais elle pourrait se comporter normalement avec les gens qu'elle appréciait en présence d'autant de monde. Même si avec qui la plupart elle s'entendait bien, elle se sentait gênée. Oppressé par tant de monde autour d'elle. Son estomac lui faisait toujours un mal de chien dû à l'angoisse qui l'a gagné de peu à peu. Elle voulait partir, elle voulait s'éloigner, elle voulait juste respirer. Se levant soudainement elle se précipita dehors, bousculant au passage quelques invités. Sentant le vent frais soufflé contre son visage, elle s'appuya contre le mur de briques profitant de ce moment presque calme. Evidemment, on entendait encore les gens parlait, on entendait en bruit de fond la musique mais, ce n'était rien. Ce n'était rien vu qu'elle était seul dehors. Seule à calmer son angoisse, et au final ça lui allait.


Finalement la lionne retourna à l'intérieur au bout de quelques minutes. La crise était passée, elle n'avait plus à s'inquiéter. A priori c'était au tour d'Eren de choisir une victime. Ah non.. Apparemment il avait déjà choisi, Abel. Passant à côté du Bogart qui était retourné s'asseoir, elle glissa sa main le long de ses épaules imposante pour attirer son attention alors qu'elle lui soufflait discrètement.


« - Quel désintérêt flagrant. Toujours fidèle à toi-même, mon roi. »


Lui adressant un sourire amusé, elle retourna s'asseoir dans le canapé de cuir. Alors, que tous attendent la question, elle se servit un nouveau verre. Encore. Elle ne savait même plus où était son ancien verre, c'était étrange cette manie qu'elle avait de toujours égarer ses verres. Avalant une nouvelle gorgée d'alcool, elle manqua de s'étouffait lorsque Eren balança sa question. À vrai dire, elle s'attendait à tout sauf à ce genre de question. Depuis quand la vie sexuelle d'Abel l'intéressé ? Le connaissant, ça devait sûrement caché quelques choses. Ecoutant attentivement la réponse ou plutôt les réponses d'Abel, elle ne sentait pas seulement la jalousie l'envahir mais, aussi l'incompréhension et la tristesse. Pour être honnête, je n'ai pas souvent envie des gens.... Finalement peut-être que finalement l'amitié spéciale qu'ils partageaient n'était seulement que dans la tête de la lionne. Peut-être que finalement il était ainsi avec tout le monde. Après tout elle ne savait pas. Elle ne le connaissait pas aussi bien qu'elle aimerait le connaître.


« Action ou vérité... Némésis Carrow ? »


Forcément. C'était logique qu'un moment elle soit désignée comme victime. Sirotant une nouvelle fois son verre, elle ne lâchait pas de son regard dur le blond qui se dirigeait vers elle. Ou plutôt vers l'accoudoir à ses côtés. Enlevant son bras qui avait élu domicile sur le fameux accoudoir elle, le reposa sans gêne sur la cuisse du McMillan.


« - Action, McMillan. Déclara-t-elle durement. »


Moi, je te trouve amusant idiot. Némésis aurait pu lui dire, elle aurait pu sincèrement mais, elle n'avait pas envie. Elle n'en avait pas envie car elle savait qu'elle ne pourrait pas s'arrêter de le complimenter. Et c'était risqué pour elle. C'était dur de lui dire devant tout ce monde à quel point il est mignon avec sa petite barbe blonde qui entoure ses lèvres tentatrices. Trop dangereux de lui dire qu'elle adore sa petite chevelure dorée parfaitement bien coiffée, qu'elle adorait décoiffait pendant une activité peu catholique. Ou bien encore, qu'elle n'arrêterait jamais de ce noyer ses deux grands océans de torture qu'étaient ses yeux. Trop.. Juste trop pour elle. Trop au-dessus de ses moyens. Et de toute manière elle était bien trop vexée pour lui dire quoi que ce soit à cet instant.


« Désigne d'un tape sur la tête les personnes qui ne t'inspirent pas confiance ici. »


Regardant bizarrement pendant quelques instants Abel, à vrai dire, elle ne s'était jamais réellement posé la question. Elle n'avait jamais réfléchi concrètement sur la confiance qu'elle portait aux autres. Et à présent aujourd'hui elle devait y réfléchir devant tout le monde. Pensant qu'il serait plus simple de faire d'abord la liste des personnes en qui elle faisait réellement confiance et qu'elle le savait sans avoir besoin d'y réfléchir. Son regard chocolat se posa sur Eren. Roi des Bogart et son ami d'enfance. Si Audric était le prince des ténèbres, Eren en était le roi. Il avait été le rayon de soleil de ses sombres journées, son petit bonheur dans son malheur. Sa muse des ténèbres, elle l'avait aimé, adulée, respecté sans jamais de question. Et même après toutes ses années, elle avait toujours cette confiance aveugle en lui. Némésis savait très bien que si un jour Eren venait à tomber de trône, il l'emporterait dans sa chute. Comme lorsqu'ils étaient enfant.


Son regard bascula sur Audric. Forcément, son prince, son modèle, son grand-frère. Contrairement à Eren, il ne faisait pas que juste l'inspiré et l'attiré dans les ténèbres. Non, il l'avait pris sous son aile. Il lui montrait les ficelles des ténèbres, les facettes cachées de ce monde qui l'emporte corps et âme peu à peu. À présent elle se féliciter mentalement d'avoir osé envoyé ses quatre lettres venimeuses. Parce que si elle n'avait pas eu l'audace de le faire, elle aurait continué à l'observer de loin. Espérant secrètement qu'un jour il la remarque parmis tant d'autre. Elle aurait passé à côté de tellement de bons moments.


Puis ce fut au tour de Japhet de se faire scanner par le regard de la brune. La lionne avait toujours ressenti de la fascination pour ce serpentard. Une fascination assez morbide qui les menait toujours dans des situations étranges et gênantes pour le jeune homme. Donc oui, au fond elle lui faisait confiance..


Soudainement, ses réflexions fussent interrompues par Silver, suivie d'Abel qui quitte apparemment pour quelques instants la soirée. Elle avait apparemment raté un épisode.. Bon.. Peut-être que finalement elle n'est plus obligée de faire son action ? Mmh.. Finalement vu le regard d'Hell, c'était qu'une douce illusion. Il fallait qu'elle se dépêche, il était clair qu'elle était un peu trop longue dans ses réflexions.


Donc, elle faisait confiance à Japhet. Hell ? Elle ne savait pas trop, elles ne se connaissaient pas vraiment dans le fond mais, bon. Au fond peut-être qu'elle lui faisait confiance. Comme pour Eugenia. Eugenia et elle, se ressemblait. Un peu trop certes mais, la serpentarde savait ce que ressentait la gryffondor sans pour autant que celle-ci ne lui dise quoi que ce soit. Et vice-versa et peut-être qu'au fond c'était ça qui attisé sa confiance envers la serpentarde. Même si elle ne lui dira clairement jamais. Il ne faut pas abusé non plus, déjà qu'elle ne lui donner pas une tape sur la tête. Silver ? Même si la vélane l'impliquait toujours dans des situations farfelues, celle-ci restait son amie. Et même si elle avait de la méfiance envers elle, ce n'était pas assez pour attiser le manque de confiance envers la serpentarde. C'était la même chose pour Abel , elle ne le connaissait pas assez pour lui faire totalement confiance mais, ce n'était pas assez pour le manque de confiance. Idem pour James, elle s'amusait bien avec mais, sans plus. Il n'avait sûrement pas l'étoffe d'un méchant puis, de toute manière c'était un poufsouffle. Tien en parlant de poufsouffle elle avait complètement oubliée la présence de Néron. Le descendant Zabini qui avait décidé de se lancer un défi : séduire la lionne qui l'avait désirée que sous l'apparence d'une femme. Mauvais timing encore une fois. Finalement c'était comme pour les autres, pas vraiment de confiance mais, pas assez pour une tape sur la tête. Puis il y avait ses deux filles qu'elle ne connaissait pas. La certaine Nora et une autre née-moldu qu'elle avait juste aperçus. L'ignorance des autres n'était une nouvelle fois pas assez pour une tape.


Manquant d'éclater de rire, elle n'avait pas besoin de se poser de question sur les autres invités qui lui resté. Il était clair qu'elle ne leur faisait pas confiance. Se levant paresseusement, la première tape revenait à Loki. Le loup-garou au caractère sanguinaire ressemblant à tout point au siens. Il était arrivé qu'ils couchent ensemble, juste deux ou trois fois, sous le coup de la colère et la haine. Il l'attire certes mais, il ne lui inspirer clairement pas confiance. Ils avaient ce petit côté qui lui rappelait sans cesse elle-même. Et comment faire confiance à une personne qui nous ressemble autant ? La deuxième tape revenait à Annabeth, à vrai dire, elle ne la connaissait pas. Pas vraiment. Puis les quelques ont dit qu'elle avait entendu et le côté femme glacial de la serpentarde, lui avait suffi pour ne pas lui inspirer confiance. Annabeth avait quelque chose, elle ne serait dire quoi, qui l'intriguait au plus haut point. Ne s'attardant pas plus que ça, elle continua son chemin. Droit vers la seule personne qui lui avait fait sentir plus humain que jamais. Troisième tape, Calypso. Il n'y avait pas besoin de justification-là. Elle avait perdu sa confiance et elle allait s'en mordre les doigts. Et enfin, quatrième tape. Rubens. Bon-là, c'était un secret pour personne. Ils se haïssaient, c'était logique qu'elle ne lui fasse pas confiance.


Laissant un grand sourire fleurir sur ses lèvres. Némésis devait une nouvelle fois choisir une victime. Elle aurait presque sauté de joie s'il n'y avait autant de monde. Elle n'avait même pas besoin de se poser la question. La rouge et or savait déjà qui serait sa victime, elle l'avait juste en face d'elle. Posant ses deux mains sur les épaules de son ancien ami, elle se pencha visiblement joyeuse.


« -Il semblerait que je sois une nouvelle fois bourreau Cassidy.. Mon très cher Cassidy.. Truth or dare ? Minauda-t-elle amoureusement »


Appuyant sur les épaules dans le but de le faire souffrir. Némésis ne le lâchait pas du regard, elle voulait voir son expression dépitée, lorsqu'il comprendrait qu'il était profondément dans la merde. Pendant un instant soumis à son pouvoir, grâce au jeu. Jouant un instant, sans vraiment de douceur avec les bouclettes brune, elle commença à s'impatienter. Action.. Finalement peut-être que Rubens était sadomasochiste. C'était sûrement ça.


« - Bien ! Huuuum.. Bon.. Vu que tu aimes te donner en spectacle, je suppose que mimer une relation sexuelle avec hum... Le bar ? Ne dois pas trop te gêner. Oh.. Puis sois convainquant un minium, après tout.. Je veux juste te faire plaisir mon petit gobelin. Déclara-t-elle en paillonnant des yeux »


Enlevant les mains de ses épaules, elle lui fit un grand sourire hypocrite avant de retourner s'asseoir à sa place attitrée. Elle aurait pu lui demandé de boire, encore et encore jusqu'à son corps n'y puisse plus. Hors, l'infime partie d'elle, cachée sous la haine et vengeance, était encore attachée à lui. Et l'obliger à ne pas le mettre en danger. Maudissant cette fameuse partie, elle fronça les sourcils. Avant, elle aurait sûrement fait un petit gage sympa, amusant, un poil taquin. Mais ce moment de sa vie où l'amitié les avaient liés était fini. IL l'avait trahie en brisant Megara. Et elle s'était jurée de lui faire regretter, de l'humilier encore et encore.

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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyDim 14 Sep - 13:04


 ◈ Rubens, son verre & les autres ◈
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Il faut boire !... mais pas autant.






B
uvant ses verres comme du petit lait, Rubens se sentait de plus en plus à l'aise parmi ces indésirables mais sans sa dope pour tenir, il ne risquait pas de survivre longtemps. Face à la bouteille vide, il se leva pour aller en chercher une autre, moment que choisi Barbie pour évidemment sortir... comme de part hasard. Elle le bouscula mais au lieu de l'habituel grognement-insulte-regard de haine si bien travaillé, elle lui balança un compliment. Enfin, elle lui disait « je t'aime bien », si le passage sur le « plus gros connard de la planète » ne l'étonnait pas du tout, le « je t'aime bien » c'était nouveau et déstabilisant. Elle lui fait quoi en ce moment ? Après le « je me sers de toi pour atteindre Bren », voilà qu'elle lui balance une marque d'affection ! Scotché, il la regarda partir très perplexe, pas loin de se dire que sa première crainte était fondée : Barbie l'apprécierait mais serait incapable de le lui dire normalement. Etait-ce vrai ? Il avait entendu parler de personne qui développait des sentiments pour leurs bourreaux... ou alors, comme il se la fermait depuis l'épisode de l'escalier, elle avait fini par le trouver sympathique ? Fallait qu'il aille lui parler, qu'il règle la situation immédiatement. C'était trop bizarre, c'était pas normal, il fallait absolument qu'il lui dise qu'elle faisait fausse route : il a joué le jeu avec Bren pour Megara et parce qu'elle est flippante ; il se la ferme car elle est effrayante, qu'elle dégage de sa vie mais pas qu'elle devienne ainsi ! Quand la paix est déclarée après des années de guerre, cela vous perturbe tant que vous ne pouvez vous réjouir de votre nouvelle liberté. Lui parler immédiatement.

Tape sur la tête, il se retourne, sort de sa torpeur pour voir Némésis lui darder un regard noir. Tiens, tu n'as pas confiance en moi ? Ironique, ça devrait plutôt être moi qui te frappe le crâne, 'spèce de bête. Il eut un haussement d'épaule moqueur alors que son ordre des priorité restait inchangé : il allait s'expliquer avec Silver. Abel lui attrape son verre et s'en va rejoindre la Barbie.... suivit par la Bogart qui mis trois ans à oser franchir une pauvre porte. Merde ! Il ne voulait plus s'expliquer avec elle s'il y avait autant de monde... Abel lui semblait sympathique mais pas la deuxième et puis, si Barbie lui fait une déclaration ou un truc genre « on va devenir super pote » il ne veut pas que les autres assistent à ça ! Non non, ils s'expliqueront plus tard.

Il se laissa donc retomber dans son fauteuil, la tête contre les genoux d'Hell, perdu dans ses pensées à l'égard de Barbie alors que Némésis se penchait vers lui avec un sourire qui n'augurait rien de bon.  Elle me veut quoi la moche ? Et voilà, ils lui avaient foutu la paix jusqu'ici mais cela ne pouvait pas durer plus longtemps, c'était à son tour de subir leur jeu malsain. Aussi affectueuse pouvait être sa voix, il y percevait tout le mépris qu'ils se portaient mutuellement. Des années d'amitiés détruites par une simple rupture, un camps à prendre et des engueulades à foison. Il a regretté ce temps lointain, nostalgique de leurs rires mais c'est du passé. Il sait maintenant qu'elle n'est qu'une garce qui a une mauvaise influence sur Megara, qu'une sang-pur comme les autres qui a eu l'honneur de porter la couleur de Goldric, une... Action. Action car il n'a pas peur d'elle, parce qu'il a du courage quelque part même si cela ne se voit pas. Action car il veut leur prouver, se prouver, qu'il est bien au dessus de ce qu'on dit sur lui. Qu'il est capable de faire cent fois plus incroyables que leur petits défis d'adolescents sans romantisme. Action car il est tellement ivre qu'il se sent capable de s'envoler, qu'il revoit le regard impressionné de Danyel quand il l'avait remis à sa place quand il déconnait, qu'il sait qu'il peut être bien plus qu'un looser qui boit par crainte. Rubens est gorgé d'alcool, ne se sent plus et si pour certain on dit que l'alcool c'est du courage en bouteille, pour lui cela frise plutôt l'inconscience. Il se relève alors qu'elle tient encore ses épaules et c'est avec la même tonalité qu'il lui répond action. Sourire en coin, air provoquant, il se redresse alors qu'elle enlève ses mains de ses épaules. Son visage confiant cille sous le défi, le courage s'affaiblit alors il se penche pour trouver son verre toujours vide. C'est quoi ce défi à la con ? Elle lui demande de faire comme si il couchait avec le bar ? Mais il n'a pas envie de coucher avec le bar ! Il n'est absolument pas attirant, rectiligne, marron, tout sale et collant... non il n'est pas attiré par le bar ! Puis il n'a pas envie de se donner en spectacle de cette façon, il n'a jamais rien fait de la sorte, c'était même un miracle qu'il ait pu atteindre la seconde base avec Megara, il va pas gâcher ça avec un bar ! Non, non et non, il tient à ce que ses sentiments, ses fantasmes, ne soient pas dénaturé par ce défi idiot ! Ils peuvent se rouler des pelles, se faire des suçons, voler des strings, il en a rien à foutre, lui il ne veut pas jouer à ça !

Trouillard. Il va le faire, il n'a pas vraiment le choix. On a toujours le choix. Comment refuser alors que tous le regarde ? Que tous voit son air stupéfait, pour ne pas dire maladroit face à ce bar qui lui tend ses échardes ? Il se rend vers l'objet des fantasmes tordues de Némésis, grimpe dessus et se penche vers l'intérieur du comptoir pour prendre une bouteille de vodka. Aussi simplement qu'il était monté, il redescendit sans grâce et c'est en buvant à même le goulot qu'il revient vers Némésis. Je refuse. Sursaut d'inconscience, il est le premier de la soirée à refuser de faire une action. En as t-il seulement le droit ? Il le prend ! Il n'est pas un Gryffondor lâche, il a de l'honneur bordel, un putain d'honneur, un lion ne couche pas avec un bar, ça te fais peut-être rêver mais j'ai bien plus intéressant à la salle commune. Il se rapproche d'elle jusqu'à ce qu'elle tombe sur le fauteuil où il était installé précédemment, se penchant vers elle de façon à pouvoir attraper chaque côté du fauteuil et ce même si la bouteille se vide sur le sol. Si ça te fais tant plaisir de me voir me donner en spectacle, tu sais où je dors. Après tout, t'es p'têt comme Barbie, tu es le genre de fille à passer son temps à insulter les mecs pour leur dire que tu les adores. Tu m'as pourris d'avoir trompé Megara, allez ma Bête ce n'était pas un peu de jalousie mal déguisée ? Il se rapprocha d'elle, se penchant un peu plus, proche de l'embrasser avant de s'arrêter à deux doigts de ses lèvres, ma vraie action aura lieu tout à l'heure. Sourire victorieux, moqueur, un sourire supérieur qu'il n'a jamais affiché en public, l'air ambiguë, oscillant entre déconne et sérieux, que seulement deux amis connaissent et ils ne sont pas là pour témoigner. Il devrait boire plus souvent, il aurait meilleur réputation. Il se redresse, boit à la bouteille et comme si de rien n'était s'en alla gaiment s'installer sur les genoux de James.

J'voulais défier Abel mais il est sortit... petit air boudeur avant de se tourner vers son ami en désignant Nora de la tête à qui il avait volé un string et un baisé un peu plus tôt dans la soirée, elle n'est même pas jolie, une chance de te rattraper mon pote, action où vérité ? Sourire en entendant la réponse, vérité, bien il n'avait pas à imaginer un truc tordu, la première question qui lui vient sera la bonne, surtout si ça les embête. Pour rester dans le thème, et après Nora j'ai envie de te faire un peu changer de style, je vais te demander : des gars de la soirée, auquel tu ne dirais pas non pour une p'tite nuit ?
HJ:
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James E. Aylen
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyDim 14 Sep - 14:46


Truth or Dare, La nuit des folies

C'est le moment de faire des folies!
James et les autres


La réaction de tout le monde au défi de James le fait beaucoup rigoler. L’alcool aidant, il n’a fait que suivre son instinct et surtout, ce qui allait se passer ici aller mourir avec toutes les personnes présentes ce soir. James n’avait pas peur des conséquences, au contraire. Tout ça l’amusait beaucoup pour une fois. Depuis quelques temps, il se disait que ce n’était pas la peine de se prendre au sérieux. Il agissait plutôt comme un Gryffondor qu’un Poufsouffle, mais il s’en fichait. Il but un autre verre après avoir réalisé son défi et poser la question à Audric. Ce dernier lui dit qu’il avait des questions bizarres, mais le jaune et noir haussa les épaules. Il était là pour voir avec qui Audric couchait et puis c’était tout.  Contre toute attendre, le Serpentard embrassa Eugenia Bogart. James faillit s’étouffer avec l’alcool qu’il venait d’avaler. Pendant plusieurs minutes, il ne vit pas les défis des autres, trop occuper à essayer de ne pas mourir sur place. Il entendit seulement le défi que lança Abel McMillan à Némésis Carrow avant qu’il ne parte. La jeune femme devait désigner d’une tape sur la tête tous ceux en qui elle n’avait pas confiance. James essaya les larmes qui perlaient le coin de ses yeux avant de sentir une tape sur sa tête. C’était inévitable. La jeune femme ne faisait que chercher des poux à James depuis qu’ils étaient à Poudlard. Cela ne le surprit pas. Il haussa les épaules avant de l’entendre lancer un défi à Rubens. Ce dernier semblait particulièrement alcooliser. Le Poufsouffle n’avait jamais vu son ami dans cet état… Avant de refuser ou d’accepter le défi, James voit Rubens se diriger vers le bar et prendre une bouteille d’alcool qu’il boit à même le goulot ! Les gens commencent à se détendre, à assumer leurs choix… Rubens est le premier à refuser un défi. Il réussit même à perturbé momentanément Némésis. James le voit sur son visage… Puis il voit son ami se retourner vers lui. Il avait l’intention de défier Abel, mais ce dernier a pris la poudre d’escampette. Rubens défie donc James. Ce dernier attrapa son verre et le serre doucement avant de dire :

« Vérité. »

Le défi arrive dans la foulé. Rien de plus simple. Il doit désigner un des garçons présents à la soirée auquel il ne dirait pas non pour une petite nuit ensemble. James a un petit sourire sur les lèvres. Il regarde autour de lui. Il y a trop de Serpentard dans les parages. Il serait en danger de mort s’il disait que l’un d’eux pourrait éventuellement être intéressant pour passer une nuit avec lui… James se retourne vers son bourreau et lui dit :

« Avec toi bien entendu. »

Il lui fait un clin d’œil avant de se retourner vers Eugenia Bogart. Cette dernière est retourné s’assoeir vers Annabeth et ne semble pas prêter attention à la scène.

« Eugenia ! Action ou Vérité ? »

James sourit lorsqu’il l’entend lui dire « vérité ». Il fait mine de réfléchir avant de lui dire :

« Parmi les personnes présentes dans cette salle et en dehors des Serpentard, avec quelle personne tu pourrais passer toute une journée, sans préjuger et sans jugements ? »



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Silver E. Nott
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyDim 14 Sep - 22:19

Les débauchés
de Poudlard

« Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous. »
.





Je reste seule quelques minutes, me recomposant un visage de glace, imperturbable alors que j'allume une nouvelle cigarette. Je ne fume qu'en de rares occasions, quelques fois en soirée comme ce soir, où j'ai besoin de me vider l'esprit, de me détendre un peu. Le tabac s'infiltre doucement en moi, alors que je recrache des bouffées de fumée duveteuse, comme du coton qui s'efface dans la nuit noire. Je suis toujours entourée, toujours avec des gens, jamais seule et pourtant la solitude a du bon parfois. Là je ne sais pas si j'ai envie de personnes pour être là, pour m'écouter moi qui passe mont temps à les écouter pour les aider, ou de faire comme d'habitude, gérer par moi même. Ça a toujours été comme ça de toute manière, j'aime aider mes proches, mes amis, les conseillers, les guider mais quand il s'agit de moi c'est une tout autre histoire.. Je suis le genre de personne qui garde un sourire de façade en permanence, qui garde tout en elle et qui se ferme comme une huître quand vient le moment de se confier.

Mes yeux se posent sur le ciel sombre, constellé de quelques étoiles, qui se font rares. La musique est comme étouffé et le vent frais me fait du bien, elle me remet les idées en place, calmant mon esprit qui s'était échauffé. Je m'apprête à tirer une nouvelle latte de tabac, lorsque la cigarette quitte mes doigts pour trouver ceux d'Abel McMillan. Je fronce les sourcils, soudain agacé en te voyant la détruire. J'ai envie de te gifler, de te hurler dessus mais je reste étrangement calme, un comportement bien trop paisible pour moi, le genre de calme qui prévient une tempête. Je ne suis pas d'humeur, je n'ai pas envie de sourire comme d'habitude, je n'ai pas le courage d'être joyeuse. J'ai envie d'être sèche, acide, j'ai envie d'être agressive. J'avais envie d'exploser, de frapper, de laisser sortir l'hideuse vélane de sa carapace, celle qui ne sort qu'en cas de haine totale. Je n'étais pas triste, j'étais furieuse, j'étais vexée, ma fierté avec été blessé. Et à cause d'un prénom, qui revenait bien trop souvent à mon esprit à mon goût, Audric. Je ferais mieux de l'oublier, de l'écraser sous mon talon comme un vulgaire insecte, il ne méritait plus mon attention. Plus comme avant, les choses allaient changer.

Tu me donnes un ordre, un rire acide se glisse de mes lippes, alors que je ne bouge pas, guère encline à obéir. Je t'observe, mes yeux d'acier froid te scannant alors que tu prends ma main ensanglanté. Je grimace en te sentant retirer minutieusement chaque morceaux de verres qui s'est infiltré dans les plaies, mais je garde toujours le silence, muette. Je me tends à comprenant que mon comportement m'a perdu, mon impulsivité m'a mené à me découvrir. Il a deviné, il sait, je soupire avant de lâcher.

« C'est des mauvais garçons que les filles tombent amoureuses, c'est ça le cliché.., répondis-je d'une voix morne. »

Ou la triste réalité d'ailleurs, aimer en sachant pertinemment au début que cette personne va nous faire souffrir. Une preuve de faiblesse comme une autre, qui ne fait que s'ajouter à la longue liste de celles qui entourer le verbe aimer. Je serre les dents lorsque tu me fais mal, mon trop plein de fierté refusant de te l'avouer. Mais toi tu es là, pendant que les autres s'amusent, toi tu es prêt de moi. L'un des seuls sur lequel je peux vraiment compter au final. Je frisonne légèrement alors que la brise me balaie une nouvelle fois, mais ta veste vient rapidement me réchauffer. Je me détends légèrement, posant ma tête sur ton épaule.

« Merci. »

Je souffle ça dans le silence apaisant de la rue, alors que la musique s'entend à peine de là où nous sommes. Ces mots suffisent à résumer ce que je pense, merci d'être là, merci de prends sur toi pour venir, merci de supporter une loque quelques instants, merci tout simplement. Mais je sens déjà ma tristesse et ma colère s'évanouir doucement, bien qu'un reste tenace agrippe mon âme. Je m'apprête à me relever lorsque la voix de Eugénia me parvient. Mes yeux se relèvent sur elle, je ne lui en veux pas, elle aurait beau avoir pus faire n'importe quoi avec lui, qu'à elle je ne lui en voudrais pas. Après tout il n'était pas mon petit-ami, bien que cela m'agacerait qu'il se soit passé quelque chose... C'est juste cette scène, qui m'entrave de l'intérieur, ce sentiment nouveau de jalousie, que je ne connaissais pas qui explose en moi. Je n'aime pas cette sensation, je ne veux pas la ressentir. Je le refuse !

Mais c'est faux, je me suis mis dans un état pareil pour un putain de mensonge, juste un jeu, un faux semblant encore. Il n'a pas joué le jeu et je suis tombé dans son piège, comme une idiote. Je sens la furie revenir en moi d'un coups, tout ça par sa faute. Il joue avec moi, il se joue de moi. Voilà la seule constatation que je peux en tirer. Je ne suis qu'une distraction parmi tant d'autre, rien n'était vrai.

« Oui il me plaît et je pense qu'il le sait. »

Ma voix est légèrement sèche, alors que je coule un regard plus doux vers ma sœur de cœur. Je n'ai jamais rien dis pour lui, mais désormais je me fiche de respecter ses règles stupides, qu'il continue à jouer, seul. Qu'il me plaise ou non, je ne serais pas à sa botte, aucun homme ne me fera courber l'échine Saddler ou non. Je me pencher vers la jolie blonde pour lui souffler à l'oreille.

« Je t'explique tout en détail dès que je le peux, je crève d'envie de te le dire depuis des semaines déjà. »

Je dépose un rapide baiser sur sa joue avant de me relever. Je ne me laisserais pas abattre par lui, pour lui. Je passe une main dans mes cheveux pour les replacer, lançant un sort sur ma robe pour retirer les taches de sang.

« Allez on est là pour s'amuser, pas pour pleurnicher sur mon sort. »

J'esquisse enfin un vrai sourire, les faisant se relever tout les deux, rentrant dans la soirée avec mes deux amis. Je claquer un baiser sur la joue d'Abel, alors qu'Eugénia repart près d'Annabeth.

« Encore merci ! »

Je lui rends sa veste, avant d'attraper un verre et de m'asseoir sur la place libre à côté de la jolie brune de serpentard.

« J'ai manqué beaucoup de chose ? »

Je l'ignore, je ne le regarde plus, il n'existe plus à partir de ce soir. Je peux briller seule.

made by pandora.




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Perceval A. Peverell
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyDim 21 Sep - 15:34





















 ❝ Truth or dare ❞
Perceval A. Peverell & bien d'autres ! ~



Comme chaque année ou presque Perceval avait passé des vacances au seins de sa famille qu'il jugeait à la fois au trop longue et bien sûr trop courte ! Tiraillé entre le plaisir de revoir ses proches, à la douceur du foyer et surtout au grand bonheur de ne rien faire ! Eh oui, même les "bon élève" aime s'adonner au plaisir immense de la fainéantise ! Mais revenons en aux choses sérieuse. Les vacances étaient bel et bien terminé et malgré son retour tant attendu à Poudlard, Percy regrettait presque ses vacances. Mais la rentrée avait aussi du bon, cela lui avait permis de revoir ses amis et plus que tout, sa belle Elly. La fin des vacances avait était longue sans elle, mais un peu de séparation ne leur faisait pas de mal non plus, bien que Percy ne le voyait pas toujours ainsi.

La rentrée et retour à Poudlard donc ? Mais tout cela étaient vraiment synonyme de travaille ? De Sérieux ? De motivation et autres adjectifs pouvant convenir à la bonne marche d'une école et au bon déroulement d'une rentrée ?! Eh bien, oui et non. Percy n'était visiblement pas le seul à regretter ses vacances terminé (ou juger) "trop tôt".
Des bruits dans l'école couraient que Miss Hell McMillan organisait une fête "Mensonge ou Vérité" au village de Pré-au-Lard.

*Mensonge ou Vérité ?* Songeait Percy. Ce dernier n'était pas très fan de ce genre de jeu. Tout simplement et tout bonnement parce que cela avait toujours le don de mal finir et de vous faire faire des choses que nous n'avait pas forcément envie de faire et que vous faite tout de même pour prouver que vous n'êtes pas un lâche. Perceval, lui trouvait ça un peu pathétique. Mais d'un autre côté, il voyait là l'occasion de passer un bon moment en compagnie de quelques amis et d'Elly qui serait sûrement partante elle aussi pour y aller.

Le jeune Perceval Peverell ne réfléchit donc pas à deux fois et alla à la pêche aux infos, d'une part pour savoir ou exactement allé ce passé la soirée, si vraiment il y en aurait une se soir et d'autres part pour savoir qui serait de la partie ! Et il ne sembla pas déçut au bout de ses recherches. Beaucoup de monde, tous âges ou presque confondu, semblait vouloir y allé ! Y compris, Rubens, Silver, Hell bien sûr et bien d'autres ! Percy songeait donc de plus en plus à y allé, mais un peu en touriste car il n'avait pas vraiment l'intention de jouer.

Mais il était encore tôt, et Percy était assez fatigué. Il prit donc la bonne décision d'aller se reposer un peu dans le but d'être en forme pour la soirée qui se préparait ! Mais c'était sans compter sur ses amis ou son réveille pour le réveiller. Il se leva alors d'un bon se rendant compte qu'il était affreusement en retard. Il ne savait pas non plus si Elly était finalement allé à cette soirée ou non mais il espérait l'y retrouvait là bas. Il allait donc se préparer en vitesse et filait au plus vite !
C'est donc au pas de course qu'il arriva à l'endroit ou la fête devait avoir lieux, mais vu le boucan d'enfer perceptible à des kilomètres à la ronde, Percy 'était presque certains de ne pas s'être trompé d'endroit.



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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyMer 29 Oct - 16:27


 ◈ Eugenia & les autres ◈
Subir vos rires alors que je veux être au calme

Alors autant m'amuser à vous observer






A
udric c'est joué d'elle. Il sait l'affection de sa sœur et pourtant, il a joué avec elle. Manipulateur détestable, mon Audric. Ca ne la surprend pas, l'inverse aurait été étonnant mais là où ordinairement elle aurait applaudit la manœuvre, Eugenia ne tolère pas qu'il bafoue sa Silver. Qu'il sache ou pas ses sentiments ça n'a pas tellement d'importance, s'il plait à Silver il doit se montrer digne de ses sentiments. Elle se doute qu'il avait une bonne raison de le faire mais elle n'apprécie néanmoins que moyennement la manœuvre, pris au dépourvue par la demande ? Peut-être, surement, elle est surtout vexé d'avoir été utilisé. Si elle avait su, elle aurait refusé ou aurait sauvé la face d'Audric d'une autre façon. Silver continue, blessant encore plus Eugenia en lui avouant qu'il y a des semaines que cela se passe, qu'il y a des semaines qu'il y a un truc entre eux. Moi je t'ai tous dis. Preuve qu'elle devrait apprendre à mieux se taire, les informations ne vont que dans un seul sens. Silver lui sourit, elle sent qu'elle souhaite se confier et Eugenia garde sa rancune silencieuse pour une explication ultérieure. L'héritière se laisse porter à sourire également alors qu'un baiser sur sa joue vint clore ces révélations, elle n'oublie pas aussi douce et aimante semble t-elle l'être. Sa sœur éprise de son ami. De son détestable et si cher ami. Elle a bon goût. Elle en avait douté à la voir avec l'autre Serdaigle mais là, clairement, elle sait faire preuve de bon choix. Un parfait insensible mais elle ne peut que comprendre l'attrait qu'Audric exerce et ce qu'il y a en lui d'attachant. De retour dans la salle, elle s'en va auprès d'Annabeth même si en apparence c'est auprès d'Eren qu'elle s'installe. Vous me cachez quoi tout les deux ? Perdu dans ses pensées, Eugenia réfléchit à ce que Silver lui a dit, se retenant de les observer, renvoyé inévitablement à ses propres sentiments pour Haimon. Silver est chanceuse, il a intérêt à ne pas la décevoir. Et si Audric ne veut pas d'elle ? As-t-il seulement le choix ? Elle adorerait voir combien de femme elle peut lui imposer, après Annabeth, ce sera Silver. Enfin, ce sont leurs affaires, elle aurait quand même aimé être prévenu... Son prénom sort dans la conversation, quoi ? Ah, le jeu.

Regard inexpressif vers James, vraiment ? Il vit dans quel monde celui-là ? Les préjugés et jugements font partis de toutes les relations, de toutes les rencontres. Elle préjuge et juge tous, même ses amis, même Audric est qualifié de manipulateur pour l'avoir embrassé devant Silver et cette dernière d'hypocrite pour ne pas lui avoir parlé. Elle juge Abel et son air glacial de faux car il reste là. Elle juge Eren de sanguin. Elle juge, juge et juge à chacune de ses respirations, à chaque fois que ses yeux se posent sur quelqu'un. Son jugement change, cela va sans dire mais cela ne l'empêche pas de tous les juger. Je ne connais pas tout le monde, ce n'est pas facile mais je dirais Némésis elle ment comme elle respire. Perceval fait son entrée, elle lui sourit, même lui je le juge, son regard coule vers James. Sourire polie, voix posée, visage de poupée irresprochable mais si superficiel. C'est un mensonge que tu ne peux contester.

A son tour de torturer quelqu'un... Elle donnerait bien le flambeau à Eren ou Annabeth mais puisqu'il le faut... oh, parfait, tu as joué avec moi, inversons donc les rôles. Audric. Doux sourire, air si calme, tu me connais si bien, calme avant la tempête. Cet inconscient demande action, très bien. Elle le connaît trop bien, c'est bien là le soucis, elle ne veut pas griller son image, gêner Silver, elle s'agace d'avoir autant de considération et envoie tout valser.Tu es notre représentant, je pense qu'on devrait tous apprendre à mieux te connaître. Voudrais-tu s'il te plait monter sur le bar et nous faire un petit discours dont tu as le secret ? Très bref, je me moque du contenu, ce n'est pas une vérité, je veux surtout que tu y mettes de l'enthousiasme. Elle commence à sourire en coin, amusée de le tourner en dérision, le thème du discours ? Elle tapote sa lèvre inférieur, fait semblant de réfléchir sans quitter son pauvre ami des yeux, pourquoi il ne faut surtout pas sortir avec toi.
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Audric A. Saddler
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 15:59




     




« Truth or Dare »
La nuit des folies
Le doux sentiment excitant qui t'étreins les trippes, colore tes lèvres d'une rougeur malsaine. Jeu de pouvoir et de force, de complots et de mensonges. A celui qui saura le mieux utiliser ses cartes, à celui qui aura le meilleur timing. Je reste assis, ma langue glissant sur mes lippes, capture un goût étranger mais pourtant si familier. Je suis assis, immobile, et si silencieux lorsque sous mes yeux se déchaîne une nouvelle mascarade que j'ai moi-même déclenché. Une insulte balancée tout bas à mon intention, je souris vaguement en voyant Eren se lever, s'élever. J'hausse un sourcil, les fronces, reste muet face à ton manège, ton véritable numéro. Peut-être devrais-je la prochaine fois préciser ce qu'est une déclaration d'amour… Tu es bien plus morbide que d'habitude. Peut-être en profites-tu pour rappeler à tout le monde qui tu es. Le grand Bogart, celui qui ne baisera point la tête malgré ce qu'on lui crache dessus. Tu te nourris de leur haine, de leur rancœur et je ne devine guère ces secrets que tu partages avec cet insecte renié. Tu aurais pu choisir pire, comme mieux.

La question d'Eren se pose pour Abel. Je me fige en entendant la question qu'il t'offre. En voilà un qui est aussi stupide que ses pieds. J'ai cru, souvent, que cet enfant pourrait être un bon allié. Il est aussi idiot que ses comparses, peut-être bien plus encore. Il était pourtant ce visage auquel je pourrais le plus m'identifier. Droit, avec un seul objectif à atteindre. Mais pourquoi il est aussi tout ce que je ne veux pas devenir, bouffé par ses objectifs, dévoré par ses promesses. J'hausse un sourcil lorsqu'il humilie à demi Bogart. Mais pourtant c'est lui-même qu'il tourne en véritable ridicule. A moins qu'Abel soit ignorant des règles de la langue, et méconnaisse absolument le rôle des connecteurs logiques, il ne fait que cracher une amertume sur une réflexion bancale qui ne rime à rien. Ce McMillan doit avoir certainement oublié qui est ce Bogart, ou ce que représente cette famille. A moins qu'il ait bien trop bu… Je lui offre le bénéfice du doute, certainement.

Il parle de Silver, et je ne peux m'empêcher que de sentir du dégoût. Qu'il ose toucher cette blonde…. Je ne le laisserais jamais souiller cette perle. Je préfère autant lui exploser le crâne tout de suite. Et il en profite pour tourner au ridicule cette fête, que sa sœur a organisé. Il ne veut pas être ici et il se permet de manquer de respect à tout le monde. Il n'est pas heureux et se permet de le vomir à la gueule de tous. Oui, Abel McMillan est tout ce que je méprise ici. Un déchet qui se laisse aller et ne fait que se plaindre, repeindre le monde d'une douleur qu'il nourris, ne se donnant guère la peine de sortir de là. L'on se fou de ton avis. Moi aussi ce n'est pas ma partie de plaisir d'être là. Mais j'ai accepté de venir. De gré ou de force. Je suis là et je joue le jeu au moins un peu. Je ne vomis pas mon mépris et une pseudo-supériorité à la gueule de tout le monde, me permettant d'être irrespectueux sous un principe creux, qui n'existe même pas. McMillan n'est qu'un petit prétentieux de plus, qui se croit ou se pense intouchable sous sa muraille de glace. Ne t'inquiètes pas mon ami, je ne t'oublierai pas de si tôt, toi et tes paroles qui tournent au ridicule ta propre personne et tente d'atteindre la sainte personne qui n'égratignera jamais d'Eren. Que penses-tu que tu ais comme influence, vulgaire insecte, rabaissé à épouser les restes d'une famille qui fait autant d'enfant que les Weasley ?

Un gryffon qui a trop bu, qui taquine, si je puis dire, Eren, et lui offre pourtant un shooter. Un gryffon né moldu, un putain de sang de bourbe qui se permet de se moquer, de rire, et d'approcher si familièrement un sang pur. Il est tant de changer tout cela, de remettre chaque chose à sa place… Il n'en est pas possible autrement. J'ai bien fais de me venir ici, et me rappeler à quel point cette réalité n'est que décadente. Elle nourrit une force en moi, l'on ne peut pas laisser le monde s'écrouler d'une telle manière. Voyez-vous Cassidy, voyez-vous McMillan pour traverser les âges et les temps, redresser le monde ? Ce ne sont que des enfants capricieux. Tout aussi capricieux que cette vélane enfantine.

Les gens entrent, sortent, mais le jeu continu, et je repose mon regard sur Eren. J'inspire un peu, soupire, puis me lève pour aller me chercher du jus de fruit discrètement. Pas d'alcool, merci. Si boire c'est ressembler à tous ces anencéphales, je m'en passerais avec grand plaisir. Non, je ne trouve aucun intérêt à boire. Et c'est mon problème. Je ne force personne à faire comme moi. Mais j'ai encore le choix.

Je souris vaguement lorsque Nemesis ne cogne pas sur ma tête. Elle me fait confiance cette petite fleur, dont je découvre d'autres facettes torturées ici ce noir. Je ne fais aucun commentaire, l'observant faire. Les jeux continuent, jusqu'à ce que mon prénom s'élève encore. De la bouche de ma merveilleuse Peste. Je me doute bien ce qui va me tomber contre le crâne. Tu es sortie pour consoler ton inconsolable amie, cette vélane qui se pose en victime du bourreau que je suis. Foutaise.

J'hausse un sourcil en l'entendant. Monter sur le bar ? Faire un discret ? De l'enthousiasme ? Sur le sujet que je veux ? C'est bien trop libre, trop simple. Je fronce les sourcils, mais fini par avoir un sourire en entendant le thème que tu finis par définir. Je lève les yeux au ciel, et fini par grimper sur le bar donc. Mon regard balais la salle. Il y a bien plus de monde que je ne l'aurais cru, seulement tout le monde ne joue pas à ce jeu, il est concentré sur un groupe. Des regards se posent sur mo, et je fini par sourire, presque timide, et pourtant si assuré. « Bonsoir à tous ! J'espère que vous avez tous un verre plein, mais je vous promets, je vais être bref ! Je suis ici donc pour vous parler de moi, ce qui n'est pas chose aisée ! »  Petit regard qui tombe un instant vers Eugenia après un léger sourire gêné. Que je te hais toi parfois. Mais si tu ne serais pas là, j'aurais fini par te créer. « Pourquoi il ne faut surtout pas sortir avec moi ? … Pour la bonne et simple raison que je ne suis pas fais pour ça. Il est clair que je préfère la présence de mes manuels… Ou peut-être ai-je une préférence pour quelques unes de nos professeures qui sait… » Je souris, presque amusé, tentant l'humour pour me sortir de là. « Et puis aussi parce que je suis parent d'une famille bien trop fouineuse, qui adore tout contrôler… N'est-ce pas, Eugenia ? » En tout bien tout honneur, ma très chère cousine. Je te lance un regard, pour savoir si c'est bon, et je fini par descendre, passant à tes côtés, pour ébouriffer tes cheveux.

Je retourne m'asseoir, récupérant mon verre auquel je bois quelques grosses gorgées avant de tousser un peu…. Je lance un regard assassin à Eren, qui s'est amusé à y ajouter de l'alcool durant mon absence. Quelle enflure celui-là !

Devenu bourreau, mon regard se perd un instant jusqu'au tableau récapitulatif des joueurs. Mon regard s'arrête sur une case vide, vidant le reste de mon verre, alors que je prononce un nom : « McMillan. » Je le cherche un instant du regard, et puis souris gentiment. Tu choisis Action. J'ai une légère moue et réfléchis un instant. « Je suis désolé, mais je me pose une question. » Je fronce les sourcils un instant. « En faite… Je ne comprends pas comment une personne comme toi… Ne le prends pas mal, mais tu es plutôt du genre à défendre et respecter les traditions… Parfois assez arriérées, sans offenser quiconque ici, des sangs purs… Je me trompe ? »  Mon regard se pose sur Némésis, Silver, ou encore quelques autres sangs-purs présent ici. Après tout je me suis toujours posé comme un défenseur de l'égalité. Le référent bien trop utopique. « Donc si je ne me trompe pas, et si je connais assez bien l'ordre établis de ce côté-là…Ne crois-tu pas avoir d'une certaine manière manquer de respect à… Un membre d'une des familles les plus puissantes d'Angleterre… Et en l'occurrence, si je poursuis dans cette logique des traditions et règles de bienséances plus ou moins factices, de t'attirer des problèmes… ? » Ou comment tourner au ridicule les principes des familles de sangs purs. Ce que tu as fais toi-même. « Excuse-moi, c'était une action que tu demandais…. Eh bien du coup…  Je te laisse l'opportunité peut-être ? …. De te rattraper… Ou bien choisi une personne de ton choix et… Eh bien…. Couvre là de compliment, ou bien dis-lui ce que tu aimes… ou pas… Chez elle ? » Je n'ai pas l'habitude de jouer à ce genre de jeux. Je ne sais donc pas si c'est réellement une action, ou si je peux te laisser autant le choix. Mais tu comprendras bien, de mon comportement doux et posé, que je n'ai pas été éduqué comme tu l'as été fait. Abandonné à un orphelinat. Peut-être suis-je en train de te tendre la main pour un futur débat sur ces règles de vies auxquelles tu t'accroches, et dont je semble si éloigné, malgré mon appartenance à une famille de sang pur. Dernier représentation de cette puissante famille russe et britannique.

Citation :
Audric grimpe sur le bar pour un mini discours, et taquine ouvertement Eugenia. Il retourne s'asseoir, puis lance un "action" à Abel.




     
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Abel T. McMillan
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MessageSujet: Re: Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]    Truth or Dare • La nuit des folies [Libre]  - Page 2 EmptyLun 22 Déc - 19:03

Abel est resté planté dans l’entrée en s’effleurant la joue du bout des doigts, perdu. Silver, le remerciant. Il n’arrive pas à en être heureux ou inquiet. Silver était son amie. Et rien de plus. C’était normal.

Il le ressentait. Il le sentait tellement que tout désir pour elle était mort, là, au creux de son ventre. Pourtant elle était belle. Pourtant elle dégageait cet air qui enivre, ce parfum qui ravit, ce sourire qui vous rend prisonnier dès la première fois. Malgré tous ses efforts pour se tenir loin d’elle, loin de ses fêtes, de son désir de s’amuser, de la vie et des autres.

Il y a quelques années encore, le nom de Silver Nott ne lui inspirait que du dégoût et de l’incompréhension. Il méprisait presque cette adorable peste qui agissait trop libre, trop femme, trop jeune pour sortir des carcans des Sang-purs. Trop tout ce que défendait sa sœur à travers sa musique. Trop propre du clicher du jeune moldu en perdition.

Et puis sans agressivité, elle avait continué à être là. Elle lui a montré qu’on pouvait avoir l’air frivole et être plus sérieuse que n’importe qui. Faire des efforts, et les faire payer. Ne pas se refuser la joie, ni la fête. Être fiable. Être femme. Un sourire.

Silver a été le pont. Entre Le Plus Grand Bien et Hell.

Et Pour Silver, il ne ressentait rien. Rien que de la gratitude profonde. Rien qu’un grand merci pour lui avoir appris à essayer.

Sans Silver, il n’y aurait d’Abel McMillan qu’un être seul qui a peur de tout et ne parle jamais. Au moins maintenant il parlait, quitte à faire des erreurs.



Assis sur un canapé, il observe faire Audric, s’en sortant bien mieux que lui pour s‘intégrer à la fête. S’intégrer tout court. Il l’envie un peu, ce sourire détendu. Comment être aimé de tous. Comment être parfait. Et il se haï à la pensée qu’Audric est seul, et qu’il n’a personne à porter que lui-même sur ses épaules. Il chasse cette mesquinerie gratuite, peu avant qu’il ne termine son discourt. Et que leurs regards se croisent.

S’ensuit une conversation.


« Action. »

Allons faire des souvenirs.

Les traditions arriérées des Sang-Purs. Difficile de retenir mes yeux de se lever au ciel. J’aurais peut-être souris, si j’avais été comme toi. Mais je ne suis pas comme toi Audric. Je suis mauvais à être aimable, et je ne pense pas que tu la joue, mais je suis aussi mauvais en comédie.

« Je me trompe ? » J’inspire, hausse les épaules.
« Non, continues. » Je ne suis pas doué en rhétorique orale. Ni même à écrire des discours. Les miens sont mathématiques, sans âme. Gris. Je peux te faire des pages te des pages de paragraphes argumentés qui n’auront que la saveur mate d’une tuile d’ardoise. Et encore, on fait des macarons à l’ardoise. Mes argumentations sont d’un ennui mortel.

Je ne me bats même pas contre l’évidence. Je vais être tourné en ridicule. On parle d’Audric, tout de même.

« …manquer de respect » Je mords l’intérieur de ma joue. « Un membre d'une des familles les plus puissantes d'Angleterre… » Mon regard dérive. Vers Eren. Vers ma sœur. Vers Silver. Je ne soupire pas. Ce serait manquer de respect. Mais ça me semble ironique. À l'heure actuelle, les Bogart sont puissants, mais qui les respecte, ou qui a envie de voir leur nom associé au leur ? Ils ont été puissant et le seront de nouveau sans doute à l'avenir, mais il y a eu un incident nommé guerre, et ils ont perdu à ce jeu. C'est vrai, ils ont le mérite d'avoir joué. Mais on ne joue pas au poker qui on tire des cartes pièges. « …règles de bienséances plus ou moins factices… ». Je ne bouge pas, je ne regarde pas mon verre que je serre plus que je ne tiens. Ça, ça va m’énerver. Je reste silencieux. Qui sait si c’est pour choisir mes mots ou si c’est parce que j’ai bu un demi-verre.

Tu finis, m’imposes le jeu, je hoche la tête, renifle et me penche, les coudes sur les genoux.


« … C’est d’accord pour le…Enfin bref. Non, je suis désolé si… » Je me pince l’arête du nez. Trop de monde. Rester concentrer. Ça fait aussi parti de ton travail. Garder la face, même quand tu es sur le point de vomir ton demi-verre. « Si je ne suis pas aussi limpide que toi, j’ai été moins sage. » Je lève mon verre, juste assez pour le désigner clairement puis inspire et expire, en tentant de ne pas avoir l’air trop gêné par la foule et les regards.

« Traditions… Arriérées. Je conçois que ce ne sont pas le choix de tout le monde, mais je ne crois pas que les traditions soient une mauvaise chose… Et encore moins quelque chose de ridicule. C’est un outil comme un autre pour défendre ce qu’on nous donne et ce qu’on a. »

Je pose mon verre. Mon visage, j le vois dans un reflet, et il est comme toujours. Assez froid, ni agressif, ni désolé. Juste… D’une sérénité un peu morne en totale contradiction avec ce que je suis.

« Puisque tu en parles, tu dois le savoir Audric, ces traditions ont été faîtes pour régler des conflits d’intérêts, pour tirer le meilleur parti du potentiel de chacun sans s’en remettre à… Comment dire ça dans une soirée de 19-25 ans sans passer pour un con… »

Je gratte l’arrière de ma tête qui me démange. Défendre les indéfendables valeurs moyenâgeuses des Sang-Purs, leur faire comprendre mon héritage, en une minute. À ces gens pour qui oublier en buvant un verre toutes les semaines est normal, à ces jeunes gens qui ne vivent que pour la semaine d’après, sans les racines de leur passé, sans le poids d’un avenir idéalisé. Ni par eux-mêmes, ni par leurs aïeuls.

« Aux… Intuitions… D’un jeune individu peu expérimenté. Tu comprends, je pense… Je ne te demande pas d’adhérer, à personne d’ailleurs. Mais… Tous ces trucs. Les décisions solidaires, les interminables politesses, les sujets tabous, tout ça… Les mariages aussi. C’est dans l’idée de protéger les plus jeunes de leurs propres erreurs. De leur éviter d’être seul. De se battre seul. De vivre seuls. Alors une chose doit être claire il me semble… Je ne défends pas spécialement les Sang-Purs quand je reste… traditionnel ? C’est une autre conversation. »

Je tapote ma tempe. Je ne suis pas certain d’être clair. Je suis même persuadé que je ne le suis pas. Je n’ose pas un regard vers ma sœur.

« Je protège les miens. À ma manière. »

Je m’adosse contre mon siège et considère mon verre avec une nouvelle méfiance.

« Après, une des règles un peu étrange de ce milieu est de s’adapter à n’importe quel milieu. Et adopter sa politesse. Son langage. Aussi étrange qu’elles ne le paraissent. »

J’embrasse des yeux l’assemblée hétéroclite. J’essaye de me faire à l’idée que ce moment étrange est une réalité.

« Je juge peut-être mal, mais les boutades qui transgressent certains tabous familiaux sont courantes entre vous, et ce serait au mieux brusque et au pire irritable de m’en soustraire. Je ne crois pas que j’aurais pu essayer de rire de ma nymphomanie ou même de ma bisexualité devant des amis de mes parents, je suis sûr que tu comprends. Si on suit le raisonnement jusqu’au bout, j’aurais dû être offensé qu’Eren me demande de désigner mes anciennes conquêtes, or, bienvenu dans le monde moderne, on couche avant le mariage et deux hommes peuvent vivre ensemble sans se cacher, du moment que personne n’utilise es politiquement incorrectes « nègres » ou « sang-de-bourbe ». »

Je me redresse et me tourne vers Eren.

« D’ailleurs Eren, si je t’ai offensé en quoique ce soit, dis-le moi, je sais très bien que tu es hétéro, c’est pour ça que je me suis permis. Je préfère qu’on en parle plutôt que tu me jettes des gants à la figure. »

Encore une fois mon ton ne dit pas s’il s’agit d’un propos sérieux ou d’une boutade un peu lourde. Je ne suis pas élégant. Je ne fais que constater des faits. Les yeux posé sur Eren, l’intérieur de mon corps est pris de gêne. Je ne l’aime pas. C’est comme ça, parfois, on ne peut pas sentir les gens, près de nous ils nous donnent l’impression d’être otages de malaises. Ces autres qui ne vous inspirent ni confiance ni amabilité. Ces autres que vous savez capables d’erreur que vous ne vous pardonneriez pas.

Je regarde autour de moi. Ils continuent de me fixer, j’aurais voulu qu’ils s’intéressent à autre chose que mon petit discours de pacotille sur les traditions et l’adaptation. Et puis ça me revient. Le gage. Le jeu.


« Oui, pardon. Et bien… Faire la carpette en territoire ennemi, bien… Ce doit être obligatoirement un mensonge, ou je peux choisir quelqu’un que j’estime vraiment ? »

C’est une vraie question. Parce que je ne lis pas entre les lignes.

« Et bien… Perceval. Je crois que je ne te l’ai jamais faite celle-là. J’ignore si ce sera drôle ou pathétique. Tu es discret, aimable, raisonnable et réfléchit. Très bon magicien à mon avis, soigné et fidèle. Le seul défaut que je pourrais lui trouver en grattant bien et loin serait sa tendance à s'enflammer littéralement en cas de litige ou de règlement jugé pas assez souple, mais c'est à mon avis plus une complétude de sons sens de la justice que je ne peux que recommander. »

Perceval. Un ami silencieux. Qui sait plus ou moins. Sans tout savoir, qui avait senti. Compris. Celui avec qui passer des moments en silence pour mieux apprécier une présence, discrète et rassurante. Percy.

« Je me souviens d'un jour où tu es resté à côté de moi pendent deux heures entières dans le froid juste parce que j'avais un sacré coup de fatigue, en silence, sans rien dire. tu es d'une attention qui ferait pâlir ma mère et d'une minutie qui me fait croire que je suis plus bordélique que Euphemia Grave. Et de plus, je prends très grand plaisir à faire cet exercice avec toi, principalement parce que tu es une des personnes les plus humbles que je connaisse, en plus d'être droit et respectable. Et plus que respectable, je dirai que tu es pour quiconque s'accorde du temps à tes côté un camarade fiable. »

Je lève mon, verre en baissant la tête pour ne pas le regarder dans les yeux. Je n'aime pas ce genre de jeux, mais peut-être que c'est plus facile, de le dire maintenant que mon mal de crane se bat en duel avec une petite ivresse sans joie. J'ai un peu honte, et en même temps, je suis heureux de pouvoir le dire à haute voix. Enfin.

« Et pour moi, un ami des plus précieux. »

Je rougit peut-être sur mon masque de blanc. Je fini mon verre. On attend un nom. Une question. Un gage. Je déteste ça, je déteste tout ça, autant que les galas de printemps. Mais restons sobres sur les mots et cherchons. Aller, cherche, et trouve. Quelqu’un à ne pas blesser. Quelqu’un qui peut endurer. Quelqu’un qui n’a pas peur d’essayer.

Mes yeux se posent sur Aly. J’ai beau m’en détourner, c’est toujours sur elle que je reviens. Je maudis mon caprice intérieur, j’implore Silver des yeux, regarde vers Annabeth pour qu’elle me trouve un moyen de me sortir de là, mais rien. C’est mon combat, mes efforts, mes choix. Alors j’y vais et finalement, ça sort, alors que je regarde ton reflet dans mon verre. Faute de mieux… Te résister.


« Alyssandra. »

Un grand silence. C’est comme mettre un coup dans une vitre de glace que personne n’avait le droit de toucher. Mais c’est fait. Un petit coup, comme un impact sur un pare-brise. Je murmure, une fois sûr, que je n’ai pas besoin de parler plus fort pour être entendu.

« Truth or dare. »

J’attends ta réponse, qui semble ne jamais venir. Après tout mon laïus, tu dois n’avoir envie de rien entendre de ma part, ni recevoir mes ordres, ni me révéler un secret. Un secret de ta vie d’avant, hors de nous, hors de cette sphère qui a voulu te modelée pour être protégée, et que tu as déchiré de moitié pour vivre sans escortes, sans armures. Tu veux nager dans le grand bain, mais il n’y a plus personne pour se jeter à l’eau et t’en sortir en cas de noyade, Aly. Plus de Père, ni de Caleb non plus.

Truth.

Je pourrais te demander qui tu aimes. Si Caïn te manque. Si tu s enfin fait le deuil de ton frère. Si tu comptes revenir. J’aurais dû te poser toutes ces questions qui ont besoin d’une réponse pour te classer dans mes petits papiers et servir à notre famille. Mais je n’en ai pas envie. Caïn n’est pas là. Ni même Père ou Mère. Cette soirée n’a aucune importance pour personne dans notre monde. Peut-être à Eren quand il me foutra une gifle pour avoir sous-entendu une flatterie gay-friendly. Je me sens fatigué, et je n’ai bu qu’un demi-verre. Il y a beaucoup trop de monde, et j’aimerais rentrer. Rentrer dans mon lit, si possible. Ou pas. Ne pas rentrer seul.

Il me faut un moment avant de la sortir. Cette putain de phrase dont je ne veux pas entendre la réponse. Surtout pas devant tous ces gens. Surtout pas comme ça. Mais si nous sommes seuls et face à face, on ne fait que se fusiller l’un et l’autre pour toutes les belles choses que l’on n’a pas commises.


« Me pardonneras-tu ? »

Mon absence. Ma lâcheté. Ma peur, devant les vagues. Ce jeux stupide, t’avoir fait ramasser des coquillages, pour t’offrir un stupide pendentif en verre. Ma dureté, on incapacité chronique à m’exprimer face à toi. Mon langage qui ne te correspond pas. Ma manière d’être, ma faiblesse, cette timidité que vous trois ne sembliez pas connaître. Mon absence d’insouciance. Cette manière dont je n’arrive plus à te ramener vers nous, vers moi. Cette manière de t’empêcher de partir, parfois.

Je ferme les yeux, sans attendre ta réponse. Tu as été élevée par Caleb, à Drumstang. Qui aura jamais ton pardon ?

Me pardonneras-tu d’être ton frère et de t’aimer à la folie, de t’aimer si mal que tu me fuis ?

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